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international - Page 566

  • Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs de la FDSEA 31 déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député LREM Monique Iborra à Tournefeuille près de Toulouse. Une action qu’ils comptent mener devant toutes les permanences des députés qui ont voté le CETA.

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  • Quand Philippe de Villiers parle de Soros et du Bilderberg

    Voici l’enregistrement d’un entretien avec Philippe de Villers à l’antenne de Sud Radio. Philippe de Villiers y dénonce George Soros, le Bilderberg et d’autres sociétés secrètes. Regrettons tout de même qu’il ait été nécessaire d’attendre que cet ancien député européen et ancien président de parti (le MPF) ne détienne plus aucune responsabilité politique pour qu’il s’exprime sur de tels sujets.

    https://www.medias-presse.info/quand-philippe-de-villiers-parle-de-soros-et-du-bilderberg/111071/

     

  • Nouvel épisode du réchauffement : « Greta Thunberg fait du bateau »

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    Les conseillers de Greta Thunberg ont tiré les leçons de la photo qui la montrait se restaurant de nourritures industrielles dans un train. Plus jamais ça ! La marionnette Greta se doit d’être exemplaire. Zéro carbone, zéro fumée, pas d’émanation, pas de boogie-woogie avant la prière du soir : un modèle. Conformément à ce nouveau régime, celle qui d’un regard parvient à refroidir 25 députés de centre droit se rendra au sommet de New York sur le climat en bateau. Un voilier d’une valeur de 3 millions d’euros bardé de panneaux solaires et de turbines sous-marines qui fourniront l’électricité à bord. En complément de cette source d’énergie, le vent dans les tresses de Greta devrait permettre de les faire tourner et, ainsi, d’obtenir un effet « éolienne » capable d’alimenter quelques appareils électroménagers.

    L’embarcation partira mi-août et devrait, en principe, atteindre les côtes américaines à temps pour que sa passagère assiste à la réunion du 23 septembre. Aucune précision n’a été fournie concernant le moyen de transport utilisé pour se rendre du quai vers le lieu de la « réchauffe-party ». Vélo à voile, à dos d’homme, en Chronopost ? Déplacer la gamine renfrognée est un casse-tête.

    Le trajet retour vers les terres européennes n’a fait l’objet, lui non plus, d’aucune communication. Un billet pour une croisière Costa « Age tendre » avec Michèle Torr et Frédéric François pourrait être proposé à Greta, que l’on sait très friande de chansons garanties sans émanation de dioxyde de carbone.

    L’avion lui étant désormais interdit, l’ado grincheuse s’était déjà illustrée avec un périple de 32 heures en train pour aller de Stockholm à Davos, où elle était attendue pour un Forum économique mondial auquel elle n’allait rien comprendre. Non contents d’avoir réduit la jeune fille à l’état de poupée terrifiante annonciatrice des pires fins du monde, parents et entourage la condamnent dorénavant à des voyages épuisants. « J’ai décidé d’essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l’Amérique où j’ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets. » L’absentéisme scolaire de longue durée rebaptisé « année sabbatique » prend des allures technocratiques qui pourraient voir les cancres se déclarer adeptes d’un « sabbatisme » forcené. L’élève au fond de la classe près du radiateur a, plus que tout autre, des raisons de lutter contre le réchauffement.

    De sommet en sommet, celle qui d’un regard parvient à refroidir 15 députés de centre gauche passera donc le plus clair de son temps dans les trains et les bateaux… Ballottée sur les flots, endormie sur des sièges de TGV, puis à califourchon sur divers équidés et, pour finir, à pied. Nous ne la verrons plus souvent. À ceux qui demanderont de ses nouvelles, ses conseillers diront qu’elle se trouve quelque part entre Nice et San Francisco… Perdue… Dans cette comédie grotesque, elle-même aura beaucoup de mal à se retrouver…

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/nouvel-episode-du-rechauffement-greta-thunberg-fait-du-bateau/

  • De Greta au CETA : l'incohérence des parlementaires pro-gouvernementaux.

