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L’offensive américaine sur les banlieues françaises (Partie 2)
Les ingérences américaines prennent parfois d’autres formes : BBC News a révélé que les États-Unis avaient très largement financé un manga japonais (Manga to promote US-Japan military alliance) destiné au jeune public japonais afin de le convaincre de l'intérêt de l'alliance militaire entre les États-Unis et le Japon (et notamment le maintien de la base américaine d'Okinawa, de plus en plus contestée par la population).A titre de comparaison, une « action culturelle » destinée à la France : En décembre 2010 est apparu aux Etats-Unis un nouveau super héros de bande dessinée appelé Nightrunner. Le personnage s’inspire de Billi Asseiah, un sunnite algérien de 22 ans immigré en France et installé à Clichy-sous-Bois. Incarnant les valeurs de justice, d'honneur et de droiture, il secourt la veuve et l'orphelin selon l'expression consacrée. Il défend aussi et surtout les intérêts de sa communauté (les musulmans) injustement attaquée. Un élément d'autant plus inquiétant que le premier épisode de la BD se déroule durant les émeutes de banlieues de 2005 en France. Accompagné par un ami, Bilal, alors âgé de 16 ans, est injustement pris à partie par la police, passé à tabac alors qu'il n'a rien fait de mal. Ensuite, son ami est abattu après avoir incendié un commissariat. Bilal devient alors Nightrunner pour rétablir l'ordre juste et démocratique. Figurant dans Annual Batman Detective Comics n" 12, nul doute que ce Batman d'un nouveau genre n'apparaisse prochainement dans les kiosques français, en particulier dans les banlieues.En outre et toujours selon Wikileaks, dans un texte envoyé en janvier 2010 par l’ambassadeur Rivkin, on peut lire cette phrase plus que surprenante: « Nous continuerons et renforcerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’il prenne en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France ». De façon surprenante une loi est alors votée en France en septembre 2010. Cette loi réduit ou supprime la partie des manuels d’histoire consacrée à certains personnages historiques français ou à certains évènements de l’histoire de France, dans les programmes de certaines classes, au profit des cultures étrangères. Ainsi Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles des classes de sixième et de cinquième des lycées.Le programme des classes de sixième des lycées passe par exemple sans transition de la fin de l'Empire romain au IIIe siècle à l'empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles. Les « invasions barbares » des IVe et Ve siècles, pourtant fondamentales dans l'histoire de l'Europe, ne sont même plus évoquées. Louis XIV n’apparait plus sous le nom de « Roi Soleil ». La partie qui lui est consacrés s’intitule « Émergence du roi absolu ». L’étude de la Révolution et de l’Empire est abrégée afin de mieux étudier les civilisations extra-européennes à certaines périodes.Il y a au choix des enseignants: « la Chine des Hans à son apogée », c'est-à-dire sous le règne de l'empereur Wu (140-87 avant J.-C.), ou « l'Inde classique aux IVe et Ve siècles ». Au sein de la partie « Regards sur des mondes lointains» on trouve l'empire du Ghana (VIIIe-XIIe siècles), l'empire du Mali (XIIIe-XIVe siècles), l'empire Songhaï (XIIe-XVIe siècles) ou le Monomotapa (XVe-XVIe siècles). On y trouve aussi l'étude de la naissance et du développement des traites négrières en 3 heures, alors que la totalité de l’histoire de la Révolution de 1789 et de l’Empire ne se fait qu’en 8 heures. Enfin de grandes parties de l’histoire de France sont aussi désormais optionnelles et au choix du professeur.Ces décisions de modification des programmes scolaires ont été prises en France au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde ».Quelles conclusions faut-il tirer de cette activité diplomatique américaine dirigée vers les minorités françaises visibles et simultanément de ces changements de contenu des manuels scolaires français ?Tout d’abord les américains sont dans une démarche impérialiste de promotion de leur modèle de société. Cette logique impérialiste vise à établir un modèle de société unique et une vision commune de l’histoire, en Europe et en Amérique, une Amérique dans laquelle les bébés de souche européenne ne sont déjà plus majoritaires, une Amérique dans laquelle les minorités deviendront majorité a l’horizon 2050.Ensuite on peut douter que ce modèle de société soit applicable a la France et aux nations européennes, dont l’homogénéité ethnique et culturelle ancienne n’a été que récemment bousculée