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islamisme - Page 206

  • Mis en cause, les Volontaires Pour la France dénoncent une fausse nouvelle

    6a00d83451619c69e2022ad356244b200c-250wi.pngCommuniqué des coprésidents des VPF Ivan Blot et le Général Antoine Martinez suite à l'interpellation de 10 personnes par les services antiterroristes :

    "Dix personnes liées à ce que les médias qualifient d'ultradroite radicale ont été interpellées samedi soir dans toute la France par les services antiterroristes dans le cadre d'une enquête sur un projet d'attaque ciblant des musulmans. Elles ont été placées en garde à vue.

    Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur s'est empressé de saluer «l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne». On peut regretter qu’elle ne se soit pas montrée plus perspicace avant le drame de Trèbes qui a fait 4 morts, dont le colonel Arnaud Beltrame. Quelques jours avant, la DGSI avait, en effet, adressé un courrier à Radouane Ladkim pour l’inviter à prendre contact avec ses services pour un entretien d’évaluation alors qu’il était fiché S !

    A ce stade, rien ne permet d'affirmer que ce « commando », dispersé géographiquement, envisageait réellement le passage à l'acte. L'enquête ouverte le déterminera. On notera cependant le moment choisi pour cette arrestation, le président de la République ayant évoqué il y a quelques jours à peine, en condamnant violemment l'Italie dans l'affaire de l'Aquarius, la lèpre populiste qui monte et qu'il assimile au nationalisme.

    Notre organisation des Volontaires Pour la France s'étant engagée résolument dans la défense de l'identité de la nation française et dans la lutte contre l'islamisation du pays est tout naturellement considérée radicale par certains. C'est le cas notamment d'un média classé, lui, radicalement dans la collabosphère en raison notamment de sa soumission à l'extrême-droite islamiste. Mediapart avait déjà le 8 avril dernier pris les Volontaires Pour la France pour cible et semble dans l'affaire de l'arrestation de samedi dernier en faire une nouvelle obsession en nous prêtant des intentions violentes et en cherchant à nous impliquer dans cette affaire abracadabrantesque. Il faut lui faire savoir que le jour de la parution de ce premier article nous a valu l'adhésion d'une cinquantaine de nouveaux membres. Ce média réitère aujourd'hui en nous faisant l'honneur d'un second article.

    Il faut préciser qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que des « journalistes » autoproclamés au service d'un média dont chacun connaît l'orientation ne supportent pas que des Français puissent avoir l'outrecuidance d'être fidèles à leur héritage historique, spirituel et culturel et, scandale suprême, le proclament et veuillent défendre leur identité. Ces pseudo-journalistes prennent d'ailleurs quelques libertés avec la déontologie journalistique car ils ne savent pas faire la distinction entre des faits et des commentaires. Et puis, s'ils avaient le sens et l'éthique du journaliste d'investigation, ils auraient au minimum pris contact avec l'un des coprésidents des Volontaires Pour la France, au moins pour sauver les apparences.

    Il convient donc de rétablir la vérité et de rappeler quelques données fondamentales caractérisant notre organisation. Les Volontaires Pour la France sont une association légale, disposant de statuts approuvés par les services de l’Etat, et engagée dans une action qui s'inscrit dans le respect des lois de la République. Elle s'est engagée à défendre nos libertés menacées en respectant les lois et règlements de la République et les principes fondamentaux consacrés par la Constitution. En aucune manière, et n’en déplaise à ces journalistes et à ce média en mal de sensation, notre organisation n’est une milice ou un « groupuscule d’ultra-droite » aux objectifs obscurs et violents.

    Ensuite, il faut rappeler que, contrairement à ce qu'indique Mediapart, notre organisation n’a pas été créée en réaction aux attentats de 2015/2016 mais que sa constitution correspond à un besoin de dénoncer et de combattre des politiques calamiteuses et dangereuses, insouciantes des dangers que représente l’immigration massive et incontrôlée, à l’origine inquiétante de l’islamisation dangereuse du pays.

    S'agissant du fait qu'elle « recrute » des  militaires ou des membres des forces de l’ordre, il s’avère que, de façon assez naturelle, les gens issus de ces milieux professionnels sont bien évidemment sensibles à notre discours en raison de leur confrontation quotidienne aux réalités niées par nos dirigeants politiques et dissimulées par les médias traditionnels. Ce n’est donc pas chez ceux qui ont toujours servi fidèlement la France qu’il faut chercher ses ennemis.

