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insécurité - Page 606

  • MIREILLE KNOLL, RESCAPÉE DE LA SHOAH, SAUVAGEMENT ASSASSINÉE CE VENDREDI 23 MARS 2018 EN PLEIN PARIS

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    Il y a des mots, des phrases que l’on a du mal à écrire ; comme ce titre. Il faut se pincer, et pourtant, non, ce n’est pas un cauchemar qui va cesser au réveil, c’est bien la réalité que nous vivons en France aujourd’hui.

    En ce sinistre vendredi 23 mars 2018, donc, en France, l’horreur islamiste anti-française s’abattait sur Trèbes et Carcassonne, mais nous n’avons appris qu’hier matin qu’à Paris aussi l’horreur avait frappé. Mireille Knoll, vieille dame juive de 85 ans, a été retrouvée morte de plusieurs coups de couteau dans son appartement incendié. Deux suspects ont été placés en garde à vue, un SDF de 22 ans, « défavorablement connu des services de police », et un voisin de la victime, âgé de 29 ans, lui aussi défavorablement connu des services de police et qui sortait de prison. Le parquet de Paris a retenu le mobile antisémite. Et sa petite fille, Noa Goldfarb, installée en Israël depuis vingt ans, a posté ce message sur Facebook :

    « Grand-mère a été poignardée à mort 11 fois par un voisin musulman qu’elle connaissait bien, qui a veillé à mettre le feu à sa maison et ne nous a laissé aucun objet, une lettre, une photo, pour se souvenir d’elle. Tout ce que nous avons, ce sont nos larmes et les uns les autres. »

    Cet horrible crime ravive évidemment l’affaire Halimi, du nom de cette femme juive orthodoxe de 66 ans qui a été assassinée en avril 2017 par un voisin qui l’avait défenestrée tout en criant « Allahou akbar ». Mais les médias et la Justice avaient mis beaucoup de temps à reconnaître la vérité, en pleine campagne présidentielle…

    Le problème, c’est que ce vendredi noir 23 mars 2018 ne marque pas le début, l’irruption inattendue d’un phénomène nouveau qui aurait surpris la France, mais il est malheureusement la répétition infernale du même fléau qui s’abat sur elle depuis plus de cinq ans. Dès 2012, Merah avait pris pour cibles des enfants juifs de Toulouse et des militaires à Montauban. Ce vendredi 23 mars 2018, ce fut Mireille Knoll, après Sarah Halimi un an plus tôt, et toutes les victimes de l’attaque de Carcassonne. Et l’on sait que Redouane Lakdim a délibérément cherché à s’en prendre d’abord aux parachutistes, puis aux CRS et, enfin, au lieutenant-colonel Beltrame.

    Le problème, c’est aussi que, malgré ces répétitions, je me demande où sont passés tous ces discours enflammés, tous ces « plus jamais ça », toutes ces rhétoriques qui foisonnèrent pendant des décennies, alors que, par ailleurs, notre pays ne connaissait pas cette violence inacceptable. Et maintenant que l’horreur est là, que le sang coule mois après mois, qu’on abat des innocents, qu’on massacre des enfants et des vieilles dames juives, et cela au nom d’une idéologie qui ne cache rien de son programme mortifère pour tous les « mécréants » (dixit la petite amie de Redouane Lakdim dans sa sourate postée le 23 mars…) et les juifs, l’on se demande encore au sommet de l’État ce qu’il faut faire et comment le faire…

    Désormais, nos gouvernants sont au pied du mur car la réalité est là, terrible et accusatrice : la petite fille juive qui a échappé à la rafle du Vél’ d’Hiv’ en 1942 a été poignardée et brûlée en plein Paris, chez elle, ce vendredi 23 mars 2018.

    http://www.bvoltaire.fr/mireille-knoll-rescapee-de-shoah-sauvagement-assassinee-vendredi-24-mars-2018-plein-paris/

  • Radouane Lakdim, un destin français ?, par Caroline Parmentier

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    Le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a bouleversé la France, redonne aux Français le sens de leur identité. L’amour de la patrie, l’idéal de sa mission, l’amour chrétien capable de donner sa vie pour en sauver une autre. Honneur à lui. A travers lui, nous ne sommes plus des soumis.

