Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

insécurité - Page 566

  • L’épouse du boxeur Christophe Dettinger témoigne : “Si mon mari a réagi comme ça, c’est qu’il a vu une femme matraquée au sol”

    Christophe-Dettinger-l-ancien-boxeur-soupconne-d-avoir-frappe-deux-gendarmes-600x300.jpg

    Discrète depuis l’incarcération de son mari, Christophe Dettinger, le boxeur accusé d’avoir frappé deux gendarmes lors d’une manifestation des “gilets jaunes”, Karine Dettinger est revenue sur l’affaire, lundi 4 février, devant la caméra de France 3.

    Si mon mari réagit comme cela, c’est qu’il a vu une injustice devant lui, une femme matraquée au sol“, explique-t-elle, après avoir précisé qu’elle ne cautionnait pas son geste. Karine Dettinger révèle également que son mari a voulu être gendarme, un élément versé au dossier par l’avocate du boxeur.

    Il n’a pas tapé l’uniforme, il n’a rien contre la police. Il a voulu être gendarme réserviste” Karine Dettinger à France 3

    Ce sont les propos d’Emmanuel Macron qui l’ont poussé à s’exprimer. “C’est humiliant, complètement humiliant. Mon mari a fait des études, il est responsable, il travaille, on paye nos impôts, on est Français, on est des citoyens honnêtes et on nous rabaisse“, déplore-t-elle.

  • Éric Zemmour : « La France, terre de violences et patrie de la guerre civile »

    442215271.jpg

    Manifestation à Toulouse, le 26 janvier. - Crédits photo : AFP

    Le thème de « la haine française » molle ou violente, est ancien. Haine de soi ou haine entre soi. Maurras en a traité il y a un siècle dans un livre - Quand les Français ne s'aimaient pas, (1916) - dont le titre a été des milliers de fois repris en divers sens.  Aux exemples qu'il donne, Zemmour aurait pu ajouter la Fronde, la Commune ou l'épuration. D'autres encore. Son analyse appliquée à l'actualité est d'une grande lucidité. Comme d'habitude. (Figaro Magazine du 1.02). LFAR

    Des blessures à la tête, des gens éborgnés, des mains arrachées.

    A chaque semaine, son nouvel acte de manifestations de « gilets jaunes ». A chaque semaine, son nouveau lot de heurts, de violences, de blessures graves. Les « gilets jaunes » se plaignent des brutalités policières. Les policiers se plaignent de la violence des manifestants. Dialogue de sourds. Les deux camps n'ont pas tort. Depuis novembre, il y a eu, dans les rangs de la police, plus de mille blessés. Mais on n'avait jamais vu depuis Mai 68 les forces de police aller ainsi au contact des manifestants, les viser à tir tendu, à face d'homme et à courte distance ; jamais on n'avait vu charger la police à cheval, jamais on n'avait vu des blindés se mettre en branle, jamais on n'avait vu les effectifs de la BAC se déployer et attaquer. Depuis la mort de Malik Oussekine, en 1986, la police française s'enorgueillissait de ses méthodes pacifiques, qui évitaient le contact, et donc les risques de blessures ou de morts, ce que ne faisaient pas ses homologues anglo-saxonnes.

    Mais c'était avant. Avant le 1er décembre. Avant le saccage de l'Arc de triomphe retransmis par les télévisions du monde entier. Une humiliation nationale qui a été lavée par un changement de doctrine policière. Désormais, le temps du contact est revenu. Et le temps des dégâts aussi. D'où cette impression d'inédit, de deux poids deux mesures. D'abord, ce ne sont pas des « gilets jaunes » qui ont saccagé l'Arc de triomphe, mais des bandes de pillards venus de banlieue. Et puis on se souvient justement des émeutes de banlieue de 2005. Alors, aucune manifestation n'était déclarée (!) et pourtant les émeutiers ne furent jamais inquiétés. C'était le temps de l'ancienne doctrine. Celle du refus de tout contact. Une doctrine qui est toujours d'actualité dans les banlieues, lorsque les forces de police sont accueillies à coups de boulons, molestées, quand leurs voitures ne sont pas brûlées, y compris avec des hommes à l'intérieur.