par une immigration post coloniale et majoritairement d’une autre religion, ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis ou les minorités sont très majoritairement chrétiennes.Enfin, ces stratégies de réseaux et d’influence présentent un réel danger pour la France. L’intégration réussie des nombreuses vagues d’immigration que la France à connu dans le passé s’est toujours réalisée sans aucune revendication ethno-religieuse mais par un processus complexe d’assimilation généralement volontaire, bien différent du modèle communautaire américain, modèle qui pourtant semble se développer dans plusieurs pays européens qui connaissent une forte immigration. De toute évidence, les difficultés que la France rencontre actuellement avec ses minorités sont liées au développement rapide de la communautarisation, qu’elle soit identitaire, sociale et ethnico-religieuse. Sur le territoire, des sous cultures transversales se sont développées, qui sont indépendantes voire hostiles à l’identité française.Pour la France, pays chrétien et européen dont l’avenir est en Europe, cette activité d’ingérence est extrêmement négative. En accroissant les sentiments communautaristes et revendicatifs de minorités ethniques et religieuses à l’égard de l’état français, les américains prennent le risque de créer des tensions qui pourraient aboutir à un point de non retour. En outre, cette agression en règle contre le modèle assimilationniste choisi par la France pourrait avoir des conséquences explosives, lorsque l’on sait que les revendications ethno-religieuses s’ajoutent à des revendications régionalistes déjà sous jacentes.Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire -
LES SANGLOTS LONGS DES PHOTOS CHOCS
Pieter Kerstens
Depuis des décennies, les journalistes de tout bord et les photographes chassant le sensationnel nous ont proposé une pléthore de clichés abominables destinés à faire pleurer Margot et influencer son jugement.
Kim, Omayra, Elian, Angélica, Loubna, Léonarda, Aylan, etc…
Publier en « scoop » des photos de fillettes et de garçons blessés ou décédés relève de la manipulation des esprits pour conduire l’opinion vers une attitude plus « souple » ou mieux encore, afin de créer une réelle adhésion au but recherché. C’est bien P.Robert, photographe de guerre, qui avait déclaré : « La dictature de l’émotion permet de faire l’économie des vraies questions. »
Notre devoir de mémoire nous rappelle la photo de Pham Thi Kim Phùc (Viet-Canadienne), 9 ans brûlée au napalm le 8 juin 1972, courant dans les rues dévastées du village de Trang Bang, à 60 kilomètres de Saïgon. Ce cliché de Nick Ut fera le tour du monde et vaudra à son auteur d’obtenir le prix Pulitzer.
L’opinion mondiale était ainsi préparée à accueillir les futurs boat people…
Puis, en 1985, une télévision colombienne diffusa durant 60 heures un reportage montrant l’agonie de Omayra Sanchez, 13 ans, prisonnière de la boue du volcan Nevado del Ruiz et sa lutte contre la mort filmée en direct…
Exploiter l’innocence des enfants est crapuleux. Politiser et utiliser comme moyen de chantage des situations impliquant des mineurs est une ignominie. J’en veux pour exemple ce que j’ai vécu à La Havane le 12 juin 2000 : une manifestation monstre regroupant plus de 500.000 enfants et étudiants des écoles, lycées et universités de la seule province de la capitale, pour réclamer le retour d’Elian Gonzales.
Cette histoire fit le tour du monde, occupa la presse internationale pendant plusieurs mois et finalement le fils pu retrouver son père à Cuba, lequel refusa à plusieurs reprises l’asile politique offert par les USA. Par ailleurs les tribunaux fédéraux américains lui avaient aussi donné raison et ordonné le rapatriement de l’enfant dans sa ville natale de Matanzas.
Plus, encore plus et toujours plus d’invasions migratoires.
Durant l’été 2007, les lobbies immigrationniste n’ont pas chômé et en Belgique, la saga de la petite équatorienne Angélica avait fait pleurer Margot dans sa chaumière durant des semaines et provoqué une crise diplomatique imbécile. Comment une mère sud-américaine et sa fille avaient-elles pu vivre durant 5 ans à quelques kilomètres de la Capitale de l’Europe, sans visa, sans titre de séjour et totalement hors-la-loi ?
Essayez donc de faire la même chose en Suisse, au Qatar, aux Seychelles, en Chine, au Mali ou à Cuba.
Une telle situation était évidemment la conséquence du laxisme et de la décadence de gouvernements successifs, manipulés par les pressions et le chantage permanent des sectes droits-de-l’hommiste et des ennemis de l’identité et de la civilisation européenne.
