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international - Page 572

  • Bipolarisation et cinquième république

    6a00d8341c715453ef0240a469b82e200c-320wi.jpgLe 18 juin, dans la ville texane d'Orlando, Donald Trump a lancé sa propre campagne et celle des républicains en vue des élections de novembre 2020. Candidat improbable en 2015, il était parvenu à l'emporter au gré de primaires d'un type sans doute nouveau, inaugurant un nouveau cours de la politique des États-Unis.

    Dans les jours prochains débutera, chez ses adversaires, une autre bataille. Elle sera destinée à choisir au sein du parti démocrate parmi 20 possibles candidats, après élimination de 4 autres au-dessous de 1 % dans les sondages.

    De tels mécanismes reposent sur une bipolarisation quasi institutionnelle aux États-Unis, mais que de nombreuses voix contestent de plus en plus.

    Or, nos dirigeants hexagonaux et nos commentateurs agréés, dans tous leurs calculs, leurs stratégies et leurs raisonnements, en transposent désormais mentalement les hypothèses[1], comme si, contrairement au reste de l’Europe, nous ne pouvions concevoir nos institutions et notre mode de représentation autrement.

    La chose mérite qu'on s'attarde à en examiner les effets.

    Ainsi, s’agissant de la constitution actuelle, un ami lecteur me demande si je crois, d'une manière absolue, à la bipolarisation droite/gauche, et si je pense qu'elle résulte de nos institutions. Pour tenter de répondre à cette question, il faut commencer par souligner, avant tout, que ce genre d'exercice politologique ne relève pas d'une science exacte.

    C'est en effet seulement à partir des élections législatives de 1967 que l’on a commencé à penser franchement, en France, de façon dominante, la vie politique en termes de bipolarisation. L'adoption d'un système direct d'élection du chef de l'État au suffrage universel allait en modifier profondément le fonctionnement. Elle résultait de la réforme [en 1962] de l'article 7 de la constitution.

    L'idée de rassemblement caractérisait, depuis le discours de Bayeux de 1947, la doctrine gaulliste. Au-dessus des partis, le président était supposé s'accorder avec le peuple dans ses profondeurs, et l'incarner d'un point de vue historique. En vertu de cette logique, certains ont pu croire que son intention tendait à instaurer une monarchie constitutionnelle.[2]

    En 1962, la coalition des partis qui avaient gouverné la Quatrième république s'était employée, avec l'appui du PCF écarté du gouvernement depuis 1947 mais toujours très puissant, à enrayer l'évolution du système. Les démocrates chrétiens du MRP, les insubmersibles radicaux-socialistes, les socialistes SFIO et les indépendants paysans du CNI tentèrent de s'opposer à la réforme de l'article 7 et au référendum. Ce cartel des non fut balayé aux élections législatives qui suivirent. À ce stade, non seulement il ne s'agissait pas d'un clivage droite/gauche, mais on ne parlait pas non plus encore de "droite" : le mot avait pratiquement disparu des références officielles depuis la victoire des radicaux en 1902.

    Le scrutin présidentiel de 1965, premier du genre depuis l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en décembre 1848, introduisit une nouvelle étape : son mécanisme même allait diviser la France en deux. D'un côté les forces de gauche s'investissaient dans leur candidat unique en la personne de François Mitterrand, soutenu aussi bien par les socialistes SFIO que par les radicaux et le parti communiste. De l'autre le pouvoir en place. À noter que c'est aussi à cette époque qu'apparaît le choix binaire "moi ou le chaos".

    La surprise et la déception [pour les gaullistes] se mesurèrent doublement. D'une part, De Gaulle fut mis en ballottage, ce qui l'irrita fortement. D'autre part, au second tour il ne l'emporte que par 55,2 % des suffrages contre 44,8 %. Autrement dit plus de rassemblement mais une majorité.

