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islamisme - Page 205

  • Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam

    Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam

    Breizh.info a interrogé un membre de l’European Institute for Dialogue and mission, école destinée à former des « évangélisateurs » en France. Extrait :

    L’EIDM, le premier Institut européen pour le dialogue missionnaire est né le 15 août 2018 à l’initiative d’un groupe de laïcs. Il est né de la conviction qu’il y a une très grande méconnaissance de ce qu’est l’islam en France et réunit les plus grands spécialistes. Il propose chaque année d’offrir des sessions intensives durant lesquels les étudiants pourront plonger dans les textes: le coran, les hadith (les faits et dires du fondateur) et la Sira qui raconte la vraie vie du fondateur de l’Islam, afin d’avoir des bagages dans le cadre de la discussion avec les personnes issues de la tradition musulmane. Il est dirigé par le professeur Ashraf Sadek fondateur de la revue Le monde copte et spécialiste de la question ainsi que le docteur M. Rahouma ancien doyen d’une université islamique au Caire jusqu’à ce que sa recherche le conduise à comprendre les erreurs flagrantes intrinsèques à la doctrine musulmane qui ne peut être considéré comme étant la transmission authentique d’un message divin. Son parcours l’a conduit à enseigner dans les plus grandes universités telles que Harvard. Enfin, Annie Laurent docteur en géopolitique et spécialiste de l’islam. Ils sont accompagnés d’une dizaine de formateurs spécialistes de domaines précis de l’islam.

    […]

    Les musulmans n’ont pas attendu cet institut pour découvrir que l’Islam ne peut être la réponse à apporter aux questions existentielles de l’homme. Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam. Et même si l’on retrouve le parcours inverse, les conversions à l’Islam ne sont jamais dues au fruit d’une recherche théologique sérieuse mais sont liées à l’exotisme et la simplicité de cette doctrine. La spécificité de la foi chrétienne est qu’elle réside avant tout dans une relation personnelle entre le Christ et les hommes et donc la publicité de la conversion n’est pas un impératif. Tous ceux qui au quotidien accompagnent les convertis de l’islam le font dans une très grande discrétion et une confidentialité absolue car même en Europe les départs de l’islam sont considérés comme étant la plus grande offense adressée à la doctrine musulmane qui considère l’apostasie comme une trahison au système musulman. Des grands savants musulmans considèrent même que sans le crime d’apostasie des millions de musulmans auraient déjà quitté l’islam. En tout état de cause, celui qui vit paralysé dans la peur vit déjà comme étant mort spirituellement. C’est cette peur que l’islam enseigne afin de garder l’autorité de son système ses croyants, mais l’islam n’en demeure pas moins une idéologie au nom de Dieu ce qui en fait la pire idéologie et bien pire que les régimes que nous avons connu jusqu’à présent puisque celle-ci est commandée directement par Dieu.

  • En Allemagne le salafisme est devenu hégémonique

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    9196-20180914.jpgLe BfV allemand est l’Office fédéral pour la protection de la Constitution, l’équivalent de notre DGSI à nous. Son rapport annuel a été présenté au gouvernement allemand par le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer. A sa lecture, on comprend pourquoi entre madame Merkel et le ministre de l’Intérieur il y a de l’eau dans le gaz. Car ce rapport ne cache rien de l’effrayante montée en puissance du salafisme, sur le territoire allemand.

    Les autorités ont tenté d’en minimiser la valeur, mais les chiffres donnés et les conclusions tirées sur le terrorisme, et plus généralement sur la sécurité à l’intérieur des frontières allemandes, n’ont pas peu contribué à cette révolte populaire contre Merkel, et ceux, à gauche et au centre, qui la soutiennent encore.

    Ce rapport a appris aux Allemands que le nombre de salafistes avait doublé dans le pays en cinq ans. Les salafistes, noyau dur de l’islamisme le plus radical, sont plus de 10 000 à présent, au sein d’une mouvance fanatisée de plus de 25 000 djihadistes, dont 2 000 qui sont des terroristes prêts à passer à l’acte.

