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international - Page 932

  • « Le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser »

    Il ne faut pas « stigmatiser », ne pas faire « l’amalgame ». Pour ne pas réveiller la « bête immonde » dont les idées « nauséabondes » nous menacent, il faut louer le « métissage » et la « diversité »…  À force de mouliner des mantras, les moulins à prière sémantiques finissent par donner vertige et tournis. Mais qu’est-ce que tout cela signifie ?

    Cela signifie que nos dirigeants ont régressé au stade de ce que Freud appelle la pensée magique. En répétant leurs mantras, ils prononcent des incantations et lancent des exorcismes. Les loups hurlent, les hiboux ululent, Manuel Valls agite ses amulettes. Comme il a perdu ses nerfs, le Premier ministre se flatte de « stigmatiser » le Front national et n’hésite pas à recourir à toutes sortes d’amalgames, alors même qu’il ne cesse de mettre en garde contre les amalgames et la « stigmatisation ». Même contradiction chez ceux qui célèbrent à la fois la « diversité » et le « métissage » sans voir que le second réduit inévitablement la première. Le « métissage » est d’ailleurs lui-même un mot magique, invoqué comme une force agissante au service de la fusion rédemptrice : « L’hybridation généralisée est le rouleau compresseur qui produit l’homogénéisation et le nivellement des cultures, l’abolition finale de la diversité culturelle », écrivait récemment Pierre-André Taguieff. Quant à l’allusion répétée à la « bête l’immonde », elle relève à la fois du vocabulaire zoologique et du langage de curés : comme dans les régimes totalitaires, il s’agit de dénier à l’adversaire son humanité pour le ramener à l’animalité.

    De même évoque-t-on jusqu’à plus soif les fameuses « valeurs républicaines ». Mais quelles sont-elles ?

    On abuse aujourd’hui du mot « valeurs ». En réalité, il n’existe pas de « valeurs républicaines », il n’y a que des principes républicains. Mais lesquels ? L’allusion à la res publica est chose ancienne : Les six livres de la république de Jean Bodin datent de 1576, la République de Platon remonte au IVe siècle avant notre ère. De quelle République les officiants des « valeurs républicaines » entendent-ils se réclamer ? De la Première, celle de la loi des suspects, de la Terreur et du génocide vendéen ? De la Troisième, celle de la colonisation patronnée par Jules Ferry ? De la Quatrième, restée célèbre par son instabilité ? Le terme « républicain » est en fait un mot-caoutchouc, une « bulle de savon », disait récemment Frédéric Rouvillois.

    Il y a déjà quelques années, dans un article resté célèbre, Régis Debray avait avec bonheur opposé les « républicains » et les « démocrates ». Révélateur est à mon avis le fait que la classe dirigeante préfère évoquer les « valeurs républicaines » plutôt que les valeurs démocratiques. Les premières renvoient principalement à l’État, tandis que les secondes privilégient le peuple (souveraineté étatique et souveraineté populaire ne sont pas la même chose). Or, le fossé séparant les peuples des élites mondialisées ne cesse de se creuser. Le peuple rejette spontanément les mots d’ordre de la Nouvelle Classe. La Nouvelle Classe se méfie du peuple, qui pense mal et ne vote jamais comme on lui dit de le faire. D’où les critiques contre le « populisme », manière élégante d’avouer qu’on méprise le peuple et qu’on aspire par-dessus tout à gouverner sans lui. [....]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-fosse-separant-les-peuples-des

  • L’armée israélienne reconnait appuyer Al-Qaïda en Syrie

    Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.

    Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne la semaine écoulée, un journaliste du Wall Street Journal présent sur le Mont Bental (une partie du Plateau du Golan occupé) a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaeda et les soignaient dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.

    Au mois d’août dernier, le Front al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du sud-ouest de la Syrie et a, depuis cette date, illégalement occupé la majeure partie du Plateau du Golan.

    Et comme je l’ai souligné dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs sur la présence de liens et contacts et même l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaeda depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du Wall Street Journal confirme la thèse.