    Et à partir des législatives suivantes ce concept alimente la propagande du gouvernement conduit depuis 1962 par Georges Pompidou, lequel prend une importance grandissante : d'un côté cette "majorité" qui se veut à la fois présidentielle et parlementaire. Nouvelle surprise aux élections législatives de 1967 la victoire gouvernementale se révèle très courte : le bloc gaulliste et giscardien n'obtient que 42,8 % des voix au 1er tour contre 43,7 aux partis de gauche. Encore isolé, le centre démocrate de Lecanuet obtient 12,5, en recul par rapport à son pourcentage présidentiel de 15,6, réalisé 3 ans plus tôt.

    À partir de cette date, commencera la satellisation des centristes par les gaullistes et les giscardiens, et leur coalition face à la gauche. Mais on ne parlera vraiment de "la" droite, comme d'un bloc unique, incluant des libéraux et des étatistes, des eurofédéralistes et des souverainistes, etc. qu'avec Sarkozy, 40 ans plus tard.

    Le scrutin d'arrondissement, à deux tours, avait prévalu sous la troisième république. Il pourrissait sans doute la vie parlementaire, mais il laissait encore une marge de manœuvre aux élus locaux et à leur relative représentativité. Les deux modes actuels de désignation mécanique, celui du président et celui de l'assemblée nationale, caractérisent le fonctionnement dégénéré de la cinquième république. Ils instituent, certes, une bipolarisation : mais celle-ci ne laisse guère de place aux débats d'idées, encore moins aux libres choix dont se prévaut la démocratie. Ils renforcent le poids des états-majors centralisés et des stratégies, fermées et manipulées, au sein d'un jeu bi partisan artificiel.

    Sans aucune relation avec les idées plurielles dites de droite, ces jeux ne font que s'éloigner du pays réel.

    JG Malliarakis 
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    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 24 janvier 2017 "Faut-il applaudir aux primaires de la gauche ?"
    [2] Il semble même que, de 1954 à 1966, cette idée ait discrètement cheminé entre le comte de Paris et le général. Ce dernier n'aurait levé l'ambiguïté, à la déception du Prétendant, qu'au lendemain des élections présidentielles de 1965.

    https://www.insolent.fr

  • Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    A force de tergiverser, à force de voir les élites du Royaume-Uni et de l’UE empêcher la volonté du peuple britannique de se réaliser, ce sont les Etats-Unis qui vont profiter du Brexit. Sans doute au détriment de la France et des autres pays de l’UE. Et après nos ministres et commissaires européens viendront pleurer et nous dire que le Royaume-Uni et les USA sont très méchants avec nos pécheurs, nos agriculteurs et nos industries alors qu’ils auraient négocier au lieu de vouloir punir le Royaume-Uni :

    Pour le dirigeant américain, pourfendeur de l’UE, le futur successeur de Theresa May à la tête du gouvernement britannique devrait tout simplement arrêter de discuter et claquer la porte du club européen sans payer la facture du divorce convenue dans l’accord conclu avec Bruxelles en novembre.

    “Si vous n’obtenez pas l’accord que vous voulez, je quitterais” la table des négociations, a dit Donald Trump dans un entretien avec le Sunday Times. “Si j’étais eux, je ne paierais pas 50 milliards de dollars“, a-t-il ajouté en référence au règlement des engagements pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget pluriannuel européen en cours (2014-2020), dont le montant est estimé entre 40 et 45 milliards d’euros par Londres (…)

    La relation commerciale avec les États-Unis sera cruciale pour le Royaume-Uni post-Brexit et occupera sans doute une grande partie des discussions entre Theresa May et Donald Trump à Downing Street, même si certains au Royaume-Uni craignent qu’elle ne tourne à leur désavantage.

    Nous avons le potentiel d’être un partenaire commercial incroyable pour le Royaume-Uni. On fait peu par rapport à ce que l’on pourrait faire avec le Royaume-Uni… Je pense bien plus qu’avec l’Union européenne”, a promis Donald Trump dimanche, affirmant être prêt à négocier un accord de libre-échange rapidement.

    L’ambassadeur américain au Royaume-Uni Woody Johnson a lui affirmé sur la BBC que Washington préparait déjà un accord et qu’il serait “plus rapide qu’aucun autre accord que nous n’ayons jamais eu”. Il a dit s’attendre à voir Londres ouvrir ses portes aux produits agricoles américains et affirmé que “tout ce qui est commercialisable serait sur la table” des négociations, en réponse à une question sur les vues des entreprises américaines sur le système de santé public britannique.”