    Ce rapport – pour semi-confidentiel qu’il soit – est considéré par les experts internationaux comme l’état des lieux le plus fiable de la situation allemande. Selon ce rapport, il y aurait donc en Allemagne, se considérant comme des guerriers d’Allah, et mandatés à ce titre pour combattre les mécréants par tous moyens, une armée de 25 800 combattants. Ces combattants se répartissent entre les salafistes (10 800 hommes), les fondamentalistes turcs (10 000 militants), un millier de membres du Hezbollah, un millier de Frères musulmans, plus de 300 adeptes du Hamas, sans compter les affiliés d’autres groupes terroristes, dont Al-Quaïda. C’est pourquoi le chiffre de 25 800 est une fourchette très basse, selon les propres aveux du BfV.

    Le salafisme progresse plus vite que les autres organisations, de l’ordre de 20 % par an, et il commence à générer une attractivité sur les autres groupes.

    « Un recours inspiré à la violence »

    Longtemps une distinction a été faite entre salafistes et terroristes. Les salafistes seraient certes des islamistes purs et durs, préférant toutefois le prosélytisme au terrorisme. Mais, note le rapport, cette distinction est de plus en plus artificielle. Officiellement les salafistes ne font pas d’appels à la violence, mais ils affichent une très grande tolérance à l’égard de ceux qui, « ne supportant plus les turpitudes des mécréants, se laissent aller à quelques coupables agissements », du moins coupables aux yeux de la loi desdits mécréants. Ils prônent en fait ce que le rapport du BfV appelle « un recours inspiré à la violence ». Le salafisme, conclut le rapport, « est le principal agent recruteur du djihad. Presque sans exception, toutes les personnes […] qui ont rejoint le djihad ont été en contact avec le courant salafiste ».

    Le rapport souligne encore la place des Tchétchènes dans le salafisme, le cloisonnement de cette communauté désormais tout entière acquise au djihad ; et il établit un lien direct entre la vague antisémite qui secoue actuellement l’Allemagne, et la place du salafisme dans la société allemande, ainsi que la place du Millî Görüs turc, et de ses 10 000 guerriers. Désormais ce sont ces courants-là, les plus durs, qui encadrent l’énorme masse de migrants arrivés récemment en Allemagne, une situation que n’avait pas prévue madame Merkel.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Alain Bauer : « Pour les déséquilibrés, il est plus à la mode de crier Allahu Akbar qu’autre chose… »

    Les attaques au couteau se multiplient de façon troublante : Paris, Montpellier, Villeneuve-Saint-Georges… Qui sont les agresseurs ? Islamistes ou déséquilibrés ? Le criminologue Alain Bauer livre son analyse au micro de Boulevard Voltaire.

    Une attaque au couteau a eu lieu aujourd’hui dans le 11e arrondissement, une autre dans le 19earrondissement. Autant de faits qui font écho à la mort de ce jeune sapeur-pompier au cours d’une opération. Qui sont ces gens qui frappent au couteau de manière aléatoire ?

    Historiquement, l’attaque au couteau, le surinage, est une vieille affaire. En relisant simplement les œuvres de Louis Chevalier sur les apaches à Paris, on découvre que les batailles au surin et les attaques au couteau sont une des traditions des bandes et des gangs de l’époque. Il n’y a donc pas de nouveauté.
    Ce qui est intéressant, c’est la diversité des acteurs, des modes d’actions et le contexte.
    Il y a dans ces affaires de vrais attentats commis par des gens qui se retrouvent dans l’idéologie de l’État islamique et qui suivent les instructions qui ont été données il y a déjà longtemps par feu le ministre des attentats de l’État islamique, Al-Adnani. Il était aussi l’organisateur des attentats de novembre 2015 à Paris. Ce dernier demandait, si l’on ne pouvait pas venir défendre le califat sur place, d’attaquer au plus près avec les moyens du bord, au couteau, à la voiture, etc. Cette catégorie-là existe et, en général, elle se proclame, se réclame, s’identifie et indique le pourquoi de ce qu’elle fait.
    Une deuxième partie de ces acteurs relève d’éléments de circonstance. Ce sont des gens plutôt dérangés d’un point de vue clinique et qui simplement aurait pu faire cela pour n’importe quelle autre raison. Ils crient « Allah Akbar » car c’est plus à la mode que de crier autre chose.
    Ensuite, d’autres n’ont pas de revendications. Ils le font simplement parce qu’ils ont eu une folie passagère, une volonté de tuer ou toute une série d’explications qui ne pourront être données que par le psychiatre de service au moment des poursuites, s’il y en a.
    Le contexte de la demande de l’attentat conduit à ce que ces attentats de basse intensité par leurs moyens (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne font pas de victimes) créent les conditions d’un rapprochement mécanique et d’un doute sur la motivation réelle des auteurs et, en tout cas, d’une surmédiatisation provisoire. Cela n’enlève rien ni à la gravité ni parfois à la sauvagerie de l’acte.

