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international - Page 819

  • Syrie: violents combats entre le régime et l'EI, des dizaines de morts

    De violents combats se déroulaient samedi dans le nord et l'est de la Syrie où les forces du régime, soutenues par les frappes russes, affrontent le groupe Etat islamique (EI), qui a tué au moins 35 combattants progouvernementaux.
    Dans la province d'Alep (nord), au moins 16 combattants de l'EI ont été tués dans une attaque avortée contre une position du régime près de la ville d'Al-Bab, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
    La télévision d'Etat a également rapporté que les forces du régime avaient repoussé une offensive dans la région.
    Selon l'OSDH qui dispose d'un large réseau d'informateurs en Syrie, des avions russes effectuaient des frappes dans la région entre l'aéroport militaire de Koueiris, contrôlé par le régime, et Al-Bab, dans le nord-est de la province.
    Au cours des derniers jours, les forces prorégime ont progressé vers Al-Bab, un bastion de l'EI, en reprenant plusieurs villages aux alentours. Elles se trouvent désormais à moins de dix kilomètres de cette ville, une distance qu'elles n'avaient plus atteinte depuis 2012.
    Située à 30 km au sud de la frontière turque, Al-Bab est tombée aux mains des rebelles en juillet 2012 puis de l'EI en novembre 2013.
    Les combattants prorégime tentent notamment de couper l'accès des rebelles à Alep, la deuxième ville de Syrie, qui est divisée entre quartiers ouest contrôlés par le gouvernement et quartiers est sous contrôle rebelle.
    "A travers cette opération, l'armée tente d'élargir sa zone de sécurité autour de la ville" d'Alep, et d'empêcher les rebelles de se réapprovisionner depuis les environs, a expliqué à l'AFP une source de sécurité.
    Selon un commandant des forces progouvernementales, le régime se bat actuellement sur sept fronts différents dans la province d'Alep.
    Le régime espère aussi affaiblir l'EI qui contrôle une partie de la province, voisine de celle de Raqa, dont le chef-lieu est la capitale de facto du groupe jihadiste.
    "Les forces du régime ont un plan précis pour couper le territoire que contrôle l'EI dans (la province d')Alep de celui qu'il contrôle à Raqa", souligne Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
    - 'Lourdes pertes' -
    En difficulté l'été dernier, les forces de Bachar al-Assad ont repris l'offensive depuis le début le 30 septembre de l'intervention de la Russie, fidèle allié de Damas, qui a depuis mené des milliers de frappes aériennes.
    Certaines opérations ont rencontré un réel succès, à l'image de la prise de Salma, quartier général des rebelles islamistes et du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, dans les montagnes de Lattaquié (nord-ouest).
    Mais l'EI reste capable d'infliger des défaites au régime et a tué samedi 35 soldats et combattants de milices progouvernementales dans une offensive sur plusieurs fronts dans la ville de Deir Ezzor (est), selon l'OSDH.
    L'ONG affirme que l'organisation jihadiste a avancé dans le nord de la capitale divisée de la province pétrolière du même nom et s'est emparée d'une banlieue de la ville, al-Baghaliyeh, lui permettant ainsi de contrôler désormais environ 60% de l'agglomération.
    L'agence officielle syrienne Sana a de son côté affirmé que les troupes du régime avaient repoussé une attaque de l'EI dans la zone autour d'Al-Baghaliyeh et imposé "de lourdes pertes" au groupe.
    Le régime contrôle toujours des portions de la capitale provinciale ainsi qu'un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l'EI.
    Depuis le début en mars 2011 de la guerre civile en Syrie, devenue de plus en plus complexe avec une multiplication des acteurs, 260.000 personnes sont mortes et des millions ont été poussées à la fuite.
    Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé vendredi la levée des sièges des villes qu'il a qualifiés de "tactique barbare" et de "violation grave du droit international".
    Après des mois d'attente désespérée, les habitants de Madaya, ville assiégée près de Damas, ont reçu cette semaine une aide humanitaire d'urgence fournie par les agences de l'ONU, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant rouge syrien (SARC).

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVkAyVlpAhhHRSIxU.shtml

  • La première guerre du Golfe continue à tuer

    L’internationale du terrorisme  djihadiste entend faire savoir que les opérations militaires menées pour l’éliminer, ou à tout le moins limiter sa capacité de nuisance, n’entravent pas sa capacité à frapper.  Après les attentats sanglants  qui ont  endeuillé les villes irakiennes de  Bagdad, Moukdadiya  et  Bakouba  le 11 janvier,  les  touristes allemands  assassinés  à  Istanbul  le 12 janvier   et les kamikazes qui  ont semé la mort en  visant la chaîne  américaine  Starbucks à   Djakarta (14 janvier),  un nouvel établissement accueillant des occidentaux a été visé en Afrique. Vendredi  l’attaque duSplendid Hôtel et de deux restaurants à Ouagadougou (Bénin), revendiquée par  Aqmi, a causé la mort de 29 personnes, dont deux Français.

