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  • F. de Rugy : le homard mortel – Journal du mardi 16 juillet 2019

     

    F. de Rugy : le homard mortel

    François de Rugy a présenté sa démission du gouvernement. Une semaine après le début des révélations sur son train de vie aux frais de la princesse, le ministre de la transition écologique a finalement plié.

    CETA : ultime recours ?

    Alors que le Parlement doit ratifier l’accord commercial entre la France et le Canada mercredi, sept députés canadiens appellent leurs homologues français à ne pas entériner l’accord, notamment pour des raisons sanitaires et écologiques.

    Iran : une crise mondiale qui va durer

    Alors que l’offensive médiatique et diplomatique étasunienne contre l’Iran atteint des sommets, l’Union Européenne affirme timidement vouloir sauver l’accord sur le nucléaire. Dans ce contexte, l’arrestation d’une chercheuse franco-iranienne aggrave les tensions.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/f-de-rugy-le-homard-mortel-journal-du-mardi-16-juillet-2019

  • Politique-Eco n°223 avec Pierre Jovanovic : Deutsch Bank, agonie avant liquidation

    Pour Pierre Jovanovic, la Deutsche Bank, qui s’apprête à licencier 18 000 personnes, est dans la même situation que la Lehman Brothers au moment de sa chute. Invité de « Politique-Eco » pour sa célèbre revue de presse, le journaliste économique estime que l’établissement a été détruit par les CDS de l’Américaine Blythe Masters, les taux négatifs et bien sûr par la folie de la planche à billets. Une future faillite qui fait trembler l’Allemagne…

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n223-avec-pierre-jovanovic-deutsch-bank-agonie-avant-liquidation

  • La politique étrangère aberrante de Macron – La revue de presse de Radio Courtoisie

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    La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 08 juillet 2019 portera notamment sur la politique étrangère d’Emmanuel Macron.

    Parmi les événements qui ont marqué ces derniers jours figurent les nominations aux principaux postes dirigeants de l’Union européenne après les élections du 26 mai dernier. Plusieurs séquences de négociations ont été nécessaires au sein du Conseil européen pour parvenir aux décisions annoncées le 2 juillet 2019. L’accord final n’a pu masquer l’opposition initiale entre le Président français et la Chancelière allemande confirmant ainsi la dégradation des relations entre les deux pays, mise au jour depuis plusieurs semaines et qui va à l’encontre des ambitions affichées par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale et dans les mois qui ont suivi le début de son quinquennat.

    Après deux ans de mandat, Guillaume Berlat, chroniqueur sur le site Proche & Moyen-Orient, présente un inventaire circonstancié de la politique étrangère du huitième président de la VèRépublique.

    A entendre les discours du Président, celui-ci apparaît ou veut apparaître, au sein du cénacle des dirigeants du monde comme le champion de la lutte contre le réchauffement climatique, n’hésitant pas à pourfendre l’attitude du président des Etats-Unis. Or, dans un article publié sur le site Atlantico, Samuele Furfari montre l’avantage pris par les Etats-Unis dans le secteur des hydrocarbures avec l’exploitation du pétrole de schiste qui leur offre un ascendant dans leur antagonisme avec l’Iran ce qui ne plaide pas pour la transition énergétique vue du côté américain.

    Moins médiatisé mais s’inscrivant dans la longue durée, le projet chinois de Nouvelle route de la soieest l’un des facteurs déterminants dans la reconfiguration de la géopolitique mondiale. Dans la dernière livraison de la revue Conflits (n° 22), Pascal Marchand nous présente un panorama de la situation de la Russie par rapport à ces liaisons eurasiatiques en cours de création et leurs débouchés.

    Face à ces réalités et à leurs enjeux, les peuples européens paraissent s’abandonner à une peur millénariste, le réchauffement climatique avec sa préoccupation dérivée, la transition énergétique. Dans un article publié sur le site Atlantico, Vincent Bénard, en ce domaine, montre par une démonstration argumentée l’aberration du discours politique face à l’état des sciences et des techniques et leur potentiel d’évolution.

    Emmanuel Macron et la politique étrangère : l’illusion et l’impasse

    Si le discours médiatique tend à entretenir une forme d’autisme intellectuel des Français vis-à-vis de la politique d’Emmanuel Macron, intérieure comme extérieure, s’agissant de cette dernière le lecteur attentif de différentes analyses publiées perçoit avec force arguments que le Président est indûment crédité de quelconques succès. Il en va ainsi de la lecture de l’article de Guillaume Berlat paru le 1erjuillet 2019 sur le site Proche&Moyen-Orient.chLa diplomatie d’Emmanuel Macron au détecteur de mensonges… Avant d’évoquer les principaux traits de l’article, il paraît opportun de rappeler quelques définitions relatives à la politique extérieure d’un Etat faites par le même auteur, spécialiste des relations internationales, dans une précédente publication sur le même site, le 1er mai 2017, En marche avec une étrange politique étrangère… Guillaume Berlat y distinguait la politique étrangère de la diplomatie (Les caractéristiques d’une authentique politique étrangère). Une authentique politique étrangère se reconnaît à sa déclinaison en termes clairs, compréhensibles par tous : « Une politique qui veut en être une ne se satisfait ni des velléités, ni des équivoques »… Il est évident que la politique étrangère se différencie de la diplomatie. Pour Gabriel Robin : « Une politique étrangère vaut par la cohérence de son dessein, une diplomatie par l’agilité de ses mouvements ». Une diplomatie doit être mise au service de plus grand qu’elle- même : une politique étrangère. Alors que la politique étrangère – art de conception – doit être simple, la diplomatie – art d’exécution – est compliquée. On attend de la première qu’elle garde son cap, de la seconde qu’elle manœuvre habilement.