    95 % des faits divers sur ce sujet sont recensés par la presse. Nous sommes toujours en présence de personnes d’origine ou en tout cas de religion arabo-musulmane ou afghane. On hésite toujours entre le déséquilibré et le radicalisé religieux, deux notions qui ne s’opposent d’ailleurs pas forcément.

    On peut en effet être radicalisé et déséquilibré. Mais comme je l’ai déjà indiqué, c’est plus un effet d’opportunité et non un effet d’adhésion.
    Je ne sais pas d’où sortent vos chiffres et surtout sur quelle période. Dans le dispositif actuel, il est vrai que le climat général et le contexte font ressortir plutôt cela. Mais si je prends l’ensemble des quelques milliers d’agressions par arme dite « blanche » de l’année, alors vous découvrirez que le pourcentage se dilue mécaniquement.
    Par ailleurs, il y a une assez grande différence entre originaires, pratiquants, récemment arrivés sur le territoire et connus pour leurs problèmes psychiatriques avant même que l’État islamique ait existé.
    Le principe de la complexité est un des éléments clés de l’analyse criminologique. Il faut reconnaître la réalité : le contexte existe et il serait fou de nier la motivation des attaques lancées par ce qui reste de l’État islamique. Il y a également toute une série d’opérateurs dont la diversité est telle que l’on peut difficilement les mélanger. Et notre appareil statistique n’est malheureusement pas en mesure de le faire de manière sérieuse.

    Sommes-nous condamnés à essuyer systématiquement les pots cassés ?

    Il faut regarder toujours plus en détail. Dans les attentats, pour ne prendre que cette catégorie-là, une grande partie aurait pu être empêchée ou perturbée par une interprétation analytique sérieuse de la nature des opérateurs.
    J’ai longtemps expliqué que le problème dans le renseignement n’était pas la collecte de l’information, où nous étions plutôt très bons, mais la qualité de l’analyse de l’information. Dans ce domaine, nous aurions été, pour reprendre la formule d’un ancien Premier ministre, plutôt défaillants.
    Cette situation s’est beaucoup améliorée. Alors qu’il y a eu moins d’une demi-dizaine d’opérations préventives avant juillet 2016 et l’attentat de Nice, il y en a eu dix fois plus depuis. Évidemment, l’efficacité à 100 % est difficile à imaginer. Il faudrait analyser cas par cas et faire le tri dans ce qui se produit. Probablement qu’une analyse plus approfondie et des moyens plus importants en matière d’analyse permettraient d’améliorer l’efficacité du dispositif.
    Mais, pour avoir été extrêmement critique avec ceux-ci jusqu’à l’été 2016, je me dois de reconnaître une forte amélioration de l’efficacité des services. Ce n’est pas une garantie pour l’avenir, mais en tout cas, sur le passé récent, c’est assez sensible.

    Alain Bauer

    http://www.bvoltaire.fr/alain-bauer-pour-les-desequilibres-il-est-plus-a-la-mode-de-crier-allahu-akbar-quautre-chose/

  • Avec plus de 10 millions de musulmans sur son territoire, la France a basculé !

