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insécurité - Page 709

  • A quoi sert l’opération sentinelle ?

    Après les révélations hallucinantes de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 et en particulier au Bataclan, on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de cette vaste opération sentinelle qui mobilise aujourd’hui 10 000 hommes sur le territoire national.

    Voilà ce que nous dit l’Obs, après écoute des échanges radio entre les autorités et les policiers sur le terrain : « (…) le soir du 13 novembre, à 22h22, sur les ondes de la radio réservées aux policiers chargés de surveiller l’agglomération parisienne. L’un des interlocuteurs est un agent de la brigade anti-criminalité (BAC) arrivé parmi les premiers devant le Bataclan juste après le début de la tuerie.

    Un autre fonctionnaire, un commissaire qui passait devant la salle de spectacle en voiture, est déjà là et a pris l’initiative d’y entrer, arme au poing, et d’ouvrir le feu sur un terroriste qu’il a tué. Mais le policier qui parle à la radio ne peut que sécuriser les abords de la salle de concert, son équipement et son arme ne lui permettent pas de rentrer.

    (…)Les militaires sont au nombre de 8. Eux aussi se sont arrêtés devant le Bataclan en entendant la fusillade, alors qu’ils allaient relayer une équipe chargée de surveiller des bâtiments situés non loin de là. Les militaires n’ont toujours pas le feu vert pour tirer. Les victimes ne seront secourues que plus tard, sans l’aide de l’armée.[....]

    Olivier Dejouy

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?A-quoi-sert-l-operation-sentinelle

  • Bombardement US contre les troupes syriennes: « Ils ont achevé les soldats à la mitrailleuse ». « Il y avait accord entre les États-Unis et l’État islamique » – Analyse en vidéo

    Le récit d’un soldat syrien survivant fait froid dans le dos. La coalition américaine a lancé une attaque qui a fait au moins 62 morts et une centaine de blessés, contre l’armée régulière syrienne à Deir ez-Zor, alors que les USA viennent de s’engager à faire respecter une trêve. Les USA plaident l’erreur, mais le témoignage d’un rescapé de l’attaque ne laisse que peu de doute sur l’intention de tuer:

    Un survivant de la « bavure » perpétrée en Syrie par les avions de la coalition internationale témoigne sur Life.ru. Il doute fort que l’attaque menée par les avions de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis fût une erreur :

    les avions ont poussé la barbarie jusqu’à abattre les soldats syriens blessés avec des mitrailleuses. Un avion de reconnaissance a d’abord survolé les positions de l’armée syrienne, peu après des chasseurs ont lancé une attaque, a raconté ce militaire syrien au site Life.ru. « Nous avons pensé que l’avion menait la reconnaissance des positions de Daech. Mais peu après nous avons été attaqués par les chasseurs de la coalition qui ont frappé nos chars, véhicules blindés et pièces d’artillerie. Ils achevaient avec les mitrailleuses nos soldats qui tentaient de se réfugier dans les ruelles. Chaque chasseur a tiré sur nous au moins trois missiles. J’ai vu de mes propres yeux la mort d’environ 100 soldats. Ils ont pilonné nos soldats battant en retraite. Beaucoup ont péri. De nombreux blessés ne pouvaient pas bouger », a-t-il précisé. Aussitôt après le raid aérien, les djihadistes sont partis à l’assaut des positions des militaires syriens.« l’État islamique a attaqué nos positions, nos soldats ont été capturés. J’ai eu l’impression qu’il y avait un accord entre les Etats-Unis et Daech. Les terroristes étaient en liesse, ils tiraient des coups de feu en l’air comme s’ils fêtaient quelque chose », a ajouté le militaire.  «Il ne pouvait y avoir aucune erreur!» (Source

    Des soldats capturés qui vont payer très cher la traîtrise américaine.La colère du Kremlin et les protestations de Damas ont obligé Washington à réagir qui plaide un bombardement « involontaire ». Le spécialiste de la Syrie, Bassam Tahhan, explique pourquoi cette explication ne tient pas la route, dans la vidéo ci-après.

