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islamisme - Page 233

  • Invasion migratoire : Eric Zemmour étrille le sociologue immigrationniste Laacher

    Du grand, très grand, du magistral Zemmour, qui s’exprime dans une tribune intitulée « Droit d’asile pour tous », publiée le 4 avril dans le Figaro, prenant appui et dénonçant le livre de Smaïn Laacher « Croire à l’incroyable » . Là où ce sociologue à la Cour nationale de l’asile « ne connaît que des individus étrangers menacés qu’il faut protéger » sans empathie aucune pour le sort du peuple français, Eric Zemmour constate et affirme que « ce ne sont pas des individus qui demandent l’asile mais des peuples entiers ». Et de citer les chiffres, d’affirmer l’absence de volonté de s’intégrer de ces immigrés, avant de conclure par le rappel du funeste destin des Aztèques.

     1951, convention de Genève. 300 demandes d’asile reçues par la France « soit par des Sud- américains fuyant les dictatures militaires soit par des Européens échappant à la tyrannie communiste ». Pratiquement toutes acceptées. Des personnes de « race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine », dit Zemmour en parodiant De Gaulle.

     Fin des années 70 : 20.000 demandes d’asile.

    Années 90 : 60.000.

    2016 : 100.000. 

    2017 : 17 % de plus.

    Demandes d’asile, qui depuis belle lurette n’émanent plus de gens issus de la même trame religieuse et culturelle mais d’Afrique et du Moyen-Orient. En outre, « aux familles d’autrefois a succédé un flot dominant d’hommes seuls pour la plupart musulmans ». Et ce n’est pas Alice Gautreau, sage-femme à bord de l’Aquarius (le bateau sauveur de migrants) qui, normalement, devrait le contredire. Une jeune camerounaise « a accouché toute seule au milieu d’une centaine d’hommes », à bord de leur canot. Ce n’est pas non plus le coordinateur national des réfugiés qui soutiendra le contraire : « Ce sont surtout des hommes seuls qui sont accueillis en France » (20 minutes2016)

    Rappelons qu’à ces demandes d’asile plus « exigées » que demandées, écrit E. Zemmour, dans ce même laps de temps, s’est greffée l’immigration légale grâce à la délivrance de titres de séjour, d’environ 168.000 par an sous Jospin à 262.000, en 2017.

    Alors Zemmour risquerait peut-être bien d’être poursuivi, comme Nicolas Dupont Aignan, pour qualifier cette immigration non stop, qui depuis quarante ans, a fait des petits qui eux-mêmes ont fait des petits, « d’invasion des peuples du sud vers le nord qui utilise tous les canaux possibles ». Des traversées, ajoutons-le, aux multiples et exorbitants tarifs qui font le bonheur des passeurs et autres charmants intermédiaires : 500 euros, 3.300, 6.700, 9.000 jusqu’à 40.000 euros pour les femmes nigériennes obligées de se prostituer pour rembourser leur dette ! 

    Une invasion, en effet, parmi laquelle de gens forts malhonnêtes se déclarent majeurs alors qu’ils sont mineurs (une arnaque qui vient de coûter 900.000 euros aux contribuables de Montpellier). Une invasion parmi laquelle se sont déjà glissés des terroristes passés à l’attaque sur notre sol. Un invasion de « demandeurs d’asile » à propos desquels, cite Zemmour, Samaïn Laacher reconnaît lui-même qu’ils « ne sont pas arrivés dans leur nouveau pays mais dans un nouveau pays  ». Dans lequel ils n’entendent (et l’Etat ne le leur demande plus) aucunement renoncer à leurs us et coutumes, leur mœurs, leur religion prosélyte, « renforçant la puissance de leur communauté au sein d’une société multiculturelle qui n’a plus de France que le nom ».

    Des chiffres, un mal vivre-ensemble de plus en plus difficile à nier pour ne pas dire criant de vérité, on a du mal à comprendre qu’encore de trop nombreux Français, même sous emprise idéologique – il y a bien un moment où le rideau se déchire !  – , ne parviennent toujours pas à admettre. Même quand on met des exemples concrets en perspective.

    Vous conviez à votre table un ou deux ou trois quatre couples d’amis, ou vous organisez une grande fête avec, en plus, des relations simplement amicales. Tout se passe bien.