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    Cette déclaration fracassante, sur Radio France Maghreb 2, n’émane ni des LR, ni du RN, ni de la « fachosphère », mais de Ahmet Ogras, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), un proche de l’islamiste Erdoğan : « Aujourd’hui, nous avons plus de dix millions de musulmans en France. […] plus de six millions de Français d’origine algérienne […] plus de 3,5 millions de Français d’origine marocaine […] huit cent mille d’origine turque, huit cent mille d’origine tunisienne. On est même à plus de dix millions. Aujourd’hui, on ne peut pas nous sous-évaluer […]. » Il y a peu, interviewée sur la chaîne hongroise Ma reggel (« Ce matin », en français), Nikoletta Incze, chercheuse au Center for Study of Political Islam, s’appuyant sur une étude de Harvard, annonçait un seuil au-delà duquel l’islamisation d’un pays devenait irréversible.

    « Des chiffres difficilement vérifiables », interrompt vivement un journaliste, fort embarrassé qu’un Franco-Turc affiche la réalité que constatent la majorité des Français. Il n’y croit pas ? [Qu’il descende] « dans les rues de Paris » et [regarde] « le ratio ». Il est vrai que « se confronter au terrain pollue », comme disait Christophe Barbier…

    Dix millions ! Et encore Ahmet Ogras ne parle que des Français d’origine africaine. Quid de ceux originaires du Proche-Orient ou des Balkans ? En, outre, combien d’étrangers musulmans, de migrants clandestins en attente de leur statut et de Français convertis ? « Qu’importe » et tant mieux, pourrait rétorquer l’affable Turc, puisqu’être musulman confère « une valeur ajoutée »…

    C’est bien simple, à l’entendre, ce sont les musulmans « qui ont fait la France ». L’économie ? « Faite par les musulmans. » Le métro, les autoroutes, le TGV ? « Construits par les musulmans ».

    Le terrorisme islamiste ? On ne va pas faire tout un foin pour « 2, 3 terroristes […] qui ne sont absolument pas un produit du culte musulman mais un produit de la société française ». Jamais ils ne sont passés par la « case mosquée reconnue par le CFCM » ni de « mosquée » tout court. En revanche, ils ont été « éduqués par des assistantes sociales et des familles d’accueil »[françaises].

    On en est là. À entendre l’Histoire de France falsifiée, caviardée, ou des mensonges plus gros que des maisons. Car qui a adopté un texte, en avril 2017, pour lutter contre les discours radicaux dans les mosquées, si ce n’est le CFCM lui-même ? Les Français non musulmans, les mécréants, responsables du terrorisme islamiste : on aura tout entendu !

    Ainsi, quand, en France, le « processus d’islamisation » ne se heurte pas aux résistances qu’il devrait « normalement » rencontrer, une chaîne hongroise donne la parole à une intellectuelle du CSPI qui ne mâche pas ses mots. Une fois « saturées en nombre » (de musulmans), les sociétés envahies « basculent complètement » en sociétés islamiques. Mais, chez nous, les médias préfèrent inviter la savante Rokhaya Diallo qui affirme qu’« aucun pays européen n’a perdu sa culture du fait de l’arrivée massive de migrants ». L’islam étant la troisième religion par ordre d’apparition n’a, évidemment, jamais soumis des terres qui, avant lui, pratiquaient les autres cultes…

    10 millions de musulmans – venus uniquement du Maghreb et de Turquie – représentent 14,75 % des 67.795.000 Français. Azouz Begag, en 2016, avançait le chiffre de 15 à 20 millions, soit entre 22 et 29 %. Le seuil fatidique du « processus d’islamisation », annoncé par Nikoletta Incze ? 16 %. Nous avons donc « basculé » depuis longtemps…

    Caroline Artus

    http://www.bvoltaire.fr/avec-plus-de-10-millions-de-musulmans-sur-son-territoire-la-france-a-bascule/

  • Immigration, islam : que de temps perdu !, par Ivan Rioufol

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    Quelles découvertes ! L’immigration de peuplement et l’islam conquérant posent des problèmes aux sociétés européennes ? Incroyable ! Cela fait vingt ans et plus que quelques lanceurs d’alerte s’époumonent dans le désert, pour tenter de mobiliser sur ces deux sujets essentiels.

    Mais, jusqu’alors, ces gêneurs se voyaient répondre que l’immigration était une chance et qu’ils étaient xénophobes, que l’islam était une religion de paix et qu’ils étaient racistes, que tout allait bien et qu’ils étaient anxiogènes. Le sociologue Raphaël Liogier écrivait un livre pour dénoncer “le mythe paranoïaque de l’islamisation” (2012).