    Mais son exemple qu’Emmanuel Macron nous brandit aujourd’hui avec lyrisme, va-t-il seulement en tirer la moindre leçon ? Il ne suffira pas de presser les mains de la veuve, de tapoter le dos des parents et de faire une belle rédaction de français lors des obsèques nationales. Le passage à l’acte de Radouane Lakdim, Franco-Marocain de 25 ans, qui a tué quatre personnes et qui a égorgé le lieutenant-colonel Beltrame après lui avoir tiré dessus, comme l’ont confirmé les derniers résultats de l’autopsie, était tout sauf une surprise, contrairement à ce que veut nous faire gober Gérard Collomb.

    Suivi par les services de renseignement depuis 2016 pour radicalisation, fiché « S » depuis l’été 2014, condamné à deux reprises en 2011 et 2015, pour des faits de droit commun, il avait été signalé comme dangereux après un déplacement dans plusieurs pays susceptibles d’être des terrains de formation au djihad. Il a de nouveau été signalé en 2017 pour ses relations avec la mouvance islamiste radicale.

    Nous le savions, nous l’avons répété pendant toute la campagne présidentielle, la présidence Macron ne changerait rien à celle de Hollande en matière de terrorisme islamiste, d’acquisition de la nationalité, de droit du sol, d’islamisation, de submersion migratoire musulmane.

    Fichés « S » et binationaux radicalisés, réseaux salafistes, rien n’a bougé. Lorsque Laura et Mauranne ont été égorgées à la gare Saint-Charles à Marseille en octobre dernier, rien n’a bougé. Il faut une volonté politique pour expulser les binationaux fichés « S », « entamer le bras de fer avec les pays d’origine notamment en agissant sur les fonds de développement mais aussi sur les transferts d’argent massifs qui sont envoyés dans ces pays-là par ceux de leurs compatriotes qui travaillent en France », comme le préconisait Marine Le Pen dans l’interview qu’elle donnait samedi à notre journal. (Présent du 24 mars).

    Le pire, dans l’indécence le disputant à l’incompétence, est venu de Christophe Castaner, secrétaire d’Etat du gouvernement et patron de LREM. 48 heures après les faits, il déclarait sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie, prétendant qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque » ! On ne l’identifie déjà pas ou mal, la preuve. Nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés « S ». C’est vrai qu’il n’y en a que 20 000 à surveiller…

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 26 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • MANUEL VALLS VEUT QU’ON INTERDISE LE SALAFISME. QUE NE L’A-T-IL FAIT LUI-MÊME ?

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    Je le sais bien, j’ai un cœur d’artichaut, mais je vous le dis tout net : Manuel Valls me fait de la peine. Pas seulement parce que sa barbe poivre et sel lui donne un méchant coup de vieux, mais parce que ce garçon est la figure du cocu absolu.

    Absolu parce que conscient de son sort de A à Z. Complice, même : « Non seulement je sais qui me trahit, mais je lui offre en prime la chambre d’hôtel. »

    Il essaie d’exister, Manuel Valls, et ça n’est pas simple pour lui. C’est même très compliqué. Ainsi, ce dimanche 25 mars où, invité de BFM TV pour s’exprimer sur le dernier attentat terroriste, dans l’Aude, il s’est prononcé pour « l’interdiction du salafisme en France »« Les idées salafistes, les mots salafistes ont gagné la bataille idéologique au sein de l’islam. […] Nos adversaires, ce sont les salafistes, les Frères musulmans, l’islam politique », a-t-il dit. Et là, forcément, la France attentive s’exclame : mais que ne l’a-t-il fait du temps où il était Premier ministre, et plus encore ministre de l’Intérieur ?

    Ben oui, mais voilà, notre bonhomme a un problème : c’est un fidèle. Et plus fidèle à ses amis (quoique ce mot mérite d’être redéfini quand il s’agit de politiques) qu’à ses idées. Parce que l’interdiction du salafisme, il s’en serait bien chargé, notre Manuel, sauf que ses copains du Parti socialiste – François Hollande en tête – ont toujours été obsédés par le « padamalgame ». Vous savez, le padamalgame… la seule arme susceptible de lutter contre la bête immonde tapie dans les brumes de la fachosphère. Pas d’amalgame entre le terrorisme et l’islam, parce que les musulmans ne sont pas tous terroristes. Vrai. Mais c’est oublier l’autre partie de la proposition : tous les terroristes se revendiquent de la religion musulmane. Pas de bol. 