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  • Russes et Syriens accusent la coalition internationale d’avoir frappé l’armée syrienne

    Entré en vigueur depuis cinq jours, le cessez-le-feu mis sur pied par les Etats-Unis et la Russie en Syrie semble de plus en plus fragile, après que Moscou et Damas ont accusé samedi 17 septembre la coalition internationale conduite par les Etats-Unis de frappes contre une position de l’armée syrienne dans l’est du pays. Dans la soirée, la coalition internationale a admis avoir bombardé ce qu’elle pensait être une position du groupe Etat islamique (EI) en Syrie.

    « Des avions de la coalition internationale antidjihadiste ont mené aujourd’hui quatre frappes aériennes contre les forces syriennes encerclées par le groupe Etat islamique (EI) près de l’aérodrome de Deir Ezzor », a indiqué le ministère russe de la défense dans un communiqué, précisant que plus de soixante soldats syriens avaient été tués. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cette organisation qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, les raids aériens ont tué au moins 80 soldats du régime syrien.

    De son côté, la coalition internationale a indiqué samedi avoir bombardé ce qu’elle pensait être une position de combat djihadiste en Syrie, mais avoir mis fin à cette opération dès que Moscou l’a prévenue qu’il s’agissait peut-être de militaires syriens. « Les forces de la coalition pensaient qu’elles frappaient une position de combat de l’EI qu’elles suivaient depuis un certain temps avant le bombardement », précise un communiqué.

    Jusqu’à ces frappes, si ni Moscou, ni Washington n’avaient formellement prolongé la trêve dans la nuit de vendredi à samedi, les deux pays affichaient leur volonté de le faire, en dépit des violations (près de 200, selon l’armée russe), tout en s’accusant mutuellement de ne pas faire en sorte que leurs alliés - le régime de Damas pour les Russes, les groupes rebelles modérés pour les Etats-Unis - appliquent l’accord à la lettre. [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Russes-et-Syriens-accusent-la

  • Le traitement de la radicalisation : le gouvernement en flagrant échec

    Le copinage ne fait pas tout :

    "Composez le numéro Vert, connectez-vous sur Stop djihadisme, et nos équipes de psychologues, juristes, criminologues, éducateurs spécialisés, vous épauleront et vous accompagneront dans cette épreuve difficile. Vous n'êtes pas seuls. Dounia Bouzar dirigeait le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI). Elle a mis fin à sa mission en avril 2016, officiellement pour marquer son désaccord avec le gouvernement au moment du débat sur la déchéance de nationalité. Omniprésente sur les plateaux de télévision, dans les studios de radio, adulée autant que critiquée sur la pertinence et l'efficacité de sa méthode, on ne peut cependant pas lui reprocher de ne pas avoir travaillé, testé et défriché une matière que personne ne connaissait, et de ne pas avoir fait ce qu'elle pouvait avec les moyens dont elle disposait.

    Julien Revial, lui, a travaillé un an dans l'autre structure «référence», avec Sonia Imloul au sein de la Maison de la prévention et de la famille. Il a rapporté de cette expérience un témoignage aussi étourdissant qu'accablant, publié par les éditions Michalon*. C'est un peu Candide au pays de la déradicalisation. Souvent drôle, mais aussi glaçant. Car on se rend compte, à la lecture de ce journal de bord, que l'on a confié une partie d'une mission essentielle pour la sécurité nationale à une bande de Pieds Nickelés, peu scrupuleux et parfois carrément malhonnêtes. Tout ça pour quoi ? Pour cacher la misère, colmater avec des rustines. Mais en communiquant. Ça, pour communiquer, on a communiqué".

    Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pendant les assassinats, l’invasion continue

    Que nous disent les rapports de l’OFPRA et de la CNDA pour l’année 2015 ?

    ♦ André Posokhow, consultant Polémia, nous en donne l’analyse.

    L’actualité est dévastatrice : attentats meurtriers, invasion de l’Europe, progression de l’islamisation dans notre pays, guerre au Moyen-Orient, réactivation du front en Libye, discrédit de gouvernants accrochés à leur poste comme des moules à leur rocher. On pourrait penser que ces événements perturberaient la marche ronronnante de nos administrations en charge de l’immigration et de la gestion du droit d’asile.