    La venue de la jeune Suédoise Greta Thunberg a été l’occasion de débats parfois virulents sur l’opportunité de son invitation à l’Assemblée nationale, mais surtout le révélateur de la contradiction, dans le meilleur des cas, ou de l’hypocrisie, si l’on est moins optimiste, de ce que l’on peut nommer le « pays légal », parlementaire et gouvernemental, qui, aujourd’hui, tient fermement les rênes de la République malgré les contestations, nombreuses et variées, parfois antagonistes, du « pays réel ». En effet, il peut paraître surprenant de voir que nombre de députés qui s’esbaudissaient devant le message écologiste de l’adolescente et ses avertissements mâtinés de propos apocalyptiques, ont néanmoins voté sans coup férir pour le CETA, traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne qui apparaît comme une bien mauvaise nouvelle pour la préservation de l’environnement et la qualité de vie des animaux. Le quotidien Libération, en son édition du samedi 27-dimanche 28 juillet, donne quelques indications intéressantes sur cet épisode : « La militante a été invitée par 162 députés d’un collectif transpartisan sur le climat baptisé « Accélérons ». Parmi eux : une majorité de députés LREM, 20 Modem, 7 LR, 12 socialistes (…). L’objectif de ce collectif ? « Accélérer la transition écologique et solidaire. » » L’intention paraît louable et elle l’est, même si la définition de la « transition écologique » mériterait d’être précisée, tout comme ce que les membres de ce collectif entendent par écologie et politique écologique, ce qui n’est pas si évident ni consensuel que cela.

    Ce qui est certain, c’est qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, et l’empressement écologiste du matin est souvent démenti par le vote de l’après-midi, comme le souligne Libération : « Les députés ayant invité la militante ont-ils voté pour le Ceta ? Oui, pour beaucoup. Sur les 162, 79 ont voté pour le Ceta, soit 48 %. Parmi eux, une très large majorité (64) de LREM. Toujours parmi les membres de ce groupe, à l’origine de l’invitation de Thunberg : 37 ont voté contre, 35 se sont abstenus, et 11 n’étaient tout simplement pas présents lors du vote. » Ainsi, ce collectif peut être considéré comme l’exemple type de leurre utilisé par le pays légal pour se donner bonne conscience sans risque, si ce n’est celui de se voir rappelé son indigence intellectuelle et politique, ce que peu de journaux ou médias ont fait, malheureusement. Mais il est très représentatif de la politique gouvernementale et de celle de la République depuis nombre de décennies à l’égard de l’écologie comme du pays réel : « Faîtes ce que je dis, et non ce que je fais »… Cela a aussi une autre conséquence, c’est de décrédibiliser la parole de la jeune Suédoise qui, prudente et même « sans opinion » sur la question du CETA (ce qui peut paraître surprenant, au regard des qualités de prévoyance qu’on lui prête sans beaucoup d’esprit critique), n’apparaît plus alors que comme une marionnette justificatrice des politiques gouvernementales macroniennes ou mondiales, au risque d’en oublier ce qui reste bien une réalité, celle de l’urgence écologique.

    Ainsi, que l’on ne s’étonne pas de la colère (qui tourne parfois à la révolte et à la dégradation) des agriculteurs comme de militants se revendiquant de l’écologisme, contre le pouvoir en place et ses fidèles parlementaires, et dont les permanences locales font les frais, à coups de peinture et de paille, dans le meilleur des cas ! Les députés LREM partisans du CETA payent là le prix de leur absence de cohérence visible entre leur « volonté » écologiste revendiquée et la réalité de leur engagement parlementaire sur les traités de libre-échange. Mais cela met aussi en valeur quelques questions plus profondes, sur lesquelles il ne sera pas inutile de revenir prochainement :

    1. La préservation de l’environnement est-elle vraiment compatible avec la mondialisation libérale, voire avec la mondialisation tout court ?A cet égard, d’ailleurs, nombre de personnes pensent désormais que mondialisation et libéralisme ne sont qu’une même médaille, ce qui, là aussi, mérite précision et discussion.

