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  • Simon Roche (Suidlanders) : « Nous nous attendons à une guerre civile en Afrique du Sud » [Interview]

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    Une guerre civile est-elle à venir en Afrique du Sud ? 
    C’est en tout cas ce que pensent de nombreux blancs, de plus en plus victimes d’une politique raciale folle menée contre eux par le gouvernement de la nation « arc-en-ciel ». 
    Première cible des autorités noires ? 
    Les fermiers blancs.

    Il y a deux ans déjà, nous avions interrogé Suidlanders, ONG de protection des blancs en Afrique du Sud, qui entend sensibiliser, notamment dans le monde blanc, sur le risque de génocide des blancs dans le pays de Nelson Mandela
    Simon Roche, représentant de l’organisation, mène actuellement en cette année 2019 une nouvelle tournée, aux USA puis bientôt en Europe, pour faire connaitre son organisation et les menaces qui pèsent sur les blancs en Afrique du Sud, dans l’indifférence générale en Europe, dont les autorités semblent avoir sombré, sur cette question comme sur d’autres, dans un aveuglement, volontaire, idéologique, au choix…

    Un entretien qui fait froid dans le dos concernant la situation en Afrique du Sud, et qui confirme les conclusions de l’excellent reportage, Farmlands, réalisé par Lauren Southern à ce sujet.
     


    Breizh-info.com : Que représente votre organisation désormais en Afrique du Sud ? 
    Simon Roche (Suidlanders) : Je représente Suidlanders — suidlanders.org — qui est une organisation de protection civile constituée en vertu des dispositions des Protocoles additionnels de 1977 aux Conventions de Genève de 1949 qui prévoient expressément que les groupes ethniques identifiables doivent se préparer à agir pour protéger le bien-être des civils en cas de conflit armé qui menace ces civils. 
    Comme vous l’imaginez probablement vous-même, nous nous attendons à une guerre civile en Afrique du Sud.
    Une guerre civile qui, inévitablement, se déroulera notamment via des critères ethniques, raciaux.
    Breizh-info.com : Nous sommes en juillet 2019. Quelle est la situation actuelle en Afrique du Sud ?
    Simon Roche (Suidlanders) : La situation en Afrique du Sud n’est pas bonne et elle s’aggrave. Notre fournisseur national d’électricité est en faillite, ce qui a entraîné de longues pannes de courant au cours des dernières années. 
    Les 44 stations de pompage d’eau qui fournissent de l’eau à la province de Gauteng  (12 % du PIB de l’Afrique) sont toutes détruites.
    Il y a exactement dix ans, notre monnaie valait 1/6 d’un dollar des États-Unis ; aujourd’hui, elle vaut 1/15e. 
    La valeur de TOUTES les terres agricoles du pays a chuté de 32 % (ce chiffre a été vérifié par notre parlement) en seulement 5,5 mois après que le président ait annoncé que le gouvernement allait commencer à exproprier les propriétés des Blancs sans compensation.
    Qu’il s’agisse d’éducation, de santé, d’administration gouvernementale, de logement, d’assainissement, etc., il en va de même.
    Breizh-info.com :  Il semblerait que les meurtres et les viols augmentent, contre les blancs dans votre pays, est-ce vrai ?
    Simon Roche (Suidlanders) : Oui, c’est vrai, surtout les attaques sur les fermes parce qu’elles sont éloignées et vulnérables. 
    Il y a eu une recrudescence soudaine des attaques et des meurtres dans les exploitations agricoles depuis le lendemain de nos élections nationales du 8 mai de cette année. 
    Mais la situation était mauvaise bien avant. 
    Et cela même si le gouvernement refuse de publier des statistiques sur les meurtres de fermiers.
    Selon l’Institut d’études de sécurité, le taux est de 145 meurtres pour 100 000 fermiers. 
    Afriforum, une organisation d’activistes et de lobbyistes, dit qu’il y en a environ 130 pour 100 000. Le Dr Gregory Stanton de World Genocide Watch affirme qu’il s’agit de 120 pour 100 000. 
    À titre de comparaison, le taux d’assassinats en France est de 1,35 pour 100 000 ; et le taux national d’assassinats en Afrique du Sud est de 35,9.
    Je ne suis pas un fermier, mais on m’a déjà tiré deux fois dessus. 
    Il y a quelques années, mon père a été contraint de s’agenouiller, prêt à être exécuté à l’occasion d’un vol de voiture, mais le pistolet s’est enrayé et les agresseurs sont montés dans sa voiture et sont partis, Dieu merci. En 2013, mon fils de douze ans a été violemment agressé alors qu’il rentrait de l’école ; la mère de mes enfants a été victime d’une double effraction et sa voiture a été dérobée deux fois. Tout cela uniquement dans ma famille proche. 
    Pouvez-vous imaginer cela ?
    Breizh-info.com :  En Europe, beaucoup de gens et de politiciens disent que les Blancs en Afrique du Sud ne sont pas légitimes dans ce pays et qu’ils doivent être punis pour l’apartheid. Que pensez-vous de ça ?
    Simon Roche (Suidlanders) : C’est peut-être vrai, mais dans ce cas, le peuple zoulou doit aussi être puni pour le génocide presque complet des Bushmen (San) dans les montagnes du Drakensberg (même à ce jour, tous les plus beaux exemples d’art rupestre Bushmen se trouvent dans les montagnes du Drakensberg, mais il n’y a plus de Bushmen). 
    N’oubliez pas non plus que la première rencontre entre les Bantous noirs (je ne parle pas du peuple autochtone San & Khoi) et les Blancs a eu lieu à la fin de 1777 — exactement 125,5 ans après l’arrivée des Blancs en Afrique du Sud, car les Noirs n’avaient jamais réussi à traverser la rivière Great Fish.
    Par conséquent, au moins 40 % de l’Afrique du Sud n’appartient pas légitimement au peuple noir (encore une fois, je ne parle pas du peuple autochtone)
    Les gens devraient également garder à l’esprit que l’Afrique du Sud était un pays très peu peu peuplé avec une population totale d’environ 2 000 000 d’habitants au milieu des années 1800 (toutes ces statistiques sont faciles à vérifier) et les rois noirs étaient donc très heureux de vendre leurs terres aux blancs. 
    C’est un fait, et peu importe si cela gène les politiciens de l’hémisphère nord occidental.
     
