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insécurité - Page 611

  • STÉPHANE RAVIER : « C’EST LE PREMIER QUI DÉGAINERA ET QUI SAURA VISER QUI S’EN SORTIRA »

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    Stéphane Ravier, unique sénateur du Rassemblement national, dirait-il tout haut ce que Gérard Collomb pense de moins en moins bas ? Il estime en tout cas que l’utopie du « vivre ensemble » va très mal se terminer.

    Interrogé par le mensuel L’Incorrect au jour de la passation de pouvoirs entre Gérard Collomb et Edouard Philippe, qui allait assurer l’intérim du ministère de l’Intérieur, Stéphane Ravier a réagi aux propos tenus ce jour-là par le ministre démissionnaire. Estimant que la situation dans les « quartiers » était « très dégradée », Collomb avait affirmé : « Aujourd’hui, on vit côte à côte […] Moi je crains que demain, on vive face à face. »

    Dans le numéro de novembre de l’Incorrect, Stéphane Ravier commente ces propos :

    « Donc il reconnaît que le “vivre ensemble“, c’est du pipeau. La réalité, c’est en effet qu’on vit déjà les uns à côté des autres. On se côtoie – le moins possible –, on se supporte – de moins en moins –, et on sait que ça se terminera comme dans les westerns : c’est le premier qui dégainera et qui saura viser qui s’en sortira.  »

    Des propos qui font aussi écho aux confidences livrées par Gérard Collomb en février dernier à Valeurs actuelles lors d’un entretien informel que l’hebdomadaire vient seulement de publier :

    «  Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…  »

    A distance, le sénateur du Rassemblement national, élu dans les Bouches-du-Rhône et président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, répond, lui  : «  La faute à qui  ?  », et assène qu’il faut maintenant «  avoir des couilles  »  :

    «  Je parle des politiques, pas des policiers bien sûr, qui n’attendent que les ordres pour agir. Il faut mettre en place le face à face avec les crapules. Il faut aller au carton  ! De façon républicaine, bien sûr, mais avec détermination.  »

    Quant à la «  mixité sociale  », Stéphane Ravier, qui annonce sa candidature à la mairie de Marseille en 2020, ne veut plus en entendre parler et fait pleinement sienne la notion de «  grand remplacement  »  :

    «  Arrêtons de parler de “mixité sociale“ quand il s’agit bien évidemment de “mixité ethnique“  !Encore qu’on en est arrivés au point où, si c’est vraiment cela que l’on veut, il va falloir faire revenir des “Souchiens“, comme on dit, tellement la population provençale a été remplacée  !  »

    Des propos qui, dans le climat actuel de plus en plus tendu, pourraient bien donner le ton de la campagne des prochaines élections européennes.,

    https://info-nations.eu/stephane-ravier-cest-le-premier-qui-degainera-et-qui-saura-viser-qui-sen-sortira/

  • VIOLENCES À L'ÉCOLE : ET SI ON PARLAIT DES VRAIES RAISONS ?

  • Interview de Patrick Jardin, père d’une victime du Bataclan : « Ces morts auraient pu être évités et trois ans après rien n’a changé »

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    Patrick Jardin a perdu sa fille Nathalie dans le massacre du Bataclan. Le Monde a consacré un article à sa « haine », le journaliste Claude Askolovitch l’a qualifié d’homme « qu’on ne peut pas aider » parce qu’il refuse de se soumettre au discours obligatoire de l’islam « religion de paix » et à l’éloge du vivre ensemble.

    — Le 13 novembre, c’est la date anniversaire tragique, trois ans après, de la tuerie islamiste du Bataclan. Votre fille Nathalie, 31 ans, éclairagiste de la salle de concert, est morte ce soir-là. Connaissez-vous aujourd’hui les circonstances de la mort de votre fille ?

    — Non. Aujourd’hui je ne sais toujours pas ni où exactement, ni comment est morte ma fille. Je sais qu’elle avait réglé tous ses projecteurs puis qu’elle était partie à l’Opéra Rock à côté, boire un verre. Je sais aussi que dès qu’elle a entendu les premiers coups de feu elle est retournée à l’intérieur du Bataclan alors que le patron de l’Opéra Rock a tenté de l’en empêcher. Elle lui a dit : « J’ai mes potes qui y sont, il faut que j’y retourne. » Je crois que ce sont ses dernières paroles.