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-donald-trump-pret-a-negocier-avec-le-royaume-uni-laccord-de-libre-echange-le-plus-rapide-de-lhistoire/

  • Wikileaks : Julien Assange hospitalisé en prison, “sa santé se détériore”

    Alors que devait se tenir une audience hier jeudi 30 mai, concernant une possible extradition aux États-Unis, Julian Assange n’a pas pu comparaître pour des raisons de santé, ont indiqué ses avocats. L’audience est donc reportée à la semaine du 12 juin.  Le lanceur d’alerte, Julien Assange, vient d’être transféré dans le service hospitalisé de la prison de Belmarsh, au Royaume-Uni, où il est détenu depuis le mois dernier.

    L’information a été donné par l’organisation Wikileaks qui a exprimé sa préoccupation quand à la santé de son fondateur. Dans un communiqué, WikiLeaks a annoncé que l’état de santé de l’accusé « s’était gravement détérioré après ces sept années passées à l’ambassade équatorienne » où il avait été accueilli en tant que réfugié pour échapper à la justice britannique.

    « Au cours des sept semaines passées à Belmarsh, sa santé a continué à se détériorer, il a fortement maigri. La décision des autorités de la prison de le transférer à l’hôpital en dit long », a ajouté WikiLeaks.

    Vendredi dernier, son avocat Per Samuelson avait déclaré que l’Australien dont l’état de santé s’est fortement dégradé, à tel point qu’il était « impossible de mener avec lui une conversation normale ».

    La justice américaine réclame son extradition en vertu des lois anti-espionnage. Il lui est reproché d’avoir mis en danger la sécurité nationale américaine et certaines sources qui ont été révélées par WikiLeaks lors de la publication d’environ 500.000 documents confidentiels et de 250.000 câbles diplomatiques, tous sur les activités de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.

    Julian Assange est emprisonné en Grande-Bretagne après son arrestation le 11 avril. Il a été condamné à 50 semaines de prison le 1er mai pour avoir violé ses conditions de liberté provisoire.

    Pour l’instant aucun gouvernement occidental ne lui propose ce fameux droit d’asile dont les immigrationnistes rêvent pour tous les clandestins !

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/wikileaks-julien-assange-hospitalise-en-prison-sa-sante-se-deteriore/109037/

  • Dossier Trump : La preuve que Mueller est une ordure

    mueller-cartoon-ben-garrison_1_orig.jpg

    Prenant la parole pour la première fois en deux ans, le procureur spécial Robert Mueller a affirmé mercredi que « Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit ». En d’autres mots, Mueller refuse d’exonérer le président en dépit de l’absence de preuves qu’il a, en vain, mis deux ans à chercher.

    Honte à Robert Mueller d’avoir abusé de son rôle

    La déclaration du procureur spécial, Robert Mueller, lors d’une conférence de presse mercredi (29 mai), selon laquelle « si nous étions confiants que le président n’a manifestement pas commis de crime, nous l’aurions dit », est pire que la déclaration faite par James Comey, alors directeur du FBI, concernant Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle de 2016.

    Comey avait déclaré lors de sa conférence de presse de juillet 2016 :

    « Bien que nous n’ayons pas trouvé de preuves claires que la secrétaire d’État Clinton ou ses collègues avaient l’intention de violer les lois régissant le traitement des informations classifiées, il est prouvé qu’ils ont été extrêmement négligents dans leur traitement des informations hautement confidentielles très sensibles ».

    Comey a été universellement critiqué pour avoir outrepassé sa responsabilité en se prononçant sur le fait qu’il y avait suffisamment de preuves pour inculper Clinton.

    Mueller, cependant, a fait pire. Il est allé au-delà de la conclusion de son rapport et a fait un cadeau politique aux Démocrates du Congrès qui cherchent à entamer des procédures de destitution contre le président Trump.