    En Syrie, les communautés chrétiennes restent particulièrement exposées  aux exactions commises par les miliciens de l’Etat islamique (EI). Il y a quelques jours un communiqué de  laCoordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), évoquait  les attentats meurtriers de la fête de Noël qui ont coûté  la vie à 15 jeunes, la communauté chrétienne de la région d’Aljazira au nord-est de la Syrie », «les massacres contre les chrétiens assyriens de Kameshli ». Mais aussi «l’attaque contre un poste assyrien de contrôle et de protection de cette ville» menée cette fois par  des membres des «Unités de protection du peuple kurde, le Yekîneyên Parastina Gel (YPG). Il s’agit de la  branche armée d’un mouvement d’extrême gauche, le Parti de l’union démocratique kurde syrien (PYD). En lutte contre l’EI, les combattants de l’YPG ont été aussi accusés d’exactions par Human Rights Watch dans les territoires qu’ils contrôlent.

    Pour autant, la menace principale reste de loin  les milices islamistes. L’ Assyrian International News Services, se félicitait la semaine dernière de la libération d’un  nouveau groupe de 16 otages assyriens  relâché par l’EI. Ce groupe faisait partie des quelque 253 Assyriens enlevés par l’État Islamique lors de l’invasion des 35 villages chrétiens de la vallée de la rivière Khabour, en février de l’année dernière (…).  Il est vraisemblable que des rançons ont été payées pour obtenir la libération de ce dernier groupe de 16 otages qui compte 8 enfants.»

    Le projecteur médiatique est surtout braqué ces derniers jours sur le sort des  200 000 Syriens assiégée depuis des mois par l’EI dans la ville de Deir ez-Zor, place stratégique  d’une province  riche en  pétrole dans l’est du pays.  L’aviation russe a acheminé 22 tonnes de nourritures à la population affamée,   l’aéroport, ainsi que quelques quartiers urbains, étant encore contrôlés par les forces armées du gouvernement légal syrien.

    Selon différentes sources, des dizaines, voire des centaines de civils et de militaires, ont été exécutés ces derniers jours  par les miliciens de l’EI  à Al-Bgheliyeh, une banlieue de Deir ez Ezzor, dans la foulée de l’offensive menée par les Fous d’Allah qui ont pris le contrôle d’une grande partie de la ville.

    Il s’agit aussi  de ne pas oublier que les minorités religieuses chrétiennes et les musulmans chiites ne sont  pas les seules  victimes de la rage épuratrice de l’EI.  Les miliciens de l’EI  viennent d’enlever 400 civils sunnites dans cette même ville.  Ce qui laisse craindre le pire de la part d’une organisation terroriste connue pour ses massacres de masse,  si les rançons ne peuvent être acquittées par les familles pour  récupérer maris, épouses, frères,  sœurs et  enfants…

    Le Front National  n’est pas, n’est plus le seul à dénoncer  la folie meurtrière des djihadistes, de leurs mécènes des pétromonarchies, le  jeu ambigu auquel se sont livrés  les Etats-Unis et certains de leurs alliées atlantistes. Mais il s’agit aussi de rappeler que l’opposition nationale avait vu juste avant les autres en anticipant, alors sous un tombereau d’injures,  les conséquences de la catastrophique guerre d’agression menée contre le régime laïque irakien il y a vingt-cinq ans -suivi d’un embargo qui cause la mort d’un million de civils irakiens-  et de la chute de Saddam Hussein en 2003.

    Le chaos qui s’est abattue sur le Proche-Orient, et nous le voyons  dans l’actualité récente, un terrorisme sous drapeau islamiste  qui s’étend désormais aux autres nations musulmanes et dans les pays occidentaux multiculturels, prend principalement  sa source à cette période.

    Dans le journal communiste italien, Il manifesto,  Manlio Dinucci, dont on est libre de ne pas partager toutes les analyses,  s’arrêtait sur ces années  1991-2016. Il   notait cette fin de semaine que la première guerre du Golfe  marque  la date de naissance de «la stratégie qui conduit les guerres successives sous commandement étasunien, présentées comme des opérations humanitaires de maintien de la paix.  Yougoslavie 1999, Afghanistan 2001, Irak 2003, Libye2011, Syrie depuis 2013, accompagnées dans le même cadre stratégique par les guerres d’Israëlcontre le Liban et Gaza, de la Turquie contre les Kurdes du PKK, de l’Arabie saoudite contre leYémen, de la formation de l’EI  et autres groupes terroristes fonctionnels de la stratégie USA/OTAN, de l’utilisation de forces néo-nazies pour le coup d’état en Ukraine servant à la nouvelle guerre froide contre la Russie.»