    Les termes étant ainsi posés, quel bilan Guillaume Berlat tire de la politique extérieure d’Emmanuel Macron après deux ans de présidence, y compris, bien sûr, par rapport à l’Union européenne ? Si le propos est tranchant, il n’en reflète pas moins une réalité, dure pour notre pays : Muni du lourd héritage de notre ex-directrice de l’ENA, ex-ministre des Affaires européennes qui lui ont toujours été étrangères, Emmanuel pèse de moins en moins dans les cénacles bruxellois et strasbourgeois. Il en est réduit à jouer un rôle qui lui convient à merveille, celui de roquet, de mouche du coche. Certes, l’article a été mis en ligne à la veille des nominations intervenues à la tête des institutions européennes. Si Christine Lagarde a été nommée à la présidence de la Banque centrale européenne, malgré les suppositions, nul ne peut présager aujourd’hui des évènements auxquels elle devra faire face et de l’action qu’elle conduira face à ceux-ci. Si Manfred Weber a bien été écarté de la présidence de la Commission européenne, l’élue, néanmoins, est allemande, membre du gouvernement et de la CDU, le parti de la chancelière et de son successeur probable. Au-delà de ces deux constats, il faut observer que l’influence d’un Etat au sein des institutions européennes se mesure par les attributions dévolues aux commissaires européens et aussi, entre autres, par la nationalité des différents directeurs et leurs domaines de compétence. Là, loin le temps où il y a quelques décennies, l’ascendant français était notable.

    Au regard du rejet par Emmanuel Macron de la candidature de Manfred Weber, Guillaume Berlat souligne : Il n’existe désormais que par sa capacité de nuisance et par son obligation de s’allier au diable (le forban, Viktor Orban) pour s’opposer à Angela Merkel. La « Grande Nation » n’a de grand que le nom. Emmanuel Macron confond gagner une bataille (celle contre le système des « Spitzenkandidaten », qui prévalait depuis 2014, et selon lequel le parti arrivé en tête des élections européennes envoyait son chef de file à la présidence de la Commission.) et gagner la guerre contre l’Allemagne (celle de la prééminence et de l’influence au sein de la machinerie européenne qu’elle n’est plus en mesure de lui contester tant ses faiblesses sont criantes). Et d’ajouter : Force est de constater qu’Emmanuel Macron n’a barre ni sur Berlin, (le couple franco-allemand fait chambre à part en dépit du traité d’Aix-La-Chapelle), ni sur le fonctionnement de l’Union (plus personne n’ose prononcer le nom de Sorbonne dont le discours de l’automne 2017 devait constituer l’acte I de la refondation de l’Europe).

    Commentant ces nominations, Edouard Husson dans un article publié sur le site Atlantico le 3 juillet : (Europe : Macron et Merkel réussissent un joli retournement de situation. Et placent Christine Lagarde au pied d’un énorme défi,) remarque : …les médias pourront dire ce qu’ils veulent, Emmanuel Macron est le grand perdant de cette négociation et Angela Merkel montre qu’elle n’a pas perdu la main. Hier soir, Emmanuel Macron était dans une impasse. C’est la Chancelière qui lui a permis de s’en sortir en lui donnant l’occasion de soutenir, pour la présidence de la Commission Européenne, une candidate allemande qui puisse faire consensus.

    Après l’Union européenne, Guillaume Berlat aborde les relations avec les Etats-Unis et la Russie. Il montre là aussi la vacuité de la politique d’Emmanuel Macron en rappelant que : Peu après sa prise de fonctions, Emmanuel Macron s’est présenté comme l’interlocuteur incontournable des deux Supergrands. Seuls Donald Trump et Vladimir Poutine (et encore) étaient de son niveau, le reste n’était que valetaille et consorts. En fait, Donald Trump qui s’affranchit allégrement des traités signés par son pays (l’accord de Vienne avec l’Iran du 14 juillet 2015 et la COP 21) comme si les traités n’étaient pas faits pour le peuple à la destinée manifeste… considère notre président comme quantité négligeable.

    Rappelant la manière blessante avec laquelle Emmanuel Macron avait agi vis-à-vis de Vladimir Poutine lorsqu’il l’avait accueilli à Versailles, le 29 mai 2017, Guillaume Berlat montre comment le Chef de l’Etat, confronté aux réalités, se trouve dans l’obligation de corriger sa politique. La France a pris la présidence semestrielle du Conseil de l’Europe (17 mai 2019 au 27 novembre 2019) dans un contexte de suspension des droits de vote de la délégation russe au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) après l’annexion de la Crimée et la crise ukrainienne. Or, Le 23 juin 2019, l’APCE rend possible le retour de la délégation russe après cinq ans de crise institutionnelle successive à la crise ukrainienne. Ce qui conduit l’auteur de Proche&Moyen-Orient.ch  a observé : Le moins que l’on puisse dire est qu’il va à Canossa pour éviter que Moscou déserte définitivement le Palais de la paix à Strasbourg où siège la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). … Paris espère une relance prudente des relations avec Moscou. C’est que l’on ne peut se fâcher avec la planète entière si l’on veut jouer un rôle de médiateur crédible !

    Enfin, dernier volet de cette vacuité de la politique étrangère d’Emmanuel Macron : la Syrie. La superbe arrogance française. Syrie, voilà encore un dossier sur lequel Emmanuel Macron a poursuivi avec les errements coupables de ses deux prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande… Faute de dialoguer avec l’Iran, la Russie et la Turquie, Emmanuel Macron en est réduit à jouer les imprécateurs, les oiseaux de mauvais augure. Il ignore manifestement que la diplomatie n’est pas un long fleuve tranquille. Si Donald Trump a bien analysé la situation, La guerre conduite par les Occidentaux est perdue. Elle a été remportée par les Russes, il rapatrie donc les forces américaines présentes dans le pays. Mais, le Président se berce d’illusionsen maintenant quelques forces spéciales sur le terrain et en pensant à la reconstruction. Tout ceci n’est pas très sérieux. Faute d’avoir su faire marche arrière suffisamment tôt, la diplomatie française se paie de mots en Syrie et dans la région.