    Tel n’est pas le cas.

    Développement de l’activité, accroissement des moyens, complicité affective avec l’invasion allogène et autosatisfaction ressortent de la lecture des rapports pour l’année 2015 de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).

    L’année 2015 a vu une forte poussée des demandes d’asile et une hausse du taux de décisions favorables

    Alors que le niveau de la demande d’asile s’était stabilisé, l’année 2015 a connu une reprise : 80.075 demandes d’asile (mineurs inclus) ont été déposées, soit une hausse de 23,6%. Celle-ci résulte pour l’essentiel du contexte de crise de l’asile que connaît l’Europe depuis la mi-2015.

    Elle correspond pour une bonne part à une démarche en faveur de l’asile à Calais (près de 2.500 demandes enregistrées pendant l’année à l’Ofpra) et en faveur des personnes mises à l’abri depuis les campements parisiens (plus de 5.000 personnes). On constate ainsi une soumission de cette administration à la politique du fait accompli et de l’occupation spontanée, pratiquée par les migrants et les associations qui les conseillent.

    De même la CNDA a connu, en 2015, une période d’intense activité avec 38.674 recours enregistrés.

    L’Ofpra se targue d’un taux de « protection », c’est-à-dire du nombre de décisions favorables (nous sommes en pleine novlangue), passé de 12,8% en 2013 à 22,9% en 2015.

    Au final, 26.818 personnes ont été « protégées » en 2015 et ce sont 206.172 personnes (à peu près l’équivalent de la ville de Rennes) qui sont estimées être sous « protection » de l’Ofpra (hors mineurs accompagnants) au 31/12/ 2015. Rassurez-vous il ne s’agit pas des Français que l’on massacre.

    La clientèle : des réfugiés ou des migrants ?

    Toute personne qui sollicite l’asile en France peut obtenir l’une ou l’autre des deux formes de protection, la seconde étant une extension de la première.

    – le statut de réfugié reconnu, conformément à l’article L. 711-1 du CESEDA :

    • en application de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 qui définit le réfugié comme « toute personne (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques,…  » ;
    • en application du préambule de la Constitution, « à toute personne persécutée en raison de son action en faveur de la liberté » ;

    – la protection subsidiaire conformément à l’article L.712-1 du CESEDA est octroyée à la personne qui ne remplit pas les critères ci-dessus mais qui établit « qu’elle est exposée dans son pays à la peine de mort, à la torture ou à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, ou, s’agissant d’un civil, à une menace grave, directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ».

    On assiste ainsi à un élargissement voire une dérive illimitée de l’ouverture du droit d’asile. Quelques exemples de profil trouvés dans le rapport de l’Ofpra le montrent aisément :

    – SOUDAN : 5.115 dossiers. La demande soudanaise est devenue pour la première fois le premier flux des demandes déposées en France en 2015. Elle s’exprime dans sa grande majorité par des personnes d’origine africaine du Darfour, qui fondent leur demande de protection sur leur origine ethnique. Peu de personnes invoquent un engagement personnel au sein de mouvements rebelles ;

    – PAKISTAN : 1.842 dossiers. L’actualité n’a que peu d’incidence sur les motifs des demandes : problématiques concernant des unions contrariées ayant pour origine la différence de confession ou une mésentente entre familles, auxquelles se greffe fréquemment un fond de divergence politique ; conflits fonciers, parfois en lien avec l’appartenance confessionnelle ; tentatives de recrutement forcé de la part de mouvances fondamentalistes ;
    – SÉNÉGAL : 393 dossiers. Les problématiques sociétales représentent l’essentiel de la demande d’asile. De nombreuses demandes sont fondées sur un risque de mutilation génitale féminine, d’un mariage forcé ou des craintes liées à l’orientation sexuelle du demandeur d’asile.

    Cet élargissement va plus loin avec la prise en compte des Mineurs isolés étrangers (MIE) dont Polémia (*) a déjà rendu compte et qui prend une extension inquiétante, et surtout de l’orientation sexuelle, motif le plus fréquemment invoqué dans le cas du Cameroun, qui constitue pour la CNDA, organisme très proche du Conseil d’Etat, un thème de prédilection.

