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insécurité - Page 563

  • Immigration et insécurité : des Allemands en colère face à une journaliste de gauche

  • Clément Méric a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre

    6a00d83451619c69e2022ad3b0b33c200b-800wi.jpgCommuniqué d'Academia Christiana et de l'Alvarium à propos du procès suite au décès du gauchiste Clément Méric :

    "Alors que toute la presse nous abreuve en direct de commentaires sur le procès Méric, nous nous étonnons de son admiration béate et de l'unanime clémence journalistique envers la mouvance antifasciste. En effet celle-ci revendique clairement sa pratique de la violence, allant jusqu'à tenter hier d'agresser un témoin (Serge Ayoub) au sein même du palais de "Justice".

    Quoique l'on pense du mouvement skinhead, il regroupe un certain nombre de jeunes - certes désorientés par le Système - mais qui sont en rébellion contre lui et contre les diktats de la modernité. Tous les patriotes doivent apporter leur total soutien à Esteban et aux autres accusés qui n'ont fait que se défendre et ont été dépassés par la situation.

    Les antifascistes attaquent tous ceux que le Régime désigne comme ennemis (défenseurs de la Famille, de la Religion ou de la Patrie). Tous les témoignages concordent : Esteban et ses amis ont été attaqués gratuitement et violemment par des bourgeois encanaillés, simplement parce qu'ils aimaient leur pays.

    Aussi ceux qui nous lisent pourraient être aujourd'hui dans le box des accusés à leur place. Agressés puis condamnés d'avance par la meute politico-médiatique, ceux que la Justice désigne comme accusés sont les véritables victimes de cette triste histoire.

    La communauté d'Academia Christiana les assure de ses pensées et de ses prières, eux, leurs familles et leurs proches. Elle pense également à Clément Méric qui a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre, et qui utilise aujourd'hui son décès pour mieux régner."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le cache misère des prisons françaises – Journal du mercredi 12 septembre 2018

    Sécurité / Le cache misère des prisons françaises 
    Après avoir enchaîné les déconvenues, le ministre de la Justice, Nicole
    Belloubet, a présenté son plan pour lutter contre la surpopulation carcérale. Face à l’urgence, le garde des Sceaux préfère mettre la poussière sous le tapis.

    Union Européenne / Fronde anti-Orban : premier coup de semonce 
    C’est un véritable procès d’inquisition. Viktor Orban, le premier ministre hongrois doit affronter un vote des eurodéputés sur la manière dont il gouverne son propre pays. L’objectif de la manoeuvre, destituer la Hongrie de son droit de vote dans les instances européennes.

    Politique / Macron veut séduire “ceux qui ne sont rien”
    Le président des riches tente de séduire les pauvres ! Emmanuel Macron lance son opération séduction sociale… Résultat de cet exercice particulièrement délicat : des annonces pas vraiment à la hauteur et un monde associatif qui fait grise mine.

    Judiciaire / Les Conseils de prud’homme se vident

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

    Lien Dtube

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/12/25710/cache-misere-prisons-francaises-journal-12-septembre-2018

  • Les médias français et les manifestations de Chemnitz

    chemnitz.jpg

    LE 25 AOÛT 2018, UN ALLEMAND DE 35 ANS EST TUÉ À COUPS DE COUTEAU À CHEMNITZ LORS D’UNE ALTERCATION AVEC DEUX JEUNES ÉTRANGERS, UN SYRIEN ET UN IRAKIEN. À QUELQUES EXCEPTIONS PRÈS, LES MÉDIAS FRANÇAIS ONT COUVERT LES MANIFESTATIONS QUI ONT SUIVI CE MEURTRE ENTRE INCOMPRÉHENSION ET STIGMATISATION. POUR NOMBRE D’ENTRE EUX, NOUS SOMMES EN PRÉSENCE D’UNE COLÈRE ILLÉGITIME.

    À la suite du meurtre d’un jeune allemand dénommé Daniel H., plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Chemnitz, située dans l’est de l’Allemagne. Qui est la victime, quelles sont les circonstances du meurtre, pour quelle raison Daniel H. a-t-il été tué, qui sont les manifestants, pour quelles raisons manifestent-ils ? Voilà quelques questions que se posent – ou ne se posent pas – les médias français. Retour sur les réponses apportées, qui ont abouti à la construction médiatique d’une agitation fomentée par de dangereux extrémistes.

    LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION : LA THÈSE DU HARCÈLEMENT DE RUE DÉMENTIE SANS AUCUN FONDEMENT

    L’Express nous apprend que « la victime était un Allemand d’origine cubaine ». « Deux hommes ont également été blessés dans l’altercation, survenue lors du festival de la ville de Chemnitz ».

    Selon le site Deutsche Welle, « Daniel H., est mort dimanche à l’hôpital, après avoir été poignardé dans la nuit, au cours d’une altercation entre une dizaine de personnes ».

    Les motivations des agresseurs ne sont pas données : pour 20 Minutes, « les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir « sans justification, à plusieurs reprises, porté des coups de couteau » à la victime à la suite d’une « altercation verbale », selon le Parquet ».

    Quasiment tous les titres de presse et sites d’information français accréditent les déclarations de la Police : selon celles-ci, il est totalement exclu que Daniel H. se soit fait agressé après s’être interposé pour mettre fin à un harcèlement de rue exercé par les deux agresseurs.

    Le site d’information Deutsch Welle nous apprend cependant que selon les médias allemands, des « rumeurs » accréditent la thèse du harcèlement de rue comme élément déclencheur de la rixe. Le site d’information RT fait état d’un procès-verbal d’interpellation des 2 agresseurs, authentifié par la Police, qui donnerait des détails sur l’agression elle-même, et pas seulement sur les agresseurs. « Une version non censurée du PV est encore disponible sur les sites de droite extrême », apprend-on à la lecture du site d’information I24. Les éléments contenus dans le procès-verbal « fuité » (une sorte de Chemnitz leak) ne sont pas retranscrits dans les médias mainstream. On n’en saura donc pas plus sur les motivations des agresseurs ni sur les témoignages d’éventuel témoins. La fuite d’un document officiel, qui a abouti selon Libération à la suspension d’un gardien de prison, n’aura donc pas été exploitée par les médias mainstream. L’investigation n’est pas allée plus loin que la dépêche de l’AFP et le communiqué de la Police de Chemnitz. Si aucun élément connu ne permet d’attribuer le meurtre de Daniel H. à une situation de harcèlement de rue qu’il aurait voulu faire cesser, aucun élément ne permet de l’écarter. C’est pourtant ce qui a été fait allègrement. On attendra donc le procès des deux agresseurs pour se forger une opinion.

    QUI SONT LES MANIFESTANTS ? « DE DANGEREUX EXTRÉMISTES »

    Qui sont les manifestants qui se sont rassemblés par milliers contre la violence et la politique migratoire de la chancelière allemande ?

    Pour certains médias, ce sont essentiellement des néo-nazis : pour LCI, nous sommes en présence de « manifestations néo-nazies en Allemagne ». Idem pour le Huffpost, « néo-nazis et pro-migrants se font face à face ».

    La disqualification des manifestants passe plus souvent par leur assimilation à l’extrême droite. Un qualificatif censé faire peur, en particulier en Allemagne. Pour Le Parisien, on assiste à « des affrontements entre l’extrême droite et ses opposants à Chemnitz ». Le Monde évoque « deux rassemblements d’extrême droite », tout comme LCI, etc.

    La présence de hooligans dans les manifestations, qui y trouvent des occasions de se défouler de façon malsaine en marge des cortèges, est par contre couverte de façon discrète dans les médias français. Cette information est pourtant importante : le journal allemand Handelsblatt global nous informe que des hooligans se sont rassemblés après la manifestation du 26 août et ont commencé à traquer des gens de couleur. Violence politisée ou violence gratuite ? Les médias français n’ont aucun doute, il s’agit de militants politiques violents.

    Certains organes de presse et sites d’information présentent certains participants aux manifestations anti-immigration sans leur affubler de connotations négatives. Ils ne sont pas désignés par des termes globalisants (néo nazis, militants d’extrême droite) mais par leur nom, leur âge ou leur profession : Le Monde donne la parole à Margot qui témoigne : « Depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j’hésite à sortir la nuit ». Libération interviewe une électrice de l’AfD : « Tous les gens qui ont manifesté lundi soir n’étaient pas des nazis ». Ces quelques nuances ne suffisent cependant pas à effacer la présentation générale des manifestations comme étant organisées et constituées par des activistes d’« extrême droite ».

