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international - Page 931

  • 100 médias russes interdits en Ukraine, Moscou dénonce une guerre de l’information

    Les retraits d'accréditation de100 médias russes par Kiev ont été qualifiés de «discrimination ouverte» en Russie. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, cela met en doute l'intérêt de l'Ukraine à mettre un terme pacifique à la crise.

    Une recommandation du Service de Sécurité d'Ukraine (SBU) publiée hier vise à priver 100 médias russe de leur accréditation à exercer leur activité dans le pays. Cette liste comprend TASSRossiya Segodnya et toutes les chaînes russes sauf Dozhd (chaîne connue pour son soutien à l'opposition en ) selon la porte-parole du service Elena Gouitlianskaïa. Les médias seront non-accrédités jusqu’à la fin du conflit ukrainien.

    «La décision tout à fait discriminatoire du parlement ukrainien de priver les médias russes d’accréditation gouvernementale s’inscrit dans la continuité d’une politique visant à débarrasser l’espace médiatique ukrainien de tout point de vue alternatif», a signalé le ministère russe des Affaires étrangères dans une déclaration la veille.

    Le ministère a ajouté qu’une telle décision intervient «en porte-à-faux avec les résolutions du sommet au format Normandie» et met en doute «l’intérêt de Kiev à la résolution pacifique du conflit».

    En savoir plus : les participants au sommet de Minsk ont réitéré leur soutien à l’accord du 12 février

    Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a informé samedi que le Kremlin touchera un mot à Kiev à ce sujet, soulignant «l’inadmissibilité de telles mesures». Il a aussi dit à TASS que Moscou ne répondra pas aux actions de Kiev en compromettant l'accès des médias ukrainiens à l'auditoire russe car «la Russie est un pays où l’activité des médias est régulée par la loi et où les journalistes russes et étrangers ont les mêmes droits d'obtenir des informations».

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  • Théâtre de criminels


    Quand Petro Porochenko remercie Bernard-Henri Lévy par laregledujeu

    Le 21 février 2015, le président ukrainien élu à la suite du coup d’État de Maïdan, Petro Porochenko, assistait à une représentation de la pièce de théâtre Hôtel Europe, écrite par Bernard-Henri Lévy (et déprogrammée en France faute de spectateurs). Le chef de l’État a ainsi pu remercier « Bernard » pour ses services, qui ont facilité à la fois le déclenchement d’une guerre civile en Ukraine et la diabolisation de Vladimir Poutine en Europe, accélérant du même coup la marche vers une troisième guerre mondiale. Chapeau, Bernard !

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Eric Zemmour dénonce l’attitude intenable de la France à l’égard de la Syrie. Bachar ou l’Etat Islamique, il faut choisir…

  • L' »APPEL DE MANILLE » OU L’ESCROQUERIE ECOLOGISTE (par Maurice D.)

    Le président s’est rendu à Manille, aux Philippines, pour y faire la promo de la grande conférence sur le climat sur le succès de laquelle il compte pour remonter une fois de plus une cote de popularité redevenu aussi plate qu’une banane écrasée et raccrocher les Verts qu’il voit flirter dangereusement avec Méluche-la-terreur.

    Il a pris avec lui Laurent Fabius que l’on aperçoit à peine sur une photo ; son bureau n°1, comme disent les Ivoiriens, c’est-à-dire la première sur la liste officielle de ses maîtresses, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal toute vêtue de vert ; Annick Girardin qui est parait-il ministre elle aussi ; le producteur de films sur la nature Nicolas Hulot et deux actrices de cinéma, Mesdames Cotillard et Laurent, très proches dit-on de Greenpeace. Hollande n’a pas emmené ces dames seulement pour le repos du guerrier, puisque l’une des deux sait lire, Madame Cotillard qui a lu pour François Hollande « L’appel de Manille« .

    Vous voyez le sous-entendu : un appel aussi important que celui du 18 juin, nous entrons en guerre contre le réchauffement climatique et c’est la France qui mène la résistance avec son grand chef de guerre. Un combat qui n’intéresse pas une grande partie de l’Humanité, celle qui habite des pays où l’on attend au contraire ce réchauffement avec l’espoir qu’il va permettre des économies d’énergie, une extension de la production agricole et de nouvelles activités : Russie, Canada, Chine…

    Hors son aspect purement publicitaire pour vendre la conférence de Paris à la fin de l’année, on ne voit pas très bien à quoi a servi ce déplacement en l’absence de vrais spécialistes du climat.