    Et M. Dinucci de  relever le caractère «prophétique», mais «au sens tragique» (du terme),  de la phrase prononcée par  le  président Bush en août 1991 : «La crise du Golfe passera à l’histoire comme le creuset du nouvel ordre mondial.»

    Une actualité  brûlante  qui sera certainement  évoquée par Bruno Gollnisch jeudi prochain,  lors de la conférence  qu’il tiendra à Reims (tout un symbole),    à l’invitation d’E&R-Champagne Ardennesur le thème «Occident, Orient- Craintes et  espoirs.»

    http://gollnisch.com/2016/01/18/la-premiere-guerre-du-golfe-continue-a-tuer/

  • Opérations Sentinelle (France) et Barkhane (Mali) : l'ennemi s'adapte et nous contourne. Et nos armées?

    Analyse de Jean-Dominique Merchet commentée ici : 

    "La ville de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, a été le théâtre dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 janvier d’un attentat terroriste qui a fait au moins 26 morts et 33 blessés. A la manœuvre: le groupe Mourabitoune de Mokhtar Belmokhatar, proche d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique). Une attaque qui illustre, selon Jean-Dominique Merchet, journaliste à L'Opinion,l’incapacité de l’armée française sur place à lutter contre des groupes armés qui contournent les défenses françaises, frappant toujours là où l’on ne s’y attend pas. Un peu comme en 1940 les troupes allemandes ont  contourné la Ligne Maginot en passant par  les Ardennes, les forces françaises sont victimes du«syndrome de la ligne Maginot», avance le blogueur (...)

    Une preuve pour  Jean-Dominique Merchet que Barkhane, l’opération militaire française au Sahel qui coûte 700 millions par an, «a une nouvelle fois été contournée par son principal ennemi»:

    «L’ennemi évolue, s’adapte et conserve l’initiative. Il parvient à contourner les 4 000 hommes de l’opération Barkhane et leur quarantaine d’aéronefs divers. Il vient frapper au cœur de la capitale burkinabé, à quelques encablures du PC de l’opération Sabre - c’est-à-dire des forces spéciales françaises (près de 400 hommes) engagées au Sahel. (...) Comme Sentinelle sur le territoire national, Barkhane est victime du syndrome de la ligne Maginot. Ces opérations empêchent l’ennemi de passer là où l’on a décidé qu’il ne passerait pas, mais il n’en a cure et prend un autre chemin.»

    Pour le blogueur, le bilan de Barkhane, qui a abouti à la neutralisation d’une quarantaine de combattants, est trop faible. «Les discours d’autosatisfaction (...) ne sont plus à la hauteur de la situation militaire à laquelle nos armées font face. Trois ans après la guerre victorieuse au Mali, l’ennemi s’est adapté : toute la question est désormais de savoir comment nous allons nous adapter à son adaptation».

    Lahire

  • France : vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine ?

    Depuis 2005, quand la quasi-totalité de la caste médiatico-politique s’est essuyé les pieds sur le vote populaire majoritaire, on s’achemine vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine.
    Elle se partage le pouvoir en alternance depuis que l’ex-PCF anti-immigrationiste s’est rallié au libéralisme et que le FN n’est pas encore assez puissant pour y faire barrage.
    Tout le monde comprend que c’est le patronat qui exige l’immigration de masse pour écraser les salaires, mais aussi un flux sans fin, car il faut mettre en concurrence les derniers arrivés des migrants, prêts à tout accepter et subir et moins exigeants que ceux qui les ont précédés.
    Profitant d’une forte population de culture islamique en France, une minorité salafiste, issue d’un islam rigoriste et soudoyée par les pays du Golfe, a trouvé un terreau favorable au recrutement et à la fabrication d’une armée de fanatiques religieux, dans la foule d’inadaptés mécontents de leur sort qui végètent de façon endémique au sein de communautés réfractaires à notre mode de vie.
    Pourtant, l’ennemi, ce n’est pas l’islam, y compris salafiste, mais la tête pensante qui achète le personnel politique promoteur de l’immigration, manipulateur et fournisseur d’armes aux terroristes. Fabius n’a-t-il pas déclaré cyniquement qu’Al-Qaïda a fait du bon boulot en Syrie et n’a-t-on pas vu l’homme de main de l’oligarchie américaine McCain sur une photo visible sur la Toile, en compagnie du chef de Daech, Abdelhakim Belhadj ?
    Le caractère artificiel de cette thèse apparaît dans les frasques de prétendus islamistes, ex-habitués des bordels et des beuveries, fraîchement « convertis » à la foi et à l’abstinence, qui se sont lâchés en Allemagne, enhardis par une culture de l’impunité accordée aux « ilotes » du système complice objectif du patronat, des politiciens achetés et soutenus par la plèbe des idiots utiles du capital financier.
    Il faut exiger l’arrêt total de l’immigration rejetée par 70 % des Français, fer de lance du patronat dans sa lutte de classe contre les salariés, qui doivent se mobiliser contre le pouvoir à la botte des multinationales. Rompons avec l’impasse de l’alternance entre les immigrationistes achetés de gauche et de droite à la botte du patronat français qui tire les ficelles.
    La classe ouvrière, qui a perdu son indépendance politique, peut la regagner en investissant les organisations prônant la triple sortie et les pousser à passer des alliances électorales avec le FN en le prenant au mot, sur la base minimale de la triple sortie (euro, Union européenne, OTAN) pour rétablir la politique du CNR, charte progressiste unitaire qui a fait ses preuves.
    Mao et Staline ont bien conclu des accords tactiques avec leurs pires ennemis Tchang Kaï-chek et Hitler, l’un pour vaincre les Japonais et l’autre pour diviser les bellicistes européens antisoviétiques !