    2. La République française, engagée ou piégée par les traités internationaux et son appartenance à l’Union européenne, peut-elle développer et valoriser, à l’international comme en son sein, une véritable écologie politique, efficace et pérenne ? Peut-elle, dans le même sens, parler et agir assez fortement pour peser sur les institutions et décisions de l’ensemble européen (Conseil et Parlement européens, Communauté européenne, Cour de Justice européenne) alors que nombre de ses partenaires n’ont pas les mêmes préoccupations écologistes et que, trop souvent, les postulats économiques l’emportent sur les nécessités écologiques ? Sans oublier, aussi, le danger des tribunaux d’arbitrage qui n’ont que faire du souci écologique !

    3. Par ses institutions et ses structures, mais aussi son mode de fonctionnement, la République est-elle le régime le plus efficace face aux défis et enjeux climatiques et environnementaux d’aujourd’hui comme de demain, de plus en plus pesants et prégnants ? N’est-elle pas, par essence, incapable d’enraciner une « logique écologique » de long terme, le pays légal se « renouvelant » par des alternances qui ne sont guère des alternatives systémiques, mais juste une actualisation du logiciel politicien et parlementaire, dans le seul cadre préétabli de la « République démocratique » (conçue comme une idéologie dominante et légitimatrice) qui s’empêche de penser « au-delà d’elle-même » ?

    Si l’on veut mieux répondre au « souci environnemental » contemporain, il ne sera pas possible de faire l’économie de ces questions. Préparons-nous à y répondre…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1570:de-greta-au-ceta-lincoherence-des-parlementaires-pro-gouvernementaux&catid=53:2019&Itemid=64

  • Pierre Péan : un géant du journalisme vient de nous quitter

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    Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez ici

    Après la mort de Gérard de Villiers, auteur de la saga des SAS, c’est un autre grand observateur des choses du vaste monde qui vient de nous quitter : Pierre Péan. À la mort du premier, Hubert Védrine, dernier grand patron du Quai d’Orsay, avait dit, à propos du père de Son Altesse Sérénissime, le prince Malko Linge : « Aujourd’hui, les journalistes veulent juger sans comprendre, alors que Gérard de Villiers cherchait à comprendre sans jamais juger. » Une telle oraison funèbre vaut aussi pour Pierre Péan.

    Christophe Nick, son ancien compère du mensuel Actuel et auteur des Trotskistes, passionnant et très exhaustif essai sur la Quatrième Internationale, a ces mots encore plus définitifs : « C’est terrible. Le Patron, Pierre Péan, est parti ce soir. » Même son de cloche chez Pascal Boniface, expert socialiste en matière de politique étrangère, mais cloué au pilori par d’autres socialistes mettant défense d’Israël et des USA au-delà de toutes autres considérations géopolitiques : « Très triste d’apprendre le décès de Pierre Péan. C’était un vrai et un grand journaliste d’enquête d’une parfaite intégrité. »

    Un peu plus à droite sur l’échiquier, l’africaniste Bernard Lugan, joint par nos soins, confirme : « Avec Noires fureurs, blancs menteurs, Pierre Péan a signé le livre définitif sur le drame rwandais. Mieux, il a été l’un des premiers à mettre en lumière l’alliance des anciens porteurs de valises du FLN, désormais retraités du CNRS, avec les réseaux néoconservateurs américains. »

    Il est vrai que le défunt, en matière africaine, n’était pas tout à fait premier venu et ravi de la Crèche, tel qu’en témoigne Affaires africaines , l’un des ses premiers essais à succès mettant, si l’on peut dire, la face noire de la « Françafrique », à l’époque plus connue sous le sobriquet de « Pompafric. » Valéry Giscard d’Estaing en sait quelque chose, Pierre Péan étant parvenu, malgré des pressions venues de toutes parts, à faire sortir l’affaire désormais plus connue sous le nom des « diamants de Bokassa ».