    DES CHASSES AUX ÉTRANGERS CONTESTÉES

    Pour de nombreux journaux, de véritables chasses aux migrants ont été menées par certains manifestants. Ce terme est employé par L’ObsLe Monde, etc. Une « chasse aux étrangers » aurait été organisée le 26 août selon Ouest France et l’AFP par des « 800 militants d’extrême droite ».

    Quelques jours plus tard, quelques déclarations viennent tempérer ces affirmations, voire les contredire. Le 1er septembre, selon Junge Freiheit, le bureau du Procureur général de Saxe affirme qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés » lors des manifestations à Chemnitz. « Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le 5 septembre, c’est le Premier ministre de Saxe qui affirme dans l’hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel : « Il n’y a pas eu de chasse à l’homme ni de pogroms à Chemnitz ». Le 7 septembre, RT France nous informe que « le chef du renseignement allemand affirme que les «chasses collectives » à Chemnitz sont une « fausse information» destinée à «détourner l’attention de l’opinion publique ». « Il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre à Chemnitz ». On ne peut être plus clair. On attend les démentis de ceux qui se sont empressés de crier aux pogroms de sinistre mémoire…

    UN COMPTAGE DES MANIFESTANTS APPROXIMATIF

    La manifestation du 1er septembre a été particulièrement importante en nombre de manifestants. Alors que l’agence de presse anglaise Reuters dénombre 6 000 manifestants parmi les anti Merkel, ils sont systématiquement moins dans les médias français : 4 500 pour Sud-OuestFrance 24Le Parisien, etc. L’AFP, qui donne la matière première à ces journaux semble avoir une technique différente de celle de l’agence de presse anglaise pour dénombrer les manifestants. Le comptage des manifestants serait-il sujet à des unités de mesures différentes en France et en Allemagne ?

    UNE CONTEXTUALISATION DES MANIFESTATIONS PLUS QUE LIMITÉE

    A lire les médias mainstream, comme France Info qui met désormais en ligne des reportages en commun avec France 2, l’élément déclencheur des manifestations serait le meurtre de Daniel H. et le ressentiment de certains allemands en raison des aides sociales distribuées aux migrants.

    Pas un mot sur l’amertume de nombreux allemands face au laxisme des autorités qui ne renvoient pas systématiquement les délinquants déboutés du droit d’asile, comme l’agresseur de Daniel H. et le meurtrier de Susanna à Wiesbaden, ce qui avait déjà choqué l’opinion publique allemande en juin.

    Pas un mot non plus sur la longue liste des agressions au couteau d’allemands par des migrants mise en ligne sur le site de l’AfD. Des agressions au couteau recensées également par le site du think tankconservateur Gatestone Institute dès la fin de l’année 2017. Pas un mot non plus sur les autres manifestations anti-immigration organisées dans les autres villes allemandes, passées sous silence en leur temps par les médias français, qui traduisent un rejet de la politique migratoire de Madame Merkel. Nombre de journaux et de commentateurs ont préféré parler d’une spécificité est-allemande, propice à tous les débordements.

    L’EXASPÉRATION DE LA POPULATION PASSÉE SOUS SILENCE

    La couverture médiatique des manifestations à Chemnitz a été marquée par la mise en relief systématique d’éléments périphériques au meurtre de Daniel H. Son contexte et l’explication de l’exaspération d’une partie de la population allemande ont cédé la place à la couverture de violences sporadiques et de la présence de rares nostalgiques du 3e Reich dans les manifestations.

    Il n’en fallait pas plus pour que des personnalités de la gauche allemande, pratiquant un amalgame qu’ils sont si prompts à dénoncer, demandent la mise sous surveillance du parti anti-immigration AFD. Malgré la couverture médiatique si défavorable aux manifestants et aux organisateurs des manifestationsChallenges nous apprend le 7 septembre que « le SPD (est) devancé par l’AfD après les manifestations de Chemnitz, dans un sondage ». Ce qui semble démontrer qu’outre Rhin, les médias mainstream perdent également en influence…

    Article paru sur le site de l’OJIM.

