Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. »
Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.
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Xavier Raufer : « La France a un seul problème criminel immense, c’est celui des quartiers hors contrôle »
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Peyrolles (13) : polygame, il se marie avec une femme de 13 ans, et la menace de « lui couper les pieds »
Le tribunal d’Aix-en-Provence a condamné un homme, un certain Sabri, à une peine de 18 mois de prison pour violences et menaces sur l’une de ses deux femmes.
Edibe n’a pas revu son fils depuis le 12 août dernier. Après avoir quitté son domicile familial, elle n’a pu prendre que deux de ses trois enfants. Son mari, Sabri, et sa belle famille l’on alors menacé: « on va te couper les pieds et tu ne reverras plus ton fils ». Comme le rapporte La Provence, la victime a toujours su qu’il faudrait en passer par là pour s’arracher, enfin, de cette emprise familiale de l’homme qu’elle avait épousé religieusement en Turquie quand elle n’avait que 13 ans.
Mais il n’y a pas que les violences. Il y a quelques années, en l’absence de grossesse, Sabri a décidé de prendre une seconde épouse. Finalement, il aura trois enfants avec chacune de ses deux femmes.
Le tribunal a condamné Sabri à une peine de 18 mois, dont la moitié avec sursis et ordonne son maintien en prison. Il a aussi l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.
varmatin.com http://www.fdesouche.com/1067753-peyrolles-13-polygame-il-se-marie-avec-une-femme-de-13-ans-et-la-menace-de-lui-couper-les-pieds -
Chemnitz (All.) : un Allemand de 35 ans poignardé à mort par un Syrien et un Irakien, 2000 manifestants en colère réclament le départ de Merkel (MàJ)
Chemnitz – L’un des deux auteurs présumés de l’agression mortelle sur trois Allemands a déjà un casier judiciaire. L’Irakien âgé de 22 ans a été reconnu coupable de trafic de drogue et d’agressions.
Le Syrien de 23 ans, en revanche, n’a aucun casier judiciaire. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne soit pas connu des services de police.
Ce qui est certain, c’est que l’Irakien et le Syrien n’ont pas agi pour se protéger. D’après le procureur, selon l’état actuel des connaissances, « aucune situation d’autodéfense pour les deux auteurs (du crime) ».
Le tribunal de district de Chemnitz a émis lundi un mandat d’arrêt contre les deux hommes. Ils sont accusés d’avoir poignardé « sans raison » trois Allemands dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fête municipale.
Un père de famille âgé de 35 ans est décédé des suites de l’attaque au couteau, deux autres Allemands ont été grièvement blessés.
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées. Cette manifestation intervient au lendemain d’une « chasse collective » aux immigrés dans la ville de Chemnitz.
Des milliers de sympathisants d’extrême droite se sont rassemblés lundi 27 août, dans la soirée, à Chemnitz sous haute tension. Cette manifestation intervient au lendemain d’une « chasse collective » aux immigrés dans cette ville de l’ex-RDA, dénoncée avec véhémence par Angela Merkel.
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Paris : Des riverains du 18ème contre l’ouverture d’un camp de migrants (MàJ : gain de cause pour les riverains)
Au 151 de la rue des Poissonniers (XVIIIe), un gymnase de l’US-Metro appartenant à la RATP doit accueillir une centaine de migrants. Mais la décision n’est pas du goût des riverains qui refusent de devoir partager leur espace de vie et leur cour avec ces nouveaux voisins.
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Trappes : dans l’ombre du djihad
Par Jean-Louis Hervois ♦
Le lecteur appréciera la perspicacité du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
Un homme a tué sa sœur puis sa mère d’un coup de couteau hier matin dans une petite ville des Yvelines. Il a blessé une troisième personne, une voisine, avant d’être abattu par la police.
