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insécurité - Page 712

  • Au lendemain du carnage à Nice et de l'égorgement d'un prêtre, l'affichage identitaire musulman est indécente

    Jean-Louis Harouel, professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris Panthéon-Assas, qui vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple, déclare au Figarovox :

    "[...] Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait quela population était choquée de voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage identitaire musulman en France est proprement indécente.

    Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi, l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes) — dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques françaises) — avait déclaré: «Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons».

    Le Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini — de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les militantes convaincues ou dociles d'un djihadisme civilisationnel en train d'opérer la conquête feutrée de notre pays. [...]"

    Michel Janva

  • Le choix de l’ennemi ne doit pas forcément être le nôtre

    Bernard Plouvier

    Dans une Guerre, il est fort dangereux de ne pas fixer son but essentiel. De 1914 à 1918, les Européens ont avancé à l’aveuglette, changeant constamment de « buts de guerre », et ce des deux côtés. Au combat, il est nécessaire de ne pas se tromper de cible.

    Depuis la fin des années 1980 (où ils n’avaient que l’expression « putain de ta race » à la bouche), nos envahisseurs ont déclenché une guérilla, en France et dans de nombreux pays européens où l’opinion publique était aveulie par la propagande tiers-mondiste au point d’importer en masse ces « travailleurs » exotiques qui devaient « payer les retraites des Européens » vieillissants, alors qu’il aurait été plus intelligent d’assurer le renouvellement autochtone de la population du continent.

    Le combat de l’immigration-invasion était alors mené pour assurer le triomphe de la race africaine, dans toutes ses variantes. Et l’on pariait sur la différence des courbes de natalité entre Européennes de souche et Africaines, noires et maghrébines, pour obtenir la domination politique et sociale au bout de deux générations.

    Or, Noirs et Maghrébins ne s’entendaient guère et, assez vite, la fraction la plus évoluée des immigrées a modifié son comportement matrimonial. Avec ou sans l’accord du seigneur et maître, nombre d’Africaines ont adopté la contraception hormonale (qui n’est pas sans risques, lorsqu’il existe une obésité ou un tabagisme).

    En outre, les sauvageons de l’immigration étaient pressés : ils ne voulaient pas attendre la substitution de population majoritaire pour s’assurer la domination dans les grandes cités où leur médiocrité les faisait végéter. Il existait toutefois une faille dans cette pratique : les actes criminels n’étaient pas réellement punis (du moins en France), mais la violence stupide écartait une majorité d’immigrés de la guérilla. Il fallait trouver autre chose - un mythe fondateur - pour justifier le passage à la guerre ouverte.

    Les théoriciens tentèrent de changer de registre, pour souder ces innombrables Noirs, Maghrébins et Proche-Orientaux que l’État français, par bêtise, veulerie ou corruption de ses « chefs », accueillait en énorme quantité (idem en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Grande-Bretagne etc.). Depuis les années 2010, grâce en partie aux stupidités made in USA et à la rouerie du crypto-islamiste Barack-Hussein Obama, c’est désormais pour le triomphe de l’islam que s’agitent les immigrés.

    C’est une motivation parfaitement adaptée au fanatisme de sujets primaires. Elle peut, en outre, être présentée comme un noble objectif aux sujets moralement exigeants. Elle sert surtout de reconversion aux voyous de banlieue sans perspective d’avenir et d’agent fédérateur de communautés qui, jusqu’alors, se haïssaient autant que les peuples européens se sont haïs jusqu’au début des années 1950.

    Il serait stupide de ne pas comprendre le jeu de nos ennemis, qui sont des roublards d’exception, et de les suivre dans leur apparent délire religieux. La guerre déclenchée en Europe occidentale et scandinave est une guerre de races, une guerre traditionnelle pour la domination de terres d’expansion démographique et de conquêtes des richesses d’autrui. Les peuples danubiens, longtemps soumis à l’immonde tyrannie turque, l’ont parfaitement compris, contrairement aux Occidentaux et aux Scandinaves moralement avachis.