    Jamais le ministre de l'Intérieur ne donna alors l'ordre aux forces de police de charger - bien au contraire ; jamais non plus les ministres, les députés de la majorité ne se permirent de lancer des insultes et d'accabler les banlieues du mépris dont elles abreuvent les « gilets jaunes ». Déjà, lors de la manifestation de 2013 de la Manif pour tous, on avait remarqué que les ordres donnés aux policiers étaient moins tendres. Mais le pacifisme des manifestants avait alors évité le pire.

    En banlieue, la passivité des forces de l'ordre a été interprétée comme de la faiblesse ; le rapport de force a changé d'âme ; la peur a changé de camp. On comprend que les policiers ne veuillent pas revivre ça. Mais pourquoi se venger sur les « gilets jaunes »? Cette violence, cette fureur, cette colère, venues de toutes parts, rappellent à ceux qui l'avaient oublié que la France a toujours été un pays violent, un pays de haines mal recuites, d'affrontements brutaux, de luttes des classes, de guerres de religions et de guerres civiles. La France est ce pays où les Français passent beaucoup de temps à ne pas s'aimer et même à se détester les uns les autres. Et ce temps semble bel et bien revenu. 

    5612b4d4c46188b65b8b45d7.jpg

    Eric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/04/eric-zemmour-la-france-terre-de-violences-et-patrie-de-la-gu-6126176.html

  • Balles en caoutchouc ou « bastos » ?

    DSC_6936_GF-845x475.jpg

    À la mi-janvier, un médecin, le docteur Laurent Thines, neurochirurgien au CHRU de Besançon, ému par la gravité des blessures provoquées par l’utilisation des lanceurs de balle de défense lors des manifestations, a lancé une pétition pour demander un moratoire dans l’utilisation de ces LBD et des grenades de désencerclement.

    Cette pétition a, semble-t-il, rapidement recueilli un grand nombre de signatures. La plupart des blessés graves l’ont été au visage, ce qui est étonnant sachant que, théoriquement, les policiers ne doivent pas viser la tête. Il peut, bien sûr, s’agir d’accidents dus à des tirs mal contrôlés. Les blessures au visage sont non seulement graves, mais aussi spectaculaires, et marquent davantage l’opinion publique que des blessures au thorax ou des ecchymoses sur les jambes. L’impact dissuasif est beaucoup plus important. Est-ce l’effet recherché ?

    Les enquêtes nous le diront peut-être un jour.

    A-t-on relevé autant de blessures chez les émeutiers de banlieue, par exemple en 2005 ou, plus récemment, au début de l’année 2017 après l’affaire Théo ? Il semblerait que non. Et si le caillassage de policiers et de pompiers fait désormais partie des faits divers, on a encore à l’esprit les images d’un chef de l’État se précipitant au chevet d’un jeune homme qui n’était pourtant pas un enfant de chœur.

    Y aurait-il deux poids deux mesures ? Comme si on acceptait que des truands puissent faire la loi dans certains quartiers en toute illégalité et que des citoyens français ne puissent manifester leur mécontentement en toute légalité ! Pourquoi utilise-t-on des blindés et des moyens de répression extrêmement violents dans les rues de Paris et pas dans les banlieues ?

    Est-ce parce qu’on considérerait que le mouvement des gilets jaunes qui remet en cause la vision jacobine de l’État et l’abandon des décisions politiques au profit de celles imposées par la loi du marché est plus dangereux pour la nation que l’établissement de zones de non-droit dans la périphérie parisienne et de certaines grandes villes ? Ces questions méritent d’être posées.

