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islamisme - Page 286

  • Alep : la bataille de l’information fait rage

    (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)

    Le 15 décembre, le gouvernement syrien a repris les bombardements sur la dernière poche rebelle qui contrôle encore la zone Est d’Alep

    Condamnation unanime de par le monde : pour le ministre britannique de la Défense, « Il n’y a pas d’avenir pour le président Assad en Syrie », la France demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, la maire socialiste de Paris fait éteindre la Tour Eiffel, L’Express évoque Sarajevo et Marianne se demande : « Après Alep, comment peut on être démocrate ?».

    Et la source exclusive des médias de l’oligarchie est le dénommé « Observatoire syrien des droits de l’homme »

    Une officine basée à Londres. A sa tête, un homme seul, au parcours controversé, Rami Abdel Rahmane. Nombre de spécialistes considèrent cette ONG, subventionnée par le Qatar, l’Union européenne, ou encore le Congrès américain par l’intermédiaire du National Endowment for Democracy, comme un instrument de propagande favorable aux Frères musulmans.

    D’autres sources sont passées sous silence par la grosse presse

    C’est ainsi que lors d’une conférence de presse qu’il a tenue vendredi dernier, le représentant du Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville, a indiqué que l’ONU, n’ayant pu avoir accès à la zone, « ne dispose pas de preuves attestant que les militaires syriens auraient perpétré des atrocités sur les civils à Alep Est ». Ruppert Colville a précisé : « Certains civils qui tentent de s’enfuir sont apparemment bloqués par des groupes armés de l’opposition (…) notamment le front Fateh el Cham ». Et le diplomate de préciser que le front Fateh el Cham n’est autre que l’ex Front al Nosra, soit al Qaëda en Syrie. La Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie va dans le même sens, affirmant que des groupes rebelles se serviraient des civils comme boucliers humains.

    Les médias français opposent les gentils rebelles au méchant Bachar…

    Ils osent présenter le groupe « Ahrar al Sham » comme fréquentable, oubliant qu’il s’agit de salafistes armés par le Qatar et l’Arabie saoudite. Ils déplorent la défaite de la brigade turkmène « Sultan Mourad », armée par la Turquie et les Etats Unis. Or une récente vidéo mise en ligne sur l’Observatoire de l’islamisation donne une idée de la radicalité des chefs de cette brigade. Quant à « Fastaqim Kama Amrit », elle même fraction de l’Armée syrienne libre, et elle même armée par les Américains, elle professe un islam pur et dur. Des réalités que les médias préfèrent ignorer…

    http://fr.novopress.info/202400/alep-la-bataille-de-linformation-fait-rage/

  • Qui a laissé Daech regrouper 5.000 djihadistes près de Palmyre… en passant inaperçus?