    De même, Manuel Valls plaide pour le placement en « rétention administrative » des fichés S les plus dangereux. Une idée qu’il aurait volontiers piquée à la droite, mais voilà, une fois de plus, si elle rassemblait du Front national à l’UDI, elle faisait dresser les poils à toute la gauche. Déjà, le mot de fichier, à lui seul, est un repoussoir, même le fichier de Carrefour ou des Mousquetaires, c’est dire… Dans leur petit esprit enkysté sur les heures les plus sombres, etc., fichier = rafle = extermination. C’est indécrottable.

    Il est vrai que la rétention administrative est une mesure juridiquement discutable, sinon inapplicable en l’état de nos lois, mais bon, comme l’a dit Manuel Valls, on peut toujours trouver des arrangements entre ennemis : « Il peut y avoir, regardons ça de près [de] la rétention administrative pour ceux dont on considère qu’ils représentent un danger, évidemment sous l’autorité du juge, et à un moment ou l’autre, s’il ne se passe rien, on ne peut pas les retenir. » Cela paraît difficile, en effet. D’autant qu’un esprit malfaisant pourrait étendre l’idée de danger à d’autres catégories que les barbus. Ça s’est vu.

    Invité à l’ESSEC pour une conférence, voilà un mois tout juste, l’ancien Premier ministre faisait déjà part de son malaise. Comme le rapportait Valeurs actuelles« Manuel Valls a ainsi expliqué se sentir plus proche de l’actuel président de la République que du socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon ». À vrai dire, on s’en doutait. Manuel Valls a alors fait « la liste de toutes les idées que, selon lui, il défendait longtemps avant l’émergence du phénomène en marche, comme la sélection à l’université, la création d’un service civique, la réforme des 35 heures ou le dédoublement des classes ».

    Et de conclure, en riant jaune sans doute : « Franchement, il m’a tout piqué Macron, je vais demander les droits d’auteur ! »

    http://www.bvoltaire.fr/manuel-valls-veut-quon-interdise-salafisme-ne-t-lui-meme/

  • Attentat de Trèbes : un cauchemar, en pire - Journal du Lundi 26 mars 2018

  • Un ministre : « Le dernier attentat en France prouve qu’il y a un lien étroit entre immigration et terrorisme. »

    6a00d83451619c69e201bb09fe7884970d-200wi.jpgC'est le ministre hongrois des Affaires étrangères qui déclare cela :

    « La dernière attaque terroriste en France prouve qu’il existe un lien étroit entre immigration et terrorisme. La Hongrie estime que l’immigration n’est pas utile mais est un danger vital, c’est le devoir d’un gouvernement de protéger ses citoyens »

    En France, nos ministres sont convaincus que cela n'a rien à voir... D'ailleurs, l'identité des terroristes le prouve :

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/un-ministre-le-dernier-attentat-en-france-prouve-quil-y-a-un-lien-%C3%A9troit-entre-immigration-et-terror.html

  • DEUX JOURS APRÈS LES CRIMES ISLAMISTES DE TRÈBES : CASTANER AU SUMMUM DE L’INCOMPÉTENCE

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    Quelques heures à peine après les assassinats de Carcassonne et de Trèbes, et notamment celui du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement et patron de LREM, vient de déclarer sur Europe 1 qu’il convenait d’accueillir en France les djihadistes de retour de Syrie. Cette déclaration, en plus d’être une formidable injure aux quatre morts de l’Aude et, au-delà, à toutes les victimes du terrorisme islamiste, atteste bien de ce que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont toujours pas pris la mesure du drame que notre pays traverse depuis maintenant de trop nombreuses années.

    Incapable de reconnaître les failles que notre système judiciaire contient encore, et qui permettent à des centaines d’individus potentiellement dangereux de circuler librement sur notre territoire, le summum de l’incompétence, pour ne pas dire plus, est atteint lorsque Castaner prétend qu’une telle mesure permettrait « d’identifier le risque ». Combien faudra-t-il de morts et de blessés pour que ces apprentis sorciers, du haut de leurs ministères, comprennent que le risque n’est plus à identifier parce qu’il est connu ? Combien de militaires, de gendarmes, de policiers ou même de simples citoyens devront encore payer de leur vie les états d’âme, les atermoiements, les hésitations et, finalement, l’impéritie de ceux qui ont renoncé sans vouloir l’avouer à lutter contre ces ennemis de la France ?