    En laissant entendre que le président Trump aurait pu faire obstruction à la justice, Mueller a effectivement invité les Démocrates à engager une procédure de destitution. L’entrave à la justice est un « crime grave avec méfait » qui, en vertu de la Constitution, autorise la destitution du président.

    Jusqu’à aujourd’hui, j’ai défendu Mueller contre les accusations selon lesquelles il est un partisan anti-Trump. Je ne pensais pas qu’il favorisait les Démocrates ou les Républicains, ni qu’il avait un point de vue personnel sur la question de savoir si le président Trump devait être destitué.

    Mais j’ai changé d’avis.

    En mettant son pouce, voire son coude, sur l’échelle de la justice en faveur de la destitution fondée sur l’obstruction à la justice, Mueller a révélé son parti pris partisan.

    Il a également perverti le rôle crucial que doit jouer un procureur dans notre système de justice.

    Pratiquement tout le monde convient que, dans une affaire normale, un procureur ne doit jamais aller au-delà de la divulgation publique du fait qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour porter des accusations. Aucun procureur responsable ne devrait jamais laisser entendre que la personne faisant l’objet de son enquête pourrait effectivement être coupable même s’il n’y a pas suffisamment de preuves ou d’autres raisons de ne pas l’inculper.

    Les partisans de Mueller soutiendront qu’il ne s’agit pas d’une affaire ordinaire, qu’il ne s’agit pas d’un procureur ordinaire et que le président Trump n’est pas un sujet ordinaire d’une enquête. Ils ont tort. Les règles ne devraient pas être différentes.

    N’oubliez pas que les enquêtes fédérales menées par les procureurs, y compris les avocats spéciaux, sont, de par leur nature même, partiales. Ils n’entendent que des preuves de culpabilité et non des preuves à décharge. Leurs témoins ne sont pas soumis au processus accusatoire. Il n’y a pas de contre-interrogatoire. Les preuves sont recueillies en secret derrière les portes closes d’un grand jury.

    Pour cette raison même, les procureurs ne peuvent que conclure s’il y a ou non suffisamment de preuves pour intenter une poursuite. Ils ne sont pas en mesure de décider si la personne faisant l’objet de l’enquête est coupable ou non d’un crime.

    La détermination de culpabilité ou d’innocence exige un procès contradictoire complet avec un avocat de la défense zélé, un contre-interrogatoire vigoureux, des règles d’exclusion de la preuve et d’autres garanties d’une procédure régulière. De telles mesures de protection n’étaient pas présentes dans cette enquête, de sorte que la suggestion de Mueller selon laquelle Trump pourrait bien être coupable n’a aucune crédibilité.

    Sa déclaration, si incompatible avec sa longue histoire (sic), sera utilisée à des fins partisanes par les Démocrates, en particulier par tous les radicaux qui cherchent à faire destituer le Président.

    Aucun procureur ne devrait jamais dire ou faire quoi que ce soit dans le but d’aider l’une ou l’autre partie.

    Je ne peux imaginer une raison plausible pour laquelle Mueller est allé au-delà de son rapport et a suggéré gratuitement que le président Trump pourrait être coupable, sauf s’il vise à aider les Démocrates au Congrès et cherche à encourager le discours et l’action de destitution.

    Honte à Mueller d’avoir abusé de sa position de confiance et d’autoriser qu’on se serve de lui pour un avantage partisan.

    * Alan M. Dershowitz est professeur émérite de droit à la Harvard Law School. Son nouveau livre s’intitule « The Case Against the Democratic House Impeaching Trump. » (L’argument contre la mise en accusation de Trump par la Chambre des Représentants majoritairement démocrate).

    © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

    Sources :

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/31/dossier-trump-la-preuve-que-mueller-est-une-ordure/

  • Yémen : les armes françaises tuent, les journalistes trinquent – Journal du vendredi 31 mai 2019

    Yémen : les armes françaises tuent, les journalistes trinquent

    Une dizaine de journalistes convoqués aux services de renseignement en seulement quelques mois… une pratique qui inquiète pour la liberté de la presse et qui interpelle sur le rôle de la France dans la guerre au Yémen.

