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international - Page 475

  • Accord universel pour le laxisme monétaire : « tempête parfaite » à l’horizon, par Marc Rousset.

    La Bourse de Paris a clôturé, vendredi, en baisse de 0,46 %, mais a affiché sa meilleure performance depuis cinq mois en bondissant de 7,98 % sur la semaine, suite à la perspective d’une entrée de  à la Maison-Blanche avec une majorité sénatoriale républicaine pour paralyser ses actions malfaisantes en économie. Une victoire à la Pyrrhus avec retour au blocage qu’a connu Obama.

    Trump a perdu, avec un très faible pourcentage d’écart, Biden ayant axé sa campagne sur le thème du Covid-19, de faible importance pour l’avenir d’une nation : la peur de mourir des Occidentaux individualistes.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 4/4

    Des gouvernements privés de leur souveraineté

    Les partisans de la mondialisation affirment que le commerce stimule la croissance, alors qu'historiquement c'est bien plutôt la croissance qui a stimulé le commerce. Loin que la libéralisation des échanges commerciaux profite à tous les pays, et qu'il existe un fort lien entre ce commerce et la croissance mondiale, c'est le contraire qui est vrai la croissance est en relation inverse avec le degré d'ouverture au commerce international. De même, ce n'est pas l'austérité, mais au contraire un haut niveau de protection sociale qui favorise l'expansion économique. On rappellera en outre que le PIB, qui ne mesure que ce qui est vendu, comptabilise positivement toute activité économique même lorsqu'elle a été provoquée par une catastrophe. Incapable de prendre en compte l'épuisement des ressources naturelles et les destructions induites par la mondialisation, il ne mesure pas tant la richesse que le degré de marchandisation d'une économie qui possédait auparavant un secteur non marchand. Quant aux vertus du libre-échange, on en connaît les limites(13).

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  • Election présidentielle US : pourquoi il faudrait mieux rester prudent

    Election présidentielle US : pourquoi il faudrait mieux rester prudent

    Même s’il existe une forte probabilité que le 46ème président des Etats-Unis soit Joe Biden, voici trois raisons de rester prudent.

    L’élection du président des Etats-Unis se joue officiellement début décembre et non début novembre.

    emp3nkqwmaeau-f-359x300.jpgIl reste donc un mois à attendre. Ce n’est pas aux médias d’annoncer la victoire de Joe Biden, c’est à Donald Trump de reconnaître sa défaite. C’est ainsi. C’est un usage, une coutume de la vie démocratique américaine. Les médias devraient faire preuve de prudence, eux qui en 2000 s’étaient empressés d’annoncer à tort la victoire d’Al Gore. D’ailleurs, certains dirigeants, comme le président du Mexique, préfèrent attendre avant de féliciter Biden (« it’s too soon to congratulate Biden”).

    Aucun état Américain n’a donc encore certifié ses résultats. Seuls CNN et AP ont annoncé la victoire de Biden. 

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 3/4

    L'attitude des marchés financiers vis-à-vis des États a néanmoins évolué. Alors que dans le passé, les libéraux cherchaient à réduire le rôle de l'État au minimum, leurs héritiers ont très bien compris qu'ils sont maintenant en position de mettre les structures étatiques à leur service. Ils ne demandent donc plus la disparition de l'État, mais attendent que lui qu'il crée les conditions les plus favorables au déploiement de la Forme-Capital. En adoptant une politique de la dette pour financer la demande sociale et renflouer les banques, les États, de leur côté, se sont placés entre les mains des marchés financiers et des agences de notation, puisqu'ils ne peuvent plus emprunter auprès de leurs banques centrales. Ils n'ont dès lors d'autre ressource que de se soumettre aux diktats de la finance en cherchant à rendre leurs structures les plus attractives possibles pour le Capital.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 2/4

    Les règles de conduite du capitalisme financier

    Mais il ne faut pas se tromper sur le sens de cette évolution. Les mesures de dérégulation et de libéralisation financière des années 1970 et 1980 correspondent aussi à une époque où l'érosion des taux de rentabilité du capital a ouvert une crise structurelle du capitalisme, que celui-ci ne pouvait surmonter qu'en remettant en cause les acquis sociaux au sein des pays développés et en intégrant les pays tiers dans une nouvelle division internationale du travail. L'avènement du capitalisme financier coïncide avec le moment historique où, à partir des niveaux de productivité et de rentabilité irréversibles qu'il a lui-même engendrés, il ne lui était plus possible de procéder en termes d'économie réelle à l'expansion de la valorisation du travail vivant, d'où une suraccumulation structurelle du capital mondial qui se traduit notamment par un chômage structurel de masse, la fermeture de nombreux sites industriels et la fuite du capital-argent dans des bulles financières. La mondialisation, de ce point de vue, n'est rien d'autre que la réorganisation planétaire des processus productifs de la valeur et des processus de distribution de celle-ci pour sortir d'une crise structurelle de rendements marginaux décroissants.

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  • Le recours de Donald Trump « Pourrait changer le résultat” de l’élection, selon un avocat spécialisé en droit public (Vidéo)

    Plusieurs recours en justice ont été déposés par l’équipe de Donald Trump. Ils ciblent plusieurs Etats-clés, où le scénario d’une invalidation de bulletins de vote pourrait profiter au candidat républicain. « Quels bulletins de vote a-t-on le droit de compter en fonction de la loi de chaque Etat ? C’est cela qui est en jeu », explique à France 24 Olivier Piton, avocat spécialisé en droit public. « Cela pourrait changer complètement le résultat (de l’élection) ».

    France24 / Fds


    https://www.tvlibertes.com/actus/recours-de-donald-trump-cela-pourrait-changer-le-resultat-de-lelection-selon-un-avocat-specialise-en-droit-public-video

  • Élections américaines – Le hold-up des démocrates

    Il était minuit et quarante-deux minutes, mercredi 4 novembre, lorsque ce hold-up eut lieu. Joe Biden, rival démocrate du président Donald Trump dans la course à la Maison-Blanche, sortit de sa tanière du Delaware et, devant quelques complices, annonça qu’il était en train de remporter l’élection. Ton enjoué, humeur confiante, atmosphère festive. Premier acte du hold-up : l’effet psychologique. Alors que le dépouillement battait son plein, il tenait à être le premier à briser le suspense, à injecter un événement, à prendre position afin de saper toute initiative de l’adversaire qui se trouva subitement en retrait, diminué par un coup d’audace inattendu.

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  • ET LA DÉMOCRATIE, DANS TOUT ÇA ?

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    L’année 2020 aura plongé la planète entière dans une confusion inouïe. On pourrait y voir la principale séquelle de la pandémie qui continue de sévir en Europe, notamment. Certains ne manqueraient pas d’y déceler l’effet délétère du “virus chinois”. Sans verser dans l’hypothèse du complot, force est cependant de constater les trois évolutions politiques majeures qui marquent notre époque, et qui sont à la fois accélérées par le covid et masquées par l’obsession médiatique qu’il a suscitée. Son rival qu’a constitué l’élection américaine permet d’ailleurs de confirmer le diagnostic : l’Occident et le modèle qu’il offrait au monde s’effondrent, la démocratie, loin d’être la fin de l’histoire éveille maintenant des doutes sur son avenir, le combat décisif entre le conservatisme et le progressisme est en train de se jouer.

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