    Breizh-info.com : À nouveau, vous venez en Europe pour quelques mois présenter votre organisation et votre combat. Pourquoi ?
    Simon Roche (Suidlanders) : Nous voulons sensibiliser l’opinion à ce qui se passe réellement en Afrique du Sud afin de contourner la censure médiatique autour du mensonge qui entoure la « Nouvelle nation arc-en-ciel d’Afrique du Sud »
    D’une manière générale, nous pensons que la rhétorique des dirigeants noirs concernant une possible guerre civile et un génocide des Blancs doit être prise très au sérieux. 
    Les Afro-Africains noirs ne font pas de menaces en l’air, cela ne fait pas partie de leur schéma mental.
    Par conséquent, il est important que les blancs originaires d’Europe, c’est-à-dire les principales cibles des assassinats, et principales victimes de l’expropriation des terres et de la politique de discrimination positives, et ainsi de suite, s’unissent pour se protéger et envisager un avenir serein. C’est aussi simple que cela. 
    Si vous êtes une cible définie, ne devriez-vous pas au moins vous défendre ? 
    Et peut-être même vous préparer à vous défendre activement ?
    Breizh-info.com : Est-il possible que les Blancs et les Noirs vivent ensemble, en Afrique du Sud ?
    Simon Roche (Suidlanders) : Il n’y a aucune possibilité de cohabitation harmonieuse et égale entre Blancs et Noirs tant les cultures sont si différentes. 
    Cela sera toujours le cas (à l’exception de quelques personnes qui s’assimilent) et seuls un enfant ou un idéaliste qui ne vivent pas dans le monde réel pourraient croire l’inverse. 
    Nos ancêtres, les vôtres et les miens, n’étaient pas les idiots que les libéraux croient qu’ils sont.
    Propos recueillis par YV
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    breizh-info
  • Vers l’apocalypse : stress tests bancaires « bidon » et entreprises « zombies »

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    Marc Rousset

    Les « stress tests » bancaires de l’Autorité bancaire européenne (ABE), basée maintenant à la Défense depuis qu’elle a quitté Londres, sont du « bidon » intégral et ont été officiellement critiqués par la Cour des comptes de l’Union européenne, selon un rapport publié mercredi dernier. Une véritable bombe ! Les médias en ont, évidemment, peu parlé et continuent de nous endormir avec les sempiternelles litanies d’histoires de taux et de « QE » de la Fed, de la BCE, de l’arrivée de la juriste Lagarde qui va miraculeusement sauver les meubles.