    — Qui était Nathalie ?

    — C’était une fille brillante et passionnée avec un cœur énorme. Elle a eu son bac S avec mention, elle a fait l’EFAP, l’école des attachés de presse, puis un doctorat de communication et enfin une école d’ingénieur lumière. Elle était passionnée par son boulot et par la musique. Elle était joyeuse, drôle, entière, elle savait ce qu’elle voulait. Ma fille était quelqu’un de formidable.

    — Tout au long de cette nuit de cauchemar et le jour suivant, vous avez cherché votre fille sans relâche. Le lendemain dimanche, alors que vous n’avez toujours aucune information de toute la journée, vous vous trouvez fortuitement en présence du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Vous dites : « Ce jour-là j’aurais dû mettre mon poing dans la figure de Valls. »

    — Oui, car j’étais dans la détresse et je pensais bêtement qu’en m’adressant à lui il m’aiderait à retrouver Nathalie. Mais, lui, la seule chose qui lui importait, c’était que je ne fasse pas un scandale devant les caméras. Il était très préoccupé de cela. J’ai été choqué par son attitude, par la maladresse et la bêtise d’un Premier ministre face à l’une des victimes d’un terrorisme dont il est en grande partie responsable.

    — Vous affirmez que les terroristes ont torturé et égorgé les victimes du Bataclan. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ?

    — Il y a des témoignages de policiers consignés dans les 1 417 pages du rapport de la commission d’enquête parlementaire. De même plusieurs des hommes du RAID qui sont entrés dans le Bataclan avec la BRI sont ressortis en vomissant, indiquant que ce qu’ils avaient vu était « épouvantable ». Alors que ce sont des hommes rompus à toutes les situations, ils ont affirmé n’avoir jamais vu de choses aussi terribles. Enfin au procès de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes, le père de l’une des victimes est venu témoigner en pleurs à la barre disant que lorsqu’il est allé reconnaître le corps de son fils à la morgue il n’avait plus d’yeux dans les orbites.

    — Vous n’observez pas le discours obligé des proches de victimes des attentats : « Vous n’aurez pas ma haine », « Au nom du vivre ensemble », etc. Pourquoi ?

    — Parce que je ne peux pas comprendre que l’on puisse pardonner à ceux qui ont perpétré un tel carnage et de telles souffrances. Et puis pour pardonner il faut que l’on demande pardon, or ce n’est pas le cas, loin de là. Certains musulmans se sont même réjouis de ces attentats et cela me révolte.

    — Savez-vous si d’autres parents de victimes d’attentats sont dans le même état d’esprit que vous ?

    — Non, je ne pense pas. Il y en a qui se battent au quotidien avec leurs avocats mais je n’en connais pas d’aussi virulent que moi. Je ne leur en veux pas, chacun se bat avec ses propres armes et sa propre sensibilité.

    — On vous a beaucoup reproché de « faire le jeu de l’extrême droite », d’avoir été « récupéré par la fachosphère », pourquoi vous êtes-vous rapproché des médias alternatifs ?

    — Je ne me suis pas rapproché de qui que ce soit, j’ai appelé TOUS les hommes politiques à lutter à mes côtés afin d’empêcher l’inacceptable, à savoir la tenue du concert de Médine au Bataclan. Le problème, c’est qu’il n’y a que des gens de droite qui m’ont répondu et il n’en a pas fallu plus pour que les journaleux me traitent de « facho », c’était tellement facile. J’ai été victime de la couardise et du manque de courage des politiciens de gauche. Pour moi peu importe qui luttait à mes côtés et de quel bord il était, l’essentiel était d’avoir le même but. Mon combat n’était pas celui d’un parti politique. Nous avons gagné. Je me suis battu pour empêcher une énième et insupportable provocation islamiste et parce que pour moi c’était comme si l’on tuait ma fille une seconde fois.

    — Que répondez-vous à ceux qui comme Edouard Philippe ou Benjamin Griveaux prônaient la tenue de ce concert au nom de la « liberté d’expression », justement en réponse à l’ennemi terroriste et totalitaire ?

