Obusier automoteur de 122mm du groupe "Wagner" après un "travail" contre les positions ukrainiennes de Artemovsk - début octobre 2022. |
international - Page 334
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Un course de vitesse avant l'hiver !
Situation généraleBeaucoup d'encre et surtout beaucoup de sang coule depuis quelques jours autour des offensives ukrainiennes menées sur les fronts Nord et Sud du conflit russo-ukrainien. Après l'échec sa 1ère phase stratégique (stratégie de choc blindé visant à obtenir une capitulation de la politique atlantiste de Kiev), et l'épuisement de sa 2ème phase stratégique malgré des gains territoriaux importants ayant permis le rattachement de 4 territoires russes d'Ukraine, l'Etat Major russe engage un "second format" militaire dans le Donbass que j'annonçais le 28 août dernier et dont l'expression est reprise aujourd'hui par plusieurs commentateurs.Malheureusement, et comme d'habitude, l'attentisme russe qui est le revers de médaille de sa résilience a donné suffisamment de temps aux forces russo-ukrainiennes pour, à leur tour, prendre ses initiatives opératives avec des offensives séquencées, sur le front Sud en direction de Kherson et sur le front Nord en direction des frontières Nord de la République Populaire de Lougansk. -
Moscou assure que les territoires passés sous le contrôle des forces de Kiev seront reconquis
par RT France.
Réagissant à l’avancée des troupes ukrainiennes, le Kremlin a affirmé que les territoires nouvellement rattachés à la Russie resteront « russes pour toujours ». Kiev a de son côté salué l’appui militaire continu apporté par les États-Unis.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le 5 octobre qu’il tablait sur une stabilisation de la situation militaire dans les territoires récemment rattachés à la Russie suite à des référendums, malgré le recul des troupes russes face aux forces de Kiev sur les fronts de Kharkiv et de Kherson. « Nous partons du principe que la situation va se stabiliser et que nous pourrons développer ces zones de manière pacifique », a-t-il ainsi déclaré lors d’une réunion retransmise à la télévision.
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Von der Leyen confirme la non-préparation de plans pour sauver l’UE
par Olivier Renault.
Le discours de mercredi de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, confirme la mise sous tutelle des pays de l’Union européenne aux États-Unis. Le conflit en Ukraine permet de remettre les clefs des pays européens à Washington.
Mais, avant tout, les responsables politiques de l’UE valident un appauvrissement généralisée des habitants pour faire la guerre à la Russie, mais surtout avouent, leur absence de moyens pour réaliser leurs plans, menaçant, avec la chute de l’UE, d’envoyer les civils européens dans la ruine et la misère.
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Qui est Suella Braverman, ministre de l’Intérieur anglais qui « rêve » d’envoyer les migrants au Rwanda ?
La gauche ne sait plus où donner de l'exorcisme et de la condamnation morale. Après l'élection de Giorgia Meloni en Italie, la résistance inattendue de Bolsonaro au Brésil, après la bascule politique de la Suède, après la Pologne, la Hongrie, après les percées de Zemmour, Le Pen ou Vox en Espagne, on avait fini par oublier les Anglais. Très méchants, eux aussi, les Anglais. Surtout Suella Braverman. Cette sujette de Sa Gracieuse Majesté s’est fendue d’une sortie assez franche sous les caméras du Daily Telegraph : « J’aimerais avoir une pleine page du Telegraph avec un avion qui décolle pour le Rwanda : c’est mon rêve. C’est mon obsession. »
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Une Europe totalement soumise aux États-Unis
Markku Siira
Source: https://markkusiira.com/2022/09/29/yhdysvalloille-alistunut-eurooppa/
Les États-Unis, aux abois, sont prêts à détruire les derniers vestiges de souveraineté de leurs alliés - principalement européens. Même l'Union européenne, autrefois fondée avec le soutien des Américains, est désormais un rival de l'hégémon paranoïaque, un rival qui doit être affaibli.
Bien sûr, la soumission honteuse des gouvernements européens aux ordres de Washington tente toujours d'être camouflée derrière la proclamation d'un "partenariat transatlantique". Ce n'est pas seulement le cas des fervents gouvernements pro-occidentaux des petits États baltes, perpétuellement traumatisés, que sont l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. L'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, elles aussi, ont eu tendance à entonner le mantra invraisemblable de "l'unité occidentale".
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Notre combat pour l'Iran.
J’avais 16 ans, et j’étais élève au lycée Chateaubriand, un beau patronyme d’établissement aux yeux du royaliste que je n’étais pas encore alors. Nous étions à l’automne 1978, puis en hiver 1979, et je dévorais l’actualité le matin au petit déjeuner dans les pages du Ouest-France que maman laissait à la disposition des enfants de la famille, et le soir devant la télévision quand Roger Gicquel et Jean-Claude Bourret nous mettaient au courant des nouvelles du jour. Le vendredi matin, il y avait aussi le Paris-Match que papa avait acheté la veille pour lire dans le train qui le ramenait de Poitiers, mais aussi Le Point et Valeurs actuelles qu’il laissait sur la table du grand bureau parental. Et puis, je dévorais les tracts et les journaux distribués devant le lycée, Avant-Garde pour les communistes (que je n’aimais guère, je l’avoue, et avec lesquels j’avais eu quelques frictions) comme Civilisation, qui était le bulletin rennais du Parti des Forces Nouvelles, mouvement de la droite musclée dans une époque qui l’était tout autant, si l’on évoque l’ambiance politique du moment… Dans le même temps, j’étais constamment plongé dans les collections des années 1933-1944 de la revue L’Illustration que mon grand-père et ma mère avaient eu la bonne idée de faire relier pour en faciliter la lecture.
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Représailles au sabotage des gazoducs par les États-Unis : Les câbles sous-marins internet
par Marc Rousset.
Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, ont accusé les États-Unis d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».
Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen : « Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ». Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !
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L’Occident fatigué
Gaëtan de Capèle
C’est une lame de fond que personne n’avait vue venir. Longtemps obsédé par la lutte contre le chômage, ce cancer social qui détruit les individus, les familles, parfois des territoires entiers, l’Occident affronte désormais son double négatif : la remise en question du travail. En France, en Europe, aux États-Unis, les jeunes générations, mais aussi celles déjà installées dans la vie, refusent de faire de leur activité professionnelle le centre de leur existence. Au diable l’ambition, le besoin d’émancipation, la soif de reconnaissance, le désir d’enrichissement.
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Gazprom va reprendre ses livraisons vers l'Italie
La Russie va reprendre ses livraisons de gaz à l'Italie après les avoir suspendues samedi en raison d'un "problème" en Autriche, par lequel le gaz russe passe, a annoncé mercredi le géant gazier russe Gazprom.
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Répercussion du conflit en Ukraine aux États-Unis
par Faouzi Oki.
Les réserves stratégiques de pétrole des États-Unis ont atteint leur plus bas niveau.
Le département américain de l’Énergie a rapporté que le niveau des réserves stratégiques de pétrole des États-Unis a atteint son plus bas niveau depuis quatre décennies et s’est aggravé depuis la guerre en Ukraine.
Alors que l’économie des États-Unis décline de manière très significative, l’accès à la protection sociale et l’hygiène n’est ni équilibré et ni équitable. Le coefficient de Gini prouve que les inégalités salariales aux États-Unis ont augmenté de jour en jour au cours des 30 dernières années, ont signalé des associations américaines.