    Alors, n'en déplaise à certains, nous continuerons à nous faire entendre, nous poursuivrons notre action et notamment celle de lanceurs d’alerte, mais nous la conduirons également sans relâche pour convaincre les Français de la nécessité d'un sursaut collectif et par conséquent nous les appelons à nous rejoindre.

    Enfin, certains médias ont évoqué rapidement notre organisation dans les commentaires entendus au cours de la journée. Nous les encourageons à inviter ses responsables à s'exprimer ne serait-ce que pour éviter les malentendus et les ambiguïtés."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/mis-en-cause-les-volontaires-pour-la-france-d%C3%A9noncent-une-fausse-nouvelle.html

  • Is fecit cui prodest

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    Bernard Plouvier

    Cela fait plus de deux millénaires que magistrats et policiers appliquent – même ceux qui ignorent la langue latine – ce proverbe, qui n’est qu’un truisme. Lorsqu’on cherche un coupable, il est bon de réfléchir à cette simple question : À qui profite le crime ?

    En fouillant bien, on peut toujours trouver et monter en épingle une histoire d’abrutis amateurs de scandale et, cerise sur le gâteau, ça permet de détourner le bon peuple des vrais problèmes (le chômage & l’insécurité), des vrais fléaux (la corruption et l’effarante nullité intellectuelle et physique de la jeunesse autochtone) et des vrais dangers publics (les djihadistes ou les nervis gauchistes).

    À partir de 1990, il parut opportun de faire mousser durant des années une enquête sur la profanation d’un cimetière juif – alors même que l’organisateur avait été arrêté le lendemain, puis relâché, ce qui permit de faire durer six années la campagne médiatique de diabolisation d’un Front National en plein essor et sans la moindre relation avec l’affaire.

    On accoucha d’une souris : 4 « néo-nazis », qui ignoraient probablement que les cimetières juifs avaient fonctionné normalement durant le IIIe Reich, même à Berlin jusqu’en avril 1945, et que seuls les bombardements de terreur alliés avaient déterré des cadavres, confondant juifs et goyim dans la même horreur. À force d’écrire des insanités historiques, il arrive qu’on transforme des esprits faibles en satanistes de pacotille et en violateurs de sépultures.

    De nos jours, après cinq années d’attentats terroristes mahométans, dont certains furent très sanglants, et alors que partout en Europe occidentale les populations autochtones, pourtant si molles et si longues à émouvoir, commencent à grogner (oh ! très discrètement) contre l’invasion du continent  par des cohues de gens qui n’ont rien à y faire (d’autant moins qu’il y règne un chômage structural énorme), on lance un gram tam-tam médiatique sur un « vaste complot anti-mahométan »…chacun sait l’amour de nos excellences pour le vacarme africain.

    Il y aurait de quoi rire s’il ne fallait s’attendre à une nouvelle vague d’attentats meurtriers des fous d’allah, par mesure de rétorsion. Car la « pensée-poubelle », chère à nos preux chevaliers de l’antiracisme, est plutôt une spécialité de nos merveilleux envahisseurs. Après tout, qui viole et qui tue de parfaits innocents en énormes quantités en Europe occidentale : les rarissimes excités de « l’ultra-droite » ou les fous d’allah ? Qui saccage depuis des mois, en France, écoles et universités : les nervis fils-à-papa de l’ultragauche trotskiste ou les jeunes de la mouvance populiste ?

    L’on veut bien admettre qu’il existe des Européens n’ayant pas encore compris qu’une Libération, ça se prépare et ça n’a de chance de triompher qu’au bon moment. Mais l’unique réalité sanglante depuis 2014, ce sont les tueries organisées par les mahométans djihadistes.

    N’inversons pas les rôles dans la comédie politico-médiatique. Il est évident que la Nation française commence à trouver un peu trop cynique la politique « jeune et dynamique » du Président, largement acquis aux charmes de l’économie globale et de l’invasion migratoire. C’est en informant constamment l’électorat que pour l’instant, l’on doit agir. Et la triste réalité de notre Europe occidentale est telle que le simple exposé des faits suffit à ébranler une partie de plus en plus grande des citoyens.

    C’est d’ailleurs ce qui effraie les hommes et les femmes implantés à la direction des États européens pour y faire passer la pilule de l’invasion et du brassage des races et des pensées. Si le slogan : « Tous métis », métis culturels ou métis raciaux, pouvait devenir la réalité de l’Europe occidentale et scandinave, cela enchanterait les tireurs de ficelles des pantins qui font semblant de nous gouverner.

