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islamisme - Page 205

  • Un programme qui nie le risque migratoire, par Francis Bergeron

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    9151-20180712.jpgC’est la seconde fois que le président Macron donnait rendez-vous aux députés et sénateurs à Versailles, dans le cadre d’une réunion du Congrès. Il entendait ainsi, avec le maximum de solennité, donner le bilan de sa première année de présidence et dresser les grandes lignes de la suite. Il a souhaité faire preuve d’humilité, rappelant qu’il ne pouvait décider de tout et qu’il ne pouvait tout réussir. Ceci pour répondre aux critiques sur son côté un peu trop jupitérien. Notons qu’une partie de son opposition de gauche a boycotté cette réunion. Mais les élus RN étaient présents, notant que le boycott était surtout un moyen d’exister.

    En ouverture, Macron a reconnu que les peurs et colères accumulées en 2017 n’avaient pas disparu. Ne s’attardant pas sur les réformes décidées et mises en œuvre ou sur le point de l’être (réformes sociales diverses dont celle de la SNCF etc.), il a très vite enchaîné sur les grands axes de ce qu’il fera les douze mois à venir :

    Une réforme de l’assurance chômage et de la santé au travail ;

    Une baisse des dépenses publiques, ce qui permettra une baisse des impôts ;

    Une unification des régimes de retraite, sans remettre en cause les pensions de réversion, a-t-il tenu à souligner pour mettre un terme aux rumeurs sur cette question ;

    Un plan pauvreté qui verra bien le jour en 2019, le retard enregistré avant son déploiement n’ayant pas pour but de préparer son enterrement ;

    Un cadre donné à l’islam, pour que cette religion soit exercée « de manière conforme aux lois de la République », conscience ayant apparemment enfin été prise que ce n’était pas le cas aujourd’hui.

    Sur toutes ces questions, il faudra étudier les textes proposés, mais la façon de les exposer devant le Congrès ne préjugeait pas d’une dérive, droitière ou gauchisante, de sa deuxième année de mandat.

    Le nationalisme, voilà l’ennemi

    Mais sur la question centrale et tellement actuelle de l’immigration, celle qui suscite le maximum de ces inquiétudes que M. Macron avait évoquées au début de son discours, c’est, pour Macron, la solidarité européenne qui réglera cette question. Nous en avons eu un aperçu ces derniers temps ! Macron a alors pris des accents gauchisants, devant les 900 élus, pour s’en prendre aux « nationalistes », seuls ennemis intérieurs stigmatisés :

    « Toute politique nationaliste de court terme ne réglera en rien la situation migratoire » a-t-il conclu. Mais la situation migratoire, qui était encore une situation de moyen terme il y a quelques années, est devenue un problème de très court terme. C’est maintenant qu’il faudrait casser la décision du Conseil Constitutionnel (voir Présent du 10 juillet). C’est maintenant qu’il faudrait envoyer un signal très fort aux sécessionnistes de nos banlieues. Aveugle à ces « peurs, colères accumulées » qu’il évoquait pourtant au début de sa prise de parole, M. Macron y a donc répondu par une condamnation urbi et orbi, puisée dans les vieilles litanies de la gauche morale.
    C’est là d’abord et avant tout qu’il était attendu. C’est la réforme qu’il ne fera pas. Il s’y est engagé devant le Congrès.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • L’islamo-gauchisme s’installe sur les réseaux sociaux, sous le faux-nez d’AJ +

    L'Incorrect alerte :

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    Michel Janva

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  • Selon des renseignements russes et chinois, début d’une invasion de l’Asie centrale par l'État Islamique

    Le site Réseau International a publié fin mai [22.05] d'intéressantes informations très détaillées sur le redéploiement en cours des combattants de l'État Islamique en Asie centrale. A-t-on proclamé trop vite la destruction de l'État islamique ? Va-t-il ressurgir en Afghanistan ? Affaire à suivre.  LFAR 

    Par Andrey Afanasyev

    Des sources dans les agences militaires et de renseignement russes, disent que la préparation d’une opération offensive à grande échelle contre la Russie à travers le Tadjikistan et l’Ouzbékistan est dans la phase finale. Citant des données provenant de canaux de communication avec les ministères de la Défense de la Chine, du Pakistan et de l’Afghanistan, ils disent que l’Afghanistan est la pierre angulaire de ce plan.