    Ces dissections de la politique étrangère d’Emmanuel Macron ne sont guère à la Une des médias audiovisuels, œuvrant ainsi pour l’autisme intellectuel évoqué précédemment. Alors, Arnaud Benedetti apporte peut-être une conclusion de circonstance dans un article publié par Figarovox, le 3 juillet 2019 (Conseil européen : « Le retour du Macron Show ! ») avec le paragraphe introductif suivant :Le « Macron show » est de retour. Ainsi va la com’ sous Emmanuel Macron. Elle ne saurait cadenasser la nature profonde du Prince. En quelques clichés postés sur le compte Twitter de l’Élysée, la machine spectaculaire s’est remise en marche. Quelques soubresauts dans les sondages, une non-défaite aux élections européennes transformée – miracle communicant ! – en quasi-victoire… auront suffi pour réamorcer la pompe à la théâtralisation.

    La nouvelle donne énergétique américaine et le rapport de force établi avec l’Iran

    L’article publié par Samuele Furfari, professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université libre de Bruxelles, sur le site Atlantico, le 2 juillet 2019, intitulé Cette arme secrète des Etats-Unis dont les Iraniens ne semblent pas avoir conscience, présente un double intérêt. D’une part, il démontre l’utopie que représente la promesse d’abandon des énergies fossiles à relativement court terme ; d’autre part, il explique comment la redistribution de la production d’hydrocarbures, notamment au bénéfice des Etats-Unis, modifie la géopolitique mondiale. En l’occurrence, l’évolution présente joue en défaveur de l’Iran au regard des menaces américaines.

    En premier lieu, l’auteur dresse un tableau catégorique : Non, la nouvelle situation énergétique mondiale n’est pas la décarbonisation, qui n’existe d’ailleurs pas puisque les émissions mondiales de CO₂ ont augmenté de 1 % par an entre 2007 et 2017 et de 2% entre 2017 et 2018. La nouvelle situation mondiale est celle de l’abondance des énergies fossiles et de leur meilleure répartition que dans le passé.

    Il relate ensuite l’historique du processus qui a conduit à l’exploitation par les Etats-Unis de leurs ressources en pétrole et en gaz de schiste (ce vocable étant inapproprié puisqu’il s’agit d’hydrocarbures extraits directement de la roche-mère). Il souligne que cette ressource nouvelle est due à la ténacité d’un homme, Georges Mitchell, qui, malgré les vicissitudes rencontrées a finalement connu le succès, offrant ainsi un nouvel atout à son pays. Les Etats-Unis sont devenus aujourd’hui le premier pays producteur de pétrole dans le monde. Ainsi, en 2018 les États-Unis ont produit près de 15,3 millions de barils par jour (Mb/j) d’hydrocarbures liquides dépassant de plus de 3 Mb/j le géant historique, l’Arabie saoudite (12,3 Mb/j). Ils sont devenus aussi un exportateur majeur de gaz naturel ; 35% du gaz de schiste américain est livré dans l’UE, où il représente 13% des importations européennes de gaz.

    Dans ces conditions, du point de vue des hydrocarbures, là où les exportations sont essentielles pour l’Iran, le rapport de force avec les Etats-Unis est maintenant asymétrique. Samuele furfari nous rappelle qu’en 1979, l’Iran produisait 8,3% du pétrole mondial ; en 2018 cette part est tombée à 5%. Au temps du Shah, l’Iran vendait 5,6 Mb/j de pétrole, la République islamique a dû se contenter l’an dernier d’une exportation de 2,8 Mb/j – la moitié ! En mai 2019, la pression exercée par le président américain a été telle que le pays n’a exporté que 400 000 b/J.

    L’abondance des ressources en hydrocarbures, la diversité des sources, les richesses propres aux Etats-Unis et les moyens de rétorsion monétaire dont ils disposent, leur permet ainsi de conduire un processus d’étranglement économique progressif de l’Iran islamique. En considérant cette approche, il apparaît que l’action militaire, au-delà des menaces proférées, présenterait pour les Etats-Unis compte-tenu des conséquences, des inconvénients majeurs, au vu de l’objectif recherché et des voies possibles pour y parvenir. En revanche, il faut s’interroger sur l’attitude de l’Iran, pris au piège dans cette épreuve de force et qui ne dispose pas de véritables alliés prêts à épouser son parti.

    La nouvelle route de la soie et la géopolitique de l’espace eurasiatique

    Si, l’étendue des ressources en hydrocarbures qu’ils concentrent et l’aire de conflits qu’ils représentent focalise sur le Proche et le Moyen-Orient une large part de l’attention portée à l’évolution de l’équilibre mondial, l’émergence de la Chine au rang de deuxième puissance économique mondiale en un peu moins de trois décennies est certainement le bouleversement géopolitique majeur du tournant du XXIèsiècle. Rivée à l’idée d’une puissance russe certainement surestimée au temps de l’URSS, qui est aujourd’hui disparue et obsédée par des considérations idéologiques à l’encontre de Vladimir Poutine en cours de son dernier mandat, une oligarchie occidentale s’avère incapable d’analyser la situation présente dans sa réalité. A l’aube du XXè siècle, Halford Mackinder voyait en la Russie, maîtresse de l’Asie centrale, une menace pour la puissance britannique. Il théorisait ainsi le Grand jeu de Rudyard Kipling. Aujourd’hui, la Russie est flanquée à l’est de la Chine, économiquement dominante, dont l’objectif est de constituer un vaste réseau de routes commerciales afin d’acheminer vers l’Europe une part de sa production industrielle. Pour l’Empire du milieu, la Russie, dotée par ailleurs d’amples ressources en hydrocarbures, est cette espace intermédiaire, sûre, que doit traverser la partie terrestre de ce réseau.

