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islamisme - Page 207

  • L’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam

    6a00d83451619c69e2022ad35d25d2200c-200wi.pngOdon Lafontaine, spécialiste de l'islam (lire Le Grand secret de l'islam), a été longuement interrogé par Franck Abed. Extrait :

    "En Europe, beaucoup ont tendance à parler de l’islam comme si celui-ci n’était formé que d’un bloc, alors qu’en réalité il est multiple (chiisme et sunnisme, dont les différentes écoles juridiques de ce dernier, nouveaux courants réformistes, traditionnalistes, salafistes, « islam des lumières », soufisme etc.). D’où vient cette simplification outrancière ? De fait, ne participe-t-elle pas à une méconnaissance de l’islam ou des islams ? Concrètement, comment appréhender ou combattre un phénomène méconnu voire inconnu ?

    C’est là un des sujets traités au fond dans mon dernier livre, La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? (3). J’y renvoie les lecteurs pour des explications complètes.

    Très grossièrement on pourrait penser que les flux d’immigration musulmane ayant été à peu près homogènes jusqu’à présent, cela a pu nourrir cette idée chez certains Occidentaux d’un islam unifié. Forcément, les Français n’ont vu principalement de l’islam que celui des Maghrébins malékites de leurs colonies d’Afrique du Nord, les Allemands celui des Turcs hanafites et les Anglais celui des Indo-Pakistanais, Egyptiens et Irakiens, hanafites également. Les vagues plus récentes d’immigration montrent cependant combien l’islam est beaucoup plus divers que cela.

    On pourrait aussi identifier certains facteurs identitaires et historiques chez les Européens qui leur ont fait voir l’islam comme un bloc unifié. L’identité européenne s’est en partie construite par son opposition aux musulmans et à l’islam : l’opposition doctrinale et totale entre islam et christianisme, la guerre d’expansion conduite par l’islam très tôt en Europe, la coupure avec la partie de l’empire romain d’Orient prise par l’islam, puis sa perte totale, les entreprises de reconquista de l’Espagne ou de la Terre Sainte, l’alliance des puissances européennes pour résister aux coups de boutoir des Ottomans, la piraterie et les razzias barbaresques, etc. ont longtemps forgé une image du musulman comme ennemi juré de l’Occident et de l’islam comme hérésie absolue. La colonisation et la soumission de la quasi-totalité des « terres d’islam » à une Europe triomphante ont relativisé cette perception, introduisant davantage de complexité. Le développement de l’antichristianisme occidental à partir du XVIIIe siècle a par ailleurs inoculé une dimension idéologique nouvelle dans la perception de l’islam et « du musulman » : c’est durant ces périodes que certains historiens ou philosophes, comme Voltaire ou Guillaume Libri ont commencé de construire une histoire fantasmée et reconstruite de l’islam comme pendant à l’histoire chrétienne de l’Europe que l’on cherchait ainsi à dévaloriser (la chimère du paradis perdu de l’Andalousie, par exemple, havre de paix et de tolérance dans une Europe alors en proie à la sauvage barbarie des âges obscurs). De là commencèrent d’émerger des figures idéologiques « du musulman » à partir desquelles le XXe siècle a imposé les siennes. Depuis les années 1950, la figure « du musulman » a en effet été présentée comme celle du nouveau révolutionnaire selon la grille d’analyse marxiste, ou plutôt progressiste : « le musulman » en lutte contre l’oppression impérialiste (les moudjahidine du FLN), « le musulman » construisant dans son pays une voie de développement alternative au capitalisme (Ben Bella recevant Che Gevara à Alger), « le musulman » immigré en Europe comme outil de destruction du monde occidental d’avant, de ses traditions, de ses racines, de sa religion, de son identité (des intouchables « potes » de SOS Racisme aux « migrants » régénérateurs de Georges Soros et Jacques Attali, en passant par les « kids de Bondy » encensés par France Inter et Télérama pour leur contribution heureuse au multiculte, chaque génération se construit son « musulman de service »). Cette vision « du musulman » relève du fantasme idéologique, passant par pertes et profits la complexité de l’histoire, de l’islam et les réalités vécues par les personnes.

