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international - Page 568

  • Macron met le feu à La Réunion – Journal du 25 octobre 2019

     

    Macron met le feu à La Réunion

    En déplacement dans l’Océan Indien, le président de la République doit faire face à la réalité sur l’île de La Réunion ! De violents affrontements ont eu lieu lors de son passage et ses déclarations entre effets d’annonce et petites polémiques n’ont pas apaisé les esprits.

    La carte judiciaire, une arme électorale

    Nicole Belloubet chahutée par la révélation d’une note confidentielle. Alors que les élections municipales s’annoncent périlleuses pour la majorité, le garde des Sceaux envisagerait de différer les annonces de la réforme de la carte judiciaire en fonction des résultats. Une véritable instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins électoralistes.

    Les Etats-Unis face au fentanyl

    Il est l’un des opiacés les plus dévastateurs aux Etats-Unis : le fentanyl. 40 fois plus puissante que l’héroïne, cette drogue tue plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année et les autorités ont bien du mal à endiguer le phénomène.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-met-le-feu-a-la-reunion-journal-du-25-octobre-2019

  • Poutine convainc Erdoğan de mettre fin à son offensive

    Poutine convainc Erdoğan de mettre fin à son offensive

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    L’accord était loin d’être acquis. Mais en six heures de tête-à-tête, Poutine et Erdoğan se sont mis d’accord sur plusieurs points importants à Sotchi, sur les bords de la mer Noire. Le plus urgent était de régler le problème kurde, bête noire des Turcs. Sans retrait de leurs milices armées, Erdoğan avait affirmé qu’il reprendrait son offensive, appuyée par les milices islamistes venues d’Idleb, qui ont d’ailleurs multiplié les exactions depuis le début des hostilités.

    Poutine, sachant que rien n’était possible sans ce préalable et ne devant rien aux Kurdes, s’est engagé au retrait des combattants kurdes à au moins 30 kilomètres de la frontière syro-turque. Des forces russes et syriennes quadrillent, d’ailleurs, déjà une partie des territoires concernés. Afin de rassurer l’ombrageux Turc, Poutine a accepté que des patrouilles communes (russes et turques) soient effectuées à partir du 29 octobre jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur de la Syrie afin de vérifier que plus aucun combattant kurde ne s’y trouve. Erdoğan s’est montré enthousiaste, déclarant même :

    « Nous avons signé un accord historique avec Poutine sur l’intégrité territoriale et politique de la Syrie et le retour des réfugiés. »

    Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan. C’est, en effet, la première fois depuis le début de la guerre (2011 !) qu’il reconnaît à la Syrie le droit de reconquérir son territoire. Poussant son avantage, Poutine a suggéré à son interlocuteur de reprendre le plus rapidement possible des contacts directs avec le président syrien Bachar el-Assad. Erdoğan n’a pas exclu cette hypothèse, qu’il avait d’ailleurs lui-même évoquée plusieurs fois ces derniers jours. Cette fois, c’est plutôt du côté d’Assad que des réticences sont apparues. En visite auprès de son armée près de la ligne de front d’Idleb, où 20.000 islamistes d’Al Nosra l’attendent de pied ferme, il a traité Erdoğan de « voleur de territoires » et l’a enjoint de quitter totalement la Syrie. La route est donc encore longue avant que les deux frères ennemis ne se parlent, mais les avancées de l’accord de Sotchi sont tout de même considérables.

    Le point le plus délicat va concerner ensuite le sort des réfugiés syriens installés en Turquie (plus de trois millions !), dont Erdoğan aimerait bien se débarrasser. Il a annoncé vouloir en installer deux millions dans le nord de la Syrie dès que possible. Poutine ne s’est pas engagé et l’accord reste très vague sur le sujet. Il faut dire que les Syriens ne sont guère pressés de récupérer ces réfugiés, dont la plupart sont des sunnites et, pour beaucoup, proches des islamistes. Selon l’agence de presse syrienne SANA, Poutine et Bachar ont eu une conversation téléphonique peu après l’entretien entre Poutine et Erdoğan. Nul doute que tout cela ne puisse que satisfaire le dirigeant syrien.

