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islamisme - Page 286

  • MULTICULTURALISME ET TERRORISME : APPLIQUONS LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION !

    Communiqué de la Dissidence Française

    Lundi dernier, un homme à bord d’un camion a foncé dans la foule d’un marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et près de 50 blessés (dont on ignore d’ailleurs le nombre d’enfants, soigneusement dissimulé par les médias).

    L’attentat a depuis été revendiqué par Daesh et est attribué à l’un des quelques 1 200 000 « réfugiés » entrés légalement en Allemagne entre 2015 et 2016, à l’invitation d’Angela Merkel et des élites cosmopolites « allemandes ».

    Cet attentat n’est pas sans précédent. On se souvient évidemment de l’attentat de Nice, de celui du Bataclan ou de Saint-Etienne du Rouvray, et des autres actes terroristes qui ont endeuillé notre pays ces derniers mois, ces dernières années. En Allemagne comme ailleurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Loin d’être isolé, cet attentat fut précédé par d’autres drames et épisodes traumatiques, systématiquement liés à l’immigration légale ou clandestine, et au multiculturalisme promu par des élites irresponsables.

    Si le lien entre terrorisme, délinquance et immigration est désormais évident, les élites européennes et leurs chiens de garde médiatiques continuent de promouvoir le multiculturalisme envers et contre tout. Mais ce totalitarisme idéologique n’est pas sans conséquence, et la réalité rattrape toujours les utopies. La preuve, une fois encore, à Berlin il y a deux jours.

    Combien de morts innocentes sur l’autel du cosmopolitisme ? La destruction des nations et l’arasement des spécificités ethno-culturelles des peuples européens sont au coeur du projet mondialiste, quel qu’en soit le prix à payer.

    Quelques policiers de plus ou de moins dans les rues ne changeront évidemment rien au problème et n’éviteront pas un nouveau drame. C’est vers une guerre civile à l’échelle continentale que nous nous précipitons, et que seule une réaction radicale pourra permettre d’éviter.

    La Dissidence Française a formulé depuis des mois ces propositions radicales, des propositions de bon sens qui, tôt ou tard, seront rendues incontournables par les circonstances. Seule une politique de remigration, ferme, ordonnée, mais pacifique, pourra permettre d’éviter le pire. Et si nos propositions sont systématiquement occultées, caricaturées ou tournées en dérision par les tenants du Système, il n’en demeure pas moins que si elles avaient été mises en oeuvre en Allemagne, cet attentat n’aurait tout simplement pas eu lieu.

    En Allemagne comme en France, appliquons le principe de précaution : une solution, remigration !

    https://la-dissidence.org/2016/12/21/multiculturalisme-terrorisme-principe-precaution/

  • Après la mort du tueur de Berlin, les questions demeurent

    La traque est terminée. Angela Merkel, comme toute l’Allemagne, est soulagée : Anis Amri, le terroriste recherché par toutes les polices d’Europe pour l’attentat du marché de Noël de Breitscheidplatz, à Berlin lundi, a été abattu vendredi près de Milan.

    Des hommes de la police italienne s’affairent près de la dépouille mortelle dAnis Amri, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Sesto San Giovanni, près de Milan. Crédits photo : STRINGER/REUTERS

    « Le danger immédiat est écarté », a annoncé la chancelière lors d’une déclaration officielle. Quelques heures auparavant, elle s’était entretenue avec le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, qui lui avait confirmé l’identité de la personne tuée par des policiers à Sesto San Giovanni, vers 3 heures du matin.

    L’islamiste a été interpellé lors d’un contrôle de routine. Il a ouvert le feu. Les forces de l’ordre ont riposté. L’un des deux policiers en action a été légèrement blessé. Les services italiens ont ensuite rapidement identifié le corps : Anis Amri avait passé quatre ans en détention en Italie, et ses empreintes digitales étaient enregistrées. « Plus que jamais nous sommes engagés sur le front de la sécurité », s’est félicité Paolo Gentiloni lors d’une déclaration.

    Un centre commercial visé

    À Berlin, l’heure n’est pas au triomphalisme. « Le danger terroriste dans son ensemble demeure présent, comme depuis plusieurs années », prévient Angela Merkel. Comme pour confirmer que la menace est partout, une opération de police, sans lien avec l’attentat de Berlin, a conduit à l’arrestation de deux personnes à Oberhausen. Ces deux frères originaires du Kosovo sont soupçonnés d’avoir préparé un attentat contre un centre commercial.