    Car oui, l’islam est multiple, traversé par des logiques parfois antagonistes, des dynamiques historiques, culturelles, nationales, nationalistes, des courants religieux, des influences extérieures, et désormais des dynamiques issues de l’enracinement de l’islam dans les pays européens… Face à une telle diversité, on pourrait ainsi céder à la facilité de refuser d’y comprendre quoi que ce soit, ou à celle de se contenter de schémas idéologiques. Je pense cependant que, notamment grâce à l’étude historique profonde et à l’analyse des idées, on peut déterminer une certaine cohérence, une forme d’unité à tous « les islams » : c’est cette même conviction que l’islam serait la solution au mal (les définitions de l’islam et du mal pouvant cependant varier… la chose est complexe !). L’islam étant principalement une idéologie, comme j’ai pu le souligner et montrer déjà maintes fois au fil de nos échanges, on peut comprendre cette diversité par l’analogie avec d’autres idéologies, comme le mouvement socialo-communiste : bolchéviques et menchéviques, léninistes, stalinistes, trotskistes, maoistes, khmers, juche, révolutionnaires, réformistes, nationalistes, internationalistes… Tous différents, mais tous unis derrière la poursuite du même rêve de libération de l’humanité.

    L’identité islamique, la solidarité entre musulmans de toutes obédiences dans l’adversité et le sentiment d’appartenance à une même communauté se révèlent cependant lorsque le projet de l’islam lui-même est en jeu, lorsqu’il s’agit de se battre contre le Mal, lorsque, par exemple, l’islam est menacé, lorsqu’il y va de son projet messianiste». C’est ainsi que tous les pays musulmans, par-delà leurs différences, se sont associés au sein de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, qui regroupe les chefs d’Etat des 57 pays musulmans). L’OCI constitue de fait la première autorité de l’islam, tout à fait capable de parler d’une seule voix et d’agir en commun pour le bien de l’islam, au nom de son expansion, comme je l’ai déjà souligné dans nos échanges. On trouve des exemples de cette solidarité dans le front commun face à « l’islamophobie ». On connait l’officine qui s’est positionnée sur ce créneau en France, le CCIF et ses accointances salafistes. Il est facile de constater qu’elle travaille à la communautarisation des musulmans contre la société civile traditionnelle française. Elle est donc objectivement un agent de fractionnement, de dissolution de cette société civile, un agent de chaos, lequel chaos ne servira ni l’islam ni la France… Ce constat est à la portée de tous, avec ou sans les révélations de Wikileaks. Hé bien, j’ai toujours été étonné de constater l’audience du CCIF chez les musulmans les plus « modérés », les musulmans les plus français et se revendiquant de la France, alors même qu’ils devraient le voir comme leur pire ennemi.

    Alors oui, bien sûr, l’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam qui peut justifier cette perception d’un « bloc » musulman. Perception que renforcent encore les idéologies progressistes occidentales lorsqu’elles assimilent les musulmans à la figure « du musulman », c’est-à-dire du « musulman de service », du musulman mis au service du schéma idéologique progressiste."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Migrants : un affrontement idéologique et politique majeur, de plus en plus violent

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    Divers signes récents montrent que la question migratoire est devenue le sujet primordial dans le monde, et plus particulièrement en Europe.