    Robert Politzer Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEyAApVUiHJOMH.shtml

  • L'ouverture de nos frontières contribue à détruire les pays du Moyen-Orient

    Le père Fadi Najjar, jeune prêtre grec-melkite catholique d’Alep, déclare àChristianophobie Hebdo :

    "Aucun chrétien ne pensait à partir avant la guerre ; aujourd’hui, l’hémorragie chrétienne est dramatique. Nous vivons les mêmes horreurs que tous les Aleppins, mais les chrétiens se sont sentis trahis par les pays occidentaux plus que n’importe qui. Je n’ai pas peur de dire que l’Europe chrétienne nous a trahis, et qu’elle est en partie responsable de cette disparition si préoccupante.

    Vous en voulez à l’Occident ?

    Évidemment. Ils ont créé et alimenté l’islamisme le plus destructeur et l’Europe le regrettera un jour… La France le sait déjà trop bien. Quelle tristesse de voir que vous goûtez au même mal que nous, alors que nous vous prévenons depuis des années.

    Que pensez-vous de la politique d’immigration de l’Europe ou du Canada ?

    Mais pourquoi ces pays ouvrent-ils subitement leurs frontières ? C’est une catastrophe évidemment ; cela contribue à la destruction de notre pays. Pour moi, ces politiques d’immigration sont une trahison, a fortiori lorsque des pays historiquement chrétiens facilitent le départ des chrétiens syriens. [...]"

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Ajaccio, Cologne, Marseille… dirigeants irresponsables !

    Nos responsables sont bien… irresponsables ! Ils ont une grande facilité à ne plus assumer les conséquences de leurs choix. Le réel leur fait peur et seule l’émotion les fait réagir. Leur mauvaise conscience leur dicte une politique conduite uniquement par l’esprit de repentance et le culte de la culpabilité collective.

    Outre-Rhin, la situation semble de plus en plus tendue. Les Allemands, abasourdis comme un grand nombre d’autres Européens, commencent tout juste à comprendre que le monde des Bisounours, vendu en boucle par leurs médias et leurs politiques, n’existe pas. Le multiculturalisme, tant vanté par la chancelière Merkel, paraît beaucoup moins idyllique depuis quelques jours. Les nombreuses agressions sexuelles, ayant eu lieu à Cologne, Hambourg, Stuttgart, mais aussi dans d’autres villes allemandes et d’autres pays européens (Autriche, Suède, Finlande…), sont là pour nous ramener à une réalité plus dure et violente.
    Étant liées pour une grande partie d’entre-elles, malgré ce qu’en disent nos moralisateurs et nos déconstructeurs, à l’arrivée de soi-disant pauvres migrants, réfugiés politiques et demandeurs d’asile, ces agressions sexuelles devraient normalement nous permettre de sortir de notre dormition tellement le nombre dépasse l’entendement.
    Nos responsables sont dans l’incapacité de se remettre en cause. Ils ne vivent que d’idées et de ce fait ne peuvent voir le monde tel qu’il est. Ils sont prêts à brader la sécurité de leurs propres peuples juste pour ne pas avoir à prendre et assumer des décisions difficiles, mais pourtant nécessaires. Enfermés dans une logique mondialiste et antiraciste, ils sont impuissants et aveugles. Face à des évènements compliqués, tragiques, ils refusent de se comporter en chefs d’État responsables et préfèrent jouer les abbé Pierre ou les mère Theresa.
    Ceci, comme le dit Michel Onfray, leur permet de se mettre « en scène, dans un rôle vertueux, héroïque ». Accablés par leur mauvaise conscience, ils ne savent plus ce que veut dire diriger et, au lieu d’agir, ils ne font que réagir. Sous le poids de plus en pesant de l’influence médiatique acquise dans sa grande majorité à la propagande du bien vivre ensemble, ils ne se comportent plus qu’en nouveaux bigots de la religion des droits de l’hommisme.

