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insécurité - Page 567

  • Castaner ridiculisé : quand les moqueurs démontrent l’impasse des idées qu’ils défendent

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    Au lendemain de l’attaque à la préfecture de police de Paris, ce bon Christophe Castaner prend le taureau par les cornes. Les signes de radicalisation seront traqués impitoyablement. Une barbe qui pousse, une main de femme qu’on ne serre pas, un ramadan sans gluten, des prières ostentatoires sur le périphérique, et crac : signalement ! Et puis, il allait oublier, il y a aussi les clubs de sport où des pseudo-moniteurs embrigadent à tour de bras. Et puis quoi, encore ? Non, c’est tout pour aujourd’hui.

    Et les réseaux sociaux de s’amuser. Création du hashtag #SignaleUnMusulman visant à signifier que le ministre de l’Intérieur n’a fait que décrire, à peu de choses près, divers aspects de la pratique de l’islam. « Castaner en voie de ridiculisation », ironise Le Canard enchaîné.

    Sous couvert de moqueries mâtinées d’un nuage d’antiracisme, les auteurs de ces railleries ont, à leur insu, mis le doigt sur l’échec du multiculturalisme. Révélé la quasi-impossibilité de détecter des éléments potentiellement dangereux.

    Le fin limier Castaner sera effectivement bien en peine d’expliquer ce qui distingue un musulman assidu pacifique d’un musulman assidu belliqueux. Le député M’jid El Guerrab, dont le pacifisme à coup de casque de moto n’est plus à démontrer, a fait pertinemment remarquer que le ministre lui-même portait une barbe. À partir de quelle longueur s’inquiéter ? Le radicalisé rasé de près qui s’oblige à serrer les mains des femmes se repère comment ? Des chiens renifleurs de Coran vont-ils être déployés sur les lieux de travail ? Autant de questions sans réponses qui placent les partisans d’une immigration débridée devant une énigme insoluble. À la subjectivité des signes évoqués vient s’ajouter la simplicité de simuler une « normalité ». Usine à gaz et sac de nœuds. Ce Castaner qu’on a connu si pimpant, si pétulant… Dans quel état allons-nous le retrouver à la fin du quinquennat ?

    Avec leurs moqueries, parfois drôles, les détracteurs de la vigilance macronienne ne font donc qu’apporter de l’eau au moulin de l’horrible extrême droite. Ô miracle, le second degré humoristique de la bobosphère branchée se fait révélateur de l’utopie qu’ils défendent. Ne dites plus que le multiculturalisme est une impasse, vos adversaires s’en chargent.

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/castaner-ridiculise-quand-les-moqueurs-demontrent-limpasse-des-idees-quils-defendent/

  • Antifas violeurs : Auto-dissolution du Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault

    Source : Lengadoc Info – Le Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault (GRAPH) a annoncé ce mardi dans un communiqué son auto-dissolution en raison d’une affaire de viol au sein même du groupe. Un viol qui n’est pas une première dans la mouvance antifa à Montpellier.
    Un viol « avéré » mais pas le premier chez les antifas

    L’éphémère GRAPH n’aura guère duré plus d’une année. Celui-ci a annoncé ce mardi que depuis la création du groupe « de nombreu.x.ses membres fondat.eu.r.ice.s ont quitté le collectif à la suite de la découverte d’un viol avéré dans [les] milieux militants et affinitaires mettant en cause un membre du groupe ».
    Si le GRAPH ne donne guère de détails sur les circonstances du viol et l’identité du violeur, on apprend dans le communiqué que ce dernier avaient des propos et une attitude « oppressantes » au sein du groupe au point de réveiller « des peurs, des souvenirs, des mal-êtres, etc, chez plusieurs d’entre nous ayant vécu des violences sexuelles ».
    Ce viol et les attitudes « oppressives » de cet individu ne semblent pas être des faits isolés au sein de la mouvance antifa locale. Déjà en 2014, un communiqué de militantes féministes dénonçait l’organisation du collectif antifa 34 qui était « gouverné par des individus blancs et masculins », une « hiérarchie bureaucratique, sexiste et autoritaire » à laquelle « s’ajoutent des cas d’agressions sexuelles dont les témoignages sont mis sous silence, la parole de la victime n’étant pas prise en compte et fortement délégitimée ».

    En 2016, c’est sur la ZAD de Las Rebes qu’une jeune femme de 19 ans avait été violée par plusieurs individus. En 2017, c’est au sein du squat antifa Le Royal Occupé qu’un viol avait été une nouvelle fois commis.