    Quant aux Kurdes, l’histoire ne dit pas ce qu’ils pensent de cet accord mais, lâchés par les Américains, ils n’ont plus guère le choix. D’ailleurs, des milliers de Kurdes ont commencé à quitter la Syrie pour rejoindre l’Irak. La plupart en viennent, et récemment pour beaucoup. Ce sont surtout des civils, pour l’instant, et le comportement des combattants kurdes des milices PYD reste une inconnue. Assad leur a proposé d’intégrer son armée pour lutter contre les islamistes, mais rien ne dit qu’ils accepteront. Dans ce cas, la plupart rejoindront l’Irak où l’anarchie régnante leur permettra peut-être de se tailler un nouveau fief autonome.

    En tout état de cause, en Syrie, personne ne les regrettera.

    https://www.lesalonbeige.fr/poutine-convainc-erdogan-de-mettre-fin-a-son-offensive/

  • TRUDEAU, JUSQU’À L A LIE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Les électeurs ont parlé, et Justin Trudeau, Premier ministre canadien sortant, est assuré de se succéder à lui-même. Pourtant, son bilan est plus que controversé. C’est bien le fils de son père, un Macron à la puissance dix, - c’est dire ! -, qui détricote le Canada traditionnel en ouvrant toutes grandes les vannes de l’immigration, et en accélérant le déclin du pays avec ses réformes sociétales. Il faut croire que ça plait à une forte minorité canadienne qui, avec 33,06%, a donné 157 élus au Parti libéral, son parti, sur les 338 que compte la Chambre des communes, à Ottawa. Une injustice par rapport au Parti conservateur de l’Américano-canadien Andrew Scheer, car si le PCC n’obtient que 121 députés, il devance le PLC en nombre de voix avec 34,4% des suffrages, une incongruité due au scrutin majoritaire basé sur le découpage de circonscriptions inégales en population.

    Le clown Trudeau

    Trudeau, c’est l’anti-Trump, lequel, chef d’un grand pays voisin, l’a pourtant protocolairement félicité. Bilingue, s’exprimant toutefois plus souvent en anglais qu’en français, c’est un olibrius qui n’hésite pas, tels les Dupont(d) des « Aventures de Tintin », à endosser les costumes folkloriques locaux, comme il le fit par exemple, avec son épouse et son fils, lors d’un voyage officiel en Inde, choquant bien plus que flattant  les autorités locales. Une vieille photo de lui, jeune, ressortie par des adversaires malintentionnés, le montrait grimé en noir au cours d’une soirée étudiante. Sans aucune dignité, il s’est confondu en plates excuses…

    Maintenant, il va falloir trouver une majorité

    Les Libéraux n’ont pas la majorité absolue. Dans l’assemblée sortante, ils disposaient d’un confortable groupe de 177 parlementaires. Cette fois-ci, il en manquera une vingtaine. Où peuvent-ils les trouver ? Pas chez les conservateurs du PCC qui sont majoritaires en Alberta, Saskatchewan, Manitoba et une partie de l’Ontario, la plus importante des provinces canadiennes. Ni au Québec, où le Bloc Québécois  du chef Yves-François Blanchet fait une spectaculaire « remontada », passant avec 7,7% des voix, - mais il n’était en compétition que dans la seule « Belle province » -, de 10 à 32 députés. Au BQ, un parti qui ne s’exprime au niveau fédéral que pour défendre les intérêts du Québec, son leader déclare que  le parti peut collaborer avec n’importe quel gouvernement canadien, à condition que « ce soit bon pour le Québec ». Au passage, Blanchet a exclu, « POUR L’INSTANT » a-t-il dit, la revendication de souveraineté, affirmant toutefois que « le Québec pourra un jour choisir de se doter de tous les attributs de la souveraineté ». Le feuilleton de l’indépendance éventuelle de ces « arpents de neige » voltairiens, n’est donc pas terminé.

    Un sikh comme allié ?