    Après avoir regroupé leurs forces, plus de 5000 djihadistes, dont certains en provenance de Mossoul, sont entrés dans Palmyre en utilisant des voitures piégées et des kamikazes. Le directeur de l'Institut des études stratégiques de Damas dévoile à Sputnik à qui sont les satellites et le matériel militaire qui leur ont permis d'entrer dans la ville. 
    Plus de 5 000 djihadistes, avançant dans trois directions, du nord, de l'est et du sud, sont entrés dans Palmyre, une cité reprise à Daech en mars 2016. La manœuvre de djihadistes est devenue possible notamment parce que les frappes de la coalition sur Raqqa ont été suspendues cette semaine.
    À l'heure actuelle, l'armée syrienne se trouve près de la ville, les forces gouvernementales ayant également réussi à évacuer la plupart des civils de Palmyre et se regrouper. Les troupes syriennes mènent en ce moment des combats défensifs et dans les heures qui viennent l’armée va passer à la contre-attaque, raconte à Sputnik le Dr Taleb Ibrahim, directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas.
    Même si la plupart des civils ont été évacués par l’armée gouvernementale, il reste selon ses estimations entre 300 et 500 personnes sur place.
    D’où viennent ces 5 000 djihadistes? 
    Les terroristes se sont réunis près de Palmyre en provenance de lieux différents, y compris de Mossoul, une ville qui n'a d’ailleurs pas encore été reprise par la coalition menée par les États-Unis alors même qu'ils projetaient d'y lever le drapeau du vainqueur le 8 novembre, jour de l’élection américaine, et l'envisagent maintenant pour le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump. Du coup, détail intéressant pour les terroristes s’abritant dans Palmyre, la coalition a ouvert un corridor grâce auquel ils se sont retrouvés… justement dans Palmyre.
    Quant à l’attaque, elle a été soudaine selon le spécialiste. Près de 5 000 combattants de Daech sont entrés dans la ville et l’armée syrienne s'est montrée incapable de repousser l’attaque tout de suite, toutes ses forces étant centrées sur Alep.
    Mais le facteur principal de la défaite a été, selon Taleb Ibrahim, la stratégie de Daech: les djihadistes l’appellent « l’attaque des frelons ». Au début, ils forment de petits groupes pour ensuite entamer des séries d’attaques jusqu’à ce qu’ils prennent le contrôle de l’armée.
    Mais alors que Daech est confronté à au moins deux grandes offensives dans Mossoul, au nord de l’Irak et à Raqqa, la « capitale » des terroristes en Syrie, d’où viennent ces 5 000 combattants ? 
    « Je crois que Daech coopère avec le renseignement. Il y a quelques jours seulement, ils n'auraient pas pu organiser une telle offensive. Tout le monde sait que les Forces démocratiques syriennes s’apprêtaient à attaquer Raqqa. Alors, ils ont organisé une rencontre avec les représentants des États-Unis pour discuter d'un plan d’action. Et soudain, tout a été annulé et Daech a reçu le feu vert pour la prendre Palmyre. 
    Et d’ajouter: « Je pense que l'attaque contre Raqqa a été annulée suite à l’ordre de quelqu'un au sein des services de renseignement américain ou du Moyen-Orient ».
    « Entre 4 et 5 000 personnes ainsi que des centaines de chars et de matériel militaire ont été impliqués dans l’offensive. Mais c’était impossible à faire, car des avions, des satellites et d'autres outils d'observation de la coalition se trouvaient à Raqqa. Comment les combattant de Daech ont-ils réussi à passer inaperçus? Je suis sûr que Daech coopère avec la CIA et d'autres agences de renseignement au Moyen-Orient », conclut le directeur adjoint de l'Institut des études stratégiques de Damas. 
    Source
    http://www.oragesdacier.info/2016/12/qui-laisse-daech-regrouper-5000.html

  • Toulouse : une bombe artisanale découverte devant une église

    Une enquête a été ouverte après la découverte d’une bombe artisanale sur le parvis de l’église Saint-André, dans le quartier de la Roseraie, à Toulouse (Haute-Garonne), rapporte le journal Le Dauphiné.

    Selon le quotidien régional, un carton contenant plusieurs bouteilles, ainsi qu’un dispositif potentiellement dangereux, a été trouvé le jeudi 8 décembre dans la matinée. Contre toute attente, l’engin incendiaire n’avait pas été examiné sur place mais avait été rapporté dans la cour du commissariat central. Les bâtiments avaient ensuite été évacués avant l’arrivée des pompiers et des démineurs.

    Surveillance renforcée autour des lieux de culte

    L’enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Toulouse, qui devra déterminer l’origine de cet engin, précise Le Dauphiné. Le diocèse indique qu’il était très attentif à la situation : «Nous attendons les résultats de l’enquête pour nous prononcer plus avant».

    La préfecture de Haute-Garonne doit réunir les représentants du diocèse pour élargir cette année la surveillance autour des lieux de culte dans tout le département. Le préfet Pascal Maillos précise auprès du quotidien régional qu’il a ainsi demandé à toutes les autorités religieuses d’être vigilantes à l’approche des fêtes : «Je pense en particulier au contrôle des sacs et des personnes».

    Source

    http://www.contre-info.com/toulouse-une-bombe-artisanale-decouverte-devant-une-eglise#more-43169

  • Irak : de la chute de Saddam Hussein à l’Etat islamique

    Depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, l’Irak a été traversée par de nombreuses crises qui ont menacé son existence. De l’intervention américaine à l’Etat Islamique, en passant par les guerres confessionnelles, ce pays a dû faire face depuis plus de 13 ans à de nombreux défis. Comment expliquer cette succession d’évènements cruciaux pour l’avenir de l’Irak et la stabilité du Moyen-Orient ? Georges Malbrunot, Karim Pakzad, et Wassim Nasr apportent des éléments de réponse.

