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insécurité - Page 557

  • I-Média n° 273 : Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire

    04:48 L’image de la semaine

    Face à une Gilet Jaune pacifique, le préfet Lallement s’est montré extrêmement dur, l’amalgamant avec les casseurs et n’hésitant pas à évoquer deux camps qui s’opposeraient de manière irréconciliable.

    07:28 Gilets Jaunes. Médias et extrême-gauche gâchent l’anniversaire

    Les Gilets Jaunes ont fêté un an d’une mobilisation exceptionnelle par sa nature et sa longévité. Mais les violences de l’extrême-gauche ont marqué les esprits à Paris, complaisamment relayées par des médias avides de diaboliser les Gilets Jaunes.

    19:58 Revue de presse

    L’AFP qui exporte son amateurisme à l’international et se couvre de ridicule, France Culture qui sombre dans le complotisme… La semaine médiatique aura été agitée jusqu’au bout !

    33:59 Manif des identitaires : les médias du côté de l’islamisme ?

    Minimisation, attaques absurdes, volonté de salir… Tout le registre de la diabolisation médiatique a été utilisé à l’encontre de la manifestation contre l’islamisme.

    40:25 Coup de chapeau à Valeurs Actuelles dans sa bataille contre Quotidien

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n-273-gilets-jaunes-medias-et-extreme-gauche-gachent-lanniversaire

  • Attentat islamiste de Nice : comment continuer à vivre après le massacre ?

    À l’occasion du Congrès international des victimes du terrorisme qui s’ouvre jeudi à Nice, dans le sud de la France, France 24 s’est rendu dans cette ville meurtrie. Le 14 juillet 2016, un attentat au camion bélier y faisait 86 morts, plus de 400 blessés et laissait des milliers de personnes traumatisées.

    Comment surmonter le deuil après un événement aussi traumatique ? Comme vit-on quand on a survécu à un massacre ? Karina Chabour et Audrey Racine ont rencontré des parents qui ont perdu un enfant et des jeunes, témoins de l’attentat.

    À l’occasion du Congrès international des victimes du terrorisme qui s’ouvre jeudi à Nice, dans le sud de la France, France 24 s’est rendu dans cette ville meurtrie. Le 14 juillet 2016, un attentat au camion bélier y faisait 86 morts, plus de 400 blessés et laissait des milliers de personnes traumatisées. Comment surmonter le deuil après un événement aussi traumatique ? Comme vit-on quand on a survécu à un massacre ? Karina Chabour et Audrey Racine ont rencontré des parents qui ont perdu un enfant et des jeunes, témoins de l’attentat. Leur combat pour continuer à vivre est une leçon de courage.

    https://fr.novopress.info/

  • SOS Casseurs

    L’éditorial de François Marcilhac

    L’éditorial de François Marcilhac

    Le 2 décembre 2018, ce fut le saccage de l’Arc de Triomphe ; ce 16 novembre ce fut, place d’Italie, celui de la stèle à la mémoire du Maréchal Juin et de l’armée d’Italie. De nouveau un symbole national fort. De nouveau, un monument qui fait consensus chez les Français. De nouveau, avec des médias gouvernementaux et une presse subventionnée d’une servilité exemplaire, de quoi laisser penser que les Gilets jaunes drainent avec eux la racaille. Et comme qui se ressemble s’assemble…

    Pourtant le bilan est terrible  : en un an, 2 500 gilets jaunes blessés dont 24 éborgnés et plusieurs à la main arrachée, un tué par un éclat de grenade, 10 000 gardes à vue, 3 200 condamnations prononcées et 400 condamnés à une peine de prison ferme. Tandis qu’aucun membre des forces du désordre établi n’a encore été inquiété  ! Mais comme les provocations gouvernementales — arrestations préventives massives, fermetures de stations de métro en grand nombre pour désolidariser les Parisiens des manifestants, gazages inopinés — sont insuffisantes pour faire déraper des gilets jaunes, qui savent désormais à quoi s’attendre de la part d’un pouvoir qui ne respecte plus les droits fondamentaux garantis par la Constitution, SOS Casseurs a fonctionné !