    A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaeda : «Nous ne les contrôlons pas ni leur demandons qui ils sont. Une fois le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]. »

    Un autre responsable militaire, lui aussi resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un « accord » entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaeda là-bas, ainsi qu’une « familiarité des forces d’Al-Qaeda sur le terrain. »

    Selon les populaires théories du complot, Al-Qaeda et l’État Islamique (aussi connu comme ISIS ou EI) ont été créés par les services de renseignements israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est sans doute vrai que l’invasion de l’Irak conduite par les USA et la Grande-Bretagne en 2003 et le régime d’occupation volontairement sectaire qui s’en est suivi ont créé les conditions optimales dans lesquelles Al-Qaeda en Irak (devenue plus tard EI) s’est formée et a bien prospéré.

    Et c’est justement dans cette optique que j’avais précédemment loué le travail du journaliste chevronné Patrick Cockburn qui a su démontrer cela de la manière la plus convaincante dans son nouveau livre The Rise of Islamic State [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]

    Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaeda en Syrie. C’est une alliance tactique destinée principalement et surtout à laisser le pays saigner jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.

    Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens au fil des derniers mois au sujet du front Nosra. Vous serez étrangement surpris en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’ « Al-Qaeda modérée » si on veut.

    « Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaeda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes dans une même coalition, » confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec The Wall Street Journal. Herzog a été chef d’État-major du Ministre Israélien de la Défense et est également membre de l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques considéré comme le premier groupe de lobby israélien aux États-Unis.

    Le Front Nosra « est totalement concentré sur la guerre en Syrie et ne nous voit pas, » a-t-il prétendu, « Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le sud, c’est là où le front porte toute son attention sur nous. »

    Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence soutiennent le gouvernement Syrien. Ils combattent sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne pour anéantir Al-Qaeda, l’ « État Islamique » et les autres groupes de rebelles sunnites.

    Et il convient de signaler que bien avant que le check point de Quneitra ne tombe entre les mains d’al-Nosra, c’est-à-dire avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaeda.

    En juin dernier, le porte-parole de l’armée, le Lieutenant-colonel Peter Lerner avait, dans un entretien téléphonique, confié à Foreign Policy que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens au cours des quatorze derniers mois. « Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence. » Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au Wall Street Journal, il a précisé : « Nous ne faisons aucun contrôle ou examen pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent.

    Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : « Les blessés sont à la fois des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils dans cette région à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés en Israël. »

    Foreign Policy indique que bien avant juin 2014, plus précisément en mars 2013 : « Quelques 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes quant à l’avancement des groupes extrémistes dans la région. »

    « Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharqi. »

    « D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs qui flottaient et qui étaient apparemment associés aux groupes militants disséminés dans les parties centre et sud de la zone de séparation, y compris trois positions des forces armées syriennes capturées par des membres armés de l’opposition. »

    Tout porte donc à croire que l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie s’est poursuivie deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne àal-Qaeda en Syrie a fini par être confirmée.

    Asa Winstanley

    Source : Memo Middle East monitor ; traduit par Info-Palestine.eu

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukZEEAulVJeaYQvbR.shtml

  • Des villages chrétiens assyriens pillés par les milices kurdes du PKK

    L’Eglise assyrienne d’Orient – à laquelle appartiennent les centaines de chrétiens de la vallée de la rivière Khabur pris en otages par les djihadistes de l’ « Etat islamique » – a fait savoir que des villages chrétiens ont été pillés par des milices kurdes.

    « Dans ces villages, où les djihadistes n’étaient jamais entrés – indique Mgr Hindo, archevêque syro-catholique  – les miliciens kurdes ont ouvert toutes les maisons des chrétiens et se sont emparés des objets et biens de valeur, à commencer par les ordinateurs. Ils ont tenté d’emmener également d’encombrants groupes électrogènes. Les habitants des villages qui avaient tenté de rentrer dans leurs maisons avaient été éloignés et il leur a été demandé de laisser les clefs. Ces phénomènes – conclut l’Archevêque – laissent présupposer que la situation sur le terrain est plus complexe que ce qui en dit parfois ».

     

    Par ailleurs, pour ajouter à cette complexité, l’Evêque assyrien Afram Athnil a adressé une missive aux responsables de l’ « Etat islamique » pour prendre ses distances de l’ensemble des groupes armés en lutte – y compris les milices d’autodéfense formées par des assyriens – et pour demander la libération des centaines d’otages chrétiens se trouvant encore aux mains des djihadistes.