    Comme disait le président Pompidou : « Lorsque les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ». C’est le cas aujourd’hui et nous voyons s’immiscer et s’imposer les concepts de réfugié économique et surtout de réfugié climatique et environnemental particulièrement prôné par François Gemenne qui se présente comme un géopoliticien du changement climatique et est surtout un propagandiste de l’invasion migratoire dans les pays civilisés.

    L’Ofpra et la CNDA représentent un ensemble juridico-administratif considérable

    Les deux organismes regroupent plus de 1.000 personnes sur plusieurs sites, effectif en constante augmentation : 575 agents pour l’Ofpra, 363 agents, 15 magistrats et 246 vacataires ou assesseurs pour la CNDA. Celle-ci s’enorgueillit d’être la première juridiction administrative de France en nombre de décisions rendues.

    Le budget global des deux organismes s’élève à environ 57M€. Il faut souligner que la CNDA est rattachée administrativement et budgétairement au Conseil d’Etat dont Jean Louis Harouel dit qu’il a trahi le peuple français au nom de la religion des droits de l’homme en revenant à une «  prêtrise judiciaire » et qui vient de se distinguer dans l’affaire du burkini.

    Le bureau d’aide juridictionnelle de la CNDA a enregistré 29.181 demandes d’aide juridictionnelle. Ce nombre est en hausse constante et importante depuis plusieurs années.

    La loi sur le droit d’asile a institué, devant la CNDA, une aide juridictionnelle de plein droit, sauf si le recours est manifestement irrecevable.

    Le taux d’assistance des requérants par un avocat est en augmentation constante et c’est un millier d’avocats qui se constituent annuellement devant la Cour dans des conditions particulièrement profitables.

    Une particularité de la Cour est de mettre gratuitement à la disposition du requérant, pour l’assister à l’audience, un interprète. Les requérants étant essentiellement non francophones, plus de 320 interprètes assermentés, extérieurs à la Cour, sont intervenus cette année. Ils ont assuré 12.500 vacations dans 120 langues avec des variantes régionales. Les langues lingala, albanaise, bengalie, tamoule, arménienne et peule ont été principalement demandées. Il en va de même à l’Ofpra où 83% des auditions, soit 40.000 auditions des demandeurs, ont été réalisées à l’aide d’interprètes.

    Cette situation est démente. Au nom de principes de l’asile bafoués de manière permanente par des « réfugiés » qui sont pour la plupart des demandeurs économiques, on immobilise plus de 1.000 agents de statuts divers et des sommes importantes sont engagées pour maintenir en permanence ouverte une porte aux flots de l’invasion.

    L’Ofpra et la CNDA ont en charge la préparation et la mise en œuvre de la loi sur le droit d’asile du 29 juillet 2015

    La loi asile de juillet 2015 confère de nouveaux droits aux demandeurs d’asile :

    -systématisation de l’entretien dans le cadre de l’instruction de la première demande ;
    -faculté pour le demandeur d’être accompagné par un avocat ou un représentant d’association. La liste de celles-ci figure sur le site de l’Office ;
    -enregistrement sonore de l’entretien ;
    -communication de la transcription de l’entretien ;
    -identification des vulnérabilités ;
    -possibilité de l’utilisation de la vidéoconférence.

    Que de droits supplémentaires et de moyens offerts au demandeur qui est plus considéré comme un créancier au moins moral que comme le quémandeur d’un séjour dans un pays qui n’est pas le sien ! On n’est pas certain que les identitaires arrêtés lors de manifestations aient eu droit à autant d’égards.

    Mieux : la préfecture peut décider du placement en procédure accélérée lorsque le demandeur :

    -refuse de se conformer à la prise des empreintes digitales ;
    -a présenté de faux documents ou a dissimulé des informations relatives à son identité, sa nationalité ou ses modalités d’entrée en France ;
    -s’est présenté à la préfecture en vue de faire enregistrer une demande d’asile plus de 120 jours après la date de son entrée en France ;
    -la demande d’asile n’est présentée qu’en vue de faire échec à une mesure d’éloignement ;
    -la présence en France du demandeur constitue une menace grave pour l’ordre public, la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat.