    On pouvait y lire : “Il n’y a aucune montée spectaculaire de l’islam, ni dans le monde en général ni en Europe“. Passons vite : il y aurait une somme à écrire sur les dénégationnistes en sciences sociales qui, depuis des décennies, mentent aux Français, déforment les réalités, insultent ceux qui rapportent ce qu’ils voient. On connait la suite : dimanche, la Suède sociale-démocrate a, à son tour, été bousculée par les Démocrates de Suède, parti anti-immigration et nationaliste qui ne cesse de progresser. Ses 17,7% des voix aux législatives sont une nouvelle mise en garde lancée à ceux qui n’ont toujours pas compris que l’intégration d’un peuple nouveau ne se fait jamais aisément, surtout quand les immigrés se réclament d’une culture islamique dont bien des valeurs essentielles ne s’accordent pas avec celles de la culture occidentale. L’enquête que publie ce lundi l’Institut Montaigne sur le danger que représente l’islamisme a le mérite de sortir des sentiers balisés. Mais ce que décrit l’étude n’est en fait qu’une somme d’évidences exposées ici depuis des lustres. Ce temps perdu pourra-t-il être rattrapé ?

    Dans son rapport (La fabrique de l’islamisme), Hakim Et Karoui rappelle judicieusement que l’islamisme est “une véritable idéologie politique contemporaine“. Il la compare au communisme, dans sa dimension totalitaire qui dépasse la religion. Une précédente enquête de l’Institut Montaigne (2016) avait fait ressortir, pour la France, que 28% des musulmans étaient attachés à la charia (loi islamique) : un radicalisme partagé par 50% des moins de 25 ans, embrigadés dans une vision sécessionniste et autoritaire de l’islam. L’Internet fédère ces mouvements alimentés par les Frères musulmans et les salafistes. La polémique née de la prestation de la chanteuse Menem, apparue enturbannée sur TF1 en février, été soutenue par les réseaux islamistes qui cherchent à imposer le voile et tout autre signe de visibilité, à commencer par les mosquées.

    Mais rappeler ces faits, comme le fait l’étude, revient désormais à enfoncer des portes ouvertes. Les solutions proposées ne sont pas à la hauteur du diagnostic. Créer un “discours musulman alternatif” ou un financement du culte par une taxe hallal sont des pistes qui évitent le rapport de force. Or une idéologie totalitaire se combat par la force. Il faut dénoncer les propagateurs de haine qui se cachent sous le masque de l’antiracisme ; il faut fermer les mosquées salafistes et expulser leurs imams ; il faut cesser de reculer devant les intimidations. Les dormeurs qui ne voient pas la sordide provocation islamiste que constituera, le 19 octobre dans le sanctuaire du Bataclan, la venue du rappeur Médine, qui chante le djihad, doivent aussi se réveiller d’urgence. Ceux qui somnolent, se taisent ou se soumettent sont plus dangereux encore que les salafistes. Ceux-là ne font que remplir un vide.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 10 septembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/211862/immigration-islam-que-de-temps-perdu-par-ivan-rioufol/

  • Arabe à l'école : une solution qui aggrave le problème

    Selon Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, coauteur des “ Territoires perdus de la République ” et de “ Une France soumise ”, interrogée dans Valeurs Actuelles :

    Enseigner l’arabe à l’école avait déjà été suggéré dans ce type de rapport ?

    C’est la rengaine d’El Karoui depuis des années et c’est absolument inepte. Il prétend qu’on lutterait contre l’islamisme en enseignant davantage l'arabe à l'Ecole publique ; c’est toujours la tactique « un problème = une solution » qui n’en est pas une mais induit au contraire une aggravation du problème de départ. Il argue du fait que le nombre d'élèves étudiant l'arabe à l'école publique a baissé de moitié au cours de la décennie écoulée quand il a été multiplié par dix dans les mosquées. Factuellement c’est exact, mais il n’en explicite pas la cause, laissant entendre, avec une certaine perfidie, que c'est l'institution scolaire qui a obligé les « musulmans » à ce repli. Malgré eux donc. Le journaliste qui lui faisait face [dans la matinale d’Europe 1] acquiesce car il est outré par une telle discrimination. Or la vérité c’est que l’Education nationale a fermé progressivement ces classes au cours des dix dernières années car il y avait de moins en moins d'élèves inscrits. Pourquoi ? Parce que les familles préféraient que leurs enfants apprennent l'arabe coranique et non l'arabe littéraire moderne. Voilà la vraie raison qu’il se garde bien d’expliquer.