    Si une plainte a été déposée en 2016 pour le viol de Las Rebes, nous ignorons si les autres dénonciations ont fait l’objet d’une procédure judiciaire.
    Le GRAPH, un énième et éphémère groupe antifa à Montpellier
    Avec cette auto-dissolution, le GRAPH risque de ne pas marquer les mémoires militantes locales. Il faut dire que depuis quelques années, les groupuscules antifas se succèdent les uns aux autres sans une grande régularité : « Scalp 34 », « Montpellier Antifa », « Collectif Antifasciste 34 », « Montpellier Antifasciste et Populaire », etc. D’ailleurs le communiqué du GRAPH annonce qu’une nouvelle structure verra bientôt le jour…

    Petit dernier de la bande, le GRAPH s’est fait connaître pour ses affiches appelant à la violence et pour avoir tenté de s’opposer (sans grand succès) à un hommage à Jeanne d’Arc.

    https://www.medias-presse.info/antifas-violeurs-auto-dissolution-du-groupe-revolutionnaire-antifasciste-et-populaire-de-lherault/113182/

  • Europe : Macron humilié – Journal du vendredi 11 octobre 2019

    1) Europe : Macron humilié

    La protégée d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, ne sera finalement pas commissaire européen. Une nouvelle gifle pour le chef d’Etat français qui se voyait encore récemment en champion de l’Union européenne…

    2) Lubrizol : une lueur après le nuage ?

    Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les interrogations sont toujours là. Malgré de nouvelles analyses, chacun se renvoie la balle des responsabilités et les habitants continuent à payer le prix fort.

    3) L’Equateur au bord du chaos

    VO : Depuis le début du mois, l’Equateur s’embrase après la suppression des subventions sur les carburants. Sous l’impulsion des indigènes, les manifestations parfois violentes s’enchaînent à Quito, la Capitale, forçant le président, Lenin Moreno, à délocaliser le gouvernement.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europe-macron-humilie-journal-du-vendredi-11-octobre-2019

  • Attentat de la préfecture : Castaner discrédité pour 70% des Français

    Castaner.jpgLe ministre de l’Intérieur est jugé “maladroit”, “sans autorité” et “incompétent” par deux Français sur trois. 

    Christophe Castaner au bord du gouffre. Déjà fragilisé par ses multiples erreurs de communication et pour sa gestion policière de la crise des « gilets jaunes », le ministre de l’Intérieur semble être l’une des principales victimes collatérales de l’attentat de la préfecture de police de Paris, qui a fait quatre morts la semaine dernière. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et franceinfo, le « premier flic de France » semble avoir perdu définitivement la confiance des Français. 
    De cet attentat meurtrier, plusieurs enseignements sont tirés par le sondage. Déjà en mauvaise posture, Christophe Castaner semble un peu plus discrédité à son poste. En effet, 70% des Français ne lui font plus confiance en matière de lutte contre le terrorisme et les deux-tiers d’entre eux pensent qu’il a commis une faute en s’exprimant trop vite sur le sujet. Dans un premier temps, le ministre avait déclaré que l’auteur de l’attaque « n’avait jamais présenté de difficultés comportementales » ni donné « le moindre signe d’alerte ». Des déclarations rapidement démenties par les premiers éléments de l’enquête. En conséquence, son bilan d’image est désastreux puisque qu’il est jugé « maladroit », « sans autorité », ni « compétent », ni « rassurant » par deux Français sur trois. Ainsi, il récolte le pire bilan effectué par l’agence, une vingtaine de points en dessous de ses deux prédécesseurs, Gérard Collomb et Bernard Cazeneuve.
    [...]
     
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Depuis 2012, 263 personnes sont mortes dans des attentats islamistes en France

    De l’attentat de la rue des rosiers en 1982 à celui de la préfecture de police de Paris la semaine dernière, ce sont même 292 personnes qui sont mortes lors de 26 attaques islamistes. Il faut ajouter à ce bilan des centaines de blessés, ainsi que des dizaines d’autres attaques, non mortelles.

    C’est une liste longue et macabre. Depuis l’attentat de la rue des rosiers à Paris, le 9 août 1982, jusqu’à celui de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, 292 personnes ont été tuées lors de 26 attaques islamistes. Sur cette période, 263 l’ont été depuis les tueries de Mohammed Merah en 2012.

