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international - Page 929

  • Zbigniew Brzezinski : « Ce que je vois en Europe m’inquiète »

    Ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter (de 1977 à 1981), Zbigniew Brzezinski est l’un des dirigeants du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), cercle de réflexion américain sur la politique étrangère. Il est notamment l’auteur du Vrai choix. Les États-Unis et le reste du monde (Odile ­Jacob, 2004).

    Qui assure la sécurité de l’Europe ?

    Personne en particulier : ce devrait être l’Union européenne, sur la base de principes stratégiques partagés et d’engagements stratégiques réciproques. Mais là est le problème puisque, manifestement, il y a des divergences.

    C’est donc l’OTAN, et donc les États-Unis ?

    Les États-Unis sont évidemment l’acteur le plus important de l’Alliance « atlantique ». Si les États-Unis ne sont pas impliqués, l’Alliance perd toute signification stratégique. Sans les États-Unis, l’OTAN ne peut être ni viable ni militairement crédible.

    Comment jugez-vous la ­réponse des Européens à la crise ukrainienne ?

    Elle n’est pas unanime. Ce n’est pas surprenant, mais si le nombre de « déserteurs » grandit au sein de l’Alliance, la situation de l’Europe tout entière va devenir potentiellement dangereuse. Soit l’Europe deviendra une zone soumise à l’influence de puissances extérieures, soit cela précipitera une collision militaire Est-Ouest.

    Ce que je vois en Europe m’inquiète, car j’y trouve des réminiscences de l’attitude des principaux pays européens en 1938-1939 : la volonté de ne pas voir plus loin que les problèmes immédiats, l’incapacité à regarder les faits en face.

    Les Européens privilégient l’arme des sanctions, pour quel résultat ?

    Les sanctions suffiraient si elles étaient conjuguées avec de la détermination et non avec des négociations sans fin, dans lesquelles l’autre partie [les séparatistes soutenus par la Russie] fait des promesses qu’elle viole par la suite, puis reprendre des négociations, et faire de nouvelles promesses. Il faudrait plus de volonté à l’Europe et à l’OTAN, Etats-Unis compris, pour qu’il soit clair que l’escalade de la violence – personne ne peut douter que la crise est aggravée par la Russie – finira par produire une situation dans laquelle l’Alliance sera obligée de fournir des armes défensives à l’Ukraine. Ne pas le faire, c’est donner un feu vert à Poutine, avec tout ce que cela peut produire de dramatique.

    Fournir des armes défensives, ce n’est pas aider l’Ukraine à attaquer la Russie. C’est créer une situation dans laquelle les responsables russes se demandent s’ils vont pouvoir parvenir à leurs fins facilement et en toute impunité. Pour le moment, la réponse de l’Ouest est : « Oui, vous le pouvez. » Il faut aussi poser la question du jour d’après. Qu’est-ce qui se passe pour les pays baltes, dans ce contexte ? Ils peuvent probablement être pris par la force en moins de 48 heures. Cela fait tellement penser à ce qui s’est passé en 1938 et en 1939 que c’en est tragique.

    Les intérêts des Etats-Unis et des Européens sont-ils les mêmes dans cette crise ?

    Nous ne sommes pas un seul pays et les intérêts sont évidemment différents, mais il est dans l’intérêt de l’Europe de rester politiquement unie et militairement protégée par l’OTAN. Sans l’OTAN, qu’adviendrait-il de sa sécurité, et in fine de son identité politique ? Ce qui est en jeu est fondamental. Certains pays européens en sont plus conscients que d’autres, certains responsables aussi, en particulier Angela Merkel. D’autres ont envie d’avoir la protection sans en payer le prix.