    Car soyons réalistes, les mesures prises par les derniers gouvernements ne sont que de la poudre aux yeux. Face à la barbarie et à la détermination des tueurs qui sévissent librement dans notre pays, ce ne sont pas quelques réformes de procédure pénale ou bien de ridicules programmes de déradicalisation qui mettront un terme à l’hécatombe qui nous touche désormais.

    La vérité veut que nous reconnaissions qu’avec la meilleure volonté du monde, nos services de sécurité sont dans l’incapacité de suivre tous les fichés S. Aussi est-il irresponsable, voire criminel, de prétendre accueillir pour mieux les suivre les « revenants » qui ont combattu la France les armes à la main et ont déjà, pour la plus grande partie d’entre eux, du sang sur les mains. Incapables de contrôler nos cités, au sein desquelles nos policiers ne peuvent d’ailleurs plus rentrer, nos politiques sont désemparés et réduits à de beaux discours pour que les Français ne désespèrent pas. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Miser sur la légitime émotion d’un peuple qui voit le chaos s’installer peu à peu et qui se demande à chaque nouvel attentat terroriste qui sera visé la prochaine fois ne pourra plus durer bien longtemps. 

    Face à des actes barbares, il convient d’agir avec fermeté et détermination. Tout d’abord en empêchant, par tous les moyens, le retour de ceux qui ont combattu la France. Ensuite, en emprisonnant immédiatement tous ceux qui sont convaincus, de près ou de loin, d’avoir aidé, favorisé et, a fortiori, fomenté des attaques terroristes de quelque nature qu’elles soient. Enfin, en isolant tous les détenus incarcérés pour des infractions en relation avec de telles attaques. Non, moins que jamais il convient d’ouvrir nos portes aux loups de Daech. Le temps est à une riposte ferme et déterminée seule à même de faire régner la paix dans notre pays.

    La mort héroïque du lieutenant-colonel Beltrame ne doit pas être interprétée comme étant une fatalité face à un phénomène qui nous dépasserait. Elle doit être le signal de départ de la réaction implacable d’une démocratie qui n’en finit pas de reculer depuis des décennies. Et si monsieur Castaner n’est pas d’accord, qu’il s’en aille !

    http://www.bvoltaire.fr/deux-jours-apres-crimes-islamistes-de-trebes-castaner-summum-de-lincompetence/

  • Arnaud Beltrame, ou le don de soi

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    Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée.

    Arnaud Beltrame a offert sa vie pour en sauver une autre. La France en est sidérée. Le Président Macron, prompt à l’emphase, avait tendance à employer le mot « héros » à tort et à travers pour parler de Johnny Hallyday ou des professeurs de français. Brutalement, la France et son oligarchie se trouvent confrontées à un acte véritablement héroïque, le sacrifice, le don de soi. Il s’agit là d’un événement dont on ne saurait minimiser la portée. Comme l’a dit le père Jean-Baptiste, chanoine régulier de l’abbaye de Lagrasse, qui a donné la bénédiction apostolique avant la mort au lieutenant-colonel, qu’il devait marier prochainement, la « folie de ce sacrifice » dépasse les simples obligations professionnelles d’un officier de gendarmerie. Elle transcende même l’héroïsme.

    L’héroïsme est courageux. Il n’est pas fou. Le héros ne se livre pas à la mort sans défense, ou alors il le fait parce qu’il n’a pas le choix. Jean Moulin, sous les coups, ou Pierre Brossolette, en se suicidant, étaient prisonniers de la Gestapo et ne voulaient pas parler. Les soldats encerclés par l’ennemi et qui préfèrent la mort plutôt que de se rendre obéissent à un code de l’honneur national. Deux militaires russes viennent d’en donner l’exemple en Syrie. Dans tous ces comportements, la raison n’est pas absente. Le raisonnement calcule les chances pour les uns de réussir à maîtriser le danger, pour les autres d’affronter la mort volontairement plutôt que la subir de manière plus horrible, en exposant son pays à l’humiliation ou au chantage.