    Pourquoi ce rapport s’il ne nous apprend rien de neuf ?

    Parce que l’objectif est politique et non intellectuel. Il faut construire « l’islam de France » nous répète-t-on au plus haut sommet de l’Etat. Je dis : chiche ! Laissons les représentants du culte musulman le faire. Mais personne ne le souhaite car on sait à quoi ressemblerait alors cet islam : il serait aux mains de la mouvance fréro-salafiste car c’est elle qui domine aujourd’hui. Donc, dans un bel élan démocratique on les contourne plutôt que de les combattre sans pitié et on inflige aux pouvoirs publics – donc aux contribuables français – la charge politique et financière de construire « l’islam de France », cette Arlésienne dont on entend parler depuis Chevènement ministre de l’intérieur et que le CFCM de Sarkozy a définitivement enterré ! Un premier pas a d’ailleurs été franchi vers cette intrusion de l’Etat dans le religieux : Jean-Pierre Chevènement est désormais président de la Fondation de l’islam de France crée en décembre 2016, une institution à vocation culturelle : faire connaître l’islam aux Français non musulmans, faire connaître la République aux musulmans. On hésite entre un paternalisme affligeant et une fumisterie à la socialo… El Karoui, c’est le revers de la médaille : il vise à créer une « parenthèse concordataire » pour reprendre l’expression de son ami Alain Minc promoteur de son projet. Il veut que l’Etat crée et donc finance une structure institutionnelle cultuelle en appui de la Fondation précitée. El Karoui a déjà trouvé son nom : l’association musulmane pour un islam de France (rapport de 2016). C’est elle qui serait chargée de collecter la dîme du hallal pour financer le culte (formation des imams, construction des mosquées, pèlerinages etc.). L’argent c’est le nerf de la guerre et c’est d’ailleurs l’essentiel de l’argumentaire de l’ex-banquier El Karoui en prétendant qu’il va ainsi s’émanciper de la tutelle idéologique des Saoudiens, Qataris etc."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Toujours plus d’islam pour lutter contre l’islamisme : le piège du rapport El Karoui

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    Le consultant Hakim El Karoui, proche d’Emmanuel Macron et chargé de proposer des solutions pour organiser l’islam dit « de » France, suggère, dans un rapport intitulé « La fabrique de l’islamisme », une analyse géopolitique historique de la situation de l’islamisme dans le monde et sa progression en France, notamment chez les jeunes.

    Il formule quelques propositions pas vraiment novatrices pour lutter contre ce phénomène, la principale étant la régulation du culte musulman en créant une Association musulmane pour l’islam de France (AMIF) qui s’occuperait de son financement. Cette parution, alors que se déroule actuellement une consultation nationale sur le sujet auprès des musulmans, apparaît comme un ballon d’essai en attente de réactions ! Certains évoquent déjà la persistance de la gestion coloniale de l’islam par l’État, comme Youssef Girard, sur le site The International Solidarity Movement.

    Le constat est exact, les musulmans français sensibles aux thèses islamistes constituent aujourd’hui une minorité importante, comme l’avait déjà montré un sondage du Figaro de 2016, qui évaluait à 29 % ceux considérant que la loi religieuse était supérieure aux lois de la République. Les enquêtes montrent, aujourd’hui, que les jeunes musulmans français sont sensibles non seulement aux thèses islamistes, mais aussi qu’ils sont prêts à accepter une certaine forme de violence quand elle est commise au nom de la religion. En février 2018, le rapport du préfet Clavreul dressait déjà un constat alarmant du recul de la laïcité dans notre pays. Ce ne sera dons pas facile, voire impossible, de les convaincre de cette réforme comme ce sera le cas pour les « Musulmans de France », ex-UOIF.