    Car c’était réglé comme du papier à musique. Et ceux qui nous gouvernent ayant tout sauf de l’imagination, il fallait bien que le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, dans l’ensemble exemplaire, suscitât l’indignation de la même façon qu’il y a presque un an, lorsque, prenant de l’ampleur, il avait été accusé d’avoir saccagé l’Arc de Triomphe, à l’ombre duquel repose le Soldat inconnu. «  C’est une nouvelle fois notre mémoire nationale commune qui est saccagée, bafouée par des individus casseurs qui sont complètement hors de la république  », a aussitôt condamné Mme Darrieussecq, la secrétaire d’État aux anciens combattants. Les éléments de langage étaient prêts.

    D’ailleurs, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, le déclarait avec calme, samedi dans l’après-midi, lors de son point presse : «  Nous sommes sereins. La situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Ainsi, lorsque la racaille s’attaque à la mémoire des héros français de l’armée d’Afrique et à celle de leur chef, «  la situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Comment dès lors empêcher des esprits forts de se demander si un saccage «  sous contrôle  », ce n’est pas tout simplement un saccage télécommandé ? Si un saccage qui se passe comme «  envisagé  », ce n’est pas tout simplement un saccage prémédité ? D’autant qu’un vidéo, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, montre trois personnes habillées tout en noir, comme les casseurs, intégrer en courant un cordon de forces de l’ordre. Des agents de la désormais sinistre BAC — brigade anticriminalité — qui, détournée de sa mission première, serait utilisée chaque samedi pour commettre les basses œuvres de la macronie ? L’infiltration des manifestations par des policiers en civil est un classique, qui se justifie s’il s’agit effectivement de repérer les véritables racailles et de protéger les manifestants, comme les biens publics et privés, contre les exactions. Il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit de discréditer un mouvement populaire en organisant la casse : bref, en téléguidant des bandes de casseurs dans le cadre d’une situation qui demeure « sous contrôle  ». Est-il possible que ces vieilles méthodes de basse police politique soient employées sous le soleil de la macronie ? Seuls des esprits forts, encore une fois, manifestement bien peu républicains — ce qui suffit à nous en désolidariser immédiatement — peuvent encore une fois se poser des telles questions. D’ailleurs, Libération, journal indépendant subventionné par le Gouvernement à hauteur de quelque 6 millions d’euros, nous le garantit : aucun élément en sa possession «  ne permet d’étayer de telles accusations, qui correspondent à une idée reçue largement partagée, lors de la manifestation de samedi.  » Une «  idée reçue  »  : nous voilà donc rassurés, s’il le fallait ! Sous Macron, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    C’est pourquoi, au nom du respect des valeurs républicaines, dont Castaner, Lallement et la BAC sont les derniers remparts, il nous faut poser les bonnes questions : comment se fait-il que les centaines d’arrestations préventives ne visent jamais les casseurs, mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les services de renseignements soient dès lors si incompétents ? Comment se fait-il que les racailles cagoulées et habillées tout en noir semblent surgir sur les lieux de manifestation par génération spontanée ? Comment se fait-il que jamais aucune arrestation ne les vise  ? Comment se fait-il que les tirs de LBD et de grenades ne prennent jamais pour cibles ces mêmes racailles mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les forces de l’ordre encerclent et gazent ces derniers, dès le départ ou presque des manifestations autorisées, sans jamais chercher à mettre hors d’état de nuire les casseurs ? Comment se fait-il, enfin, que Mme Geneviève Darrieussecq ait aussitôt rappelé, pour appuyer sa condamnation du saccage de la stèle, que la campagne d’Italie avait été le fait d’une «  armée très diverse  »  ? La «  diversité  » aurait-elle donc quelque chose à voir dans le saccage de la stèle  ? Et si oui comment l’a-t-elle su et su si tôt, alors que leur accoutrement ne permet pas de reconnaître les casseurs ?