    Les Etats-Unis devraient convaincre leurs partenaires que la livraison d’armes défensives à l’Ukraine est une contribution à la paix, susceptible de rendre les choses plus prévisibles, pour que l’autre camp comprenne que l’escalade aura un coût. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je ne plaide pas pour une guerre avec la Russie. Au contraire, je suis favorable à des arrangements. Depuis un an, je plaide pour que la Russie sache que, si l’Ukraine se tourne vers l’Ouest, elle exerce son droit à l’autodétermination, mais qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un droit à entrer dans l’OTAN. Les Etats-Unis et l’OTAN devraient s’inspirer pour l’Ukraine de l’exemple de la Finlande : on peut participer à l’aventure démocratique européenne sans être membre de l’OTAN.

    Le défi auquel l’Europe est ­confrontée exige une réponse immédiate. Des actions tangibles, des déploiements d’unités américaines, françaises, allemandes, britanniques dans les pays baltes. Le prépositionnement d’équipements militaires américains en Pologne, pour le cas ou des unités plus ­importantes devraient y être ­déployées…

    Quel défi le bourbier proche-oriental représente-t-il pour l’Europe ?

    Un défi indirect. Ni les pays européens ni les Etats-Unis n’ont intérêt à être significativement présents, d’un point de vue militaire, au Moyen-Orient. Bien sûr, quand vos concitoyens sont tués, vous avez le droit de riposter et d’éliminer les responsables. Mais politiquement, l’organisation du Moyen-Orient doit être de la responsabilité de ceux qui y vivent, et particulièrement des pays tels que la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Egypte.

    L’Amérique mais surtout la France et le Royaume-Uni doivent être très prudents sur leur rôle. Ils peuvent soutenir les acteurs régionaux, mais ils ne doivent pas donner l’impression de vouloir rétablir par la guerre ce qui a pu exister par le passé.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/376537-zbigniew-brzezinski-ce-que-je-vois-en-europe-minquiete#more-376537

  • Tirs en rafale – par NOBELINE

    La France a « vendu » des Rafale à l’Égypte. Pour Dassault, c’est une affaire qui roule. Pour les employés, ça mettra du beurre dans leurs épinards. Pour le gouvernement, ça fera quelques milliers de chômeurs en moins. Y trouvez-vous à redire ? Ce n’est pas l’avis de l’écolo Mamère ni de la mère Rama Yade qui sont vite montés au créneau.n

    « La France est une nation assassine. Elle vend de la guerre à la guerre. Elle va tuer la Révolution égyptienne. Elle arme le dictateur Sissi  (qui va sûrement utiliser les Rafale pour arroser les manifestants) ». Du grand n’importe quoi !

    Parce que les arabes ne se font pas la guerre, tout seuls, entre eux, sans besoin de la France ? Ils s’entretuent comme on tue les mouches. Un coup de bombe ici, un coup de bombe là-bas et, hop !... nettoyés. À qui le tour ? Que, même - c’est un scandale - ils viennent nous faire la guerre à nous, chez nous !

    Ben non ! Ces écolo et centriste donnent de la voix. (Ils feraient mieux de nous donner la voie, au moins, on saurait où on va).

    Ils se seraient manifestés pour demander « qui va payer les Rafale ? », on aurait dit de ces gens de gauche et du centre gauche, ils sont cons et ils le resteront. C’est vrai, quoi !  Tout le monde sait que les Rafale à l’Égypte, c’est comme les MIG aux Égyptiens. Des traites à perte de vue sans passer par la case départ. Petit coup de pub pour Sissi. Petit tour de passe-passe de Hollande pour les comptes de la France. Emballez, c’est torché.

    Mais, ils doivent être en mal de célébrité, ces deux-là. Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu leur binette sur les écrans. Les politiques, c’est comme les artistes. Il y a des traversées du désert qui ne pardonnent pas. On peut y mourir de soif ou mourir tout court même quand on leur livre des motopompes.

    La Rama Yade, elle aurait mieux fait de s’interroger sur le sort des Africains en prise avec les islamistes qui déciment les populations plus radicalement qu’Ébola. Parlant de son pays, on l’aurait peut-être écoutée un peu.

    Quant à l’autre, le Mamère, il avait l’occasion de boire toute l’eau du barrage de Sivens mais il est resté la bouche sèche, sur ce coup. Pour se mêler des Rafale, il faut être vraiment mûr. Pour un vert, ça la fout mal, vous en conviendrez.