    Des messages similaires ont déjà été reçus, en particulier lors d’une récente conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Tachkent, la capitale ouzbèke. Puis le ministre tadjik des Affaires étrangères Sirodzhiddin Aslov a annoncé publiquement l’activation des terroristes dans la région :

    « Nous voyons l’activation de groupes terroristes, leur progression dans les régions du nord de l’Afghanistan, en particulier dans les territoires limitrophes du Tadjikistan, l’augmentation du nombre de partisans de l’EI et la participation d’un certain nombre de citoyens des républiques post-soviétiques aux groupes et mouvements terroristes présents en Afghanistan…. cela nous préoccupe sérieusement » .

    Selon les agences de renseignement russes, le nombre de terroristes de l’EI opérant en Afghanistan varie de 2500 à 4000 personnes. Ces données ont été confirmées par le ministère de la Défense de la Chine. Les sources de la RPC affirment qu’au moins 3800 combattants opèrent dans 160 cellules terroristes mobiles. Ils sont concentrés dans la province de Nangarhar, à la frontière avec le Pakistan, où l’État islamique a augmenté la production et le trafic de drogue, ainsi que la création d’infrastructures pour la formation de combattants et de kamikazes.

    Comment ça va se passer

    Selon des sources militaires russes, des terroristes se retirent actuellement de Syrie et d’Irak par voie maritime jusqu’au port de Karachi, dans le sud du Pakistan. Après cela, ils arrivent à Peshawar près de la frontière afghane et s’installent dans la province de Nangarhar. Le nouveau siège de l’EI dans la région est situé dans le district d’Achin.

    À partir de la fin de l’année 2017, les terroristes ont réussi à rassembler jusqu’à 500 combattants syriens et irakiens, dont plusieurs dizaines de femmes. Des sources disent que la plupart d’entre eux sont des citoyens de la France, du Soudan, du Kazakhstan, de la République tchèque, de l’Ouzbékistan, etc.

    L’objectif principal de l’EI en Afghanistan est non seulement la déstabilisation du pays, mais aussi une invasion à grande échelle des républiques post-soviétiques d’Asie centrale : le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan afin d’attiser les tensions aux frontières sud de la Russie.

    Les sources de renseignement russes disent qu’il y aura deux voies pour l’offensive de l’EI. L’une mènera au Tadjikistan à travers les provinces du Nuristan et du Badakhshan, l’autre passera par Farakh, Ghor, Sari-Pul et Faryab au Turkménistan.

    Le principal responsable des opérations de l’EI est le gouverneur de la province de Nangarhar, Mohammad Gulab Mangal. Il utilise la structure des radicaux pour renforcer son influence dans les régions voisines. De plus, Mangal est bien connu pour sa participation aux opérations financières de l’EI. Des sources affirment que toute tentative de protestation des populations locales est violemment réprimée par les autorités, y compris par des opérations punitives contre les zones peuplées.

    Mangal a été connecté aux services spéciaux américains pendant une longue période. La page Wikipédia à son propos dit que le gouverneur actuel de Nangarhar a pris part à une guerre contre les troupes soviétiques dans les années 80. Juste après l’invasion américaine en 2001, il a été nommé à la tête de l’autorité locale. Les médias occidentaux le considèrent comme un homme d’État efficace et juste. La BBC a même qualifié Mangal de « nouvel espoir pour Helmand», une province qu’il gouvernait.

    Selon le ministère de la Défense afghan, l’EI prévoit d’augmenter son effectif à 5000 soldats dont la plupart seront cantonnés dans la province de Mangals.

    Il est à noter que les deux plus grandes bases militaires américaines dans le pays sont situées près de la région de NAngarhar contrôlée par l’EI et un gouvernement corrompu.  