    Les Européens doivent défendre leur continent, leur civilisation, leur race face aux envahisseurs. C’est une évidence. Mais la notion de foi ne doit intervenir que de façon individuelle ; non comme motivation, mais comme aide spirituelle pour celles et ceux qui ne peuvent se passer de téléfinalité et d’assurance-vie éternelle.

    Il ne doit en aucun cas s’agir d’une croisade des chrétiens contre les mahométans… pour un athée, il n’existe pas plus d’allah que toute autre essence supérieure : appelons les fous furieux d’entre nos ennemis de façon juste, soit des fanatiques, intoxiqués par les textes du sieur Mahomet.

    Il ne peut s’agir d’un retour à une religiosité de type médiéval, où tous les États d’Europe étaient officiellement « chrétiens », ce qui permettait aux souverains de se réclamer d’un droit divin. L’histoire réelle de cet « Âge des Ténèbres » (l’expression « Dark ages » est classique dans la littérature britannique) prouve que les maîtres des sociétés utilisaient la religion pour asservir ou justifier des mesures fort peu « chrétiennes ». Seuls des saints se mettaient au service de la foi – et de façon rarement raisonnable. Or, le saint, à toute époque et en tout continent, a toujours été l’exception.

    Combattons pour notre civilisation européenne et notre race. C’est un assez bel objectif en soi.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/08/29/le-choix-de-l-ennemi-ne-doit-pas-forcement-etre-le-notre-5841200.html

  • La Turquie d'Erdogan menacerait des Turcs expatriés

    Hebdomadaire franco-turc créé en 2008, Zaman France est une franchise du plus grand quotidien turc d’opposition, Zaman. Ce journal est associé au mouvement de l’imam Fethullah Gülen, ancien allié de Recep Tayyip Erdogan devenu son ennemi parce qu’il accuse le gouvernement de corruption. Installé aux Etats-Unis, il est soupçonné d’avoir orchestré un coup d’Etat (raté) pour renverser le président Erdogan. Emre Demir, fondateur et rédacteur en chef de Zaman France, déplore les répercussions de ces événements sur son journal.

    Sans prendre parti dans l'affaire du putsch en Turquie, imaginer que les affaires internes à la Turquie mettent en danger des journalistes et leurs abonnés en France n'est pas très rassurant…

    "Depuis la tentative de coup d’état, il est devenu difficile de traiter de l’actualité turque. Même en France. Erdoğan utilise les Turcs résidents en Europe comme des instruments diplomatiques destinés à faire pression sur les gouvernements et les figures dissidentes qui vivent dans ces pays. Face aux incessantes menaces, nous avons décidé de fermer la rédaction.Cela peut paraître lâche, mais nous ne sommes pas les seuls à être menacés. Beaucoup de nos lecteurs se sont désabonnés. Soit parce que la famille et les amis ont fait pression, soit parce qu’ils avaient été dénoncés par des voisins. Nous, nous pouvons avoir une protection policière. Mais eux, non. C’est ça qui me fait peur. [...]

    Même si nous continuons sur le web, les personnes qui partagent nos papiers sur les réseaux sociaux peuvent être identifiées. C’est une véritable chasse aux sorcières. Il y a quelques jours, un père a même dénoncé son fils et l’a accusé d’être güléniste. Il a été arrêté. Le père a simplement dit qu’il devait protéger l’État avant de protéger son enfant. Ce climat risque de mener la Turquie à de dangereuses dérives. Ça commence toujours comme ça.

    Mais la rédaction est aussi une cible. Nous avons reçu des centaines de menaces de mort. Nos adresses et nos coordonnées tournent sur les réseaux sociaux. Les comptes pro-AKP ont partagé des photos de nous et nous accusent d’être des terroristes. Même le porte-parole de l’ambassade de Turquie en Belgique a diffusé ma photo sur Twitter en appelant le peuple à faire le nécessaire contre les traîtres. Et puis, c'est également également compliqué pour les familles des journalistes qui vivent en Turquie. Des dizaines de proches ont été interpellés par la police. [...]

