islamisme - Page 287
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I MEDIA S03E45 : Berlin, concert médiatique autour d’un « camion fou »
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Eric Denecé : « On se fait rouler dans la farine avec Alep »
Invité par Yves Calvi sur le plateau de LCI, Eric Denecé l’affirme : « On se fait rouler dans la farine avec Alep. » Or Eric Denecé n’est pas n’importe qui : il est le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Parlant de « falsification de l’information qui est énorme » au sujet de la Syrie, il précise qu’il n’y a qu’un tiers de la ville d’Alep qui est victime de bombardements, la partie depuis laquelle les djihadistes tirent sur les quartiers chrétiens depuis des années, « ce dont on ne parle jamais ». « Pour un jeune djihadiste aujourd’hui, explique-t-il, la façon dont les médias occidentaux présentent la crise d’Alep est un motif pour passer à l’action. »
Il ajoute notamment :
« Nos médias en France sont un peu suivistes du mainstream médiatique qui est impulsé et imposé par les médias anglo-saxons et par les médias arabes. »
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La responsabilité britannique dans la constitution de l'Etat islamique
a Murr Nehme, Franco-libanaise, professeur, polémiste, historienne, politologue et islamologue vient de publier, aux éditions Salvator, « Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique » sous titré « OR, CORRUPTION ET POLITIQUE ÉTRANGÈRE BRITANNIQUE ». Elle a été longuement interrogée par Breizh-info.com. Extraits :
Entre le 19ème siècle et le 20ème siècle, les Anglais ont, au moins par trois fois, (1840, 1915, 1925) sauvé ou aidé à fonder des états islamiques. Avec les conséquences actuelles que nous connaissons. Pour quelles raisons ?
Les Anglais ont des intérêts à la fois économiques et stratégiques à sauvegarder.
En 1840, ils étaient en plein essor industriel et cherchaient à améliorer l’écoulement de leurs produits et le transport des matières premières. En outre, les Indes étaient le “joyau” de leur Empire. Ils étudiaient donc les moyens par lesquels ils pourraient raccourcir les distances entre l’Inde et l’Angleterre. Ils avaient d’abord pensé à un canal à Suez, mais ils avaient estimé le projet irréalisable. Alors ils s’étaient rabattus sur l’idée de faire un canal pour relier l’Euphrate (fleuve irrigant l’Irak et la Syrie), à l’Oronte (fleuve prenant sa source au Liban, irriguant une partie du Liban et de la Syrie et aboutissant à Antioche, aujourd’hui en Turquie).
Mais sur le plan humain, la chose était difficile. D’abord, les Libanais n’aimaient pas les Anglais (et c’était réciproque), à cause des missionnaires anglais qui se moquaient d’eux et de leurs rites, et qui étaient soutenus par le gouvernement. Ensuite, les tribus qui contrôlaient l’embouchure de l’Euphrate n’étaient pas commodes. Ce projet et son éventuel financement étaient étudiés très sérieusement au niveau parlementaire britannique à cette époque, quand soudain, ils apprennent que l’armée égyptienne, dirigée par un officier français, a occupé la Palestine, le Liban et la Syrie. Et après avoir écrasé l’armée ottomane après une série de victoires décisives, elle était arrivée en bordure de l’Euphrate. Les Égyptiens menaçaient ainsi de renverser le sultan et de prendre sa place.
Le ministre britannique des Affaires Étrangères, lord Palmerston, paniqua à l’idée qu’on allait non seulement rendre le projet du canal irréalisable, mais aussi, couper carrément aux Anglais la route des Indes.
Il décida de restaurer le pouvoir du calife et de restituer le Liban, la Syrie et la Palestine à l’État islamique. Il envoya des agents en déguisement qui promirent aux Libanais l’indépendance au nom des Français. Pendant ce temps, les Anglais assemblaient une flotte et arrivaient en rade de Beyrouth, qu’ils bombardèrent. Ils distribuèrent des armes aux Libanais, qui se révoltèrent et vainquirent les Égyptiens. Eux qui se battaient pour leur indépendance, furent très déçus d’apprendre qu’on les avait en fait livrés à l’État islamique. Les Anglais avaient obtenu la promesse que les chrétiens seraient bien traité, mais ce ne fut pas du tout le cas.