    L’affaire Anis Amri n’est pas non plus terminée. L’itinéraire du terroriste qui, au volant d’un poids lourd, a tué 12 personnes lundi et blessé 48 autres au nom de l’organisation État islamique, doit encore être éclairci. L’enquête se concentre maintenant sur les complicités dont il a pu bénéficier. Les policiers « ne se reposeront pas tant qu’ils n’auront pas découvert qui avait connaissance des actes (d’Anis Amri), qui l’a aidé, qui l’a couvert », a assuré Angela Merkel. Il reste aussi d’autres questions à éclaircir : avant d’arriver à Milan, via Turin, Amri se trouvait a priori en France. Il serait parti de Chambéry, où se trouvait d’ailleurs jeudi après-midi le président de la République, François Hollande. Comment l’islamiste le plus recherché d’Europe a-t-il pu échapper aux contrôles aux frontières entre l’Allemagne et la France, puis entre la France et l’Italie ? [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Apres-la-mort-du-tueur-de-Berlin

  • La syrie / Poutine / l'Europe et le monde par Tepa & Alasso - Meta TV 1/2

  • Anis Amri avait juré d’« abattre les infidèles comme des porcs » (vidéo)

    Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin avait prêté allégeance à Abu Bakr Al Baghdadi, le chef de l’Etat islamique, dans une vidéo en arabe (ci-dessous). Il y jure d’« abattre les infidèles comme des porcs ». La nuit dernière près de Milan, c’est lui qui a été abattu.

    Anis Amri mort

  • Éric Zemmour : « Cette année qui vit les peuples de l'Ouest dire qu'ils ne veulent pas mourir… »

    « Brexit, élection de Donald Trump, éviction d'Alain Juppé et de Matteo Renzi... Un vent à la fois révolutionnaire et réactionnaire a soufflé en 2016. » [Figarovox 23.12]. Et sans-doute Eric Zemmour pense-t-il - comme nous - que la France et le monde moderne ont grand besoin tout à la fois de révolution et de réaction. Souvent pessimiste - comme Bainville à qui il s'apparente à beaucoup d'égards - il égrène ici des notes d'espoir. Comme Villiers, comme Buisson, ses amis. Et dans le même sens. Jadis on eût appelé le grand courant qu'évoque Zemmour, contre-révolution. Même si nous en sommes encore assez loin. Aujourd'hui, on invoque « un vent à la fois révolutionnaire et réactionnaire ». Va, donc, pour l'un et pour l'autre.  Pourvu qu'ils soufflent dans le sens de l'ordre véritable et du Bien Commun. Lafautearousseau   

    Le vent a soufflé fort. Du début à la fin de l'année. Un vent d'ouest chargé de fureur, de ressentiment, de désespoir. Un vent qui emporte tout sur son passage. Un vent qui ne respecte rien, aucune vache sacrée, aucune institution, aucune tête couronnée. Un vent révolutionnaire et réactionnaire à la fois. Le vent des peuples qui ne veulent pas mourir, et des nations qui veulent rester elles-mêmes. Un vent populiste, ont dit avec mépris et colère les élites. Le vent du repli, de la peur, ont-elles continué sans rien comprendre.

    Un vent qui a d'abord frappé l'Angleterre, où il a arraché l'arbre européen. Ses racines n'étaient pas très profondes, mais les intérêts de certains étaient puissants. Le peuple anglais a, malgré toutes les mises en garde venues des élites du monde entier, opté pour la sortie de l'Union européenne : le Brexit. L'Angleterre populaire a voulu avec éclat mettre un coup d'arrêt à une immigration européenne et surtout extra-européenne qui avait transformé Londres en une cité cosmopolite d'où les Anglais de souche ont été chassés.

    Nos élites en ont tiré comme conclusion qu'il ne fallait plus organiser de référendum ; que le suffrage universel était incapable de traiter des questions trop complexes, et le peuple pas capable non plus de choisir le bon président des États-Unis. Donald Trump est sorti vainqueur d'une compétition que ne pouvait pas perdre Hillary Clinton. Le mâle blanc de plus de 50 ans (et sa femme) a vaincu la candidate des minorités. Et des médias. Un Trump qui lui aussi a séduit l'électorat en promettant un mur pour arrêter l'immigration mexicaine et le retour au protectionnisme commercial pour stopper la désindustrialisation. Bref, le retour des frontières et la défense d'une Amérique américaine.

    Le vent soufflait toujours plus fort, mais certains ont continué à ne pas l'entendre. Alain Juppé était donné gagnant de la primaire de la droite par les sondages et les médias depuis deux ans. Son ode à l'identité heureuse et à la diversité plaisait tant aux médias et à la gauche. Le vainqueur annoncé a été vaincu. Mais pas par son adversaire privilégié. Nicolas Sarkozy a bien tapé sur le bon clou, mais c'était le marteau qui était mauvais. Le marteau, c'était lui. Trop de tactique, pas assez de convictions ; trop de paroles, pas assez d'actes. Par ici la sortie. Son meilleur ennemi n'allait pas tarder à le suivre. François Hollande reconnaissait qu'il ne pouvait pas se représenter. C'était une première dans la Ve République qu'un tel renoncement. Il est vrai qu'Hollande n'avait en vérité jamais été président de la République.

    Le vent ne cessait de souffler. Il emportait encore le premier ministre italien, Matteo Renzi. Encore un référendum, encore une coalition des non. Encore un social-libéral emporté par la houle populaire. Déjà la routine. Sur une photo prise quelques mois plus tôt, on voit Obama, Cameron, Renzi et Hollande entourer Angela Merkel pour un sommet occidental. L'Allemande est la dernière à garder son trône. Pour combien de temps encore ?  