    Dans sa missive, l’Evêque assyrien Afram Athnil a cru utile de préciser que les milices chrétiennes assyriennes, n’ont jamais reçu aucun mandat et aucune approbation de la part de l’Eglise. Une façon de désavouer publiquement le Syriac Military Council. Comme si les chrétiens avaient besoin d’un mandat de l’Eglise pour assurer leur autodéfense face aux invasions barbares…

    Source

    http://www.contre-info.com/des-villages-chretiens-assyriens-pilles-par-les-milices-kurdes-du-pkk#more-37276

  • L’Union Européenne déclare la guerre aux médias russes

    Les témoignages des experts internationaux qui voient de leurs propres yeux ce qui se passe au Donbass ainsi que les reportages des correspondants russes sur place contredisent les déclarations des politiciens et des journalistes occidentaux qui parlent de la présence imaginaire de l’armée russe ou de l’agression des forces de la résistance. Les populations aux USA et en Union européenne s’interrogent de plus en plus sur ce que les médias lui fournissent à la place des faits concrets.

    Bruxelles, en voyant que la guerre d’information qu’il a déclenchée ne se passe pas comme prévu, jette des forces nouvelles dans le combat qu’il mène sur cet axe. Ainsi, il a chargé la chef de la diplomatie européenne Mogherini de superviser le nouveau programme d’envergure pour contrecarrer le travail des médias russes.

    Au terme des trois mois à venir il est prévu de recruter des équipes, de former des journalistes et de mettre en place tout un programme pour faire front aux chaines de télévision, aux radios et aux journaux russes. Le document du Conseil européen qui en comporte les détails a été classé « top secret », seulement quelques informations sur son contenu ont fui dans les médias.

    « Lors de la rencontre au sommet du 19 au 20 mars, les leaders européens chargeront la haute représentante Mogherini de préparer pour le prochain sommet de juin un plan d’action pour défendre la liberté des médias et les valeurs européennes en Russie« , — rapporte l’agence Reuters.

    Le sens de cette formule en apparence anodine qui est la « propagation des valeurs européennes » réside dans la figure emblématique de Federica Mogherini. La chef de la diplomatie de l’Union européenne a déjà raconté comment il fallait travailler avec la société civile russe.

    « Nous travaillons sur la mise en place d’une stratégie de communication pour faire face à la propagande en langue russe » , a déclaré le 19 janvier dernier la haute représentante de l’Union européenne pour la politique extérieure et la sécurité Federica Mogherini.

    Il est prévu de lancer toute une chaine de diffusion en continue avec des programmes quotidiens. Cette diffusion se fera en langue russe.

    « Ce projet de lancement d’une chaine européenne en langue russe est déjà soutenu par la Pologne, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie, la Grande Bretagne. Les diplomates se rendent compte qu’ils sont en train de perdre la guerre d’information contre la Russie », remarque Le Time.

    Remarque importante, ce débarquement informationnel s’est avéré urgent en voyant que l’information venant des journalistes russes qui décrivent la situation en Ukraine, notamment des envoyés spéciaux de la chaine La Russie qui ont depuis toujours été majoritaires au Donbass, se faisait diffuser trop largement. Les rédacteurs européens luttent contre cela en récupérant ce qui est réalisé par les autres, mais en leur donnant leur propre sens.

    « Ouglégorsk, ville située à quelques 50 km de Donetsk a été une cité de plus que les séparatistes ont réduite à néant », a déclaré le 30 janvier 2015 le présentateur de la chaine de télévision allemande ZDF, en diffusant les séquences du reportage d’Evguéni Poddubny montrant les pilonnages de la ville par les forces du régime kiévien.

    ZDF a utilisé un extrait du reportage réalisé par Evguéni Poddubny pour la chaîne La Russie. C’est son équipe de tournage qui s’est retrouvée prise avec les FAN dans des pilonnages lorsque l’armée ukrainienne était en train d’anéantir la ville.

    L’original porte le titre : « Les officiers et le chef de la République Populaire de Donetsk pris dans des pilonnages ».

    La chaine allemande ZDF n’a pas daigné ni s’expliquer, ni s’excuser après la révélation de cette tricherie.

