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insécurité - Page 945

  • Roms : la fausse fermeté de Manuel Valls, par Jérôme Bourbon

    « Manuel Valls a semé l’effroi au sein de la gauche dite humaniste en déclarant que les Rroms avaient « vocation à retourner en Roumanie ou en Bulgarie », qu’ils ne pouvaient “s’intégrer”. Disant cela, il ne faisait que reprendre des propos qu’il avait déjà tenus le 14 mars dans Le Figaro, où il disait : « L’insertion ne peut concerner qu’une minorité. Les occupants des campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution ». 93 % des Français interrogés par BVA lui donnent raison, ce qui n’est pas une surprise puisqu’ils avaient déjà approuvé les mâles déclarations de l’UMP Christian Estrosi sur la question et n’avaient pas semblé particulièrement scandalisés par les propos du maire centriste de Cholet, Gilles Bourdouleix, selon lesquels « Hitler n’en aurait pas tué assez (de gens du voyage) », même si l’édile a contesté avoir prononcé cette phrase qui déclencha un concert d’indignations et des poursuites pénales immédiates — les media rappelèrent avec gourmandise que le fautif risquait jusqu’à cinq ans de prison ferme tandis que la formation à laquelle appartenait Bourdouleix et présidée par Borloo se joignit sur-le-champ à la meute ! —.

    Cette fois-ci l’indignation est moins unanime mais nombre de camarades socialistes de Valls dont le premier secrétaire du parti et ci-devant président de Sos-Racisme Harlem Désir, mais aussi Arnaud Montebourg (quoique ce dernier ait depuis fait machine arrière sur ordre) ou Marisol Touraine ont publiquement pris leurs distances avec le ministre de l’Intérieur.

    Daniel Cohn-Bendit évoque quant à lui un « discours idiot et dangereux », notant qu’ « il y a une soixantaine d’années, il y a des gens qui parlaient de la même façon des Rroms et des Juifs ». Décidément, on n’en sortira pas ! La très excitée Cécile Duflot s’est énervée lors des journées parlementaires des écologistes, à Angers, assénant : « On ne peut pas les stigmatiser ! » Encore ce mot magique “stigmatiser” ! Mais quand il s’agit des nationalistes et des catholiques opposés au “mariage” pour les invertis, là il est parfaitement permis et même recommandé de les stigmatiser voire de les violenter. Selon Duflot, Valls est « allé au-delà du pacte républicain » et la secrétaire nationale des Verts, par ailleurs ministre du gouvernement Ayrault (bravo la solidarité gouvernementale !), en a appelé au président de la République pour remettre le ministre dans le droit chemin. Ce qui ne fut pas le cas, Hollande, déjà très impopulaire, n’ayant aucun intérêt à désavouer son ministre le plus apprécié, qui plus est à quelques mois des élections. Quant à l’affreuse Viviane Reding, commissaire européenne à la justice, elle y est allée aussi de son petit couplet, exhortant, comme Amnesty International, la France à mettre fin aux « expulsion forcées ». Valls, qui se sait soutenu par l’opinion, n’est nullement revenu en arrière, déclarant même avec une certaine insolence : « Je n’ai rien à corriger, mes propos ne choquent que ceux qui ne connaissent pas le dossier ». On notera que ce n’est pas seulement la gauche et l’extrême gauche qui ont attaqué Valls, l’UMP Patrick Devedjian, ancien du mouvement d’extrême-droite Occident, ci-devant ministre de Fillon, a ainsi déclaré sur Beur FM : « La vraie politique, c’est de les intégrer (NDLR : les Rroms) un peu partout en Europe. Et une politique forte, forte, d’intégration, d’apprentissage, de scolarisation… Il faut leur donner du travail. Il faut leur donner un métier. » Ce qui en dit long sur l’imbécillité et la pleutrerie de ces politiciens dits de droite.