    Ainsi, en France, un journal en ligne ultracapitaliste (Contrepoints) ouvre ses colonnes aux No Borders. Aux États-Unis, les médias publient la photo d’un enfant séparé de sa famille à la frontière mexicaine, imputant cette férocité à Donald Trump alors que la photo, ancienne, date de la politique d’Obama. À Ouistreham, des rues sont fermées par des grillages pour protéger les habitants de migrants organisés en bandes. En Italie, un écrivain éditorialiste attaque avec une violence inouïe le vice-président du Conseil, Matteo Salvini : Roberto Saviano, journaliste auteur d’un livre sur la mafia, qui combat la politique migratoire du gouvernement italien, a tweeté, mardi, après la découverte des corps d’une femme et d’un enfant morts en mer : « Quel plaisir cela vous donne-t-il de voir mourir des enfants innocents en mer ? Matteo Salvini, ministre de la Mala Vita,[la mafia] la haine que vous avez semée vous renversera », comme légende des photos des cadavres. M. Salvini a décidé de porter cette atteinte à l’honneur devant les tribunaux. Roberto Saviano a rétorqué : « Salvini sera appelé à dire la vérité, une expérience nouvelle pour lui. » Quant à Mme Merkel, sa vie politique ne tient plus qu’à un fil, après ses décisions irréfléchies d’admettre brusquement plus d’un million de migrants dans son pays.

    Enfin, le conflit entre la Commission et l’Italie vient de connaître un nouvel épisode. Peu savent que Bruxelles a mis en place une opération navale en Méditerranée (EUNAVFOR Med), reconduite en janvier jusqu’à fin 2018. Cette opération militaire européenne, aussi appelée « Sophia », a pour but de démanteler les réseaux de trafic de migrants et de traite d’êtres humains qui prospèrent entre Libye et Italie. Mission initiale à laquelle se sont ajoutés la formation-surveillance des gardes-côtes libyens et l’appui à l’embargo des Nations unies sur les armes, dont le trafic est intense dans la zone. Mais la Marine italienne, qui supporte l’essentiel des opérations en mer, ne bénéficie guère de l’aide des autres flottes. Oreste Foppiani (conseiller de l’opération EUNAVFOR) estime qu’il faudrait « une réponse globale […] intégrer l’Union africaine […] D’ici à 2040, les désastres environnementaux vont causer le déplacement de plus de 200 millions de personnes […] il faut ajouter la pression démographique africaine, avec 2,5 milliards d’habitants dans les prochaines décennies. »

    Or, soutenu par la majorité de l’opinion, le gouvernement italien vient, ce 20 juillet, de conditionner le débarquement des migrants sauvés en Méditerranée par les navires de l’opération navale à un partage de la prise en charge par les autres États. Le ministre des Affaires étrangères Enzo Milanesi, dans un courrier au chef de la diplomatie bruxelloise, Mme Mogherini, a demandé la révision du mandat de l’opération Sophia, et le président du Conseil italien Giuseppe Conte a informé le président de la Commission Jean-Claude Juncker des conditions imposées pour le débarquement, en Italie, des migrants sauvés en mer.

    Lors du dernier sommet européen, fin juin, à Bruxelles, les 27 avaient réfléchi à des « plates-formes régionales de débarquement » dans des pays tiers pour les migrants secourus dans les eaux internationales. L’Égypte, la Tunisie et le Maroc ont refusé. Les renvois en Libye sont impossibles, la Cour européenne des droits de l’homme ne considérant pas ses ports comme « sûrs » au plan des droits de l’homme. Les dirigeants de l’Union européenne ont également évoqué la création de « centres contrôlés » sur le territoire de l’Union européenne pour y transférer les personnes recueillies en mer, mais « uniquement sur une base volontaire » des États, surveillés par les opinions publiques.

    Un huis clos dramatique commence. L’issue sera très brutale.

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-un-affrontement-ideologique-et-politique-majeur-de-plus-en-plus-violent/

  • Angleterre : Tommy Robinson condamné à treize mois de prison pour islamo-scepticisme !

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    Longtemps, le Royaume-Uni s’est fait une gloire d’avoir été pionnier en matière de liberté d’expression, fort de la Magna Carta (1215) et de l’Habeas Corpus (1679), premiers textes garantissant droits et devoirs du citoyens.