    Hulot ? Il fait de belles photos mais n’y connaît pas grand-chose. Et de plus, il serait crédible s’il ne circulait pas en gros 4×4 quand il est dans ses propriétés de Corse ou de Bretagne et en hélicoptère entre les deux et Paris.

    Quant à « l’Appel de Manille », il peut-être résumé en peu de mots : « Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat … un accord général et contraignant, pays par pays» pour que le réchauffement climatique reste en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.

    Notez le « contraignant » qui va rebuter bon nombre de pays qui vont dire que si c’est contraignant, il faut les indemniser pour le coût que cela va leur coûter. Qui va payer ?

    Le président du GIEC se débat dans un procès strauss-kahnien de coucheries avec des enfants, le vice-président Jean Juzel est salarié d’Areva, les rapports du GIEC, organisme dont les membres sont très majoritairement des fonctionnaires, contestés pour leur manque de rigueur scientifique. Alors Hollande a trouvé quelques fonctionnaires de l’ONU pour l’accompagner et donner un semblant de caution internationale à sa démarche, et quelques industriels pour illustrer que la présidence de la France, c’est aussi une affaire commerciale.

    On peut néanmoins supposer que si un accord est trouvé en décembre, il sera comme les précédents, a minima, que plusieurs grands pays refuseront de le signer considérant qu’ils n’ont d’ordres à recevoir de personne et que la nocivité du réchauffement n’est pas démontrée. Par exemple, si les cyclones sont de plus en plus meurtriers, ce n’est pas qu’ils soient plus nombreux ou plus violents, mais que de plus en plus de monde habite en bord de mer dans des zones inondables que les anciens évitaient soigneusement.

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  • TVL : Mère Agnès-Mariam de la Croix: "en Syrie, Hollande est schizophrénique"

  • Méridien Zéro : Contre le Traité Transatlantique !

    Alain de Benoist au micro de Méridien Zéro s’entretient sur le thème du traité transatlantique de libre-échange, dit TAFTA, et ses conséquences sur lequel il vient d’écrire un ouvrage.

    LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE ET AUTRES MENACES
    Alain de Benoist
    Pierre Guillaume de Roux

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Un axe Moscou-Téhéran-Pékin compromettrait les plans US en Asie

    Un axe politique et économique Moscou-Téhéran-Pékin compromettrait les plans de Washington visant à élargir la présence américaine en Asie, estime un analyste de la chaîne de télévision RT.

    La pression exercée par les Etats-Unis sur l'Iran pousse ce dernier à se rapprocher de la Russie et de la Chine, ce qui rend plus probable la création d'un axe politique et commercial Moscou-Téhéran-Pékin. Ce facteur pourrait compromettre les plans de Washington en Asie, estime Pepe Escobar, correspondant du journal Asia Times et analyste de la chaîne de télévision RT, dans un article écrit spécialement pour Sputnik. 

    Concernant les relations avec Téhéran, la stratégie des Etats-Unis se réduit aux "sempiternelles «négociations» visant à limiter le programme nucléaire iranien en échange d'une levée — pour le moment fort douteuse — des sanctions".

    L'analyste constate dans le même temps que l'Iran entame un rapprochement avec la Russie et la Chine. 

    "La Russie fait déjà de bonnes affaires avec l'Iran, de la construction de centrales nucléaires jusqu'aux livraisons d'armes. Aucun accord entre les Etats-Unis et l'Iran ne verra le jour sans le consentement tacite de Moscou, et les Américains le savent bien. Pékin, pour sa part, cherche à maintenir le statu quo, car il ne veut pas voir Téhéran se rapprocher de l'Occident: cela signifierait que Washington est parvenu à opérer un «tournant vers l'Asie», tournant que la Chine considère avec juste raison comme une tentative d'endiguement", constate M. Escobar.

