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international - Page 513

  • Poutine en Commandeur

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    Georges Feltin-Tracol

    Le 15 janvier dernier, à la suite du discours annuel du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, devant l’Assemblée fédérale regroupant la Douma d’État et le Conseil de la Fédération et en présence des ministres et des autres corps constitués, le président du gouvernement Dmitri Medvedev en place depuis plus de sept ans présentait sa démission et celle de son équipe. Le président russe l’acceptait aussitôt et nommait Mikhaïl Michoustine nouveau Premier ministre.

    Le discours présidentiel a surpris tous les observateurs puisque Vladimir Poutine y annonce une série de réformes constitutionnelles valables pour 2024 au terme de son quatrième et ultime mandat. Au pouvoir depuis 1999, le président russe aspire en effet à une retraite… active, car il ne peut pas ne pas se préoccuper de l’avenir de son pays. Il a toujours en mémoire l’erreur majeure de Medvedev en 2011 qui en s’abstenant entérina la chute de Kadhafi en Libye. Alors président du gouvernement, Vladimir Poutine ne put pas s’opposer à cette décision catastrophique pour l’équilibre géopolitique du Sahel. Il s’inquiète aussi des événements survenus au Kirghizistan voisin. En août 2019, le président kirghize Sooronbay Jeenbekov a fait arrêter son prédécesseur, Almazbek Atambaev, qui venait de voir son immunité levée par les députés.

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  • USA : à 9 mois de la présidentielle, Donald Trump n’a jamais été aussi populaire

    Malheureusement pour les médias français, qui n’ont cessé de railler, d’insulter et de prédire la fin de Trump depuis 3 ans (de mentir), la réalité est tout autre. Trump est au zénith, la procédure d’impeachment est un fiasco et les Démocrates sont incapables de s’organiser.

    Trouvé sur Europe 1 : « À neuf mois du scrutin présidentiel aux Etats-Unis, Donald Trump n’a jamais été aussi populaire. Une victoire fêtée comme il se doit par le président lors de son traditionnel discours sur l’état de l’Union, alors que son acquittement dans son procès d’impeachment devrait être prononcé dans la soirée.

    Alors que l’on ne connait toujours pas le résultat définitif du caucus démocrate de l’Iowa deux jours après le vote, il se pourrait bien que le grand vainqueur soit…Donald Trump. Le 45ème président des États-Unis est en effet plein milieu d’une semaine parfaite.

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  • Coronavirus : peut-être l’étincelle qui déclenchera une crise mondiale

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    Marc Rousset

    Les Bourses chinoises ont dévissé de plus de 8 %, le lundi dernier, malgré les 150 milliards d’euros injectés par les autorités pour aider une économie à l’arrêt à cause du coronavirus. Plus de 2.600 titres ont chuté de 10 %, seuil à partir duquel les échanges sont automatiquement suspendus. Quant à la Bourse de New York, elle a baissé, ce vendredi, de 0,54 % malgré de bons chiffres sur l’emploi américain, car le bilan de la crise sanitaire en Chine continue de s’aggraver, avec plus de 37.000 personnes contaminées et plus de 800 morts.

    En fait, personne n’est actuellement en mesure d’évaluer la gravité de l’épidémie, et encore moins ses effets à venir sur l’économie et les Bourses mondiales. Une seule pièce chinoise manquante pour un sous-traitant quelque part dans le monde et cela peut mettre à l’arrêt une chaîne entière de production en Europe ou aux États-Unis. La seule chose de certaine, c’est que le PIB chinois représente 16 % du PIB mondial, que la croissance chinoise était l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Si elle vacille, une récession est probable, avec une onde de choc qui se propagera dans le monde entier et des banques centrales (Chine incluse) qui émettront de plus en plus de monnaie de singe pour la contrecarrer.

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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff : Guillaume Debré : « Trump a compris que les Américains ne se sentent pas représentés par l’establishment »

    André Bercoff a reçu Guillaume Debré Auteur de « Je twitte donc je suis » aux Editions Fayard.


  • À quoi sert le FMI ?

    Si certaines propositions du Front national ont notre sympathie, certaines nous semblent émises en dépit du bon sens, comme la suppression du F.M.I. qui représenterait selon Marine Le Pen « une structure d’écrasement des peuples » Peut-être serait-il bon de rappeler quelque peu le rôle de cette organisation internationale qui fait partie des organisations financières internationales nées des leçons tirées de la crise de 1929 et de la Deuxième Guerre mondiale.

    Le système de Bretton Woods

    Le Fonds monétaire international a été institué le 27 décembre 1945 dans le cadre des statuts adoptés lors de la conférence monétaire et financière qui eut lieu à Bretton Woods aux États-Unis le 22 juillet 1944. Lors de cette conférence furent jetées les bases de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (B.I.R.D.) qui est une composante de la Banque mondiale actuelle. En 1945, 29 pays ont ratifié l’accord et adhéré au F.M.I.

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  • Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Extrait d’une analyse lue sur Aliter, qui accompagne les investisseurs :

    Après une année 2018 difficile, l’année 2019 restera dans les annales comme la plus favorable depuis 2009… +30% pour les actions mondiales (MSCI W EUR), et +6.8% pour les obligations  en devise locale, même l’or s’est apprécié de 21% en EUR. Pourtant, la croissance mondiale a été plusieurs fois révisée à la baisse (2.9% en 2019 contre 3.5% anticipés par le FMI), et la croissance des bénéfices des entreprises a été pratiquement nulle en 2019, voire négative (+0.2% aux USA, -5% en Europe).