    En Europe, il y a aussi tout un système de contrôle destiné à créer une diaspora au service de l’État turc. Certaines associations pro-AKP installées en France ont contribué à amplifier ces appels. Des lignes téléphoniques dirigées vers la police nationale en Turquie, les ambassades ou le palais présidentiel à Ankara ont également été mises en place pour identifier les « traîtres ». C’est très dangereux, même pour ceux qui vivent en France. Si l’un de nos abonnés est dénoncé comme étant l’un de nos lecteurs, les biens qu’il possède en Turquie peuvent être saisis et son passeport retiré. Nos lecteurs sont sur la ligne de mire. Le problème, c’est bien évidemment qu’ils ne soutiennent pas tous le mouvement Gülen et ne sont pas responsables de la tentative de coup d'état. Cette réalité montre une réelle volonté d’importer la répression en Europe et en France."

    Annonçant la fermeture du journal, la rédaction écrit :

    "Des menaces qui ont désormais dépassé le stade verbal pour devenir des réalités physiques. Des centres culturels turcs en France, des écoles, des commerces ont été la cible d'incendies, de descentes punitives, de caillassages, d'appels au boycott et, plus grave, d'appels au meurtre. Des membres de notre rédaction ont reçu pas moins de deux cents menaces de mort ! Le simple fait d'imprimer notre journal et de l'envoyer à nos abonnés constituerait pour eux un risque sécuritaire réel sans même évoquer les représailles juridiques qu'ils subiraient par les services d'Etat turcs qui pourraient les accuser d'association ou de complicité avec une organisation terroriste !"

    Michel Janva

  • LE PRIX DE LA LÂCHETÉ

    Les Allemands payent, lourdement, le prix du sang. Dont la responsable s’appelle Merkel. Merkel et sa folie idéologique, suicidaire pour le peuple allemand. Mais cette fille de pasteur, employée longtemps par la Stasi avant de s’acheter un passeport d’honorabilité en passant au service des chrétiens-démocrates, ces larbins du Vatican et de la Maison Blanche, n’a que faire du peuple allemand. Qui doit expier pour tous les péchés qu’il a commis, comme le dit l’enseignement de la Bible. Mais il faut, paraît-il, aimer ses ennemis, si l’on en croit les chrétiens. Et ceux-ci doivent ouvrir grands leurs bras à leurs frères musulmans, car l’islam est une religion d’amour, de paix et de tolérance. En a fait l’expérience le malheureux prêtre catholique égorgé le mardi 26 juillet, au cri de « Allah Akbar », alors qu’il célébrait la messe dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Normandie. Il avait 86 ans. Bel exploit de ses courageux assassins. Le pape exprime « sa douleur ». Pauvre type. S’il était digne de sa fonction il appellerait à la croisade. Mais il préfère se joindre au chœur des lamentations, qui fait bien rire les fous d’Allah. Tandis que les « autorités musulmanes » dûment estampillées par la République française versent des larmes de crocodile. En serrant quand même un peu les fesses : des fois que les Gaulois finiraient par se réveiller et par appliquer la loi du talion… Mais il faudrait, pour cela, qu’ils s’émancipent de la chape de plomb du politiquement correct, mise en œuvre par les autorités officielles et les media aux ordres. Hollande découvre la lune et déclare, effaré, qu’on est en guerre. Bien.

    Alors il faut faire la guerre. La vraie. Celle qui frappe sans faiblesse, sans hésitation. Mais pour cela il faut avoir quelque chose dans le ventre – et plus bas. Les occidentaux payent leur lâcheté et leur bêtise. Tant pis pour eux. Mais la colère monte contre les incapables et les traîtres censés protéger la population. Aux Européens qui méritent encore ce nom de savoir ce qu’ils ont à faire. En envoyant se faire pendre les pleurnicheurs et les donneurs de leçon de morale.