    France Insoumise : la gauche (aussi) façon puzzle

    Gueule de bois électorale pour Les Insoumis… alors qu’elle connaissait une ascension presque sans discontinuité depuis sa création, la formation de Jean-Luc Mélenchon semble marquer le pas… la faute notamment au désordre idéologique qui règne dans le parti.

    Donald Trump face à la poussée migratoire mexicaine

    Donald Trump bombe une nouvelle fois le torse face à la poussée migratoire mexicaine. Une démonstration de force qui dérange la bien pensance étasunienne mais qui s’inscrit dans la tradition politique de Washington.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/yemen-les-armes-francaises-tuent-les-journalistes-trinquent-journal-du-vendredi-31-mai-2019

  • « Réchauffement climatique » : De fortes chutes de neige dans les Alpes sont tombés fin mai – jusqu’à 30 cm en 72 heures, plus de neige est prév

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    Seuls quatre domaines skiables dans les glaciers sont actuellement ouverts dans les Alpes, tous en Autriche ou en Suisse, mais aucun n’est actuellement ouvert en France ou en Italie. Cependant les dieux de la neige ne semblent pas y prêter attention, les conditions sont revenues comme au milieu de l’hiver avec de fortes précipitations ces jours-ci qui vont se poursuivre pendant quelques jours pour finir sur un mois de mai des plus neigeux de mémoire.

    Les massifs glaciaires du Kitzststeinhorn, de Stubai (en photo au début du mois) et de l’Hintertux, sont toujours ouverts en Autriche, bien que Kitzsteinhorn au-dessus du Kaprun fermera après le week-end prochain pendant environ un mois. Ceci avant de rouvrir pour les sports de neige de juillet (le glacier de Molltal doit également rouvrir ses portes pour entamer la saison de ski qui devrait durer bientôt 11 mois).

    En Suisse, avec la fermeture d’Engelberg à la fin du week-end, seule Zermatt sera ouverte toute l’année pendant les 7 ou 8 semaines à venir jusqu’à la réouverture de Saas Fee et son adhésion.

    Les régions glaciaires ont rapporté jusqu’à 30 cm de neige fraîche au cours des 72 dernières heures, mais on prévoit que la neige continuera de tomber pendant les derniers jours de mai. Zermatt a eu 25 cm en 24 heures ce week-end et le Stubai, qui a actuellement la base la plus profonde, a encore plus de 6,6 mètres, 15 cm de neige fraîche.

    Il est probable qu’au cours des 72 heures à venir, il y aura 30 à 60 cm de neige de plus dans les quatre régions.

    Lire aussi:  Le fondateur de Greenpeace dénonce le canular mondial du réchauffement climatique anthropique

    En Italie, Passo Stelvio devait commencer sa saison d’été et d’automne 2019 samedi prochain, mais a reporté d’une semaine au 9ème en raison de problèmes de préparation des pistes et de sécurité en cas d’avalanche, puisque 60 cm de neige supplémentaires sont prévus cette semaine. Les conditions devraient être idéales lorsque le centre sera ouvert.

    Ce retard lui permet de rouvrir le week-end le ski de glacier de Val d’Isère, premier domaine français à le faire, et qui sera suivi quinze jours plus tard par Les 2 Alpes et Tignes.

    Trois domaines skiables sont également ouverts en Norvège, un au Japon et sept aux Etats-Unis, où il a également neigé la semaine dernière (Breckenridge, qui est ouvert les week-ends en juin, est illustré ci-dessous la semaine dernière). La saison de ski de l’hémisphère sud débutera le samedi 1er juin, mais avec la neige abondante en Australie et dans les Andes, les stations de ski pourraient ouvrir leurs portes à la fin de cette semaine pour prétendre être les premières.