    Ne leur donnons pas la joie, à ces joueurs de flûte et à ces richards qui veulent jouer aux démiurges, de gagner trop facilement leur partie de Monopoly vicieux. Informer et préparer en toute légalité les conditions de la Libération sont les seuls objectifs utiles pour le moment. Ce ne sera pas facile et l’on peut faire confiance à nos ennemis pour multiplier les coups bas.

    L’essentiel est d’obtenir en tout pays européen meurtri, avili, envahi, une majorité d’électeurs qui se prononcent pour une solution politique favorable à la Nation autochtone. D’abord s’unir contre la folle arrogance des maîtres du fric, s’unir contre l’envahisseur non désiré. Ensuite, quand la majorité de chaque Nation sera éveillée, on agira en établissant de nouvelles lois, l’on organisera méthodiquement la nécessaire re-migration des non-Européens vers leurs terres d’origine, et l’on en reviendra, logiquement, aux valeurs fondamentales : Honneur, Travail, Famille, Patrie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « Erdogan cherche à intimider les Européens ‘mécréants' » Entretien avec le géopolitologue Alexandre Del Valle 1/3

    Du temps où le président turc Recep Tayip Erdogan et son parti l’AKP apparaissaient comme des islamo-conservateurs modernistes bon teint, rares étaient ceux qui y percevaient un danger pour l’Europe. Le géopolitologue Alexandre Del Valle est de ceux-là. Au lendemain de sa réélection, il analyse La Stratégie de l’intimidation (Editions de l’Artilleur, 2018) islamiste dont la Turquie d’Erdogan est l’un des acteurs étatiques majeurs. Entretien 1/3.

    Daoud Boughezala. Ces dernières années, le président turc Recep Tayyip Erdogan a tenu de grands meetings en Europe lors de ses différentes campagnes électorales. Il s’ingère fréquemment dans les affaires d’Etats comme l’Autriche, l’Allemagne ou la France en fustigeant « l’islamophobie » des sociétés européennes. En agissant ainsi, Erdogan s’adresse-t-il uniquement à la diaspora turque et à son opinion publique ?

    Alexandre Del Valle. Sa Stratégie de l’intimidation, à la fois ultra-nationaliste et néo-ottomane, que je décris dans mon dernier livre éponyme et que j’explique depuis qu’Erdogan et son parti islamiste (AKP) sont aux affaires (2002), repose sur deux volets complémentaires : premièrement, intimider les Européens « mécréants », par le victimisme communautaire, la culpabilisation et le thème obsessionnel de la « lutte contre l’islamophobie », que je nomme la « paranoïsation » des communautés musulmanes (et pas seulement de la diaspora turque), puis, deuxièmement, par l’instrumentalisation opportuniste de la cause palestinienne, l’instrumentalisation de la haine envers Israël ayant pour fonction non pas de séduire les seuls « sujets » turcs de la Diaspora (réserve de six millions de voix pour Erdogan) mais aussi les Arabes et l’ensemble des musulmans non-Turcs eux-mêmes de plus en plus encadrés par des mouvances islamistes dont l’action est très efficace en Europe. De ce point de vue, Erdogan veut à la fois pérenniser des électeurs turcs parmi les membres de la diaspora en les incitant à ne pas s’intégrer et en entretenant leur nationalisme et leur réislamisation, puis apparaître comme le leader politico-religieux naturel de tous les musulmans du monde et bien sûr d’Europe, le « néo-sultan » ou Calife à la place du Calife… D’où la stratégie de financements de mosquées turques pro-Erdogan en Europe et d’où la prise de contrôle du Conseil français du culte musulman (CFCM) par un proche d’Erdogan depuis 2017, Ahmet Ogras.

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  • NE CONFONDONS PAS LA RADICALITÉ ISLAMIQUE AVEC LA RÉSISTANCE À LA NORMALISATION DES ESPRITS

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    Selon un récent sondage, un jeune Européen sur deux déclare avoir été confronté à un discours radicalisé. La France, la Grèce et l’Espagne sont les pays les plus concernés. Cette étude, citée par Le Figaro, évoque aussi la xénophobie, le racisme, les idées d’extrême droite et d’extrême gauche ou les idées sexistes, ou encore des questions de société comme le rétablissement de la peine de mort ou le droit à l’avortement, comme si toutes ces positions pouvaient être mises sur le même plan.

    Dans tous les cas, ce phénomène révèle qu’une partie de la jeunesse trouve ses informations ailleurs que dans les médias publics, notamment sur les réseaux sociaux, accusés de véhiculer des thèses extrémistes ou complotistes, contraires à la pensée que le gouvernement voudrait bien prescrire. Cette rébellion trouve son origine dans le peu de crédit accordé aux sources officielles.