    Réseau international

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  • Emmanuel Macron va-t-il promouvoir des Frères Musulmans ?

    6a00d83451619c69e2022ad39ef0c6200b-250wi.jpgHakim El Karoui, ami d’Emmanuel Macron, lui fait des propositions sur la réorganisation de l’islam de France. Sa note que Le Monde divulgue inquiète : la volonté de propulser au Conseil d’administration de l’Association musulmane pour l’islam de France des imâms et prédicateurs liés aux Frères Musulmans. Figurent comme personnes pressenties :

    • Tareq Oubrou, l’imâm de Bordeaux, qui défendait il y a quelques années ouvertement le califat et la lecture salafiste du Coran, admis son appartenance aux Frères Musulmans dans un livre d’entretien paru en 2013, au même moment où l’organisation armée des Frères en Egypte passait à l’action (80 églises attaquées, plusieurs monastères, milices armées au Caire etc.). Dans Le Prêtre et l’imâm , paru aux éditions Bayard en 2013, Tareq Oubrou affirme page 134 :« Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement ».  Autres perles de l’imâm de Bordeaux : « Les Arabes n’avaient d’autres choix que d’attaquer pour survivre » Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, dans Un imâm en colère, éditions Bayard, 2012. « Si le Coran a appelé à la guerre, c’est pour imposer la paix » imâm Tareq Oubrou, France Culture, 20/11/2012. « L’Imâm Al Banna veut qu’on soit comme des salafistes » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
    • Mohamed Bajrafil. Très conciliant avec Tariq Ramadan, et tendre avec les « savants » du Conseil européen de la Fatwa, on lira ici notre portrait ce celui qui est imâm d’Ivry pour comprendre l’ensemble de ses références radicales. Sur son site officiel, il se vante dans sa biographie d’avoir été formé à l’école des islamistes radicaux Safwat Hegazi  et Al QaradawiSafwat Hijazi , égyptien, invité au congrès UOIF en 2012, conférencier dans plusieurs mosquées UOIF dont Mulhouse ces dernières années. Principal intellectuel des Frères Musulmans dans le Moyen-Orient. Emprisonné par Sissi. A affirmé à la télévision égyptienne en juillet 2012 >« Si vous lisez la littérature des Frères Musulmans, voilà ce qui ne peut jamais être perdu de vue : le califat islamique et la domination du monde. Oui, nous serons les maitres du monde, l’un de ces jours. »
    • Enfin, Azzedine Gaci membre de l’UOIF, imâm de Villeurbanne. Sur l’UOIF, lire notre dossier sur ses prédicateurs incitant à la haine et à la violence. 

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  • La mosquée de Poitiers, financée par le Qatar, porte le nom arabe de la bataille de Poitiers

    6a00d83451619c69e2022ad37ed771200d-250wi.jpgC'est sur cette mosquée, encore en construction, que des membres de Génération Identitaire étaient monté.

    Dans une vidéo en arabe, sur la chaîne qatarie Al Rayyan, en 2015, Boubaker Al-Hadj Amor, figure de l’UOIF, révèle le vrai nom de la “Grande Mosquée de Poitiers” : Balat al-Chouhada... le nom islamique de la bataille de Poitiers en 732 !

    « Pourquoi avez-vous nommé cette mosquée “Pavé des Martyrs”? L’avez-vous appelé du nom de la bataille qui a eu lieu ici ? »

    « Oui, grâce à Dieu, cet endroit est sur la ligne principale passée par l’armée islamique. C’était une route pavée par les Romains, et l’armée islamique est passée par cette route. Alors, grâce à Dieu, cet endroit est à côté de la ligne principale. C’est pour cela qu’on l’a nommée “Mosquée Pavé des Martyrs” ».

    La « bataille du Pavé des Martyrs », comme la désignent les historiens arabes, ou bataille de Poitiers, a vu la victoire en 732 de Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant la fin des incursions musulmanes au nord des Pyrénées, et préparant la Reconquista au sud.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel ». « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    L’imam de Poitiers admet aussi avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux.

    « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” ».

    La Qatar Charity a pour objectif de favoriser le prosélytisme religieux, notamment en Afrique, et soutient soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l'opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien.  

    L’imam de Poitiers évoque aussi soutien du maire PS :

    « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch'Allah. »

    Son successeur socialiste Alain Claeys faisait lui partie des personnalités, qui ont soutenu l’imam et ses fidèles à la suite de l’occupation, en 2012, du chantier de la mosquée par des membres de Génération identitaire. 

    Boubaker El-Hadj Amor est le grand architecte du projet de la Grande mosquée, bâtie sur un terrain de 7 000 m2 et dotée d’une salle de prière pour 700 fidèles et d’un minaret haut de 22 mètres, pour un coût global de plus de 3 million d’euros. Cet ingénieur a mobilisé tous les réseaux de l’union islamiste, vitrine légale des Frères musulmans en France, pour participer à son financement. Son argument pour les convaincre :

    « J'ai fait valoir l'histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole ».

    Mais ce sont les Identitaires qui sont condamnés par les collaborateurs de l'envahisseur.

    Michel Janva

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  • Les Syriens et les Russes lancent une offensive dans le Sud de la Syrie.

    Deraa capitale de la province de même nom

    Par Antoine de Lacoste

    Depuis la reprise de la Ghouta et du camp de Yarmouk dans la banlieue de Damas, il ne reste plus que deux zones tenues par les islamistes en Syrie : la province d’Idleb, au nord-ouest, et celle de Deraa dans le sud.

    Russes et Syriens se sont mis d’accord pour s’attaquer d’abord à celle de Deraa, moins bien défendue qu’Idleb.

    Deraa est symbolique : c’est dans cette ville (la capitale de la province porte le même nom que la province elle-même) qu’ont démarré les premières émeutes lors des « printemps arabes », en 2011. De timides au départ, les manifestations sont vite devenues insurrectionnelles et islamistes. La maladroite et brutale répression du gouverneur de l’époque n’avait fait qu’envenimer les choses. Il fut d’ailleurs relevé de ses fonctions par la suite.

    Un long ballet diplomatique a précédé cette offensive. Il fallait en effet parler avec les Américains et les Israéliens afin de sonder leurs intentions.

    Les Américains tout d’abord, car Deraa se situe dans une zone de « désescalade », où les combats sont sensés ne pas reprendre. Washington avait alors assuré les insurgés de son soutien en cas d’attaque syrienne. De plus, la base américaine d’al Tanf se situe non loin de là, à l’est.

    La teneur des discussions russo-américaines n’est pas connue à ce jour, mais la conclusion, quant à elle, fut très claire : les Américains ont averti les insurgés qu’il ne fallait pas compter sur leur soutien. Pourquoi ce revirement qui a provoqué la fureur des islamistes condamnés dès lors à la défaite ? L’avenir le dira sans doute mais il n’est pas exclu que la Jordanie ait joué un rôle dans cette affaire.

    Elle est en effet un allié traditionnel de Washington et elle a très mal pris le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, dont, depuis 1948, elle est le gardien des lieux saints musulmans. C’est une humiliation qui n’est pas digérée et qui embarrasse les Américains.

    Par ailleurs le roi Abdallah II souhaite normaliser sa relation avec la Syrie. La reprise de Deraa par l’armée syrienne ne lui déplairait donc pas et on ne peut exclure que les Américains aient voulu faire un geste en direction d’Amann.

    Les conversations avec Israël sont évidemment plus complexes, car le Golan est tout près. Poutine et Netanyahu en ont longuement discuté à Moscou. Il sera intéressant de voir si l’armée syrienne se rapproche du Golan, au risque de se faire bombarder. Ce qui est sûr c’est que les Iraniens ne participeront pas à cette offensive car l’aviation israélienne attaquerait immédiatement.

    Au fond, Netanyahu n’a guère envie de voir l’armée syrienne se réinstaller au pied du Golan, qu’Israël occupe illégalement depuis 1967 et qui appartient en fait à la Syrie. Mais il souhaite conserver de bonnes relations avec la Russie et il sait maintenant que l’insurrection islamiste ne peut plus gagner.