En 1915, le même scénario resservit, mais à l’envers. Pour diviser les musulmans, les Anglais voulaient susciter une guerre de djihad arabe contre les Turcs. Ils tentèrent donc de convaincre Hussein, chérif de La Mecque, de lancer lui-même l’appel au djihad contre ses maîtres qui le finançaient. Hussein exigea un très gros bakchich, dont les Anglais acceptèrent de lui donner une partie : ils acceptèrent de reconnaître la création d’un État islamique ou califat arabe. Un État islamique, c’est un État régi par la charia : l’adultère y est lapidé s’il est marié (fouetté s’il ne l’est pas), la main du voleur y est coupée, l’athée et l’insulteur de Mahomet y sont décapités, etc. Cela s’opposait totalement aux valeurs occidentales, mais cela ne faisait rien au gouvernement britannique, puisque cela ne concernait pas des citoyens britanniques. Les Anglais acceptèrent aussi que le califat arabe englobe les pays entre la mer Rouge et la Méditerranée. En d’autres termes, ils acceptèrent de fermer les yeux sur l’invasion, par Hussein, de toutes ces régions.
[...] L’argent dépensé par les Anglais durant la Première Guerre mondiale a propulsé cet enseignement au premier plan. L’aide diplomatique et militaire accordée par les Anglais au chérif Hussein, était semblable à l’aide accordée par les Américains de nos jours d’abord à Ben Laden et à Al-Qaïda, puis à Daech, et maintenant, au Front Nosra ou Fatah-el-Cham. Elle ressemblait également à l’aide accordée par les Américains aux Frères Musulmans en Égypte et ailleurs. Elle a été le pétrole jeté sur le feu d’un mouvement qui n’était que latent, et qui est devenu assez puissant pour survivre aux modes communiste, socialiste, nassérienne, etc.Grâce à ce climat quasi hystérique, Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, a pu fonder le mouvement des Frères Musulmans et avoir beaucoup de succès. Et son ami le mufti Hajj Amine Husseini, fait par les Anglais mufti de Jérusalem, a été en position de créer une guerre entre les juifs et les Palestiniens non-juifs, qui dure encore. Dans le livre, je cite les discours qui poussaient une infime minorité à massacrer les juifs. Une infime minorité, mais malheureusement, c’est sa volonté qui a prévalu, et le peuple palestinien a été divisé.
Le Printemps arabe d’aujourd’hui ressemble comme deux gouttes d’eau au Printemps arabe qui a eu lieu en 1919-1920 en Syrie, en Palestine, en Égypte et que je décris dans le livre Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique. [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Journal du Vendredi 23 décembre 2016 - Terrorisme / Anis Amri : nouveau radicalisé express
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La traque du djihadiste Anis Amri retardée par crainte d’attiser le racisme !
23/12/2016 – ALLEMAGNE (NOVOpress) : Incroyable mais vrai : la traque d’Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin, a été retardée à cause d’un élu Vert de Hambourg, Till Steffen, qui a bloqué la diffusion de son avis de recherche sur Facebook, par crainte de la « stigmatisation raciste » dont le djihadiste aurait pu être victime !
Die Welt rapporte en effet que Till Steffen, qui est président de l’Autorité judiciaire à Hambourg, n’a pas autorisé la police à lancer la procédure habituelle de diffusion du portrait d’Anis Amri sur les réseaux sociaux, dont Facebook, afin de ne pas donner prise à des « discours de haine » sur Internet.
Dénonçant une méthode « incroyable et scandaleuse », l’AfD demande sa démission, ainsi que la CDU, qui qualifie Steffen de « sérieux risque de sécurité pour Hambourg »
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Paris Berlin même combat
Ce que l'on sait de l'attentat de ce 19 janvier, dans son horreur comme dans la routine qui commence à s'installer, confirme hélas tout ce que l'on a pu observer jusqu'ici.
On a mis, une fois de plus, un certain temps à reconnaître malgré la similitude absolue avec le mode opératoire et le scénario du 14 juillet à Nice, qu'il s'agissait d'un acte terroriste. (1)⇓
Dans la foule des échanges un peu ingénus, l'un d'entre eux a retenu mon attention. Question de la journaliste : "Jusque-là, l'Allemagne semblait plutôt épargnée alors pourquoi est-elle visée aujourd'hui ?" Réponse du spécialiste "En 2015, l'Allemagne apparaissait comme une terre d'accueil des migrants (...). Et puis 2016 a été plutôt une année de fermeture, ce qui a changé la perception de tous ces migrants, de tous ces réfugiés (...). Le peuple allemand a également durci sa position" (2)⇓.
Autrement dit : ce qui est arrivé aux Allemands serait une juste punition : ils n'accueillent pas assez les demandeurs d'asile. Ben voyons.