    Voici la liste non exhaustive de ces attentats islamistes, dans la mesure où elle ne retient que ceux dont l’issue a été mortelle. Première constatation, ces attaques n’ont pas commencé au début du 21e siècle dans le sillage d’Al-Qaïda puis de l’État islamique, mais longtemps avant, avec dans les années 1980 celles liées au conflit israélo-arabe et à la guerre Iran-Irak puis dans les années 1990 celles liés à la guerre civile algérienne. Ce terrorisme islamiste d’avant Merah a fait 29 morts lors de huit attaques. Depuis 2012, les 18 attaques mortelles – pour la plupart revendiquées par l’État islamique – ont fait 263 morts, dont 217 lors des deux plus sanglants attentats – celui du 13 novembre 2015 à Paris et celui du 14 juillet 2016 à Nice.

    ● 9 août 1982: l’attentat de la rue des Rosiers à Paris (6 morts)

    De nombreuses ombres entourent encore cet attentat sanglant. Le 9 août 1982, un commando de deux à cinq personnes masquées fait irruption, grenades et pistolets-mitrailleurs à la main, dans le restaurant juif de Jo Goldenberg. Six personnes sont tuées, vingt-deux blessés dans cet attentat qui aurait été commis par le «groupe Abou Nidal», mouvement dissident de l’Organisation de libération de la Palestine.

    ● 20 mars 1986: bombe sur les Champs Élysées (2 morts)

    C’est le premier attentat mortel du «comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient» lié au Hezbollah libanais, qui veut punir la France pour soutenir Bagdad dans le conflit qui oppose depuis 1980 l’Irak et l’Iran. Un engin explosif tue deux personnes et en blesse vingt-neuf dans la galerie «Point Show» sur les Champs-Élysées à Paris.

    ● 8 septembre 1986: bureau de poste de l’hôtel de ville de Paris (1 mort)

    Une nouvelle bombe fait un mort et vingt blessés à la préfecture de police de Paris le 8 septembre de la même année. C’est le début de la période appelée «septembre noir». Jacques Chirac, alors premier ministre, déclare: «C’est la guerre».

    ● 14 septembre 1986: le pub Renault, encore les Champs Élysées (1 mort)

    Les Champs Élysées sont de nouveau touchés. Alors que 300 personnes se trouvent au pub Renault, deux policiers et un employé de l’établissement parviennent à descendre la bombe dans le parking. Bilan: un mort et deux blessés.

    ● 15 septembre 1986: déjà la préfecture de police de Paris (1 mort)

    Un terroriste parvient à dissimuler une bombe sous son imperméable. Elle explose dans le bureau des permis de conduire de la préfecture de police de Paris. Une personne est tuée, cinquante sont blessés.

    ● 17 septembre 1986: devant chez Tati (7 morts)

    Rue de Rennes à Paris, devant le magasin Tati et en face des locaux du journal Le Point , une bombe explose, tuant sept personnes et en blessant cinquante-deux. C’est l’attentat le plus meurtrier jusqu’en 1995.

    […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1274229-depuis-2012-263-personnes-sont-mortes-dans-des-attentats-islamistes-en-france

  • La France prisonnière du concept d’islamophobie

    La France prisonnière du concept d’islamophobie

    C’est ce que les meurtres à la Préfecture de police mettent en évidence. Bernard Antony note :

    Qu’une manifestation en hommage à l’assassin de nos quatre policiers ait seulement pu être conçue et annoncée, et fortement relayée dans des réseaux sociaux, montre à quel degré de cynisme conquérant en est arrivé l’islamo-jihâdisme dans notre pays. Et un Tariq Ramadan et un Hadama Traoré s’expriment sans vergogne pour défendre la mémoire du tueur.

    Souvenons-nous :

    Après les grandes exterminations de la Tchéka et des Goulags, les chefs de l’URSS ne pouvaient plus se permettre de trop grosses liquidations des oppositions sans cesse renaissantes. Alors ils mirent les dissidents, qualifiés de soviétophobes, dans des prisons appelées hôpitaux psychiatriques !

    Aujourd’hui, le concept « d’islamophobie » est utilisé de même par la classe politico-médiatique du néo-totalitarisme progressiste et du pseudo-antiracisme. Il est utilisé  pour disqualifier et poursuivre ceux qui osent une réflexion critique sur la réalité de l’islam et sur l’engendrement de l’islamo-jihâdisme dans l’islam. Qui ne voit que l’interdiction totalitaire, sous le prétexte de délit d’islamophobie, de toute réflexion et regard critique sur l’idéologie islamique est objectivement criminelle ? Elle paralyse toute défense sérieuse de notre société face à la subversion islamiste. La responsabilité d’Emmanuel Macron est, sur ce plan, accablante. Jusqu’à quand la terreur intellectuelle sévissant contre ceux que l’on taxe d’islamophobie nourrira-t-elle le terrorisme islamique ?