    A cet égard, l’article de Pascal Marchand dans le numéro 22 de la revue ConflitsVers une nouvelle Eurasie ? est une contribution particulièrement intéressante. Prendre le vent chinois dans les voiles russes, l’auteur reprend cette formule de Vladimir Poutine qui illustre parfaitement la teneur de l’article et la réalité de la situation russe dans ce nouveau Grand jeu.

    Pascal Marchand offre tout d’abord au lecteur un ensemble de données sur le volume des échanges et leur évolution qui transite par le réseau terrestre eurasiatique. Pour ce volume, l’unité de mesure est l’EVP (Equivalent vingt pieds, longueur de référence pour les conteneurs correspondant à une longueur de 6,096 mètres). En 2010, le trafic ferroviaire entre la Chine et l’Europe s’élevait à 6 900 EVP, il a atteint 500 000 EVP en 2018 avec un déséquilibre dans le sens des trafics : en 2017, 2 399 trains ont parcouru le réseau d’est en ouest contre 1 274 dans le sens contraire. Certes, il s’agit d’un trafic nettement inférieur à la voie maritime, un train ne pouvant acheminer que l’équivalent de 80 EVP contre 15 000 à 21 000 pour un porte-conteneurs. Malgré son coût, la liaison terrestre présente deux avantages : sa fréquence, d’une part le fait, d’autre part que les marchandises sont livrées directement au centre du continent européen.

    Dans ce contexte, l’auteur montre qu’il y a loin d’une concurrence entre les puissances russes et chinoises. Au contraire, La force militaire russe contribue à sécuriser les investissements chinois et Moscou a besoin d’eux dans la région pour garantir la paix sociale à ses frontières. Tous les acteurs régionaux tirant donc profit de l’action stabilisante de l’autre.

    Ce réseau offre aussi à la Russie une autre opportunité possible, peut-être essentielle si elle se réalisait. La création d’un axe Chine-Amérique à travers la mer de Barentz qui raccourcirait considérablement le trajet Shangai-New-York. Pascal Marchand présente les options possibles et les difficultés techniques pour certaines d’entre elles. Enfin, le géographe, professeur à l’université de Lyon, se penche sur ce qu’il appelle la Route maritime du Nord, qui longe la cote russe au sud de l’Arctique qui pourrait être notamment une voie de transport pour le gaz naturel liquéfié (GNL), produit par la Russie.

    Quel avenir pour la transition énergétique ?

    Au-delà des préoccupations précédemment évoquées, les peuples européens, sous l’influence des médias, cultivent la peur du réchauffement climatique et d’un cataclysme planétaire. La voie du salut se trouverait dans une hypothétique transition énergétique pour laquelle nos dirigeants politiques, faisant fi de l’état des sciences et des techniques, annoncent, échéances à l’appui, des innovations susceptibles de transformer, pour notre plus grand bien, nos modes de vie.

    Dans un article publié le 4 juillet sur le site AtlanticoPourquoi une énergie décarbonnée est techniquement inconcevable et économiquement insoutenable, même à horizon 2050, Vincent Bénard fait litière d’un ensemble d’affirmations et d’annonces.

    D’emblée, il fixe le cadre de la réflexion : Tout d’abord, aujourd’hui, le photovoltaïque et l’éolien fournissent 2% de la consommation finale d’énergie, et les énergies fossiles 84%. Pour passer de presque rien à 2%, les investissements mondiaux dans l’éolien/solaire ont totalisé près de 2000 milliards de dollars depuis deux décennies. La somme nécessaire pour remplacer 84% d’énergies fossiles par des renouvelables n’est même pas calculable, d’autant plus que la demande énergétique va continuer de croître vigoureusement.

    S’agissant des énergies renouvelables, d’origine éolienne ou solaire, il précise : En matière éolienne, la loi de Betz démontre qu’une éolienne ne peut pas capter plus de 60% de l’énergie du vent : les meilleures éoliennes actuelles réussissent déjà à en convertir 45% : la marge de progression est faible. Et le même constat vaut pour le solaire… Le solaire et l’éolien n’étant pas pilotables, leur déploiement à grande échelle ne peut se faire sans moyens de stocker l’énergie produite lors des creux de consommation.

    Or aujourd’hui, les contraintes techniques ne permettent pas le stockage de l’énergie dans des conditions économiques acceptables : Stocker autant d’énergie que dans un baril de pétrole brut (environ 1500 Kwh) dans des batteries lithium/ion de type Tesla, pourtant les meilleures disponibles à ce jour, nécessiterait 9 tonnes de ces batteries et coûterait plus de 200 000 dollars. Un fût capable de stocker les 159 litres du baril de pétrole en coûte 20.

    A la question Quelles sont les solutions technologiques qui pourraient efficacement relayer les fossiles ? La recherche fondamentale va-t-elle dans ce sens ? Il répond : Les scientifiques n’ont pas encore découvert quelque chose d’aussi remarquable que les hydrocarbures en termes de compromis entre coût raisonnable, densité énergétique correcte, stabilité, sécurité, portabilité, et versatilité. Et lorsqu’ils le découvriront, il restera encore à l’industrialiser.

    Vincent Bénard déplore donc l’attitude de dirigeants politiques qui par la seule magie du verbe pourront bouleverser la marche de la science : Les politiciens qui prétendent transformer leurs croyances en “plan” – la fameuse “prétention fatale” conceptualisée par Hayek- n’écouteront que les flatteurs qui leur disent que c’est possible (qui leur demanderont des budgets, des marchés publics, des subventions), minimiseront les difficultés et exagèreront les bénéfices attendus.         