    L’issue militaire de cette offensive ne fait certes aucun doute, mais pour peu qu’Israël n’intervienne pas. Ce serait toutefois un bien dangereux engrenage. 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

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  • À TOULOUSE, L’IMAM PRÔNE L’ÉRADICATION DES JUIFS ET LA RESTAURATION DU CALIFAT

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    C’est en grandes pompes républicaines et l’allahïcité chevillée au corps que le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) et la présidente de la région Occitanie Carole Delga (PS) inaugurèrent, le 23 juin dernier, la Grande Mosquée de Toulouse, édifice de 2.000 m² disposé à accueillir la communauté mahométane de la Ville rose, forte de ses 40.000 pratiquants.

    À cette occasion, soutenu par la Grande Mosquée de Paris et le Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Tatai, l’imam de cette imposante mosquée-cathédrale avec dôme et minaret, financée par l’Algérie et le Koweït, avait même déclaré que cette dernière « se [voulait] un rempart contre l’extrémisme ».

    Patatras, moins d’une semaine après ce raout inaugural avec babouche et cornes de gazelle, le piteux édile n’eut d’autre choix que de faire un signalement au procureur de la République, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, motif pris de ce que l’imam aurait proféré des propos à haute teneur antijuive lors d’un prêche diffusé sur la chaîne YouTube de la Grande Mosquée, en décembre 2017.

    Parmi les propos tenus par l’imprécateur, l’on trouve cette poétique exhortation : « [Le Prophète Muhammad] nous a parlé de la bataille finale et décisive : le Jour du Jugement ne viendra pas jusqu’à ce que les Musulmans combattent les Juifs, les Juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres, et les pierres et les arbres diront : Oh musulman, oh serviteur d’Allah, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens le tuer. »

    Selon le journaliste Mohamed Sifaoui, qui a traduit la vidéo incriminée, « c’est un prêche antisémite de bout en bout, à vocation génocidaire ». C’est très grave, car il ne s’agit pas d’un dérapage. […] Il arme idéologiquement les futurs Merah qui vont viser la communauté juive » (en référence à Mohammed Merah qui, en 2012, s’en était pris à une école juive, faisant pas moins de sept victimes, dont trois enfants), allant même jusqu’à prophétiser la disparition d’Israël « de la surface de la Terre, soixante-seize ans après sa création », soit en 2022.

    Du temps où il n’était encore qu’adjoint au maire chargé de l’urbanisme, Moudenc, politicard invertébré prêt à toutes les compromissions communautaristes et sociétales, qui est à la cité occitane ce qu’Anne Hidalgo est à la capitale, n’a pas hésité à user de ses fonctions pour, d’une part, permettre à son protégé d’alors de réaliser une très juteuse opération immobilière en revendant un terrain dont le taux de constructibilité avait été opportunément augmenté, d’autre part en lui dégotant un terrain au cœur de Toulouse « pour la somme symbolique de 20.000 euros » (Infos Toulouse, 28 juin).

    Attitude limite, tant sur le plan du droit que sur celui de l’éthique, qui pousse tant d’élus sans scrupules, prêts à se damner pour être réélus. Si nombre de villes et de banlieues sont à la fois ethniquement explosives et gangrenées par un islamisme ayant souvent maille à partir avec une narco-criminalité endémique, c’est, certes, sans nul doute à nos élites dirigeantes qu’on le doit, mais aussi à ces féodaux parasites oscillant entre lâche démagogie et clientélisme électoral.