    De même, le père Michel Viot écrit :

    […] Plus généralement, pourquoi la France ne tire-t-elle pas les conclusions qui s’imposent de l’état de guerre que l’islamisme mène de fait à notre pays, à nos coutumes, à l’héritage de notre histoire, qu’il veut transformer en un pays islamique, en coutumes islamiques, en un avenir islamique ? Là aussi, certains ergoteront, et se perdront en juridismes divers. Toucher à l’islamisme, ce serait attenter à l’islam, au vivre-ensemble, aux libertés individuelles, etc. Mais, alors que le fanatisme prépare les consciences au terrorisme, alors qu’il répand la haine de la France, des Français, des femmes, des mécréants, des Juifs, des ex-musulmans, c’est agir avec responsabilité et souci du Bien Commun que de faire fermer immédiatement toutes les mosquées « radicales », de mettre toutes les autres sous surveillance étroite, de chasser définitivement de notre pays les institutions des Frères Musulmans, des salafistes, des Wahhabites, de réviser fondamentalement notre politique vis-à-vis des puissances qui les soutiennent (Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, etc.), et, plus généralement, d’exiger de tous les pays musulmans une explication approfondie quant à leurs intentions à notre égard.

    Nous sommes d’autant plus furieux de voir nos autorités renoncer à leurs responsabilités, voire se rendre complices de la situation, que nous connaissons bien ce sujet de l’islam, de l’islamisation et des liens pervers que ces phénomènes entretiennent avec certaines puissances et idéologies occidentales. Et que nous tentons d’alerter ces autorités, d’alerter la société civile et de leur faire comprendre ce qui se joue sous nos yeux. Voilà plus de deux ans que nous avons publié le livre La Laïcité mère porteuse de l’Islam ?. D’après les spécialistes il devait être accueilli par un silence de mort ou être attaqué à mort. Nous avons eu droit au silence, à une superbe dérobade, à une ignorance voulue, qui ne sont pas sans rappeler la façon dont ont été traités les signaux avant-coureurs que nous mentionnions au sujet du jihadiste de la Préfecture de Police de Paris. Nous montrons pourtant dans ce livre que l’on pourrait agir réellement contre le terrorisme islamiste et contre l’islamisme. Par exemple avec les mesures politiques de bon sens que nous venons d’évoquer. Et aussi, en particulier, par la critique fondamentale de l’islam, par la mise en lumière de son mensonge historique, de la nature de son projet politico-religieux et de son échec patent depuis deux siècles au moins.

    Mais on se refuse à le faire. On ne veut pas comprendre. Ces études sont censurées de fait en France, de même que sont interdits les réels débats de fond et discussions contradictoires, et toutes les analyses qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une Laïcité arrogante et de son mépris du fait religieux. La chappe de plomb idéologique se fait de plus en plus prégnante, tandis que se multiplient les procès en islamophobie et les pressions diverses – chasse aux sorcières, exclusion des média sociaux, censure… C’est aussi ce que nous expliquons dans ce livre. Notre pays est ainsi pris entre les mâchoires de l’islamisme et de la religion du Progrès. Le dramatique attentat de la Préfecture de Police de Paris en est à la fois un symptôme et l’annonce de troubles extrêmement graves. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/la-france-prisonniere-du-concept-dislamophobie/

  • Terrorisme : le gouvernement face à la réalité – Journal du mercredi 9 octobre

    1) Terrorisme : le gouvernement face à la réalité
    VO: Après l’hommage, les justifications. Mardi, Christophe Castaner a été sommé de s’expliquer après l’attentat à la préfecture de police de Paris. Face aux députés, le ministre de l’intérieur a été chahuté alors qu’Emmanuel Macron a appelé à la plus grande vigilance.

    2) Retraite : les retraités toujours mobilisés pour l’augmentation des pensions.

    VO : C’est la 8ème fois depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités ont défilé dans plusieurs villes de France avec pour principale revendication, une réelle revalorisation de leurs pensions et une augmentation de leur pouvoir d’achat.

    3) Yuka : l’appli qui vous veut du bien ?