    Poser toutes ces questions, ne serait-ce pas déjà y répondre ? Mais encore une fois, ne relayons pas les doutes des esprits forts. Soyons de bon républicains de Panurge. Et faisons confiance à notre gouvernement, dont l’acte II se déroule sous le signe du dialogue avec les Français. Une preuve ? Place d’Italie, après les événements, à une passante Gilet jaune, calme et pacifique, le préfet Lallement, toujours aussi serein, paradant dans son uniforme républicain, de rétorquer : «  Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame.  » Depuis l’élection de Macron, le pays légal est en roue libre. Il ne fait même plus semblant : il revendique sa sécession. Le pays réel et le pays légal ne sont pas dans le même camp. Nous le savions déjà. Merci au préfet Lallement d’en avoir fait l’aveu définitif.

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/19/leditorial-de-francois-marcilhac-2/?fbclid=IwAR29kT0Mg_zWLTOBVutXxChoNFHrJUsklvBdk6Ig1yR9GjerhI4MxttHFNk

  • Journaliste de gauche à propos de l’immigration en Suède: «Tout le monde savait que cela finirait par un désastre»

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    Mais elle a toujours soutenu l’immigration de masse.

    Une journaliste suédoise de gauche qui a soutenu avec véhémence l’immigration de masse a changé de ton, admettant que, dans les zones de non-droit suédoises, «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    Lena Mellin, de Aftonbladet, reconnaît à présent que la tentative de la Suède d’intégrer un nombre considérable de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient a échoué.

    «Tous les partis, à l’exception peut-être du parti de gauche et des démocrates suédois [SD], qui ont à peine affecté la réalité sur ce point, devraient avoir honte», écrit Mellin, âgé de 64 ans.

    Elle accuse les politiciens d’avoir «largement négligé le développement de certaines de nos banlieues», malgré le fait que «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    De nombreuses personnes ont souligné l’hypocrisie de Mellin, admettant qu’elle savait que l’intégration échouait tout en refusant d’abandonner son soutien à l’immigration de masse.

    « Incroyable! Lena Mellin, l’une des plus grands défenseurs de l’immigration de masse et du multiculturalisme, l’une des pires détracteurs du SD, affirme que l’on sait que cela finira par être l’enfer », a tweeté Ted Ekeroth.

    « Depuis plus d’une décennie, la classe dirigeante suédoise – y compris les dirigeants politiques et les médias – a nié l’existence de problèmes dans les banlieues du pays causés par l’importation massive d’immigrants du tiers monde », écrit le blog Gates of Vienna .

    « Maintenant, il semble que la vérité sur l’enrichissement culturel soit devenue tellement flagrante qu’on ne peut plus le nier.

    La réponse de la presse suédoise? « Nous avons toujours su que les choses finiraient mal. Nous avons juste oublié de vous le dire, tout en accusant les politiciens. »

    La Suède continue de se heurter à d’énormes problèmes de crimes violents, de tirs, des explosions et des attaques à la grenade, résultant principalement de guerres de territoire entre gangs de migrants rivaux.

    Les autorités de Malmö ont réagi en invitant les chefs de gang locaux à venir manger des pizzas.

    Le gouvernement suédois a récemment accordé une contribution de 175 000 dollars au financement d’événements Drag Queen Story Time où des hommes déguisés en femmes lisaient et se présentaient devant des enfants.

    Paul Joseph Watson pour Summit News

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/19/journaliste-de-gauche-a-propos-de-limmigration-en-suede-tout-le-monde-savait-que-cela-finirait-par-un-desastre/

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, David Le Bars : "La minorité qui déteste la police et véhicule la haine est très active!"

    André Bercoff reçoit David Le Bars, patron du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), auteur de « La Haine dans les yeux » (aux éditions Albin Michel).


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/19/sur-sud-radio-et-andre-bercoff-david-le-bars-la-minorite-qui-6191374.html

  • Gilets jaunes, pandores et racailles*

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    Par Franck Deletraz

    Casseurs d’extrême gauche laissés libres d’agir, gazage massif des manifestants pacifiques pris au piège de la « nasse », manifestation officiellement déclarée mais annulée à la dernière minute... Le moins que l’on puisse dire est que, dans sa volonté de discréditer ce grand mouvement populaire qui bénéficie encore aujourd’hui de la sympathie de plus de 52 % des Français, le gouvernement aura tout mis en œuvre le week-end dernier pour que les rassemblements de Gilets jaunes, notamment à Paris, tournent à l’émeute.