Or ce 21 décembre, la personnalité du principal suspect mérite précisément qu'on s'y attarde, de ce point de vue.
Citons ici le Figaro (3)⇓ : "L'homme de 24 ans, de nationalité tunisienne, a été identifié comme Anis Amri. Il était connu sous plusieurs identités et âges différents, et aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne. Débouté, il ne serait toutefois pas expulsable."
On peut donc être débouté du droit d'asile mais non expulsable : n'est-ce pas le vrai problème ? On a beaucoup reproché à l'AfD, à la CSU et à la droite de la CDU d'avoir plus ou moins fait le procès de la politique migratoire de Mutti Merkel à la faveur de l'attentat. "Mauvais goût", "démagogie", et bien entendu "populisme" ! Pendant quelques heures la fausse piste du demandeur d'asile pakistanais a emmené l'opinion sur une fausse route. Son innocence aurait ainsi renforcé l'argumentaire des bien-pensants.
Voici la citation d'Angela Merkel in extenso : "Pour le moment nous n'avons pas encore de certitude sur cet acte. Mais d'ores et déjà, nous pouvons supposer que c'est un attentat terroriste. Il serait particulièrement ignoble s'il était confirmé que cet acte a été perpétré par une personne qui a demandé protection et asile en Allemagne." (4)⇓
Mais le profil du personnage qui fait désormais l'objet des recherches vigilantes de toutes les polices renverse la donne. Même si, par conséquent, la demande d'asile du suspect tunisien est restée sans lendemain, le voilà bel et bien inexpulsable, établi comme un poisson dans l'eau dans le Land de Rhénanie-Palatinat.
Or, ce même personnage inexpulsable "serait lié à un réseau de recruteurs présumés de l'État Islamique en Allemagne et considéré comme particulièrement dangereux, selon les journaux Süddeutsche Zeitung et Bild".
Sans doute Mme Merkel devra-t-elle reconsidérer sérieusement et radicalement sa politique migratoire si elle espère obtenir un 4e mandat de chancelière en septembre 2017.
Les complications liées à la loi électorale allemande et au seuil de 5 % imposé aux partis pour siéger au Bundestag ont créé un paradoxe. Le plus fort succès électoral de la carrière de Merkel s'est situé en 2013. Or, il s'est traduit par une migration en faveur de la CDU-CSU de 2 millions de voix en provenance du parti libéral FDP. Ceci a ramené ce parti à 4,8 %. Et, l'éliminant du parlement, ce succès de la droite a empêché une coalition "noire-jaune" (libéraux et conservateurs) pour imposer une "grande coalition" avec les socialistes, celle qui gouverne actuellement ! Un recul de la CDU pourrait avoir l'effet inverse encore qu'on ne sache pas jusqu'où ira la poussée de l'AfD !! Ce jeu de qui perd gagne obscurcit évidemment l'horizon.
Mais de toute manière, le champ de bataille n'est pas tel ou tel de nos États, mais toute l'Europe, et c'est bel et bien avec l'ensemble du continent que le terrorisme islamique développe la confrontation actuelle. Nos cousins germains ne doivent pas l'ignorer alors même que pour des raisons culturelles les politiques sécuritaires, ou les politiques démographiques, malheureusement, divergent.
De ce point de vue, les frontières intra-européennes, à supposer même qu'on parvienne techniquement à s'en servir à nouveau pour freiner les déplacements incontrôlés, ont beaucoup moins d'importance que les frontières de l'Europe elle-même, frontières extérieures.
On doit donc considérer de façon positive le fait que les réactions des politiques français ont grosso modo convergé. Puisque la mode est de communiquer par twitter on retiendra que ceux de François Fillon [à 22 h 08] à Anne Hidalgo [à 22 h 52] ou Marine Le Pen [à 22 h 53] se sont échelonnés en passant par Jean-Marc Ayrault "épouvanté par les nouvelles en provenance de Berlin" [à 22 h 09] Manuel Valls [à 22 h 36] François Hollande [à 22 h 36] Bernard Cazeneuve [à 22 h 45]. L'un dénonce un "acte ignoble", l'autre a affirmé que la capitale française était "en deuil ce soir aux côtés de Berlin et de toute l'Allemagne." Solidarité. Compassion. Des formules plus ou moins conventionnelles, plus ou moins sincères, plus ou moins identiques. Mais dans le pire des cas on se souviendra aussi que l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.