    Pareillement, c’est le même Pierre Péan qui révélera officiellement le passé maurrasso-pétainiste d’un certain François Mitterrand. Certes, tout cela avait déjà été détaillé par le menu par des journaux tels que Minute ou L’Humanité. Mais, avec Pierre Péan, c’était désormais devenu officiel. À l’époque, il était encore dans les petits papiers de cette fameuse République des Lettres. Jusqu’au jour où, en compagnie de son confrère Philippe Cohen, journaliste à Marianne – hebdomadaire dissident de cette gauche qu’on pourrait tenir pour « nationale-républicaine » -, il commet le péché ultime avec ce pamphlet des plus documentés : La Face cachée du Monde : du contre-pouvoir aux abus de pouvoir.

    Là, ça ne rigole plus. Ça rigole d’autant moins que, derrière ce train susceptible d’en cacher un autre, s’en dissimule un dernier : le définitif Le monde selon K,consacré à un certain Bernard Kouchner. Là, Pierre Péan passe en une autre sorte de dissidence politique. D’où les hommages un brin gênés qui lui sont aujourd’hui rendus. Ainsi, hormis le fait qu’un certain Jean-Marie Le Pen puisse être, de longue date, l’un de ses lecteurs les plus assidus, le moins qu’on puisse prétendre est que l’homme ne sera pas plus honoré, au moment du grand saut, qu’il ne le fut de son vivant.

    Voilà pourquoi la petite équipe de Boulevard Voltaire, déjà nettement moins gênée aux entournures que ses autres puissants concurrents, salue sans réserve cet homme qui faisait honneur à celui (ou le peu qui en reste) de notre périlleuse profession.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/01/pierre-pean-un-geant-du-journalisme-vient-de-nous-quitter-6167912.html

  • Immigration : soyons réalistes !

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    2823528833.jpgEléments n° 179  cliquez ici

    Le dernier numéro de la revue  Eléments est, comme ses précédents, riche par la diversité de ses thèmes abordés et, mieux encore, par leur pertinence. Si le thème central est un regard acerbe sur Emmanuel Macron, il nous a paru opportun d’en extraire une partie de l’entretien avec Bruno Guigue* sur l’immigration. Selon notre homme, énarque et normalien, les nationaux instrumentalisent trop ce thème.

    Eléments : vous vous en prenez à une partie du camp national qui prétend combattre l’explosion migratoire, mais ne fait rien pour rompre avec l’OTAN et mettre fin aux ingérences occidentales, autant de causes dont l’immigration de masse est la conséquence. N’est-ce pas un faux procès à un électeur qui n’a pas les moyens d’intervenir sur la politique étrangère ?

    Bruno Guigue : Ses adversaires présentent  l’immigration comme la source de tous les maux qui frappent les sociétés européennes. Or, le déclin de l’Occident n’a rien à voir avec l’immigration, mais avec la désindustrialisation, l’abandon de la souveraineté, le recul des valeurs collectives et la régression intellectuelle généralisée. Franchement, qui croit à la théorie du « Grand remplacement » ? Les Occidentaux se remplacent eux-mêmes et n’ont pas besoin des migrants pour le faire ! Chaque jour qui passe, ils se dissolvent dans l’individualisme, le consumérisme et le laxisme. Sur le plan politique, j’observe que les partis nationalistes européens jouent les durs face aux migrants, mais se montrent beaucoup moins hardis devant Israël, les USA et les multinationales. Le préférerais l’inverse !  Qui, parmi ces « nationalistes », exige que son pays sorte de l’OTAN et soutient le droit à l’autodétermination du peuple palestinien ? Personne.