    Mohamed Tatai, passé maître dans l’art de la « taqîya » (dissimulation, en islam), prêchant en arabe, n’a jamais caché son vœu de voir rétablir le califat. On comprend mieux pourquoi Toulouse, comme Lyon, Marseille, Lunel ou Molenbeek-Saint Jean en Belgique sont connus pour être des fiefs djihadistes…

    http://www.bvoltaire.fr/a-toulouse-limam-prone-leradication-des-juifs-et-la-restauration-du-califat/

  • Vidéo • Mathieu Bock-Côté : « L'Islam pose une question fondamentale à l'Europe »

    « Invité des Conversations Tocqueville, le sociologue questionne la place que prend l'Islam dans les démocraties occidentales, et sa capacité à s'intégrer dans nos vies publiques. »

    C'est sous ce titre - évidemment édulcoré - que Le Figaro présente cet entretien avec Mathieu Bock-Côté. 

    Il y tient au contraire en quelques six courtes minutes les propos les plus fermes et les plus lucides sur le problème de l'immigration massive et de l'Islam. Problème qui déchire l'Europe actuellement et la met dans une impasse dont elle se montre bien incapable de sortir.

    On n'est pas forcément d'accord sur tout.  Mais l'on écoutera ces six passionnantes minutes d'analyses de Mathieu Bock-Côté avec toute l'attention qui convient.  Ne s'agit-il pas simplement de notre survie ?  LFAR   • 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  

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  • Les projets secrets de Daech pour semer la terreur en France

    Pendant que le ministère de l'Intérieur interpelle des pères de famille qui se préparent visiblement à se défendre, l'Etat islamique se prépare à envoyer des adolescents-soldats ayant grandi en Syrie commettre des attentats en France. Ces "Lionceaux du Califat" ont grandi en Syrie, ont été recrutés par l'Etat islamique et ils seraient au coeur d'un projet secret mené par l'organisation terroriste. Ce projet serait même entré en phase opérationnelle. Les détails font froid dans le dos :

    • Recruter des enfants ayant grandi en Syrie.
    • Attendre qu'ils grandissent pour qu'ils deviennent "méconnaissables", "pour pas qu'il y ait de reconnaissance faciale".
    • Une fois passée l'adolescence, les envoyer en France commettre des attentats.

    L'Etat islamique envisagerait aussi de commettre des attaques dans les campagnes françaises.

    Michel Janva

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  • A travers la presse, les réalités de l'islam

    6a00d83451619c69e2022ad37bfa1a200d-800wi.pngDe La Petite feuille verte :

    "Les événements de ces derniers mois ont hélas placé dans une actualité quasi-permanente les questions que pose à notre société la présence d’un islam conquérant. Ils ont provoqué de multiples réactions auxquelles la presse -et c’est un fait nouveau- a enfin donné l’écho qu’elles méritent. Aussi nous a-t-il paru intéressant de consacrer une Petite Feuille Verte à en recenser certains éléments significatifs. Vous verrez en la lisant que d’autres que nous, spécialistes reconnus de l’islam, développent des thèmes qui recoupent et rejoignent l’œuvre d’information pédagogique que mène Clarifier. Vous y puiserez des arguments convaincants pour vous et votre entourage, exprimés en termes différents mais en pleine cohérence avec ce que nous nous efforçons de faire.

    Lorsque l’opportunité s’en présentera, nous renouvellerons cet « A travers la presse ».

    La multiplication des attentats commis au cri de « Allah akbar » comme de ceux qui ont été déjoués, la lassitude suscitée par la ritournelle obligée du « pas d’amalgame », le choc provoqué dans l’opinion par le sacrifice du Colonel Beltrame semblent avoir levé une partie du couvercle, imposé par la « bien-pensance», qui empêchait d’aborder en vérité les questions que pose l’Islam à notre société.

    La tribune « Non au séparatisme islamique » de plus d’une centaine d’intellectuels, publiée dans « Le Figaro » du 20 mars  dénonçant « un apartheid d’un nouveau genre proposé à la France » par « le totalitarisme islamiste », et celle signée par 300 personnalités dans « Le Parisien » du 22 avril pour demander, face au « nouvel antisémitisme », « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques » en sont une illustration marquante. Mais au-delà de ces interventions spectaculaires, plusieurs questions de fond ont été traitées ces derniers mois dans les médias. Vous en trouverez ci-dessous les éléments qui, concernant les réalités de l’islam, nous ont paru les plus importants."

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