Un dégât collatéral de l’épidémie du coronavirus, évaluée ce jour à environ 80 000 personnes infectées dans le monde, est son impact sur les marchés financiers. C’est un révélateur d’une économie fragile fonctionnant sur l’émotion. Si l’économie actuelle, c’est-à-dire la mondialisation, est menacée par le premier virus venu, dont on ne sait finalement que peu de choses, il convient en effet de s’inquiéter. Faut-il voir une corrélation entre l’épicentre chinois du virus, la Chine étant devenue de même un épicentre, sinon le principal épicentre de l’économie mondialisée ? L’avenir le dira. Si un des facteurs d’émotion est la vitesse de propagation, le Covid-19 touchant des pays comme la Corée du Sud, l’Italie, l’Espagne, le Japon, l’Iran ou les Etats-Unis, mais aussi le continent africain, l’autre est d’apprendre qu’il peut être transmis par des personnes ne présentant aucun symptôme.
international - Page 510
-
Un virus et l’économie est au bord du gouffre ?, par Paul Vermeulen
-
Le “droit anglo-saxon” et l’absolutisme financier
Je vous propose :
. d’analyser comment le droit anglais a historiquement été mis, de façon institutionnelle, au service des puissants ;
. avant d’examiner comment la puissance politique est devenue une puissance économique ;
. pour enfin considérer la conclusion qui est que la domination internationale du droit anglo-saxon est la promesse de disparition de la civilisation et le plus sûr chemin vers l’esclavagisme de tous.Le Parlement anglais : une organisation politique au service des puissants
Le Parlement anglais est l’héritier direct des institutions issues de la Magna Carta ; de quoi parle-t-on vraiment ? La Magna Carta apparue en 1215 quasi immédiatement abrogée a ressurgi en 1216 avant d’être amendée et complétée d’une loi domaniale (Charte de Forêt) en novembre 1217. Une quatrième version voit le jour en février 1225, qui valide la disparition de la moitié de celle promulguée en 1215 ; cette Charte nouvelle version, confirmée solennellement le 10 novembre 1297, sera désormais connue sous le nom de Magna Carta.
La Magna Carta brandie comme l’arme démocratique absolue est en réalité la manifestation d’une lutte de la féodalité contre le pouvoir royal centralisateur. Elle n’est pas un instrument du peuple contre les puissants mais un instrument des puissants seigneurs contre le pouvoir royal unificateur. Il s’agit en réalité de retirer au Roi, en tant qu’organe politique central, l’essentiel ou une grande partie de ses prérogatives pour les donner à un conseil de grands féaux, ou grands aristocrates appelé « Conseil des Barons », afin de limiter et finalement contrôler le pouvoir Royal. Le peuple, qui n’a rien à voir dans cette guerre entre grands aristocrates, n’a strictement rien gagné à la proclamation de ladite Charte.
C’est précisément ce conseil de grands féodaux, initialement appelé « Conseil des Barons », qui se transformera peu à peu en Parlement. Ledit Parlement est, dès le départ, fonctionnellement, aussi peu fondateur de la « démocratie » au sens de gouvernement par le peuple et pour le peuple, que l’esclavagisme serait la cause ultime de la liberté.Lien permanent Catégories : actualité, économie et finance, géopolitique, international 0 commentaire -
Le coronavirus, ou la mondialisation infernale, par Ivan Rioufol
Le coronavirus affole les mondialistes béats. Ceux-ci rêvaient de construire le paradis sur terre dans l’abolition des frontières, des nations et des peuples. C’était oublier que le paradis, dans sa racine littérale, désigne un jardin clos de murs. C’est bien l‘enfer qui, tout au contraire, se dévoile à travers cette épidémie qui dépasse le symbole. Partie de Chine, elle s’étend avec une rapidité inquiétante. Même l’Italie est désormais touchée. Le pays a dû ce week-end imposer des mesures de quarantaine dans une dizaine de communes du nord de la péninsule. Le Carnaval de Venise a été annulé dimanche. Bien d’autres nations sont atteintes, comme la Corée du Sud, l’Irak ou l’Iran. L’Arménie, la Turquie, la Jordanie, le Pakistan, l’Afghanistan ont fermé les frontières ou restreint les échanges avec ce dernier pays. Une panique est en train de s’installer, qui fait trembler les marchés boursiers.
-
L’ennemi, c’est la Turquie d’Erdoğan
La Turquie était un partenaire essentiel de l’Occident pendant la guerre froide. Elle gardait les détroits de la mer Noire et abritait des bases américaines au bord du Caucase soviétique. En permettant à l’AKP d’Erdoğan de parvenir au pouvoir et de s’y maintenir, elle a changé de visage et de rôle. En 1918, l’Empire ottoman est vaincu et dépecé. Les Jeunes Turcs qui voulaient le moderniser ont commencé surtout une unification ethnique en procédant aux génocides des Arméniens et des Assyro-Chaldéens. Le nationalisme turc est le fondement du nouvel État, qui comprend une population musulmane à 98 %.
L’arrivée au pouvoir d’Erdoğan transforme radicalement le paysage politique. La Turquie est toujours nationaliste, mais elle se réapproprie l’islamisme, celui des Frères musulmans, avec sa façade démocratique d’un parti politique, l’AKP, et sa finalité totalitaire d’une reconstitution du califat unissant l’Oumma des croyants.