    Le scandale de la place d’Italie

    Parmi les grandes manifestations prévues samedi dans la capitale, la plus significative de cette volonté du gouvernement aura sans aucun doute été celle de la place d’Italie. En ce lieu où avaient convergé dans le calme plusieurs milliers de GJ, dont beaucoup de provinciaux qui se faisaient un plaisir de revenir défiler à Paris, les fameux black blocs et autres milices d’extrême gauche ont en effet pu très tôt s’en donner à cœur joie, brisant la vitrine d’une banque, incendiant des poubelles et récupérant divers matériaux de chantier « bizarrement » présents sur les lieux, sans susciter de réaction de la part des forces de l’ordre autre que l’envoi de gaz lacrymogène qui a surtout frappé les GJ qui attendaient le départ de la manif. Une agitation qui aura servi de prétexte au préfet de police Lallement pour décider d’annuler in extremis, par le biais d’un simple coup de téléphone, et donc au mépris de la loi, cette manifestation pourtant officiellement déclarée. Injustement privés de manif et coincés par les forces de l’ordre, les vrais GJ n’ont pu qu’assister avec désolation au saccage de la place d’Italie par ces meilleurs alliés de l’Etat que sont aujourd’hui les milices d’extrême gauche. Un saccage qui, contrairement à ce qu’ont prétendu les grands médias et les autorités en parlant d’« ultra-jaunes », porte clairement la signature de l’extrême gauche. Pour preuve, la démolition quasi complète du monument en hommage au maréchal Juin et aux combattants corps expéditionnaire français en Italie, objets pour les gauchistes d’une exécration absolue, là encore sans que les forces de l’ordre n’interviennent !

    Des policiers infiltrés…

    Il faut dire que certains éléments, au sein des forces de l’ordre, étaient absorbés par d’autres tâches assez « étranges ». Comme ces agents habillés en membres des black blocs, surpris samedi par plusieurs caméras alors qu’ils venaient de quitter une barricade et couraient en di- rection d’un cordon de CRS pour s’y mettre à l’abri. Une vidéo devenue virale sur Internet, et sur laquelle on entend distinctement un CRS avertir ses collègues : « C’est la BAC, c’est la BAC »... Bref, dressant samedi soir le bilan de cette journée, Faouzi Lellouche, l’une des figures du mouvement, a dénoncé la stratégie policière « qui a empêché le bon déroulement de la manifestation parisienne ». En effet, a-t-il ajouté, « tout a été fait pour que la manifestation ne puisse pas partir » et « les autorités sont continuellement [...] à dire qu’il n’y avait que des casseurs dans la manifestation ». Comme les grands médias, qui n’ont diffusé samedi que les images de la place d’Italie, alors que les nombreux rassemblements de GJ en province se sont (à quelques exceptions près) déroulés de manière pacifique. Tout comme d’ailleurs le rassemblement organisé dimanche à Paris, place Joachim-du-Bellay, auquel ont participé dans le calme plusieurs centaines de GJ, avant de se rendre aux Galeries Lafayette pour un lâcher de confettis au cri de... « Travaille, consomme et ferme ta gueule»!

    (*) Le titre est de nous

    Source Présent 19/11/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Edition Spéciale : Gilets Jaunes : 1 an et après ? – Journal du lundi 18 novembre 2019

     

    1) Gilets Jaunes : Un anniversaire mouvementé
    2) Gilets Jaunes : Après un an, le bilan
    3) La mobilisation sociale met le cap sur le 5 décembre

    Edition spéciale. Samedi, le mouvement des Gilets Jaunes fêtait son premier anniversaire. Sans surprise, cet acte 53 a été émaillé par de nombreux débordements alors même que les revendications ne sont plus très claires. Retour sur un an de mobilisation, d’avancées et de reculs, à trois semaines de la grève générale du 5 décembre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-gilets-jaunes-1-an-et-apres-journal-du-lundi-18-novembre-2019