Le fait divers serait passé inaperçu si Amaq, la voix de l’Etat islamique, n’avait revendiqué le crime, si ce drame ne s’était déroulé à Trappes, ville symbole des ravages du djihadisme chez les jeunes musulmans français et si le meurtrier n’avait crié” Allah akbar” avant de mourir.
Sur place, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, et la meute des chasseurs d’images n’ont pu que témoigner de la banalité de cette tragédie. Tout porte à croire à un crime de la folie ordinaire, commis par un homme fiché pour apologie du terrorisme, sans qu’on puisse mettre en avant sa radicalisation ou invoquer la misère sociale du quartier.
A côté de grands ensembles et au milieu d’un département parmi les plus favorisés de France, Trappes compte des pavillons de banlieue, identiques à ceux des villes voisines, aussi anonymes que Trappes est célèbre. C’est là qu’a eu lieu la tragédie.
Fin de l’histoire. Ou presque. La revendication djihadiste n’a ici rien d’innocent. Défait par les armes en Irak et en Syrie, l’Etat Islamique n’a rien perdu de son pouvoir d’influence dans les esprits et sur les réseaux.
Toutes les occasions sont exploitées pour mener le combat. Ne serait-ce que l’acte d’un déséquilibré massacrant au couteau sa propre famille. A Nice, à Paris, en France ou à l’étranger, les derniers attentats ont montré combien la frontière est mince entre tuer au nom du djihad et céder à une pulsion de délire.
Que les faits d’hier aient eu lieu à Trappes ne fait qu’ajouter un éclairage indirect sur l’ombre terroriste qui nous menace. Cette ville devait être une cité exemplaire, une référence à l’idéal communiste des années 60.
Elle a vu naître les talents de Jamel Debbouze, Omar Sy et Nicolas Anelka avant que l’intégrisme musulman ne prenne racine au cœur de sa vie sociale. Trappes, le Molenbeck français, a vu partir en quelques mois 67 de ses jeunes vers l’Irak et la Syrie.
Depuis, rien de ce qui s’y passe ne peut nous laisser indifférent.
Edito de Jean-Louis Hervois, publié le 23 août 2018, modifié le 24 août 2018.
Source : Charente Libre, 24/08/2018
Crédit photo : Domaine public, via PxHere
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La France attaquera la Syrie!
Il y a quelque chose de malsain dans le discours du président français prononcé devant les ambassadeurs de France en poste à l’étranger : Emmanuel Macron prépare l’opinion française à l’entrée en guerre de la France en Syrie, ce qui risque de placer la France et le peuple français, jamais consulté sur des dossiers de défense nationale face à la Russie et à l’Iran.
La première frappe tripartite USA/France/Grande-Bretagne contre le territoire syrien en avril dernier a été un fiasco, la frappe à venir ne devrait pas l’être. D’où le discours du président américaniste de la France qui met en garde contre un possible massacre à Idlib.
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré aujourd’hui, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs français à l’étranger, que « le maintien de Bachar Assad en Syrie serait une erreur funeste ». Adepte de « dans le même temps », il a aussitôt ajouté que la solution en Syrie est « politique » mais elle implique de « renfoncer » la pression sur le gouvernement syrien. Le président est allé même jusqu’à « attendre beaucoup de la Russie et de la Turquie ».
Ainsi, deux mois après avoir dit que la destitution de Bachar Assad n’était pas une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie, le président français, dont le suivisme envers les États-Unis et le président français opère un virage de 180 pourcent, exigeant la tête du président légitime syrien. Et le président d’ajouter : »Il n’appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie (…) mais c’est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire ».
» Ces deux mots « devoir » et « intérêt » sonnent faux dans la bouche du président français qui revendique très clairement le droit d’imposer au peuple syrien un cadre dans lequel il devra faire son choix. La question est la suivante : le peuple français est-il d’accord avec le bellicisme de son président?, s’interroge l’analyste des questions internationale, Mahdi Mohammadi.