    L’extension du radicalisme islamique est insuffisamment contenu par l’État. La propagande islamique se développe sur Internet, dans les prisons, dans une partie des mosquées, notamment salafistes, dans des associations pseudo-culturelles ou sportives, dans les revendications communautaristes, sans une réaction adaptée des autorités. Mais elle est aussi attisée par l’image négative de la France que donnent la plupart des livres d’histoire et les politiciens, à commencer par Macron lui-même, en incitant à la repentance et en présentant les anciens peuples colonisés comme des victimes.

    S’y ajoutent, chez les prétendues élites, un relativisme culturel et un nivellement des valeurs : toutes les religions, toutes les cultures, toutes les formes d’art se valent. Le lamentable spectacle donné dans la cour de l’Élysée, à l’occasion de la fête de la Musique, en est un exemple. Dans les milieux politiques, avec un cynisme inouï, on détermine, en fonction de ses intérêts immédiats, qui sont les bons et les méchants, dans un manichéisme primaire. Ainsi, nos dirigeants se sentent plus d’affinités avec les rois du pétrole, pratiquant un islam rigide, qu’avec des pays européens qui veulent résister à l’immigration sauvage.

    S’ils font preuve d’un laxisme coupable à l’égard de l’islamisme, ils se montrent, au contraire, intransigeants envers ceux qui contredisent la doxa bien-pensante. Pleins d’attention pour l’islam qui nourrit le terrorisme, ils jettent l’opprobre sur tous ceux qui expriment une opinion libre sur l’avortement, la théorie du genre, le mariage pour tous, la filiation et, bien sûr, les idées qu’ils qualifient « d’extrême droite » pour les stigmatiser et les amalgamer au fascisme ou au nazisme.

    Nos gouvernants font preuve de faiblesse à l’égard des idéologies impérialistes, en l’occurrence l’islam politique, comme ils furent autrefois complaisants avec un Parti communiste qui n’avait pas rompu avec le stalinisme. Mais ils sont implacables quand on touche à leur vérité. Relativistes face aux agressions des ennemis de la France, ils deviennent sectaires envers qui ose mettre en question les opinions en vogue, par nature éphémères.

    Que de jeunes Européens soient de plus en plus confrontés à un discours radicalisé est inquiétant. Ce phénomène montre que l’islamisme n’est pas maîtrisé comme il devrait l’être. Mais il est réconfortant que de plus en plus de jeunes Français, malgré l’intoxication quotidienne qu’ils subissent, se prémunissent contre l’endoctrinement, refusent la pression de la pensée unique, osent penser par eux-mêmes au lieu de répéter, comme des perroquets, les slogans à la mode.

    Le combat à venir est celui du bon sens contre la déraison, de l’intelligence contre la bêtise, de la vérité qui se cherche contre l’erreur qui veut s’imposer. C’est le combat de l’anticonformisme contre la normalisation des esprits.

    http://www.bvoltaire.fr/ne-confondons-radicalite-islamique-resistance-a-normalisation-esprits/

  • Le gouvernement français gèle les comptes du prédicateur musulman Hani Ramadan

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme, la France a décidé, par un arrêté publié dimanche 17 juin au Journal officiel, de geler, pour une durée de six mois, les avoirs d’Hani Ramadan.

    Rappelons que celui-ci, tout comme son frère, le célèbre Tariq Ramadan, incarcéré lui pour des affaires de viols présumés, est le petit fils de Hassan el Banna, fondateur en 1928 de la « confrérie des frères musulmans ».

    Presqu’aussi controversé que son frère Tariq, Hani Ramadan avait fait scandale dès septembre 2002, en défendant dans une tribune publiée dans le quotidien « Le Monde » l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Puis il avait ensuite été licencié de son poste d’enseignant de français par le gouvernement genevois pour des propos « contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l’école publique »

    Enfin, en avril 2017, Hani Ramadan avait été expulsé de France vers la Suisse, après avoir fait l’objet d’une interdiction administrative. Il avait été présenté par le ministère de l’Intérieur comme ayant « adopté dans le passé un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public sur le sol français ».