    La repentance, l’excuse, la justification de l’inacceptable et la culpabilisation de leurs populations sont devenues les pièces maîtresses de leur communication. La colère légitime des Allemands et celle de la population d’Ajaccio, suite aux scandales des agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre et lors de l’attaque de pompiers et de policiers dans la nuit du 24 décembre, les ont bousculés dans leurs retranchements. Certains, pour ne pas avoir à se renier, n’ont pas hésité à se dire plus choqués par les réactions citoyennes que par les agressions elles-mêmes !

    En 2015, plus de 1600 pompiers se sont fait agresser dans l’exercice de leur activité ! Pourquoi ont-ils attendu Ajaccio pour exprimer leur indignation et leur détermination ? Pourquoi ont-ils fait le choix du communautarisme en abandonnant aux racailles des quartiers entiers ? Et surtout pourquoi contribuent-ils encore, par une politique bien réfléchie, à aggraver la situation en laissant entrer dans l’Union européenne, en une année, plus d’un million de clandestins dont la culture de naissance diffère totalement de celle de notre continent ?

    Ce choix est un crime contre nos sociétés occidentales et un jour il faudra que ces personnes assument pleinement leurs décisions d’aujourd’hui. Ce n’est pas tout d’assister à des commémorations avec les mains chargées de fleurs et de bougies, il faut aussi savoir être responsable ! Lorsque l’on prend des décisions, comme ce fut le cas pour la Libye, la Syrie, l’accueil des clandestins, et que l’on se trompe aussi lourdement, il faut avoir un minimum de décence en évitant de continuer à jouer les vierges effarouchées.
    Nos bonimenteurs ne sont plus crédibles et ils méritent à présent de rendre des comptes tellement les conséquences de leurs choix se révèlent être catastrophiques. Il suffit de regarder ce début d’année (des militaires obligés d’ouvrir le feu à Valence pour stopper une attaque d’un islamiste, un commissariat attaqué en Ile-de-France par un djihadiste et un juif agressé à Marseille à coups de machette par un fou d’Allah) pour se convaincre que le besoin de changement est plus qu’urgent !

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/197005/ajaccio-cologne-marseille-dirigeants-irresponsables/#more-197005

  • Barack Obama : " Celui qui prétend que l'économie américaine est en déclin est un menteur "