  • Gilets jaunes : mutilées par des grenades ou des tirs de LBD, ces «gueules cassées» racontent

    Image associée
    Fiorina, Alexandre et Antonio ont vu leur vie basculer en un instant quand ils ont été amputés ou gravement blessés par des tirs des forces de l’ordre lors des manifestations des Gilets jaunes.
    Un an après le début du mouvement des Gilets jaunes, deux policiers seront bientôt jugés au tribunal correctionnel de Paris pour des violences commises lors des manifestations.
    Il s'agit de deux procès distincts, et le début d'une série qui pourrait être longue.
    Sur 212 enquêtes confiées par le procureur de la République de Paris à l'IGPN, la police des polices, 146 ont été clôturées, a indiqué le parquet de Paris.
    Parmi elles, 18 informations judiciaires sont à l'instruction : deux concernent nos témoins, Alexandre Frey et Fiorina Lignier, qui ont chacun perdu un œil.
    72 procédures, enfin, sont toujours en cours d'analyse au parquet de Paris, qui doit décider des suites à donner.
    C'est le cas d'Antonio Barbetta, blessé au pied par un éclat de grenade qui témoigne aujourd'hui. 54 autres procédures ont été classées sans suite, majoritairement parce que les faits étaient insuffisamment caractérisés, ou faute d'avoir pu identifier l'auteur.
    A l'occasion du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, nous avons recueilli les témoignages d'Alexandre Frey, d'Antonio Barbetta et de Fiorina Lignier, tous trois blessés par les forces de l'ordre lors des premières manifestations à Paris.
    «La balle de LBD m'a explosé l'œil, la rétine, le nez…»
    Alexandre, 38 ans
     
    LP/Arnaud Dumontier
    LP/Arnaud Dumontier  
    Alexandre Frey nous a donné rendez-vous dans un bar en face de l'église de Breteuil, au nord de l'Oise.
    Dans cette ville d'à peine 5 000 habitants, il est chez lui.
    Le nom de son arrière-grand-père est gravé sur le monument aux morts.
    Tout autour, des champs de pommes de terre, de betteraves à sucre et quelques usines qui font vivre les gens d'ici, dont Cornilleau, le leader mondial des tables de ping-pong.
    Alexandre, 38 ans, raconte inlassablement cette journée du 8 décembre 2018.
    Comme pour y croire vraiment.
    « C'était l'acte IV, témoigne cet intermittent du spectacle. Les Gilets jaunes, ça parlait de la vie chère, ça me plaisait. Il y avait un côté révolutionnaire ». Et dans cette région, la mayonnaise prend vite. « Ici, il n'y a pas de radar », sourit Alexandre.
    Le blessé parvient à l'hôpital Rothschild vers 18 heures.
    « Je suis opéré dans la foulée, 60 ou 80 points de suture je ne sais plus, six heures de bloc. Le chirurgien ne me laisse aucun espoir : vous avez perdu votre œil… Et puis il faut expliquer aux enfants. J'ai dit à mon aîné de 11 ans que son papa était le pirate des Caraïbes, c'était bouleversant pour ce petit bout de chou qui voyait son père à la télé. »
    Un an après la rééducation, les prothèses qui s'enchaînent, les reconstructions, le réapprentissage de la parole avec une mâchoire qui ne répond plus vraiment, l'addiction à la morphine antidouleur, il a toujours du mal à croire à ce qui lui arrive : « Je suis désemparé, j'aurais pu perdre mon œil au Mali, mais pas à deux pas des Champs-Elysées… J'ai perdu un œil mais aussi l'estime de moi, c'est un peu comme si j'étais né un 8 décembre. Le matin, je me lève et je pense au mec qui m'a tiré dessus. »
    Aimerait-il le rencontrer ?
     « Oui, j'aimerais lui parler, il a quand même foutu ma vie en l'air. Je n'ai pas d'esprit de vengeance mais j'estime qu'il n'a plus rien à faire dans les forces de l'ordre. Il était équipé, armé, formé. Moi, je n'avais rien, je n'ai tapé personne, je n'ai pas cassé de vitrine. Et maintenant, je suis comme un mutilé de guerre ».
    De l'enquête IGPN, il retient qu'une équipe de cinq CRS a été isolée pour son tir de LBD.
    « Il y a forcément le tireur parmi eux » note Alexandre qui attend d'être reconnu comme victime de violence policière, aidé par son avocat, Me Yassine Bouzrou.
    « C'est mon combat maintenant, qu'ils ne tirent plus sur leur peuple, que les LBD soient interdits ».
    «Gilet jaune, ça ne me correspond plus»
    Antonio, 41 ans, blessé au pied par une grenade lacrymogène