    N’empêche que nous, les Français normaux, on se demande bien pourquoi les Rafale vont, gratis, à Sissi quand les Mistral, déjà payés, ne sont pas livrés à Poutine ?

    On a bien une petite idée mais… mieux vaut être prudent. Entre une guerre froide qui tiédit et les extrémistes musulmans dans la place, la France ferait mieux de ne pas jouer les fiers-à-bras. Elle a besoin de toutes ses Forces.

    http://www.francepresseinfos.com/2015/03/tirs-en-rafale-par-nobeline.html

  • Marine Le Pen répond à Manuel Valls mobilisé face à l’électorat FN

    La France a « vendu » des Rafale à l’Égypte. Pour Dassault, c’est une affaire qui roule. Pour les employés, ça mettra du beurre dans leurs épinards. Pour le gouvernement, ça fera quelques milliers de chômeurs en moins. Y trouvez-vous à redire ? Ce n’est pas l’avis de l’écolo Mamère ni de la mère Rama Yade qui sont vite montés au créneau.n

    « La France est une nation assassine. Elle vend de la guerre à la guerre. Elle va tuer la Révolution égyptienne. Elle arme le dictateur Sissi  (qui va sûrement utiliser les Rafale pour arroser les manifestants) ». Du grand n’importe quoi !

    Parce que les arabes ne se font pas la guerre, tout seuls, entre eux, sans besoin de la France ? Ils s’entretuent comme on tue les mouches. Un coup de bombe ici, un coup de bombe là-bas et, hop !... nettoyés. À qui le tour ? Que, même - c’est un scandale - ils viennent nous faire la guerre à nous, chez nous !

    Ben non ! Ces écolo et centriste donnent de la voix. (Ils feraient mieux de nous donner la voie, au moins, on saurait où on va).

    Ils se seraient manifestés pour demander « qui va payer les Rafale ? », on aurait dit de ces gens de gauche et du centre gauche, ils sont cons et ils le resteront. C’est vrai, quoi !  Tout le monde sait que les Rafale à l’Égypte, c’est comme les MIG aux Égyptiens. Des traites à perte de vue sans passer par la case départ. Petit coup de pub pour Sissi. Petit tour de passe-passe de Hollande pour les comptes de la France. Emballez, c’est torché.

    Mais, ils doivent être en mal de célébrité, ces deux-là. Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu leur binette sur les écrans. Les politiques, c’est comme les artistes. Il y a des traversées du désert qui ne pardonnent pas. On peut y mourir de soif ou mourir tout court même quand on leur livre des motopompes.

    La Rama Yade, elle aurait mieux fait de s’interroger sur le sort des Africains en prise avec les islamistes qui déciment les populations plus radicalement qu’Ébola. Parlant de son pays, on l’aurait peut-être écoutée un peu.

    Quant à l’autre, le Mamère, il avait l’occasion de boire toute l’eau du barrage de Sivens mais il est resté la bouche sèche, sur ce coup. Pour se mêler des Rafale, il faut être vraiment mûr. Pour un vert, ça la fout mal, vous en conviendrez.

    N’empêche que nous, les Français normaux, on se demande bien pourquoi les Rafale vont, gratis, à Sissi quand les Mistral, déjà payés, ne sont pas livrés à Poutine ?

    On a bien une petite idée mais… mieux vaut être prudent. Entre une guerre froide qui tiédit et les extrémistes musulmans dans la place, la France ferait mieux de ne pas jouer les fiers-à-bras. Elle a besoin de toutes ses Forces.

    http://www.francepresseinfos.com/2015/03/tirs-en-rafale-par-nobeline.html

  • Traité transatlantique : on nous en dit si peu

    Traité transatlantique, dit TAFTA, on nous en dit si peu qu’il doit y avoir beaucoup à cacher.

    “Transparence toujours insuffisante”, “question sensible de la coopération réglementaire”, “tribunaux d’arbitrage dans la balance”, sur son blog “Contre la cour”, Magali Pernin fait un point salutaire sur l’avancée des négociations sur le TAFTA.