    Invitez les amis de vos amis que vous ne connaissez pas ou organisez un repas avec vos amis hollandais, par exemple, avec lesquels vous conversez habituellement en anglais. Dans l’un et l’autre cas, passés les premiers moments où chacun fait l’effort de s’adresser à l’autre, à l’inconnu ou à celui qui ne parle pas la même langue, on constate que chacun finit inévitablement par s’adresser exclusivement à ceux qu’il connaît le mieux, ou à ceux qui partagent la même langue. Avec pour conséquence d’isoler les maîtres des lieux… qui finissent par se sentir ignorés voire indésirables ou étrangers chez eux !

     Et il en serait différemment à l’échelle d’un pays submergé d’individus, qui iront jusqu’à constituer des peuples dans le peuple vis-vis desquels les directives européenne et onusienne préfèrent l’inclusion à l’intégration (ne parlons même plus d’assimilation, pourtant un modèle qui a fait des merveilles) , donc de renoncer à une grande partie de leur identité mais qui, à l’inverse, encourage à la garder ?

     Alors, Zemmour a raison d’être en colère. Parce que « le reste du monde se garde bien d’adopter notre régime du droit d’asile » brandi comme « la grandeur des valeurs occidentales ». « C’est en vérité, une plaie béante ».

    Les Aztèques avaient leur croyance en « un sauveur venu par la mer sur une mouture céleste », cite E. Zemmour. Le résultat ? Les Conquistadors n’en ont fait qu’une bouchée ! Et ils sont devenus les maîtres des lieux. Les Européens ont la leur : les droits de l’homme. Le résultat ? Des droits de l’homme poussés à leur paroxysme, qui leur a ôté leurs défenses immunitaires, leur instinct de survie. Les Européens béats ou lâches ou indifférents ne voient rien venir. Pire : ils se disent que cela n’arrivera pas avant longtemps, qu’ils sont de toute façon à l’abri, laissant ainsi sans état d’âme à leurs descendants le chaos qu’ils auront contribué à créer.

    « Notre droit d’asile, et plus généralement notre religion des droits de l’homme, c’est notre légende des Aztèques », conclut Zemmour. C’est vraiment ce qu’ils souhaitent, les Français tout contents d’appartenir à l’autoproclamé Camp du Bien ? On peut encore espérer que non…

    Caroline Artus 

    http://www.fdesouche.com/982693-eric-zemmour-il-ny-a-ni-droit-dasile-ni-migrant-economique-il-ny-a-quune-invasion-des-peuples-du-sud-vers-le-nord-qui-utilise-tous-les-canaux-possibles

    https://ripostelaique.com/invasion-migratoire-zemmour-etrille-le-sociologue-immigrationniste-laacher.html

  • LE SALAFISME EST UNE IDÉE, LA CRITIQUE DE L’IMMIGRATION UN CRIME ?

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    Mars dernier, le Premier ministre intervenait à l’Assemblée pour répondre aux questions des parlementaires sur les assassinats islamistes qui venaient d’être perpétrés dans l’Aude. Édouard Philippe répondit à ceux qui voulaient interdire l’islam radical, le salafisme. Il le fit avec componction, en s’appuyant, plein de dignité, sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dont il cita l’article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » Et en tira la conclusion suivante : « On ne peut interdire une idée mais sanctionner les comportements qu’elle entraîne s’ils sont contraires aux lois de la République. »

    Le chef du gouvernement se trompait ici par les deux bouts. D’abord, si une idée peut être interdite lorsqu’elle menace les lois de la République, alors le salafisme peut et doit être interdit, puisque le salafisme s’appuie sur le texte fondamental de l’islam, le Coran, et sur les pratiques initiales du prophète et de ses compagnons, relevés dans les hadiths. Il exige l’application des préceptes et l’imitation des modèles qui y figurent. Il est alors facile de montrer que le meurtre des mécréants, des chrétiens et des juifs, bref, de tous ceux qui résistent à la conversion et à la soumission, y est encouragé. L’infériorité de la femme, l’esclavage, la prise de butin, l’humiliation des vaincus, voire l’extermination des hommes et le partage de leurs femmes et de leurs enfants, sont manifestement tenus pour choses normales. Bref, il y a une totale incompatibilité entre ces idées et les lois de la République. Alors, le grand légiste de Matignon dira qu’il s’agit d’idées et non de comportements, frappé d’une curieuse amnésie qui lui fait oublier les horreurs commises par les djihadistes.