    Eric Zemmour        

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’AfD peut s’implanter de manière durable en Allemagne

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    Lionel Baland Boulevard Voltaire cliquez ici

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, aucun parti patriotique n’est arrivé à s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand. Pourtant, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), née en 2013 en réaction à la politique de sauvetage de l’euro mise en œuvre par le gouvernement d’Angela Merkel, est désormais en passe de surmonter ce défi.

    La tâche est pourtant ardue car l’Allemagne est un État fédéral composé de seize Länder (États fédérés) qui ont chacun leurs propres spécificités. Les problèmes qui touchent leurs habitants sont très différents d’un endroit à l’autre, ainsi que la mentalité et les idées de la population. De plus, « le Mur est toujours présent dans les têtes » car les citoyens de la partie orientale du pays, qui a connu le communisme, ont des opinions différentes et sont moins enclins à voter pour les partis du système en place, ce qui profite à l’AfD mais aussi au parti post-communiste die Linke et au parti ultranationaliste NPD.

    En 2016, lors d’élections des Parlements de différents Länder, l’AfD a obtenu dans l’Est 20,8 % au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 24,3 % en Saxe-Anhalt, alors qu’à l’Ouest, le parti a décroché 12,6 % en Rhénanie-Palatinat et 15,1 % au Bade-Wurtemberg. Berlin, ville réunifiée depuis la chute du communisme, est elle aussi séparée politiquement : l’AfD y a décroché au total 14,2 %, soit 12,1 % à l’Ouest et 17 % à l’Est. Le parti doit affronter la presse et l’establishment qui lui sont globalement hostiles, ainsi que la propagande antipatriotique diffusée dans les écoles et les violences physiques exercées par des gauchistes.
    Les éléments qui permettent de penser que l’AfD dispose de sérieuses chances de s’implanter durablement au sein du paysage politique allemand résident non seulement dans les évolutions favorables à l’émergence d’idées patriotiques que connaissent le pays et la société (envoi d’argent par le gouvernement vers le sud de l’Union européenne, crise migratoire de 2015 qui a engendré une montée de la délinquance, attaques islamistes…) mais aussi dans le fait que l’AfD ne remet pas en cause les conséquences de la Seconde Guerre mondiale comme l’ont fait, explicitement ou implicitement, les autres partis patriotiques ou nationalistes. L’AfD n’entretient pas la nostalgie d’une grande Allemagne, mais celle du miracle économique de l’après-guerre attribué à l’économie sociale de marché basée sur l’ordolibéralisme – souvent associé au ministre CDU de l’économie de 1949 à 1963 Ludwig Erhard et au chancelier CDU Konrad Adenauer – et fondé sur l’idée que l’État doit créer et maintenir le cadre normatif qui permet la concurrence libre et non faussée ainsi que la liberté des citoyens sur le marché.

    Alors que l’AfD est donnée à 15,5 % aux prochaines élections législatives prévues à l’automne 2017, dans un sondage INSA, réalisé après l’attaque contre le marché de Noël à Berlin, la dirigeante de l’AfD, Frauke Petry, a épousé en privé, jeudi dernier, à Leipzig en Saxe, son compagnon, le député européen Marcus Pretzell. Chacun d’eux a quatre enfants. Selon certains organes de presse, Frauke Petry est enceinte de Marcus Pretzell.

    Le blog de Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les Premiers chantiers de Trump : Qui tient la corde après le terrorisme ?

    Peu à peu Donald J. Trump prend ses marques. Évidemment, beaucoup mieux entouré que l’ont laissé entendre Clinton & ses relais nauséeux de ce côté-ci de l’Atlantique. Volens nolens, l’America first se pose en douceur sur les rives du Potomac.

    « Vous connaissez mes projets. Cela prouve que j’ai raison, à 100% », de vouloir interdire l’entrée des musulmans sur le sol des États-Unis.
    Donald J. Trump, en réaction à l’attentat de Berlin.

    Bon, avec ses 304 Grands électeurs, qu’est-ce qui sépare Trump du pouvoir ?

    Jacques Borde. Rien, techniquement parlant. Sa nomination va être approuvée par le Congrès le 6 Janvier 2017. Une formalité. La cérémonie d’investiture du nouveau président, elle, est prévue pour le 20 janvier 2017.

    Si l’on suit ce qui se dit sur la Toile, ça a plutôt cafouillé pour le clan Clinton lors du vote des Grands électeurs…

    Charlotte Sawyer. Oui. Et pas qu’un peu.

    Au total ce sont sept (7) Grands électeurs qui se sont détournés d’Hillary R. Clinton ; contre deux seulement (2) qui ont lâché Trump. À savoir que c’est la première fois en quarante ans que des Grands électeurs ne votent pas pour le candidat désigné lors des Primaires de leur propre parti. Et comme l’a fait remarquer Dreuz Info, « … les Russes n’ont rien à voir là dedans ! ».

