L’envoi à l’Ukraine par des pays membres de l’OTAN d’armes « plus lourdes et plus modernes », tel qu’annoncé par Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, à l’occasion du Forum économique mondial de Davos en Suisse, marque, à n’en pas douter, une nouvelle escalade dans le conflit qui se déroule actuellement aux portes de l’Europe.
Jusque-là impliqués derrière le chef de file américain dans une cobelligérance « douce » qui ne voulait pas dire son nom, il y a fort à parier que l’apparition sur le champ de bataille ukrainien de chars lourds anglais ou polonais, et de tous les autres matériels de guerre sophistiqués promis, ne fasse monter d’un cran significatif la participation réelle et objective des Occidentaux à une guerre qui semble désormais devoir s’inscrire dans la durée.