    Toutefois ces propos de Valls ne doivent nullement nous leurrer. Il ne s’agit là que d’une posture dont sont friands les ministres de l’Intérieur sous la Ve République. Lorsqu’un pouvoir est impopulaire (ce qui est très fréquent tant les régimes ploutocratiques sont incapables de satisfaire les peuples qu’ils dirigent), le titulaire de la place Beauvau est là pour multiplier des déclarations énergiques de nature à rassurer et à enthousiasmer l’électorat. Et dans cet exercice la droite et la gauche du Système excellent. On se souvient de Pasqua qui, dans les gouvernements Chirac (1986-1988) et Balladur (1993-1995), multipliaient les coups de menton et les déclarations martiales avec son compère Robert Pandraud. On se souvient encore de son fameux : « Il faut terroriser les terroristes ». Sous le second mandat de Chirac le même rôle fut dévolu à Nicolas Sarkozy qui fut ministre de l’Intérieur pendant quasiment tout le quinquennat et qui, par ses propos véhéments (nettoyer les quartiers au Karcher, se débarrasser de la racaille) mais parfaitement prémédités et sachant l’effet qu’ils ne manqueraient pas de produire sur une population en ayant assez de la délinquance et de l’immigration massive, se construisit à peu de frais une stature de présidentiable et conquit ainsi l’Elysée en 2007 dès sa première tentative. Dans le gouvernement Jospin, Jean-Pierre Chevènement avait eu recours aux mêmes méthodes, toujours aussi efficaces. Il avait ainsi évoqué les “sauvageons” pour dénoncer les Jeunes souvent issus de l’immigration et multipliant les actes dits d’incivilité, en fait de violence caractérisée. Cette fermeté apparente à l’égard des voyous mais aussi envers les séparatistes corses lui permit de bénéficier lui aussi d’un fort coefficient de sympathie dans l’opinion, ce qui le conduisit à quitter le gouvernement et à se présenter à la présidentielle en 2002 face au Premier ministre sortant. »

    Source

    http://www.contre-info.com/roms-la-fausse-fermete-de-manuel-valls-par-jerome-bourbon#more-29604

  • De quoi le « contrôle au faciès » est-il le nom ?

    Aujourd’hui le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit rendre sa décision concernant la plainte collective déposée pour « discrimination », contre l’Etat et le ministère de l’Intérieur, par treize  personnes qui s’estiment victimes de contrôles d’identité abusifs  en raison de la couleur de leur peau.  Le Nouvel Obs rappelle que l’un des avocats des plaignants Félix de Belloy, aux côtés de son confrère Slim Ben Achour, s’était félicité en  avril 2012, depuis les marches du palais de justice de Paris ce  que cette action en justice soit   «une première en France ». Pour autant,  « à l’audience, qui s’est tenue début juillet, l’Etat, comme le parquet, ont préconisé de débouter l’ensemble des plaignants ».

     Le procureur Sylvie Kachaner  avait en effet  affirmé que « Ce n’est pas au tribunal de statuer là-dessus, mais au législateur ». «  Dans chaque dossier, le contrôle (était) justifié » et qu’il n’y a  « pas (eu)  de motif discriminatoire ».

     Elle avait demandé rapporte encore le Nouvel obs,  « à ce que les demandeurs soient déboutés. Avant que ne fasse part de sa stupéfaction et de son étonnement qu’on impute entre autres à la justice et à la police des contrôles au faciès sur des critères non démontrés et quasi imaginaires. Elle avait ajouté que « nul ici ne (pouvait) être pour le contrôle au faciès mais qu’aucun des treize cas n’échapp(ait) au cadre légal. Le parquet avait donc demandé aux juges de rejeter les demandes purement et simplement. »

     Ces personnes qui sont l’objet de contrôles d’identité «  se sentent stigmatisés en raison de leur origine, et du lien que fait la police entre l’origine et la couleur de peau et la propension à la violence », avait notamment dénoncé Slim Ben Achour à l’audience.

     Félix  de Belloy   indiquait que les plaignants    sont « des Français de tous âges et toutes catégories sociales » « qui travaillent, étudient, sont insérés, n’ont pas de casier » et sont contrôlés quand « ils marchent dans la rue, vont faire du sport, ou sont attablés en terrasse ». «  Il est temps que la République prenne la mesure et la conscience de ce que sont les contrôles d’identité pour une partie de la population » précisait encore Me de Belloy, qui est aussi romancier à ses heures perdues…

     Le candidat François Hollande, lors de la campagne présidentielle,  avait annoncé qu’il lutterait contre le «délit de faciès» lors des contrôles. Sous la pression des représentants des policiers, Manuel Valls,  soucieux de ne pas se mettre à dos ses « administrés » dés son entrée  en  fonction, avait abandonné l’idée, « un temps évoqué », d’une   « la remise d’un récépissé après un contrôle d’identité ». «  Le ministère de l’Intérieur a néanmoins annoncé le retour du matricule sur les uniformes et un nouveau code de déontologie de la police ».