    Et sur la Chine

    Eléments : Les succès économiques et sociaux de la Chine doivent être interprétés selon vous comme un discrédit des recettes du capitalisme. Or, certains analystes vous répondraient que ces progrès sont justement à mettre sur le compte d’une forme de capitalisme aux caractéristiques chinoises…

    Bruno Guigue : Le capitalisme à la chinoises fait partie de l’équation, bien sûr. Les mécanismes de marché jouent un rôle très important depuis les réformes de Deng Xiaoping en 1978. Mais le capitalisme chinois est sous tutelle, et les marchés financiers ne font pas la pluie et le beau temps. La Chine a adopté un système d’économie mixte où l’Etat est aux commandes, sous la houlette d’un Parti communiste de 90 millions d’adhérents. Le secteur public représente 40 % des actifs industriels et ce taux s’élève à 80% dans les secteurs clés. Les banques sont contrôlées par l’Etat, au même titre que les mastodontes publics qui se taillent la part du lion sur les marchés mondiaux. Il y a des capitalistes en Chine, mais ce n’est pas un pays capitaliste. Ils n’exercent pas le pouvoir, contrairement à ce qui se passe dans les pseudo-démocraties occidentales. Lors des négociations commerciales, Washington a exigé que Pékin abandonne ce modèle. Peine perdue. Les Chinois ne vont pas renoncer à un système qui fonctionne au profit d’un système qui déraille. Depuis 2009, la Chine a connu un taux de croissance de 139 %, les USA de 34 % et l’Europe de -2 % . Cherchez l’erreur ! Le socialisme à la chinoise a clairement démontré sa supériorité sur le capitalisme à l’occidentale. Que les Occidentaux refusent de l’admettre n’y changera rien. Ils ont déjà perdu la partie.

    (*) La fable du libéralisme qui sauve le monde, Delga, 15 €.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le camouflet infligé par le Brésil à la France : l’instant populiste et capillaire à la fois !

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    Les chefs d’État populistes paraissent avoir décidément deux problèmes récurrents : le respect le plus élémentaire des traditionnels usages diplomatiques et quelque chose qui pourrait bien ressembler à une sorte d’angoisse capillaire existentielle, tel qu’en témoignent les flamboyantes coupes de cheveux d’un Donald Trump, d’un Boris Johnson ; voire même d’un Kim Jong-un, que l’on peut, sans prendre grand risque de se tromper, ranger dans la catégorie des sanguins extravertis.

    Ainsi, Jaïr Bolsonaro, le tout nouveau président brésilien, vient-il de contrevenir aux usages internationaux plus haut évoqués en annulant un rendez-vous avec Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français en visite en Amérique du Sud. Lequel s’interrogeait, non sans quelques bonnes raisons, sur cet acharnement des autorités locales à raser une forêt amazonienne, accessoirement poumon de notre commune planète. Motif de ce lapin grossièrement posé ? Jaïr Bolsonaro était occupé par un autre rendez-vous, pris avec son coiffeur. Explications officielles : « Le président commence à travailler à quatre heures du matin et termine à minuit. » Fort bien. « Il faut bien qu’il trouve le temps de se couper les cheveux entre quatre heures du matin et minuit. » Certes.

    Au-delà de ces excuses qu’on pourrait qualifier de tirées par les cheveux – vingt heures de travail acharné laissent tout de même un peu de temps pour se faire rafraîchir la raie sur le côté –, il est un fait que la France paye aujourd’hui une sorte de mépris hautain, au passage doublé de crasse incurie en matière de politique étrangère.

    Autrefois, le général de Gaulle proposait au Mexique de marcher « la main dans la main » ou au Québec de devenir enfin « libre ». À l’époque, nous étions encore en position d’incarner une sorte de « troisième voie » entre blocs d’Est et d’Ouest. La preuve en est que nous pouvions, « en même temps », défendre les USA durant la crise des missiles cubains de 1962 tout en entretenant les meilleurs rapports avec l’URSS et en reconnaissant officiellement la Chine communiste. Le Quai d’Orsay d’alors savait voir loin.

    Cette prestance française, qui relevait plus de la coopération que de l’injonction, n’est plus. Et c’est ainsi bardés de certitudes forgées dans des ONG ne devant leur légitimité qu’à de puissants sponsors internationaux que nous sommes devenus arrogants, donneurs de leçons que nous n’avons plus, depuis belle lurette, pouvoir de faire appliquer.