    Selon l’arrêté pris conjointement par les ministères de l’Intérieur et de l’Économie, Hani Ramadan voit ses avoirs gelés dans le cadre d’un article du Code monétaire et financier visant « les personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes de terrorisme, y incitent ou y participent ». Le texte réglementaire visant Hani Ramadan figure parmi une liste d’arrêtés comprenant 16 autres noms de ressortissants étrangers condamnés ou soupçonnés d’être en lien avec une organisation terroriste ou d’en faire la propagande.

    https://fr.novopress.info/

  • Brèves d’Europe

    Autriche. Vienne va retirer les permis de séjour d’une quarantaine d’imams et fermer sept mosquées, une décision sans précédent. « Les sociétés parallles, l’islam politique et les mouvements radicaliss n’ont pas leur place dans notre pays », a déclaré le chancelier Sebastien Kurz.

    La communauté musulmane d’Autriche est proportionnellement l’une des plus importantes d’Europe : pas moins de 8 % des résidents de ce pays comptant 8,7 millions d’habitants se déclarent de cette confession. Dominée par les représentants turcs.

    L’Autriche, qui assurera la présidence de l’UE au 1er juillet, va organiser un sommet extraordinaire des chefs d’État à Salzbourg la troisième semaine de septembre. Ce sommet sera le premier consacré à la sécurité intérieure et au contrôle des frontières de l’UE, avec des propositions de mesures communes.

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  • ISLAMÉRIQUE [2]

    François Mitterrand et Jacques Attali 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Parfois, la pression des Etats-Unis sur notre part d'univers est si forte, si énorme, que même des atlantistes de longue date éprouvent des bouffées d'impatience et se mettent à paraphraser, avec un quart de siècle de retard, le général de Gaulle : « les Américains veulent une Europe atlantiste qui serait en réalité le camouflage de la domination des Etats-Unis sur l'Europe. Ce serait une `vassalisation': [ Les Etats-Unis] ne veulent ni d'une union fédérale européenne, ni de l'espace européen confédéral, ni de l'union continentale. Leur préférence affichée est de voir la Communauté économique européenne s'intégrer progressivement à l'Amérique du Nord dans un espace économique culturel et politique commun ». Cette simple constatation des faits diplomatiques et économiques, cette banalité qui n'en sera peut-être plus une demain devant la montée des interdits tacites frappant toute réserve à l'endroit des Etats-Unis, cette « banalité » n'est pas le fait d'un Michel Jobert, d'un Jean-Pierre Chevènement, d'un Philippe de Saint-Robert ou d'un Jean-Edern Hallier, mais elle a été émise par l'ancien conseiller spécial du président François Mitterrand, Jacques Attali, américanophile patenté s'il en est, quoique frappé pour une fois par un accès de lucidité. (Paris-Match, 3 février 1994).

    3103005711.2.jpgMitterrand lui-même, atlantiste convaincu s'il en fut, durant sa longue carrière politique, eut sur le tard un cri de vérité, si du moins est exact ce que rapportent Georges-Marc Benamou dans Le dernier Mitterrand et Paul-Marie Couteaux dans L'Europe vers la guerre : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort. Apparemment ». Appa­remment en effet. Et puis ici, d'ailleurs, avant la mort des individus, il s'agit de mort économique, mort culturelle, mort militaire, mort natio­nale. C'est cela que recherche inlassablement l'Amérique pour asseoir sa domination mondiale. Il se trouve que la France, les Français, la franco­phonie forment encore l'un des rares groupements humains s'opposant par son existence même, par sa puissance propre aussi (la France, selon les domaines : agro-alimentaire, aéronautique, services etc., se situe, même si le « politiquement correct » empêche de le dire, de peur de « dérive nationaliste », la France donc se situe entre le deuxième et le quatrième rang, souvent tout de suite derrière le mastodonte étasunien) à l'hégémonie nord-américaine, que les complices ou les aveugles appellent leadership...

    La France, s'appuyant sur son histoire capétienne, sur les précédents de Charlemagne, François 1er, Louis XIV, Napoléon 1er et Napoléon III, de Gaulle, enfin, aurait pu, hier comme aujourd'hui, revenir à sa vieille et fructueuse diplomatie orientale (qui, en plus, nous permettait de protéger les minorités catholiques au Levant) et former un front euro-arabe face à l'américanisation forcenée, généralisée, bientôt obligatoire. Les épigones du Général, Jacques Chirac compris, n'ont pas eu assez d'énergie, ni une assez haute idée des capacités de la France pour remettre en selle une politique arabo-islamique d'envergure. Pendant ce temps, les stratèges de la diplomatie secrète de Washington avaient placé leurs pions sur l'échiquier musulman et plus précisément islamiste, de l'Arabie à l'Algérie... C'est dans ce territoire non autorisé aux curieux, aux perspi­caces et aux courageux, qu'Alexandre del Valle a planté sa canne d'escalade et ses stylos. Ecoutez bien, pendant qu'il est encore temps, le récit édifiant de ses découvertes en Islamérique ! 