    « L’Occident a peur de la vérité, car on a beau accuser les chaînes russes, il faut se rendre à l’évidence que ce sont elles qui diffusent la vérité. Il se peut que cette vérité dérange du fait de révéler les horreurs que l’Ukraine est en train de commettre en tuant ses propres concitoyens. Néanmoins, ce sont ces faits documentaires qui agissent sur le public de manière puissante » ont noté un expert militaire et le rédacteur en chef de la revue Action défensive nationale Igor Korotchenko.

    C’est cette action puissante qu’on a cherché à empêcher lors du Forum mondial à Davos en janvier 2015. Avant l’intervention de Petro Porochenko, les activistes avaient déployé les banderoles : « Le fascisme ne passera pas » et « Souvenez-vous d’Odessa ». Ils se sont fait interpeller par les forces de l’ordre. Les principaux médias européens n’en ont pas publié un seul mot.

    C’est la chaine Russia Today qui a en parlé. Cette même chaine, qui s’est vue interdire à Londres la mise en place des panneaux publicitaires et contre laquelle OfCOM, régulateur des médias britanniques, a déployé tout une campagne sous prétexte de lutter contre la propagande russe.

    « La direction de la chaine a été convoquée après que cette dernière a été reconnue coupable de violation des normes de la radiotélévision britannique. Elle a été avertie de la révocation possible de sa licence en cas de récidive », — ont déclaré les fonctionnaires britanniques.

    « Très prochainement les USA, la Grande Bretagne et une partie de l’Europe évoqueront la fermeture de ces sources d’information. Ils pourront procéder de différentes façons : par exemple, en neutralisant des chaines télévisées diffusées par satellites et ainsi de suite. Ce n’est qu’un début de l’offensive informationnelle menée par l’Occident, met en garde le journaliste, écrivain et militant Giulietto Chiesa.

    Le principal champ de bataille reste toujours la question du rattachement de la Crimée à la Russie où le blackout médiatique commence tout juste à être percé. Ainsi, le 12 mars 2015 le centre de presse de l’agence internationale Russia Today vient d’être inauguré à Simferopol.

    « Nous relions ce centre à Moscou, Berlin, Londres, Doubaï, Dehli et tous les autres centres de presse que nous avons dans le monde. Grâce à la technologie de nos jours, nous avons la possibilité de le relayer à n’importe quel endroit dans le monde, même ceux où nous ne disposons pas de centre de presse. Ainsi, toute personne au monde peut interroger les habitants de la Crimée pour leur demander s’ils veulent réellement rester en Russie ou pas. De cette façon nous arrivons à briser le blackout médiatique qu’on voudrait bâtir autour de la Crimée, a déclaré lors de l’inauguration du centre de presse le directeur général de Russia TodayDimitri Kisselev.

    Selon les experts, l’offensive occidentale ne se limitera pas à la création d’une seule chaine. Le Sénat américain a déjà débattu le financement de trois chaines d’emblée qui diffuseront prochainement en langue russe en Estonie, Lettonie et Lituanie.

    Source : Vesti.ru
    Auteur :
     Vesti.ru
    Traduction : Svetlana Kissileva

    Editeur : Walt 18/03/2015

    http://www.polemia.com/lunion-europeenne-declare-la-guerre-aux-medias-russes/

  • Forbes: les Criméens vivent mieux au sein de la Russie

    Selon le magazine americain Forbes, les Etats-Unis et l'UE devraient renoncer aux tentatives de "sauver" les habitants de la Crimée qui sont satisfaits d'être devenus citoyens russes.

    D'après de nombreux sondages réalisés par des sociétés occidentales, les habitants de la Crimée sont satisfaits que leur péninsule fasse partie de la Russie depuis mars 2014 et ne souhaitent pas revenir au sein de l'Ukraine, a annoncé lundi le magazine américain Forbes 

    Les Etats-Unis et l'UE devraient cesser leurs discussions sur la nécessité de "sauver" la Crimée, puisque "sondage après sondage, on voit que les habitants locaux, qu'ils soient Ukrainiens, Russes ethniques ou Tatars de Crimée, sont unanimes à constater qu'il est mieux de vivre en Russie qu'en Ukraine", a indiqué le magazine. 