On devine cependant que la capacité de riposte commune reste encore discrète.
En Allemagne comme en France on semble mettre un point d'honneur à ne rien changer aux habitudes de confort. Les boutiques du marché de Noël ne seront fermées qu'un jour. Pas question de prendre acte d'un état de guerre. Certes ce furent d'abord de fausses rumeurs qui ont immédiatement circulé à propos d'une revendication par l'État islamique : elle étaient pour le moins prématurées. Hélas les Cassandres ne sont pas trompées.
JG Malliarakis
Apostilles
- C'est le lendemain de l'attentat seulement, le 20 décembre à 12 h 39 que Thomas de Maizière, ministre de l'Intérieur allemand, déclare lors d'une conférence de presse: "Nous n'avons plus aucun doute : ce qui s'est passé hier soir est effectivement un attentat." Il décrit alors que le camion s'est dirigé "intentionnellement sur la foule". ⇑
- sur France TV info entre Marie-Sophie Lacarrau, dans le rôle de la gentille journaliste un peu niaise et l'insubmersible Mathieu Guidère, dans le rôle du spécialiste. ⇑
- cf. Le figaro.fr et AFP, AP, Reuters Agences Mis à jour le 21/12/2016 à 17h57 | Publié le 21/12/2016 à 13h36 ⇑
- le 20 décembre à 11 h 15
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Attentat islamiste de Berlin : l’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ?
Source : Boulevard Voltaire – « Attentat islamiste de Berlin : l’Allemagne va-t-elle enfin se réveiller ? »
Tous les signaux qui permettaient d’attirer l’attention sur ce qui ne pouvait manquer de se produire ont été ignorés.
L’attentat de Berlin, depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, ainsi que l’incapacité des autorités policières et judiciaires à réagir rapidement et avec efficacité, est symptomatique de la fragilité des démocraties occidentales face au terrorisme. Il révèle, par ailleurs, les énormes dysfonctionnements qui touchent les services étatiques dans différents pays européens qui, pourtant, depuis plus d’un demi-siècle, ont fait le pari de coopérer et de s’unir pour être plus forts et plus prospères.
D’un point de vu purement sécuritaire, de la même manière que ceux qui ont touché la France au cours de ces derniers mois avaient révélé de réelles carences dans nos dispositions de sécurité intérieure, ce nouvel attentat a mis en exergue la totale impréparation de la société allemande pour faire face au mal endémique qui s’installe aujourd’hui en Europe occidentale.
En effet, tous les signaux qui permettaient d’attirer l’attention de la police et de la justice allemandes sur ce qui ne pouvait manquer de se produire ont été ignorés. Bien plus : des erreurs graves de jugement et d’appréciation ont été commises, en laissant circuler, en totale liberté, un individu dont les intentions criminelles ne faisaient aucun doute. Emprisonné en Italie pour des faits de délinquance. Impliqué dans une affaire de faux papiers. Surveillé pour avoir voulu voler des armes. En relation avec la mouvance salafiste et des prédicateurs de la guerre sainte connus en Allemagne.
Qu’attendaient donc les autorités allemandes pour mettre hors d’état de nuire ou, à tout le moins, pour expulser manu militari cet individu manifestement devenu un danger public ?Certainement objectera-t-on de la présomption d’innocence. Du fait qu’il n’y ait pas eu suffisamment d’indices probants. Ou encore d’une culture de l’accueil allemand fondée sur une contrition permanente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les dysfonctionnements qui auront coûté la vie à 12 personnes et provoqué de graves blessures à des dizaines d’autres s’avèrent donc être le prix à payer pour l’incapacité de la première puissance économique européenne et la quatrième mondiale à faire preuve de réalisme et de pragmatisme face aux nouveaux enjeux sécuritaires de ce siècle.
Ce drame met également en évidence l’incapacité maintes fois soulignée de l’Europe à assurer le premier des droits fondamentaux individuels des citoyens européens : la sécurité. Il est, manifestement, plus facile pour les chantres du libéralisme bruxellois de prendre des directives contraignantes et pénalisantes pour les entreprises et les travailleurs que de prévenir, par les mesures adaptées, les actes terroristes.
Incapable d’avoir une politique étrangère commune cohérente. Encore moins capable de développer une politique de défense crédible, si ce n’est l’échange de quelques militaires et fonctionnaires. Complètement dépassée en matière de police et de justice, si ce n’est pour condamner régulièrement les États et les citoyens au nom des droits de l’homme, l’Europe, avec ce nouveau drame, fait preuve de sa totale inadaptation aux volontés, aux désirs et aux besoins des peuples qu’elle prétend gouverner.