    Si c’est effectivement le cas, et si les « gilets jaunes » représentent pour les institutions un danger tel qu’il faille à tout prix enrayer ce mouvement, alors j’ai bien peur, malheureusement, que ces lanceurs de balle de défense ne deviennent insuffisants et qu’il faille avoir, un jour, recours à de véritables « bastos », comme le suggéraient des policiers toulousains dans un enregistrement révélé par le syndicat de police VIGI et publié par France 3 Occitanie le 31 janvier.

    Depuis le début, les autorités n’ont pas su prendre la mesure de ces manifestations. Le gouvernement enfermé dans sa tour d’ivoire, comme pourrait l’être un monarque entouré de courtisans serviles, a sans doute pensé que la violence suffirait à décourager les « ploucs » qui manifestaient.

    Après plusieurs semaines de trouble, on peut estimer que la répression violente est un échec et qu’il faut trouver des solutions durables à ces problèmes sociétaux, et pas seulement poser des rustines pour arrêter ce qui risquerait un jour de devenir de véritables émeutes.

    Sinon, les balles en caoutchouc ne suffiront plus pour sauver le régime.

    Dr. Jacques Michel Lacroix

    http://www.bvoltaire.fr/balles-en-caoutchouc-ou-bastos/

  • La justice ou la guerre

    1445089570.jpg

    par Louis-Joseph Delanglade 

    « Ils vont revenir » (10 juin 2013), « Daeshintra muros » (23 septembre 2014), « Guerre totale » (14 mars 2016) : ces trois titres, extraits de la liste des articles que nous avons consacrés à l’islamo-terrorisme dans ces colonnes, sont déjà une réponse au sujet redevenu brûlant du terrorisme.

    Aujourd’hui, en effet, une échéance se précise puisque Mme Belloubet, ministre de la Justice, vient de confirmer et la prochaine sortie de prison d’une « trentaine » de jihadistes et le « rapatriement » de cent-trente individus prisonniers en Syrie. Les arguments fallacieux de M.  Castaner, ministre de l’Intérieur (« ce sont d’abord des Français avant d’être des jihadistes ») et de M. Le Drian, ministre des Affaires étrangères (« les enfants [feront l’objet d’un] traitement spécial, au cas par cas, en relation avec la Croix-Rouge internationale et sous le contrôle des autorités judiciaires françaises ») peuvent donner bonne conscience à certains mais ne tromperont que ceux qui veulent bien l’être : que ces cent-trente soient français ou pas, enfants ou adultes, ce n’est pas la question. La seule question est : comment se débarrasser de cette engeance ? 

    La judiciarisation du terrorisme de guerre revient, dans les faits, à privilégier l’Etat de droit, c’est-à-dire à considérer le pouvoir judiciaire supérieur au pouvoir politique. En l’occurrence, cela nous conduira à quelques aberrations insupportables. On va ainsi juger, condamner et incarcérer quelques dizaines d’individus qui rejoindront les trop nombreux terroristes surpeuplant déjà nos prisons, soutenus par des familles et un entourage communautaire fanatisés, dans l’attente d’une sortie inévitable puisque forcément programmée par notre système judiciaire. Interrogé sur Europe 1, M. Kepel, spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, décrit ces « revenants » (« les durs des durs […] auréolés de gloire ») ; il reconnaît que leur retour et la succession de procès qui s’ensuivra seront mal acceptés par l’opinion publique ; il affirme d’ailleurs que ni la Justice ni l'administration pénitentiaire n’ont pris la vraie mesure du problème posé ; mais il estime en fin de compte que ce sera la moins mauvaise des solutions. Résignation.