    VO : Depuis quelques années, une application pour passer au crible vos achats fait un véritable tabac. Avec un système extrêmement simple, Yuka renseigne le consommateur au delà des messages marketing… Un procédé qui commence déjà à faire plier certains industriels de la distribution.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/terrorisme-le-gouvernement-face-a-la-realite-journal-du-mercredi-10-octobre

  • ATTAQUE À LA PRÉFECTURE - MENSONGE D'ÉTAT ?

  • Dérision de nos sécurités d'État

    6a00d8341c715453ef0240a48e5e18200c-320wi.jpgOn met en cause le ministre Castaner dans l’affaire de l’attentat islamiste dans l’enceinte de la Préfecture de Police. Voilà qui semble bien compréhensible. Ce personnage est nul et il faut une grande solidarité gouvernementale pour ne pas le critiquer et le destituer. “Auteur de bourdes à répétition, le ministre de l’Intérieur se trouve une nouvelle fois sous le feu des critiques et des appels à la démission” soulignaient dans L’Opinion le 7 octobre Nathalie Segaunes et Ivanne Trippenbach[1].

    Mais on ne saurait se dissimuler, non plus, la part politicienne de l’angle d’attaque : il s’agit, aussi, pour la presse de gauche de mettre en cause le symbole de la répression bien plus que le dérisoire bobo ministériel.

    On le présente comme le maillon faible au sein du gouvernement. Soit. Mais alors quel est le maillon fort ?

    Frédéric Péchenard ne passe pas pour un soutien du pouvoir actuel. Il souligne cependant que “le procès fait à Castaner, c’est l’arbre qui cache la forêt. Quand on s’acharne sur un individu on passe à côté de l’essentiel.“[2]

    Une partie de ceux qui le clouent aux gémonies ne visent pas les incertitudes du pouvoir face à l’islamisme pas même l’incapable en tant que tel, mais tout simplement le chef des méchants flics.

    L’auteur de cette chronique n’a pas attendu pour dénoncer ici, plutôt deux fois qu’une, ses responsabilités[3]

    Chaque jour qui passe voit se préciser ce qu’on appelle du terme un peu trop technique de “dysfonctionnements” dans la protection du cœur même de la centrale policière parisienne. Faillir dans sa propre sécurité augure mal du rôle de protection qu’en attend le public et pour lequel sont supposés contribuer les lourds impôts que nous supportons.

    On n’a su en haut lieu gérer correctement, ni la crise des gilets jaunes en elle-même, ni sa captation par la stratégie des blacks blocs.

    La médiocrité des autorités républicaines continue, tout simplement, ses ravages à balles réelles.

    Or, l’horrible crime commis par un islamo-terroriste, doublement traître, et le sang de ses victimes pourrait aussi contribuer à éclairer l’opinion, sur quelque chose de plus large.

    Nous avons, de façon logique et légitime, de moins en moins confiance en l’État. Surtout quand il prétend nous protéger.

    Yannick Jadot, à sa manière lourdingue habituelle, car ce citoyen n’a pas inventé l’écol-eau tiède, le soulignait à l’envi ce 3 octobre sur les ondes de RTL[4], entrecoupé hélas par les hoquets publicitaires et les gloussements de basse-cour de Ruquier, il s’époumonait à réclamer “une plus grande crédibilité de la parole publique”. Son intervention portait sur l’affreux mais révélateur incendie, petit tchernobyl chimique, survenu dans l’usine Lubrizol de Rouen filiale du conglomérat constitué par Berkshire Hathaway du génial boursier Warren Buffet.

    Ne nous encombrons pas ici de généralités excessives, mais si ce type d’investissements étrangers met beaucoup moins la France à l’encan que les folies de l’étatisme, constatons que l’entreprise américaine semble bien d’après les informations qui se dégagent, avoir violé les règles élémentaires de précaution, nonobstant l’inscription chiraquienne de ce principe dans la constitution, et contourné les contrôles de notre si prétentieuse et si coûteuse administration.

    C’est pour toutes ces raisons que les protections d’État paraissent de plus en plus dérisoires aux personnes de bon sens.

    [1] cf. “Attentat, explosion, violences…: le problème Castaner”
    [2] cf. entretien du 8 octobre avec Nicolas Beytout
    [3] cf. L’Insolent du 26 novembre 2018 “Castaner ministre de la chienlit”
    [4] L’invité de RTL Alba Ventura

    Jean-Gilles Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/10/derision-de-nos-securites-detat.html

  • Jacqueline Eustache-Brinio : « C’est une honte ! La manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon ne sera pas interdite ! »

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    Alors que la France fait son deuil des victimes de l’attentat de la préfecture de police de Paris, un militant, Hadama Traoré, organise une manifestation de soutien au terroriste Mickaël Harpon à Gonesse jeudi.