    Dans l’État de Washington, quatre (4) Grands électeurs démocrates ont refusé de voter pour Clinton. Trois (3) ont voté pour Colin L. Powell, et, Robert Satiacum pour l’activiste des Premières nations amérindiennes Faith Spotted Eagle. Satiacum, dans un entretien à Politico en octobre dernier, avait déclaré que Clinton était « un clown », « un rat » et « une criminelle ».

    Tout un programme.

    Vous avez choisi de poster les félicitations du Premier ministre israélien, Binyamin Nétanyahu, à Donald J. Trump, et seulement celles-là, pourquoi ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple : je pense que, géopolitiquement et géostratégiquement, il y quelque intérêt à savoir que la 1ère puissance militaire du monde va continuer à s’entendre avec la 1ère puissance militaire du Levant. Ce, quoi que l’on soit en droit de penser de l’une et de l’autre. Maintenant, je vous rappelle que Trump-candidat a aussi eu un long entretien avec le président égyptien, ‘Abdu l-Fattāḥ Sa‘īd Ḥusayn Khalīl as-Sīssī, à la tête, lui, de la 1ère puissance militaire du monde arabe…

    Quant aux relations israélo-américaines justement, autre dossier qui attend le nouveau président, pensez-vous que Trump va valider le transfert de l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem ?

    Jacques Borde. Oui, s’il est un président américain capable de réaliser cette gageure, c’est bien Donald J. Trump.

    Et, pourquoi donc ?

    Charlotte Sawyer. Avant tout, parce que Donald J. Trump est un pragmatique. Or, sa directrice de campagne, par ailleurs membre de l’équipe de transition, Kellyanne E. Conway1, a déclaré au micro de Hugh Hewitt2 que le déménagement de l’ambassade était bien une priorité pour Donald Trump, « parce que cela compte beaucoup pour nos amis juifs ».

    « C’est une très haute priorité pour le président élu Donald Trump (…). C’est quelque chose que nos amis en Israël, notre grand ami au Moyen-Orient, Israël, apprécierait, et c’est une chose pour laquelle beaucoup de juifs américains ont exprimé leur préférence », a-t-elle ajouté.

    En fait, des envoyés de l’équipe de Trump ont, déjà, rencontré des responsables du Misrad Ha’Hutz3 et de la mairie de Jérusalem afin de passer en revue les sites possibles pour l’installation de l’ambassade.

    Où donc ?

    Jacques Borde. En fait, deux sites se détachent du lot :

    1- l’Hôtel Diplomate, le gouvernement américain a acheté en 2014 le terrain sur lequel il est bâti. Actuellement loué au ministère de l’Intégration, il héberge 500 personnes âgées immigrants de l’ex-Union soviétique. Le terrain est adjacent à la Section consulaire  de Talpiot. Seul bémol : le bâtiment ne sera pas disponible avant 2020.

    2- Le nouveau Consulat général, 14 rue David Flusser si ma mémoire est bonne. Les Américains ont construit leur nouveau consulat dans l’idée qu’il était destiné, par avance, à être converti en ambassade. Tout ce qu’il y a à faire, comme l’a dit un responsable hiérosolymitain dont le nom m’échappe, désolé, c’est de « changer la plaque qui est sur la porte ».

    Quant aux activités consulaires proprement dites, les États-Unis ont deux autres annexes : une en Judée Samarie et celle d’Agron Road.

    Autant d’éléments pratiques qui devraient séduire Trump.

    Et l’aspect géopolitique ne va pas rebuter Trump ?

    Jacques Borde. Là encore, je crois que le pragmatisme de Trump va l’emporter.

    1- la judéité de Jérusalem ne peut être niée. Tel-Aviv-capitale, quelque part, c’est un peu la relique des premières années du pays.

    2- la création de l’État hébreu remonte à 1948 ! Je sais bien que ma phrase va faire bondir les pro-Arabes. Mais depuis cette date, combien de guerres ont été perdues en vain pour tenter de changer cet état de fait ?

    3- c’est à un État de choisir sa capitale ! Pas à ses ennemis, surtout perpétuels vaincus face au dit État. Pour empêcher ce fait, fallait-il que les Arabes soient capables de s’imposer face à la 1ère puissance militaire du Levant. Ça n’a pas été le cas et, pire pour eux, ça n’est pas demain la veille !

    Vous êtes durs avec les pays arabes ?

    Jacques Borde. Non, réaliste. Il faut toujours savoir ce dont on parle. Une guerre se juge principalement au su des buts de guerre affichés par chacune des parties. Les seules guerres dont des adversaires de Jérusalem peuvent dire qu’elles n’ont pas tourné à son complet avantage sont dans l’ordre :

    1- la Guerre d’octobre 1973. Le Caire en a tiré la récupération du Sinaï et, surtout, une vraie paix avec son puissant voisin. Mais une paix des braves que recherchait également Jérusalem, dont n’exagérons rien non plus sur ce chapitre ;

    2- la Guerre des 34 Jours avec le Hezbollah, au cours de laquelle Tsahal n’a pu réaliser les buts de guerre fantasmés par l’ex-Rosh Ha’Mateh Ha’Klali4, le Rav Alouf5 Dan Haloutz. Aujourd’hui, les deux adversaires se retrouvent face à face sur les mêmes positions. Plus puissants et mieux armés.