     A l’appui de leurs dires, les plaignants et leurs avocats  citent une  étude menée en 2009 à Paris par une « fameuse » ONG, l’ Open Society Justice Initiative et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).  Selon cette étude et le rapport qui en a découlé,  intitulé «L’égalité trahie. L’impact des contrôles au faciès», «  les contrôles d’identité par la police à Paris se fondent principalement sur l’ethnicité et le style de vêtements portés par les personnes contrôlées et non sur la base d’un comportement suspect ».

     Ainsi  les personnes perçues (sic)  comme «noires» et «arabes» seraient  contrôlées respectivement six et huit fois plus que celles perçues (sic) comme «blanches».  « Dans certains endroits de France, quand on est noir, on a jusqu’à 11 fois plus de chances d’être contrôlé, jusqu’à 15 fois quand on est arabe. : «A refuser d’entendre les avertissements, on court le risque de favoriser l’éclosion d’une société plus fragilisée, plus fragmentée et plus dangereuse» était-il encore affirmé.

     Bruno Gollnisch relève de son  côté que l’on peut raisonnablement douter de la volonté des policiers effectuant des contrôles de harceler ou de stigmatiser une partie de la population sur un simple critère ethnique, bref de se livrer au « délit de faciès ». Nous allons le voir,  les raisons sont beaucoup plus prosaïques…et statistiques.

     Il convient aussi de douter de  l’impartialité de l’étude  commanditée  par Cet Open  Society Institute. Il s’agit en effet d’un des instruments  possédé par  le milliardaire mondialiste George Soros,  au rôle politique très trouble,  dont nous avons déjà fait état sur ce blog.    Très impliqué dans la défense des Roms, M. Soros est entre autres joyeusetés, un militant actif de la poursuite  d’une politique d’immigration soutenue des pays du Sud vers l’Europe.

     Rappelons aussi la polémique qui était née en mars 2010 lorsque le journaliste et essayiste Eric Zemmour qui avait été alors en but aux attaques du lobby dit « antiraciste »,   avait déclaré , invité d’une émission l de Thierry Ardisson que « Les Français issus de l’immigration sont plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes… C’est un fait ».

     Un « fait «  confirmé  en « off », notions nous alors  par les magistrats et les  policiers,  notamment  par Maître Eolas sur son blog :  « Je pense en effet que les deux tiers des prévenus à une audience ordinaire sont typés noirs ou maghrébins (ce qui ne les empêche pas d’être le plus souvent français). (…) Mais il demeure ce fait : en région parisienne et dans les grandes villes, la population noire et maghrébine se taille la part du lion dans le box des prévenus, avec les gitans pour les juridictions du sud de la France. Aucune statistique fiable n’existe, puisque tout traitement de données sur des bases ethniques est interdit comme contraire à la Constitution »

     Alors avocat général à la cour d’appel de Paris, Philippe Bilger, avait pris la défense de M. Zemmour en écrivant sur son blog « je propose à un citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que constater la validité de ce fait, la justesse de cette intuition qui, aujourd’hui, confirment un mouvement né il y a quelques années  années. »

     D’ailleurs  et Eric Zemmour n’avait pas manqué de le préciser dans un courrier envoyé aux chiens de garde de la LICRA, le sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar de l ‘École des hautes études en sciences sociales ( EHESS),  estimait lui aussi,  dans son le livre L’Islam dans les prisons, qu’ entre 50 % et 80 % des détenus étaient  musulmans dans certaines prisons.

     Une  réalité souvent rappelée  par Bruno Gollnisch qui  lui, sans évoquer le critère religieux,  souligne plus spécifiquement la réalité du   poids  de l’immigration et des Français de papier dans le développement affolant de la criminalité.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/02/controle-au-facies-il-nom/

  • « Sale blanc » : conférence-dédicace à Strasbourg

    « Sale blanc » : conférence-dédicace à Strasbourg

    AGENDA – Gérald Pichon, l’auteur du livre « Sale blanc, chronique d’une haine qui n’existe pas », paru aux éditions IDées sera en conférence-dédicace à Strasbourg le vendredi 18 octobre 2013 à 20 heures, à l’invitation du Cercle Eugène Ricklin, créé par le Bloc Identitaire Alsace. Sur inscriptions uniquement, à l’adresse alsace(at)bloc-identitaire.com.