    El Karoui déclare que « l’idée, c’est de créer une organisation neutre, indépendante des pays d’origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd’hui les mosquées, pour prélever une toute petite somme d’argent sur chaque acte de consommation ». Une sorte de « Tracfin islamique », en référence à une structure qui lutte contre la fraude et le blanchiment. Cette ambition se heurtera de front avec le « muslim business » qui est maintenant bien installé. C’est ainsi que les fédérations de mosquées composant le Conseil français du culte musulman ont créé très opportunément, en juillet dernier, l’Association pour le financement et le soutien du culte musulman (AFSCM). Hakim El Karoui ne croit pas à la pertinence de cette association qui, selon lui, restera contrôlée par des pays étrangers ne souhaitant pas perdre leur place. Cela promet de belles empoignades si ce projet prenait forme.

    Une seconde proposition, pas nouvelle mais toujours aussi incongrue, concerne le réinvestissement d’une partie des sommes récoltées dans une action d’aide à l’élaboration d’un contre-discours en français et de renouveau théologique de l’islam, dont la France serait la figure de proue. Pour cela, une coopération religieuse avec le Maghreb et les pays du Golfe est à envisager, écrit-il, notamment avec l’Arabie saoudite, dont l’objectif serait de trouver « les bonnes réponses aux concepts émis par les Saoudiens qui posent tant de problèmes en France ». Là, on est vraiment dans la proposition hors-sol qui décrédibilise son auteur.

    El Karoui propose également de relancer l’apprentissage de la langue arabe à l’école, idée déjà véhiculée par Najat Vallaud-Belkacem et qui a un relent communautariste évident, plutôt que de favoriser l’assimilation des jeunes musulmans par l’apprentissage du français qui fait tant défaut.

    La seule véritable réponse à apporter serait de mettre en place un plan d’éradication de cet islam radical qui nous ronge, terreau dans lequel se fondent tous les apprentis djihadistes et terroristes, mais elle n’est pas abordée dans ce rapport. Hakim El Karoui préfère s’accommoder de l’islam radical tout en tentant de le combattre, au lieu de l’éradiquer.

    Philippe Franceschi

    http://www.bvoltaire.fr/toujours-plus-dislam-pour-lutter-contre-lislamisme-le-piege-du-rapport-el-karoui/

  • Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme

    Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme© Odd ANDERSEN Source: AFP
    A Köthen, des manifestants rendent hommage à un jeune Allemand mort après une bagarre avec deux Afghans (image d'illustration).

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé contre l'immigration à Köthen, dans l'est de l'Allemagne où un Allemand de 22 ans est mort dans d'une bagarre avec deux Afghans. Les autorités locales craignent de nouvelles violences.

    Environ 2 500 personnes ont manifesté dans la soirée du 9 septembre à Köthen, dans l'est de Allemagne, à la suite de la mort d'un jeune homme dans une bagarre avec deux Afghans. Une mobilisation qui fait craindre aux autorités une répétition de Chemnitz.

    Lire la suite ici

  • La croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des djihadistes à utiliser ce type d'armes

    6a00d83451619c69e2022ad3affb04200b-800wi.jpgJean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), déclare au Figarovox :

    "[...] les études menées par le Centre d'Analyse du Terrorisme (CAT) montrent un accroissement de l'usage des armes blanches dans les attentats et les projets d'attentats depuis 2014. Si ces armes étaient utilisées dans 13 % des attaques entre 2008 et 2013, elles ont représenté 23 % des armes utilisées entre 2014 et 2016, et 30 % en 2017 au sein de l'Union européenne. Plusieurs facteurs expliquent le recours plus fréquent à des armes rudimentaires, notamment l'accès rendu plus difficile aux armes de guerre ainsi qu'aux composants d'explosifs, même s'il est toujours possible de s'en procurer. Un autre facteur tient également au profil des individus qui passent à l'acte: beaucoup d'entre eux (plus de 60 % des individus jugés pour des faits de terrorisme) n'ont pas de parcours carcéral et parfois aucun antécédent. Sans contact avec des réseaux criminels, ces individus sont contraints de recourir à des armes rudimentaires, parfois de manière mimétique en reproduisant des modes opératoires utilisés avec succès ailleurs.