    À rappeler qu’aucune de ces deux guerres n’avaient pour but l‘anéantissement d’Israël, mais des buts stratégiques limités :

    – la première : récupérer le Sinaï.
    – la seconde : tenir bon, en position défensive, face à l’ennemi.

    Donc que personne ne prenne ses désirs pour des réalités : la donne n’a pas autant évolué que le croient certains…

    Et la Russie ?

    Jacques Borde. Comme priorité stratégique ? Apparemment, l’administration Trump va effectivement faire un virage important sur ce point.

    Comment cela ?

    Jacques Borde. L’équipe de transition du président élu, a fait savoir la revue The Foreign Policy6, a remis au Pentagone une première note énumérant ses « priorités en matière de Défense ».

    Une liste qui ne fait aucune mention de la Russie. En effet, le document, dont une copie a été obtenue par la revue, ne cite que quatre priorités pour le Pentagone :

    1- liquider tant que faire se peut Al-Dawla al Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (DA’ECH)7 ;

    2- mettre au point une nouvelle conception de la cybersécurité ;

    3- réduire son budget ;

    4- augmenter son efficacité.

    Que faut-il déduire de ce document ?

    Charlotte Sawyer. Pas plus qu’il n’en dit, déjà. Il s’agit, selon toute vraisemblance d’un teaser, pour tester les réactions de l’establishment militaire, qui est lui-même très divisé sur ces questions. Après, Donald J. Trump fera preuve du pragmatisme qui fait sa force et tranchera.

    Pour la petite histoire, la note a été rédigée par le n°2 de la Défense Brian P. McKeon, ou plus précisément Principal Deputy Under Secretary of Defense for Policy, conseillé par Mira Ricardel, une des conseillère de l’équipe Trump qui n’est pas, non plus, née de la dernière pluie : ex-Assistant Secretary for International Security Policy de George W. Bush et ancienne Executive director chez Boeing.

    Toutefois, l’équipe de transition du nouveau président américain a appelé à ne pas considérer le document comme « exhaustif » et « définitif » quant aux priorités en matière de Défense.

    Cela vous fais sourire, pourquoi ?

    Jacques Borde. Ce qui me fait sourire c’est l’abyssale stupidité de nos media germanopratins, qui, des mois durant, ont colporté la thèse clintonienne de l’amateurisme de Trump et les siens en matière de Défense.

    Comment peut-on être si veule ou kollabo. On n’avait plus vu ça depuis l’Occupation, Radio Paris, Gringoire ou Je Suis Partout et ces media français (sic) passés dans l’escarcelle hitlérienne…

    Sur les questions de Défense, tout va être chamboulé, selon vous ?

    Charlotte Sawyer. Non, plutôt ajusté. Donald J. Trump n’a encore rien tranché et, assurément, c’est lui le boss.

    « Pour les media, il serait absolument erroné de présenter le mémo comme une liste de toutes les priorités du président élu », a commenté une autre représentante de l’équipe, Jessica Ditto.

    Même prudence au Pentagone où l’on souligne simplement qu’il est encore trop tôt pour parler de cap dans le domaine de la Défense de la part de la nouvelle administration, le nouveau US Secretary of Defense, James Mad Dog Mattis8, n’étant pas encore entré en fonction.

    Une manière élégante de botter en touche. Mais l’establishment militaire suivra les ordres, les États-Unis ne sont pas le Chili à l’époque du golpe de Pinochet.

    Notes

    1 Une pro des media. A été commentatrice politique chez CNN, Fox News, Fox Business, notamment.
    2 Anime le… Hugh Hewitt Show.
    3 Ministère israélien des Affaires étrangères.
    4 Ra’Mat’Kal, chef d’état-major israélien.
    5 Lieutenant-général.
    6 Bimestriel fondé en 1970 par Samuel P. Huntington et Warren Demian Manshel. Il était publié jusqu’à fin 2009 par le Carnegie Endowment for International Peace (Fondation Carnegie pour la Paix Internationale) à Washington DC. Il a été racheté par The Washington Post Co., fin septembre 2009.
    7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    8 Contrairement aux fantasmes colportés par les Démocrates et leurs relais divers et variés, Mattis est considéré comme un intellectuel par ses pairs, notamment en raison de sa bibliothèque personnelle comptant plus de 7.000 volumes. Il a toujours avec lui, lors de ses déploiements, un exemplaire des Pensées pour moi-même de Marc Aurèle. Le major-général Robert H. Scales le décrit comme « … l’ un des hommes les plus courtois et polis que je connaisse ».