    Tonalité différente sur France Inter, radio militante. Qu’on nous permette une citation un peu longue de M. Legrand, éditorialiste politique : «  Bien sûr, plus personne ne croit en une déradicalisation certaine des individus, bien sûr le jihadisme prolifère en prison… Mais la France se doit d’offrir (avec la rigueur de la loi) un procès équitable, même à ses pires ennemis, une fois qu’ils ne sont plus en état de nuire. Il est une évidence en perte de vitesse, en ces temps d’illibéralisme rampant : on ne défend pas la démocratie avec les armes de la tyrannie… Sinon, les jihadistes, même du fond de leur prison ou de leurs tombes, auront partiellement gagné… » (7/9, 1er février). Notre réponse : la France se doit à elle-même et ne doit rien à ses pires ennemis ; elle n’a pas pour mission de défendre la démocratie et ce n’est qu’une fois mort qu’un jihadiste cesse d’être en état de nuire.

    M. Delahousse, grand reporter à L’Obs, auteur de La chambre des coupables,propose enfin, devant caméras et micros, une approche très « gauche chrétienne » de la question. L’alternative serait simple : « la justice ou la guerre ». La guerre, cela a pu consister dans des « assassinats ciblés », option sans doute efficace mais devenue difficile voire impossible [rappelons ici les dires exactement contraires, et tout à son honneur, de M. Dumont, député LR]. En fait, « il faut militer pour que la justice trouve son chemin », aussi bien pour les « rapatriés » de Syrie que pour les milliers de radicalisés connus vivant sur notre sol. M. Delahousse ne nie certes pas que beaucoup de jihadistes sont des fanatiques irrécupérables et très dangereux. Il ne nie pas non plus que notre Etat de droit fait ce qu’il peut mais qu’il est pris de court : il y a un « trou dans la raquette» dit-il - métaphore inquiétante pour la sécurité nationale. Néanmoins, ce qui le motive, ce sont les quelques « brebis égarées ». Amen. 

    Vous ne voulez pas la guerre ? Vous l’aurez quand même car ceux d’en face la veulent, quelque forme qu’ils lui donneront (ce sont eux qui ont la main). Mieux vaudrait admettre cette évidence et accepter d’utiliser tous les moyens à disposition d’un pays en guerre. A s’y refuser, on court le risque encore plus grand de l’ouverture d’un « front intérieur ». Ce serait non seulement la guerre, mais la pire des guerres.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Sachez-le :

    50973554_1450258405110245_7269339728820830208_n.jpg

    51421958_388787401885309_4165232457295069184_n.jpg

  • Qui veut le retour des Djihadistes ?

    6a00d8341c715453ef022ad3dc6bae200b-320wi.jpgCe 30 janvier, la droite montait au créneau. Elle se dressait, plus courageusement que d'habitude, contre toute forme de complaisance vis-à-vis du reliquat des djihadistes titulaires abusifs d'un passeport de l'État central parisien.

    Le soir, dans son éditorial du Figaro[1], Vincent Tremolet de Villers, posait le problème de façon très claire : "Ils étaient français, écrivait-il en effet, mais ils sont devenus djihadistes. Ils voulaient, c'étaient leurs termes, 'mettre la France à genoux'. Ils ont rejoint l'Irak ou la Syrie pour faire flotter sur le monde le drapeau noir du califat. Frères en crime de ceux qui, depuis 2015, ont fait, sur notre sol, plus de 250 victimes. 'Soldats' de l'État islamique, ils ont perdu leur bataille, pas leur guerre. Le djihadisme est patient mais tenace, il sait s'adapter à des situations mouvantes. On voudrait pourtant que ces bourreaux ou leurs complices bénéficient d'un trésor qu'ils ont combattu de toutes leurs forces : l'État de droit." Et il ajoutait : "Ils ont joué de notre pusillanimité, ils brandiront demain les principes qu'ils voulaient réduire en cendres. Ces droits nous exposent autant qu'ils les protègent." Tout est dit.

    Le même jour à l'Assemblée nationale, passe d'armes entre droite et gauche, sur le même sujet. Ne perdons pas de vue que cette ligne de fracture recoupe aussi la réaction de rejet, de la part de nos compatriotes, dans leur majorité, vis-à-vis du surplus de migrants[2] inassimilables.