    Cette liberté a aussi permis à des prêcheurs salafistes londoniens d’envahir le fameux Speakers’ Corner de Hyde Park et d’y appeler à la guerre sainte contre les mécréants et plus si affinités. Après tout, pourquoi pas. Même poussée jusque dans ses retranchements les plus absurdes, la liberté d’expression demeure la liberté d’expression.

    Tout cela serait donc « parfaitement imparfait » si cette liberté n’était devenue à géométrie singulièrement variable, tels qu’en témoignent les treize mois de prison infligés à un citoyen britannique de 35 ans, Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous le nom de Tommy Robinson. Simple agitateur ou lanceur d’alerte, l’homme se fait connaître en cofondant l’English Defence League en 2009, mouvement qui entend lutter contre l’islamisation de l’Angleterre. Certes, nul n’est tenu de détester l’islam ; mais il n’est pas non plus obligatoire d’en tomber amoureux : tout cela relève du registre de la libre opinion, laquelle peut enchanter les uns et agacer les autres. Mais n’est-ce pas la loi du genre ?

    Alors, que reproche-t-on exactement au trublion en question ? Tout simplement d’avoir filmé les abords du tribunal de Leeds, le 25 mai dernier, alors que s’y tenait un procès mettant en cause des gangs d’immigrés pakistanais accusés de viols de très jeunes filles. Les faits se seraient déroulés sur de longues périodes – plus d’une dizaine d’années, semble-t-il. Pis, note Anne-Sophie Chazaud, du mensuel Causeur : « Ces exactions ont mis un temps infini à être révélées puis prises en compte par des autorités surtout préoccupées par le risque de stigmatisation des communautés ethnico-religieuses concernées, plutôt que par la protection des populations locales. »

    C’est donc cette loi du silence que Tommy Robinson a choisi de rompre. Mais le système anglais, à l’instar du nôtre, gouverne assez mal et se défend très bien, ayant exhumé une disposition législative rarement utilisée, la « reporting restriction », permettant de décréter un embargo médiatique sur une instruction judiciaire en cours. Une interdiction déjà bravée il y a un an, lors d’une affaire similaire ayant eu lieu à Canterbury et qui lui avait valu trois mois de prison avec sursis. Il y a donc récidive, mais une peine plus que quadruplée, n’est-ce pas un peu excessif ?

    C’est ce qu’ont dû estimer ce demi-million de pétitionnaires exigeant la libération de ce qu’il faut bien appeler un prisonnier politique. Parmi les signataires, l’ancien chanteur des Smiths, Stephen Morrissey, véritable icône outre-Manche, l’un des fils de Donald Trump, la demi-sœur de Meghan Markle (la toute fraîche épouse du prince Harry) et même Valérie Boyer, secrétaire générale adjointe de nos Républicains. Depuis, les manifestations se succèdent. La dernière ayant eu lieu à Londres, ce 14 juillet, a réuni plusieurs milliers de personnes.

    On notera que même Libération s’est emparé de l’affaire, non sans une certaine gêne. Logique, pour un journal ayant défendu un autre prisonnier politique, Bobby Sands, membre de l’IRA, mort en prison le 5 mai 1981 à la suite d’une grève de la faim et de mauvais traitements. Un sort qui attend Tommy Robinson ? Il est à craindre que oui, ayant été transféré dans un établissement pénitentiaire où les bandes de voyous, qu’ils soient de confession ou tout simplement de culture musulmane, ne risquent pas de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour mémoire, un autre agitateur, Kevin Crehan, condamné à un an de prison pour avoir jeté quelques tranches de bacon sur une mosquée – ce n’est certes pas très malin, mais est-ce un crime ? –, n’y a pas survécu. Quand George Orwell a écrit son fameux 1984, nombreux sont ceux qui se sont demandés s’il stigmatisait le totalitarisme nazi ou son homologue bolchevik. Peut-être pensait-il aussi à celui qui surviendrait en son propre pays. Dans une indifférence quasi générale.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/angleterre-tommy-robinson-condamne-a-treize-mois-de-prison-pour-islamo-scepticisme/