  • Trente ans d'islamo-terrorisme

    6a00d8341c715453ef022ad3adaa7c200b-320wi.jpgOn passe trop souvent à côté des vrais anniversaires, à force de commémorer ad nauseam les événements les plus anecdotiques. Car il y a 30 ans, en août 1998, apparaissait Al-Qaïda une des deux organisations qui menacent, aujourd'hui encore, l'Europe et l'Occident.

    Rappelons les étapes de son sinistre parcours qui passe par l'incroyable et sanglant exploit de septembre 2001. Les circonstances exactes de sa fondation restent en partie obscures. On sait simplement qu'elle a pris sa source dans leMaktab al-Khadamāt désigné sous le sigle français de BSM, Bureau des services aux moudjahiddines. Cette petite structure réceptionnait depuis 1984 les volontaires arabes accourus en Afghanistan combattre l’occupant soviétique.

    En 1988, dans la banlieue de la ville pakistanaise de Peshawar s'étaient ainsi réunis les trois fondateurs : l’instituteur palestinien Abdallah Azzam (1941-1989) théoricien du groupe, le Saoudien Oussama bin Laden, qu'on ne présente pas. Se trouve déjà probablement présent à leurs côtés le chirurgien égyptien Aymane al-Zawahiri qui succéda à son illustre chef en 2011 après sa liquidation par les Américains. Depuis lors, et malgré toutes ses vicissitudes le mouvement s'est ramifié dans le monde entier, désigné pour tel dans le Maghreb islamique, dans la péninsule arabique, au Sahel, dans le sous-continent indien, etc.

    Un an plus tôt, en 1987, Abdallah Azzam, natif de Cisjordanie et inventeur du djihad international contemporain, avait publié un véritable manifeste sous un titre évocateur : Rejoins la caravane. Il y récuse alors toutes les illusions représentées selon lui par les révolutions militaires ou nationalistes de type nassérien ou baassiste. Après quelque 20 ans d'une lutte marquée par la tragédie palestinienne, il désigne de façon explicite l'occident dans son ensemble comme l'ennemi sous le concept des judéo-croisés.

    Sa rencontre avec Oussama bin Laden, hériter d'une des plus grosses fortunes du proche orient permettra au mouvement encore embryonnaire de prendre son essor.

    Les premiers compagnons avaient tous fréquenté l'école du wahhabisme saoudien, ainsi que les Frères musulmans. Ils se construisirent à la fois dans ce contexte et en rupture aussi bien avec la monarchie wahhabite saoudienne, considérée comme largement pourrie, qu'avec la stratégie élitiste des adeptes de l'Égyptien al-Banna (1906-1949) et de son disciple et continuateur Sayyid Qutb (1906-1966), dont ils n'ont pu, en son temps peuvent que constater l'échec.

    Ce qui les caractérise très vite c'est leur dimension transnationale. Bin Laden, chassé d'Arabie saoudite quittera d'abord la Pakistan pour se réfugier en 1992 au Soudan dirigé depuis le coup d’État de 1989 par le général Omar el-Bachir, dont l’éminence grise est Hassan al-Tourabi. Installé dans une villa rue el-Meshtal, dans le quartier résidentiel de Khartoum, l’émir d’al-Qaïda finance alors et il inspire les djihadistes algériens, égyptiens ou yéménites, ainsi que le gouvernement soudanais englué dans sa guerre sanglante contre les chrétiens du Sud.

    Ce n'est qu'au bout de 10 ans, en 1998, que le mouvement déjà solidement structuré va mettre à profit les guerres de la défunte Yougoslavie pour chercher à implanter une tête de pont en Europe. Il émerge sur les écrans radars de nos agences de presse, il y a exactement 20 ans au gré des attentats qu'il commet à Dar es-Salam et Nairobi. Ses communiqués de revendication interpellent alors le président des États-Unis Clinton pour lui enjoindre de soutenir dans le Kosovo l'organisation sœur, que privilégiaient les islamo-terroristes : l'UÇK dirigée par Hashim Thaçi. Alors affectionné particulièrement de la secrétaire d'État (1997-2000) Madeleine Allbright, ce personnage dirige aujourd'hui le petit État né de l'intervention de l'OTAN en 1999. Il s'agissait de le promouvoir contre le chef de file des Albanais modérés Ibrahim Rugova. Celui-ci ne pouvait plaire aux islamo-terroristes : il cherchait un espace de négociation avec Belgrade et finira même, horresco referens, par se convertir secrètement au catholicisme.