    Paris, septembre 1997    (A suivre ...)

    Illustration ci-dessus :

    (De gauche à droite) Jean-Edern Hallier, Philippe de Saint-Robert, Paul-Marie Couteaûx

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Frères Ramadan : la gauche n’a pas honte, par Caroline Parmentier

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    On mesure aujourd’hui notre chance d’avoir hérité des frères Ramadan. L’un est en prison pour viol, l’autre est soupçonné de soutien au terrorisme islamiste.

    L’étau se resserre autour des frères Ramadan qui ont eu pignon sur rue en France et que les islamo-gauchistes, du Monde à Mediapart, nous ont si longtemps vendus comme des personnalités intéressantes, couvertes de titres honorifiques, docteurs ès sciences islamiques, phares de la pensée d’un islam progressiste, prédicateurs charismatiques et saints hommes.

    Le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Economie et des Finances ont pris 17 arrêtés le 15 juin dernier pour geler les avoirs de personnes liées au terrorisme, parmi lesquels Hani Ramadan, dans le cadre d’un article du Code monétaire et financier visant « les personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes de terrorisme, y incitent ou y participent ».

    Le Monde et Edgar Morin

    En septembre 2002, Le Monde publiait une tribune signée Hani Ramadan, défendant l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Le Monde n’en a rien perdu de sa superbe, personne ne lui rappelle ce haut fait de gloire. Le prédicateur et imam avait ensuite été licencié de son poste d’enseignant de français par le gouvernement genevois après la publication d’un livre où il faisait l’apologie de la lapidation et où il affirmait que le sida était une punition divine. Hani Ramadan a été expulsé de France vers la Suisse en avril 2017, après avoir fait l’objet d’une interdiction administrative. Voici comment le présentait alors le ministère de l’Intérieur : « Il a dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public sur le sol français. »

    On n’entend plus cette vieille crapule marxiste d’Edgar Morin, coauteur de livres avec Tariq Ramadan, qui avait tenté une tribune de soutien dans Mediapart juste après l’arrestation de son ami. Il s’est gravement compromis avec une famille de prédateurs dangereux. Curieusement, dans les réseaux sociaux la proximité entre l’islamiste violeur et celui qui a toujours combattu les valeurs occidentales sous couvert de communisme et aujourd’hui d’islamo-progressisme, s’estompe. A l’évidence on travaille actuellement à sauver la e-réputation d’Edgar Morin, belle figure d’intellectuel de la gauche extrême.

    L’affaire Tariq Ramadan, outre la tartufferie du « porc » et le lien entre ses positions religieuses et son mode de fonctionnement avec les femmes, est révélatrice de l’antisémitisme haineux des Ramadan et de leurs soutiens, qui déferle à gros bouillons sur les réseaux sociaux sans qu’aucune autorité politique et morale ne s’en émeuve. On y parle alternativement « des juifs » ou « des sionistes », cela ne fait aucune différence. Les victimes de Tariq Ramadan sont des « putes juives » et « l’instrument du mal et du complot sioniste ».

    Sur sa note de blog publiée mardi soir, Hani Ramadan, égal à lui-même, estime que c’est le Premier ministre israélien « Benjamin Netanyahu qui devrait être interdit de séjour en France, et que ce sont les comptes de l’Etat d’Israël qui devraient être bloqués ».

    Edgar le frotteur

    Extrait du livre d’Edgar Morin, Mon Paris, ma mémoire : « J’empruntais donc le métro matin et soir. Je prenais le matin le métro à la station Ménilmontant, direction Porte-Dauphine, pour me rendre au lycée, et rentrais le soir par la station Anvers, direction Nation. A l’aube, les wagons étaient bondés. Il fallait souvent pousser et savoir s’infiltrer pour y pénétrer. On y était serrés comme des sardines. Parfois, le hasard, que je provoquais quelque peu, me plaquait tout contre une croupe émouvante. C’est plus tard, quand j’eus dix-sept-dix-huit ans, que j’osais parfois caresser un bel oméga qui provoquait en moi le frisson cosmique. Si la croupe ne se rebellait pas, nous restions, le temps de quelques stations, en communion sidérale, jusqu’à ce que l’un des deux corps s’arrache à l’autre, arrivé à destination. »

    Décidément, il avait plus d’un point commun avec Ramadan.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 21 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • ISLAMÉRIQUE [1]

    Michel Jobert en visite en Arabie : l'un des rares hommes d'Etat occidentaux de notre fin de siècle (XXe)

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Près de trente ans de journalisme, majoritairement au service du quo­tidien francophone le plus en vue*, m'auront au moins appris une chose : sans tambour ni trompette, la liberté d'expression n'a cessé durant ce laps de temps, d'aller en diminuant.