    Source : Bycome

    http://www.contre-info.com/

  • Monsieur Chevènement, l’islam français n’est-il pas qu’un fantasme ?

    Cet islam français tant fantasmé pourra-t-il exister un jour ? En d’autres termes, l’islam importé pourra-t-il devenir un jour un islam local ?

    Ces questions sont directement liées aux problèmes de l’intégration, non celle des musulmans comme individus, mais comme principes religieux. Il faudrait questionner le système islamique des valeurs autour duquel tourne toute la vie du musulman. En peu de mots : l’islam, tel qu’il est compris et pratiqué aujourd’hui en France, est-il soluble dans la République ? Pourrait-il vivre en paix au sein de cette société française sécularisée ? Trouverait-il sa place dans cette civilisation sans opérer un changement dans sa nature même ? Ses adeptes qui vivent sur le sol français oseraient-ils adapter les principes de ce qu’ils appellent « charia » à la culture occidentale, sociale et familiale, et surtout légale ?

    Ces questions, et d’autres encore, sont esquivées par le monde des médias et de la recherche pour des raisons diverses, en particulier la peur d’être accusé d’islamophobie.

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  • Géopolitique du Salafisme: L’épée et l’idée en fusion

    Par Perspectives Med

    Une littérature foisonnante fait grand cas du salafisme pour expliquer les dérives djihadistes qui marquent de leur sceau l’actualité internationale. Mais quid de cette mouvance rigoriste maternée par le wahhabisme né dans les terres arides du Hedjaz ? C’est en remontant les aiguilles de l’Histoire que le phénomène salafiste pourrait être finement appréhendé. Histoire d’apporter l’éclairage nécessaire sur les ressorts géopolitiques sur lesquels s’articule une pensée guerrière. 

    Le salafisme est apparu dans la moitié du 18ème siècle dans l’oasis d’Al-Dariya, situé à 60 kilomètres de Riyad, capitale du Royaume d’Arabie Saoudite. Il est né du pacte conclu entre Mohammed Ben Ibn Abdel Wahhab, théologien, disciple d’Ibn Taymiyya, homme religieux kurde du 13ème siècle, prônant la diffusion de la pensée Hanbalite, qui interdit toute forme d’innovation, et toute interprétation rationnelle (Al-Ijtihad) des textes sacrés et Mohamed Ibn Saoud Al-Mouqrin, émir de la tribu des Banous Hanifa en 1744. Cette fusion entre le sabre et la doctrine va trouver des soutiens extérieurs, notamment celui des Anglais et plus tard des Français. Les intérêts des deux puissances européennes dans la pénétration de la Région sont multiples : le déclin de l’Empire Ottaman, baptisé  » l’homme malade », l’amélioration de leurs réseau commercial et l’endiguement des Russes qui visaient l’accès aux Mers chaudes.