    Non mais on rêve, on cauchemarde ! Voilà des allogènes qui ont la chance de pouvoir entrer dans le pays d’une des plus grandes civilisations du globe, qui mentent, trichent, se rebellent ou constituent une menace et la seule sanction pourrait être une procédure accélérée ! Mais ce que nous proposons à Polémia, et nous ne sommes pas les seuls, c’est de les reconduire aux frontières de leur interdire à jamais l’accès au dispositif de l’asile et, si nécessaire, de les sanctionner voire les incarcérer, dans l’attente d’une expulsion !

    La durée moyenne de traitement des premières demandes a un peu baissé et est de 265 jours en moyenne, soit près de 9 mois. Les demandes peuvent faire l’objet de contentieux devant la CNDA, le Conseil d’Etat, la Cour de justice de l’UE, la Cour européenne des droits de l’homme. Le délai moyen des jugements de la CNDA est d’environ 7 mois.

    Tout cela est long, dispendieux et ne peut que contribuer à encombrer un dispositif déjà engorgé et souvent dénoncé par Eric Ciotti. Tout le système est à réformer et changer de fond en comble. Il ne s’agit pas ici de préparer des textes de loi mais il n’est pas interdit de formuler quelques propositions de base :

    -abolir la loi socialo-gauchiste sur l’asile du 29 juillet 2015 ;
    -considérer que les demandeurs d’asile se doivent d’être modestes, respectueux de nos lois et de nos usages et en cas de « protection » présents sur notre sol d’une manière temporaire ;
    -instruire les demandes dans nos consulats installés dans le pays d’origine du demandeur ;
    -supprimer les pompes aspirantes sociales accordées aux demandeurs d’asile ;
    -suppression de la CNDA et déjudiciarisation de la procédure ;
    -modification profonde de la composition de l’Ofpra.

    L’Ofpra et la CNDA sont-ils des organismes administratifs français ou des officines immigrationnistes ?

    Affirmer que l’Ofpra et la CNDA ne sont que des officines immigrationnistes ne correspondrait pas complètement à la réalité. Ces organismes effectuent un travail considérable et difficile en application de lois qu’ils ne font pas, même s’il leur arrive de les inspirer quelque peu. Le taux d’admission est de moins du quart des demandes. Ils n’ouvrent pas la porte grande ouverte.

    Cependant, cette porte, ils se gardent bien de la fermer malgré le raz-de-marée migratoire. C’est surtout l’état d’esprit de ces deux maisons, fortement influencées par le Conseil d’Etat et leur action en dehors de la routine des instructions individuelles qui montrent que la protection du sol et des citoyens français n’est pas leur souci majeur.

    Donnons quelques exemples parmi d’autres :

    • L’Ofpra a, en 2015, effectué 5 missions au Liban, en Egypte et en Jordanie pour protéger 1.000 personnes signalées par le HCR comme se trouvant en particulière vulnérabilité. Ce dispositif leur permet de gagner l’Europe sans perdre la vie. En l’occurrence l’Ofpra n’agit pas comme une barrière sévère et néanmoins bienveillante, mais va chercher les migrants outre-mer. Ce n’est plus la même chose !
    • Selon le rapport de l’Ofpra, celui-ci a contribué, avec ses partenaires institutionnels et associatifs, à installer durablement une culture de l’asile à Calais et également à la Grande-Synthe et dans les campements parisiens. En d’autres termes, allié des associations immigrationnistes, l’Ofpra, organisme administratif français, se place du côté de clandestins pour pérenniser une intrusion.
    • Toutes les opérations de communication, et elles sont nombreuses, sont menées dans un état d’esprit favorable aux migrants et à l’immigration.

    En définitive, les rapports de l’Ofpra et de la CNDA montrent que, si ces deux organismes administratifs ne se veulent pas complètement étrangers à la protection des frontières de notre pays et la protection de nos concitoyens, ils placent ces objectifs loin derrière les intérêts des demandeurs d’asile et l’idéologie multiculturaliste du globalisme.