    Traduction Sott.net – Source : Patrick Thorne, Inthesnow.com

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/30/rechauffement-climatique-de-fortes-chutes-de-neige-dans-les-alpes-sont-tombes-fin-mai-jusqua-30-cm-en-72-heures-plus-de-neige-est-prevue/

  • Guillaume Roquette (Le Figaro) estime que la loi du talion est légitime pour les Jihadistes français condamnés à mort en Irak

     
                                       
    Guillaume Roquette sur les Jihadistes français condamnés à mort en Irak : «La loi du talion est légitime. On ne peut pas dire que les Irakiens jugent comme ils l’entendent et refuser la sentence. Je remarque d’ailleurs que la France les a dans le passé éliminés sans jugement.»
    – LCI, 28 mai 2019, 23h44

  • Pol & Eco n°217 Economie mondiale : la croissance par la dette prépare un cataclysme avec Olivier Delamarche

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent l’économiste Olivier Delamarche.

    1) Un modèle économique basé sur la dette

    – La socialisation des dettes, un processus sans fin depuis 2008
    – La reprise des facilités monétaires, la FED comme la BCE, depuis octobre 78
    – Obama, destructeur de la classe moyenne américaine
    – Les Chinois n’achètent plus les bons du trésor américains
    – Stopper à tout prix la hausse des taux
    – Faut-il se moquer de la dette ?
    – La dette est partout jusque dans vos retraites, vos livrets A, vos produits d’épargne
    – Séparer banques de dépôts et banques d’affaires ?
    – L’imposture des stress-tests, non les banques ne vont pas bien
    – Après avoir fait payer les contribuables (2008), au tour des épargnants

    2) Planche à billets à vie !

    – Risque de faillites de banques en chaîne
    – Nous sommes en récession, un risque de 30% du PIB
    – L’examen de la croissance américaine, un chiffre sujet à caution
    – Pour produire 1 $ de PIB, il faut 7 $ dollars de dette
    – Pourquoi n’y a-t-il pas de croissance hors dette ?
    – Les banques centrales vers 100% du PIB rachètent le capital des entreprises, ce n’est pas leur job
    – La France attractive pour les capitaux ?
    – Inflation probable, monnaie de singe en vue
    – Pourquoi met-on en prison les faux monnayeurs et pas M. Draghi qui fait la même chose ?
    – Le Cave se rebiffe : élections européennes
    – L’euro : une chimère ?
    – L’espace euro : une course de handicap, les mules courent avec les purs sangs
    – La richesse du sud siphonnée par le nord
    – Les pertes de pouvoir d’achat de la France et de l’Italie, Gilets Jaunes et votes italiens

    3) Le jour où l’Italie partira

    – Un récit édité chez Feltrinelli
    – France, Italie, Espagne, victimes annoncées de l’euro
    – L’Italie ne fera pas comme la Grèce, Salvini n’est pas Tsipras
    – L’Italie prépare son coup. Faire porter la responsabilité de son départ à la Commission européenne
    – La vérité nous oblige à dire que la sortie de l’euro ne sera pas un long fleuve tranquille
    – La France devrait suivre ?
    – Retour en France, la cinquième économie du monde et sept mois de révoltes populaires
    – Un président autiste
    – Crise de la dette, plus récession, un mélange explosif !
    – La baisse des impôts selon Darmanin, un enfumage, la dette et l’Europe l’empêchent
    – Les GAFA, la vraie question : pourquoi des firmes multinationales payent 5 à 6 % d’impôt sur les sociétés quand les PME en France en sont à 33% ?
    – Les paradis fiscaux sont partout
    – Ultime réflexion sur l’aveuglement de nos supposées élites

    https://www.tvlibertes.com/la-croissance-par-la-dette-prepare-un-cataclysme-avec-olivier-delamarche

  • Peine de mort : les djihadistes français face à leur destin

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    L’heure des comptes a sonné. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que face à la Justice irakienne, qui n’est apparemment pas aussi conciliante que la Justice française, ils ont perdu de leur superbe. Fini, le temps où ils paradaient armés de kalachnikov ou de lances-roquettes RPG-7, perchés sur les véhicules de Daech. Terminés, les communiqués guerriers et triomphateurs, lancés depuis les radios ou les télévisions islamistes financées par le terrorisme. Oubliés, les messages de haine appelant à tuer les « mécréants » occidentaux où qu’ils se trouvent, tout en fomentant, depuis des lieux reculés du désert irakien ou syrien, des attentats contre la France et ses alliés.

