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insécurité - Page 608

  • La baisse du nombre de morts sur les routes n’a rien à voir avec les 80km/h

    La baisse du nombre de morts sur les routes n’a rien à voir avec les 80km/h

    L’association 40 millions d’automobilistes décrypte l’information de la baisse annoncée de la mortalité en montrant que cette baisse est constante depuis 2017 donc bien avant l’instauration des 80 km/h :

    Le CIE a d’abord constaté que la baisse de la mortalité sur l’ensemble des routes françaises – observée depuis le second semestre 2017, c’est à-dire bien avant l’annonce de la mesure – s’est poursuivie après cette annonce en janvier 2018, alors que la vitesse était encore autorisée à 90km/h sur les routes secondaires.

    Jean-Luc Michaud, président du CIE, détaille les conclusions du Comité d’évaluation : « Nous avons constaté une baisse continue de la mortalité routière sur les 3 derniers semestres : -4,3% entre juillet et décembre 2017 par rapport au second semestre de 2016, -6,9% entre janvier et juin 2018, et -5,7% entre juillet et novembre 2018 (cf graphique ci-dessous). Les chiffres de décembre 2018 ne sont pas encore publiés, mais la baisse de -9,1% de la consommation des carburants routiers au mois de décembre 2018 (selon l’UFIP) laisserait supposer une baisse significative du trafic routier à cette période, qui pourrait s’accompagner d’une baisse de la mortalité routière, qui serait évidemment sans rapport avec les 80km/h… » (…)

    La mortalité routière était donc déjà largement orientée à la baisse une année avant l’entrée en vigueur – et donc bien avant l’annonce – des 80km/h. Comme le démontre le graphique ci-dessus, la mise en œuvre de cette nouvelle limitation n’a eu aucun impact sur la réduction du nombre de morts sur nos routes, que celles-ci soient ou non concernées par les 80km/h.

    Le CIE relève en outre que la baisse du nombre de tués enregistrée aux mois de juillet et août 2018 coïncide avec la diminution de moitié du nombre des radars actifs en France, ce qui conduit à douter sérieusement de l’efficacité de leur multiplication, qui coûte cher à la fois au contribuable et à l’usager de la route.

    En outre, le CIE s’étonne de la présentation de certains chiffres par la Sécurité routière : pour le mois de novembre 2018, celle-ci a communiqué sur une baisse de -1,8% (-5 tués) de la mortalité routière en France. Or, ces chiffres ne concernent que la métropole : dans les outre-mer, c’est au contraire une hausse de +56,3% (+9 tués) qui est intervenue sur le même mois. Au total, c’est donc une augmentation globale de +1,4% (+4 tués) qui est à déplorer sur l’ensemble des routes de France en novembre.

    Pire encore, l’association s’est rendu compte que le gouvernement mentait aux Français en omettant volontairement le bilan des outre-mer :

    Mais c’était sans compter la vigilance de l’association « 40 millions d’automobilistes », qui a relevé que les données relatives aux DOM-TOM n’avaient pas été comptabilisées, bien que la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h concerne les routes de la France entière.

    Au total, 3503 personnes tuées sont à déplorer en 2018 sur les routes françaises (de la France entière), et non 3259 à mettre en regard avec les 3427 tués sur la France entière en 2013.

    En effet, si les chiffres métropolitains de 2018 sont sensiblement les mêmes que ceux de 2013, la prise en considération de ces données pour les DOM-TOM fait en revanche état d’une augmentation de la mortalité routière de +2,2% (+76 tués) par rapport à 2013.