    Tout cela, Jaïr Bolsonaro en est parfaitement conscient. Logique, car fidèle à son viatique – catholique ayant renié la religion de ses pères pour embrasser celle de l’évangélisme –, il connaît les véritables patrons de la région et a depuis longtemps fait son deuil de toute velléité d’indépendance du continent latin. En son temps, son prédécesseur Luiz Inácio Lula avait tenté de sortir le Brésil de sa torpeur et de reprendre un début d’indépendance vis-à-vis du très envahissant voisin du nord. Ce temps n’est plus.

    Emmanuel Macron ne campe finalement pas sur des lignes de front totalement différentes, puisque renouant avec une certaine tradition issue de la IVe République voulant que Paris ne puisse avoir pour seule vocation que d’être l’obéissant chien-chien de sa mémère américaine.

    Il n’empêche que la voix de la France aurait aujourd’hui plus de poids quant à l’éradication conjointe de la forêt amazonienne et de ces nations indiennes, devenues étrangères en leurs propres terres ancestrales, si nous n’étions pas devenus simple relais d’une Europe construite au détriment de nations lui ayant naguère donné substance et identité et vassaux de Washington ; capitale, et c’est là le comble, depuis passée, avec armes et bagages, dans le camp de ce populisme honni.

    Ou de l’art, pour Emmanuel Macron, de se trouver le cul entre deux chaises. Et encore, c’est dit poliment.

    https://www.bvoltaire.fr/le-camouflet-inflige-par-le-bresil-a-la-france-linstant-populiste-et-capillaire-a-la-fois/

  • Trump s’attaque aux troupes de choc du capitalisme… pardon, aux antifas !

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    André Archimbaud dans Boulevard Voltaire

    Trump caresse l’idée de classer les antifas comme organisation terroriste, et ce afin de faciliter la tâche de la justice et de la police. Il faut le reconnaître : le président américain, sur les questions sociales et culturelles, a le coup pour sortir les masses de leur hypnose et les replonger dans le monde tel qu’il est.

    Il profite ainsi d’une longue suite d’incidents graves, au cours desquels de jeunes gens masqués procèdent dans la liesse à des cérémonies de protestation bon enfant contre le fascisme. De préférence devant les caméras : police, services des frontières, universités, journalistes rebelles à la pensée unique, tous ont été intimidés et brutalisés, en personne ou en leurs biens, et ce depuis la campagne de Trump aux présidentielles de 2016. Ainsi, le 13 juillet dernier, un certain Willem Van Spronsen a tenté de causer de multiples explosions et incendies aux environs d’un centre de détention des services de l’immigration de la côte Ouest, à Tacoma. La police l’a tué en pleine action.

    Pour ce qui est de la violence physique, le dernier « fasciste » notoire visé par la contradiction des antifas a dû récemment se faire hospitaliser : à Portland, Oregon, Andy Ngo, journaliste conservateur, homosexuel américain d’origine asiatique, a été attaqué par une meute, a subi plusieurs lacérations au visage, et restera suivi pour possible hémorragie cérébrale. Alors que les grands médias ne voient dans ces brutalités qu’une légitime réaction à des provocations abjectes de la part de racistes et de fascistes, deux parlementaires, Ted Cruz et Bill Cassidy, viennent de soumettre un projet de loi visant à qualifier officiellement et pénalement les antifas de terroristes, en phase avec les propos de Trump de ce week-end.

    Cependant que de nombreux sites et médias proches de la galaxie Trump concluent que la coupe est pleine : les 3 et 15 juillet derniers, le site Epoch Times, sino-américain mais anti-communiste, faisait paraître une analyse sur ce mouvement, qu’il situe dans la tradition du trotskisme, un trotskisme de gens aisés. Les avocats des victimes semblent par ailleurs se coordonner pour lancer une riposte juridique contre le mouvement. Le site The Federalistdemande aux autorités de Portland d’interdire le mouvement sur son territoire tout en citant Friedrich Nietzsche sur ceux qui deviennent des monstres en combattant les monstres. Le site, le 26 juillet, pointe du doigt Howard Zinn, auteur d’une intéressante anti-histoire de l’Amérique, A People’s History of the United States, parue en 1980, que certains qualifie de haineuse. Zinn serait ainsi l’inspirateur du mouvement antifa. Comme Saul D. Alinski fut celui des révolutionnaires « entristes » du système à partir de 1970.