    Oh ! pas besoin pour cela de Gestapo ou de goulag, ni même de censeur ! Simplement le poids social, professionnel, quotidien, invisible et inodore, mais vite devenu insoute­nable, d'une « pensée unique », d'une « correction politique » qui détruisent, plus sûrement que tous les totalitarismes avoués, les plumes et les bouches tentées de s'opposer à ce système de contrôle politique transnational, inédit dans les annales universelles de la répression. « Au moins, sous le communisme, on savait contre qui, contre quoi on se battait, nous confiait récemment une consœur slovaque (mais elle aurait pu être de n'importe quelle nationalité européenne, le marxisme ayant naguère partout régné sur le Vieux Continent, via les gouvernements ou les intelligentsia), alors qu'aujourd'hui, on se heurte à des tabous sans visage, impossibles à cerner ou à discerner... »

    Chercheur, Alexandre del Valle, comme les journalistes, s'est retrou­vé face à cette liste chaque jour plus longue des sujets qui ne peuvent plus être traités librement, à cette liste non écrite mais omniprésente de sujets-tabous. Parmi eux, l'Islam, l'islamisme, les musulmans, choisissons le terme qu'on voudra, parmi eux également les Etats-Unis d'Amérique, les Américains, leurs mœurs et leurs produits. Il existe bien encore quelques petites failles, quelques petites exceptions éditoriales ou journalis­tiques, quelques petits espaces de franchise, mais outre qu'ils vont s'amenuisant, il est de plus en plus difficile aujourd'hui, en Europe généralement, en France en particulier, d'exposer en toute liberté une vision de la réalité, sinon critique du moins divergente, non conforme aux idées établies, dès qu'il s'agit des musulmans ou des Américains. Les hardis bonhommes qui s'y sont risqués se sont vus aussitôt taxés d'hostilité à la « fraternité universelle » voire, s'ils insistaient, de racisme, fascisme ou même nazisme... Les Etats-Unis n'ont-ils pas « sauvé le monde libre en 1939-45 » ? En foi de quoi, ceux qui, cinquante ans plus tard, se dressent pour refuser l'américanisation politique et culturelle de la France ou du reste de la planète, sont aussitôt soupçonnés, accusés même, de regretter la victoire américaine, il y a un demi-siècle...

    Quant aux musulmans, la moindre réserve sur leurs pratiques, leurs dogmes, leurs projets, la moindre allusion aux contradictions, aux antagonismes existant entre leurs idéaux, leurs intérêts et les nôtres, vous fait aussitôt classer parmi les tenants de la « purification ethnique ». Alexandre del Valle a passé outre, et doublement, puisque son travail s'attache à mettre en lumière les alliances de facto, les liens formels ou informels, les intérêts communs, la collusion pouvant exister entre Islam et Amérique - en attendant Inchallah cet « Islamérique » que sera peut-être demain une partie du globe.

    4038679511.jpgAlexandre del Valle sera honni, vilipendé, pour avoir osé aborder un tel sujet, d'autant plus que, par la nature et la force des choses, il n'a pu évidemment apporter au moulin de sa démonstration toutes les eaux probantes. Parviendra-t-il au moins à enclencher un courant de recher­ches dans la direction islamo-yanquie qu'il indique ? Rien n'est moins sûr. Fallait-il donc qu'il s'abstienne et remise ses notes ? Certes pas ! Le système actuel, ne serait-ce que par son ambition universelle, a certaine­ment ses talons d'Achille. Il faut les chercher sans relâche. Et puis, à tout prendre, chacun sait que les vrais gentilshommes ne défendent jamais que des causes perdues... Celle d'une France, par exemple, qui ne voudrait être ni yanquie, ni islamique et encore moins un composé de ces deux éléments si contraires à la civilisation, à l'art de vivre qu'elle a inventés.

    3013031564.jpgLe général Gallois, dans sa préface à cet ouvrage, a particulièrement insisté sur l'aspect « musulman » de la thèse d'Alexandre del Valle. Je serais plutôt tenté, pour ma part, de mettre l'accent, dans cette postface, sur le côté « américain » du travail de notre jeune auteur. On fait là avec lui une véritable cure de non-conformisme, de novation, grâce au regard cru mais non cruel, qu'Alexandre del Valle jette sur la «puissance abusive » des Etats-Unis, selon l'expression de Michel Jobert, l'un des rares hommes d'Etat occidentaux de notre fin de siècle à avoir osé dénoncer, qu'il soit ministre ou éditorialiste, la main basse américaine sur le monde.    (A suivre ...)