    Alors pourquoi cette hausse des marchés ? Essentiellement du fait que les craintes d’il y a un an – hausse des taux aux Etats-Unis, ralentissement économique de la Chine, conflit commercial entre les Etats Unis et la Chine, élections européennes avec une crainte populiste, conséquences néfastes du « Brexit » – ne se sont pas matérialisées. La surprise la plus importante du point de vue des marchés a été l’activisme des banques centrales et la baisse des taux aux Etats Unis à trois reprises, alors qu’il y a un an deux hausses étaient anticipées. […]

    Dans le numéro de La Nef de février, Pierre de Lauzun écrit à propos de l’argent :

    c’est justement parce que l’argent joue dans les existences contemporaines un rôle encore plus massif et central qu’autrefois, que les chrétiens, et plus encore les catholiques, doivent s’emparer activement du sujet. Sans inhibition mais sans superficialité, activement et résolument. Pour leur salut comme pour notre avenir commun.

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-etats-unis-les-erreurs-de-prevision-des-economistes/

  • Qui dirige l’Empire ?

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    On ne peut rien comprendre à la politique américaine et à sa volonté d'hégémonie planétaire si l'on ne connaît pas le fait suivant : il existe certes un gouvernement-vitrine légal aux États-Unis, mais ce n'est pas là que se décide la « grande politique ». Elle se pense et se décide par le biais d'un « supra-monde » niché au cœur de l'État américain, formant ce que certains dénomment un État profond, un gouvernement parallèle, secret, invisible voire occulte...

    Selon le journaliste Webster Tarpley, ce gouvernement parallèle serait composé de hauts fonctionnaires de la Maison Blanche, des ministères, de l'armée et des services secrets, tous faisant preuve de loyauté envers un réseau privé (doté d’un centre de commandement privatisé en cas de crise majeure par le décret présidentiel n°12333) ayant pénétré tous les services et tous les points focaux.

    Qui sont-ils ?

    Lorsqu'on observe les hommes de ce réseau occulte, leurs intérêts, les structures qu'ils dirigent et les choix qu'ils opèrent, on se rend compte qu'ils appartiennent majoritairement à quatre grands domaines

    - les entreprises pétrolières.

    - les entreprises du lobby militaro-industriel.

    - le monde de la Banque, de la finance et de Wall Street.

    - le lobby pro-israélien.

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  • Marie d’Armagnac : « L’objectif du congrès des conservateurs : se réapproprier la mémoire collective de la civilisation face à l’islam et au mondialisme ! »

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    Lundi et mardi avait lieu, à Rome, le congrès des conservateurs sous l’égide des Américains. Des personnalités comme Marion Maréchal, Viktor Orbán, Édouard Husson et Giorgia Meloni, la présidente de Fratelli d’Italia, et d’autres y ont fait des discours marquants. Tous rassemblés sous les couleurs du conservatisme.

    Marie d’Armagnac, qui a suivi le congrès, répond aux questions de Boulevard Voltaire.


    Hier, vous étiez au congrès des conservateurs à Rome. Une alliance entre l’ultra libéralisme et le fascisme pour certains et un congrès des conservateurs pour d’autres.
    Que s’est-il passé à Rome ?

    C’était évidemment bien plus qu’un congrès des conservateurs internationaux qu’autre chose.

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  • Etats-Unis : les Démocrates tombent dans le grotesque

    Etats-Unis : les Démocrates tombent dans le grotesque

    De Franck Deletraz dans Présent :

    [L]a primaire des démocrates dans l’Iowa aura véritablement tourné au cauchemar pour les adversaires de l’homme fort de la Maison Blanche.

    Vainqueur haut la main de la primaire républicaine dans ce petit Etat du Midwest contre deux adversaires qui n’ont pas même recueilli plus de 1 % des suffrages chacun, Donald Trump riait encore mardi matin du spectacle consternant offert par le caucus démocrate de l’Iowa, en observant sur Twitter que « rien ne fonctionne, exactement comme lorsqu’ils dirigeaient le pays » ! Il faut dire que, en matière de dysfonctionnements, les démocrates auront été servis lundi soir. Victimes d’un bug informatique lié à l’application spécialement développée pour que les responsables des quelque 1 700 bureaux de vote rapportent leurs résultats, les organisateurs ont en effet été dans l’incapacité totale de fournir des résultats officiels avant… mardi soir. Une absence de scores qui a bien évidemment donné lieu à une situation ubuesque, au cours de laquelle on a pu voir l’extrémiste Bernie Sanders et le modéré gay Pete Buttigieg revendiquer l’un l’autre la victoire.

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  • Pourquoi Donald Trump peut gagner, par Ivan Rioufol

    Donald Trump

    Donald Trump a de bonnes chances d’être réélu président des Etats-Unis, en novembre prochain. Son excellent bilan économique et social tend à faire oublier les défauts du personnage outrancier. D’autant que ses adversaires, mobilisés depuis son élection pour obtenir sa destitution à tout prix, peinent dans le même temps à élaborer un projet de gouvernement cohérent. Ce mercredi, les sénateurs républicains devraient laver Trump des accusations d’”abus de pouvoir” et d’”entrave au travail du Congrès” portées par les démocrates. Ces derniers reprochent à Trump d’avoir incité l’Ukraine à salir son principal adversaire, Joe Biden. Dans le même temps, les premières primaires démocrates dans l’Iowa se sont conclues cette nuit par un échec retentissant du favori Biden, le vice-président de Barack Obama, dont le fils est soupçonné de turpides affairistes.

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