    Le fascisme est, « objectivement », un fantasme. Le monde est désormais devenu une vaste « Ferme des animaux », où ses « cochons » exigent d’éliminer tout ce qui résiste à la marchandisation des hommes et des idées. En faisant passer souveraineté, tradition, identité et religion pour « fascistes », et en promouvant les frontières ouvertes, les antifas se mettent « objectivement » au service de cette machine à tuer les peuples qu’est le libéralisme. Point étonnant donc que la super-classe mondiale (lire le livre de Michel Geoffroy) soutienne ou protège le mouvement antifa. Trump, Cruz et Cassidy auront fort à faire…
    Car le mouvement antifa est polymorphe. Qui les finance?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Répression de manifestations : quelle leçon la France peut-elle donner à la Russie ?

    Répression de manifestations : quelle leçon la France peut-elle donner à la Russie ?

    Alors que le corps de Steve, disparu le 21 juin, peu après l’intervention des forces de l’ordre, vient seulement d’être retrouvé lundi dans la Loire à Nantes, la France a appelé lundi soir à la «libération rapide» du millier de manifestants arrêtés ce week-end à Moscou. Le ministère des affaires étrangères écrit dans un communiqué :

    Un nombre important d’arrestations et de détentions ont suivi les manifestations pacifiques de ces derniers jours à Moscou. L’état de santé d’Alexei Navalny, incarcéré depuis le 23 juillet, s’est également brutalement dégradé.

    La France appelle à leur libération rapide et exprime sa profonde préoccupation devant ces évolutions récentes.

    La Russie est membre du Conseil de l’Europe et de l’OSCE, et doit, comme tous leurs États membres, respecter les engagements qu’elle a pris dans ce cadre, en particulier s’agissant de la liberté d’opinion, d’expression, de manifestation et de participation à des élections libres.

    La France attache une grande importance au respect de l’état de droit. Cette dimension fait partie intégrante de son dialogue politique avec la Russie, comme les échanges entre les deux présidents à Osaka l’ont encore montré.

    Rappelons que, en France, sous le régime d’Emmanuel Macron, des centaines de milliers de gilets jaunes ont subi les violences des forces de l’ordre. Depuis le début du mouvement, on compte au moins 11 morts, 2448 blessés (dont 24 éborgnés et cinq ont eu la main arrachée). En l’espace de six mois, les forces de l’ordre ont effectué un total de 12107 interpellations, qui se sont soldées par 10718 gardes à vue, selon les chiffres du gouvernement publiés début avril. Près de 2000 condamnations ont été prononcées (dont 40 % étaient de la prison ferme) et autant d’affaires classées sans suite. Fin mars, 256 enquêtes pour des soupçons de violences policières ont été ouvertes par l’IGPN et l’IGGN.

    Comment la France peut-elle espérer être crédible ?

    https://www.lesalonbeige.fr/repression-de-manifestations-quelle-lecon-la-france-peut-elle-donner-a-la-russie/

  • Ca sent "bizarre" du côté de l'icone Greta Thunberg... (I/II)

    Simple icone de l'écologie, devant qui la terre entière est sommée de plier le genou, ou simple militante gauchiste, manipulable et manipulée à souhait, par une mère et un entourage "engagés", comme on dit dans leur jargon ?

    La jeune auto-déscolarisée a en tout cas publié un tweet (ci-après) très vite retiré, mais très éloquent !

    Pour l'instant, il s'agit de rumeur(s), de question(s) qui circulent...

    On devrait être vite fixés...

    II : la mère : "Chucky" : on sait d'où vient le teeshirt...

    greta thunberg mère chucky.png

    III : le tweet très rapidement supprimé...

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