    http://fr.novopress.info/141820/sale-blanc-conference-dedicace-a-strasbourg/

  • La Bulgarie sous pression

    Réfugiés syriens : nouvelle vague de fuyards vers l’Europe.
    C’est par Goliam Dervent, à quelques kilomètres de la Turquie, que passent la plupart des réfugiés syriens qui entrent illégalement dans l’UE à un rythme croissant. La population est plutôt bienveillante à leur égard, mais les autorités sont débordées et craignent une crise humanitaire.
    Gina [prononcer « Djina »] est assise devant une sorte de cabane bleue, qui est en fait un magasin et un bar. Elle est assise sur une chaise, son menton posé dans sa main, et croise les jambes. Elle a une vue sur l’ancien hôtel de ville, un vestige du « temps passé » du communisme, et sur partie de sa maison : une façade en briques, une porte en bois blanc, un jardin.
    Gina nous la pointe du doigt. Elle l’a depuis 20 ans. Elle n’est pas du coin mais c’est comme ça. Elle a un appartement en ville mais préfère passer ses hivers ici, en se chauffant au bois.
    Elle est retraitée à Goliam Dervent, à 20 km d’Elhovo et à 3 km de la frontière turque. Le nom du village signifie « La longue marche ». C’est le premier endroit en Bulgarie que les réfugiés syriens atteignent au cours de leur longue fuite.
    Gina est une sorte de porte-parole des habitants de Goliam Dervent, qui n’ont rien contre les réfugiés, parce qu’ils ne restent pas longtemps. Les protagonistes, ce sont les milliers de réfugiés qui passent par le village.
    « Police, police, Sofia, Sofia »
    « Quand ils arrivent à la source d’eau, ils disent “Police, police, Sofia, Sofia“, et on attend avec eux », raconte Gina. « Ils boivent de l’eau, mais ils ne mangent jamais. Ils ont peut-être peur de se faire empoisonner. On reste avec eux, les pauvres, ils fuient. Il y avait un homme qui est passé dans une chaise roulante. Ils sont gentils. Une fois, il a plu, alors on les a laissé entrer dans le magasin. »
    Le village ne compte plus que 50 habitants, alors qu’il y en avait 1.600 à l’époque communiste. Les jeunes faisaient du troc de bois avec la Turquie. Il n’y a plus de jeunes maintenant, et plus personne ne va en Turquie. Un Russe visite de temps en temps. La plupart des maisons sont délabrées et désertes.
    Au-delà du village, sur le chemin qui mène à la frontière, se trouve une ancienne caserne. La porte y est ouverte. Vesselina Dimova est maire du village. Les drapeaux de la Bulgarie et de l’Union européenne sont à sa fenêtre. Un calendrier avec le portrait de l’ancien premier ministre Boïko Borissov est sur une table, à côté de son bureau, de même qu’un passage de la Bible. Elle montre une pancarte que la police des frontières l’a obligée à mettre : « Fermez en entrant et en sortant ». Elle rit quand on la prend en photo, elle l’appelle « ma petite pancarte ». Elle sourit quand elle regarde le trou dans la clôture.
    « Ils viennent par ici. Si quelqu’un les voit, il appelle la police. Si elle ne les trouve pas, c’est parce qu’elle est trop occupée à les chercher ailleurs (avec des caméras infrarouges, ndlr). Douze personnes sont venues l’autre jour, deux familles avec des petits enfants. »
    Selon Dimova, « ils ne sont pas dangereux, ils ne posent aucun problème. On leur donne de la nourriture et de l’eau » et les gens du village les aident. Pendant qu’elle parle, on aperçoit une voiture de la police des frontières à travers la fenêtre.
    Tout comme le ministre de l’intérieur et les autorités nationales, elle utilise le terme de « vague » à propos des réfugiés. D’après la police, il s’agit de près de 4.500 personnes.. On ne sait plus où les mettre.
    Le chemin des réfugiés
    La plupart des réfugiés arrivent à Goliam Dervent le matin. Il faut qu’ils y attendent la police des frontières, qui les emmène en garde-à-vue à Elhovo. Ils sont alors inscrits dans un registre, ils y passent des examens médicaux, avant d’être relocalisés dans des centres d’accueil temporaire. Ceux de Pastrogor et de Liubimets sont à proximité. Une de ces institutions dépend de l’Agence nationale pour les réfugiés, l’autre de la direction pour la migration. Les centres sont différents : l’un est de type ouvert, l’autre de type fermé.
    Presque tous les réfugiés syriens ont des papiers d’identité. Cela simplifie la tâche aux autorités. D’autres n’en ont pas : ils les ont dû les laisser aux trafiquants pour les racheter plus tard, ou alors ils les ont perdus, racontent les policiers.
    Avant, le point de passage par excellence était le poste de Kapitan Andréevo. Depuis qu’il est équipé d’un système de surveillance intégré qui peut surveiller même le côté turc, les réfugiés ne peuvent même plus atteindre la frontière. Ils sont arrêtés par les autorités turques. Ils préfèrent maintenant passer par Elhovo, qui est au milieu d’une forêt.
    « Pas de problèmes »
    Gina entre dans sa cabane bleue. Elle nous demande si on veut quelque chose pour la troisième fois. « On est content de voir des étrangers » dit-elle. La voiture de la police des frontières était garée devant le magasin, il y a quelques instants. Les agents ne se prononcent pas sans autorisation officielle. Alors officieusement, ils disent qu’il y pas de problèmes. Pas de quoi se plaindre. Ils nous demandent si on sait quelque chose sur le nouveau centre de coordination d’Elhovo. Son ouverture aurait été annoncée le 17 septembre par le ministre de l’Intérieur. Ils sourient quand on leur dit que les travaux devaient prendre 10 jours.
    Gina se penche contre la porte du magasin. Nous lui souhaitons bonne chance. Elle sourit. Elle a envie de parler : « J’espère bien, mais je doute », dit-elle. En partant en voiture, nous la voyons se rasseoir sur sa chaise, et poser son menton dans sa main.
    Lora Fileva, DNEVNIK SOFIA, 26 septembre 2013
    Traduction : Damian Vodenitcharov, http://www.presseurop.eu/fr
    Article originalDnevnik.bg
    Titre original : Дългият проход, или за срещата на едно погранично село с бежанци
     Réactions :
    La Bulgarie ne fermera pas sa frontière
    Le premier ministre Plamen Orecharski a réfuté l’idée de fermer la frontière entre la Bulgarie et la Turquie en raison de l’afflux de réfugiés syriens, écrit le site d’actualité bulgare Mediapool.bg 370 personnes ont passé la frontière entre le 20 et le 23 septembre. Ils sont plus de 4.000 à être installés dans les centres d’accueil dans le pays, alors que plus de 500.000 réfugiés se trouvent actuellement en Turquie. Les autorités s’attendent à ce que le nombre de réfugiés en Bulgarie atteigne 10.000 personnes d’ici la fin de l’année. Le gouvernement compte solliciter l’assistance de l’Union européenne pour y faire face. Selon le premier ministre, Sofia a déjà fait une demande d’aide technique, avant de faire appel à l’aide financière. Celle-ci est estimée à 10 millions de léva (5 millions d’euros) par mois pour les seules aides directes aux réfugiés.
    http://www.polemia.com/la-bulgarie-sous-pression/