-
Coronavirus : l’inquiétude grimpe en Europe – Journal du mardi 25 février 2020
Coronavirus : l’inquiétude grimpe en Europe
Alors que l’épidémie de coronavirus semble se stabiliser en Chine pour des raisons inconnues, l’Italie vient de perdre son 7ème patient contaminé et compte désormais plus de 230 malades, devenant ainsi le plus gros foyer d’épidémie en dehors du continent asiatique. Une flambée que le président du Conseil italien attribue aux erreurs d’un hôpital au sud de Milan. De quoi menacer la France.
Municipales à Paris : Dati en ordre de bataille
Donnée au coude-à-coude avec Anne Hidalgo dans les sondages, Rachida Dati a dévoilé son programme lundi. Un programme autour du triptyque sécurité-propreté-famille pour rassurer son électorat et envisager un retour de la droite à la mairie de Paris.
Retraites : la réforme déplaît aussi aux cadres
La réforme des retraites ne plaît décidément à personne… les cadres supérieurs ont aussi à perdre avec ce texte… le tout dans une confusion qui perdurent quant au financement du changement de système.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/coronavirus-linquietude-grimpe-en-europe-journal-du-mardi-25-fevrier-2020
-
Jean-Yves Le Gallou : « Libre-échange, tourisme, immigration mondiale font qu’il y a tous les risques pour qu’une épidémie apparue en Chine se répande dans le monde entier »
Après l’Italie, des cas suspects de coronavirus ont été signalés dans les Alpes-Maritimes. Analyse de la situation de Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire.
Après des cas de coronavirus identifiés en Italie, voilà que les Alpes-Maritimes sont touchées. Les autorités européennes réagissent. On se rappelle l’intérêt de la frontière…
La frontière est une membrane protectrice qui doit laisser passer ce qu’il faut laisser passer et ce qui peut être bon. Elle doit aussi bloquer ce qui est mauvais ou ce qui peut être mauvais. Il faut éviter de laisser rentrer à l’intérieur d’un territoire donné tout ce qui est porteur de maladies ou est susceptible de l’être. Cela éviterait une contamination générale. Le libre-échange mondial, le tourisme mondial et l’immigration mondiale sont malheureusement des facteurs pour que l’épidémie apparue en Chine se répande ensuite dans le monde entier.
-
Moyen-Orient : le rôle majeur des Russes
L’échec de la France au Moyen-Orient repose sur deux erreurs essentielles. La première consiste à se dessiner avec une gomme, à se vouloir une république abstraite avant d’être une nation charnelle, à n’être elle-même qu’en se vouant à l’universel. Comme toutes les vieilles nations, la France possède une identité historique et culturelle, simplement plus marquée par la volonté politique d’un État que d’autres. La seconde erreur correspond à l’ignorance de cette priorité politique que Carl Schmitt avait soulignée : la reconnaissance de l’ennemi.
La conscience de son identité, avec ses limites, et la reconnaissance de son ennemi objectif, c’est-à-dire de la menace principale et réelle, sont donc les deux priorités. La politique menée par nos gouvernements au Moyen-Orient a méconnu ces deux principes.
-
Zoom – Pierre-Antoine Plaquevent : tout sur Soros et la société ouverte ! (Rediffusion)
George Soros est une des personnalités les plus influentes de notre époque. Pierre-Antoine Plaquevent procède à une véritable radiographie de celui qui se dit « un chef d’Etat sans Etat ». Un entretien exclusif sur TV Libertés, la chaîne alternative, indépendante et définitivement non alignée !
https://www.tvlibertes.com/pierre-antoine-plaquevent-tout-sur-soros-et-la-societe-ouverte
-
Trump : « l’Europe perd sa culture » à cause de l’immigration
Le président Donald Trump ose dire que l’Europe « perd sa culture » à cause de l’immigration, et que l’arrivée de plus d’un million de migrants issus de cultures étrangères a « changé le tissu de l’Europe » de manière permanente – et « pas de manière positive ».
Dans un récent entretien avec le quotidien britannique The Sun (1), Trump a déploré le fait que les dirigeants européens aient laissé entrer autant de migrants dans leur pays.
Trump est, comme beaucoup d’Américains, le descendant d’une famille originaire de pays européens, et il explique que la situation en Europe lui fait personnellement mal.
-
Sur Figaro Vox, Éric Zemmour : « Trump est leur pire cauchemar ».
Alerte: encore un livre à charge contre Trump, écrit cette fois par un anonyme. Avec toujours les mêmes reproches et les mêmes sarcasmes. Qui dissimulent un combat idéologique de fond.
C’est devenu un genre en soi. Avec ses règles, sa logique, jusqu’à ses tics d’écriture, qu’on reconnaît du premier coup d’œil. On pourrait en rédiger à la chaîne. D’ailleurs, c’est ce que les Américains font. Le livre sur Trump est devenu en peu de temps ce qu’en jargon journalistique on appelle un marronnier. D’habitude, c’est un grand journaliste qui s’y colle ; ou un haut fonctionnaire viré par Trump. Cette fois, nous varions les plaisirs avec ce haut fonctionnaire qui ne révèle pas son identité