    Ce n’est pas l’ABE qui calcule les ratios mais, ce qui est ahurissant, les banques elles-mêmes avec des calculs opaques non vérifiés ! Les banques les plus fragiles, les banques restructurées, les banques grecques et italiennes surexposées aux risques sont exclues des tests. Le nombre des établissements soumis aux tests a été divisé par deux en sept ans, soit aujourd’hui seulement 48 banques, contre 90 en 2011, et dans seulement 15 des 28 pays de l’Union europénne. C’est la raison pour laquelle les banques Bankia BFA, Dexia et Banco Popular ont été déclarées en faillite après le passage des inutiles « stress tests ».

    Ces tests « hors-sol », pour ne pas affoler les populations, s’intéressent seulement à d’hypothétiques petites récessions à venir et non aux dures réalités de krachs et de descentes aux enfers. Ne sont pas pris en compte, également, ce qui relève de l’escroquerie pour faux bilan, les créances douteuses, appelées benoîtement « crédits non performants », les risques réels de liquidités plus graves et plus probables que les tests axés uniquement sur la solvabilité, comme l’a fait justement remarquer la Banque centrale d’Angleterre, ni les taux négatifs, qui représentent un danger mortel pour les marges des banques. Ce qui permet de faire oublier les 20.000 emplois supprimés dans le monde à la Deutsche Bank, en quasi-faillite, une autre bombe en puissance en Allemagne.

    La seule information intéressante de l’ABE, c’est que les banques devront mobiliser 135,1 milliards d’euros de capital supplémentaire d’ici 2027 (demain, on rase gratis !), soit une augmentation minimale des fonds propres de 24,4 %, pour respecter les nouvelles exigences de la BRI (Bâle III).

    Comme seule réponse aux observations de la Cour des comptes, la très politique ABE n’a rien trouvé de mieux que de dire qu’elle va réfléchir à ses critères pour les prochains tests prévus en 2020. Quant à Édouard Philippe, il a éludé ces révélations embarrassantes et a simplement exhorté la Commission à défendre les banques européennes face aux banques américaines, tout en plaidant pour l’union des marchés de capitaux dans la zone euro, un rêve souhaitable mais ne pouvant être réalisé que par des gens sérieux.

    Et, cerise sur le gâteau, les entreprises zombies sont parmi nous. La zombification de l’économie est en marche. Une entreprise zombie, c’est tout simplement une entreprise cotée en Bourse dont le bénéfice avant impôt et intérêt (EBIT) est inférieur aux intérêts à payer, c’est-à-dire une entreprise non rentable, même avec les taux ridicules actuels. Selon la BRI, les entreprises zombies représentent 10 % des entreprises cotées en Bourse. Les banques préfèrent continuer à les financer que de constater les pertes de créances douteuses dans leur bilan. On imagine l’explosion à venir de ces entreprises si les taux d’intérêt augmentent. En ce qui concerne les TPE et PME, c’est encore plus catastrophique puisque la BCE estime que 30 % d’entre elles sont des entreprises déficitaires en zone euro, contre 20 % aux États-Unis, avec une dette financière des entreprises supérieure à celle de 2008, et 25 % au Royaume-Uni.

    C’est la raison pour laquelle Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, le plus gros fonds américain d’investissement au monde, parti de rien et détenteur, aujourd’hui, d’une fortune de 18,4 milliards de dollars, vient de déclarer : « Nous entrons dans un nouveau paradigme, vendez vos actions et achetez de l’or. » Quant à Kenneth Rogoff, ancien chef économiste du FMI de 2001 à 2003, il a pu dire : « Les systèmes tiennent souvent plus longtemps qu’on ne le pense, mais finissent par s’effondrer beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine. »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ecologie : la dictature du “en même temps” – Journal du lundi 22 juillet 2019

    Ecologie : la dictature du “en même temps”

    C’est un nouveau totem politique : l’écologie. A la veille de l’invitation de la Suédoise de 16 ans Greta Thunberg à l’Assemblée Nationale, le gouvernement renforce son matraquage sur l’environnement alors même que le CETA, aux lourds impacts écologiques, va être ratifié d’un moment à l’autre. Une nouvelle démonstration de la dictature de la communication.

    Finale de la CAN : une victoire algérienne en demi-teinte

    Alors que de nombreux débordements étaient attendus à l’issue de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, les célébrations algériennes se sont déroulées dans un calme relatif. Un chercheur guinéen a tout de même été battu à mort.

    Etats-Unis/Iran, des tensions à leur paroxysme ?