    Michel Leblay 08/07/2019

    https://www.polemia.com/politique-etrangere-macron-revue-presse-radio-courtoisie/

  • 1, 2, 3, viva l’Algérie ! – Journal du lundi 15 juillet 2019

    1, 2, 3, viva l’Algérie !

    Alors que les deux derniers matchs de l’Algérie ont donné lieu à des scènes de violences et de pillages, les supporters des fennecs ont remis ça dimanche soir lors de la qualification de leur équipe de coeur pour la finale de la coupe d’Afrique des Nations. Un scénario qui laisse présager le pire en cas de victoire vendredi prochain.

    Un 14 juillet délicat pour Macron

    La fête nationale n’a pas été de tout repos pour Emmanuel Macron. Alors que la crise des Gilets Jaunes se poursuit, un comité d’accueil était au rendez-vous pour huer le président et faire du rassemblement une nouvelle tribune de la colère.

    Union Européenne : cordon sanitaire contre les eurosceptiques

    Le Rassemblement National et ses alliés du groupe Identité et Démocratie n’auront pas de responsabilités institutionnelles à Bruxelles. Un revers après les bons résultats électoraux… mais qui peut également s’avérer être un atout pour l’avenir.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/can-les-fennecs-sement-le-chaos-journal-du-lundi-15-juillet-2019

  • Conférence de Pierre-Antoine Plaquevent : comprendre Soros

    E&R Ariège a reçu Pierre-Antoine Plaquevent le 13 janvier 2019 au nord de l’Ariège pour une conférence de présentation de son ouvrage Soros et la société ouverte :métapolitique du globalisme.

    Georges Soros est l’une des personnalités les plus influentes de notre époque. L'activisme de George Soros, qui se considère lui-même comme « un chef d’État sans État », touche en fait tous les domaines et tous les continents.

    Durant les dernières décennies, peu de nations ont été épargnées par l’action ou l’influence de son ensemble de fondations : l’Open Society Foundations. Partout où la souveraineté politique et la stabilité sociale sont attaquées, on retrouve la trace de Georges Soros, de ses réseaux, de ses militants, de ses milliards. Que ce soit au travers de l'immigration de masse, de la dépénalisation des stupéfiants, des nouvelles normes sociétales, de la promotion des théories du genre ou des révolutions colorées. Dans chacun de ces domaines, Soros œuvre avec une étonnante constance à la réalisation d’un même objectif : l'avènement d'un nouvel ordre politique international fondé sur la notion de société ouverte et la fin des États-nations.

    L’auteur nous propose une radiographie détaillée de la méthodologie Soros et de ses divers champs d’action partout dans le monde. Au travers d’exemples très documentés, cette étude expose au grand jour les rouages internes des réseaux Soros. Une entreprise de décomposition des nations dotée d’une puissance et de moyens inédits dans l’Histoire.

    Au-delà d’un travail d’enquête inédit, ce livre se propose d’exposer la philosophie politique qui anime cette action et d’en tracer la généalogie profonde. Le lecteur y découvrira comment la notion de société ouverte se rattache aux courants les plus puissants et les plus actifs de la subversion politique contemporaine.

    Avant-propos de Xavier Moreau
    Post-face de Lucien Cerise

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  • À l’aube d’un cataclysme financier, les Bourses dans le monde d’Alice au pays des merveilles

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    L’anticipation de la baisse des taux d’intérêt par la Fed a pour conséquence une attitude plutôt sereine des Bourses. Portée par la Fed, celle de Paris a terminé en petite hausse de 0,38 %, ce vendredi 12 juillet. Mais si la Fed, poussée par Trump et les médias, diminue trop tôt ses taux d’intérêt déjà peu élevés, elle se retrouvera aussi dépourvue que la BCE lorsque la récession viendra. Les fondamentaux dicteront de nouveau leur loi aux marchés, plus tôt qu’ils ne le pensent.

    C’est ainsi que l’économiste Philippe Béchade, dans une excellente interview à Sputnik France, avec de nombreux arguments à l’appui, vient de déclarer que « nous sommes dans un monde financier à la Lewis Carroll », que la situation économique est ubuesque, que les Bourses ont perdu toute connexion avec la réalité, qu’on ne se relèvera même pas d’une crise économique équivalente à 2008, étant entendu que, comme l’estiment l’économiste Jean-Luc Ginder, l’ancien vice-président du New York Stock Exchange Georges Ugeux et Jean-Claude Trichet, ancien président non laxiste de la BCE, la prochaine crise sera infiniment plus violente.

    Aux États-Unis, sur le plan économique, Trump ne pourrait bien être qu’une gigantesque illusion. L’inflation, accélérée par des hausses supplémentaires de droits de douane, pourrait réapparaître, obligeant la Fed à augmenter ses taux alors que le choc fiscal de 2018 a dégradé structurellement les comptes publics avec un déficit de 5 %. Trump a soutenu artificiellement la croissance américaine en vidant les caisses de l’État. Le retournement inévitable à venir du cycle économique, de plus de dix ans déjà, laissera les États-Unis impuissants avec une contagion qui s’étendra au reste du monde.

    En Chine, les exportations ont connu, en juin, une forte baisse, tandis que les importations ont poursuivi leur dégringolade. Au premier semestre 2019, les ventes d’automobiles – un indicateur économique très important – ont chuté de 12,3 % alors qu’elles avaient déjà diminué de 3 % en 2018. La Chine, malgré une production d’or très importante, a acheté et ajouté dix tonnes d’or à ses réserves, en mai 2019, pour le septième mois d’affilée. La récession n’est pas très loin en Chine, alors que ce pays vise à long terme la dédollarisation des transactions commerciales et un yuan adossé à l’or.