    Sur ce terrain d'ailleurs on pourrait se souvenir du fameux poème d'Aragon, à propos de la résistance, unissant dans un même combat, selon sa formule "ceux qui croyaient au Ciel et ceux qui n'y croyaient pas"[3]. Se rangeant résolument lui-même dans la première catégorie, votre chroniqueur et serviteur préfère définir la seconde comme croyant à la Terre.

    Cette bataille d'idées ne doit pas nous faire oublier le dossier très concret de ces retours dans l'Hexagone. Le mot rapatriement semble à cet égard particulièrement mal choisi car très ambigu, puisqu'il renvoie à un concept de patrie, de terre des pères.

    La nouvelle ligne du gouvernement de Paris contredit certaines mâles déclarations antérieures, celles, très raisonnables, de Florence Parly ou même de François Hollande par exemple. Le changement de doctrine résulte du fait que la république se sent incapable de s'allier clairement, durablement et matériellement aux Kurdes, de les soutenir et de les armer, ce qui semble la seule carte crédible et fiable dans la région.

    Désormais l'argument ministériel consiste à confier les djihadistes aux bons soins de l'institution pénitentiaire que le monde nous envie. Ceci, malgré le manque de moyens dont ses agents se plaignent à juste titre, et donc sous la responsabilité d'une administration de la Justice, elle-même très chichement dotée, et, de surcroît, empêtrée, magistrature comme chancellerie, dans une idéologie de gauche. L'une des dimensions de ce système de pensée consiste à croire en ce qu'on appelle déradicalisation, par l'effet de la bienveillance et de l'efficacité administratives, au terme d'une incarcération d'une durée moyenne ramenée à 5 ans, par l'effet des remises de peine. Autre antienne : la question supposée, bien entendu, attendrissante, des enfants[4], obligatoirement innocents, confondus avec les mineurs, juridiquement inexpulsables, nous assène-t-on doctement.

    Tout ceci a été affirmé avec la plus désespérante obstination le 31 janvier, sur RTL, par Nicole Belloubet Garde des Sceaux.

    La France s'apprête en effet à remettre en liberté plusieurs dizaines de djihadistes dès cette année 2019. Interrogée à ce sujet, elle a évoqué "une trentaine" d'individus concernés. "J'ai entendu, déclarait-elle, les chiffres les plus farfelus à l'Assemblée nationale hier. Un député parlait d'une centaine, ce n'est pas le cas". Et de nous assurer que ces individus, une fois en liberté, resteront sous le contrôle des autorités. "Lorsque nous sommes face à des détenus de ce type, il y a une évaluation de leur dangerosité, il y a un placement en quartier étanche. À la sortie, il y a évidemment un suivi extrêmement strict par les services de renseignement territoriaux", a souligné la ministre.

    N'en déplaise à ce ministre, deux affaires récentes paraissent illustrer, s'il en était besoin, la méfiance que suscite, selon nous à juste titre, la ligne dominante de notre magistrature syndiquée. On vient de condamner, en effet, à de lourdes peines de prison deux policiers de la B.R.I., coupables d'avoir abusé des faveurs d'une apparente mythomane qui les avait clairement dragués, et à seulement 500 euros d'amende avec sursis la responsable de l'intouchable Syndicat de la magistrature dans l'affaire scandaleuse du "mur des cons".

    Comment avoir confiance dans cette justice passoire, dans cette justice à deux vitesses, dans cette justice hypocrite, justice hémiplégique qui frappe toujours à droite ?