    2013 2018 Évolution
    Métropole 3268 3259 -0,3%
    France entière 3427 3503 +2,2%

    Fort de cette donnée décrédibilisant l’impartialité de la Sécurité routière, l’association « 40 millions d’automobilistes » réitère sa demande de suppression pure et simple des 80km/h.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-baisse-du-nombre-de-morts-sur-les-routes-na-rien-a-voir-avec-les-80km-h/

  • Gilets jaunes acte 12 L’ImPaCt!: une nouvelle manifestation annoncée avec les victimes en tête de cortège

    Gilet jaune.pngLa mobilisation des Gilets jaunes ne faiblit pas. Un nouveau acte, nommé « Acte 12 L’ImPaCt! » est annoncé pour samedi 2 février, après l’acte XI qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes dans toute la France.
    Une manifestation qui mettra en avant les blessés des dernières manifestations, et qui entend dénoncer les violences policières dont les Gilets jaunes ont fait l’objet ces dernières semaines.
    « Une centaine de blessés graves dont la vie a basculé, 4 personnes dont la main a été arrachée à cause de grenades avec TNT, 18 personnes qui ont perdu un œil ou l’usage d’un œil suite à des tirs de flashball…Nous invitons TOUS LES BLESSÉS qui le peuvent à nous rejoindre ce jour là », est-il indiqué. Ceux-ci seront placés « en début de cortège et protégés par un cordon de bénévoles « expliquent les organisateurs.
    Par ailleurs, tous les autres manifestants sont invités à « venir en se mettant des pansements sur l’œil, des bandages, de mettre du rouge sur les gilets jaunes en guise de sang… » Samedi à Paris, Jérôme Rodrigues, une figure connue du mouvement, a été gravement blessé à l’oeil, alors qu’il filmait la manifestation.
    Les organisateurs appellent les manifestants à se comporter pacifiquement, via la page de l’évènement facebook lancée pour l’occasion.
    Pour la Bretagne, il semblerait que ce soit Morlaix qui regroupe la mobilisation

  • Jany Le Pen agressée à La Celle-Saint-Cloud

     COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE JEAN-MARIE LE PEN .png

    La réaction de Thomas Joly cliquez là :

    Jany, l'épouse de Jean-Marie Le Pen, a été agressée, samedi, à La Celle-Saint-Cloud, par un homme qui lui a dérobé son sac à main.

    Il était près de 13 heures. Jany Le Pen, 86 ans, garait sa voiture pour aller au marché. A peine sortie du véhicule, elle a été attaquée par un homme qui l’a projetée au sol, lui donnant un coup de poing et un coup de casque, avant de s’emparer de son sac à main.

    Le voleur a ensuite pris la fuite en montant sur un scooter conduit par un complice. Les voleurs sont parvenus à faire deux retraits frauduleux avec sa carte bancaire, pour un montant de 2 410 €, avant que la victime ne fasse opposition.

    Conduite à l’hôpital, Jany Le Pen souffre d’une contusion au coude gauche et de douleurs aux cervicales. Les enquêteurs du commissariat de Versailles sont chargés de l’enquête pour retrouver ses agresseurs.

    En savoir plus cliquez ici

  • “Gilets jaunes” : aucune “victime des forces de l'ordre” pour Macron

    Capture.pngLors d'une conférence de presse au Caire, où il est en déplacement, le chef de l'Etat a eu une pensée pour les personnes décédées en marge du mouvement mais se refuse à les voir comme “victime des forces de l'ordre”.
    Emmanuel Macron s’exprime rarement sur le mouvement des « gilets jaunes » mais l’a fait en Egypte.
    Alors qu’il est en visite au Caire avec sa femme Brigitte, le chef de l’Etat a eu quelques mots pour les personnes décédées depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes », rapporte 20 Minutes

    « Je déplore que 11 de nos concitoyens français aient perdu la vie durant cette crise […]. Je note qu’ils ont bien souvent perdu la vie en raison de la bêtise humaine mais qu’aucun d’entre eux n’a été la victime des forces de l’ordre », a déclaré Emmanuel Macron.