Mais le casus belli français n’en est pas resté là :
«Quand le régime syrien a bombardé sa population avec des armes chimiques, nous avons frappé plusieurs de ses installations dans la nuit du 13 au 14 avril dernier avec nos alliés britannique et américain, et nous continuerons à agir ainsi en cas d’utilisation avérée de ces armes», a menacé Macron.
En effet, cette frappe qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril s’est avérée un fiasco total mais la France l’a revendiquée haut et fort.
Le bombardement a été mené au prétexte d’une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de l’État syrien, suite à l’attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Cette accusation a été démentie à l’épreuve des faits après que des supposées victimes eurent reconnu avoir été recrutées pour « mettre en scène une attaque chimique » devant les caméras.
Que fait donc la France?
Pour la deuxième fois en l’espace de moins d’un an, la « Macronie » s’aligne sur la politique belliciste des États-Unis sans que la France ait le moindre intérêt à en tirer. En avril, les États-Unis n’avaient pas encore décidé de se retirer de l’accord nucléaire iranien et de décréter des sanctions extraterritoriales contre l’Europe en général et contre la France en particulier. C’est pourtant le cas, désormais, et on se demande pourquoi Emmanuel Macron s’obstine à suivre la ligne tracée par Washington en Syrie. En avril, il n’y avait pas encore des taxes douaniers sur l’aluminium et l’acier européen. Mais aujourd’hui ces textes existent bel et bien et font souffrir la France. La France se tire-t-elle dans ses pattes en voulant attaquer la Syrie? le oui l’emporte largement sur le non, ajoute l’analyste.
En juin dernier, le Président français avait pourtant déclaré qu’il ne faisait plus de la destitution de Assad une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie. Le chef d’État français avait alors précisé que le président syrien était un ennemi du peuple syrien, mais pas de la France, expliquant que la priorité de Paris était un engagement total à combattre les groupes terroristes.
L’analyste iranien estime que le virage français en Syrie est directement lié au récent voyage du conseiller pour la sécurité US, John Bolton à Tel-Aviv et des accords passés avec les Israéliens : » La France de Macron a dit à plus d’une reprise se sentir engagée par les intérêts d’Israël. L’attaque euro-amériocaine à venir contre la Syrie est en partie destinée à récompenser la défaite israélienne au sud de la Syrie. La France s’en mêle puisqu’elle est fortement influencée par les lobbystes israéliens « .
source:http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i70054-la_france_attaquera_la_syrie!
https://reseauinternational.net/la-france-attaquera-la-syrie/
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Grèce : un étudiant meurt en protégeant sa petite-amie de migrants venus les agresser (MàJ : la mère de la victime accuse le PM Tsipras d’accueillir et de cajoler des « sauvages »)
La mère de Nikólas vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre grec Aléxis Tsípras, elle a d’abord été publiée par le quotidien “Kathimeriní” daté du 23 août.
“(…) A l’instar du destin de tant de milliers d’autres jeunes de son âge, mon fils Nikolas a été chassé par sa propre patrie, ayant pris le chemin de l’exil pour un ‘avenir meilleur’. Il s’est installé en Écosse, où il a été très bien reçu, et où il s’est senti protégé, et surtout, il avait retrouvé confiance. ‘L’Écosse c’est l’avenir’, nous disait-il, ‘une vraie perspective’. ‘Malheureusement, la Grèce c’est seulement pour les vacances’. Maintenant, la Grèce ce n’est même plus pour les vacances.
En effet, cet été il s’est trouvé en Grèce, sauf que cette fois il a eu le malheur de visiter la colline de Philopappos voulant montrer d’en haut à sa petite amie les beautés de la ville qu’il a tant aimée.Erreur ? Oui. FATALE. Nikolas étant absent depuis un certain temps de la réalité grecque, il n’était pas au courant de la dangerosité de cet endroit, laquelle a été créé et entretenue avec votre propre complicité.