    Le bouquet, c’est lorsque la BRI à Bâle, la banque centrale des banques centrales, vilipende le laxisme monétaire de ces dernières : « Ce qui est bon pour aujourd’hui ne le sera peut-être pas pour demain. Plus fondamentalement, les politiques monétaires ne peuvent être le moteur de la croissance. » La BRI s’inquiète du caractère de plus en plus risqué des actifs des caisses de retraite et autres institutions, qui peuvent engendrer des pertes massives et rapides lors de la prochaine récession.

    La proportion, en 2010, des obligations les plus bassement notées dans les fonds spécialisés, de 22 % en Europe et de 25 % aux États-Unis, est passée à 45 % dans ces deux régions du monde. Les entreprises zombies – on pense à la holding Rallye, en France, du groupe Casino – sont, en moyenne, endettées de 40 % de plus que leurs pairs rentables. La rentabilité moyenne des banques, encouragées à accorder des crédits trop risqués, toujours selon la BRI, n’est pas brillante et plus basse que dans les années 2000.

    Même la Banque de France, dirigée par le très politique Villeroy de Galhau, ancien président de la BNP, est obligée de sortir du bois pour attirer l’attention sur la situation explosive actuelle : les risques liés à l’endettement qui croît plus rapidement que la croissance, les prix trop élevés de tous les actifs, les marges trop faibles des banques, les risques des mutations structurelles du secteur financier (fermetures d’agences, passage au numérique, concurrence accrue, cybersécurité, etc.).

    La France, avec sa dette publique de 2.358,9 milliards d’euros, court à la catastrophe. Macron ne fait pas d’économies, demande aux entreprises de faire des efforts (impôts sur les sociétés, crédit d’impôt recherche, etc.) et endette le pays non pas pour investir, mais pour régler des dépenses sociales, la gabegie de l’État, l’invasion migratoire, les contes de fées du C02 (gaz carbonique), oublieux qu’il faudra un jour rembourser le principal, même si les taux actuels sont très faibles ou négatifs.

    L’or continue sa montée et vient de passer la barre des 1.400 dollars l’once. Nous connaîtrons, dans un premier temps, un krach financier mondial face à la récession généralisée et, à terme, la perte de confiance dans la monnaie, l’hyperinflation ainsi que l’effondrement du Système.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/a-laube-dun-cataclysme-financier-les-bourses-dans-le-monde-dalice-au-pays-des-merveilles/

  • Loin de chez nous en Afrique

    6a00d8341c715453ef0240a4badb91200b-320wi.jpgLe général Joseph Dunford, chef d'État-major des armées américaines, l'annonçait clairement dès 2017, la zone de guerre tend à se déplacer du Proche-Orient vers l'Afrique.

    Si l'on ne se place que du point de vue de Washington, du Département d'État et du Pentagone, cette prédiction peut sembler quelque peu contredite par la nouvelle distribution des cartes, des alliances et des hostilités régionales, entre Méditerranée et Iran.

    Si au contraire, on observe, depuis Paris, les engagements militaires très concrets dans lesquels on demande, de plus en plus, à une armée de Terre limitée à 114 000 hommes, à une Marine dont le budget est rogné depuis 60 ans, etc... alors, oui, c'est bien en Afrique que se pose à l'évidence le problème.

    Et, sur ce continent les forces françaises se trouvent, non moins franchement, engagées aux côtés des États-Unis.

    La ligne définie par le département d'État ne cultive pas l'ambiguïté. Appliquant sa doctrine, au Sahel, les États-Unis "aident les partenaires en Afrique de l'Ouest et du Nord à accroître leurs capacités immédiates et à long terme pour faire face aux menaces terroristes et empêcher la propagation de l'extrémisme violent".

    En juin[1], Florence Parly, ministre des Armées, le confirmait. Elle rendait hommage aux alliés, partenaires de nos soldats et de nos officiers sur le terrain. On comprend même que, sans eux, nos troupes ne seraient pas transportées.

    Or, sans que les médias français en avertissent l'opinion publique, le temps presse, et la menace territoriale s'aggrave, depuis maintenant au moins 4 ans.

    On peut considérer comme un événement décisif à cet égard le ralliement, apparemment insignifiant, en mai 2015, d'un Abu Walid al-Sahraoui ancien dirigeant du Mujao passé avec armes et bagages, de ce Mouvement pour l’Unicité [de Dieu[2]et le Jihad en Afrique de l’Ouest. Ceci équivaut à une montée en puissance du Califat.

    Depuis septembre 2001, on avait pris conscience d'un combat antiterroriste international. Une partie des responsables de nos pays avaient dès lors compris qu'ils se trouvent dans une lutte à mort commune contre la nébuleuse salafiste. Ceci requiert donc une volonté de coopération transfrontalière entre services de polices et de renseignement, y compris, à terme, en collaboration avec ceux de pays, imprévus jusque-là, comme l'Algérie, l'Inde etc.

    Avec l'apparition de Daech et la proclamation de son califat à Mossoul en juin 2014 on a affaire à une stratégie territoriale. Depuis la chute de Rakka en octobre 2017, cette pieuvre criminelle et fanatique a déplacé ses pions vers d'autres horizons d'un monde islamique qui s'étend jusqu'en Extrême Orient.

    Et sa marche vers l'Afrique impacte dès lors la nécessité accrue de la projection des Français dans un espace continental dont on aurait pu croire que nos gouvernants le considèrent comme secondaire depuis 1962.