    Pierre VIAL

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1431-le-prix-de-la-lachete.html

  • Daesh-Gate : le dossier Clinton prend forme

    La réorganisation de la campagne de Trump autour des rebellesBreitbart News et Stephen Bannon semble articuler trois messages afin que David puisse gagner contre Goliath.

    Dans le premier message, les Clinton sont corrompus. C’est le travail du récent livre devenu film Clinton Cash, de Peter Schweizer, qui décrit la fondation Clinton comme un État dans l’État, créé à la fois pour financer un gouvernement en attente (sous couvert de minuscules activités caritatives)… et pour enrichir les Clinton comme leurs amis en vendant des faveurs. Au point que le Boston Globe, le Washington Post et, maintenant, USA Today demandent aux Clinton de « fermer » la fondation, dans un contexte où l’agence AP (Associated Press) vient de produire une enquête décrivant une troublante symbiose entre la fondation Clinton et le secrétariat d’État, contrairement à l’engagement de démarcation des frontières signé par Hillary à la demande d’Obama, lors de sa prise de fonction. Ce message de corruption n’est cependant que « de l’histoire ancienne » pour la plupart des électeurs, qui pensent que la vielle dame est victime de harcèlement.

    Survient un deuxième message, plus facile à saisir, qui renforce le premier : les Clinton sont vendus aux islamistes. C’est un message, neuf, qui prend du poids, et de deux façons.

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  • L’occupation de la Syrie par les États-Unis est maintenant officielle

    « Voici un dangereux événement historique dont la survenue ne fait qu’augmenter le risque d’une guerre totale. »

    Au cours des dernières 24 heures, les États-Unis ont rendu très clair leur statut de force d’occupation hostile en Syrie.

    Hier, les USA ont transmis un communiqué au gouvernement légitime de la Syrie et à la coalition anti-terroriste essentiellement russe qui assiste les Syriens. Ce communiqué fait savoir que les USA ont prélevé à leur usage une bande du territoire syrien, qu’ils entendent occuper militairement en y maintenant des troupes en service actif, des forces d’opérations spéciales, des conseillers, des mécaniciens et des unités de soutien ; ils ont également décrété une zone d’exclusion aérienne (« no fly zone ») et averti qu’ils abattraient tout avion syrien ou russe qui survolerait cet espace réservé [au-dessus de la zone déclarée « zone kurde autonome », NdT ].

    Comme le rapporte RT, le commandant des forces US en Irak et en Syrie, le lieutenant-général Stephen Townshend a déclaré : « Nous avons informé les Russes d’où nous en sommes (where we’re at…)… ils nous ont dit qu’ils en avaient informé les Syriens, et tout ce que j’ai à dire est que nous nous défendrons si nous nous sentons menacés ». Depuis lors, comme le rapporte Reuters, les affrontements entre forces kurdes et syriennes se sont intensifiés.

    Un certain nombre d’analystes avaient prévu que les USA adopteraient cette voie, étant donnés les succès de la campagne des Syriens et de leurs alliés russes en général et de la détérioration des relations américano-turques en particulier, celles-ci entraînant la possibilité, pour les Américains, de perdre l’accès à la base d’Incirlik, le tout s’ajoutant à la situation désastreuse des forces takfiristes bloquées dans Alep.

    Différentes agences d’information internationales font déjà circuler une version de l’histoire qui présente le communiqué des forces US comme « une mise en garde à la Russie et à la Syrie » (CNN) ou une « menace défensive » (IBT), mais elles omettent de préciser l’aspect de facto de ce développement. Elles ne croient pas devoir mentionner non plus que la déclaration officielle des États-Unis viole outrageusement les lois internationales et que ce qu’elle annonce n’est rien d’autre que l’occupation illégale d’un état souverain.