  • Berkane Maklouf, assassin de la petite Fiona : une vraie « chance pour la France »

    Le Point dresse un portrait bref mais peu flatteur de Berkane Maklouf, le beau-pière de Fiona qui, après avoir joué une ignoble comédie suite à la « disparition » de la fillette de 5 ans, a été convaincu de son meurtre.

    Petit caïd de banlieue, toxicomane, menteur éhonté, tabassant régulièrement la Française un peu paumée qu’il s’était dégotté comme beaucoup d’autres, « connu des services de police » comme on dit, etc.

    L’article du Point peut donner à croire que la conduite de Maklouf était seulement de « la faute à la drogue », mais cette racaille étrangère était  globalement assez lucide pour, sans officiellement travailler (et donc toucher des aides), acquérir un studio, ou encore pour pousser sa compagne à se convertir à l’islam…

    http://www.contre-info.com/

  • Drogues : “Les banques blanchissent des milliards de dollars provenant des trafics”

    Peter Dale Scott, professeur émérite de Littérature anglaise à l’Université de Berkeley, Californie, a travaillé durant quatre ans (1957-1961) pour le service diplomatique canadien. Expert dans les domaines des opérations secrètes et du trafic de drogue international. Il est connu pour ses positions anti-guerre et ses critiques à l’encontre de la politique étrangère des États-Unis.

    Le premier produit agronome de la Californie est la Marijuana, une culture illégale et donc non-taxée. Les grands profits réalisés par la consommation de l’héroïne sont réalisés dans les pays de consommation (comme les États-Unis) et non dans ceux de production (comme l’Afghanistan)

  • Les Roms, vus de votre village et vus par Bruxelles

    Les Roms, vus de votre village et vus par Bruxelles

    PARIS (NOVOpress/Kiosque Courtois) - « Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution. » « C’est illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion. » « Il n’y a pas d’autre solution que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière. » Autant de petites phrases prononcées ces jours-ci par Manuel Valls en réponse aux appels à l’aide de centaines de maires.