    Des navires arraisonnés dans le détroit d’Ormuz, des espions de la CIA interpellés et un drone iranien abattu… en une semaine la crise dans le Golfe Persique semble avoir atteint son paroxysme avec toujours en toile de fonds le risque d’un conflit ouvert.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/ecologie-la-dictature-du-en-meme-temps-journal-du-lundi-22-juillet-2019

  • Greta Thunberg et la psychologie des foules

    Greta Thunberg et la psychologie des foules

    De Gregory Rosse dans Valeurs Actuelles :

    […] Tout, dans le phénomène “Greta Thunberg”, fait appel à l’émotion en faisant passer des messages négatifs. S’agit-il de susciter ou de contraindre ? De porter un message d’espoir ou de faire peur ? Ainsi la fantomatique Greta a-t-elle récité, lors de son intervention au Forum économique Mondial de Davos en janvier 2019, un message apocalyptique, formulé en ces termes : « Je ne veux pas de votre espoir, je veux que vous paniquiez, que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours et que vous agissiez. »

    Nos gouvernements ne profitent pas de cet « effet Greta » pour annoncer l’augmentation des budgets Recherche et développement ni de nouvelles mesures de protection de l’environnement aux effets bénéfiques pour le bien-être du contribuable. Déjà, de nouvelles idées de taxes écologiques, comme la surtaxe sur la consommation d’eau courante ou une écotaxe sur les déplacements en avion sur pointent le bout de leur nez. L’écologie punitive a trouvé son alibi ultime. Bientôt, une taxe sur l’air ?

    Cette jeune fille fragile, à peine âgée de seize ans et atteinte d’une forme d’autisme, est la première victime de cette mise en scène orchestrée par des parents irresponsables pour qui le combat idéologique prime sur la santé physique et mentale de leur enfant. Cette mascarade médiatique, nourrie à coup d’opérations marketing, décrédibilise, en définitive, le combat écologiste. Une enfant de 16 ans fragile et déscolarisée peut-elle prétendre, une fois l’effet de mode passé, s’inscrire dans la durée comme leader du monde post-industriel sans être téléguidée par des intérêts économiques supérieurs ? Le monde attendait un leader charismatique aussi légitime que compétent sur la question du changement climatique. On vient de lui servir un grand chaman de l’écolo-catastrophisme.

    Dans La psychologie des foules, Gustave Le Bon démontre leur irrationalité. Il prétend qu’« elles sont aussi incapables de volonté durable que de pensée », atteintes par un phénomène de contagion par lequel une idée dominante se répand facilement dans les esprits galvanisés par l’émotion commune. La pensée collective devient alors totalement subjective. Ainsi, une seule une idée simple, vague, absolue et présentée sous la forme d’une image impressionnante peut réussir à contaminer une foule qui tend à conférer une dimension mystérieuse et légendaire aux événements collectifs.

    La psychologie des foules les rend dépendantes d’un meneur que Gustave Le Bon décrit en ces termes : « Il s’agit d’une personne d’action, éloquente, dotée d’une foi inébranlable dans l’idéal répandu dans la foule, pour lequel il est prêt à tout sacrifier ; ses paroles sont perçues comme sacrées, ses ordres comme indiscutables, et elle est érigée en légende. »

    L’image ainsi façonnée de Greta Thunberg est un remarquable produit marketing. Un outil propulsé lors du forum économique mondiale de Davos, par le forum de Davos. Ce phénomène n’émane pas d’une manifestation spontanée, populaire, qui aurait échappé au contrôle politico-économique. Il est le produit d’une volonté économique, relayée par le politique. Un superbe instrument de manipulation des foules tel qu’imaginé par Gustave Le Bon.

    La magie de ce coup marketing consiste à faire croire au transfert de pouvoir de l’oligarchie vers les foules. Des gouvernants, des célébrités et même des scientifiques se comportent devant cette jeune fille comme groupies sexagénaires béates devant une idole prépubère, lui conférant un pouvoir que peu d’êtres humains peuvent se targuer de posséder à cet âge. Soumise à un phénomène planétaire de suggestion, abondamment relayé par les medias, la foule suit, nourrit, abonde, diffuse le phénomène, convaincue que Greta porte en elle les germes du changement et qu’elle la guidera vers des lendemains meilleurs. Mais l’objectif de cette opération menée par les tenants du capitalisme vert est de faire passer un message apocalyptique clair : si vous ne souhaitez pas vivre la fin du monde, suivez nos consignes climato-compatibles.