     A ce titre et par leur état d’esprit que reflètent leurs actions de communication, ils constituent un vecteur efficace de l’immigrationnisme bien au-delà de leur mission juridico-administrative.

     Le directeur général de l’Ofpra dans la conclusion du rapport de 2015 a souhaité affirmer que : « L’Ofpra entend rester plus que jamais mobilisé en 2016 au service des demandeurs d’asile et des réfugiés, au côté de ses partenaires et dans le plus absolu respect de son indépendance de décision désormais consacrée par la loi ».

     Cette affirmation d’indépendance de la part d’un organisme administratif apparaît particulièrement choquante et, pour le coup, contraire, non pas aux valeurs de la République dont on nous rebat les oreilles, mais à ses principes fondamentaux de subordination de l’administration au politique et surtout au peuple français qui est bien oublié dans cette affaire.

     André Posokhow Consultant Polémia 9/09/2016

    Note : La rumeur du 9-3 : la preuve par les mineurs isolés étrangers (17/04/2014)

    http://www.polemia.com/pendant-les-assassinats-linvasion-continue/

  • « Ils » ont la gueule de bois? 2016-2017, la période de tous les possibles!

    Un  document de la commission des affaires étrangères du Parlement britannique, rendu public hier,  pointe les conséquences de l’intervention militaire contre la Libye en 2011, voulue en France  par Nicolas Sarkozy,  soutenue par son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, et à laquelle se rallia David Cameron. Le rapport note Le Monde, « met en cause le processus de décision qui a transformé une intervention censée venir en aide à des civils, à Benghazi, menacés par la répression du colonel Mouammar Kadhafi – une menace surestimée, affirment les députés –, en une opération visant le régime. » Il est fait état  également de  « la pression  des Libyens exilés en France disposant d’alliés au sein de l’establishment intellectuel français »…comment ne pas penser en effet  au  rôle très nocif joué dans cette tragédie par le « philosophe » pipo(le)  BHL. Le rapport de 49 pages conclut très sévèrement mais très justement  que « le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains (fut)  un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’Etat islamique en Afrique du Nord. »

    Les pontes de l’Europe bruxelloise seront eux aussi très sévèrement jugés par l’Histoire au regard de leur aveuglement coupable, de leur dogmatisme , de leur incapacité si ce n’est  à comprendre, du moins  à entendre les peuples dont ils entendent guider les destinées vers le paradis supranational…

    « Bien fol qui ne s’enivre jamais » disait Rabelais…qui ne s’enivre jamais à grand coup de doxa européiste pourrait affirmer Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui  tenait hier son second discours sur « L’état de l’Union« . Dans  une sorte d’inventaire à la Prévert,  il a  annoncé le déploiement, de la 5 G en 2025, le doublement (bien hypothétique…) du « plan Juncker » pour soutenir les investissements des entreprises, sa volonté de permettrre aux commissaires européns de cumuler les mandats en se présentant aux élections…Il ne s’est pas arrêté en si » bon chemin » en militant pour la création d’ un « corps européen de solidarité »  qui rémunérerait 100 000 jeunes (qui paiera?) et qui serait activé en cas de crise; il appelé aussi de ses vœux « un quartier général militaitre commun » aux pays de l’UE car celle-ci « ne peut plus se permettre de dépendre des capacités de défense de pays individuels »; la création imminente d’un « fonds européen de la défense » , mais aussi la mise en place d’un « véritable ministre européenne des Affaires extérieures », qui parlerait au nom de tous les Etats membres…

    Sans surprise,  M. Juncker a appelé à dépasser la « crise existentielle » générée par le Brexit,  n’a pas remis en cause l’accueil de l’immigration massive,  et  a exhorté  les gouvernements à résister aux aspirations souverainistes, identitaires de leurs citoyens, aux « populismes. »

    Comme le notait récemment un article paru sur slate.fr, « l’Union européenne a tout pour être une cible préférentielle du FN, qui peut la désigner avec crédibilité comme un artefact supranational, postdémocratique, technocratique, turbocapitaliste. » Bref, « Jamais Marine Le Pen, Florian Philippot ne pourront faire mieux que José Manuel Barroso et Jean-Claude Juncker pour écœurer l’opinion publique de la construction européenne »!