    Les observateurs ont compris depuis longtemps que la raison pour laquelle les USA ont financé et soutenu à la fois l’Etat islamique et les forces kurdes était qu’ils voulaient se servir de l’Etat islamique comme vaincu de substitution, virtuel ou réel, pour ensuite découper une tranche de Syrie à occuper sous le prétexte d’y former un état kurde indépendant. En prévision de quoi d’ailleurs, des représentants de la «région autonome kurde » ont annoncé anti-constitutionnellement et unilatéralement sa fédéralisation.

    Ce tour de passe-passe a été utilisé pour donner une apparence de légalité, si ambiguë soit-elle, à l’annexion d’une « zone grise », afin de pouvoir embrouiller le discours public au niveau des médias.

    Cependant, les ministres des Affaires étrangères de la coalition anti-terroriste [la vraie, NdT], tout comme d’ailleurs les experts en droit international, ne se font aucune illusion sur la déclaration de fédéralisation unilatérale : il s’agit ni plus ni moins que d’une violation de la souveraineté syrienne par l’équivalent d’une république séparatiste, qui n’a pu être rendue possible que par une guerre d’occupation des États-Unis.

    Selon les dispositions légales de la Convention de Genève, comme en vertu de tous les accords parallèles, aucun pays n’a le droit d’occuper ni de morceler un pays souverain, quels que soient les termes que la puissance agresseuse forge pour se justifier.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/1008/loccupation-de-syrie-etats-unis-officielle

  • Zak Novak, entre l’Amérique et la Serbie, jusqu’au Donbass

    Les « gueules » du Donbass recèlent parfois quelques histoires de vie et des sensibilités insoupçonnées. Ce fut le cas de ma rencontre avec Zak Novak, un Américain d’origine serbe qui a débarqué un jour de janvier 2015 à Donetsk. Son idée première était de combattre. Il n’en fut rien malgré son ardent désir de servir. Il en fut dissuadé pour servir dans un bataillon assez spécial, le Bataillon humanitaire d’Ekaterina Goubarev, l’épouse du célèbre résistant et insurgé de Donetsk. Mais revenons sur cette rencontre particulière et sur l’une des figures emblématiques des volontaires étrangers dans le Donbass. Histoire d’hommes.

    Né en 1963 dans le New Jersey, Zak a vécu toute sa vie à New York. Ses parents étaient serbes et ont été toute leur vie d’ardents partisans de la Monarchie yougoslave. C’est dans le mouvement Tchetnik qu’ils baignèrent, originaires d’ailleurs de Skopje, aujourd’hui capitale de la République de Macédoine. Le mouvement Tchetnik monarchiste fut lâché par les alliés durant la Seconde Guerre mondiale au profit des partisans communistes de Tito. Après des tractations durant la Conférence de Téhéran, Staline obtînt des alliés l’abandon de leur aide aux monarchistes tchetniks qui furent finalement les marrons de la farce. A la fin du conflit, les tchetniks qui ne furent pas tués, émigrèrent partout dans le monde, essentiellement dans les pays comme les USA, la Grande-Bretagne, l’Australie et la France. C’est ainsi que les parents de Zak arrivent à la fin des années 50 aux Etats-Unis. Leur évasion de Yougoslavie fut un périple dangereux, mari et femme suivant un itinéraire différent et périlleux. Mais ils purent s’enfuir et donnèrent naissance à Zak et d’autres enfants.

    Il fut élevé dans une famille simple, recevant une solide éducation, sévère et juste. Comme il le dit lui-même : « Mes parents étaient des petites gens, modestes, ils avaient envie d’apprendre l’anglais, de s’intégrer, de travailler, de devenir Américains, mon père a travaillé dans le bâtiment ». Travaillant dur, ils fondèrent finalement un magasin à New York, vivant honnêtement de leur commerce. Zak n’avait pas dans ces jeunes années spécialement d’activités politiques, seulement un intérêt pour son pays d’origine à travers les récits de ses parents et de leur idéal d’une monarchie yougoslave. Un premier choc intervient dans sa vie lorsqu’une bande de criminels attaquèrent à main armée le magasin parental, son père fut gravement blessé ayant reçu un coup de revolver. C’est une histoire qui marqua beaucoup la vie de Zak : « j’ai commencé à perdre confiance dans l’Amérique à ce moment-là, mes parents avaient tellement fait d’efforts, tellement travaillés dur, c’est difficile de voir son père aux portes de la mort, le paradis américain s’effritait déjà ».