    La sénatrice du Val-d’Oise Jacqueline Eustache-Brinio a immédiatement saisi la préfecture pour faire interdire la manifestation. Sans succès.

    Elle réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Madame la Sénatrice, alors que la France fait le deuil des quatre victimes de Mickaël Harpon, une manifestation est organisée à Gonesse en soutien non pas aux quatre victimes, mais au terroriste lui-même, par un militant du nom de Hadama Traoré. Vous avez demandé au préfet si cette manifestation allait être maintenue, quelle est la réponse que vous avez reçue ?

    Comme tous les Français, je ne peux pas être insensible à ce qui s’est passé au sein même de la Police. Et en tant que sénatrice du Val-d’Oise, je m’offusque qu’à Gonesse quelqu’un s’autorise à organiser une manifestation de soutien à un terroriste, à un assassin. La vidéo diffusée sur YouTube est un véritable appel à la haine, un appel à la remise en cause de notre République et de notre dignité.
    J’ai donc bien évidemment appelé la préfecture ce matin pour demander si cette manifestation allait être interdite. Or, dans ces cas-là, c’est toujours la même chose : « On ne peut pas interdire, on n’a pas le cadre pour interdire, etc. » Stupéfaite, je me suis permis de penser : à situation exceptionnelle, peut-être, attitude exceptionnelle et courageuse ?
    On a essayé de me rassurer en me disant qu’il y aurait des services de police, etc. Mais la manifestation en elle-même ne sera pas interdite ! C’est une honte !
    On nous demande d’être courageux. Le Président aujourd’hui demande aux citoyens de lutter tous ensemble, alors que les services de l’État eux-mêmes ne peuvent empêcher une telle manifestation. C’est totalement inadmissible ! On ne peut plus, et on ne doit plus laisser faire ça !

    Pourquoi cette préfecture réagit-elle comme cela, selon vous, alors que le Président a demandé de ne plus rien laisser passer ? Peut-on parler lâcheté ?

    On nous dit qu’on n’a pas le cadre et que ce n’est pas si simple d’interdire. Moi je dis : « Quand on ne veut pas, on ne fait pas, et quand on veut, on peut ». Il y a bien des manifestations qui sont interdites sur ce territoire, et on trouve le cadre nécessaire pour les interdire.
    Ça ne serait pas la première manifestation qui serait interdite. Et là, comme par hasard, on ne trouve pas le cadre pour l’interdire. On est dans le même concept, on ne veut pas lutter. Si on ne lutte pas de l’intérieur, si l’État n’est pas courageux pour lutter, ça ne sert à rien de nous demander d’être courageux. C’est vraiment une honte ! Je suis vraiment très en colère.

    Pour vous, cette initiative de Hadama Traoré, c’est une preuve de la fracture sociale, de la partition ?

    C’est une preuve qu’on peut tout se permettre dans notre pays ! Avez-vous vu les commentaires ? Avez-vous le texte ? Le texte dit à peu près en substance : « Nous allons rentrer en guerre contre votre pays. » J’exagère un petit peu, mais c’est pas loin de ça. « On nous frappe à terre », « la guerre est ouverte ».
    J’ai d’ailleurs fait un signalement sur le site du gouvernement pour toutes ces choses un peu violentes. Au lendemain de ce qui s’est passé au cœur même de nos services de police, cette vidéo aurait dû être supprimée de YouTube.
    Nous sommes dans une situation où, si l’État ne met pas en place des décisions et des actions très fortes, ce n’est pas la peine de palabrer. Les mots n’ont plus d’importance aujourd’hui. Seuls les actes et les actions feront que nous pourrons retrouver notre unité, retrouver cette laïcité qui est une chance pour ce pays. Pour se battre contre l’islam radical, contre l’islamisation des banlieues, contre les Frères musulmans qui ont tissé des petites toiles d’araignée depuis des années chez nous, on ne peut pas se payer de mots ! Il faut faire, et faire vraiment !

    https://www.bvoltaire.fr/jacqueline-eustache-brinio-cest-une-honte-la-manifestation-de-soutien-au-terroriste-mickael-harpon-ne-sera-pas-interdite/