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. L'éditorial du Figaro"Retour impensable" en ligne le 30/01/2019 à 20h53, édition papier datée du 31.
    [2] Encouragé par le fameux et calamiteux Wir schaffen das de Merkel du 31 août 2015, n'oublions pas que ce surplus annoncé a engendré, en juin 2016, la victoire du vote majoritaire en faveur du Brexit, en Angleterre et aux Pays de Galles, ainsi, dans les pays continentaux de l'Europe, une vague de mécontentement dont la France n'a pas le monopole.
    [3] cf. "La Rose et le Réséda"
    [4] Nous ne vivons pas, il est vrai, au royaume du maréchal Idi Amine Dada et de son proverbe africain "il faut tuer le crocodile quand il est petit".

    https://www.insolent.fr/2019/01/qui-veut-le-retour-des-djihadistes-.html

  • Acte 12 : La marche blanche des Gilets Jaunes dégénère. Paris 2/2/2019

  • Vidéo de l’agression de Jérôme Rodrigues par les antifas durant l’acte XII

    Samedi 2 février 2019, durant l’Acte XII des gilets jaunes à Paris, les milices antifas et black blocs ont chargé pour agresser Jérôme Rodrigues et Eric Drouet.

    Cette vidéo montre l’agression puis l’évacuation de Jérôme Rodrigues, protégé par un cordon de gilets jaunes.

  • Video. Le journaliste Vincent Lapierre agressé par des miliciens antifas

    Capture.pngIl ne se passe plus une manifestation à Paris, Nantes, Toulouse, sans que des miliciens dits « antifas » agressent des journalistes ou des personnes simplement parce qu’elles ne sont pas antifascistes.
    Dernier exemple en date, samedi 2 février, à Toulouse, avec le lynchage de Vincent Lapierre. 
    Nos confrères de Lengadoc Info étaient sur place et ont filmé les événements.
    Lors de l'Acte XII à Toulouse, plusieurs personnes ont été agressées par les antifas, dont nos confrères Vincent Lapierre et son caméraman, journalistes du Média pour Tous. Ceux-ci montrent pourtant régulièrement la réalité des manifestations et donnent la possibilité aux Gilets Jaunes de s'exprimer librement..
    Est-ce que les Gilets Jaunes vont tolérer ces violences ?

  • Radars hors-service : en publiant les chiffres, Castaner a dévoilé l’échec des 80km/h et la vocation de pompe à fric des radars

    […]
    En présentant ses vœux à la gendarmerie, le jeudi 10 janvier, l’inénarrable Christophe Castaner s’est décidé à révéler le nombre de radars routiers dégradés en France :

    Près de 60 % [d’entre eux] ont été neutralisés, attaqués, détruits par celles et ceux qui se revendiquent [du mouvement] des Gilets jaunes.

    Depuis lors, ceci a fluctué, mais retenons un chiffre moyen d’à peu près -50 % pour le mois de décembre 2018, car la fête n’a pas duré longtemps : lorsque les dégradations sont légères, comme de simples coups de peinture, les radars peuvent être remis en service immédiatement. Par exemple, même si les 11 radars installés en Haute-Corse avaient été rendus « inopérants parce que vandalisés ou parce que leur vitre a été barbouillée par de la peinture » au mois de décembre, ils étaient presque tous à nouveau fonctionnels début janvier.

    DES RADARS HORS SERVICE QUI MESURENT ENCORE…

    Les radars émettent une micro-onde, parfois dans la bande X (8 à 12 gigahertz), souvent dans la bande Ku (12 à 18 gigahertz) en Europe, ou dans les bandes K (18 à 27 gigahertz) and Ka (27 à 40 gigahertz) aux États-Unis. Ils mesurent l’effet Doppler – le changement de longueur d’onde – et en déduisent la vitesse du véhicule présent dans le faisceau.

    Ces ondes passent à travers la peinture, le plastique, et le carton. Un radar avec un objectif photographique obstrué – par de la peinture, un carton ou une bâche – conserve sa capacité à mesurer la vitesse des véhicules qui le dépassent. Bien sûr, la photo ne peut pas être exploitée et les procès-verbaux ne sont pas dressés.