    La démocratie meurt. Nous entrons dans l’ère de l’ochlocratie dans laquelle les masses manipulables, provoquées, nourries et téléguidées par les grands médias, s’estiment légitimes à imposer une idéologie fondée sur la passion, la bien-pensance, l’irrationnel. Dans ce contexte, quiconque sortira du chemin dessiné par la doxa médiatico-politique risque de subir le tir nourri de ses gardiens zélés. […]

    Greta Thunberg est invitée mardi à l’Assemblée nationale par 162 parlementaires.

    https://www.lesalonbeige.fr/greta-thunberg-et-la-psychologie-des-foules/

  • Valérie Bugault décortique le cas Raymond Barre ou la trahison des dirigeants français stipendiés de la finance anglo-américaine

    Raymond Barre a été doublement remercié pour ses bons et loyaux services au monde financier anglo-saxon, lequel monde avait fermement décidé, une fois De Gaulle éliminé, de prendre la France pour cible.

    Les financiers anglo-américains ont « récompensé » Raymond Barre, en tant qu’heureux continuateur de la doctrine Pompidou, d’avoir si bien et si efficacement agi pour étouffer la réforme de l’entreprise voulue par De Gaulle (alors appelée « participation »).

    C’est ainsi que le fameux Barre a :

    1. reçu de l’argent sur un compte en suisse
    2. vu une spectaculaire avancée promotionnelle de sa double carrière « d’économiste » – doctrinologue stipendié – et de « politique ». Pour rappel, le monde financier anglo-saxon, dûment et fidèlement relayé par la haute fonction publique « française » compradore, a commencé à attaquer l’économie française dans le début de la seconde moitié des années 1970 (ma famille fut aux premières loges de ce nouveau concept de « ciblage » économique). Les aléas de la société Alstom énergie ne sont que les derniers sursauts de cette volonté de destruction du modèle politique et économique français qui avait émergé à la fin de la 2nde Guerre Mondiale par la grâce du CNR.

    Or, si les réalisations du CNR n’ont pas réussi à pérenniser, sur la durée, l’entier contrôle de la politique monétaire et économique – indispensables au contrôle « politique » – de la France, c’est précisément parce qu’elles ont omis de réformer le concept d’entreprise. Car c’est par le moyen de l’entreprise anonyme hypertrophiée et des multinationales apatrides que les financiers ont finalisé leur contrôle sur le phénomène politique. En voulant remédier à cette omission fatale, De Gaulle a été chassé du pouvoir par la classe politique et les grands bourgeois qui détenaient – et détiennent toujours – le contrôle de la France.

    A cet égard, les français doivent absolument conserver deux choses à l’esprit :

    1. ceux qui dirigent actuellement la France sont les émanations et descendants directs de ces mêmes « zélites » économiques compradores qui sévissaient au début du XXème siècle. Je recommande aux lecteurs curieux les nombreux ouvrages d’Annie Lacroix-Riz pour comprendre comment les collaborateurs de la 2nde Guerre Mondiale sont restés quasi intégralement au pouvoir après la guerre ; ce sont eux qui ont ligoté la France aux multinationales en l’intégrant à la CEE devenue UE. La collaboration des « zélites françaises », débutée au tout début du XXème siècle sous les auspices financiers anglo-américains, brillamment poursuivie sous ceux de l’Allemagne nazie puis, sans transition, sous ceux de la collaboration atlantiste, est en cours de reconquête de sa ligne initiale : la collaboration financière totale, qui se cache sous les oripeaux du modèle anglais de « règlementation ».
    2. ces mêmes personnalités troubles qui ont fait de la trahison des intérêts de la France leur cheval de bataille se saisissent actuellement de la « nécessaire » réforme de l’entreprise pour aller encore plus loin dans la disparition du modèle politique, économique et sociétal de la France et de l’Europe continentale en le « fusionnant » (mot pris au sens propre et figuré) au monde financier anglo-saxon.  Ainsi, ce n’est plus seulement le droit civil qui disparaît en tant que droit commun mais encore les particularités françaises et continentales du droit commercial, matérialisé en 1807 par le Code de Commerce napoléonien. Du droit et de la justice, en tant que recherche collective de la vérité, il ne doit plus rien subsister ! Telle est la volonté de nos maîtres financiers anglo-saxons qui visent, sans relâche, à l’élaboration d’un gouvernement mondial ploutocratique.