    Lire la suite: 

  • Chrétiens d'Orient : Jacques Bompard interroge Fabius

    Question n° 11-00419 de Jacques Bompard au ministre des affaires étrangères et du développement international sur la détresse des chrétiens d'Orient et la nécessité d'un réel soutien :

    "Après 6 mois de frappes aériennes, on observe l'arrêt de la progression de l'Etat de Daech sans pouvoir pour autant parler d'un recul significatif. En outre, les conditions de vie des habitants demeurent très précaires. Le temps, laissé par la communauté internationale à l'Etat de Daech par une intervention insuffisante, permet à ce dernier d'asseoir toujours plus son pouvoir et contraint les minorités à fuir. Ces migrations forcées favorisent l'instabilité de la région.

    Mgr. Pascal Gollnish, directeur général de l'Œuvre d'Orient, affirme que " Les puissances occidentales ont voulu s'impliquer dans ce conflit en réclamant le départ du président Assad. Elles doivent au peuple syrien la mise en place d'une solution rapide de ce conflit prenant en compte le fait nouveau représenté par le déploiement de Daech ". Il ajoute que la communauté internationale doit élaborer "une notion de "crime culturel contre l'humanité" : l'organisation de Daech a détruit des œuvres d'art d'une valeur exceptionnelle dans la ville de Mossoul (entre autre); notion qui permettrait de pouvoir poursuivre pénalement les destructeurs. En outre, Mgr Gollnish rappelle que "Daech, en décapitant vingt et un chrétiens d'Egypte en Lybie face à la mer, a explicitement menacé ce qu'il appelle le Royaume de la Croix, c'est-à-dire nous".

    M. Jacques Bompard attire l'attention sur les enjeux d'une position attentiste et demande à M. le ministre des Affaires étrangères des précisions sur l'actuel soutien des Chrétiens d' Orient."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ukraine, fissure sur la façade ouest

    Situé à l’Ouest de l’Ukraine, l’Oblast de Transcarpatie est peuplée par les Ruthènes, population majoritairement tournée vers la Hongrie. Cette population semble apprécier avec beaucoup de modération le fait de devoir revêtir l’uniforme de l’armée ukrainienne pour aller se battre dans le Sud-est du pays contre un groupe de population dont les droits sont plus niés encore que ceux des Ruthènes. Le texte ci-dessous a pour but de donner un instantané de la situation actuelle. Il est composé à partir de trois articles originaux. Le premier est paru le 14 mars 2015 sur le portail de l’Agence d’Information Politnavigator, le deuxième, le 01 février 2015 sur le portail d’information Novorossia, le troisième, le 02 février 2015 sur le portail Novorossia également.
    Les Ruthènes de l’Oblast de Transcarpatie veulent que Kiev leur octroie l’autonomie.