En visitant les lieux après la mort tragique de mon enfant pour y déposer quelques fleurs, alors que j’étais accompagnée par plusieurs parents, je me suis senti menacée à tout moment et par toute forme d’activité criminelle, et cela en pleine journée.
Monsieur le Premier ministre,
L’État devrait, plutôt que d’utiliser la moitié des forces de police pour protéger le personnel politique et leurs familles, d’envoyer une présence policière plus forte à proximité du large site archéologique de l’Acropole.
De même, il faut grillager les lieux et les rochers, pour que ce plateau n’apparaisse plus comme une sombre carrière aboutissant aux abîmes, d’où l’on peut glisser et tomber à tout moment.
Cet espace autour du monument de Philopappos devrait être suffisamment éclairé, et pas seulement durant la visite d’Obama d’il y a quelques mois.
L’État, au lieu d’accueillir de manière bienveillante en leur permettant de faire tout et n’importe quoi, ces individus criminels, emplis de toute sorte d’instincts sauvages, assassins et dangereux, ne devrait-il d’abord ainsi s’occuper principalement de la sécurité de ses propres citoyens, lesquels saignent tous les jours sous la surimposition, et pourtant, ils sont abandonnés aux mains des gangs sans merci, pour lesquels la valeur de la vie humaine est moins importante que la valeur d’un mobile ou d’une chaîne en or.Monsieur le Premier ministre,
Notre Athènes est la ville la plus ancienne et la plus historique en Europe, de ce fait, elle attire les visiteurs dont le rêve c’est de voir l’Acropole, une zone que vous avez pourtant abandonnée, comme tout notre beau pays, en proie et aux forfaits de gangs criminels qui attaquent les visiteurs en plein jour.
Les pays civilisés, Monsieur le Premier ministre, prennent soin des visiteurs, lorsque il y a déjà un tel risque naturel, en y installant par exemple des barrières adéquates autour de la zone, en y installant également un revêtement antidérapant, en verrouillant peut-être l’accès à la tombée de la nuit, et surtout, en y installant un éclairage suffisant!Au lieu de vous vanter chaque année de l’augmentation du nombre des touristes, il faudrait leur dire qu’ici, au cœur d’Athènes, ils peuvent être attaqués, et être même les victimes des gangs ‘à la peau foncée’, comme ceux ayant attaqué mon Nikolas.
Mon Nikolas, Monsieur le Premier ministre, avait été bien accueilli par l’Écosse, ce pays lui a offert une vie décente et sûre, ce pays l’a même honoré, comme de son côté mon Nikólas avait honoré par son comportement exemplaire son pays d’origine, devenant son digne ambassadeur auprès d’un État étranger.
Monsieur le Premier ministre, mon fils a connu l’hospitalité et la protection du fort d’Édimbourg, certes rocheux et escarpé, mais protégé par l’État, et voilà que sa propre Patrie l’a tué, avec toute votre complicité et négligence criminelle.
Lambrini Moustaka,
La Mère de Nikolas.”Merci à FAMILLEMILLE
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Les vies des Français comptent
Damien Rieu, l’un des animateurs du collectif « French Lives Matter », explique à Samuel Martin dans Présent cet anglicisme et la raison d’être du collectif.
"Que signifie « French Lives Matter », et à quoi l’expression fait-elle référence ?
Littéralement, cela se traduit par « les vies des Français comptent ». C’est une référence au mouvement militant afro-américain Black Lives Matter qui instrumentalise chaque décès ou arrestation d’un criminel noir aux Etats-Unis pour alimenter son idéologie : la police américaine s’acharnerait contre les Noirs car elle serait raciste. L’objectif pour ce mouvement est d’obtenir une quasi-impunité pour les criminels noirs, qui seraient soit innocents et victimes de préjugés, soit responsables mais pas coupables car c’est la société raciste qui les pousse à devenir des criminels. En France, des mouvements d’extrême gauche s’inspirent de Black Lives Matterpour obtenir la même chose. On l’a bien vu dans l’affaire Théo : désormais, chaque fois qu’un jeune délinquant issu de l’immigration meurt ou est blessé lors d’une opération de police, les policiers sont accusés de racisme. Même quand le suspect en question attaque les policiers ou se tue lui-même en scooter en voulant leur échapper.