    Mais ce qui rend ce discours grotesque ou odieux, c’est l’extraordinaire aveuglement qui conduit Édouard Philippe à prétendre, à propos du salafisme, qu’on ne peut punir une idée mais seulement des comportements, alors que l’évolution de plus en plus pernicieuse de la loi sur la liberté de la presse, non seulement permet de sanctionner les idées et ceux qui les émettent, mais autorise des associations à jouer le rôle de chiens de garde du système répressif de l’opinion qui a, ainsi, été instauré. C’est ainsi que Nicolas Dupont-Aignan s’est retrouvé, après beaucoup d’autres, devant les juges pour avoir osé parler « d’invasion migratoire ». Il risque une amende de 5.000 euros, avec sursis.

    Il faut dénoncer vigoureusement cette aberration française qui, en l’occurrence, additionne cinq scandales. Premier scandale : il s’agit d’une opinion sur un fait objectif. Qu’un citoyen y soit opposé fait partie de la libre expression des idées dans une démocratie authentique. Deuxième scandale : le droit pénal doit être précis et ne pas laisser place à des interprétations tendancieuses. L’appel à la haine et à la discrimination est une formule déjà trop large, mais les magistrats se permettent de l’interpréter pour poursuivre des intentions cachées. Dire qu’il y a trop d’immigrés n’appelle nullement à la haine ni à la discrimination. C’est un constat. Troisième scandale : le terme « invasion » est une figure de style, ce que la caricature est au dessin. L’absurdité dans laquelle nous sommes tombés va nous conduire à défendre le dessinateur qui n’a pas de légitimité particulière, mais à condamner le représentant du peuple lorsqu’il force un peu le trait d’un discours : c’est le monde à l’envers. Quatrième scandale : Nicolas Dupont-Aignan est député. Le pouvoir actuel tente déjà de jouer de la démagogie antiparlementaire, mais en permettant à un fonctionnaire de justice de faire la leçon à un député sur ce qu’il doit dire, il ébranle un pilier essentiel de la démocratie. Cinquième scandale, enfin : les propos du parquet ne sont pas de nature juridique, mais politique. C’est ainsi que le procureur ose stigmatiser la critique parfaitement légitime d’un opposant politique envers la politique migratoire des socialistes. Il la dénonce, comme « reprenant tranquillement à son compte une théorie complotiste et raciste née dans le tréfonds de l’extrême droite » et considère qu’on doit la sanctionner pour « ne pas ouvrir les vannes à la parole raciste décomplexée ». C’est un condensé d’idéologie : les amalgames sémantiques, les termes volontairement péjoratifs, la discrimination politique. Tout y est.

    Ce n’est pas du droit mais de la politique. En quoi est-ce un complot de voir la montée de l’immigration ? Est-il question de race ? De quel droit interdire aux idées d’extrême droite de s’exprimer ? La Justice a-t-elle le souci de protéger les Français ?

    http://www.bvoltaire.fr/salafisme-idee-critique-de-limmigration-crime/

  • Invasion migratoire et procès politique contre Dupont-Aignan, par Pierre Malpouge

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    Dans leur démocratie, il y a des mots qu’on peut (encore) penser mais à ne pas dire et encore moins écrire : le 17 janvier 2017, en pleine campagne présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a eu le malheur de commenter par un tweet les statistiques démographiques publiées par l’INSEE. Ces chiffres indiquaient une hausse des entrées d’immigrés légaux sur le territoire français ainsi qu’une baisse de la natalité. Dans son tweet, le président de Debout la France dénonçait avec ironie l’action du gouvernement socialiste qui avait choisi de mener une politique laxiste plus favorable à l’immigration alors qu’il affaiblissait dans le même temps la politique familiale. Mais voilà…

    Une vérité et une liberté de parole qui dérangent

    En reprenant avec ironie le slogan de campagne de François Hollande – « Le changement de population, c’est maintenant ! » –, Nicolas Dupont-Aignan a fait grincer quelques dents. Notamment celles de l’association politisée de la LICRA qui s’est portée partie civile. Selon la LICRA, ce tweet – qui « ne contient aucun appel à la haine ni aucune opinion hostile à une communauté », comme l’ont précisé les avocats de Nicolas Dupont-Aignan – justifiait qu’un élu de la nation, ancien candidat à la présidentielle, soit convoqué par la justice. Ce qui n’a pas raté.