    Ce samedi 14 mars 2015, un congrès rassemblant les principales organisations ruthéniennes s’est fixé pour objectif d’obliger Kiev a admettre les résultats du référendum de 1991, selon lesquels 80% des habitants de l’oblast ont affirmé vouloir un statut autonome pour leur région.
    L’assemblée au cours de laquelle fut prise cette décision se tenait à Moukatchevo et réunissait les représentants de L’Association des Ruthènes de Transcarpatie, du Mouvement Ruthène, de l’Association Doukhovnitcha, des Ruthènes Transcarpatiques de Soïm, etc. Les organisations concernées représentent environ 40000 personnes ont déclaré leurs dirigeants.
    Les Ruthènes ont également l’intention de forcer Kiev à reconnaître leur qualité de minorité nationale. Contrairement aux pays européens, l’Ukraine ne reconnaît pas l’existence de la nation Ruthène. Dès 2006, le Comité de l’ONU pour l’Élimination de la Discrimination Raciale a recommandé à l’Ukraine de reconnaître les Ruthènes. Afin de pouvoir adresser leur requête au Président de l’Ukraine et aux députés de la Rada, les organisations ont rassemblé les 10000 signatures requises. Le document mentionne également la nécessité de reconnaître la langue ruthène, de pouvoir l’enseigner dans les écoles, d’ouvrir une chaire de langue ruthène à l’Université Nationale d’Oujgorod et de diffuser des programmes en langue ruthène sur les chaînes de radio et télévision locales.
    Par ailleurs, les organisations ruthènes ont pris la décision de constituer un syndicat transcarpatique des travailleurs migrants afin de défendre les intérêts de ces derniers. [Les travailleurs migrants ukrainiens constituent une catégorie importante de travailleurs, caractéristique du pays. N.d.T.] La prochaine session du Conseil de coordination des organisations ruthènes se tiendra du 8 au 10 avril. Les organisateurs du congrès ont lancé un appel visant à unir à leur lutte des représentants d’autres minorités nationales.
    En Transcarpatie, on exige que l’Ukraine s’explique.
    En Transcarpatie sont apparues des réactions aux pressions provocantes de la part de la junte de Kiev. Il fut affirmé que les habitants de la région resteront là où ils sont. Les Transcarpatiens souhaitent savoir ce que l’Ukraine a réellement fait pour eux afin qu’ils commencent à la considérer comme leur patrie, et plus encore, acceptent de combattre pour elle. C’est l’association patriotique et d’éducation «Kroton» qui, ayant reçu le soutien des compatriotes de la région, a soulevé ces questions dans le cadre d’une déclaration officielle, a annoncé l’agence d’informations karpatnews.in.ua.
    La déclaration de cette organisation précise exactement ceci :«Chez nous, jusque maintenant, les gens ne comprennent pas comment est apparue la confrontation militaire dans l’Est . S’agit-il d’une guerre ou d’une opération anti-terroriste ? Tous les citoyens d’Ukraine doivent-ils prendre part à cette confrontation, ou seulement des militaires ou des spécialistes des organismes de protection ? Pourquoi le pouvoir parle-t-il d’une agression de la Russie ? Pourquoi continue-t-on alors à commercer activement avec l’agresseur ?
    En outre les habitants de Transcarpatie veulent savoir, comme tous les ukrainiens, quelles garanties sociales ils recevront s’ils participent à la confrontation militaire. Ce sont des gens pragmatiques et ils veulent savoir comment l’État est prêt à les remercier de leur participation à cette guerre. Pour terminer, au cours d’un siècle à peine, le territoire de Transcarpatie a connu au moins quatre États de types différents. Nos compatriotes veulent savoir ce que l’Ukraine a fait pour qu’ils la considèrent comme leur patrie et soient prêts à combattre pour elle».
    Cette déclaration fut la réponse à une information publiée le 27 janvier 2015 par Oleg Boïko, responsable du Département de la Mobilisation du Quartier général des Forces Armées de l’Ukraine. Monsieur Boïko a déclaré que la plus forte résistance à la mobilisation avait été observée en Transcarpatie. Les conscrits potentiels locaux essaient d’éviter la campagne de conscription, même au moyen de longs séjours à l’étranger, et ce, en masse.
    Dans toutes ses déclarations, l’organisation « Kroton » souligne l’isolement de l’oblast subcarpatique. En août, ils ont ainsi prévenu qu’ils exigeraient la reconnaissance des résultats du référendum de 1991 dans le cadre duquel plus de 78% des votants avaient choisi le statut de district autonome.
    La Hongrie prête à accueillir les habitants de Transcarpatie qui fuient la conscription.
    Un site hongrois a annoncé la possibilité d’une aide gratuite aux hongrois de Transcarpatie disposant d’un passeport hongrois et ne souhaitant pas combattre au sein de l’armée ukrainienne. Les organisateurs de l’aide veulent apporter assistance à tous ceux qui disposent d’un permis de résidence en Hongrie, annonce le site « Valrad ». De nombreux Hongrois prêts à accueillir des conscrits hongrois de Transcarpatie fuyant la mobilisation se sont manifestés auprès des organisateurs de cette démarche.