L’objectif du collectif French Lives Matter est de montrer que, pendant ce temps, des dizaines de Français sont tués par des étrangers, des clandestins ou des immigrés, sans provoquer d’indignation médiatique ou de mobilisations de personnalités.
Sur votre site, vous vous décrivez comme un collectif. Mais aucun nom n’apparaît. Pouvez-vous le situer politiquement ?
Le projet est animé par une équipe de militants proche du site fdesouche.com, mais pas que. Chacun est libre d’utiliser ou de partager les données, c’est l’objectif. Notre site FrenchLivesMatter.fr est avant tout participatif, les internautes peuvent proposer l’ajout d’un crime. L’équipe vérifie ensuite les sources et ajoute le crime à la carte, s’il répond aux critères.
Combien de cas sont-ils recensés sur votre site, lancé en début d’année ?
Pour l’instant nous avons comptabilisé près d’une centaine de victimes de meurtres, sans compter les victimes des attentats islamistes bien sûr. Nous avons récemment renoncé à comptabiliser les agressions et les viols : il y en avait trop, c’était impossible à tenir. [...]"
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Après un nouveau crime commis par des migrants, Angela Merkel dénonce la chasse aux immigrés
Alors que la population allemande est confrontée, quotidiennement, à la délinquance des migrants importés par la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel, et notamment à des agressions sexuelles et des meurtres commis par ceux-ci, un nouveau drame survenu à Chemnitz, en Saxe, le dimanche 26 août 2018 à 3 h 15 du matin, qui a coûté la vie à un Allemand de 35 ans et envoyé deux autres Allemands, âgés respectivement de 33 et 28 ans, lourdement blessés, à l’hôpital, a conduit, le même jour en fin de journée, des citoyens à descendre dans la rue et à se rassembler afin de s’élever contre ces actes.
Les forces de l’ordre ont arrêté les auteurs supposés des faits : un Syrien âgé de 23 ans et un Irakien de 22 ans. Selon des informations non confirmées par la police, cet événement aurait pour origine le fait qu’une femme aurait été harcelée par plusieurs hommes, les Allemands blessés et celui décédé – à la suite de 25 coups de couteau ! – étant venus à son secours.
Comme souvent, les médias subventionnés ont présenté les manifestants, qui sont visiblement de simples citoyens, comme des « extrémistes de droite » et ont mis en avant le fait que l’un ou l’autre étranger se trouvant dans la rue aurait été poursuivi et frappé par des manifestants alors que ces derniers criaient « Les étrangers dehors ! », « Ceci est notre ville ! » et « Nous sommes le peuple ! » (un slogan utilisé en 1989 lors des manifestations qui ont conduit à la chute du régime communiste).
Cette presse avait été mise en cause lorsque la chaîne de télévision publique ARD n’avait pas évoqué, dans son journal télévisé, le meurtre au couteau, à la mi-août 2018, d’un médecin – son assistante étant lourdement blessée lors de l’attaque – à Offenbourg, au Bade-Wurtemberg, par un demandeur d’asile somalien. Le rédacteur en chef avait alors répondu que cet événement n’avait pas une portée nationale mais seulement régionale.
Lors des attaques sexuelles de masse perpétrées à Cologne et à Hambourg le 1er janvier 2016 par des migrants nord-africains ou de type arabe, la presse du système avait également été accusée de ne pas avoir abordé immédiatement le sujet alors que celui-ci était largement diffusé sur les réseaux sociaux et les sites allemands de réinformation.