    Ainsi, de graves affrontements viennent de se produire au Niger. À l'origine, en 2012[3], quelques jeunes Nigériens avaient été embrigadés par le Mujao. Au lendemain de l’opération Serval menée par l'armée française dans le Nord du Mali, et notamment après la libération de Tombouctou en janvier 2013 par les parachutistes et les légionnaires, ces jeunes djihadistes se sont retrouvés démobilisés puis ils ont formé Al-Mourabitoun[4]. Opérant sous la direction du sinistre borgne Mokhtar Belmokhtar, ils se situaient dans l'orbite d'al-Qaïda. Le groupe s'est rendu responsable notamment de l’attaque de l'hôtel Radisson Blue à Bamako, capitale du Mali, en novembre 2015. Au cours de cette agression sanglante 20 personnes ont été tuées. Leur nouveau chef Saharaoui les fit quitter Mokhtar Belmokhtar pour Daech.

    Les mêmes hommes dirigés désormais par Al-Sahraoui se sont encore illustrés par une opération militaire en février 2017 à Tiwa, au Niger, qui avait tué une douzaine au moins de soldats nigériens.

    C'est donc bien une ramification locale de l'organisation État islamique qui, le 1er juillet, a attaqué le camp d'Inates, à la frontière avec le Mali, qui a coûté la vie à 18 soldats nigériens.

    "Les soldats du Califat ont attaqué la base militaire d'Inates il y a deux jours", se félicite leur communiqué qui parle de dizaines de morts et de blessés au sein des troupes nigériennes. Il cite le groupe ISWAP, État islamique en Afrique de l'Ouest, ayant fusionné avec l'État islamique dans le grand Sahara (EIGS).

    Le ministère nigérien de la Défense évoque de son côté une riposte avec l'appui aérien des partenaires, c'est-à-dire des Français et des Américains, qui ont donc permis de mettre l'ennemi islamo-terroriste en déroute hors des frontières de ce pays.

    De tels événements ne font que continuer ceux apparus crescendo les années précédentes. Au-delà du Niger, ils frappent toute la zone. Pays très pauvre, le Niger, également confronté aux raids de Boko haram au sud-est de son territoire, fait face dans l'Ouest, comme ses voisins sahéliens, le Mali et le Burkina, à des attaques récurrentes des groupes djihadistes.

    Aucun de ces États ne dispose des moyens de lutter sans l'appui de la France. Or, celle-ci doit se savoir tributaire, non seulement d'une sanctuarisation, et même à l'avenir d'une augmentation de son effort budgétaire dans les domaines régaliens[5], mais aussi de la solidarité, qu'on espère sans failles, de ses alliés.

    JG Malliarakis  
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    Apostilles

    [1] cf. le 13 juin Figaro avec AFP.
    [2] Au sens islamique de ce concept, en opposition explicite, et guerrière, au Dieu trinitaire des chrétiens. Lire à ce sujet "L'islam, croyances et institutions" par Henri Lammens.
    [3] cf. à ce sujet sur le site Est-et-Ouest. [4] Ce groupe reprenait à son compte l'appellation arabe des Almoravides du XIe siècle.
    [5] Lire à ce sujet mon petit livre bleu "Pour une Libération fiscale".

    https://www.insolent.fr/2019/07/loin-de-chez-nous-en-afrique.html

  • Une étude scientifique finlandaise conclut que le GIEC se trompe : il n’y a pas de preuves que le changement climatique est dû à l’homme

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    Une nouvelle étude menée par une équipe de recherche finlandaise a trouvé qu’il n’existe pas de preuves à l’appui de l’idée d’un changement climatique dû à l’homme. Les résultats de l’étude ont été corroborés par des chercheurs japonais.
    Dans un article publié à la fin du mois dernier, intitulé « Aucune preuve expérimentale de l’importance du changement climatique anthropique », une équipe de scientifiques de l’Université de Turku en Finlande a déterminé que les modèles climatiques actuels ne tiennent pas compte des effets des nuages sur les températures, et c’est pourquoi ils surestiment à tort l’impact des gaz à effet de serre générés par l’homme.

    Pourquoi le GIEC se trompe

    Les modèles utilisés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) « ne peuvent pas calculer correctement la composante naturelle incluse dans la température globale » car « une forte rétroaction négative des nuages fait défaut dans leurs modèles ».
    Autrement dit, ils ne tiennent pas compte de l’impact naturel des nuages sur la température.
    En tenant compte du facteur de couverture nuageuse et des émissions de gaz à effet de serre, les chercheurs ont constaté que l’homme n’a tout simplement pas beaucoup d’effet sur la température de la Terre.

    Pas de changement climatique anthropique

    Au cours des cent dernières années, la température a augmenté d’environ 0,1 degré Celsius à cause du dioxyde de carbone, et la contribution humaine était d’environ 0,01 degré Celsius, » notent les chercheurs.

    Vous avez bien lu… 0,01°.
    L’étude poursuit :

    Comme la part anthropique de l’augmentation du dioxyde de carbone est inférieure à 10 pour cent, nous n’avons pratiquement aucun changement climatique anthropique. 
    Si nous tenons compte du fait que seule une petite partie de la concentration accrue de CO2 est anthropique, nous devons reconnaître que le changement climatique anthropique n’existe pas dans la pratique.

    Un centre de recherche scientifique japonais confirme
    Le professeur Masayuki Hyodo, chercheur principal à l’université Kobe au Japon, confirme :

    Cette étude [finnoise] est l’occasion de repenser l’impact des nuages sur le climat. 
    Lorsque les rayons cosmiques galactiques augmentent, les nuages bas augmentent aussi, et lorsque les rayons cosmiques diminuent, les nuages diminuent aussi, de sorte que le réchauffement climatique peut être causé par un effet opposé — « l’effet parapluie ». 
    L’effet parapluie causé par les rayons cosmiques galactiques est important lorsqu’on pense au réchauffement climatique actuel ainsi qu’à la période chaude de l’ère médiévale.
    Selon Hyodo, les modèles climatiques politiques — y compris le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies — ne tiennent pas compte de cela dans leurs calculs.