    Jacques Borde

    http://www.voxnr.com/7257/les-premiers-chantiers-de-trump-qui-tient-la-corde-apres-le-terrorisme

  • Boualem Sansal : La France en voie de faire allégeance au Calife ? Discours sur l'Islamisme

    Intervention de Boualem Sansal devant la Fondation Varenne [13 décembre 2016]*. Importante tant par son contenu - nous laissons nos lecteurs le découvrir - que parce qu'elle a été faite devant de grands noms de la presse française et d'illustres personnalitésLFAR 

    Il ne faut désespérer ni Billancourt, ni le Qatar, ni l’institut  

    Mesdames et Messieurs, bonjour, bonsoir,

    Daniel Pouzadoux m’a fait l’amitié de m’inviter à votre cérémonie et il a poussé la gentillesse jusqu’à me demander de venir au pupitre dire quelques mots.  Je le remercie très chaleureusement.  Je vais le faire en essayant de ne pas vous ennuyer, j’ai tendance ces derniers temps à me répéter, et pas de la meilleure façon, je veux dire la politiquement correcte. 

    Je ne sais pas si vous l’entendez mais je vous le dis, parler devant vous n’est pas facile, dans la salle je vois de grands noms de la presse française… c’est impressionnant. Et flatteur pour moi, dans mon pays, l’Algérie, j’ai droit au traitement pour lépreux, on lâche les chiens, on jette des pierres. En ce moment, à la suite d’un supposé amalgame, blasphème, ou mauvaise pensée de ma part, on délibère à mon sujet, et la fumée n’est pas blanche, ça ne dit rien de bon. Mais passons, rien n’est certain tant qu’il n’est pas arrivé.  

    Je voudrais, avec la permission de Daniel, et la vôtre aussi, vous dire deux trois choses sur l’islamisme. Il y a d’autres sujets mais celui-ci les dépasse, il tient le monde en haleine, et la France en premier, elle est une pièce essentielle dans son programme de domination planétaire.  C’est ici qu’il gagnera ou perdra face à l’Occident, il le croit, voilà pourquoi il s’y investit avec tant de rage, derrière laquelle cependant agit un monde étonnant de froide intelligence et de patience.

    Personne ne peut mieux qu’un algérien comprendre ce que vous vivez, ce que vous ressentez, l’Algérie connaît l’islamisme, elle en a souffert vingt années durant. 

    Je ne veux pas laisser entendre que l’islamisme est fini dans ce pays, simplement parce que le terrorisme a reflué, c’est tout le contraire, l’islamisme a gagné, à part quelques voix dissonantes qui s’époumonent dans le désert, rien ne s’oppose à lui, il a tout en main pour réaliser son objet. Tout son programme, dont le terrorisme est un volet important mais pas le plus important, il en est dix autres qui le sont davantage, ne vise que cela : briser les résistances, éteindre les Lumières avec un grand L et installer les mécanismes d’une islamisation en profondeur de la société. On peut dire que l’islamisme ne commence véritablement son œuvre qu’après le passage du rouleau compresseur de la terreur, à ce stade la population est prête à tout accepter avec ferveur, humilité et une vraie reconnaissance.

    On en est là en Algérie, le programme se déroule bien, les islamistes travaillent comme à l’usine, ils contrôlent tout, surveillent tout, le point de non-retour est franchi et le point final arrive comme un coup de poing. Encore quelques réglages et nous aurons une république islamique parfaite, tout à fait éligible au califat mondial. Vous en entendrez parler, je pense.

    Un  exemple  pour  le  montrer :  dans  la  petite  ville  où j’habite, à 50 kms d’Alger, une  ville universitaire dont la population, 25000 habitants environ, se compose essentiellement  d’enseignants,  de  chercheurs  et d’étudiants,  il  y avait  avant  l’arrivée  de  l’islamisme, dans les années 80, une petite mosquée branlante, coloniale par son âge, que ne fréquentaient que quelques vieux  paysans  des  alentours ;  aujourd’hui,  après  deux décennies de terrorisme et de destruction, et alors que le  pays manque  de  tout,  il  y  en  a  quinze,  toutes de bonne taille et bien équipées, eau courante au robinet, hautparleurs surpuissants,  climatisation  et  internet  à tous les étages, et je vous apprends que pour la prière du  vendredi  elles  ne  suffisent pas  pour accueillir  tous les  pénitents. Il faudrait clairement en construire quinze autres ou réquisitionner les amphis et les laboratoires.  Attention, je ne fais pas d’amalgame, ni de persiflage, je ne dis pas que les pénitents sont des islamistes, aucun ne l’est, je vous l’assure, n’ayez crainte, je dis simplement que les islamistes ont bien travaillé, en peu de temps ils ont assaini le climat et fait de nous de bons et fidèles musulmans, ponctuels et empressés, et jamais, au grand jamais j’insiste, ils ne nous ont demandé de devenir des islamistes comme eux. « Point de contrainte en religion », c’est dans le Coran, sourate 2, verset 256.   

    En Algérie, on suit avec beaucoup d’inquiétude l’évolution des choses en France. Je ne parle pas de nos islamistes, ils se félicitent de leurs avancées chez vous, ni de notre gouvernement, tout entier mobilisé au chevet de son vieux président, M.  Bouteflika, je parle de ceux qui ont de l’amitié pour vous et ceux qui ont des parents en France et qui voudraient les voir continuer de vivre leur vie française le mieux possible. Je vous le dis, ceux-là sont inquiets, très très inquiets et même désespérés. Ils vous en veulent pour cela.