    Que tous les prétendus « économistes » et « juristes » qui conservent une once de bon sens et l’idée de l’intérêt commun – gage de démocratie et de liberté – se dressent contre toute cette vilénie, ce complot contre les peuples et contre la liberté. Car la sanction de l’inertie sera la disparition non seulement d’un modèle politique, mais aussi et surtout de la civilisation elle-même !

    9782917329955-volume-web.jpgValérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique.

    https://www.medias-presse.info/valerie-bugault-decortique-le-cas-raymond-barre-ou-la-trahison-des-dirigeants-francais-stipendies-de-la-finance-anglo-americaine/110533/

  • Accusé de racisme par les Démocrates, Donald Trump gagne en popularité

    Accusé de racisme par les Démocrates, Donald Trump gagne en popularité

    La mise au pilori par les gauchistes n’a que peu d’effet sur le peuple américain, comme le note Christian Daisug dans Présent :

    […] D’abord, la condamnation de Trump pour « racisme » par la Chambre des représentants se retourne contre ses assaillants puisque les instituts de sondage ajoutent d’un coup quatre points à sa cote de popularité (50 %), un chiffre rarement atteint par un président à ce stade de son premier mandat.

    Ensuite, les quatre cavalières de l’apocalypse de l’homme blanc – une Porto-Ricaine, une Noire de Chicago, une Palestinienne et une Somalienne, toutes d’extrême gauche, toutes élues du Congrès – se sont imposées comme l’un des plus spectaculaires porte-drapeaux du parti démocrate, dont les dirigeants devront maintenant expliquer aux modérés, si précieux dans une élection, la dérive extrémiste et la démagogie explosive.

    Enfin, la Chambre des représentants tenue par les démocrates, qui souhaitaient la transformer en chambre ardente de la justice subversive en y clouant Trump au pilori de la destitution et de l’indignité nationale, est devenue, l’espace d’un vote, la chambre de toutes les grotesques lamentations d’une opposition sectaire, déçue et humiliée.

    Cette humiliation adverse constitua à Greenville les meilleurs moments de Trump : moqueur, acide, princier. Quelqu’un dans la foule lança un seul mot : Bullshit !, qui signifie « foutaises ». Trump attrapa le trait alors qu’il ne s’était pas encore noyé dans la fièvre ambiante. Il en fit son leitmotiv pendant dix minutes. « Oui, dit-il, foutaises. C’est un mot terrible mais juste. Foutaises que cet effort ridicule pour m’évincer avec un canular russe imaginé par les manœuvriers démocrates et la propagande médiatique. Foutaises d’avoir voulu m’écarter alors que notre économie connaît les plus retentissants succès depuis un demi-siècle. Foutaises d’avoir cru à l’échec du bon sens. »

    Trump remercia les 137 démocrates qui ont voté avec les républicains pour balayer les prétentions d’un certain Al Green, élu du Texas, qui voulait rassembler une majorité sur un texte affirmant que Trump, imposteur et incompétent, entraînait l’Amérique vers sa ruine. Green n’eut avec lui qu’une centaine de dupes : 100 sur 435. On voit le gouffre des illusions. On voit la pathétique intoxication de ceux qui ont adhéré aux fantasmes libéraux sans même s’imaginer qu’une autre Amérique pouvait exister. On voit surtout l’étendue de la victoire politique et psychologique de Trump. Les chacals ont perdu. La bête aux abois peut de nouveau sortir de son abri. A Greenville et ailleurs.

    Une bonne leçon de politique politicienne pour nos politiques de droite qui rampent devant la gauche…

    https://www.lesalonbeige.fr/accuse-de-racisme-par-les-democrates-donald-trump-gagne-en-popularite/

  • Ni CETA ni TAFTA : Stop au libre-échange !

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    Communiqué de la Dissidence française :

    Mardi prochain sera examiné à l’Assemblée Nationale le projet de ratification du CETA, traité de libre-échange global entre l’Union Européenne et le Canada. Négocié en coulisses, soutenue par la majorité LREM et le gouvernement Macron, ce texte a pour ambition de faire tomber les barrières douanières entre les espaces économiques européen et canadien, et de développer le commerce international au nom de l’idéologie du libre-échange.