Ce lundi 27 août 2018, le porte-parole d’Angela Merkel a dénoncé des « chasses collectives »contre les immigrés qui « n’ont pas leur place dans notre État de droit », oubliant que le président de la CSU – son allié social-chrétien bavarois – et actuel ministre de l’Intérieur, de l’Urbanisme et de la Patrie, Horst Seehofer, avait qualifié, en février 2016, la politique des frontières ouvertes de cette chancelière, permettant à de nombreux migrants d’entrer illégalement dans le pays, de « règne du non-droit ».
Une nouvelle manifestation a eu lieu à Chemnitz, autrefois appelée Karl-Marx-Stadt, lundi en fin de journée, et a rassemblé plusieurs centaines de personnes.
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Une nouvelle manipulation chimique se prépare-t-elle en Syrie ?
C’est John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui a lancé l’affaire mercredi : « Si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision. »
Bolton (Photo) évoque ainsi la prochaine bataille qui sera menée par l’armée syrienne : la reconquête de la province d’Idleb, la dernière tenue par les islamistes.
Cette déclaration est inquiétante car ce type d’avertissement est à géométrie très variable : les Américains n’ont jamais évoqué cela lors des reconquêtes de Der ez-Zor, où l’armée syrienne avait Daech en face d’elle, ou de Deraa où ils avaient donné leur feu vert aux Russes et abandonné leurs alliés islamistes. Ils s’étaient contentés de demander aux Israéliens l’exfiltration des casques blancs, ces secouristes très islamistes que l’Occident encense, finance et manipule. Russes et Syriens avaient observé cette évacuation, sans intervenir bien sûr, car il y avait un accord.
Tout a été différent lors de la bataille de la Ghouta. Cette reconquête de 15000 km2 de la banlieue de Damas n’avait pas le feu vert américain : Daech n’était présent que dans le camp de Yarmouk. La plus grande partie était tenue par d’autres groupes islamistes dont certains avaient été soutenus par les Américains ; de nombreux casques blancs étaient présents également. Surtout, cette bataille était décisive : après la reconquête d’Alep l’année précédente, celle de la Ghouta marquerait un tournant, définitif cette fois, de la victoire de l’armée syrienne et du succès de l’intervention russe.
Les Américains avaient tenté de dissuader les Russes de mener cet assaut, en vain. Et à deux jours, de la chute du dernier quartier de la Ghouta, à Douma, l’armée syrienne fut accusée d’attaque chimique et les casques blancs firent circuler photos et vidéos d’enfants affublés de masque à oxygène….En outre Trump et Macron affirmaient détenir des preuves de la culpabilité syrienne mais personne ne les a jamais vues. Plusieurs frappes eurent lieu, on s’en souvient.
Se pourrait-il qu’une nouvelle manipulation ait lieu si l’armée syrienne lance l’assaut contre Idleb ?
Sentant la menace, les Russes ont réagi samedi. Le porte parole du Ministère de la Défense, Igor Konachenkov, a dénoncé la préparation d’une « nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien ». Il a rappelé que le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS pour les intimes), nouveau nom du Front al-Nosra, régnait sur 60% de la province. Ces derniers jours, plusieurs réservoirs de chlore ont été acheminés par HTS vers la ville de Jisr al-Shughur a affirmé Konachenkov ajoutant que les services secrets britanniques « participaient activement » à cette future manipulation.
Mais pourquoi préparer un nouveau scénario de ce type puisque le sort de la guerre est jeté ?
Pour une raison stratégique essentielle : Idleb ne peut être reconquise que si Poutine et Erdogan se mettent d’accord sur l’après : que faire des islamistes hors HTS, soutenus par les Turcs ? Et surtout comment administrer cette province limitrophe de la Turquie ?
Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure entraînant inéluctablement leur départ.
Alors une bonne petite attaque chimique du méchant Assad soutenu par le méchant Poutine…
Par Antoine de Lacoste
Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.