    Et c’est là que les choses deviennent intéressantes…

    Selon Nice Matin, un boom de 268 % des infractions sur les routes a été capté par des radars pourtant mis hors d’état de verbaliser. Sur le réseau secondaire bidirectionnel, qui est la partie principalement concernée par la nouvelle limite de 80 km/h, ce chiffre est de +248 % selon le ministère, « avec une courbe des dégradations qui a augmenté presqu’à la verticale ».

    UNE BOURDE DE COMMUNICATION

    Apparemment, Christophe Castaner a rendu ces chiffres publics pour prouver que, sans les radars, les affreux Français ne respectent plus les limitations de vitesse et « se mettent en danger ».

    Involontairement, le cancre de l’Hôtel de Beauvau nous révèle donc la donnée-clef qui prouve que l’attribution des limites de vitesse comme cause de la baisse du nombre des décès sur les routes est un mensonge statistique !
    […]

    Nous avons donc -50 % de radars, +268 % d’infractions, -3,4 % de victimes, -27,1 % de blessés et un nombre inchangé de tués !

    En roulant notablement plus vite, en ignorant les radars, les Français ne se sont donc pas « mis en danger ». Conclure le contraire est clairement une ânerie statistique.

    Ce résultat n’est pas étonnant quand on connaît les travaux des spécialistes américains qui rejoignent en tout point ceux de Bertrand Lemennicier en France1. La vitesse ne tue pas. Statistiquement, c’est la variance des vitesses qui est meurtrière : en français, il est bien plus important que les automobilistes observent à peu près les mêmes vitesses, les uns, les autres, plutôt que de rouler lentement. Schématiquement, l’idée est que si, sur un tronçon donné, la moitié des automobilistes roule à 90 km/h et l’autre moitié à 110 km/h, il y aura plus d’accidents que si tout le monde roule à 110 km/h…
    […]

    Comme le rappelle Bertrand Lemennicier, ces « campagnes de sensibilisation [sur les limites de vitesse], qui partent sans doute d’un bon sentiment, sont [donc bien] des opérations de manipulation de l’opinion publique. »

    POMPE À FRIC

    Alors Alexandre Rochatte peut bien nous expliquer le contraire, mais puisqu’ils ne servent définitivement pas à sauver des vies, les radars sont bien des pompes à fric. Et de fait, dans les semaines qui suivirent l’application des 80 km/h, en juillet dernier, ses services avaient bien constaté un doublement du nombre de déclenchements des radars automatiques.

    Les radars servent surtout à lever des amendes pour les finances exsangues d’un État aux abois. Dans le budget de celui-ci pour 2019, l’augmentation prévue des recettes est de 12 % à 1,23 milliard d’euros (en comptant les majorations). Ceci représente une hausse de 50 % par rapport aux chiffres de l’année 2016. Quelle industrie privée française peut s’enorgueillir d’une pareille progression de son chiffre d’affaires ?

    Si les radars devaient vraiment servir à la sécurité, ils seraient installés dans les zones les plus accidentogènes, mais ce n’est bien sûr pas le cas : ils sont placés « sur des sites jugés plus rentables, sur des emplacements plus à même de remplir les caisses de l’État ! »

    En pratique, les contrôles se font dans des lignes droites aux vitesses très limitées, c’est-à-dire là où le racket rapporte le plus. Par exemple, en septembre dernier, les policiers de Montpellier s’étaient installés route de Ganges en début d’après-midi, de 14 h à 16 h. Cette longue ligne droite est limitée à 50 km/h. En seulement deux heures, ils ont flashé 300 véhicules ! La vitesse de ces fous du volant ? Entre 56 et 70 km/h.
    […]

    Contrepoints

    http://www.fdesouche.com/1152317-radars-hors-service-en-publiant-les-chiffres-castaner-a-devoile-lechec-des-80km-h-et-la-vocation-de-pompe-a-fric-des-radars