    — La liberté d’expression s’arrête là où commencent la liberté et la sécurité des autres (première des libertés). On ne peut pas tout accepter sous le prétexte de la soi-disant liberté d’expression. Surtout lorsque le rappeur islamiste en question appelle au meurtre. Quant à Edouard Philippe, lui, c’est différent, il connaît très bien Médine, ils fréquentent le même club de boxe et Edouard Philippe a subventionné ce club lorsqu’il était maire du Havre.

    — Trois ans et un nouveau gouvernement après, est-ce que les choses ont changé en France en matière de menace terroriste et d’islamisation ?

    — Trois ans après rien n’a changé. Nous sommes toujours à la merci d’un attentat islamiste sanglant. La menace n’a pas reculé. Les responsables politiques n’ont tiré aucune expérience ni aucune conclusion des attentats précédents. Depuis, il y a eu d’autres morts. Les Français sont menacés chaque jour d’une nouvelle tuerie sous une forme ou sous une autre.

    — Pensez-vous qu’il y a une défaillance de l’Etat dans le traitement des fichés S et des djihadistes ?

    — Bien entendu. Comment expliquez-vous que l’un des terroristes du Bataclan qui était fiché S ait réussi à se faire refaire un autre passeport ? Certains fichés S plus dangereux que les autres sont astreints à un contrôle judiciaire strict mais seulement de 6 heures à 18 heures, cela leur laisse du temps libre pour commettre leurs méfaits. Les fichés S étrangers ou binationaux devraient être expulsés et ceux qui sont Français devraient être enfermés. Il y va de la sécurité de nos concitoyens, c’est une question de vie ou de mort.

    — Vous préparez un livre. Que cherchez-vous aujourd’hui, que réclamez-vous, quel est votre combat pour la mémoire de Nathalie ?

    — Je travaille effectivement à écrire un livre dans lequel je dénonce les manquements de l’Etat dans ces attentats. Je veux démontrer que ces centaines de morts et de blessés qui souffrent encore dans leur chair et auxquels je pense chaque jour, auraient pu être évités. Je cherche à ouvrir les yeux des Français pour qu’il n’y ait plus jamais d’autres Nathalie. La première des mesures à prendre est de faire reculer l’islamisation de notre pays, cela commence par là.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 2 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212468/interview-de-patrick-jardin-pere-dune-victime-du-bataclan-ces-morts-auraient-pu-etre-evites-et-trois-ans-apres-rien-na-change/

  • Europe: Une tempête menace à la frontière, selon des experts: « Maintenant, d’autres arrivent »

    À la frontière croate, à seulement 224 kilomètres de l’Autriche, plus de 20 000 migrants espèrent avoir une chance de percer en Europe centrale.

    L’exécutif est inquiet. Alarmiste? Hystérique? Le danger de l’immigration clandestine est-il trop souvent et trop fortement relayé par le gouvernement fédéral?

    Notre journal a interrogé des experts de l’exécutif ayant les meilleures relations dans les Balkans.

    Les informations les plus récentes des officiers de liaison sur la situation dans la région frontalière entre la Bosnie et la Croatie à Velika-Kladusa, à 224 kilomètres de Spielfeld, se trouvent sur le bureau du chef du département au ministère de l’Intérieur. Leur analyse: une tentative décisive d’au moins 20 000 migrants à ce poste frontalier avec l’Europe centrale pourrait être imminente.

    « Ils sont armés, presque tous ont un couteau »

    « Les Croates essaient vraiment de gérer cela seuls. Ils ont également positionné des forces spéciales lors de cette transition », déclarent les analystes du groupe III (Migration) du ministère de l’Intérieur à Vienne.

    Mais il y a des développements inquiétants, les responsables disent:

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  • Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?

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    C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.

    Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.

    Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…

    Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.

    Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?

    Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.

    Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.

    Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.

    Bérenger de Montmuel

    http://www.bvoltaire.fr/du-djihad-a-la-guerilla-urbaine-le-pas-est-il-franchi/

  • Bistro Libertés avec Damien Lempereur (DLF)

    Martial Bild et Franck Tanguy reçoivent le porte-parole de Debout la France, Damien Lempereur. Ils débattent de la vague nationale-populiste planétaire et de la présence des forces de l’ordre dans les établissements scolaires pour lutter contre la violence.