  • L’Arabie saoudite : un monstre créé par l’Occident

    Le Moyen-Orient est ravagé par le terrorisme et les conflits armés depuis des années. Dans ce contexte, le soutien de l’Occident à l’Arabie Saoudite et la diabolisation de l’Iran ne contribuent pas à la paix et à la stabilisation dans la région.  
    La crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran, consécutive à l’exécution controversée de l’imam chiite Nimr al-Nimr par les Saoudiens, ne montre aucun signe d’apaisement. Une confrontation militaire ne relève plus de l’imaginaire. 
    De nombreux experts, analystes, commentateurs et connaisseurs du Moyen-Orient ne seront pas surpris par la perspective d’un conflit militaire entre les Saoudiens et les Iraniens. Depuis quelques années, les deux pays se sont engagés de facto dans une Guerre froide, en qualité de représentants respectifs de l’Islam sunnite et de l’Islam chiite, chacun cherchant à affermir sa légitimité. Cet antagonisme remonte au schisme initial qui date de l’an 632 apr. J.-C, à la mort du prophète Mahomet. 
    Dans son incarnation moderne, la fissure entre les deux branches de l’Islam et la lutte pour l’affirmation de leurs légitimités respectives en tant que représentants de la « vraie foi », a pris une dimension à la fois politique et géopolitique, compte tenu de l’importance stratégique accrue du monde arabe et musulman, riche en ressources. 
    Les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran se sont détériorées rapidement après la révolution islamique de 1979 en Iran qui a renversé le régime marionnette des États-Unis que dirigeait le Shah. Les Saoudiens, inquiets de l’influence grandissante chiite dans la région, qui était une conséquence de la révolution, et se voyant comme les gardiens théologiques de l’Islam sunnite, ont tout fait pour contrer l’influence iranienne dans les décennies qui ont suivi. 
    L’oppression de leur propre minorité chiite, ainsi que les répressions des mouvements chiites pro-démocratiques au Bahreïn et au Yémen, au cours des dernières années, sont la preuve de la position de plus en plus agressive de Riyad dans la région, par ailleurs facteur clé de sa déstabilisation à la suite du soi-disant printemps arabe de 2011. Cette poussée révolutionnaire a balayé la Tunisie et l’Egypte pour se conclure par une réaction contre-révolutionnaire violente, détournée par des extrémistes, eux-mêmes alimentés par une interprétation littérale de l’Islam sunnite presque identique à la doctrine religieuse Wahhabite qui est le fondement de l’État saoudien. 
    Quoiqu’ayant violé de manière flagrante et répétée les droits de l’homme, l’Arabie saoudite est protégée par ses alliés occidentaux 
    Le rôle des Saoudiens dans le soutien aux différents groupes combattants en Syrie est à présent bien connu. Et, conjointement avec le regain des décapitations et des exécutions au royaume saoudien au cours des deux dernières années, il donne l’image d’un régime rongé par l’angoisse quant au maintien sa domination de l’Islam sunnite comme force politique. L’annonce, ce lundi, de la décision du Soudan de rompre ses liens avec Téhéran et l’alignement de Bahreïn sur Riyad vient tout juste le confirmer. Ajoutez à cela l’effondrement du leadership et de l’influence des Etats-Unis dans la région et la perspective d’une crise menant vers un conflit ouvert devient très réelle. 
    Quoiqu’ayant violé de manière flagrante et répétée les droits de l’homme, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, et malgré la déstabilisation qu’elle a aidé à installer, l’Arabie saoudite est protégée par ses alliés occidentaux. Le pays a longtemps été le plus grand marché d’exportation d’armes fabriquées par l’Occident et, au cours de ces longues années de relations privilégiées, l’Arabie saoudite a perfectionné l’art de dire une chose à l’Occident et autre chose à son propre peuple et à ses clients dans le monde musulman. Cependant toute confusion s’estompe, quand il s’agit des actes, qui ont tracé la voie à une belligérance et un extrémisme sans cesse grandissants. 
    Quant à l’Iran, c’est un pays diabolisé par l’Occident depuis des années. Il est décrit comme un État voyou et une menace à la sécurité et à la stabilité. Personne n’a oublié que George W. Bush l’a inclus dans « l’axe du mal » avec la Corée du Nord et l’Irak. Ennemi juré d’Israël et de l’Arabie saoudite, l’Iran a vécu sous un régime de strictes sanctions pendant de nombreuses années et n’a pu que récemment revenir sur la scène internationale grâce à l’administration d’Obama au terme de pourparlers diplomatiques sur la nécessité de sortir de l’échec au sujet du programme nucléaire de Téhéran. 
    La proposition de paix d’Obama aux Iraniens a été accueillie avec consternation à Tel-Aviv et à Riyad. L’accord sur le nucléaire a constitué une rupture dans les relations entre Washington et ses alliés de longue date. S’y ajoutent la réticence d’Obama à engager une force suffisante pour renverser Assad en Syrie et le fait que, jamais dans l’histoire, une administration américaine n’a été aussi mal considérée dans la région par les Israéliens et les Saoudiens que celle d’Obama. 
    On a échoué à mesurer de façon adéquate les menaces posées par le terrorisme et l’extrémisme dont la prolifération est la conséquence des actions de l’Occident depuis les attaques du 11 septembre 
    En réalité, l’Iran est depuis longtemps le pilier de la stabilité au Moyen Orient. Son absence d’ambitions territoriales et son non-sectarisme sont prouvés par son soutien inflexible aux Palestiniens en grande majorité sunnites, qui souffrent depuis longtemps. 
    La région est au milieu d’une crise de plus en plus profonde et intense, provoquée en premier lieu par l’agression désastreuse menée par les États-Unis en Irak en 2003, et par le rôle de l’Occident dans le reversement du gouvernement de Kadhafi en Libye. On a échoué à mesurer de façon adéquate les menaces posées par le terrorisme et l’extrémisme dont la prolifération est la conséquence des actions de l’Occident depuis les attaques du 11 septembre. Détruire un village pour le sauver, voilà la stratégie des gouvernements qui a permis à des alliés régionaux tels que l’Arabie saoudite de propager le poison du sectarisme et de la barbarie sans plus aucune retenue. 
    Nous parlons ici de personnes qui, comme l’a dit Oscar Wilde « connaissent le prix de tout et la valeur de rien. » Ils entrainent la région dans une époque la plus dangereuse qu’elle ait connue depuis la fin de la Guerre froide. 
    Albert Camus a dit « Un homme sans éthique est une bête sauvage lâchée sur ce monde ». On peut en dire autant des États et des gouvernements. 
    Arabie saoudite, avance-toi.