    En 1992, la guerre qui éclate en Yougoslavie sera un appel puissant. Il s’envole pour la Serbie, puis atterrit dans une unité tchetnik combattant les forces musulmanes en Bosnie. « J’étais devenu un fanatique, ce qui était en jeu ici c’était la survie de mes frères serbes. J’ai servi trois ans dans cette guerre, jusqu’en 1995 (médaille de la bravoure, bataille du Mont Igman). J’ai vu l’horreur absolue de la guerre, j’étais avec le commandant Dragan et j’ai assisté impuissant au génocide des civils. J’ai vu les corps déchiquetés, je me souviens d’un type qui trimballait une brouette pleine de cadavres, des pendus accrochés à des arbres, tout cela c’était les milices musulmanes qui massacraient dans l’Est, mais tout le monde massacrait finalement les civils dans cette satanée guerre. Je suis rentré aux Etats-Unis, ramenant un trophée neutralisé, un AK-47, je n’imaginais pas qu’il me poserait plus tard de graves ennuis. Je suis rentré sans problème, mais l’année suivante, en 1996 la CIA est venue m’arrêter. J’étais accusé d’être un terroriste ayant pour plan d’assassiner le président des Etats-Unis, ils sont venus m’arrêter avec plus de 15 voitures et des dizaines de policiers. Cela a été un réel traumatisme pour mes vieux parents. Ils ont fait de la casse dans la perquisition, j’ai été emmené, on me demandait de livrer mes plans. Je fus interrogé au rez-de-chaussée du World Trade Center où à cette époque se trouvaient des bureaux de la CIA. J’ai subi un interrogatoire épuisant jusqu’au lendemain, toute la nuit, sans répit. Et puis ensuite je fus relâché, tout cela était du vent, mais je fus menacé et on m’intima l’ordre de me tenir tranquille et de ne jamais avoir d’activités politiques ».

    « Ma mère avait été très affectée par cette arrestation violente et j’avoue moi-même avoir vécu et subi une grave dépression et une traversée du désert à mon retour. Cela a quasiment duré dix ans et puis la guerre m’a rendu finalement pacifiste, j’étais déjà un antifasciste, alors tout doucement je suis revenu à la politique et à l’activisme vers 2007. J’ai travaillé comme moniteur d’auto-école et comme éducateur avec des enfants, j’ai adoré ce travail. Et puis j’ai participé à de nouvelles manifestations contre les guerres américaines dans le Monde. C’était impressionnant tous ces hélicoptères, des milliers de policiers bien armés. Alors j’ai recommencé à militer activement dans différents milieux de gauche, la guerre des tchetniks était déjà très loin. Mais je n’ai jamais oublié la Serbie et aussi les nombreux camarades et frères russes qui étaient venus combattre avec nous en Yougoslavie. Les événements du Maïdan m’ont beaucoup marqué, mais c’est la guerre du Donbass qui m’a convaincu de partir. Je me devais d’y aller, je ne pouvais rester impuissant. Alors j’ai répondu à l’appel, je n’ai prévenu presque personne, c’était quelques mois après la mort de ma mère, un autre choc dans ma vie. J’ai rassemblé quelque argent et je suis parti en Macédoine, puis en Serbie et de-là vers la Russie et le Donbass où je suis arrivé un jour de janvier 2015 ».