    Du 2 au 6 février dernier, après plus de cinq mois de pause causée par le renouvellement des institutions européennes, les négociateurs transatlantiques se sont de nouveau réunis.

    Ce huitième cycle de négociations s’est tenu à Bruxelles et a abordé l’ensemble des domaines qui seront couverts par l’accord, hormis la protection des investissements qui, nous le verrons, suscite encore des débats. Malgré cette pause officielle des négociations, le projet d’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis a néanmoins connu une actualité remplie ces derniers mois.

    Pour lire la suite et s’informer sur la complexité et les enjeux de ce traité dont on sait si peu, on peut se rendre sur le blog « Contre la Cour » de Magalin Pernin.

    http://fr.novopress.info/

  • Lavrov: la Russie réagira au renforcement de l'Otan près de ses frontières

    Moscou promet une "réponse adéquate" à l'intensification des activités de l'Alliance atlantique à proximité de ses frontières occidentales.

    Le renforcement de la présence de l'Otan près des frontières russes entrave le rétablissement de la confiance dans l'espace euroatlantique, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    "Nous avons réaffirmé notre position selon laquelle le renforcement de la présence militaire près de notre frontière ne contribuait pas à rétablir la confiance dans l'espace euroatlantique", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue espagnol José Manuel Garcia-Margallo.

    "Nous sommes contraints d'y réagir de manière adéquate, mais nous restons persuadés que ces problèmes doivent être réglés par le biais d'un dialogue basé sur le respect réciproque", a poursuivi M.Lavrov.

    Sur fond de crise politique en Ukraine, une augmentation sans précédent de l'activité des forces armées de l'Otan et des Etats-Unis a été constatée près des frontières russes. Moscou perçoit ces démarches de l'Occident comme une tentative pour provoquer une nouvelle guerre froide.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150310/1015096392.html#ixzz3TytrAmV8

  • L’Australie ramène les bateaux de migrants… chez eux

    Les Australiens emploient la manière forte pour refouler les clandestins qui s'aventurent dans leurs eaux territoriales. En Australie, pas d'états d'âme. On respecte les conventions des Nations Unies qui font obligation aux États membres d'accueillir des migrants, et les Australiens ont fait le choix de ne pas accepter n'importe qui. Chez eux, pas de Lampedusa. Depuis qu'ils ont adopté cette manière forte, plus un seul bateau de clandestins ne se risque dans les eaux territoriales.

  • Frontex : 500.000 à un millions de migrants prêts à quitter la Libye pour l’Europe

    Le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, a averti que 500.000 à un million de migrants étaient prêts à quitter les côtes libyennes pour l’Europe.

    « En 2015 nous devons nous préparer à faire face à une situation beaucoup plus difficile qu’en 2014 » a-t-il expliqué. L’occasion de remercier une fois de plus Nicolas Sarkozy et Bernard-Henri Levy pour la guerre menée en Libye contre Khadafi.

    Source

    http://www.contre-info.com/frontex-500-000-a-un-millions-de-migrants-prets-a-quitter-la-libye-pour-leurope

  • Réaction du Tchad et du Niger contre Boko Haram

    La réaction du Tchad et du Niger n’aura pas tardé à l’annonce d’allégeance de Boko Haram à l’État islamique.
    Leurs troupes respectives étaient en poste depuis un bon mois dans la province deDiffa, sous le feu de Boko Haram.
    La faction terroriste a multiplié les exactions ces derniers mois faisant encore 58 morts et 139 blessés dans trois explosions samedi 7 mars à Maiduguri, fief historique de Boko Haram et capitale de l’État de Borno (nord-est).
    Mais, il semble que ce soit surtout l’annonce de l’union entre l’engeance islamique nigériane et l’EI qui ait fait quitter la position défensive des deux armées régulières pour mener une attaque de grande envergure. L’offensive débutée le dimanche 8 mars à  8 heures du matin est actuellement en cours.

    http://fr.novopress.info/