  • Prévenir la guerre nucléaire !

    Paul Craig Roberts, haut fonctionnaire au ministère des Finances du gouvernement Reagan, il a été collaborateur du Congrès américain, co-éditeur et journaliste du Wall Street Journal, Business Week, Creators Syndicate et chercheur à l’Université de Stanford. Il est président de l’Institute for Political Economy et auteur de nombreux livres et articles dans des magazines scientifiques.

    ♦ Polémia a déjà publié un certain nombre d’articles de Paul Craig Roberts, esprit libre et pertinent.

    Pourquoi des alternatives à la politique belliciste des néoconservateurs américains et de l’OTAN sont une obligation pour la survie de l’humanité.

    L’écroulement de l’Union soviétique en 1991 a donné naissance à une idéologie américaine dangereuse appelée néoconservatisme. L’Union soviétique servait jusque là de limite à l’action unilatérale américaine mais lorsque cet obstacle à l’action de Washington a été aboli, les néoconservateurs ont pu inscrire à leur ordre du jour l’hégémonie mondiale américaine.

    L’Amérique était devenue la «superpuissance unique», l’«uni-power», qui pouvait désormais agir sans aucune contrainte n’importe où dans le monde.

    Le journaliste néoconservateur du «Washington Post» Charles Krauthammer a ainsi résumé «la nouvelle réalité»:

    «Nous avons un pouvoir mondial écrasant. Nous sommes les gardiens historiquement désignés du système international. Quand l’Union soviétique est tombée, quelque chose de nouveau est né, quelque chose de tout à fait nouveau – un monde unipolaire dominé par une seule superpuissance incontrôlée sans aucun rival et qui jouit d’une portée déterminante dans n’importe quel endroit du monde. C’est un développement écrasant et totalement nouveau dans l’histoire, qu’on n’a plus vu depuis la chute de l’empire romain. Et même l’empire romain n’était pas comparable à ce qu’est l’Amérique d’aujourd’hui.»

    L’effarant pouvoir unipolaire que l’histoire a donné à Washington doit être protégé à tout prix. En 1992, le Sous-secrétaire Paul Wolfowitz, haut responsable du Pentagone, a mis au point la Doctrine Wolfowitz, devenue depuis la base de la politique étrangère de Washington.

    La Doctrine Wolfowitz déclare que «le premier objectif» de la politique étrangère et militaire américaine doit être d’«empêcher la renaissance d’un nouveau rival, sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constitue une menace (à l’action unilatérale américaine) de l’ordre autrefois instauré par l’Union soviétique. Ceci est une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile d’étendre sa domination sur une région dont les ressources, placées sous tutelle, suffiraient à générer un pouvoir étendu au monde entier. («Une puissance hostile» étant dans ce contexte un pays suffisamment fort pour avoir une politique étrangère indépendante de Washington.)

    L’affirmation unilatérale du pouvoir américain commence vraiment sérieusement pendant le mandat de Clinton avec les interventions en Yougoslavie, en Serbie, au Kosovo et par la zone d’exclusion aérienne imposée à l’Irak. En 1997, les néoconservateurs ont rédigé leur «Projet pour un nouveau siècle américain». En 1998, trois ans avant le 11-Septembre, les néoconservateurs ont envoyé une lettre au président Clinton demandant un changement de régime en Irak et «le renversement de Saddam Hussein». Les néoconservateurs exposent leur programme de renversement de sept gouvernements en cinq ans.

    Les événements du 11 septembre 2001 sont considérés par les gens bien informés comme «le nouveau Pearl Harbour» dont les

    néoconservateurs avaient besoin pour commencer leurs guerres de conquête dans le Moyen-Orient. Paul O’Neil, le premier Ministre de l’Economie et des Finances du président George W. Bush, a déclaré publiquement que l’ordre du jour du président lors de la première réunion de Bush avec son cabinet était l’invasion de l’Irak. Cette invasion a été planifiée avant le 11-Septembre. Depuis, Washington a détruit entièrement ou partiellement huit pays et affronte maintenant la Russie tant en Syrie qu’en Ukraine.

    La Russie ne peut permettre l’établissement d’un Califat djihadiste dans une zone comprenant la Syrie et l’Irak, car ce serait une base d’exportation de la déstabilisation dans les Républiques musulmanes de la Fédération de Russie. Henry Kissinger lui-même a confirmé ce point, suffisamment évident pour toute personne dotée d’un cerveau. Cependant, les néoconservateurs, fanatiques ivres de pouvoir, qui ont contrôlé les régimes de Clinton, Bush et Obama, sont si absorbés dans leur propre orgueil et arrogance qu’ils sont prêts à pousser la Russie à bout, au point d’inciter leur marionnette turque à abattre un avion russe et à renverser le gouvernement démocratiquement élu en Ukraine, alors en bons termes avec la Russie, en le remplaçant par un gouvernement fantoche américain.