    Dans les faits, ce traité exposera notre économie – et en particulier notre modèle agricole – au dumping social, fiscal et environnemental exercé par les entreprises canadiennes qui ne sont pas tenues par les mêmes règles que les entreprises françaises. Le CETA prévoit également, dans la droite ligne des préconisations de la Commission Européenne, l’ouverture à la concurrence des services publics et donc, à terme, leur démantèlement. Pire, ce texte offrira la possibilité aux multinationales d’attaquer en justice les Etats grâce à un « Système de Cour sur l’Investissement » (ISC) : les lobbies financiers et industriels pourraient ainsi faire condamner des Etats souverains, coupables d’avoir adopté des mesures (nommées « barrières non-tarifaires ») qui entraveraient le commerce transatlantique (telles que l’interdiction des OGM, la prohibition des farines animales ou du glyphosate, et évidemment la mise en oeuvre d’une politique protectionniste). Il est par ailleurs évident qu’en accroissant les flux commerciaux et les exportations transatlantiques, et donc le transport naval de marchandises, ce traité contredit les ambitions prétendument écologistes du gouvernement.

    En résumé, le CETA – à l’instar du TAFTA, le traité transatlantique UE/USA – constitue un texte éminemment favorable aux grandes multinationales au détriment des peuples européens, de nos entreprises et de notre agriculture. Contre cette logique libérale et mondialiste, la Dissidence Française propose l’abandon immédiat des négociations de ratification du CETA et du TAFTA, l’instauration d’une politique protectionniste et localiste qui favorise les circuits courts par la détaxation de proximité, qui protège nos entreprises de la concurrence déloyale en taxant les importations, et qui assure une relocalisation des activités économiques par une baisse drastique de la pression fiscale qui pèse sur les PME.

    Pour la France et les Français d’abord ! 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/19/ni-ceta-ni-tafta-stop-au-libre-echange-6165175.html

  • Mandela et l’Afrique du Sud ? Parlons-en !

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    La guerre froide entre deux blocs, OTAN et pacte de Varsovie, avait longtemps gelé toute évolution planétaire : bousculer un crucial sujet stratégique ou géopolitique, c’était risquer le feu nucléaire. Après la chute du mur de Berlin, le dégel finit par faire tomber l’Afrique du Sud de l’apartheid, avec d’autres dominos politiques hérités d’un autre âge.
    Cette inévitable mise à jour déclencha alors une incroyable Mandela-manie. Libre, l’Afrique du Sud (RSA) verrait exploser d’immenses capacités jusqu’alors brimées. Sous la démocratique houlette du sage Mandela, le pays arc-en-ciel deviendrait une grande puissance. Pourquoi pas ?

    Or, vingt-cinq ans après, la RSA va mal : ravageuse insécurité, insolentes inégalités – ses propres experts officiels le clament haut et fort, on le verra plus bas. Mais désormais payés pour vanter la mondialisation heureuse et le mélangisme sans frontières, les médias d’« information » français camouflent ces graves échecs et persistent à vanter un mirage arc-en-ciel – dont les Sud-Africains noirs eux-mêmes se détournent avec dégoût ou colère.

    Cet échec, le voici.

    Les inégalités. CNN (média libéral, citant la bienséante Banque mondiale) accuse : après 25 ans de démocratie, et autant d’années au pouvoir pour le parti de Mandela, l’ANC (African National Congress), l’Afrique du Sud est devenue le pays le plus inégalitaire du monde. Plus inégalitaire, même, qu’en 1994 !

    Arc-en-ciel ou pas, le revenu des ménages riches (Blancs) est dix fois plus élevé que celui des ménages pauvres (Noirs). La fragile classe moyenne – cruciale pour le développement du pays – stagne depuis 2008. Les élites (5 % du haut de la pyramide sociale) restent quasiment blanches.

    La sécurité. Violence, gangs, stupéfiants, le chaos criminel ravage la RSA. Depuis 2015, le taux d’homicide du pays est le cinquième pire du monde (dit l’ONU). 20.300 homicides en 2018, record sur quinze ans, +3.000 victimes sur 2017. Seule baisse réelle : le taux d’élucidation par la police de ces homicides.

    Les provinces et métropoles les plus criminalisées, Gauteng, KwaZulu-Natal, Cape Town, ont les taux d’homicide d’une zone de guerre. Déjà en 2017, le nombre d’homicides augmentait de 7 % sur 2016. Taux d’homicide en RSA : ±36/100.000 habitants. 57 morts violentes par jour en moyenne !

    Comparons : ce taux est-il usuel en Afrique ? La RSA subirait-elle une sorte de fatalité criminelle continentale ? Non, car voici les taux d’homicide d’autres grands pays africains : Nigeria : ±10/100.000, Kenya : ± 6/100.000.

    De fait, juge la BBC, le taux d’homicide de la RSA approche celui de la Somalie (38,4/100.000), pays d’Afrique subissant une longue et sanglante guerre civile.

