
Il ne faut pas se tromper, la décision en suspens de permettre à l’Ukraine, au motif de faire face à l’avancée russe, de frapper des cibles en Russie à l’aide des missiles longue portée fournis par les Occidentaux, signifie bien la possibilité d’une guerre de l’Otan contre la Russie et de facto, la possibilité que nos capitales européennes soient des cibles potentielles pour les Russes, qui disposent d’un armement équivalent à celui que nous autoriserions et en plus grand nombre. A la manœuvre, évidemment, le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer discuteraient de la question et on se demande s’ils mesurent bien la signification d’une telle autorisation, qui équivaut à un début de guerre mondiale si on fait entrer en jeu les alliances, des deux côtés.