    Inquiets parce qu’ils constatent jour après jour, mois après mois, année après année, que la France ne sait toujours pas se déterminer par rapport à l’islamisme : est-ce du lard, est-ce du mouton, est-ce de la religion, est-ce de l’hérésie ? Nommer ces choses, elle ne sait pas, c’est un souci. Pendant ce temps, le boa constrictor islamiste a largement eu le temps de bien s’entortiller, il va tout bientôt l’étouffer pour de bon.  Insouciante qu’elle est, la mignonne est allée faire amie-ami avec les gros cheikhs du Golfe que chacun sait être les géniteurs et les dresseurs du boa et surtout d’anciens redoutables détrousseurs de caravanes. 

    Inquiets de voir la France des libertés verser dans le maccarthysme. Que se passe-t-il, bon sang, il n’est plus possible, pour personne, de parler de certains sujets liés à la Chose sans se voir aussitôt traîné au tribunal et condamné sévèrement.  On en sort encore avec des amendes, des sursis et des marques à l’épaule, mais le jour n’est pas loin où on se verra appliquer la vraie charia. 

    Inquiets et dégoutés de  voir  cette  grande  nation laïque et avant-gardiste exhiber à tout bout de champ ses  imams  et  ses  muftis,  ses  pachas  de  l’UOIF, ses commandeurs du CFCM, et, pour la note moderne, deux trois sœurs cagoulées à l’arrière-plan, comme jadis au temps des colonies de papa elle promenait de cérémonies en cérémonies ses caïds chamarrés bardés de médailles, ses marabouts en boubous et autres sorciers en plumes, et repousser fermement ceux qui peuvent parler  aux  gens  sans  réciter  un  seul  verset  ou  lever  de doigt menaçant  au  ciel.  On croirait que la France n’a pas été décolonisée en même temps que ses colonies ou que la laïcité y a été abrogée par un édit du grand imam.

    Inquiets et en colère de voir que les algériens de France, pourtant instruits de la vraie nature de l’islamisme, et pis, qui savent qu’il a lancé une OPA sur leurs enfants, ne s’engagent pas plus que ça dans la lutte contre lui, pas au-delà des protestations de principe : « C’est pas ça l’islam » ; « L’islam est paix, chaleur et tolérance », « l’islam est une chance pour la France ». Misère, comment le dire : l’urgent n’est pas de sauver l’islam de l’amalgame mais de sauver les enfants de la mort  

    Inquiets et effarés de voir l’Europe se déliter et devenir un amplificateur de crises et fabricant d’un islamisme européen véritablement monstrueux, qui par ses prétentions totalitaires et ses haines tous azimuts, s’apparente au nazisme-fascisme d’antan, qu’il contribue de la sorte à ressusciter.

    Désespérés en fin de compte de voir que la France et l’Europe sont à mille lieues de pouvoir concevoir et mener ensemble le seul combat qui puisse venir à bout de l’islamisme : le contre-djihad, conçu sur le principe même du djihad.  Et le djihad n’est pas la guerre, c’est mille chamboulements dans mille domaines différents, menées sans restriction ni frein, dans un mouvement brownien accéléré irréversible.

    Après tout ça, y-a-t-il de l’espoir ? Oui, il existe, il est puissant, la France est un grand pays avec une immense histoire pleine de ressort et d’énergie, il continue de vivre et de se projeter dans l’avenir, mais chacun sent que l’effort coûte de plus en plus, que le poison islamiste court dans ses veines, que la langueur de la décadence le travail, que le pays perd de sa cohérence et de son unité, que le gouvernement n’y entend goutte, que l’Europe est un boulet, bref chacun comprend que la fin approche. L’espoir est précisément là, dans cette horrible sensation que l’Histoire est finie, c’est là que le désespoir trouve sa meilleure énergie. 

    Il y a une condition cependant, un vrai challenge de nos jours, la France    doit retrouver l’usage de la parole libre et en faire une arme.  Si le terrorisme se combat dans la discrétion et la patience, par le renseignement et l’infiltration, l’islamisme se combat par la parole, dite au grand jour, haut et fort. Ce combat a toujours été celui des journalistes et des écrivains, qu’ils reprennent le flambeau, il est à eux. 

    On  n’oubliera  pas  de  mener  ce  combat  en  premier contre l’armée des idiots utiles et des bienpensants, qui avec une poignée de considérations de patronages ont réussi  à  paralyser  la  France,  peuple  et  institutions,  et l’ont livrée aux islamistes et demain à la guerre civile : « pas d’amalgame tu feras »,  « l’assassin de ton frère est ton frère, des bisou ours tu lui adresseras »,  « raciste et islamophobe tu es si tu ne tends pas l’autre joue »,  « ta coulpe tu battras car colonisateur et esclavagiste tu fus »,  « de remords et de pénitences, tu te nourriras »,  «ta place tu cèderas, d’Hilmi tu seras »,  « paix, tolérance et soumission, tu pratiqueras avec tes agresseurs ». 