    Il estime qu'après la normalisation des relations avec l'Iran, ce dernier adhérera à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) où il possède actuellement le statut d'observateur. 

    Une telle évolution des événements favoriserait l'intégration eurasienne de l'Iran et renforcerait l'axe politique et commercial Moscou-Téhéran-Pékin au point de torpiller la stratégie américaine de "tournant vers l'Asie", conclut M. Escobar.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150304/1015022721.html

  • Guerre en Ukraine : entretien exclusif avec l’association Vostok France solidarité Donbass

    L’une des conséquences du conflit au Donbass (Ukraine) entre forces de Kiev et séparatistes est la grave crise humanitaire qui touche les populations civiles. Pour leur venir en aide s’est constituée l’association Vostok France solidarité Donbass. Nous avons rencontré sa présidente Elena Ruffo-Kovriguina. L’association dispose, en plus d’un site, d’un compte Facebook et d’un compte Twitter.

    Bonjour, pouvez-vous rappeler l’objet de voter association ? Quel son rôle ?

    L’association Vostok France solidarité Donbass est une association humanitaire qui a été créée au mois d’août dernier afin de venir en aide à la population civile ukrainienne, sans distinction de son origine et de son religion, fuyants ou restants dans les zones de combats militaires à l’est de l’Ukraine.

    A qui venez-vous en aide ?

    Aujourd’hui notre aide est principalement concentrée sur la population civile de la région du Donbass à l’Est de l’Ukraine qui est ravagée par la guerre civile depuis 10 mois. La population que nous aidons ce sont des enfants, des femmes, des personnes âgées. Ces personnes ont survécu sous les bombes et les obus de longs mois, dans le froid, sans alimentation convenable, sans médicaments.

    Pourquoi aidez-vous ces populations ?

    Les villes et les infrastructures sont détruites, le système de santé presque inexistant suite à ces destructions massives et au blocus économique et bancaire instauré par le gouvernement ukrainien. Et au-delà, 5000 morts civiles dons 800 enfants, d’après le rapport de l’ONU… Le 21 janvier le gouvernement ukrainien a instauré l’interdiction de sortie du territoire du Donbass par la mise en place de barrages policiers, empêchant l’acheminement d’aide humanitaire ! Les médias occidentaux et ukrainiens ne parlent pas de cette crise humanitaire dont le représentant officiel de l’UNICEF en Ukraine qualifie comme une crise sans précédent.

    Pourquoi avez-vous manifesté samedi 21 février à Paris devant l’ambassade d’Ukraine ? Avez-vous bénéficié d’une participation importante ?

    Si nous nous sommes réunis le 21 février dernier devant l’Ambassade de l’Ukraine, c’est pour crier au gouvernement ukrainien et au monde entier notre inquiétude, notre douleur, notre compassion pour ces gens qui sont abandonnés à leur sort, mais aussi pour exiger du gouvernement ukrainienne et de la communauté internationale l’organisation de l’aide humanitaire massive en direction de la population civile du Donbass.

     

    Si nous parlions de mobilisation il faut noter trois facteurs :
    - tout d’abord l’opinion publique en France ainsi qu’en Europe est très mal informée et renseignée sur cette crise et la situation de la population civile du Donbass,
    - un grand nombre de personnes qui nous soutient habite dans toutes les régions de France,
    - et ensuite, le 21 décembre a été un jour de chassé-croisé de vacances d’hiver.

    Tenant compte de ces facteurs, on peut dire que la mobilisation a été satisfaisante, d’autant plus que tout au long de la préparation de cette manifestation nous avons reçu de nombreux soutiens sur Facebook. Et depuis le 21 février le nombre de dons a aussi augmenté, donc on peut considérer, que les gens ont entendu notre appel.

    Comment analysez-vous les accords de Minsk ?

    En ce qui concerne des accords de Minsk : pour nous il est très important que les combats militaires s’arrêtent et les gens du Donbass puissent enfin trouver la paix, se reposer dans le calme, sortir dehors des sous-sols et de retrouver la vie normale. Quoi que cette vie normale ne sera pas facile, suite, comme j’ai déjà dit, aux destructions massives des villes, des villages et des infrastructures – donc pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz. Et le pire, c’est la famine et les conditions anti-sanitaires de la vie sur les ruines.