    Il existe d’autres sons de cloches
    Il existe d’autres sons de cloche que ceux que les médias veulent bien vous laisser entendre. 
    Et pour que vous ne vous renseigniez pas auprès de sources d’informations multiples, Dreuz a encore récemment été accusé par Le Monde de diffuser des thèses conspirationnistes et des Fake News, une façon de ne pas argumenter et de dire : ne croyez pas ce que vous lisez sur Dreuz.

    • Les températures sur Terre vont baisser jusqu’en l’an 2100 pour atteindre les niveaux d’un petit âge glaciaire, prédit Horst-Joachim Lüdecke, un scientifique de l’Université allemande de la Sarre, en Allemagne (Source : HuffPost)
    • Les températures vont baisser jusqu’en 2060, affirme Habibullo Abdussamatov, directeur de l’Observatoire russe de Pulkovo.
    • Le refroidissement a déjà commencé, et il pourrait se terminer dès 2030, annonceAnastasios Tsonis, directeur du Atmospheric Sciences Group à l’Université du Wisconsin.
    • « Le soleil, et non l’homme, réchauffe la terre », rappelait Lüdecke en 2011, exprimant de manière concise l’opinion émergente selon laquelle l’homme joue un rôle sans conséquence dans le changement climatique.
    • Une étude produite par un géoscientifique de l’Université du Wisconsin-Madison et astrophysicien présente une explication des fluctuations des températures de la Terre qui met en lumière la complexité des forces à l’œuvre sur le climat de la Terre et tout ce qu’il nous reste à en apprendre. L’étude soutient que le cycle des changements climatiques au cours des millénaires est en grande partie le résultat des changements dans la quantité de rayonnement solaire, en partie causés par de petits changements dans les orbites de la Terre et de Mars.
    • Il y a deux ans, des chercheurs australiens ont conclu que la période de réchauffement actuelle de la planète était probablement attribuable aux tendances naturelles de la température qui ont précédé l’industrialisation humaine. « Après avoir appliqué la plus récente technique de grandes données à six séries de températures approximatives de 2000 ans, nous ne pouvons pas confirmer que le réchauffement récent est tout sauf naturel — ce qui aurait pu se produire de toute façon, même s’il n’y avait pas eu de révolution industrielle, » a noté l’équipe australienne.

     » Notre nouveau document technique… sera probablement ignoré », avait écrit l’un des chercheurs. Il avait raison…
    Le pot aux roses du GIEC
    Notez bien ceci, c’est probablement la révélation la plus intéressante. 
    Elle a été faite en 2014 dans le Huffington Post par Lawrence Solomon.

    Lorsque l’ONU a créé le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat en 1988, il a reçu le mandat d’examiner les causes du réchauffement d’origine humaine. 
    Ce mandat prévoit donc que le GIEC doit ignorer l’influence du soleil sur le climat de la Terre.
    C’est ce qu’ont appris les scientifiques lors d’une réunion du GIEC en 1992 : 
    À la surprise d’Eigil Friis-Christensen, chef de la division géophysique de l’Institut météorologique danois, il n’a pas été autorisé à présenter les résultats d’un article qu’il avait co-écrit dans le magazine Science et qui mettait en corrélation les taches solaires et les températures mondiales.Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/une-etude-scientifique-finlandaise.html

  • CAN : quand la France prend des airs d’Algérie – Journal du vendredi 12 juillet 2019

    1) CAN : quand la France prend des airs d’Algérie

    VO: Quatre jours après avoir envahi les Champs-Elysées, les supporters algériens ont remis ça jeudi soir lors de la qualification de l’Algérie pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Des scènes de liesse qui ont laissé place aux violences, aux pillages et à la mort d’une mère de famille à Montpellier.

    2) Loi bioéthique : ce que prévoit la majorité

    VO : Le projet de loi bioéthique qui sera présenté à l’Assemblée Nationale en septembre a fuité… un texte qui prévoit presque tous les gadgets sociétaux envisagés par le passé.

    3) Sommet du G7 à Biarritz : vers un coup de force basque ?

    VO: Du 24 au 26 août, la ville de Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques accueillera le sommet du G7. Un événement placé sous haute sécurité qui bouleverse la ville balnéaire et inquiète les commerçants.

    https://www.tvlibertes.com/can-quand-la-france-prend-des-airs-dalgerie-journal-du-vendredi-12-juillet-2019

  • Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu – Journal du jeudi 11 juillet 2019

     

    Affaire de Rugy, l’indécence d’un élu

    La République toujours plus loin dans l’indécence. Alors que l’ancien président de l’Assemblée National et actuel ministre de l’environnement, François de Rugy, faisait de la rigueur et de la transparence des maîtres mots de son action politique, il est rattrapé par ses dépenses fastueuses.

    Vincent Lambert : la fin d’un long calvaire

    Vincent Lambert est mort. Après un feuilleton macabre de près de 10 ans, cet homme de 42 ans a vu son destin bouleversé une première fois par un accident de la route puis par l’acharnement étatique a vouloir l’éliminer.

    Yémen : les Emirats Arabes Unis quittent leur Vietnam

    En pleine crise régionale avec l’Iran, les Emirats Arabes Unis quittent le bourbier yéménites où ils ne sont pas parvenu à prendre le dessus avec le reste de la coalition arabe pire ils ont fait du pays un véritable charnier. Un départ qui pourrait laisser entrevoir un espoir de paix mais aussi une volonté pour Abou Dabi de recentrer sa stratégie militaire sur la Défense en cas de conflit ouvert avec Téhéran.

    L’actualité en bref

    https://chaine.tvlibertes.com/widget/affaire-de-rugy-l-039-indecence-dun-elu-journal-du-jeudi-11-juillet-2019