    Mais n’oublions pas, au moment où ces « combattants » sont face à leurs juges, les centaines de morts et les milliers de blessés qui sont tombés sous leurs balles ou ont été déchiquetés par leurs explosifs alors qu’ils prétendaient agir au nom de leur religion. Nombreux sont ces Français d’origine à être partis avec femmes et enfants pour le djihad. Plusieurs centaines ont ainsi rejoint l’armée de l’État islamique et ont prêté allégeance à ses chefs. Plusieurs dizaines ont servi dans des unités combattantes et ont ainsi contribué à la mort de milliers de civils sans le moindre état d’âme en usant parfois d’une cruauté extrême. Application stricte de la charia dans les villes qu’ils occupaient, sanctions corporelles pouvant comprendre des mutilations, exécutions sommaires, partout où ils sont passés, ils ont semé la mort et la désolation.

    Mais aujourd’hui, la roue a tourné. La coalition conduite par les États-Unis à laquelle la France et d’autres pays occidentaux ont participé a gagné la guerre. Le temps de la justice est donc venu, ainsi que celui de rendre des comptes.

    Parmi les « combattants » de l’États islamique arrêtés et emprisonnés figurent un certain nombre de ceux qui furent nos compatriotes. Pour quelques-uns d’entre eux, ils viennent de passer devant les tribunaux irakiens et la rigueur ne s’est pas fait attendre. Quatre condamnations à mort ont été prononcées. D’autres pourraient subir le même sort dans les jours et les semaines qui viennent. Tous ont ce même profil d’avoir quitté la France pour rejoindre, selon différents itinéraires, les zones de combat situées en Irak et en Syrie. Tous ont porté les armes contre la France et ont encouragé explicitement ou implicitement à la commission d’attentats sur notre sol.

    Pourtant, ils sont maintenant plusieurs, malgré des éléments à charge irréfutables, à chercher à minimiser leur participation à ces massacres. Subitement, ils regrettent tous leurs gestes et demandent pardon à la Terre entière. Nous sommes bien loin des « héros » vêtus de noir qui cherchaient à imposer leur vision de l’islam.

    Alors, bien sûr, au nom d’une humanité purement occidentale et protectrice des droits de l’homme, il se trouvera sans doute des âmes charitables pour défendre ces individus, traîtres à leur pays et tueurs impitoyables. À chacune et à chacun, en son âme et conscience, de se forger son opinion. Mais soyons clairs, il ne s’agit pas de crier vengeance mais bien de laisser passer la justice.

    C’est en toute responsabilité et au nom de convictions sciemment revendiquées que ces individus ont pris les armes.

    C’est au nom de ces mêmes convictions qu’ils ont participé à la destruction des pays qui, aujourd’hui, les jugent.

    C’est donc bien dans ces pays qu’ils doivent être éventuellement condamnés. Alors que ceux qui n’ont pas tremblé en prononçant la peine de mort, souvent aveuglément, contre des hommes, des femmes et des enfants assument maintenant pleinement les conséquences de leurs actes. Fût-ce au prix de leur vie.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/peine-de-mort-les-dihadistes-francais-face-a-leur-destin/

  • Européennes : le deuxième tour a commencé – Journal du mardi 28 mai 2019

     

    Européennes : le deuxième tour a commencé

    A peine les élections européennes terminées, de nouveaux enjeux se dessinent à Bruxelles. Formations des groupes, tractations pour les postes clés de la Commission… Décryptage d’un deuxième volet crucial des élections.

    Autriche : Sebastian Kurz chancelle

    Coup de tonnerre en Autriche. Moins de 24 h après une victoire éclatante lors des élections européennes, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, a été renversé par une motion de censure. Une décision historique qui plonge l’Autriche dans l’incertitude politique.

    Inde : Narendra Modi réélu avec succès

    Les nationalistes gardent le pouvoir en Inde. Le parti de Narenda Modi a largement remporté les élections législatives, un scrutin peu médiatisé en Occident mais qui revêt une importance régionale et mondiale.

    L’ actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-le-deuxieme-tour-a-commence-journal-du-mardi-28-mai-2019