    Il ne passe pas inaperçu avec son turban de Maharadjah. « Il », c’est Jagmeet Singh, avec sa barbe dense de prophète, populaire leader du Nouveau Parti démocrate (NPD), issu des minorités, ces fameux néo-canadiens qui seront bientôt aussi nombreux que les descendants des deux peuples fondateurs. (Là aussi, le « Grand remplacement » devrait être d’actualité !). Jadis, on représentait souvent  le Canada par un cavalier de la Police montée, chapeau de boy-scout vissé sur la tête, et sanglé dans une tunique rouge. Autres temps, autres mœurs. Singh est écologiste : ça tombe bien, c’est une idée qui a le vent en poupe, même si les Verts ne cartonnent pas, avec 6,5% et 3 élus, dont sa « cheffe », Élisabeth May, confortablement élue dans son fief de l’île de Vancouver, en Colombie britannique. Mais le Parti vert s’implante : il a conquis le siège de Fredericton dans le Nouveau-Brunswick, province au deux-tiers francophone, et s’est implanté au parlement local, comme à celui de l’île du Prince Édouard. D’ailleurs, c’est dans les provinces atlantiques que les écologistes marquent le plus de points, avec une moyenne cumulée dans ces « maritimes » de 10%, faisant souvent grimper ses candidats à la troisième place devant le NPD de Singh. Mais ces partis totalisant à eux deux 27 parlementaires, peuvent fournir l’appoint en voix nécessaires à Trudeau pour avoir une majorité. Une simple  feuille d’érable les sépare sur des sujets sociétaux ou écologiques, ils sont donc faits pour s’entendre comme larrons en foire.

    Trudeau, encore, pour combien de temps ?

    Il faudra s’habituer à supporter encore les bouffonneries du Premier canadien, pointé du doigt pour des conflits d’intérêts, et d’avoir fait pression sur sa ministre de la Justice, afin que cette dernière intervienne pour mettre fin à une procédure gênante. Mais Trudeau a réussi à enrayer, apparemment, les courbes de sa popularité déclinante. Pour combien de temps ? Sera-t-il moins arrogant que par le passé ? Il lui sera difficile de satisfaire les exigences de May et Singh, ses potentiels alliés, très gourmands en dépenses sociales et écologiques. S’il cédait, alors que le Canada est en relative bonne santé économique bien qu’endetté, « comme tout le monde », il perdrait toute crédibilité.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/24/trudeau-jusqu-a-l-a-lie-6185238.html

  • Zoom – Pierre Jovanovic – Récession : une 3ème vague pour le 1er trimestre 2020 !

    Journaliste et écrivain à succès, Pierre Jovanovic refuse catégoriquement le statut de lanceur d’alerte. Et pourtant, depuis de très nombreuses années, celui qui est interdit de passage sur les chaînes publiques, alerte les opinions publiques. Il dénonce les agissements de certaines banques et annonce la situation économique catastrophique de pays comme la France. Dans ce Zoom, Pierre Jovanovic tire la sonnette d’alarme. Son message est simple : les gouvernements peuvent truander l’indice des prix et les chiffres du chômage mais pas ceux des licenciements ! Et le journaliste de faire la liste des licenciements en France et en Europe : dans le secteur automobile mais aussi dans le secteur bancaire, ou plus inattendu au cœur de la presse mainstream. Pierre Jovanovic affirme que l’on avance vers une sécession colossale et que tous les indices sont en place pour qu’une troisième vague de récession touche la France au 1er trimestre 2020 !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-pierre-jovanovic-recession-une-3eme-vague-pour-le-1er-trimestre-2020

  • Pour éviter la retraite à 69 ans promise aux Allemands...

    Au moment où le gouvernement français s’apprête à s’engager dans une réforme délicate sur l’avenir des retraites et leurs formes, l’Allemagne rouvre ce même dossier sous des auspices peu engageants, comme le signale Le Figaro de ce mercredi 23 octobre en ses pages « économie », sous le titre « Les Allemands devraient travailler jusqu’à 69 ans ». En fait, il s’agit d’une recommandation de la Bundesbank qui se veut prospective, au regard des perspectives démographiques et économiques : l’Allemagne connaît une démographie en berne, avec un taux de fécondité bien inférieur à celui de la France, lui-même en déclin depuis quelques années, et prévoit une élévation de l’espérance de vie globale, même si l’espérance de vie sans incapacité (en bonne santé, en somme) est, elle, mal connue ou sous-valorisée dans les travaux des économistes et des banquiers. Pourtant, « les Allemands pensaient le débat clos. La réforme de 2012, qui avait relevé par étapes de 65 à 67 ans d’ici à 2031 l’âge du départ légal en retraite après un vif débat, semblait une garantie suffisante pour la stabilité du système. » Mais, c’est une vis sans fin, et ce sont toujours les mêmes arguments qui sont évoqués par les banques et les économistes pour augmenter la pression sur le travail et les travailleurs, qu’ils soient salariés ou indépendants : ainsi, il semble que, désormais, le temps de travail payé soit condamné à s’élever toujours, quoiqu’il se passe et quoique l’on fasse.