    LP/Olivier Arandel

    LP/Olivier Arandel  
     
    Son chat tigré est plus rapide que lui pour arriver au portail.
    Antonio Barbetta, 41 ans, silhouette longiligne, arrive en jean baskets mais sans jamais poser son talon droit au sol.
    « Un morceau de grenade a traversé mon pied, on m'a dit que je boiterai à vie, mais finalement, par rapport à ceux qui ont perdu une main ou un œil, j'ai de la chance », relativise ce Gilet jaune de la première heure, à qui chaque pas rappelle ce 24 novembre 2018, sur les Champs-Elysées.
    Il n'ira pas à Paris ce samedi.
    « Je ne suis plus Gilet jaune, ça ne me correspond plus », lance celui qui était pourtant en première ligne de la marche des blessés à Paris pour l'acte 12.
     « Trop de clans, un climat malsain », résume ce père de deux enfants, qui a conservé des enregistrements d'appels anonymes malveillants.
    VIDÉO. Un an après leurs blessures, des Gilets jaunes racontent
    Il y a un an, ce mouvement était pourtant pour lui une évidence.
    « Ça partait du peuple, c'était spontané, mis à part la casse, que je condamne, c'était beau… Moi, ça fait des décennies que je galère », explique ce quadra.
    « J'ai toujours trimé depuis que j'ai 18 ans, mais le 10 du mois, c'est toujours pareil, on n'y arrive pas, même sans sortir… Marre de survivre au lieu de vivre. Macron a mon âge mais vraiment pas la même vie ! » lâche, dans un éclat de rire, cet homme qui n'a jamais voté.
    Dans l'Oise, sans voiture, pas d'emploi.
    Il achète une voiture de 19 ans, qui affiche 240 000 km.
    Il la paie 2 500 €, à crédit, et rembourse toujours.
    Alors forcément, lorsque le prix du carburant grimpe, le ras-le-bol explose.
    « Le 24 novembre 2018, les CRS bloquaient l'accès à l'Elysée, il y avait des charges de ouf, ça brûlait de partout… Moi, je filmais au téléphone lorsqu'un objet gris a explosé au sol. Avec l'adrénaline, j'ai continué à suivre les autres, jusqu'à ce qu'on me dise Monsieur, vous pissez le sang. Des morceaux de fer transperçaient mon pied… Pour moi, c'est game over ! »
    « A Bichat, on m'a dit que c'était une blessure de guerre », enchaîne-t-il, apprenant que « l'objet gris » serait une « GLI F4 », grenade lacrymogène contenant une vingtaine de grammes de TNT dont il ignorait jusqu'alors l'existence.
    Il a subi deux opérations, on lui a posé une plaque de titane dans le pied.
    Malgré cela, il abrège son arrêt maladie. « Avec 634 € d'indemnités journalières et 600 € de loyer par mois, c'était vite vu.
    Il fallait que je bouffe, que je paye l'électricité, alors j'ai serré les dents », explique Antonio. Aujourd'hui, il est devenu menuisier. « J'installe des escaliers en bois, parfois je porte des blocs de 100 kg sur plusieurs étages. »
    Aller de l'avant, il n'a pas le choix.
    Mais l'amertume est là.
    « En France, manifester est un droit et on peut repartir mutilé, c'est flippant ! » lance cet homme qui attend toujours des nouvelles sur son enquête depuis que l'IGPN l'a entendu, il y a près d'un an.
    Le parquet de Paris indique qu'elle est terminée et doit décider des suites à donner.
    En attendant, aucune indemnisation n'est envisageable.
    Ses avocats, Mes Kempf et Alimi, ont voulu saisir le doyen des juges d'instruction pour ouvrir une information judiciaire.
    « Mais on lui demandait 400 € de consignation », déplore Me Kempf.
    « Ma situation financière est pire aujourd'hui, j'ai quatre loyers de retard », rappelle Antonio. Son rêve? Acheter une maison, « pour laisser quelque chose à mes enfants ».
    «Le 8 décembre, je reviendrai là où j'ai perdu mon œil»
    Fiorina, 21 ans, blessée par un tir de grenade