    Cela va-t-il permettre d’améliorer la situation des populations du Donbass, tout au moins de faciliter l’aide humanitaire à destination de ces populations ?
    Est-ce que l’aide humanitaire va arriver plus facilement au Donbass maintenant, après les accords de Minsk ? Oui, à la condition que la communauté européenne s’y mette, à la condition que l’aide humanitaire soit envoyer par les grands ONG qui commencent à arriver sur place.

    Mais aussi que la communauté européenne exige du gouvernement ukrainien la création des couloirs d’accès pour l’aide humanitaire, car au jour d’aujourd’hui la région du Donbass se trouve en état de blocus par les forces de police et de l’armée ukrainienne.

    Dans le cas contraire, la population civile de cette région, qui a déjà subi des pertes importantes par des hostilités, sera exterminée par la famine, les maladies et le froid.

    http://fr.novopress.info/183315/guerre-en-ukraine-entretien-exclusif-avec-lassociation-vostok-france-solidarite-donbass/#more-183315

  • Le jour où les multinationales feront les lois

    La doctrine libérale n’aime pas les lois, règlements et autres textes ou organisations qui l’empêchent de mener à bien son œuvre de prédation. Rien ne doit entraver le libre fonctionnement du marché, leur refrain est bien connu. Avec le marché transatlantique qui se construit une nouvelle étape de la dictature économique va se mettre en place. (Voir plus en détail dans le numéro 57 de la revue de Terre et Peuple l’article sur ce sujet, intitulé « Le marché transatlantique qui va soumettre l’Union Européenne aux USA »)

    Une phrase anodine donne pourtant le vertige dans cet accord transatlantique, car elle rappelle les mesures similaires que les marchands ont déjà tenté de faire passer avec l’AMI (Accord Multilatéral sur l'Investissement) fin des années 90 pour régler les litiges entre les Etats et les multinationales : « l’accord devrait viser à inclure un mécanisme de règlement des différends investisseur-État efficace et à la pointe, assurant la transparence, l’indépendance des arbitres ». (1)

    Vous lisez bien, avec cet accord, les multinationales pourraient remettre en cause les lois du pays qui les accueillent ! Potentiellement de nombreux champs d’intervention de l’état et de sa législation seraient touchés.

    Un tribunal arbitral, indépendant de toute souveraineté populaire

    Ce nouveau tribunal arbitral « indépendant », qui devra naître, permettrait, par exemple, à une multinationale de traîner un Etat en justice dès lors que des réglementations de cet état créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.

    Pour citer un exemple, les lois en matière de protection des salariés pourraient être annulées si elles sont plus sévères que dans d'autres pays où l'investisseur est établi. Là bas il n’y a pas de SMIC, alors je ne vois pas pourquoi je devrais payer des salaires plus élevés ici que là bas.

    Aux USA on peut licencier sans préavis, alors pourquoi tolérer qu’en France on ne puisse pas en faire autant. Aux USA on peut mettre sur le marché des produits tels les OGM, dont les européennes ne veulent pas, et demain qu’est ce qui empêcherait Monsanto, de porter l’affaire devant les tribunaux, et en plus d’avoir gain de cause, d’empocher des millions d’indemnités, payées par les contribuables, pour avoir fait entrave au sacro saint commerce !

    Ainsi les "investisseurs" pourraient exiger l'annulation des lois nationales, et obtenir des Etats une indemnisation financière du préjudice subi. C’est déjà le cas entre le Canada, le Mexique et les USA, où ce genre de tribunal arbitral existe.

    Concrètement, ce tribunal indépendant signifie l'abdication des Etats en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Le pouvoir économique des états sera démantelé petit à petit et l'ensemble des réglementations sociales et environnementales auront vocation à être remises en cause par les entreprises. La loi pourra changer en fonction des intérêts des entreprises et de leurs actionnaires. Exit le bien être des peuples : retour au début de l’ère industrielle !

    Le pouvoir ne sera plus du tout politique mais exclusivement économique

    La dictature de l’économique sur le politique sera alors totale. Cela veut dire très concrètement que le bien être sera sacrifié à tous les facteurs économiques, et que ceux-ci prévaudront dans l’avenir pour structurer notre monde. Et l’individualisme régnera en maître absolu face aux solidarités nécessaires pour combattre cette « machine à tuer les peuples ».