    Mais ce n’est pas la seule Bundesbank qui prône ce nouveau relèvement de l’âge légal de la retraite, comme le rappelle opportunément Nathalie Versieux dans l’article cité : « Plusieurs organisations – Commission européenne, FMI, OCDE – ont également recommandé à l’Allemagne de « continuer à augmenter l’âge de la retraite »  avec la hausse de l’espérance de vie, argumente de son côté la Bundesbank », trop heureuse de trouver des alliés au sommet même de l’Union européenne et de la « gouvernance » (sic !) autoproclamée de la mondialisation… Des « recommandations » que ces mêmes instances font de manière insistante, depuis de nombreuses années, pour tous les pays d’Europe mais que, en France, la population semblait ne pas prendre au sérieux jusqu’au milieu des années 2010 ! Se souvient-on que, dans l’hiver 2011, quelques membres du Groupe d’Action Royaliste organisèrent la première dénonciation dans la rue, non loin de l’église de Saint-Germain-des-Près, de la « retraite à 67 ans » que, déjà, prônaient l’Allemagne et la Commission européenne ? A l’époque, mes collègues professeurs m’assuraient que cela n’arriverait jamais en France, que c’était impossible et ils haussaient alors les épaules quand je leur citais les articles de l’époque, rares, qui évoquaient cette perspective. Et maintenant, les mêmes préfèrent se réfugier dans une sorte de fatalisme que je ne peux partager, courbant le dos en espérant que le vent du boulet ne les défrisera pas trop…

    Il n’est pas souhaitable de suivre l’exemple allemand qui, en ce domaine comme en tant d’autres, ne peut être un modèle : la France n’est pas l’Allemagne, et l’appartenance de notre pays à la même Construction européenne ne saurait être interprétée comme une confusion entre toutes les nations y trouvant place. L’Union européenne, la mal nommée, n’est pas et ne peut être une démission des nations devant une Commission peu crédible et trop « économiste » pour être vraiment sociale et politique.

    Il est d’abord une simple raison démographique qui évite de confondre la France avec l’Allemagne : la première, toute République qu’elle soit et malgré qu’elle le soit, a développé un modèle démographique original depuis les années 1930, qui parvient à concilier vie familiale et activité professionnelle, sans doute de manière pas totalement satisfaisante mais suffisante néanmoins pour permettre un certain équilibre démographique, ce que prouve, a contrario, le déclin provoqué par les mesures fillonistes puis hollandistes moins favorables au bon développement de notre démographie nationale. Néanmoins, et malgré les difficultés et les maladresses (?) des gouvernements, la démographie française fait preuve d’une certaine résilience, même si le taux de fécondité des Françaises d’ancienne appartenance est moins élevé que celui des Françaises de fraîche naturalisation, et il s’agit désormais de redresser ce taux dans des délais assez courts pour éviter l’élargissement d’une « vallée » démographique préjudiciable à long terme à notre pays et à son système de retraite par répartition.

    Pour maintenir un niveau des retraites le plus socialement juste, il est trois pistes majeures sur lesquelles travailler pour tout Etat digne de ce nom : la valorisation des naissances et le bon accueil des populations naissantes et à naître ; la diminution forte du chômage des nationaux en France ; la possibilité d’un âge légal (de l’accès à la retraite) modulable selon les professions, les fonctions de chacun au sein de celles-ci et le désir, qui doit être pris en compte s’il est clairement exprimé, d’aller au-delà des limites d’âge légales pour ceux qui le souhaitent et sont reconnus médicalement et professionnellement comme susceptibles de poursuivre leur activité professionnelle usuelle dans de bonnes conditions, avec les aménagements nécessaires si besoin est… Mais il est aussi d’autres pistes à étudier comme celles d’une meilleure intégration au travail en France de ceux qui y ont étudié et dont les études ont été financées par les contribuables français, et cela pour freiner une émigration des cerveaux français vers les grandes puissances étrangères, émigration qui, en définitive, accroît les déficits publics français ; la création dans toutes les branches professionnelles dans lesquelles cela est possible de caisses de retraites autonomes, qui constituent une sorte de « patrimoine corporatif » destiné à assurer des retraites honorables à leurs cotisants sans aggraver la pression sur les fonds publics ; le « redéploiement rural » pour organiser de meilleures conditions d’accueil pour les retraités de tous niveaux de ressources dans des zones moins coûteuses pour ceux-ci ; etc. Cette liste de quelques mesures n’est évidemment pas exhaustive, mais elle cherche à prouver que ce ne sont pas les propositions qui manquent mais bien plutôt la volonté politique pour les initier et les ordonner, ou, au moins, pour les essayer…