    Le sacrifice d’Arnaud Beltrame est d’une autre nature qui stupéfie. Certes, il a sans doute espéré que son téléphone resté ouvert guiderait l’action des forces de l’ordre, mais il a exposé sa vie sans arme devant un terroriste qui pouvait trouver, dans l’assassinat d’un lieutenant-colonel de gendarmerie, l’aboutissement le plus « heureux » de son action et la clef du paradis d’Allah. C’est en cela que réside sa « folie ». Il a estimé que la vie d’une caissière de magasin méritait de lui sacrifier celle d’un officier.

    Il y a, dans la volonté d’Arnaud Beltrame d’échanger sa vie contre celle d’une personne anonyme, une dimension qui peut au minimum résider dans une conception du devoir hors du commun. La protection des personnes est l’impératif le plus important des policiers ou des gendarmes. Doit-elle aller jusqu’à échanger sa vie contre celle de l’individu menacé ? Dans ce cas, il y a une disproportion qu’on ne peut comprendre qu’en impliquant une dimension religieuse. Mourir à la place de quelqu’un, ce n’est pas le devoir d’un gendarme, c’est le message le plus profond du christianisme. C’est celui du Dialogue des carmélites de Bernanos et, en cette semaine sainte, celui du Christ qui meurt pour racheter l’humanité. L’interchangeabilité des hommes, le plus fort à la place du plus faible, le plus riche à la place du plus pauvre est cette folie chrétienne qui inspire la sainteté plus que l’héroïsme, pour reprendre ces deux modèles dont Bergson pensait qu’ils incarnaient la morale « complète ».

    Saint ou héros, l’exemple est un appel. Puisse celui-ci être entendu. Il y a donc encore, dans une France dominée par le matérialisme, l’appétit de réussir, l’individualisme narcissique, des hommes qui sont patriotes au point d’exposer leur vie pour la France, des militaires pour qui le devoir est un absolu, des chrétiens capables de donner leur vie pour en sauver une autre. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est la preuve que ces hommes n’ont pas disparu, car il en est la synthèse. Son image devrait redresser l’espoir en notre nation, ressusciter en elle civisme et patriotisme, et rappeler que la « folie chrétienne » qui veut sauver une vie à tout prix est infiniment plus humaine que celle des lâches meurtriers qu’on nomme « fous de Dieu ». Il faut que cette leçon redonne une pleine conscience de notre identité, et du respect qu’elle mérite au point de vouloir la défendre. C’est à ce prix que le sacrifice d’Arnaud Beltrame n’aura pas été politiquement vain.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Dans la Cité où vivait Radouane Lakdim, une minorité a pris le pouvoir

    6a00d83451619c69e201b8d2e55c06970c-800wi.jpgSamedi, plusieurs équipes de journalistes s'étaient déplacées dans la cité Ozanam à Carcassonne où vivait le terroriste musulman Radouane Lakdim. Sur place, la situation était très tendue entre les voyous du quartier et les journalistes. « Casse-toi, casse-toi, je vais t'éclater ». Yann Bouchez, journaliste au Monde, décrit une ambiance électrique.

    « Cité Ozanam, à Carcassonne. Deux jeunes en voiture font le guet. L'un s'arrête à ma hauteur, alors que je marche : T'es journaliste ? Barre-toi d'ici ou je te casse les jambes. Et il entrouvre la porte... Regard haineux. Toutes les issues sont contrôlées. Impossible d'y rester. »

    Une situation semblable vécue par d'autres journalistes de BFM TV ou d'une télévision suisse-italienne aussi sur place. Ces derniers ont été pris à partie alors qu'ils s'entretenaient avec des habitants du quartier.

    « Ils ont commencé à nous bousculer et à prendre nos pieds de caméras en les lançant sur nous ».