    Donnant raison à la LICRA, le parquet (sur ordre ?) avait alors engagé des poursuites à l’encontre de Nicolas Dupont-Aignan qui, pour avoir évoqué une « invasion migratoire », était accusé de provocation à la haine et/ou à la discrimination.

    Mercredi dernier 4 avril, s’est tenue devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l’audience à laquelle l’accusé, ne voulant pas donner de crédit à ce procès politique ridicule, ne s’est pas rendu. C’est donc devant les défenseurs du président de Debout la France que s’est ouverte l’audience. Et là, les avocats de Dupont-Aignan sont tombés des nues.

    Devant eux, le procureur de la République s’est livré à un réquisitoire digne de l’Inquisition en tenant des propos politiciens ahurissants : « On a un responsable politique de premier plan, candidat déclaré à l’élection présidentielle, qui reprend publiquement et à son compte une théorie complotiste – celle du “grand remplacement” – et raciste née dans les tréfonds de l’extrême droite française au début de la décennie précédente […]. Ne pas le condamner serait considérer qu’on peut ouvrir les vannes de la parole raciste décomplexée, en pointant du doigt tous ceux qui n’appartiennent pas à la communauté nationale », a lancé, le visage déformé par la haine, le procureur. Lequel procureur a requis 5 000 euros d’amende avec sursis en précisant, sans rire, qu’il s’agit là du « premier et, j’espère, dernier avertissement ».

    De leur côté, les avocats de Dupont-Aignan, ont plaidé la relaxe de leur client. Dans un communiqué, le bureau national de Debout la France estime que « depuis la fin de l’ORTF, jamais aucun gouvernement n’avait autant voulu contrôler l’information. La diversité des opinions politiques, déjà maltraitée par des règles d’accès aux médias injustes et mal appliquées, est plus que menacée en France ». A noter que Marine Le Pen a apporté son soutien à Nicolas Dupont-Aignan en précisant qu’« il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple ». Délibéré le 6 juin.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 6 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le parti Islam qui prône la Charia se présente dans 14 communes bruxelloises

     

    6a00d83451619c69e201b8d2e8b92c970c-250wi.jpgPetit à petit, l'islam avance ses pions :

    "Le parti Islam (Intégrité, Solidarité, Liberté, Authenticité, Moralité), qui avait créé la surprise en 2012 en obtenant deux conseillers communaux à Bruxelles, se présentera dans 14 des 19 communes de la capitale en octobre 2018. À désormais six mois des élections communales, le parti Islam a dévoilé quelques pans de son programme aux journaux du groupe Mediahuis. Outre l’établissement d’un État islamique en Belgique ainsi que l’instauration de la charia, la formation politique islamiste propose également de séparer les hommes et les femmes dans les transports publics."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islamisme radical : flagrant délit de désinformation pour le Monde !

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    Comme l’a noté le site Fdesouche, Le Monde a changé le titre d’un de ses articles en ligne. Ainsi, le titre : « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » devient « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes ».

    Le corps de l’article n’est pas en reste de novlangue et d’euphémisme. Ainsi, le fait de ne pas « totalement » condamné les attentats contre Charlie Hebdo est désigné comme une « tentation radicale ».

    Pour parler d’islamisation, les sociologues parlent de « manifestations de radicalité » ou encore « d’adhésion à l’absolutisme religieux ».

    Pour traiter de la perte de confiance dans les médias, ils utilisent le concept de « radicalité informationnelle ».

    https://fr.novopress.info/

  • Interdit aux djihadistes : après Toulouse, Bordeaux

    Après Toulouse, c'est Bordeaux qui se voit ornée de panneaux de malvenue aux djihadistes :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Del Valle : « il serait temps de s’attaquer à la base islamiste, qui n’est pas que djihadiste »

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    Et si le sacrifice d’Arnaud Beltrame marquait un tournant dans la lutte contre l’islamisme? Son geste a-t-il forcé une prise de conscience des politiques?