    En fait, la République est aujourd’hui bloquée et, plus grave encore, bloquante : quand il faudrait une véritable stratégie qui ne soit pas qu’économique et financière, mais aussi sociale et politique, aussi bien nationale qu’ouverte aux solutions provinciales ou communales, publiques comme privées, la République se contente d’une approche comptable et trop souvent « kafkaïenne » de l’immense question des retraites professionnelles, au risque de ne pas saisir les enjeux de demain et de mécontenter tout le monde sans résoudre l’épineuse question des financements nécessaires, question importante mais qu’il faut intégrer dans la question plus large de notre société, de ses équilibres et de sa pérennité historique.

    Il n’y a pas, certes, de réponse « absolue » à la question des retraites, et la Monarchie royale n’a pas un sceptre magique qui lui permettrait de tout résoudre d’un coup et définitivement, mais l’inscription de la magistrature suprême de l’Etat dans le « temps long » peut être une garantie supplémentaire de recherche et de volonté de résolution d’une question qui risque d’être, encore, évolutive : or, le devoir du politique d’Etat est de protéger les populations qui sont sous sa souveraineté, et d’assurer au mieux les conditions, parfois difficiles à cerner, de sa prospérité, y compris face aux pressions de la mondialisation et de l’idéologie dominante parfois cruelle pour les plus faibles. A défaut de pouvoir appliquer les mêmes solutions que celles pratiquées par le saint roi Louis IX en son temps, il faut du moins retrouver au cœur de l’Etat et de sa pratique contemporaine l’esprit de justice sociale cher au monarque médiéval…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1583:pour-eviter-la-retraite-a-69-ans-promise-aux-allemands&catid=53:2019&Itemid=64

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »

  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/

  • Le patron de Facebook s’engage dans la primaire démocrate

    Le patron de Facebook s’engage dans la primaire démocrate

    Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a recommandé plusieurs embauches dans le cadre de la campagne de Pete Buttigieg, l’un des candidats à l’investiture démocrate, en vue de l’élection présidentielle américaine de novembre 2020.

    Il a soumis à Mike Schmuhl, le responsable de campagne de Buttigieg, des candidats pour des postes au sein de son équipe de campagne. Ces recommandations ont abouties à deux recrutements.

    Quatrième dans les sondages (5,6%), Pete Buttigieg, 37 ans, maire de la ville de South Bend dans l’Indiana est un candidat ouvertement LGBT dans la course à la Maison Blanche.

    Vous souhaitez que votre patrimoine serve à défendre

    https://www.lesalonbeige.fr/le-patron-de-facebook-sengage-dans-la-primaire-democrate/

  • Rencontre Erdogan – Poutine : vers la détente en Syrie ? – Journal du mardi 22 octobre 2019

    Rencontre Erdogan – Poutine : vers la détente en Syrie ?

    Comme prévu, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré Vladimir Poutine à Sotchi, en Russie. A quelques heures de la fin du premier cessez-le-feu entre les Kurdes et les Turcs négocié par Washington, le président russe s’est à nouveau illustré comme le maître de la région proche-orientale.

    Emmanuel Macron à Mayotte

    Emmanuel Macron en voyage à Mayotte ! L’occasion pour le chef de l’Etat de lancer l’acte 2 du quinquennat à quelques mois des élections locales avec en ligne de mire : le thème de l’immigration.

    Les agriculteurs à l’assaut des préfectures

    Deux semaines après avoir bloqué les grands axes routiers, les agriculteurs ont pris la route des préfectures ce mardi pour exprimer le malaise de la profession. Face à cette colère, Emmanuel Macron garde le silence et envoie son ministre de l’agriculture en première ligne.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/rencontre-erdogan-poutine-vers-la-detente-en-syrie-journal-du-mardi-22-octobre-2019

  • L’or et les Bourses montent car la crise monétaire a déjà commencé

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    Le  a vu son prix multiplié par 7, entre 1980 et 2008, à environ 14.000, pour retomber à environ 6.000, en 2009, et se retrouver, aujourd’hui, au chiffre stratosphérique d’environ 27.000. La Bourse de Paris, à 5.700, est aussi à son plus haut niveau depuis le 12 décembre 2007. Quant à l’indice du prix des logements rapporté au revenu par ménage, en prenant l’année 1965 comme base de référence, il a toujours oscillé autour de 1 de 1965 à 2000, pour s’élever brusquement à la verticale, à 1,7, de 2000 à 2019.