    Le Monde 

    Illustration ci-dessus :

    Alexandre Del Valle vs. Edwy Plenel

    Le général Gallois et Jean-Pierre Chevènement.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Alexandre Del Valle. Le géopolitiste qui bat en brèche l’islamiquement correct depuis 25 ans [2]

    Alexandre Del Valle sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau 

    ... En deux occasions, je fournis au jeune homme sur sa requête, des textes mettant en valeur ses découvertes factuelles car ma ligne de conduite professionnelle a toujours été: des faits, des faits, rien que des faits. 

    LES PREMICES DE L’ISLAMO-GAUCHISME 

    Ces faits gênants, que justement des militants tiers-mondialistes comme feu Bruno Etienne, avaient tout fait pour enjoliver voire dissimuler, à propos des méfaits islamistes, en Algérie et en France notamment. J’avais pu observer le travail désinformatif d’Etienne quand, vers 1965-1970, nous étions tous deux coopérants en Algérie, après l’indépendance, survenue en 1962. Quoique marié à une pied-noir lucide et franche, Etienne, travailleur, actif, érudit mais rongé par cette idéologie pernicieuse qu’on appellerait plus tard « islamo-gauchisme », ne pouvait tolérer, comme ses pareils, de voir sa folle propagande déguisée par lui en science politique, bloquée par le grain de sable D’Anna - Del Valle. Bruno Etienne, revenu d’Algérie est mort beaucoup plus tard - que Dieu ait son âme bien que celle-ci se soit réclamée surtout de la maçonnerie, du laïcisme, voire du protestantisme !… 

    Tariq_Ramadan_Hani_Ramadan-660x330.jpg

    Ont succédé au défunt des idéologues en chambre, tous peu ou prou imprégnés de marxisme et parmi lesquels, soulignons-le, les musulmans de souche (oui, ça existe, comme les Français de souche) ont toujours été rarissimes, à de brillantes exceptions près comme les frères égyptiens, de nationalité helvétique, Tarik et Hani Ramadan ; il y a eu également des militants nouveaux, plus jeunes, plus redoutables, plus radicaux, comme certains Verts immigrationnistes, plus culottés, plus retors, mieux organisés et qui ont remplacé les étiennistes comme adversaires inlassables de Del Valle mais celui-ci, toujours calme, poli et concret, quoique ferme, leur a tenu jusqu’ici la dragée haute, ainsi sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon. 

    « LES IDIOTS UTILES »

    Del Valle, bien sûr, a toujours eu à subir aussi le harcèlement des éternels «idiots utiles», hier agents soviétiques sans le savoir ou «porteurs de valise» des tueurs nationalistes algériens. Le géopolitiste, avec pugnacité et argumentation n’a jamais cessé de tenir tête à l’immense troupeau « politiquement correct » de ceux qui voudraient nous faire croire aujourd’hui que le plus grand danger est la soi-disant «islamophobie» des Français et également que notre «vieille amitié» avec les Américains est une garantie de loyauté de ces derniers dans notre lutte contre les djihadistes. En réalité, les dirigeants qui se succèdent à Washington depuis Nixon non compris, se fichent comme de Colin-Tampon des ravages de l’islamisme en Europe, Russie comprise, comptant sur un djihad endémique chez nous pour faire du Vieux Continent un vaste Liban, un continent à la puissance paralysée par un méli-mélo de guerres de religion, de terrorisme, de migrations invasives, le tout sous l’invocation du Coran , parole d’Allah transmise à Mahomet et réputée être, pour ses fidèles, d’une « fraîcheur éternelle »… 

    Les musulmans ont la chance d’avoir conservé la foi et des gens comme Del Valle ou moi-même, comme Rémi Brague ou Anaïs Laurent, comme le couple orientaliste Urvoy, comme l’intrépide écrivain algérien d’Algérie Boualem Sansal, n’ont pas, n’ont jamais eu l’idée de séparer les mahométans de leurs certitudes mais ils réclament simplement, par précaution, que les djihadistes soient renvoyés dans leurs terres d’origine.  Chacun chez soi et les dangers qui pèsent sur nos têtes en ce moment, iront en diminuant, Inchallah, si Dieu veut… •  (A suivre ...)

    Illustration ci-dessus : Tarik et Hani Ramadan

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/