  • Le carburant islamique des agressions contre les personnes homosexuelles

    Le carburant islamique des agressions contre les personnes homosexuelles

    Un tabou, décrypté par Joachim Véliocas :

    Alors qu’en moins d’un mois de nombreux homosexuels se sont fait lynchés gratuitement à Rouen, ParisLyon , La RéunionTarbes et Montpellier (avec un soin particulier des médias à camoufler le nom des auteurs) nous reproduisons le chapitre consacré au phénomène dans le livre Mosquées Radicales: ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (éditions DMM). La doctrine musulmane est en cause, jusqu’aux juristes référencés par la Grande Mosquée de Paris qui prescrivent le meurtre. Extraits :

    Chapitre VII

    L’homophobie islamique

    Homosexualité : ce que dit la Sharia 

    Le droit musulman fait cas des homosexuels, et le consensus des juristes a toujours été limpide à leur endroit : peine de mort sans commutation possible.

    Le « Guide de l’étudiant[1] » de l’école d’imâms Grande Mosquée de Paris, préfacé par Dalil Boubakeur, programme en « référence annexe » la Risâla de Zayd al-Qayrawani (922-996), traité de droit sunnite de référence. Compendium destiné à vulgariser la charia, enseigné officiellement au Maroc ainsi qu’en Algérie, il précise la légalité de la mise à mort des homosexuels :

    «Si un homme commet l’acte de sodomie avec un mâle adulte consentant, les deux doivent être condamnés à mort, musulmans ou non» (chapitre 37, des prescriptions relatives aux délits de sang et aux peines légales).

    L’ouvrage, fondamental, est disponible en plusieurs exemplaires à l’Institut du Monde Arabe[2], aussi bien dans la « librairie boutique » du rez-de-chaussée que dans la bibliothèque. Toutes les librairies musulmanes de France le vendent.

    Parmi les savants contemporains de l’islam faisant autorité, Yusûf al Qaradawi, également cité en référence dans le Guide de l’étudiant de la Grande Mosquée de Paris, ne dit pas autre chose. Dans son ouvrage « Le licite et l’illicite » (éditions al-Qalam, 2002) il s’interroge sur la manière la plus « pratique » d’éliminer les homosexuels :

    «Est-ce que l’on tue l’actif et le passif ? Par quel moyen les tuer, est-ce avec un sabre ou le feu, en les jetant du haut d’un mur ? Cette sévérité qui semblerait inhumaine n’est qu’un moyen pour épurer la société islamique de ces êtres nocifs[3]»

    Voilà la pensée du président du Conseil Européen de la Fatwa et de la recherche, organe de prescriptions juridiques de l’UOIF, pour qui Tariq Ramadan dit « éprouver un profond respect[4] ». Ce livre  de Qaradawi était présent dans le rayon « islam » de la Fnac des Halles en juin 2015,  il faut dire que c’est une des meilleures ventes chez les musulmans pratiquants.

    Autre best-seller vendu non seulement à la Fnac, mais dans tous les hypermarchés Carrefour pour son rayon ramadan à l’été 2014, « La voie du Musulman » du ckeikh algérien El Djazairi, recommande dans son chapitre IX sur les « sanction pénales » la mise à mort des homosexuels (voir infra).

    Sur les forums internet musulmans, les avis sont souvent tranchés : les homosexuels doivent mourir. Sur le premier forum islamique de France, Mejliss, émanation du site de référence Oumma.com, on peut lire :

    « (…) le Prophète de l’Islam (bénédiction et salut soient sur lui) déclare : « Si vous trouvez des personnes en train de pratiquer la pédérastie tuez-les toutes les deux » C’est-à-dire si les deux partenaires sont consentants. » Le hadith est rapporté par at-Tarmidhi dans ses Sunan, n°1376. Les ulémas de l’Islam tels que Malick, Shaf’i , Ahmad et Ishaq soutiennent qu’on doit appliquer à l’homosexuel la peine de l’adultère , qu’il soit marié ou pas.[5]» .Une autre internaute renchérit : «il est dit que nous devons tuer ces genres de personnes[6]»