    Pendant ce temps, les Al–Saoud avaient commencé la conquête de la totalité du Nedjd, partie Nord Est de la péninsule Arabique. Leur l’offensive militaire était rapide mais à cause de leurs querelles intestines, ils furent défaits à deux reprises par le gouverneur Ottoman Mohamed Ali Pacha (gouverneur de l’Egypte sous l’Empire Ottoman). Les Turcs et leurs Alliés locaux ne parvenaient ni à éradiquer les racines de ce renouveau Salafisme rigoriste et violent ni ce nationalisme fédératif des tribus arabes (voir les mécanismes de la Assabiya chez Ibn Khaldoun). Dans cet environnement instable et complexe, le général Napoléon Bonaparte profita de sa courte expédition en Egypte (1789/1802) et tissa des contacts précieux avec les Saoudiens pendant leur guerre tribale avec les autres tribus. L’objectif de l’initiative française dans le contexte de l’époque était d’établir une alliance militaire avec la tribu bédouine des Al-Saoud anti-Ottomane et aussi les gouverneurs des Al-Rachid à Nadjd et Haïl et Les Hachémites du Hedjaz (région de l’Ouest de l’Arabie), qui abrite les lieux sacrés de l’islam (la Mecque et Médine).
    Cette convoitise régionale a donné naissance à la fameuse théorie militaire ottomane dite de la « pomme « , contre la théorie française dite de « la tenaille » inventée par Bonaparte. De l’autre côte, les Anglais qui avaient installé des comptoirs dans les pays du Golfe, soutenaient les Al-Saoud chassés à deux reprises de leur fiefs par les Ottomans. Après leur défaite, les Saoudiens vont trouver refuge au Koweït d’où ils menèrent leurs raids éclairs contre les Turcs et leurs alliés. L’émir Abdelaziz ben Abderrahmane Al-Saoud, héritier du trône de la dynastie, décida en 1906, grâce à l’appui des Anglais de reconstruire la royauté de ses ancêtres, en chassant ses ennemis historiques, les tribus des Al-Rachid et les Chérifs Hachémites de la Mecque et de Médine, au moment ou toutes les puissances Occidentales étaient occupées par la Première guerre mondiale. Ce relâchement international concernant le Moyen Orient, a permis la fondation du Royaume des Al-Saoud de l’entre deux guerres, avec comme constitution le Coran et la Sunna. Projet conçu par le théologien Mohammed Ibn Abdel Wahhab (le Wahhabisme est un terme inadéquat). Le lien scellé en 1744 entre les deux familles va prendre la forme d’un État organisé et structuré, grâce à l’appui des occidentaux présents dans la Région. En effet, en 1912, le Roi Abdelaziz organisa les bédouins en Ikhwans (fratries ou frères), le pouvoir politique et religieux est ainsi partagé entre les Al-Saoud et les Al- Sheikh descendants du prêcheur Ibn Abdelwahab selon un équilibre particulier : les premiers accaparent le pouvoir politique, militaire et économique, alors que les seconds sont devenus responsables du pourvoir cultuel, social et judicaire.
    Le Salafisme est réapparu sous une forme nouvelle (islam politique) au début du 20ème siècle. Cependant, cet État n’avait aucune stratégie de conquête globale, ni d’un prosélytisme au delà de son environnement immédiat. Le roi Abdelaziz Al Saoud rêvait toujours de l’eau comme le souligne un Hadith cité dans le Sahih Al Boukhari rapportant que le Prophète Mohammed disait « Oh peuple de Nedjd, vous dormez sur l’or », terme signifiant « or noir », en référence au pétrole!La rencontre du fondateur de l’Arabie Saoudite moderne avec les Occidentaux, particulièrement les Américains, a transformé cette entité en puissance régionale, couronnée par la signature d’un traité de solidarité et de défense avec le président Américain Roosevelt en 1944, (traité Quincy). Cette entente va renverser la donne géopolitique du Moyen Orient, accentuant le retrait progressif des Anglais et des Français de la région.
    À cet égard, les Etats-Unis se sont engagés à protéger la Monarchie des Al-Saoud, la contre partie étant la préservation des intérêts géostratégiques et surtout énergétiques de cette grande puissance pendant soixante ans. Cette nouvelle alliance a conforté les croyances de l’homme fort de l’Arabie, en déclarant à ses sympathisants: « Allah est là Haut et les Américains sont en bas » pour contourner la gêne occasionnée par ce traité signé avec les mécréants. C’est grâce à deux ingénieurs américains que le pétrole va être découvert en 1932, ce qui a profondément attristé le Roi Saoudien qui s’attendait à la découverte de l’eau! En effet, la découverte des plus grandes réserves d’énergies fossiles mondiales dans la Péninsule Arabique bouleversa la configuration géopolitique du Moyen-Orient. La dynastie saoudienne et ce depuis sa création, était toujours impliquée dans tous les conflits du Moyen-Orient ; accords franco -britanniques de Sykes-Picot en 1916, création de l’Etat d’Israël en 1948, naissance de la Ligue Arabe en 1945, la guerre du Yémen en 1962, la guerre d’Afghanistan en 1979, le conflit Irako-Iranien, l’occupation du Koweït en 1993 et, enfin, l’invasion Américaine de l’Irak en 2003, et dont les conséquences sont toujours d’actualité.

    A partir de 1979, les Saoudiens se sont retrouvés en face d’un autre ennemi régional, l’Iran Shiite qui menaçait les fondements idéologiques du wahhabisme. Paradoxalement, le pétrole ne va pas servir cette monarchie naissante pendant les premières décennies, elle va plutôt s’appuyer sur les recettes du pèlerinage et du commerce Inter-régional, à tel point que le roi Abdelaziz a voulu créer une sorte de Vatican pour les lieux Saints musulmans, mais personne n’avait accepté son offre qui à mon sens était visionnaire, courageuse et révolutionnaire.
    En 1952, le régime de Nasser avait déclaré la guerre à l’association des Frères Musulmans créée en 1928. De ce fait, les militaires égyptiens étaient considérés à Riyad comme un danger potentiel pour la survie et la stabilité de l’État Saoudien. De son coté, le colonel Gamal Abdel Nasser ne cachait pas son alliance avec l’URSS et sa haine contre ce qu’il appelait « les valets de l’impérialisme dans le monde arabe ».