    Impunie, tolérée et peut-être même financée par la CIA – accusation récurrente qui confond sans doute l'époque de son essor avec celle de ses origines pendant la guerre d'Afghanistan – l'organisation Al-Qaïda ne s'est pas contentée de ses exploits d'hier.

    Loin de disparaître avec l'apparition et les crimes de sa rivale État islamique, elle lui a largement survécu et ceci nous démontre que le seul but sérieux de la guerre est celui que définissait Carl von Clausewitz : détruire l'adversaire. La fonction du politique étant de le désigner.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Le réveil de la poudrière balkanique

    6a00d8341c715453ef022ad38db034200d-320wi.jpgEn acceptant, le 25 août à Kiev, le principe de modifications des frontières balkaniques, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton vient d'ouvrir une boîte de Pandore. On doit hélas en redouter les conséquences pour l'Europe entière[1].

    Sa déclaration en réponse à une question conférence de presse porte sur une question apparemment ponctuelle et fort délicate. "Nous n'excluons pas d'adaptations territoriales" a-t-il maladroitement déclaré. Ceci revenait, de la part des Américains, à préempter le résultat des négociations, se déroulant actuellement à Bruxelles, entre la Serbie et le Kosovo. Ce territoire dominé par les Albanais, dirigé par Hassem Thaci, sous une très forte dépendance mafieuse, a été arraché en 1999, par les bombardements de l'OTAN à la souveraineté de Belgrade.

    Rappelons brièvement la situation qui en est résultée. La grande majorité des quelque 1,8 million d’habitants du Kosovo sont des Albanais musulmans mais quelque 120 000 Serbes y vivent encore dans diverses enclaves. Or, au nord de ce qui se veut désormais une république indépendante, il y demeure ainsi un territoire serbe comprenant le nord de la ville de Mitrovica. Cette agglomération de 80 000 habitants est, au sud, majoritairement peuplée d'Albanais. Il y vint environ 65 000 fils de l'Aigle, comme se désigne ce peuple. Mais le nord de la ville est surtout habité par quelque 15 000 Serbes. Elle constitue encore, avec trois autres communes de la région septentrionale du territoire le reliquat de la fiction d'une république multiculturelle indépendante. C'est au nom de cette illusion que les Occidentaux étaient intervenus il y a 20 ans. Ils avaient voté la résolution 1244 du conseil de sécurité et ils avaient envoyé sur place un procurateur international en la personne du bonimenteur Kouchner.

    Grossièrement aujourd'hui, il s'agirait d'échanger la rétrocession à la Serbie du Nord-Kossovo contre l'annexion par les Kosovars de quelques villages frontaliers majoritairement musulmans.

    Ainsi posée, ainsi acceptée par Bolton sous condition d'un accord serbo-albanais satisfaisant les deux parties, la correction des frontières pourrait paraître raisonnable et de bons esprits y voient une fois de plus l'établissement d'un cercle de paix. Rappelons à ce sujet, que ce mot d'ordre, agréable à l'oreille des francs-maçons et des démocrates-chrétiens a toujours été démenti, hélas cruellement, par les faits depuis Wilson, Briand, etc.

    De modeste ambition, son application en cours divise néanmoins les habitants de la petite vallée de Presevo, objet de l'échange.

    Mais ce mince coup de canif dans les frontières que l'on se propose ainsi de rectifier, légitimerait par ricochet une série de projets analogues. D'ampleur infiniment plus importante, leur enjeu dépasserait une fois de plus le terrain balkanique, considéré comme expérimental depuis 1912. Non seulement, située dans le voisinage immédiat, la Macédoslavie basculerait. Les Slaves orthodoxes n'y représentent plus qu'une courte majorité. C'est sur elle que Hashim Thaçi et les réseaux criminels turcs entretiennent des vues prioritaires. Et en Europe occidentale d'autres types de conflagration territoriale ne manqueraient, à l'évidence, se manifester plus rapidement qu'on ne veut l'imaginer.