    Le ravage criminel de la RSA est d’autant plus inacceptable que le problème – très localisé – paraît plutôt aisé à résoudre, selon d’officielles statistiques :
    – 50 % des homicides adviennent sur le ressort de 13 % des 1.144 commissariats du pays, d’usage situés dans les bidonvilles (townships) hors contrôle ;
    – Ces townships sont connus pour leurs extravagants taux d’homicide :
    . le pire de la province du KwaZulu-Natal : 177/100.000 ;
    . le pire de la Eastern Cape province : 215/100.000 ;
    . le pire de la banlieue de Cape Town : 322/100.000 ! (record du monde pour une simple localité).

    Or, durant la lutte anti-apartheid, les townships furent les durables bastions de l’ANC. Paralysés politiquement et aussi fort corrompus, les dirigeants de la RSA ne font donc rien pour juguler cette ravageuse criminalité des bidonvilles.

    De ce fait, l’insécurité qui irradie de ces dangereux foyers criminels touche désormais les parties plus calmes du pays, centres-villes, campagnes.

    Xavier Raufer

    https://www.bvoltaire.fr/mandela-et-lafrique-du-sud-parlons-en/

  • Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : « Où sont les intérêts de la population autochtone ? »

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    Vladimir Poutine, président de la Russie, accordait récemment au Financial Times un entretien très commenté dans lequel il attaquait frontalement le libéralisme menant à l’accueil des migrants par de nombreux pays européens. Voici la traduction d’extraits de cet entretien par les soins de Polémia.

    Financial Times : Une question générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe. Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

    Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.

    Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas particulier de manière séparée.

    Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

    Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal, mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

    Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

    Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être fait. Trump cherche au moins une solution.

    A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela, les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici. Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

    En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ? Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de l’écrasante majorité de la population.

    Entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times 17/07/2019

    Source : Traduction Polémia

    Crédit photo : Vladimir Poutine lors de son discours fédéral du 1er mars 2018 – Site officiel du Kremlin, Creative Commons Attribution 4.0 International

    https://www.polemia.com/vladimir-poutine-attaque-migrants-interets-population-autochtone/

  • Le réchauffement de l’Afrique n’est pas dû à l’homme

    030102013123047000000chanclim.jpgMise au point  de Bernard Lugan

    En Afrique, le  postulat du « réchauffement climatique global dû à l’homme » est contredit par cinq disciplines scientifiques majeures :

    1) Les paléoclimatologues ont, en analysant les « carottes » obtenues lors de forages continentaux et marins, montré que, durant tout le Quaternaire, c’est-à-dire depuis 2,5 millions d’années, l’Afrique a connu des alternances de périodes froides et chaudes, sèches et humides. Les australopithèques et les premiers hominiens en seraient-ils responsables… ?

    2) Les paléoenvironnementalistes ont mis en évidence les modifications de la végétation africaine résultant de ces changements climatiques intervenus en dehors de toute intervention humaine.

    3) Les climatologues tropicalistes ont démontré que l’actuel  et réel réchauffement est un phénomène à la fois naturel - même si la suicidaire démographie africaine aggrave la désertification -, et delongue durée puisqu’il s’inscrit dans un cycle ayant débuté il y a  5 000 ans. Toujours sans responsabilité humaine.

    4) Les archéologues nous apprennent que sur les quinze derniers millénaires, ce furent ces changements climatiques qui, du nord au sud et de l’est à l’ouest, conditionnèrent la mise en place des populations africaines.

    5) Les historiens ont mis en évidence le synchronisme existant entre changements climatiques et grandes séquences de l’histoire du continent. (Ce thème du synchronisme constitue le cœur de mon livre « Les guerres du Sahel des origines à nos jours »).

    Il a donc été démontré que, depuis des millions d’années, les changements climatiques africains se font selon des cycles naturels connus, décrits, analysés et indépendants des activités humaines.

    Et pourtant, tels de nouveaux messies, les « ayatollahs verts » imposent leurs prophéties hallucinatoires à des populations frappées de panurgisme, cependant qu’ à travers un matraquage orwellien de plus en plus inquisitorial, ils tentent de réduire au silence les « hérétiques » ne croyant pas à leurs « révélations ».

    Cette mise au point est destinée à fournir un argumentaire aux « sceptiques » à travers la mise en évidence des véritables raisons des changements climatiques africains.

    Développements :

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    http://bernardlugan.blogspot.com/2019/07/le-rechauffement-de-lafrique-nest-pas.html