    Mohamad Ratib Nabulsi, le 28 avril 2011 sur la télévision Al-Aqsa du Hamas, affirma « L’homosexualité mérite la peine de mort [7]». Professeur de jusrisprudence islamique à la prestigieuse Université Al Azhar du Caire, savant mondialement reconnu, il connaît la charia sur le bout des doigts.  Un visa de séjour en mai 2013 lui fut pourtant délivré pour sa conférence[8]à la mosquée UOIF de Nantes financée à hauteur de 200 000 par la mairie PS en 2009[9].

    Il n’y a pas de débat chez les juristes musulmans sur le sort des homosexuels. Il est donc mécanique que les homosexuels en France rencontrent l’incompréhension de musulmans radicalisés, c’est le moins qu’on puisse dire au vu de la multiplication des agressions homophobes ces dernières années.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-carburant-islamique-des-agressions-contre-les-personnes-homosexuelles/

  • Années 30 : chemises brunes ou racailles dans les rues sous Macron ?

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    Les lecteurs de Boulevard Voltaire et d’ailleurs, férus d’Histoire sérieuse et de Grand Guignol, auront tout de suite saisi les limites de la grossière comparaison d’Emmanuel Macron entre l’Europe d’aujourd’hui et celle des années 30. Même le communiste Maurice Ulrich, journaliste à L’Humanité, a dénoncé le clip du gouvernement pour les européennes :

    « C’est indigne d’un gouvernement de la République. Indigne ! C’est un maniement de la peur. C’est de la propagande pure et simple ! Je n’ai aucune indulgence pour Salvini et Orbán, mais enfin, qu’est-ce qu’on fait là ? C’est clair, on les met dans les mêmes attitudes que celles d’Hitler parlant dans ses meetings. C’est ça que veut dire ce clip ! C’est le message subliminal. Eh bien, je dis, c’est indigne. »

    Par ailleurs, arriver la bouche en cœur, le 1er novembre 2018 au petit matin, en agitant la peur des « années 30 » alors que la soirée a été marquée par des violences urbaines de bandes de racailles et la découverte d’un lance-roquettes dans le 93 expose logiquement le Président à de cinglantes remarques, comme ce tweet, simplement juste, d’Alexandre Devecchio, jeudi soir :

    « Pas de chemises brunes marchant sur Rome, mais des hordes sauvages patrouillant à Lyon, Metz, etc. Nous ne sommes pas dans les années 30 et le pouvoir ferait bien de s’occuper des vraies menaces. »

    Face à l’Histoire, Emmanuel Macron devrait être un peu plus prudent, plus mesuré et, pour le présent, plus attentif aux véritables défis de l’heure. Ce genre de parallélisme déplacé, anachronique, où l’on se donne le beau rôle et le privilège de donner le mauvais à qui on veut, peut aussi vous revenir en boomerang. Tôt ou tard.

    Mais, en ce 1er novembre où le Président avait choisi de se reposer à Honfleur – et de le faire savoir -, il n’avait visiblement pas encore pris connaissance des événements de la nuit et des réactions indignées que déclenchait sa comparaison, à gauche comme à droite. « Je ne lâche rien », répétait-il, comme pour se rassurer lui-même. Pour lâcher, il faudrait avoir prise. A-t-il encore prise sur la réalité ? La vraie, celle des rues enflammées, pas celle fantasmée.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/annees-30-chemises-brunes-ou-racailles-dans-les-rues-sous-macron/

  • #Montpellier

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    « Il n’y a pas un jour sans que l’on ait affaire à des MNA (mineurs non accompagnés, NDLR) impliqués dans des actes de délinquance. Un phénomène très prégnant dans le centre-ville », remarque une source policière. Impliqués dans des vols à l’arraché de bijou, de téléphone portable, parfois avec violence (voire sous la menace d’un couteau) et même dans des cambriolages. Recrutés aussi comme petites mains pour la vente de drogue ou de cigarettes de contrebande.