    Est-ce le signe d'une hausse de la violence dans notre société? Le terrorisme islamiste a-t-il selon vous contribué à répandre ce mode opératoire, même s'il semble que l'agression d'hier soir ne relève pas directement du terrorisme?

    En effet, le dernier facteur qui explique cette croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d'armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l'État Islamique a multiplié les appels en ce sens et l'expérience montre qu'ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, le chef de l'État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d'attaques équivalait à 1 000 opérations dans la zone syro-irakienne. Les enquêtes en cours devront déterminer si les dernières actions ont été perpétrées en réponse à ces appels. [...]"

    Le journal de TV Libertés revient sur le sujet :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Poutine, Erdoğan et Rohani négocient l’offensive sur Idleb

    6a00d83451619c69e2022ad369a8b1200c-800wi.jpgAnalyse d'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    La Conférence de Téhéran s’est déroulée le vendredi 7 septembre. Le Président iranien Rohani y a accueilli Poutine et Erdoğan. Aucun autre invité : ce sont ces trois-là qui ont l’avenir de la Syrie entre leurs mains.

    Mais les divergences sont réelles et la Conférence, sans être inutile, n’a pas permis de les aplanir.

    Russes et Iraniens sont à peu près d’accord à court terme : il faut lancer une offensive générale sur la province d’Idleb, occupée à 60 % par le groupe islamiste Hayat tahrir al-Cham (HTC), l’ex Front al-Nosra dont tous les cadres viennent d’al-Qaïda. HTC et Daech ne sont que les deux faces de la même pièce, comme le rappellent les autres groupes insurgés sunnites, qui tiennent 40 % du territoire et qui ont eu des accrochages sanglants avec HTC.

    Le problème, ce sont justement ces 40 % restants : ils sont tenus par des islamistes à la solde des Turcs qui ont d’ailleurs plusieurs postes militaires au cœur même de la province. Erdoğan n’a pas envie de lâcher ses alliés et surtout il ne veut pas que ce soit ensuite l’occasion pour les Kurdes de se réinstaller près de sa frontière, notamment à Affrin, d’où il les a chassés il y a quelques mois.

    Il a pourtant fait une concession importante en qualifiant Hayat tahrir al-Cham de « groupe terroriste ». C’est une première mais il n’est pas allé plus loin : son objectif était d’obtenir qu’un nouveau cessez-le-feu soit établi et que le mot figure dans le communiqué final. Il n’a pas eu gain de cause. Poutine, sous le regard amusé de Rohani, a déclaré : « Je pense que, globalement, le Président turc a raison : ce serait une bonne chose. Mais nous ne pouvons pas assurer à leur place qu’ils (les islamistes) arrêteront de tirer ou d’utiliser des drones armés. »

    Rappelons à ce sujet que les bases russes installées non loin d’Idleb font régulièrement l’objet d’attaques de drones armés et Poutine ne peut évidemment accepter que cette situation se prolonge indéfiniment.

    Les Iraniens veulent en découdre comme toujours : en face, ce sont des sunnites et, pour la grande puissance chiite, aucune discussion n’est envisageable.

    Pour les Russes, moins concernés par ces divisions internes à l’islam, il s’agit d’un problème stratégique crucial : il est hors de question de laisser 10 000 combattants islamistes administrer une province sur le territoire syrien. L’assaut aura donc lieu, mais ce sera une opération délicate : il ne faut pas se fâcher avec Erdoğan et donc éviter de lui tuer ses alliés et que faire si Erdogan envoie des renforts, comme l’armée syrienne est en train de le faire ?

    Les Occidentaux eux, sont pathétiquement inutiles : les Américains rappellent tous les trois jours qu’une attaque chimique entraînerait une riposte massive de leur part, ce qui est une façon de laisser faire Poutine tout en laissant la porte ouverte à une nouvelle manipulation. La France et l’Angleterre ont confirmé, comme il se doit.

    Les Russes, de ce fait, ont renforcé leur présence navale au large de la Syrie.

    En attendant l’offensive terrestre, les bombardements russes et syriens ont repris. Leur intensité et le choix des cibles (exclusivement des positions tenues par HTC), montrent que le compte à rebours a commencé.

    Michel Janva

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