  • Les intégristes végétariens (vegans) épargnent les boucheries halal. Voici pourquoi, par Francis Bergeron

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    Cela se passe en Suisse. Mais cela pourrait aussi bien se passer en France : ces trois derniers mois, seize boucheries ont été attaquées, saccagées, vandalisées, peinturlurées ou ont eu leurs vitrines brisées, en particulier à Genève et dans les communes du bord du lac Léman. Il y a eu aussi, à plusieurs reprises, des jets de pierres, qui ont visé un magasin de fourrures, un McDonald’s, des commerces de restauration rapide.

    Très curieusement la presse locale (moins muselée que la presse française) a relevé que ces attaques ne visaient jamais les boucheries halal. Avec une certaine pertinence les militants antispécistes ou végétariens ont été interrogés sur cette application sélective de leurs opérations d’éradication

    La réponse est assez étrange : « Tenir un discours critiquant l’abattage rituel en particulier, risquerait d’être relayé par des mouvements xénophobes. »

    Mais la complaisance à l’égard des mangeurs de viande halal risque aussi d’être relayée par des mouvements xénophobes…

    L’extrémiste végétarienne Pia Shazar est plus explicite encore : « Au vu du contexte d’islamophobie inacceptable dans lequel nous vivons, taper sur une population déjà stigmatisée ne serait pas anodin. » S’enfonçant dans le racisme primaire, madame Shazar ajoute que pour des Noirs, ce n’est pas évident de consommer des produits animaux, de la viande, c’est-à-dire des produits de « nos frères animaux » assassinés par les bouchers. Sans doute madame Shazar, qui estime apparemment qu’un Noir est forcément un musulman, pense-t-elle en outre que les Noirs qui vivent en Suisse sont d’anciens anthropophages et qu’on ne peut les empêcher de se livrer à ces rites barbares, qui appartiennent à leur culture. Seule la culture des « souchiens » doit être entravée.

    Embaucher un apprenti noir !

    Une suggestion aux bouchers suisses, mais aussi aux bouchers des Hauts-de-France, dont une dizaine de boutiques ont été aspergées de faux sang ou saccagées, ces derniers mois : embaucher un apprenti noir. Lui seul aura le droit d’abattre, de découper, et même sans doute de continuer à manger de la viande, conformément aux rites ancestraux. Tandis que les Blancs, qui appartiennent généralement à la « classe moyenne supérieure », peuvent être privés de viande, puisqu’ils sont plus faciles à rééduquer sur ce plan.

    De mauvaises langues (de bœuf) suggèrent qu’en fait les vegans épargnent les boucheries halal uniquement par peur des islamistes. Il est bien certain que ces derniers ne reculent jamais devant la perspective de se livrer à de vraies boucheries.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Filip Dewinter à Londres samedi au rassemblement pour la libération de Tommy Robinson

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    Belgique et Royaume-Uni. L’homme fort du Vlaams Belang et député Filip Dewinter a pris la parole ce samedi 14 juillet 2018 à Londres au Royaume-Uni lors de la manifestation en vue de réclamer la libération de Tommy Robinson. Il a déclaré : « Donald Trump a raison : « L’Europe est en train de perdre sa culture à cause de l’immigration. ». »

    Source Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/16/filip-dewinter-a-londres-samedi-au-rassemblement-pour-la-lib-6066693.html

  • Emmanuel Macron : « la République n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam »

    Phrase prononcée par le président de la République lors de son discours à Versailles et relevée par Minute :

    Capture d’écran 2018-07-16 à 08.37.21

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Dans les piscines belges : le short non, le burkini intégral oui!