    Il y a donc bien, dans le monde, une méga- et immobilière, suite à l’afflux de liquidités illimitées par les banques centrales. À terme, l’effondrement monétaire est inéluctable, mais cela n’exclut pas un  dans un premier temps qui ne fera qu’aggraver la crise monétaire qui a déjà commencé.

    L’horizon économique s’assombrit en Allemagne, avec 1 % de croissance pour 2020 et 0,5 % pour 2019. L’économie chinoise ralentit, avec une croissance à 6 % au troisième trimestre, soit sa plus faible performance depuis 27 ans, malgré plus de 100 mesures de soutien monétaires et fiscales. Les USA vivent le plus long cycle de croissance répertorié depuis 1854, avec de mauvais chiffres de production industrielle, suite à une croissance artificielle générée par des mesures fiscales et l’injection, en moyenne, de 4 dollars de liquidités par les banques centrales pour un dollar de croissance obtenu. La Banque mondiale et le FMI alertent, de leur côté, sur une chute drastique de la croissance « dans près de 90 % du monde » et des échanges commerciaux.

    Kristalina Georgieva, nouvelle patronne du FMI, enfonce le clou : « Si un ralentissement majeur se produisait, la dette des entreprises exposées au risque de défaut de paiement augmenterait à 19.000 milliards de dollars, soit près de 40 % de la dette totale dans huit économies majeures » (notamment Chine, Japon, États-Unis et Europe). En Chine, les dettes risquées ont bondi, en dix ans, de 40 à 75 % du PIB. Le risque de défaut de paiement dans le monde serait alors supérieur aux niveaux observés pendant la crise financière de 2008. Les dettes des entreprises pourraient jouer le rôle des prêts immobiliers subprime aux États-Unis en 2008.

    Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed, nous avait promis que le resserrement monétaire quantitatif serait aussi ennuyeux « que de regarder de la peinture sécher ». Manifestement elle s’est trompée car la Fed, après avoir réduit la taille de son bilan de 600 milliards de dollars, jusqu’à octobre 2018, est en train de faire marche arrière, sous peine de faire exploser le système financier, en augmentant de nouveau la taille de son bilan de façon permanente. L’achat des bons du Trésor T-bills par les banques américaines réduisait, en effet, leurs liquidités d’une façon très dangereuse, selon la Fed de Dallas.

    Suite à la crise monétaire actuelle du « Repo » aux États-Unis, la Fed va acheter au moins 60 milliards d’obligations à court terme par mois jusqu’au second trimestre de 2020, soit environ 400 milliards de dollars. Les États-Unis ne peuvent donc plus se passer de « QE », qui est devenu une drogue irremplaçable, mais mortelle à terme. C’est la Fed qui, en émettant de la monnaie de singe, tout comme la BCE, finance en fait les déficits budgétaires américains (1.200 milliards de dollars en 2019, soit 7 % du PIB). La Fed de Powell est donc en train de faire exactement ce que souhaitent faire Draghi et Lagarde à la BCE.

    En Europe, le Parlement des Pays-Bas a alerté la BCE sur les risques de diminution des retraites que les taux très bas et négatifs causaient aux fonds de pension de retraite. En France, pour éviter la faillite de l’assureur Suravenir, suite aux taux négatifs, le Crédit mutuel Arkéa a dû recapitaliser sa filiale à hauteur de 500 millions d’euros. Après Lombard Odier en France, UniCredit, la première banque italienne, toujours en raison des taux d’intérêt négatifs, vient de déclarer qu’elle allait taxer les dépôts de plus de 100.000 euros. La bombe à retardement des taux négatifs pourrait bien même se propager un jour aux États-Unis.

    Il n’est donc pas étonnant que les banques centrales et le monde entier s’intéressent de nouveau à l’or qui monte, paradoxalement, en même temps que les Bourses. La seule différence, c’est que les actions et les obligations s’effondreront un jour ou l’autre, tandis que l’or, lui, au moment de l’effondrement monétaire final, continuera son envolée à la verticale, tout comme en Allemagne en 1923 !