    Sentiment d’impuissance

    Le phénomène n’est cependant pas quantifié. Les services de police ne cachent plus leur sentiment d’impuissance face à ces mineurs, souvent hébergés en hôtel, interpellés la nuit après des agressions, puis placés en garde à vue mais renvoyés quelques heures plus tard vers les mêmes hébergements sans plus de contraintes. Du fait de leur statut de mineur, soumis à l’ordonnance de 1945.

    Depuis deux ans, les services de police tirent la sonnette d’alarme sur la multiplication des infractions du fait de ces jeunes livrés à eux-mêmes, qui débarquent en continu dans l’Hérault via des réseaux de passeurs. Notamment depuis le Maroc ou l’Albanie.

    Source : midilibre.fr

    https://www.news.suavelos.eu/montpellier-la-police-se-dit-impuissante-face-a-lexplosion-du-nombre-de-mineurs-etrangers-et-de-leur-criminalite/

  • Combien de temps avant la « Purge » ?

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    Gérard Collomb ne pouvait être plus clair. Exhumé par Valeurs actuelles, le constat de celui qui fut notre ministre de l’Intérieur est sans appel. À la question du journaliste qui lui demandait ce qu’il craignait, « une partition ou une sécession », Collomb répondit ceci : « Oui, je pense à cela. C’est ce qui me préoccupe, d’ici cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. » Ces mots nous parviennent quelques jours après que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a exprimé en direct ses craintes en observant une « colonisation à l’envers« .

    On peut souffler, tempêter, on peut laisser l’amertume nous ronger en pensant que cela fait trente ans que certains prophètes alertent sur l’épilogue inévitable. Nous en avons eu, des Cassandre qui prédisaient la chute de Troie. Nous avons eu nos cohortes de Byzantins préférant débattre du sexe des anges pendant que les Ottomans escaladaient leurs murailles. À la différence, sans doute, que nous sommes les citoyens d’une Troie qui est fatiguée de vivre, à la différence que nous ne débattons plus du sexe des anges mais de celui assigné à nos enfants par quelque construction sociale.

    On peut, effectivement, se rasseoir en se disant qu’on l’avait bien dit. Ou alors on peut se réjouir en considérant que cette situation dramatique n’est pas encore irréversible, justement.

    Les événements de ces derniers jours ont agi aussi comme un rappel du réel. D’un côté, des racailles se servant des réseaux sociaux pour appeler à la « Purge », du nom d’un film connu en France sous le titre d’American Nightmare. Le principe ? Pendant une nuit, tous les droits sont suspendus et malheur à ceux qui seraient hors de chez eux. Bien évidemment, c’était, à la base, la blague d’un ado confondant réalité et fiction, URL et IRL. Mais tellement emblématique de l’époque que nous vivons.

    Pendant ce temps, notre Président si mal élu se remet tranquillement d’un coup de fatigue. Pendant ce temps, notre Jupiter foudroyé depuis l’Olympe alerte sur un possible retour des années 30. Péchant par ignorance, il oublie un fait important : les émeutes du 6 février 1934 n’étaient qu’une conséquence de décennies de corruption et d’atermoiements. Le 6 février 1934 et les morts ont été le fait des princes de l’époque. Ce ne sont plus des bourgeois factieux que la France affronte mais des milliers de bandes ultra-violentes non intégrées et insensibles au sort du pays qui les accueille et les nourrit. Un pays tenu par des élites qui pratiquent l’auto-détestation de ce qu’ils sont ne saurait survivre, fût-il protégé par des frontières. Plus que jamais, il est urgent de faire aimer la France.

    Dans six mois, les européennes permettront aux électeurs d’imposer un Parlement anti-technocratique et souverainiste. Dans un peu plus d’un an, les municipales permettront aux électeurs d’élire des maires compétents. Dans un peu plus de trois ans, nous aurons la possibilité d’élire un chef de l’État et des députés câblés pour répondre à l’urgence. Mais il est illusoire d’engager une transformation en commençant par le haut. Principe de subsidiarité oblige, c’est par la base que le pays se transformera. C’est ce que Macron a oublié, et c’est sans doute sa plus grande erreur. Début de réponse le 17 novembre ?

    Marc Eynaud

    http://www.bvoltaire.fr/combien-de-temps-avant-la-purge/