    Zak avoue n’avoir pas réfléchi longtemps pour partir, c’était une évidence. Il n’avait pourtant qu’un visa d’un mois pour la Russie et il savait qu’il serait vite bloqué dans le Donbass. Il avait eu quelques frayeurs en Serbie, lui l’ancien combattant « tchetnik ». De son propre aveu la Serbie est déjà bien dans les mains de l’Union européenne et sous pression. Il put toutefois achever le voyage sans heurt pour se rendre  utile dans le Donbass : « c’est déjà chez moi ici, après la guerre j’espère que j’emmènerais tous mes amis et collègues pour faire une grande fête en Serbie où j’ai encore un bien avec mon frère. Je sais qu’aux USA je tombe sous la menace d’un emprisonnement de 25 ans pour « terrorisme », c’est ici vous savez la politique d’Obama, bien pire encore que Bush père. Servir comme humanitaire dans le Donbass, ceci est  considéré comme « étant servir contre les intérêts des USA », voilà la liberté du rêve américain. Ici au contraire je sens les gens libres, je sens la liberté, alors le reste n’a pas d’importance. Je crois vraiment à la victoire de la Novorossia, ce sera peut-être deux républiques sœurs, ce sera peut-être une partie de la Russie, mais ce que je souhaite c’est une Novorossia qui aura décidée, libérée et jusqu’à Odessa ! Pourquoi pas ! ». Je quittais Zak avec une impression à la fois de tristesse et de joie. L’homme pendant son récit, à l’évocation de ses parents avait versé quelques larmes, les larmes d’un homme bon et sincère, les larmes d’un homme juste, très loin de la caricature qui fut faite des combattants serbes de la Guerre de Yougoslavie. Cette souffrance du peuple serbe fut incommensurable, celle de ceux du Donbass ne fait peut-être que commencer. Gageons que la victoire et la paix annoncées par Zak seront bientôt une réalité.

    Laurent Brayard

    (Des photos sont à voir sur cette page)

    http://novorossia.vision/fr/zak-novak-entre-l-amerique-et-la-serbie-jusqu-au-donbass/

  • Une dizaine d'enseignants fichés S suspendus de l'Éducation nationale

    Rappelons le scandale de la fiche S qui concerne des gens qui n'ont à priori pas nécessairement été condamnés pour leur action. On entre ici encore en plein dans le délit d'opinion. Rappelons évidemment si il en était besoin qu'il n'y a pas que des islamistes fichés S, mais aussi des militants de la droite nationale ou de la gauche radicale, des militants de clubs de foot... Encore une fois, on est en plein dans le règne de l'arbitraire et dans la volonté de mort sociale pouvant assez rapidement se retourner -si ce n'est déjà le cas, contre tout opposant au gouvernement
    La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a confirmé que plusieurs agents ou professeurs avaient été suspendus « en vue d'une exclusion définitive ».
    Sur Europe 1 jeudi 25 août, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a admis que plusieurs enseignants avaient été suspendus car ils étaient fichés S. Il s'agit d'«une dizaine de cas» nous indique vendredi le ministère. «Depuis janvier 2015, nos procédures et nos méthodes de travail entre ministère de l'Éducation nationale et ministère de l'Intérieur n'ont cessé de s'améliorer» a affirmé la ministre. «Les informations nous sont automatiquement transmises par le ministère de l'Intérieur et notre réponse est simple: suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (…) en vue d'une exclusion définitive». «Nous mettons tout en œuvre pour que les choses se passent le mieux possible», a dit la ministre.
    Les agents de l'Éducation nationale suspendus jusqu'à présent l'ont été parce qu'ils étaient fichés S et que «des faits tangibles font penser qu'ils peuvent être dangereux pour les élèves», précise l'entourage de la ministre.
    À la question «y-a-t-il des lycéens ou des collégiens fichés S?», la ministre a répondu: «Cela peut arriver aussi». C'était le cas par exemple du beau-frère de Chérif Kouachi Mourad Hamyd, lycéen fiché S depuis 2014. «L'Éducation nationale, que ce soit parmi les élèves ou les personnels, est représentative de l'ensemble de la société. Il ne faut pas s'étonner […] s'il y a des fichés S dans la société, qu'il y en ait chez nous», a expliqué la ministre.