    Cette situation de rivalité interarabe, poussera les salafistes saoudiens à former une alliance stratégique avec la confrérie des Frères musulmans. Ces derniers vont fournir aux Saoudiens des élites et des bras nécessaires pour contrecarrer la menace nassérienne. Dans ce cadre là, les wahhabites créèrent un axe islamique puissant et international appelé Ligue du Monde islamique. Cette opposition des deux alliés salafistes contre le panarabisme a abouti à la division du Monde arabe entre deux camps rivaux : les progressistes et les modérés.
    Dans le même sillage, l’utilisation de l’arme du pétrole dans cette bataille, va nourrir la doctrine extrémiste des salafistes toutes tendances confondues, qui débouchera par la suite sur un projet d’islam politique à travers le Monde. Cette idéologie politique s’est appuyée sur trois piliers stratégiques : La Ligue du Monde Islamique (construction de mosquées et de centres culturels dans les cinq continents), l’Organisation de la Conférence Islamique OACI et l’OPAEP. Pendant cet épisode crucial dans l’histoire arabe, on remarque que les Frères musulmans avaient joué un rôle déterminant dans le recrutement, la formation, la conversion et l’embrigadement de milliers de jeunes dans le monde. Plusieurs d’entre eux étaient envoyés dans différents théâtres de crise. Cette évolution historique souligne que le mouvement Salafiste n’était pas actif uniquement dans le Moyen-Orient. D’autres mouvements de même nature apparaissent au Maghreb et au Sahel. Tous se sont inspirés de la pensée du théologien kurde Ibn
    Taimiyya.

    L’association des Oulémas en Algérie en 1924, la révolution du Rif en 1915, le mouvement Salafiste des oulémas de l’université de Fès 1944. En Libye et au Sahel, la Zaouiya Sennoussiya fut le fer de lance de la résistance anticoloniale. La séparation entre les Frères musulmans et les Wahhabites, va s’officialiser en 2011. Les Wahabbites avaient accusé la Confrérie Frèriste d’ avoir élaboré un projet secret visant à déstabiliser les monarchies du Golfe avec la complicité des Américains.Cet événement coïncida avec le Printemps arabe qui a consolidé les groupes Takfiristes et Djihadistes les plus radicaux dont la doctrine jette l’anathème sur les deux frères ennemis salafistes et sur toute la planète .À ce sujet, les Wahhabites ont soupçonné l’Occident de miser sur les fréristes. Selon eux, ils sont les seuls dont les membres sont éduqués et partiellement occidentalisés pouvant créer une hiérarchie forte au sein du monde Sunnite.

    À cet égard, les Frères musulmans disposent d’une véritable structure riche et secrète, capable d’accepter une normalisation avec l’État Hébreu au Moyen-Orient. Ils pourraient aussi installer une forme de démocratie à l’occidentale dans les pays arabes (Tunisie).En conclusion et dans une vision prospective, on pense que le duel actuel entre les deux protagonistes renforce Daech et ses semblables. Les ultras-radicaux ont situé leur combat contre tous au niveau du verbe et de l’image, plus haut que la stratégie habituelle conçue par les salafistes eux-mêmes. Dans ce même ordre d’idée, on remarque que tous les acteurs de l’islam politique privilégient la négation réciproque plutôt que le compromis. Les Frères musulmans marquent beaucoup de points en leur faveur car leur discours pénètre facilement les esprits des jeunes scolarisés et disposent d’une capacité d’adaptation considérable d’un réseau large et d’une communication très dynamique.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Syrie : les rebelles capitulent et évacuent Alep

    Acculés, les rebelles d’Alep ont accepté un accord de cessez-le-feu avec les forces loyalistes qui leur permet de quitter la ville avec leurs armes.