    Cette fébrilité des euromondialistes s’explique  aussi par le calendrier  électoral dans les mois à venir,  lourd de menaces pour les tenants du Système bruxellois. Au délà du cas de l’Espagne qui verra sans doute se dérouler des législatives avant la fin de l’année, se tiendra  cet automne   en Italie   un référendum constitutionnel. Le chef du gouvernement Matteo Renzi (élu par ses pairs et non  par les urnes),  a déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Ce qui aurait pour effet  de déclencher  des élections législatives au printemps 2017, dans un contexte, comme l’ont prouvé les  municipales de juin dernier,  de regain de forme de la formation eurosceptique et anti euro  Mouvement cinq étoiles, (Movimento 5 Stelle) et avec une Ligue du Nord qui continue de peser dans ses bastions.

    Sur décision de la cour suprême autrichienne, octobre verra le peuple autrichien revoter pour désigner son président de la République, suite aux fraudes qui avaient entaché le deuxième tour au détriment du sympathique  candidat des nationaux du Fpö, Norbert Hofer. Une victoire possible qui consoliderait la naissance, au sein de la Mitteleuropa,  d’un bloc de nations ( Pologne, Autriche, Hongrie, Tchéquie) qui se réclament et entendent défendre avec fierté les racines helléno-chrétiennes de l’Europe,   dirigées par des patriotes souverainistes,  des nationaux-conservateurs…  des « réactionnaires » selon la terminologie des grands prêtres du clergé progressiste européiste. Un véritable  cauchemar pour certains!

    En mars 2017,   les Néerlandais désigneront leurs députés, élections législatives que  le PVV antibruxellois et anti-immigration   de Geert Wilders  peut gagner.   Rappelons qu’une pétition rassemblant au moins  300.000 Néerlandais rendrait possible la tenue d’un référendum (certes consultatif)  sur l’adhésion des Pays-Bas à l’UE.  Un nouveau gouvernement Wilders l’écarterait-il, a fortiori après le précédent britannique?  Cela donnerait en tout cas  des ailes aux eurosceptiquesDanois et Suédois

    En avril et en  juin de l’année prochaine,  Marine et le FN porteront bien évidemment en France tous  les espoirs du camp patriotique à la présidentielle et aux législatives.  L’Allemagne bouclera  en septembre 2017 ce cycle électoral  avec les législatives (die Bundeswahlen). Le parti souverainiste et identitaire  de Frauke Petry, l’AFD,  peut confirmer  à cette occasion sa spectaculaire percée de ces derniers mois, nos cousins germains imitant alors  en cela leurs cousins Autrichiens…

    Il va sans dire également que le score qui sera celui de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre, face à la candidate chouchou de la Commission européenne,  de Goldman Sachs   et de Davos,  participera au climat général des mois à venir, que Bruno Gollnisch espère riches en rebondissements  et  en heureux évènements! L’Europe des patries n’a pas dit son dernier mot!

    http://gollnisch.com/2016/09/15/ont-gueule-de-bois-2016-2017-periode-de-possibles/

  • Chronique de livre : Alexandre Mendel "La France Djihadiste"

    410697156.jpgAlexandre Mendel, La France Djihadiste

    (Editions RING, 2016)

    Impossible d'échapper à l'actualité, ou plus exactement à la réalité, en ce qui fut la période estivale de 2016. Après l'attentat du 14 juillet, il n'y eut quasiment pas un seul jour en Europe sans une attaque ou un attentat... L'Allemagne et la France commençaient à payer lourdement le prix d'une immigration-invasion de masse qui, en plus de nous remplacer, apporte avec elle l'islamisation de notre continent (des rayons halals dans les supermarchés aux terroristes islamiques en passant par le « fameux » burkini). Tout ceci n'est cependant qu'un début, et ce n'est pasLa France Djihadiste d'Alexandre Mendel qui nous contredira…