    600 cas de signalements

    La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoquait «le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation». «Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement» concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, «afin de prendre des mesures appropriées». Pour les élèves soupçonnés de radicalisation, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé le chiffre de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016, donné précédemment.
    La fiche S est une sous-catégorie du fichier des personnes recherchées qui répertorie aujourd'hui les personnes potentiellement menaçantes pour la «sûreté de l'État». Pour rappel, il y a 20.000 fichés S en France. La présence de «fichés S» dans des secteurs sensibles ou des entreprises publiques revient souvent dans l'actualité. Le Parisien avait ainsi révélé que la RATP était l'une des entreprises qui employaient le plus de fichés.
    http://www.oragesdacier.info/


    Lu ici
  • Une dizaine d'enseignants fichés S suspendus de l'Éducation nationale

    Rappelons le scandale de la fiche S qui concerne des gens qui n'ont à priori pas nécessairement été condamnés pour leur action. On entre ici encore en plein dans le délit d'opinion. Rappelons évidemment si il en était besoin qu'il n'y a pas que des islamistes fichés S, mais aussi des militants de la droite nationale ou de la gauche radicale, des militants de clubs de foot... Encore une fois, on est en plein dans le règne de l'arbitraire et dans la volonté de mort sociale pouvant assez rapidement se retourner -si ce n'est déjà le cas, contre tout opposant au gouvernement
    La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a confirmé que plusieurs agents ou professeurs avaient été suspendus « en vue d'une exclusion définitive ».
    Sur Europe 1 jeudi 25 août, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem a admis que plusieurs enseignants avaient été suspendus car ils étaient fichés S. Il s'agit d'«une dizaine de cas» nous indique vendredi le ministère. «Depuis janvier 2015, nos procédures et nos méthodes de travail entre ministère de l'Éducation nationale et ministère de l'Intérieur n'ont cessé de s'améliorer» a affirmé la ministre. «Les informations nous sont automatiquement transmises par le ministère de l'Intérieur et notre réponse est simple: suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (…) en vue d'une exclusion définitive». «Nous mettons tout en œuvre pour que les choses se passent le mieux possible», a dit la ministre.
    Les agents de l'Éducation nationale suspendus jusqu'à présent l'ont été parce qu'ils étaient fichés S et que «des faits tangibles font penser qu'ils peuvent être dangereux pour les élèves», précise l'entourage de la ministre.
    À la question «y-a-t-il des lycéens ou des collégiens fichés S?», la ministre a répondu: «Cela peut arriver aussi». C'était le cas par exemple du beau-frère de Chérif Kouachi Mourad Hamyd, lycéen fiché S depuis 2014. «L'Éducation nationale, que ce soit parmi les élèves ou les personnels, est représentative de l'ensemble de la société. Il ne faut pas s'étonner […] s'il y a des fichés S dans la société, qu'il y en ait chez nous», a expliqué la ministre.

    600 cas de signalements

    La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoquait «le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation». «Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement» concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, «afin de prendre des mesures appropriées». Pour les élèves soupçonnés de radicalisation, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé le chiffre de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016, donné précédemment.
    La fiche S est une sous-catégorie du fichier des personnes recherchées qui répertorie aujourd'hui les personnes potentiellement menaçantes pour la «sûreté de l'État». Pour rappel, il y a 20.000 fichés S en France. La présence de «fichés S» dans des secteurs sensibles ou des entreprises publiques revient souvent dans l'actualité. Le Parisien avait ainsi révélé que la RATP était l'une des entreprises qui employaient le plus de fichés.
    http://www.oragesdacier.info/


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  • Des pays du G20 financent DAESH/ISIS

    Au sommet du G20, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie, le président russe a souligné que la Russie avait présenté des exemples de financement des terroristes par des personnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20.

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