    L’Etat serait alors réduit à un gardien de la propriété privée ; une structure qui défendra les richesses des nantis. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?

    Cela vous semble incroyable, mais cela se joue en ce moment, et on pourrait se demander comment nous sommes en arrivés là ?

    Le traité de Lisbonne permet à l’UE de ne plus consulter les peuples

    En Europe cela a été rendu possible par le traité de Lisbonne, qui a donné à l’UE la possibilité de signer des accords commerciaux au nom des Etats membres.

    Et on doit alors se souvenir que c’est Sarkozy qui a permis de valider le traité constitutionnel Européen, traité que le peuple sondé par référendum en 2005 avait refusé. A peine élu en 2007, il réunissait le congrès dès février 2008 (parlement et sénat, autant de traitres), faisait modifier la constitution et ratifiait le traité. Il fallait que le traité constitutionnel soit validé par chaque Etat pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur.

    Michel Sapin a précisé qu’il n’y aurait donc pas de référendum populaire sur le marché transatlantique ; désormais les peuples n’ont plus à être consultés, et la dictature démocratique se poursuit. L’accord sera simplement validé au niveau européen par les ministres collabos des 28 pays de l’UE.

    Aux USA où le traité n’est pas très populaire non plus, Obama envisage lui aussi de passer en force : face à la grogne des parlementaires hostiles au tribunal arbitral et aux répercutions locales de cet accord, Barak Obama tente d’utiliser une procédure accélérée, pour éviter tout débat. « Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier. » (2)

    Le socle du gouvernement mondial, organisé autour de l’OTAN

    Voilà ce que précise le mandat des eurocrates au point 1, intitulé Nature et la portée de l’Accord :

    « 1. L’accord contiendra exclusivement des dispositions sur les zones commerciales et liées au commerce applicables entre les Parties. L’accord devrait confirmer que le traité transatlantique de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement est basé sur des valeurs communes, notamment la protection et la promotion des droits de l’homme et de la sécurité internationale. »

    Que vient faire la sécurité internationale dans un traité de commerce ???

    Le point 7, lié aux objectifs du traité va même jusqu’à évoquer la définition de normes mondiales : « 7. L’objectif de l’accord est de réaliser le potentiel inexploité d’un véritable marché transatlantique, générant de nouvelles opportunités économiques pour la création d’emplois et la croissance grâce à un accès accru aux marchés, une plus grande compatibilité de la réglementation et la définition de normes mondiales. » (1)

    Rien ne prouve que le libre-échange généralisé soit un facteur de croissance ; on est ici dans l’invocation quasi mystique et religieuse. Or, le libre-échange n’est pas neutre : c'est une doctrine économique, parmi d'autres possibles, dont les avantages et désavantages doivent faire l'objet de débats et ne peuvent être imposés sans autre forme de procès, au moins en démocratie, puisqu’on nous dit que nous y sommes. En tout cas on nous dit que ce qui sortira d’ici servira de normes mondiales, et pourrait avoir vocation à s’imposer à tous… la gouvernance mondiale est toute proche !

    Le projet initial voté par le parlement européen en mai 2008 dit aussi que le projet est aussi politique qu’économique : « souligne qu'un partenariat transatlantique étroit est l'instrument clé pour façonner la mondialisation dans l'intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d'un ordre mondial équitable en matière politique et économique » (3)

    Bref c’est un projet économique qui induit un projet politique, et aboutira à la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis du monde de l’argent.

    Il est important d’informer autour de vous en citant vos sources.

    notes

    1/ Mandat de négociation des commissaires européens

    http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-le-mandat-definitif-de-negociation-de-la-commission-europeenne-traduit-en-francais/

    2/http://www.sudouest.fr/2014/05/06/le-tafta-ce-traite-qui-fait-polemique-est-il-un-deni-de-democratie-total-1545708-705.php

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5446

    3/ Résolution RC B6-0209/2008

    source : Terre et Peuple

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EukVuZylEEjQcoFBJy.shtml