    Ces formules sont arrivées à l’école, avec d’autres douceurs du même genre, ce qui facilite les abandons de demain. « Cons et dangereux », disait d’eux Yves Montand, qui fut lui-même un idiot-utile des plus célèbres, c’était hier, aujourd’hui il dirait plus : « cons, dangereux, et heureux de l’être ».  

    Vous l’avez noté, à aucun moment je n’ai parlé de l’islam.  Vue par-là, l’affaire nous dépasse, on est dans l’intouchable, l’islam, c’est Allah, c’est Mahomet, le Coran, le Califat, la Oumma, c’est la fin universelle des hérésies et de la mécréance.  « L’islam est l’horizon indépassable de notre temps », ce cher Jean-Paul Sartre nous le dirait sans faute s’il revenait parmi nous. 

    A côté, l’islamisme n’est rien, avec sa pauvre charia et ses sabres ébréchés, on pourrait le balayer ce soir, si on nous le permettait, il n’est que l’expression des délires et des caprices de bédouins du désert arabique, abrutis par des siècles d’ignorance et de consanguinité féroce, soudainement enrichis et ennoblis par des Anglais idiots et accueillis à bras ouverts dans les grandes capitales d’Europe. Nous vivons les frasques de ces enfants monstrueusement gâtés, jouisseurs fous et insatiables.

    Aujourd’hui, ils saccagent des pays comme hier, quand ils apprirent à prendre l’avion et actionner des ascenseurs, ils saccageaient les palaces du monde libre avant de les acheter pour les mettre à leur goût.  C’est cela que les idiots-utileset les bienpensants aiment en vérité :  l’argent des cheikhs, il sent bon l’encens et le mazout.  Avec eux, Billancourt ne désespérera jamais, et d’ailleurs par leur faute Billancourt n’existe plus, il a disparu en même temps qu’une certaine France. A Colombe-les-deux-Mosquées, il y en a un qui doit salement râler.   

    Pour terminer, je voudrais vous dire mon sentiment sur les propositions récentes de l’institut Montaigne pour réformer l’islam et rendre possible l’émergence d’un islam de France. J’ai vérifié, c’est bien d’islam qu’il parle, d’islam de France, ce qui déjà est un gros blasphème, l’islam est un, il est partout chez lui. C’est par le JDD du 18/9 passé que j’en ai pris connaissance.  Ces propositions qui s’enfilent comme des perles sont au nombre de dix et se résument ainsi : on lève une redevance sur le halal, on construit des mosquées, on forme des aumôniers et des imams, on enseigne l’arabe aux écoliers et le français aux imams, on expurge l’histoire, on crée un secrétariat d’Etat à la laïcité et aux cultes, on implique les maires, on actionne la diplomatie pour endiguer l’influence des régimes wahhabites d’Arabie et du Qatar. Quand j’ai lu ça, je suis tombé à la renverse,

    J’ai compris que le plan était un programme d’arabisation et d’islamisation des plus sévères, il ne laissait aucune possibilité de faire machine arrière en cas de regret. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau au plan d’arabisation et d’islamisation que le pouvoir algérien a mise en œuvre en Algérie au début des années 80 sous la pression de l’Arabie saoudite et qui allait en peu de temps faire de nous des perroquets wahhabites salafistes. 

    Il fallait réfléchir et comprendre l’intention de l’institut.  Même à long terme et dans un climat apaisé, ces propositions seraient à mon avis sans portée ni effet quant à l’objectif visé :  réformer l’islam et faire émerger un islam de France, accepté de tous, les Français d’abord, religieux et laïcs de tous bords, et ensuite tous les pays arabes et musulmans, et à leur tête l’Arabie saoudite gardienne universelle du dogme. 

    Au contraire, elles joueront dans le sens de la réalité et celle-ci est la suivante : la France est déjà très avancée dans la voie de son islamisation par un islam importé, archaïque et brutal, sectaire et haineux, affairiste et opportuniste en diable, fortement teinté de salafisme mais pas seulement, adepte du djihad mondialisé, et ces propositions généreuses inespérées vont formidablement aider à son expansion et son enracinement.

    L’effet multiplicateur et accélérateur n’a pas été pris en compte dans l’étude, il jouera à plein, ce que l’étude montre    pourtant puisqu’elle nous apprend que 29% des musulmans de France sont déjà en rupture avec la communauté nationale.  Il semblerait que l’institut n’a pas travaillé sur la réalité mais sur une image de la réalité. Le fait de formuler de telles propositions dans ce contexte de déchirement et après une année 2015 riche en attentats islamistes, révèle que le but recherché par les planificateurs des attentats est atteint :  la France est prête à tout céder, les dix propositions de l’institut se présentent comme un acte d’allégeance au calife.

    Je ne veux pas désespérer l’Institut M. mais on doit le lui dire :  le calife tient son pouvoir d’Allah, il n’attend rien de personne, il écrase tout sur son chemin, les idiots utiles, les allégeants et les soumis en premier. Je vous remercie. 

    * Fondation pour la promotion des métiers du journalisme

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