    Source initialehttp://zejournal.mobi ethttp://www.russiesujetgeopolitique.ru/ukraine-fissure-sur-la-facade-ouest/

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2015/03/20/ukraine-fissure-sur-la-facade-ouest.html

  • Vladimir Poutine et la France – Yannick Jaffré invité de radio Courtoisie (06 mars 2015)

  • Aymeric Chauprade sur Nicolas Sarkozy : « Qui peut faire confiance désormais (…) à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste »

    21/03/2015 – BRUXELLES (NOVOpress) - Le géopoliticien Aymeric Chauprade, par ailleurs député européen du Front National, revient sur les récents attentats de Tunis et de Bamako, nouvelles conséquences selon lui de la “politique folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi”. Il revient également sur l’intention de Nicolas Sarkozy, alors qu’il était encore président de la République, d’installer des centrales nucléaires dans la Libye de “l’après Kadhafi”. Une telle incapacité à prévoir, un tel manque de sens politique, lorsqu’on occupe la plus haute fonction de l’État, devrait suffire à ruiner le peu de crédit qu’il reste à Nicolas Sarkozy auprès du peuple français.

    On mesure aujourd’hui, partout dans le Maghreb et en Égypte, les conséquences terribles de l’attaque folle de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi, attaque qui fut décidée, on ne le répètera jamais assez, par Nicolas Sarkozy.
    Car ce terrorisme qui dévaste la Libye, et qui a frappe aussi cruellement la Tunisie, ce terrorisme qui décapite des chrétiens coptes, qui assassine des touristes occidentaux, qui tue aveuglement des musulmans aussi, qui tente de détruire l’extraordinaire patrimoine pré-islamique de l’Afrique du Nord comme du Moyen-Orient, tout cela a des causes, et parmi ces causes, parmi les causes premières du terrorisme en Tunisie, pays voisin de la Libye, il y a les terribles erreurs de Nicolas Sarkozy et de Bernard-Henri Lévy !
    Ce même Nicolas Sarkozy qui était prêt à installer des centrales nucléaires dans la nouvelle Libye islamiste ! Rendez-vous compte ! Qui peut faire confiance désormais, pour veiller à la sécurité de la France, à un homme qui a pensé installer le nucléaire dans un nid islamiste ! On ne remerciera jamais assez les décideurs d’Areva de l’époque de s’être opposés à cette folie, sans doute motivée par d’inavouables raisons ! (…) Aymeric Chauprade, Bruxelles, 19/03/2015

    http://fr.novopress.info/184395/aymeric-chauprade-nicolas-sarkozy-faire-confiance-desormais-homme-pense-installer-nucleaire-nid-islamiste/

  • Des journalistes européens manipulés par la CIA

    Le Dr. Udo Ulfkotte, 53 ans, a collaboré pendant 18 ans ans au prestigieux quotidien Allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, jusqu’à en être le rédacteur en chef. Il fut également conseiller du Chancellier Kohl. Dans un témoignageil révèle les noms de ses collègues les plus célèbres en Allemagne, instrumentalisés par les services de renseignements américains et allemands. Il affirme avoir été manipulé comme les autres. Aujourd’hui, il se repent et déclare « avoir honte d’avoir fait partie de ce système de corruption ». Malgré l’omerta sur son témoignage,  le livre est un bestseller. 

    Aucun journaliste est autorisé à parler de mon livre au risque de se faire virer. Nous avons donc un bestseller, sur lequel les mainstreams n’ont ni l’autorisation d’écrire, ni l’autorisation de parler.”.

    Ulfkotte estime que la corruption de journalistes d’informations majeurs en Occident est une routine pour la CIA. 

    « Lorsque j’ai confié à mon journal, la FAZ, que j’allais publier mon livre, leurs avocats me menacèrent, en me disant je devrai en tirer toutes les conséquences, surtout si je publiais des noms ou des secrets, mais je m’en fiche. Vous voyez, je n’ai pas d’enfants à me soucier. Vous devez aussi savoir que j’ai été gravement blessé durant les attaques au gaz dont j’ai été témoin en Iran en 1988. Je suis le seul journaliste allemand qui a survécu à ces attaques au gaz. J’en souffre toujours. J’ai été victime de trois attaques cardiaques. Je ne pense pas vivre plus de quelques années.” 

    J’ai publié des articles sous ma signature rédigés par les agents de la CIA et autres services secrets, en particulier les services allemands.” 

    Il raconte que des organisations proches du gouvernement offrent des voyages tous frais compris aux journalistes. En contrepartie, il est exigé d’eux, d’écrire favorablement.

    Combien de journalistes, chez nous, en France, font l’objet de cette corruption ? 

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html