    Il est encore temps d'enrayer un processus qui pourrait bien avoir été évoqué entre Trump et Poutine lors de leur rencontre du 16 juillet à Helsinki, hypothèse qui nous ramènerait aux pires moments des erreurs diplomatiques occidentales.

    Le 31 juillet, une réunion informelle des ministres européens des Affaires étrangères se tenait à Vienne. Plusieurs responsables ont exprimé leur hostilité. La présidence tournante autrichienne de l'Union, représentée par Mme  Karin Kneissl, craint de voir s’ouvrir la boîte de Pandore des revendications territoriales. Le ministre allemand Heiko Maas a estimé que des discussions sur ce sujet ne sont pas opportunes et "risquent de raviver de vieilles blessures". Tout en jugeant les pourparlers positifs en eux-mêmes, le représentant finlandais Timo Soini met en garde contre le risque résultant de tout échange de territoires. Le Luxembourgeois Asselborn considère qu’un redécoupage entraînerait des effets très négatifs sur d’autres pays. La Grande Bretagne met, elle aussi, en garde contre le risque de déstabilisation.

    Hélas il semble bien que la Commission soutienne le processus …

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Le président actuel du Kosovo Hacem Thaçi, ci-devant chef politique de l'UÇK, théorise et mène la négociation [on lira a ce sujet l'entretien complaisant publié par Le Figaro le 25 juin Hashim Thaci : "La paix entre le Kosovo et la Serbie est inévitable"] son premier ministre la refuse explicitement : le 20 juillet, Ramush Haradinaj, l'ancien chef militaire de l'organisation et des Aigles noirs a ainsi déclaré : toute partition du Kosovo entre zones serbes et albanaises conduirait immanquablement à la guerre. "Pour moi, la division c’est la guerre. Je le dis sans hésiter, il est dangereux d’évoquer une division", avait-il répondu à TV Dukagjini sur l'échange de territoires envisagé entre Belgrade et Pristina. La veille, ce personnage par ailleurs fort dangereux avait déjà promis qu’il n’y aurait "pas de division, d’échanges de territoires ou de modification des frontières".

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Troisième Guerre Mondiale en préparation : La Russie déploie la “plus grande force de navires de guerre de tous les temps” pour mettre fin aux attaques des États-Unis contre la Syrie

    Les chefs de la marine russe ont envoyé leur plus grande force opérationnelle en Méditerranée depuis le début de l’intervention de la Russie dans le conflit syrien en septembre 2015.

    Il comprend au moins dix navires de guerre et deux sous-marins – avec davantage de navires en route, selon le quotidien russe Izvestia.

    La plupart des navires transporteraient des missiles de croisière Kalibr.

    Izvestia cite des experts militaires qui affirment que la flotte sera en mesure de soutenir la campagne de l’armée syrienne dans l’Idlib tenue par les rebelles.

    Cette décision intervient dans un contexte de tensions, alors que la Russie affirme que les États-Unis pourraient se préparer à frapper à nouveau la Syrie en raison de rumeurs de nouvelles attaques chimiques.

    La Syrie est devenue un point de tension entre la Russie et l’Occident alors que Poutine tente de protéger le dictateur Bachar al-Assad de l’intervention de l’Occident au Moyen-Orient.

    Deux frappes de missiles de croisière contre le régime ont été menées par les États-Unis au cours des deux dernières années – avant de répondre directement aux accusations d’attaques chimiques.

    La Russie et la Syrie nient que des armes chimiques ont été utilisées par le régime contre des civils, affirmant qu’elles ont été mises en scène par des terroristes, des rebelles ou même par l’Occident.

    Les médias russes décrivent l’opération comme un “bouclier marin” pour la Syrie – et parmi le groupe d’attaque, on trouve des frégates, des croiseurs et des navires de soutien. 

    Et cela intervient au moment où le ministère russe de la défense prétend que les Etats-Unis sont en train de lancer une action militaire pour soutenir les rebelles qui luttent contre le régime d’Assad.