    Emmanuel Macron est allé plus loin et a tenu à défendre policiers et gendarmes, ajoutant que « ce que la France vit depuis plusieurs semaines est inédit et je veux rendre hommage au professionnalisme des forces de l’ordre dans ce contexte ». « En France, il est permis de s’exprimer librement […] En France, on peut dire tout. Parfois, on dit beaucoup contre le pays lui-même, je le regrette », a poursuivi le président, insistant néanmoins sur le fait que « dans notre pays, une liberté est constitutionnellement garantie, la liberté de manifester. Et nous entendons bien la protéger ».
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • Violences en France : une autre analyse

    Violences en France : une autre analyse

    Lu sur le blog de la CFTC Métallurgie des Yvelines :

    Le débat médiatique de ces derniers jours porte sur la violence des Gilets jaunes, des policiers, des ultras, des casseurs-profiteurs…..Les foulards rouges de ce dimanche après midi n’étant d’ailleurs pas en reste. Et on entend beaucoup de réflexions de type “cour de récré” : c’est lui qui a commencé, c’est une réponse au camp d’en face, etc….et les media ne comprennent pas pourquoi les gilets jaunes sont si remontés contre les journalistes.

    Il me semble juste de regarder ce qui s’est passé dimanche dernier : entre 10000 et 50000 personnes à Paris pour la marche pour la Vie, événement annuel et international. Quelques toutes petites brèves à la radio, rapidement étouffées. Mais passage en boucle d’informations sur des rassemblements beaucoup moins massifs. N’est-ce pas une violence faite aux non-violents?

    Remontons le temps : les absurdes chiffres officiels des grandes manifestations de 2014 à 2016 (LMPT) ne sont-ils pas des violences? Les 700 000 signatures de la pétition, ignorées : violence également. Reprenons l’actualité plus syndicale : lois Rebsamen 1, Rebasamen2, El Khomri, Ordonnances Macron : ce tsunami en vagues successives et submergentes n’est-il pas violent? L’instabilité juridique du droit du travail n’est-elle pas une violence et un anéantissement des corps intermédiaires par épuisement délibéré, par la recherche de la lassitude et d’une sorte de burn-out collectif?

    L’instauration de délais préfixes, le formatage des procédures de plan social, au niveau national, n’est il pas un arbitraire violent? La suppression du temps – le propre de l’homme qui réfléchit – n’est-elle pas une violence faite à la Raison Humaine, à la sagesse, à la dignité des personnes elles-mêmes ?

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Les gilets jaunes ne sont qu’un symptôme. On ne traite pas un symptôme, on guérit une maladie. Elle s’appelle : Pouvoir des forts. Finance. Manque de sens de la vie, manque de respect de la vie. Laïcisme. Matérialisme. Confiscation de l’avenir. Abus de droit.

    Un pays qui renonce à protéger les plus faibles au nom du confort, du droit et du marché, qui trie et jette, est un pays qui désespère ses habitants.

  • En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball

    En train de filmer, il s’est fait tirer au niveau du visage au flashball
  • GILETS JAUNES : CASTANER, C'EST LA GUERRE

  • « Et si on parlait des gilets jaunes au conseil de sécurité ? » suggère l’ambassadeur russe à l’ONU

    « Et si on parlait des +gilets jaunes+ au Conseil de sécurité ? » , a suggéré samedi l’ambassadeur russe à l’ONU Vassily Nebenzia à son homologue allemand Christoph Heusgen, qui venait d’assurer que discuter du Venezuela entrait dans le cadre d’une « diplomatie préventive ».

    L’échange aigre-doux entre les deux diplomates avait débuté par une adresse directe de l’ambassadeur allemand à son homologue russe, soulignant que la réunion du Conseil sur le Venezuela n’avait pas été demandée par les seuls Etats-Unis mais aussi par la Pérou et la République dominicaine, membres non permanents.

    Au Venezuela, il existe « une menace potentielle à la paix » il faut donc faire « de la diplomatie préventive » a souligné Christoph Heusgen en regardant fixement son homologue.