    LP/Olivier Arandel

    LP/Olivier Arandel  
    Elle est un symbole malgré elle. Fiorina, 21 ans, étudiante en philo à la fac d'Amiens (Somme) qui vient de sortir un livre (« Tir à vue : la répression selon Macron », Ed. Via Romana) a fait le tour des télévisions du monde entier le 8 décembre 2018 quand elle gisait à terre sur les Champs-Elysées le visage en sang, alors qu'à côté le Drugstore Publicis menaçait de flamber.
    « Un tir de grenade m'a touché en plein visage », raconte la jeune femme qui en mai dernier figurait sur une liste identitaire avec Renaud Camus aux européennes.
    « J'ai ressenti comme une décharge dans tout le corps, j'avalais mon sang. J'entendais les gens hurler, c'est la panique, je me vois mourir. »
    Pour elle et son compagnon, c'était leur première manifestation.
    « Je voyais tous ces Gilets jaunes sur les ronds-points, je me disais que c'était le moment de participer. Si on pouvait faire basculer Macron, c'était maintenant. Pas la République, j'y tiens, mais Macron. »
    Arrivée à l'hôpital Cochin, elle demande aux chirurgiens si elle reverra un jour de son œil blessé. « Non, jamais m'ont-ils répondu. On vit ça comme un deuil, la colère se mélange à la tristesse. Quand je voyais mes frères baisser les yeux, ma mère pleurer, c'était affreux. »
    La vie de Fiorina, depuis un an, est confinée dans son petit appartement, en dehors des opérations. « J'en ai eu quatre, restructuration de la face, sept plaques dans le visage, une grille en titane pour tenir l'œil… Je porte des lunettes noires tout le temps, je suis incapable de me laver seule, de faire à manger… »
    Elle a bien essayé de retourner à l'université, « mais c'est impossible, je ne tiens pas physiquement » même si elle rêve de « retrouver une vie normale ».
    Et puis il y a la morphine contre la douleur.
    « Je ne veux pas être dépendante. Quelquefois, j'essaie de m'en passer pendant plusieurs jours, mais c'est dur ».
    Son dossier a été transmis à la justice après l'enquête IGPN et une information judiciaire ouverte.
    Son procès, ou plutôt celui du tireur, elle l'attend avec impatience, même si elle sait que « cela pourra prendre des années ».
    Ce samedi, elle ne sera pas à Paris.
     « Mais le 8 décembre, je reviendrai là où j'ai perdu mon œil. C'est une démarche personnelle. »
    leparisien
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/gilets-jaunes-mutilees-par-des-grenades.html

  • Xavier Raufer : « Castaner dit des choses qui sont floues. Je ne le trouve pas rassurant ! » (Vidé

    Xavier Raufer, criminologue, auteur de « Le crime mondialisé » (Editions du Cerf), était l’invité d’Eric Morillot, accompagné de Philippe Pascot et Nicolas Vidal.

    https://www.tvlibertes.com/actus/xavier-raufer-castaner-dit-des-choses-qui-sont-floues-je-ne-le-trouve-pas-rassurant-video

  • Gilets jaunes : de nouveau, le chaos en plein Paris !

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    Reportage exclusif au cœur de l’acte LIII, un an après le début du mouvement, avec des interviews d’Étienne Chouard, de Jérôme Rodrigues et une rencontre avec de vrais gilets jaunes agressés par des antifas.

    https://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-de-nouveau-le-chaos-en-plein-paris/