    Alexandre Mendel est journaliste, sa plume, il l'a notamment exercée dans Valeurs Actuelles. Sa spécialité est le travail de terrain, ce qu'on a coutume d'appeler le journalisme d'investigation. Etant donné le sujet abordé ici c'est un réel plus, bien que l’entreprise soit risquée. Ce dernier s'est d'abord intéressé aux départs pour la Syrie et son vivier français, la ville de Lunel dans l’Hérault. Sans doute, ses attaches régionales et familiales y sont pour quelque chose.... Au fur et à mesure de ses recherches se dessine un portrait sans concessions, mais réaliste, d'une France que certains ne veulent tout simplement pas voir (ou n'en soupçonnent qu'à peine l'existence).

    Alors, quelle est telle cette France djihadiste ? A première vue, et sans minimiser la dangerosité des célèbres « déséquilibrés », elle ne se compose pas de moudjahidines féroces, n’en déplaise aux « néo-croisés ». En effet, il ne faut pas regarder du côté du prophète – dans tout ce qu’il a de belliqueux – mais plutôt du côté de la CAF et du CCAS du coin. Cas-sociaux, petits trafiquants ré-islamisés et paumés constituent le gros des départs pour la Syrie. Leur point commun ? Etre, pour la grande majorité, des enfants d’immigrés. Profils de déracinés nourris à l’occidentalisme plus qu’avec les versets du Coran, ces joyeux drilles rendent désormais la monnaie de leur pièce à tous ces bisounours droit-de-l’hommiste qui les ont traités en victimes pendant tant d’années… Ce n’est donc pas tant le coran qui est à l’origine des nombreuses conversions à l’islam radical -et aux départs pour la Syrie- mais plutôt le monde moderne. Déracinement identitaire, manque de verticalité et crise du sens ont fait beaucoup de mal. Sur ce dernier sujet, ce sont souvent des imams autoproclamés ou des organismes politico-religieux comme les Frères Musulmans qui l’exploitent, voire parfois des services de renseignements…

    La France Djihadiste mérite d’être lu et médité. C’est une enquête très bien ficelée qui, au final, dresse un bilan plutôt inquiétant du rapport entre la France et l’islam radical. Car ce n’est pas tellement le message des prêches ou même les attentats qui, en soi, sont préoccupants ; c'est avant tout l’ampleur du phénomène, le nombre de candidats au Djihad, de terroristes, de loups solitaires etc. Mais est-ce si surprenant quand on sait que les gouvernements successifs ont laissé s’installer des enclaves ethnico-religieuses, ces fameuses No go-zones, si bien que l’on peut dorénavant parler d’un maillage territorial conséquent ? Et puis qu’en est-il de tous les musulmans qui ne se reconnaissent ni dans l’islam radical, ni dans les « valeurs de la République » ? Où étaient-ils lors des manifestations pour Charlie Hebdo ? Sont-ils descendus dans la rue après le 13 novembre ? Poser la question c’est déjà y répondre et, dans la perspective d’une « guerre civile » ethnico-religieuse, un tel silence est pesant. Mais dans un pays (de) soumis, est-ce si surprenant ?

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Journal du Mercredi 14 septembre 2016 - Société / Déradicalisation : la désintoxication impossible ?

  • Encore des réfugiés arrêtés

    La police allemande ne croit pas à la propagande de notre presse libre que le monde nous envie :

    R

    Trois porteurs de papiers syriens ont été arrêtés, mardi 13 septembre, en Allemagne. Selon le ministre allemand de l'Intérieur, "l'état actuel des investigations de la police criminelle fédérale indique des liens avec les assaillants de Paris de novembre 2015".

    Ces trois suspects, arrivés l'an dernier dans le pays lors de l'afflux de demandeurs d'asile, avaient obtenu leurs papiers d'identité auprès de la "même organisation de passeurs que les assaillants de Paris"

    Mahir Al-H., 27 ans, Mohamed A., 26 ans, et Ibrahim M. 18 ans (Padamalgam svp) ont été interpellés dans le Schleswig-Holstein (nord).

    Quand on pense que 12 000 "réfugiés" vont être dispersés sur le territoire national...

    Michel Janva