Malheureusement, il y a fort à parier que ces nouvelles victimes seront des victimes pour rien. Les campagnes électorales à venir verront se présenter, dans nos deux pays, comme si de rien n’était, les mêmes candidats avec les mêmes promesses et les mêmes mensonges. C’est aux peuples qu’il appartient maintenant de se réveiller.
Olivier Damien -
Journal du Jeudi 22 décembre 2016 - Terrorisme / Berlin : le suspect tunisien identifié
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Attentat de Berlin : Chasse à l’homme en Europe pour arrêter le terroriste Anis Amri
A la Une de la presse française, aujourd’hui, l’avis de recherche diffusé hier à l’encontre du Tunisien Anis Amri, le suspect numéro 1 de l’attentat de Berlin.
Libération annonce une «traque en Europe», rappelant que le gouvernement allemand promet d’offrir 100 000 euros à toute personne fournissant des informations permettant l’arrestation de ce jeune homme de 24 ans – un migrant en situation irrégulière, qui était arrivé en Allemagne en juillet 2015, et était dans le collimateur des services de renseignement depuis plus d’un an, son nom figurant sur le fichier des 949 personnes considérées «menaçantes», susceptibles de passer à l’acte, pour ses «liens présumés avec l’organisation Etat islamique» – une liste équivalente au fichier S français, selon Libé, qui raconte qu’Anis Amri aurait été démasqué par une erreur similaire à celle commise par le commando de Charlie Hebdo: après avoir tout simplement laissé dans la cabine du camion un titre de séjour provisoire, établi à son nom par les autorités allemandes, dans l’attente de son expulsion.
Celles-ci ont échoué à l’arrêter à temps, ce qui signifie que leur système comporte des «failles», selon le Parisien, qui se demande pourquoi Anis Amri, qui avait préparé un braquage pour se procurer des armes automatiques «et sans doute commettre un attentat avec l’aide de complices», d’après le procureur général allemand, n’a pas été «mieux surveillé». Par «manque de personnel», disent les syndicats de police.
«L’Allemagne, qui s’était longtemps crue épargnée, se découvre aussi vulnérable que ses voisins», écrit le Figaro, annonçant que «Berlin découvre, (depuis lundi), l’ampleur de la menace islamiste» – une «menace» qui aurait grandi depuis l’engagement de l’Allemagne au sein de la coalition anti-groupe Etat islamique, d’après le journal, qui explique aussi que les djihadistes, «en installant le doute sur l’accueil des réfugiés», ont «atteint leur objectif»: «terroriser» la population, effrayée de se découvrir infiltrée par des individus ayant souvent emprunté les mêmes routes que les réfugiés.
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TERRORISME MUSULMAN : LA DÉMISSION DES POLITICIENS EUROPÉENS
Communiqué de Bruno Hirout, membre du Bureau politique du Parti de la France, Délégué départemental du Calvados :
Après Manuel Valls qui avait déclaré qu'il faut s'habituer à vivre avec le terrorisme et qu'il y aurait de nouvelles victimes, nous avons maintenant Angela Merkel qui vient de déclarer « Comment pouvons-nous survivre ? Moi-même je n'ai pas de réponse à vous apporter. »
Cette démission politique face à la barbarie islamiste est insupportable. Ces incapables ne nous proposent que la mort. Par idéologie multiculturaliste, les dirigeants européens se refusent à prononcer le nom de notre ennemi, ils se refusent donc à mener le combat pour la défense de nos vies ! A ce sujet nous avons touché le fond hier soir, avec ce tweet de l'Elysée qui exprime sa solidarité avec les Allemands suite à l'attaque... d'un camion !
Angela Merkel, assez fanatique du multiculturalisme pour être incapable de changer son point de vue malgré les nombreux morts, appelle même les Européens à "continuer à vivre dans un esprit d'ouverture"... Non merci !
Nous préférons vivre dans un esprit de résistance ! Pour la sauvegarde de nos vies, de notre art de vivre et de notre civilisation ! Et nous préférons aussi nommer notre ennemi ! Notre ennemi ce ne sont pas des camions, n'en déplaise à l'Elysée, notre ennemi c'est l'islam politique, guerrier et conquérant !
N'écoutez pas ces politiciens du malheur, du défaitisme et du renoncement, prenez-vous en mains, rejoignez ceux qui résistent, rejoignez le Parti de la France !