    LES COMBATTANTS rebelles d’Alep-Est ont fini par plier. Après quatre semaines de combats, soumis aux pilonnages de l’artillerie et à des bombardements intensifs de l’aviation russe, les insurgés avaient perdu tout espoir de résister militairement plus longtemps à l’offensive des forces loyalistes. Ils ont accepté, ce mardi d’évacuer les derniers quartiers qu’ils contrôlaient encore, en échange d’un sauf-conduit. L’accord, annoncé mardi soir, a été conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, soutiens respectifs du régime de Bachar al-Assad et de la rébellion. Le cessez-le-feu est entré en vigueur dès ce mardi soir, et les premières évacuations sont prévues pendant la nuit. Les civils et les blessés devraient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Les civils et les blessés devaient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Ils pourront ensuite choisir d’aller dans les parties de la province d’Alep encore aux mains de la rébellion ou bien vers la province d’Idlib, dans le Nord, tenue par une coalition de groupes djihadistes.

    Ahrar al-Cham, autre influent groupe rebelle islamiste, a confirmé l’accord d’évacuation en précisant que les civils puis les rebelles seraient transportés en bus vers ces régions. Cette évacuation met un terme à une bataille longue de six ans pour le contrôle de la deuxième ville de Syrie, qui avait commencé en juillet 2012 avec l’entrée des rebelles dans les quartiers Est de l’agglomération.[....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-les-rebelles-capitulent-et

  • Reportage avec les forces spéciales irakiennes au coeur de la bataille de Mossoul

    C’est un document exceptionnel : les équipes de France 24 ont pu filmer un assaut donné par les forces spéciales irakiennes contre les jihadistes de l’organisation État islamique (EI) pour reprendre le quartier d’al-Tamim, dans l’est de Mossoul.

    La bataille de Mossoul ne fait que commencer.

    http://www.contre-info.com/

  • Les policiers attaquent le gouvernement au portefeuille

    Voilà une grève qui ne peut que réjouir les contribuables :

    "Révolté par l'attaque au cocktail Molotov contre quatre policiers dans l'Essonne, début octobre 2016, le puissant syndicat Alliance a appelé ses adhérents à lever le pied sur les verbalisations. "La gravité des faits appelle à une action dans la durée et seul le service minimum constitue le vrai rapport de force". Il s'agit "de ne traiter que les urgences et les cas graves" dans les commissariats et de "faire l'impasse sur un stationnement gênant par exemple", a précisé le syndicat qui laisse à chaque policier "l'opportunité" de ses "moyens d'action".

    Si ce n’est pas la première fois qu’un syndicat de policiers les appelle à une "grève du zèle" ou un "service minimum", les effets en sont souvent difficiles à mesurer. Or, d'après des documents du ministère de l'Intérieur que BFM Business s'est procurés, la baisse des verbalisations est vertigineuse, selon des chiffres portant sur la France entière, hors agglomération parisienne. Les contraventions dressées par les policiers sont en chute libre au mois de novembre 2016 par rapport à novembre 2015.

    Les statistiques sont à l'avenant: -32% pour la verbalisation des stops "grillés", -33% pour les délits liés l'alcool, -46% pour les excès de vitesse, -52% pour les feux rouges brûlés et -54% pour les infractions liées au téléphone portable... Une autre source syndicale explique que dans le département de Charente-Maritime certains commissariats envisagent "le 0 PV".

    "Ce service minimum", espèrent les policiers, devrait conduire le gouvernement à honorer plus rapidement ses engagements humains et matériels: véhicules, gilets pare-balles, armes ou nouveaux ordinateurs..."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALEP LIBÉRÉE PAR L'ARMÉE SYRIENNE DU PRÉSIDENT BACHAR

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    Selon nos informations, les derniers ilots terroristes d'Alep, soutenus par les mondialistes anéricano-européo-saoudiens, ont été libérés cette nuit par l'armée syrienne fidèle au Président Bachar El-Assad. Dans toute la ville les scènes de liesses populaires se multiplient pour acclamer les libérateurs.

    Cette victoire que nous saluons est un vrai camouflé pour l'idéologie dominante et ses larbins parmi lesquels, une fois de plus hélas, la France s'est piteusement rangée...

    Un jour viendra où les nations européennes devront remercier la Syrie baasiste pour sa détermination et son courage face à l'ennemi islamiste.

    Synthèse nationale

    Lire Pourquoi la Syrie baasiste plutôt que l'Etat islamique cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/