    Les voyous avaient surtout frappé l'équipe de la télévision suisse-italienne et évoque une « très vive altercation ». Des journalistes ont été poursuivis par une voiture tout autour de la cité alors qu'ils tentaient de rapidement quitter les lieux. Une retraitée dénonce la situation :

    « Ça faisait un moment qu'on alertait les pouvoirs publics, il y a du trafic, il y a des armes à feu qui doivent circuler, on entend des coups de feu. » « C'est une minorité qui pourrit le quartier, ils ont pris le pouvoir. Avant, il y faisait bon vivre, mais, maintenant, c'est craignos. »

    Il faut un attentat terroriste pour que les journalistes découvrent la vie des ghettos musulmans... La photo qui illustre ce post est tirée d'un article de janvier 2018 quand des policiers avaient été agressés dans cette même cité.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • FICHÉS S, RADICALISÉS BINATIONAUX : ÇA CONTINUE SOUS MACRON COMME SOUS HOLLANDE ?

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    Le Monde nous le dit : l’attentat de Trèbes et de Carcassonne constitue « une première épreuve pour Macron ». L’attentat de Marseille, qui avait coûté la vie à deux jeunes filles, n’avait visiblement pas eu cet effet. Il faudra, d’ailleurs, nous expliquer un jour (et ce sera le rôle des historiens, car les journalistes répugnent à le faire) pourquoi il faut une réplique, et même souvent plusieurs répliques, pour que nos gouvernants réagissent. Ou, plus exactement, donnent l’impression de réagir. Hollande avait eu Charlie, mais il n’avait réagi vraiment, au Congrès de Versailles, en proposant la déchéance de nationalité, qu’après le Bataclan. Mesure qu’il avait, d’ailleurs, abandonnée un mois plus tard, effrayé par les cris de Mme Taubira et l’opposition d’un certain… Emmanuel Macron.

    Mais, depuis la débâche de Hollande et l’élection de M. Macron, les choses ont-elles avancé sur les fichés S, les radicalisés, les binationaux, le droit du sol, les conditions pour acquérir la nationalité ?

    Non, rien n’a bougé depuis novembre 2015. Plus grave : les débats sur les fichés S, la déchéance de nationalité et les autres mesures vigoureuses à prendre en matière d’immigration, de Justice, de sécurité ont disparu après la présidentielle, comme si elle avait tout réglé et clos le débat. La droite elle-même, empêtrée dans ses échecs et ses problèmes de leadership, sidérée par le moment Macron, ne les pose même plus.

    Face à ce nouvel attentat, Le Monde nous dit encore que le trio Macron-Philippe-Collomb s’est redéployé comme le faisaient Hollande-Valls-Cazeneuve. La caravane pathétique avec son coryphée, le procureur Molins, pour le journal de vingt heures. La France fait du surplace sur le fond et se donne l’illusion de survoler tout ça. Mais, pendant ce temps, la gangrène islamiste ne cesse de gagner du terrain.

    Il ne faudrait pas que le geste héroïque du lieutenant-colonel Beltrame empêche de remettre sur la table toutes ces questions et serve de nouvelle occasion à nos dirigeants pour fuir leurs responsabilités. Les Français ne le supporteront pas. En effet, le parcours de Radouane Lakdim est éloquent. Un cas d’école. Ce sinistre fiché S, binational (et peu importe que la nationalité française lui ait été accordée à douze ou vingt ans), qui alignait on ne sait plus dans quel ordre trafics, condamnations, séjours en prison, détention d’armes, vivait donc tranquillement, en promenant son chien, dans sa cité si bien nommée Ozanam, à Carcassonne.

    Si MM. Macron et Philippe, qui se montrent volontiers très réformateurs et parfois transgressifs en demandant à certaines catégories de la population de se remettre en cause, ne bougent pas fortement sur ces sujets, alors ils perdront toute crédibilité, et sur tous les dossiers. Et tous les ressentiments à leur égard, toutes les révoltes contre eux seront légitimés.

    Pour nos dirigeants, le choix est simple : le courage politique ou la hollandisation. N’en déplaise à tous les admirateurs du Président Macron, si nombreux à droite et, parfois, jusque sur Boulevard Voltaire, pour le moment, Macron n’a pas fait mieux que Hollande sur LA question posée à la France par MM. Merah, Coulibaly, Salah, et donc, depuis vendredi, par Radouane Lakdim. Aucune vision de fond et de long terme, aucune action forte et transgressive. Pour un Président qui répète à l’envi qu’il veut aller vite et sans faiblir, cette inaction depuis un an pourrait coûter très cher.

    http://www.bvoltaire.fr/fiches-s-radicalises-binationaux-ca-continue-macron-hollande/