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    "Une piscine publique ne peut interdire aux baigneuses le port du burkini pour des raisons d’hygiène ou de sécurité, affirme le tribunal de première instance de Gand dans deux de ses jugements, selon les journaux du groupe Mediahuis.

    Interdire cette pièce de bain couvrante pour des raisons d’hygiène ou de sécurité n’est pas justifié, l’administration flamande elle-même ayant fourni des preuves scientifiques qu’il n’y avait pas de problèmes dans ces domaines.

    Le centre interfédéral pour l’égalité des chances, Unia, avait déjà fait savoir à la Ville d’Anvers qu’il ne voyait aucun fondement juridique à une telle interdiction. Il avait déjà par le passé appelé à faire l’équilibre entre liberté de religion et égalité homme-femme dans ce débat. « Le burkini peut être perçu comme un vêtement avilissant ou comme un vêtement permettant à ses utilisatrices de participer à une activité sportive », rappelait-il encore en 2015".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La lutte antiterroriste très insuffisante, par Francis Bergeron

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    9153-20180714.jpgLa commission d’enquête du Sénat sur nos moyens de lutte antiterroriste a publié mardi son rapport. Elle a rencontré 49 autorités et experts dans les domaines judiciaires, militaires, informatiques, diplomatiques, politiques, etc., et effectué quatre déplacements. La rédaction du rapport conclut six mois d’enquête, et aboutit à 63 propositions très concrètes. Certaines d’entre elles ont certes été mises en œuvre depuis lors ; d’autres sont symboliques. Mais le rapport met aussi le doigt sur de graves lacunes, des manques, des insuffisances.

    La première de ces lacunes, celle qui paraît la plus évidente, la plus choquante, c’est qu’à ce jour le salafisme ne figure toujours pas parmi les courants et associations répertoriés comme sectaires. On ne parle même pas d’interdiction, on parle simplement d’identification de ce courant salafiste comme ayant des pratiques qui conditionnent les individus et altèrent leur libre arbitre. Malgré l’arsenal législatif sur les dérives sectaires, bâti lors d’affaires du type Scientologie ou Moon – des sectes qui n’ont jamais tué personne, quoi qu’on puisse penser de leurs méthodes d’embrigadement –, le salafisme n’est même pas placé sous ce type de surveillance. La proposition 46 du rapport demande d’« inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ». Ce qui paraît la moindre des choses. Mais il serait encore plus simple d’interdire purement et simplement les mouvements et de fermer les mosquées se réclamant du salafisme. Le rapport du Sénat ne le préconise pas. De même, alors que le salut fasciste est interdit et sanctionnable pénalement (comme la quenelle de Dieudonné !), le « Allah Akbar » des terroristes ne l’est pas. Le rapport ne préconise rien dans ce domaine.

    Modération des condamnations, lors des premières années

    En ce qui concerne le retour massif des djihadistes et de leurs familles des zones anciennement sous contrôle de Daesh, les propositions 31 et suivantes prévoient que soient vraiment appliquées les dispositions permettant la déchéance de nationalité des binationaux, et que les mineurs rentrés soient suivis jusqu’à leur majorité. Là aussi, l’étonnant est que ce ne soit pas déjà le cas.

    Ce rapport et ses 63 propositions constituent donc un bon état des lieux de l’organisation et des moyens de la lutte antiterroriste, mais les deux rédacteurs auraient pu – auraient dû – aller plus loin.

    Reste le casse-tête des procès pour terrorisme, qui représentent un volume énorme d’affaires, et des libérations massives qui s’annoncent : 47 % des terroristes actuellement incarcérés en France seront libérés d’ici 2020, et plus de 80 % d’ici 2022. Il y a eu la modération des condamnations, lors des premières années de la vague terroriste, et il y a les remises de peine. On sait déjà qu’une grande partie de ces tueurs sont décidés à poursuivre leur lutte. Les lois ne sont pas rétroactives (sauf pour Touvier…), ce qui fait craindre une recrudescence de meurtres islamistes à partir de ces années-là.

