
Ce 30 janvier, la cour d’appel de Lyon a relaxé le cardinal Barbarin de sa condamnation en première instance pour non-dénonciation d’agressions sexuelles. Heureuse nouvelle pour son honneur, pour l’Eglise de Lyon, et peut-être encore plus pour le journal Libération et son directeur de la rédaction Laurent Joffrin. Nous allons expliquer pourquoi.
L’archevêque de Lyon avait été condamné pour non-dénonciation des agressions sexuelles de celui qui était encore le père Preynat, dont il avait été dûment informé en interne en 2010, puis en rencontrant des victimes en 2014. Or, les faits étaient prescrits, puisque s’étant déroulés entre 1970 et 1991 (la durée de la prescription est de 20 ans après que le mineur victime a atteint sa majorité, ce qui était le cas. Et rappelons que Mgr Barbarin a été nommé à Lyon en 2002).
Mais des victimes arguent en 2015 qu’il y a la possibilité d’une extension du délai de prescription pour délit de non-dénonciation jusqu’en 2016 et entament alors une action en justice.
Libération a joué un grand rôle dans les attaques, les vilenies et aussi les stupidités déversées contre le cardinal Barbarin et l’Eglise catholique. Bien évidemment, ce n’étaient pas les victimes qui intéressaient le journal, sauf pour donner de la chair à leurs attaques : on sait en effet qu’historiquement, le journal, emblématiquement représenté par son cogérant-directeur-de-la-publication-éditorialiste Laurent Joffrin, a largement été du côté des pédophiles.


Alors que, de l’aveu même de ceux qui nous gouvernent, notre pays est aujourd’hui en guerre, à l’étranger mais aussi – et peut-être surtout – sur son propre sol, contre un islamisme sans pitié et sans le moindre respect pour la vie humaine, certains n’ont visiblement pas pris toute la mesure de cette situation et continuent de tenir un discours angéliste des plus consternants. Comme Me Marie Dosé, cette avocate qui a choisi de défendre les familles de djihadistes « français » partis en Syrie, et réclame inlassablement le rapatriement de ces ennemis jurés de la France, en invoquant le respect de « nos valeurs » républicaines.


Les trois formes de périls islamo-terroristes évoquées dans notre précédente chronique[1] ne se séparent qu’en apparence. Toutes trois menacent, en effet, sinon d’une manière parfaitement égale, du moins d’une façon très actuelle et très convergente la France et l’Europe. Elles se manifestent sur les terrains sociologique, militaire et géostratégique : montée d’une violence intérieure intrinsèque et préoccupante ; affrontement direct en Afrique sahélienne avec les émules locales des réseaux internationaux ; confrontation en Méditerranée orientale avec un islamisme qui s’affirme et cherche à s’organiser en tant que puissance globale.