    Les chefs militaires ont affirmé que les plans américains prévoyaient d’utiliser la “dramatisation”d’une attaque chimique dans la province d’Idlib comme prétexte pour attaquer le régime syrien.

    La Syrie risque d’être le terrain d’une confrontation militaire directe et dangereuse entre les Etats-Unis et la Russie.

    Il a affirmé que les plans américains prévoyaient mettre en scène une attaque chimique dans la province d’Idlib comme prétexte pour attaquer le régime syrien.

    Konashenkov a mis en garde qu’une attaque au gaz par des militants de Jabhat An-Nusra, l’un des plus grands groupes djihadistes en Syrie, sera imputée à Assad.

    Elle provoquera alors le bombardement du gouvernement syrien – et sera coordonnée par les “services spéciaux” britanniques

    Konachenkov a dit : “La mise en scène de cette provocation avec la participation active des services spéciaux britanniques doit servir de nouveau prétexte aux frappes de missiles et de bombes des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France contre le gouvernement et les installations économiques de la Syrie.”

    Il a averti que les actions des nations occidentales conduiront à une “escalade dramatique de la situation au Moyen-Orient”.

    Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont mené une attaque aux missiles de croisière en réponse à une attaque aux gaz le 14 avril.

    Et elle suit une attaque des États-Unis le 7 avril 2017 sur la base aérienne de Shayrat – également en réponse à une attaque chimique.

    Source: Daily Star

    https://michelduchaine.com/2018/09/04/troisieme-guerre-mondiale-en-preparationla-russie-deploie-la-plus-grande-force-de-navires-de-guerre-de-tous-les-temps-pour-mettre-fin-aux-attaques-des-etats-unis-contre-la-syrie/

  • Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme

    Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme© Odd ANDERSEN Source: AFP
    A Köthen, des manifestants rendent hommage à un jeune Allemand mort après une bagarre avec deux Afghans (image d'illustration).

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé contre l'immigration à Köthen, dans l'est de l'Allemagne où un Allemand de 22 ans est mort dans d'une bagarre avec deux Afghans. Les autorités locales craignent de nouvelles violences.

    Environ 2 500 personnes ont manifesté dans la soirée du 9 septembre à Köthen, dans l'est de Allemagne, à la suite de la mort d'un jeune homme dans une bagarre avec deux Afghans. Une mobilisation qui fait craindre aux autorités une répétition de Chemnitz.

    Lire la suite ici

  • La croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des djihadistes à utiliser ce type d'armes

    6a00d83451619c69e2022ad3affb04200b-800wi.jpgJean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), déclare au Figarovox :

    "[...] les études menées par le Centre d'Analyse du Terrorisme (CAT) montrent un accroissement de l'usage des armes blanches dans les attentats et les projets d'attentats depuis 2014. Si ces armes étaient utilisées dans 13 % des attaques entre 2008 et 2013, elles ont représenté 23 % des armes utilisées entre 2014 et 2016, et 30 % en 2017 au sein de l'Union européenne. Plusieurs facteurs expliquent le recours plus fréquent à des armes rudimentaires, notamment l'accès rendu plus difficile aux armes de guerre ainsi qu'aux composants d'explosifs, même s'il est toujours possible de s'en procurer. Un autre facteur tient également au profil des individus qui passent à l'acte: beaucoup d'entre eux (plus de 60 % des individus jugés pour des faits de terrorisme) n'ont pas de parcours carcéral et parfois aucun antécédent. Sans contact avec des réseaux criminels, ces individus sont contraints de recourir à des armes rudimentaires, parfois de manière mimétique en reproduisant des modes opératoires utilisés avec succès ailleurs.

    Est-ce le signe d'une hausse de la violence dans notre société? Le terrorisme islamiste a-t-il selon vous contribué à répandre ce mode opératoire, même s'il semble que l'agression d'hier soir ne relève pas directement du terrorisme?

    En effet, le dernier facteur qui explique cette croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d'armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l'État Islamique a multiplié les appels en ce sens et l'expérience montre qu'ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, le chef de l'État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d'attaques équivalait à 1 000 opérations dans la zone syro-irakienne. Les enquêtes en cours devront déterminer si les dernières actions ont été perpétrées en réponse à ces appels. [...]"

    Le journal de TV Libertés revient sur le sujet :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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