    C’est une véritable déferlante

    Le Conseil de l’Europe décompte 20.000 Roms en France, mais l’ONG de défense des Roms, « La Voix des Roms », estime leur nombre à 500.000. Combien seront-ils en 2014, quand la Roumanie et la Bulgarie seront membres de plein droit de l’Union européenne ?

    Les propos de Valls ont néanmoins provoqué l’ire de certains socialistes… Mais le soutien d’autres

    Martine Aubry, Harlem Désir, Cécile Duflot, Anne Hidalgo, Jean-Luc Le Drenn y sont allés de leur couplet, inquiets d’y voir « un tapis pour les thèses de l’extrême droite ». Voire de « mettre en danger le pacte républicain », un comble s’agissant de Valls, un ponte du Grand Orient !

    Mais ensuite seize élus socialistes, tous maires ou premier adjoint (les municipales sont proches !) ont publié une tribune soutenant Manuel Valls. Parmi eux le maire de Lyon, Gérard Collomb et l’ancien ministre, Daniel Vaillant.
    Il faut dire qu’un sondage BVA a trouvé que 77% des Français interrogés, approuvent les propos de Manuel Valls «car il faut dire les choses clairement». Après les municipales ces maires et adjoints socialistes auront 4 ans pour soutenir l’inverse.

    L’agacement de Viviane Reding

    « Si je ne me trompe, il y a de l’élection en l’air en France. A chaque fois qu’on ne veut pas parler de choses importantes comme le budget ou les dettes, on trouve les roms, » a ironisé la vice-présidente de la Commission européenne. Elle a rappelé au ministre de l’Intérieur que la Commission européenne a débloqué 50 milliards d’euros pour l’intégration des Roms – une bagatelle ; elle n’a pas exclu l’éventualité de sanctions si Paris limitait la libre circulation de certains ressortissants de l’Union.

    Crédit photo : Novopress, (cc).

    http://fr.novopress.info/141803/les-roms-vus-de-votre-village-et-vus-par-bruxelles/#more-141803

  • Au Kénya, les islamistes coupables d'actes de barbarie et de torture

    L'horreur absolue

    "Les témoignages publiés par le Daily Mail font froid dans le dos. Yeux crevés, nez et pénis arrachés, des corps pendus à des crochets, des doigts coupés avec une pince : les otages ont vécu un véritable calvaire. Des enfants ont également été retrouvés dans des frigos, au milieu de la nourriture, et... avec encore des couteaux plantés dans le corps. Bref, de la barbarie pure et simple.

    Les terroristes tués ont, quant à eux, été retrouvés en cendres. « Visiblement, les terroristes restants se brûlaient entre eux pour que les enquêteurs ne puissent pas les identifier », indique le Daily Mail, citant de nombreux témoignages".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Grèce : le Système veut éliminer le mouvement nationaliste Aube dorée

    La police antiterroriste grecque a arrêté ce samedi le dirigeant du parti Aube dorée, Nikos Michaloliakos.
    Le député et porte-parole du parti Ilias Kassidiairis et aux moins dix autres membres du parti, accusé pour le coup d’être «une organisation criminelle», ont été également arrêtés, selon une source policière.

    Des mandats d’arrêt concernant 30 autres personnes ont été lancés à travers le pays par la Cour suprême grecque.

    Celle-ci prétexte d’une enquête sur la mort d’un antifa grec. La ressemblance avec les manipulations politiques françaises est patente.

    Le 18 septembre en effet, un activiste d’extrême-gauche, Pavlos Fyssas, trouvait la mort lors d’un affrontement que des groupes gauchistes avaient déclenchés contre des patriotes. L’individu avait participé à l’attaque d’un bar où des Grecs regardaient un match de football et, en agressant quelqu’un, avait reçu un coup de couteau fatal de la part d’un homme voulant défendre sa vie.
    Évidemment, les médias occidentaux ont présenté cela d’une toute autre manière, évoquant les hordes nazies grecques attaquant des innocents…

    Depuis la mort de cet extrémiste belliqueux, les autorités ont lancé une vaste « enquête » sur le parti nationaliste accusé de violences contre des envahisseurs clandestins et des extrémistes de gauche.

    «La démocratie a les moyens de se défendre» (à défaut d’aider le peuple), a indiqué le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, à la télévision Skaï, quelques minutes après l’arrestation de ces députés…

    http://www.contre-info.com/grece-le-systeme-veut-eliminer-le-mouvement-nationaliste-aube-doree