    Dans ce contexte, nous pouvons comprendre que la situation dangereuse à laquelle le monde est confronté est le produit de la politique arrogante d’hégémonie mondiale des néoconservateurs américains. Les erreurs de jugement et les dangers dans les conflits syrien et ukrainien sont les conséquences de l’idéologie néoconservatrice.

    Afin de perpétuer l’hégémonie américaine, les néoconservateurs ont rejeté les garanties que Washington avait données à Gorbatchev que l’OTAN ne se déplacerait pas vers l’Est d’un centimètre. Les néoconservateurs ont poussé au retrait des Etats-Unis du traité ABM, lequel spécifiait que ni les Etats-Unis ni la Russie ne développeraient ni ne déploieraient de missiles antibalistiques. Les néoconservateurs ont réécrit la doctrine de guerre américaine et transformé le rôle des armes nucléaires, les faisant passer de force de représailles à celui de force de frappe préventive de premier plan. Les néoconservateurs ont commencé à installer des bases ABM aux frontières russes, tout en prétendant que ces bases avaient pour but de protéger l’Europe des attaques de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux iraniens inexistants.

    La Russie et son président, Vladimir Poutine, ont été diabolisés par les néoconservateurs et leurs marionnettes au sein du gouvernement des Etats-Unis et des médias. Par exemple, Hillary Clinton, candidate à l’investiture présidentielle démocrate, a déclaré que Poutine était un «nouveau Hitler». Un ancien officiel de C.I.A. a appelé à l’assassinat de Poutine. Les candidats au poste présidentiel dans les deux partis rivalisent d’agressivité envers la Russie et d’insultes à l’encontre du président russe.

    Cela a eu pour effet de détruire la confiance existant entre les puissances nucléaires. Le gouvernement russe a appris que Washington ne respecte pas ses propres lois et encore moins le droit international et qu’on ne peut lui faire confiance dans le respect des accords. Ce manque de confiance, joint à l’agression envers la Russie déversée par Washington ainsi que par les médias prostitués, répercuté par la stupidité des capitales européennes, a posé les fondements d’un conflit nucléaire. Comme l’OTAN (essentiellement les Etats-Unis) n’a aucune perspective de victoire sur la Russie dans une guerre conventionnelle, et encore moins de mise en déroute de l’alliance entre la Russie et la Chine, ce conflit sera nucléaire.

    Afin d’éviter la guerre, Poutine demeure non-provocateur et discret dans ses réponses aux provocations occidentales. Le comportement responsable de Poutine, cependant, est interprété à tort par les néoconservateurs comme un signe de faiblesse et de crainte. Les néoconservateurs ont incité le président Obama à mettre la pression sur la Russie pour qu’elle cède. Cependant, Poutine a précisé que la Russie ne cédera pas. Poutine a envoyé ce message à de nombreuses occasions. Par exemple, le 28 septembre 2015, au 70e anniversaire des Nations Unies, Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait plus tolérer l’état actuel des choses dans le monde. Deux jours plus tard, Poutine a pris la tête de la guerre contre l’Etat islamique (Daesh) en Syrie.

    Les gouvernements européens, particulièrement ceux d’Allemagne et du Royaume-Uni, sont complices de l’évolution vers la guerre nucléaire. Ces deux Etats vassaux de l’Amérique facilitent l’imprudente agression de Washington envers la Russie en répandant la propagande de Washington et en soutenant les sanctions de Washington ainsi que les interventions contre d’autres pays. Tant que l’Europe ne sera rien de plus qu’une extension de Washington, la perspective de l’apocalypse continuera à croître.

    Nous ne pouvons à présent plus éviter la guerre nucléaire que de deux manières.

    L’une serait que la Russie et la Chine rendent les armes et acceptent l’hégémonie de Washington.

    L’autre alternative serait un leader indépendant en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France montant au créneau et se retirant de l’OTAN. Ce serait le début d’un abandon général de l’OTAN, principal outil de conflit avec la Russie et donc la plus dangereuse des forces au monde pour tous les pays européens et pour le monde entier.

    Paul Craig Roberts, 28/12/201

    Titre original : Why WWIII Is On The Horizon

    Source : www.paulcraigroberts.org/2015/12/28/why-wwiii-is-on-the-horizon-paul-craig-roberts/

    Traduction Horizons et débats

    http://www.polemia.com/prevenir-la-guerre-nucleaire/