    En tout cas, pour le géopolitologue Alexandre Del Valle, Emmanuel Macron a le mérite d’avoir –enfin– ciblé l’ennemi. Un ennemi islamiste qu’il décrypte dans son dernier ouvrage. Entretien.

    https://fr.novopress.info/210293/alexandre-del-valle-il-serait-temps-de-sattaquer-a-la-base-islamiste-qui-nest-pas-que-djihadiste/

  • MÉLINA BOUGHEDIR, CETTE CITOYENNE FRANÇAISE QUI RISQUE LA PENDAISON EN IRAK

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    On ne sait pas grand-chose de l’immense souffrance qui frappe les familles des victimes des crimes islamistes commis à Trèbes, Marseille, Nice, Paris, etc. On ne connaît déjà plus les noms de ces victimes, si l’on excepte le père Hamel et le colonel Beltrame. Des époux, des épouses, des parents, des enfants, condamnés à souffrir à vie parce qu’un jour, un djihadiste a décidé de frapper au hasard dans la foule immense. Et l’on remonte alors désespérément l’arbre terrible des causes, l’enchaînement des banalités qui conduit à la tragédie : s’il avait fait ses courses une heure avant, si elle n’avait pas raté son train, si…

    Aujourd’hui, on apprend que Mélina Boughedir, une citoyenne française de 27 ans, mère de quatre jeunes enfants – dont un bébé âgé de moins d’un an -, devrait être rejugée en Irak pour terrorisme, alors qu’il y a un mois à peine, son retour en France était considéré comme imminent. La justice irakienne avait ordonné son expulsion après l’avoir condamnée pour entrée illégale sur le territoire irakien. Elle risque, aujourd’hui, la peine de mort par pendaison.

    Cette jeune femme avait rejoint la zone irako-syrienne en 2015 avec son mari. Ce dernier, Maximilien Thibaut, était un radicalisé bien connu de la Justice et des services de renseignement français, notamment pour avoir fait partie de l’organisation Forsane Alizza, un groupuscule islamiste dissous en 2012. Maximilien Thibaut a probablement été tué durant la bataille de Mossoul. En février dernier, l’avocat de Mélina Boughedir, Me Vincent Brengarth (coauteur du livre Les Dérives de l’état d’urgence), déclarait à RTLque sa cliente (qu’il n’avait pas encore rencontrée !) « regrettait son départ » et qu’« elle était sous l’influence de son compagnon ». L’arbre terrible des causes prenait forme. Si elle n’avait pas été sous influence, si…

    Le 8 juillet 2017, Mélina Boughedir avait été arrêtée à Mossoul avec ses quatre enfants par les forces irakiennes. Les trois aînés (huit, cinq et trois ans) furent rapatriés en France en décembre 2017, le nourrisson étant resté avec sa mère. Évidemment, on peut imaginer l’immense souffrance de ces jeunes enfants. Quelle va pouvoir être la vie de ces innocents ? Il faudrait être un barbare pour ne pas y penser une seconde. Il fallait y penser avant, diront des âmes moins compatissantes.

    Leur mère devait donc être expulsée d’Irak. Mais voilà, la Justice irakienne vient de faire appel du jugement. Elle devrait maintenant examiner l’éventuelle participation de Mélina Boughedir à des activités terroristes. En février dernier, France Info relayait une information de l’agence américaine Associated Press : des sources irakiennes affirmaient que la Française avait appartenu aux brigades féminines de la police morale de l’État islamique. Cette brigade, créée en 2014, entièrement composée de femmes, avait pour mission de contrôler la bonne application de la charia et parfois de punir, par le fouet. Le Centre international pour la paix et les droits de l’homme (CIPADH) avait publié, en avril 2017, un focus sur cette brigade d’amazones voilées qui, à l’évidence, n’avait rien d’une gentille ligue de vertu. Cela explique peut-être pourquoi Mélina Boughedir, cette « femme au foyer » qui « n’avait pas participé à des actes de violence », selon son avocat, doit aujourd’hui rendre des comptes à la Justice irakienne.

    Mélina Boughedir va probablement bénéficier de la visibilité médiatique de son avocat, qui ne manquera pas d’essayer de faire pleurer dans les chaumières françaises. Pas certain qu’il y réussisse, la compassion de nos compatriotes allant plutôt, aujourd’hui, vers les malheureux qui n’ont pas eu le choix lorsque l’arbre terrible des causes s’est abattu sur eux.

    http://www.bvoltaire.fr/melina-boughedir-cette-citoyenne-francaise-risque-pendaison-irak/