    D’où l’importance de la question des déchéances de nationalité et des expulsions. Sous Sarkozy, puis à l’époque de Valls, ces perspectives avaient indigné et mobilisé la gauche. Quelques centaines d’assassinés plus tard, elles font à peu près consensus.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Génération Identitaire dénonce le double discours de l’imam UOIF de la grande mosquée de Poitiers

  • Chasser Éric Zemmour de RTL, c’est reconnaître son influence intellectuelle

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    On se souvient de la chanson de Guy Béart et de son refrain : « Le premier qui dit la vérité/Il doit être exécuté. » Aujourd’hui, c’est à Éric Zemmour qu’on s’en prend une nouvelle fois : la chronique qu’il tient sur RTL, à 8 h 17, sera supprimée à la rentrée. Il conservera peut-être un créneau le week-end, mais on ne sait pas si c’est une fausse nouvelle (pour mieux faire passer la pilule) ou si la station hésite à l’exclure complètement, compte tenu de son audience.

    Nul doute que cette éviction réjouira les partisans de la liberté d’expression à sens unique. Éric Zemmour n’a pas que des amis au sein de la rédaction de RTL : on lui reproche ses positions sur l’immigration et sur l’islam, ou encore ses propos dans le mensuel Causeur, en octobre 2016 : « Moi, je prends l’islam au sérieux, je ne le méprise pas ! Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous. Je respecte des gens qui meurent pour ce en quoi ils croient. »

    La Société des journalistes de RTL, dans un communiqué, avait estimé « de son devoir de faire savoir aux auditeurs de la radio et à l’opinion son aversion pour des propos qui, à ses yeux, portent atteinte à la mémoire des victimes du terrorisme et à la douleur des familles. » Yves Calvi, qu’on aurait cru plus ouvert, avait lu un message de réprobation au nom de la rédaction et de la direction de la station, tandis que la SDJ du Figaro, où il tient une chronique hebdomadaire, avait « dénoncé sans réserve » cette sortie.

    Il faut une certaine dose de mauvaise foi pour feindre de croire que l’auteur du Suicide français aurait quelque estime pour les terroristes et puisse faire leur apologie : « Je ne respecte pas des gens qui tuent des enfants et des femmes », a-t-il assuré sur BFM TV. Il voulait surtout dire qu’il est irresponsable de ne pas prendre au sérieux les terroristes, de les tenir pour des fous ou des déséquilibrés, comme on a eu tendance à les présenter dans les premiers temps, et qu’ils sont d’autant plus dangereux que leurs convictions religieuses leur ôtent toute crainte de la mort.

    Les bonnes âmes peuvent être rassurées : cet abominable personnage sévira de moins en moins sur nos ondes ou sur nos écrans. D’aucuns regretteront qu’il n’en soit pas totalement banni, car ces prétendus défenseurs de la liberté d’expression sont les plus zélés pour couvrir d’opprobres et ostraciser ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils accueillent comme des bienfaiteurs de l’humanité des révolutionnaires d’extrême gauche, qui cultivent la violence, mais conspuent tous ceux qui osent contredire leur vérité.

    On a beau vouloir censurer Éric Zemmour, on n’a pas encore inventé le moyen de faire taire tous ceux qui partagent ses idées. Dieu sait, pourtant, si le gouvernement s’y emploie, pour imposer la vérité officielle ! C’est la fierté de la France d’avoir des polémistes qui savent trouver la formule qui interpelle, qui dérange, qui suscite la réflexion. Tous n’ont pas le talent d’un Léon Daudet ou d’un Éric Zemmour, mais tous contribuent, par leur refus de se fondre dans le moule du politiquement correct, à la quête de la vérité et au salut de l’intelligence.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chasser-eric-zemmour-de-rtl-cest-reconnaitre-son-influence-intellectuelle/