    « La diplomatie préventive, c’est très beau… » a répondu Vassily Nebenzia, pensif. Et d’ajouter: « Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France ? Et des +gilets jaunes+ qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end ? »

    () Orange actu

    http://www.fdesouche.com/1147695-et-si-on-parlait-des-gilets-jaunes-au-conseil-de-securite-suggere-lambassadeur-russe-a-lonu

  • Jérôme Rodrigues, le blessé de trop

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    La grave blessure à l’oeil de Jérôme Rodrigues, survenue à l’occasion de l’Acte 11 des gilets jaunes ce samedi à Paris, est-elle celle de trop ? Il est vrai qu’au fil des manifestations qui se succèdent depuis maintenant plusieurs semaines, le nombre des blessés graves, notamment de ceux qui risquent de demeurer, d’une façon ou d’une autre, handicapés à vie ne cesse d’augmenter. Et cette situation ne peut plus durer. Le tribut payé par nos concitoyens, au sein duquel il faut inclure les blessés parmi les forces de l’ordre, est en voie de devenir exorbitant et, en tout cas, largement disproportionné au regard des enjeux portés par un mouvement dont on sent bien aujourd’hui, qu’il perd tout sens de la mesure.

    Parti sur les bases de revendications citoyennes légitimes, le mouvement des gilets jaunes a d’abord reçu, dans la population, un large soutien. Nombreux étaient les Français qui, dans leur for intérieur, s’identifiaient à cette frange de la population qui n’en peut plus de travailler pour des salaires de misère. A ces retraités qui, ayant cotisé toute leur vie, voient leurs retraites fondre comme neige au soleil. A ces petits commerçants, artisans, agriculteurs qui n’arrivent pas à faire vivre leurs entreprises ou leurs exploitations, et qui, pour beaucoup d’entre-eux, n’arrivent pas à dégager un salaire décent de leur travail.

    Et puis, comme il fallait s’y attendre lorsqu’un conflit social s’enracine, est venu le temps de la violence. Chaque samedi qui passait, a vu les manifestations parisiennes ou provinciales se durcir. Les affrontements entre forces de l’ordre et manifestants dégénérer et provoquer de plus en plus de dégâts et de victimes. Bientôt, des dommages irréversibles pour le petit commerce se sont faits sentir, et la solidarité populaire n’a pas manqué de se distendre. Le gouvernement et le président de la République en tête, en répondant à minima aux revendications des gilets jaunes et en instaurant un « grand débat » de façade, n’ont pas manqué d’aggraver une situation déjà d’une exceptionnelle gravité.

    Plusieurs semaines après le début des manifestations, la situation semble donc bloquée. Macron et Philippe sont partis en campagne, tentant par quelques tours de passe-passe oratoires dont ils sont friands de recoller les morceaux d’une majorité partie en quenouille. Et les gilets jaunes, pris par leurs contradictions internes, sont en train de se diviser et de se déchirer pour savoir quels bénéfices chacun pourra tirer du désordre qui s’est emparé de notre pays depuis le 17 novembre dernier. Cela donne, pour certains d’entre eux, une liste putative aux prochaines élections européennes, et, pour d’autres, la poursuite d’un mouvement contestataire qui entend faire de la rue le seul argument qui vaille. Dans ce contexte pour le moins délétère et porteur de tous les dangers, la justice par la voix des magistrats du tribunal administratif de Paris, vient de rendre une décision importante. En refusant de statuer, pour des raisons de fond et de forme peu contestables il est vrai, sur la suspension de l’utilisation du LBD 40 lors des manifestations, la justice administrative ne manquera pas de conforter de nombreux Français dans l’idée qu’ils se font d’un pouvoir corrompu qui n’est désormais plus soutenu que par des institutions judiciaires et policières aux ordres. A cela est venu s’ajouter l’appel au soulèvement d’un Eric Drouet.

    Tous les ingrédients idéologiques et stratégiques sont maintenant réunis pour que notre pays sombre dans le chaos. La crise des gilets jaunes, simple mouvement social et populaire à l’origine, pourrait donc bien devenir l’élément déclencheur de ce « grand soir » attendu par beaucoup.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/jerome-rodrigues-le-blesse-de-trop/

  • GILETS JAUNES : UN EX DE LA DGSE DÉNONCE LA RÉPRESSION