Depuis Maastricht en 1999 (Traité qui allait nous amener le mieux-vivre et le bien-être permanent) et les accords de Schengen, nos frontières sont devenues de vraies passoires et année après année, les saisies de cocaïne, de cannabis et autres drogues ou produits de contrefaçons ne cessent d’exploser !
Nous avons été les témoins d’un afflux sans cesse grandissant d’individus jeunes, masculins et en bonne santé, amenés chez nous par des filières mafieuses qui se livrent à la « traite humaine » en surfant sur la vague émotionnelle et la sensiblerie des populations européennes soumises au poids des mots et au choc des photos !
Il faut avoir vécu et constaté l’empressement des touristes obèses de la plage de Corralejo à Ténériffe à apporter de l’eau, des casse-croûtes et des couvertures aux africains débarquant de leurs pateras (équipées de 2 moteurs 100cv Yamaha, de GPS, de nourrices de carburant et de paniers de fruits, au départ de Saint-Louis du Sénégal, ndlr) pour le croire !
Et quelles furent les arrière-pensées des instigateurs de la photo du cadavre du petit Aylan, prise sur une plage de Bodrum en Turquie, au printemps 2015, anticipant un tsunami d’immigrés déferlant en Europe ?
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Quand la presse française et américaine inventent une déclaration de Trump
Source : OJIM – « Quand la presse française et américaine inventent une déclaration de Trump »
Bien connue pour son suivisme vis-à-vis des médias américains, la presse française a à nouveau sauté sur une occasion d’égratigner Donald Trump… au risque de se ridiculiser.
Lundi 19 février, Le Monde et Libération (entre autres) publiaient deux articles au titre racoleur, estimant que Donald Trump avait « inventé un attentat en Suède ». Car outre-Atlantique, la polémique fait rage. Lors d’un rassemblement en Floride dimanche, le président américain a vu ses propos déformés par les grands médias (qui lui sont majoritairement hostiles).
Ces derniers ont en effet prêté au Président des propos, qu’il n’a pas tenu en ces termes exacts, l’accusant d’avoir inventé un attentat survenu la veille du meeting, en Suède. L’affaire, largement relayée, a créé toute une polémique allant jusqu’à faire réagir les autorités suédoises. Voici ce que Trump déclarait ce jour-là : « You look at what’s happening last night in Sweden,» Mr Trump said. «Sweden. Who would believe this? Sweden. They took in large numbers. They’re having problems like they never thought possible. » À aucun moment il n’est question d’attentats, mais simplement de « problèmes ».
D’ailleurs, Le Monde et Libération ont eux-mêmes traduit par : « Regardez ce qui se passe en Allemagne, regardez ce qui s’est passé hier soir en Suède. La Suède, qui l’aurait cru ? La Suède. Ils ont accueilli beaucoup de réfugiés, et maintenant ils ont des problèmes comme ils ne l’auraient jamais pensé. » Là aussi, pas de traces d’un quelconque attentat. Et pourtant… « Quand Donald Trump invente un attentat en Suède », titre Libération, qui précise plus bas que le président « a laissé la Suède perplexe, voire goguenarde, lors d’un discours prononcé samedi où il devisait sur la crise des réfugiés et l’insécurité dans le monde, et a évoqué un attentat commis dans le pays scandinave — qui n’a en fait jamais eu lieu ».
De son côté, Le Monde titrait : « Donald Trump invente un acte terroriste en Suède. » Plus bas, le quotidien du soir ajoutait : « Pour étayer son propos, Donald Trump a même voulu en fournir la preuve séance tenante : la Suède, pays particulièrement accueillant, vient de subir un attentat, dit-il. » C’est en tout cas la version qui était disponible en ligne lundi en début de matinée. Mais à 11h26, la phrase avait été modifiée en : « Pour étayer son propos, Donald Trump a même voulu en fournir la preuve séance tenante : il a sous-entendu que la Suède, pays particulièrement accueillant, venait de subir un attentat. » Le Monde a-t-il l’ombre d’un doute ? Le titre n’a pas été modifié pour autant.
Durant la campagne électorale, une large majorité des médias américains a tout fait pour dénigrer, diaboliser et freiner le candidat républicain afin d’empêcher son élection et faire triompher Hillary Clinton. Quelle ne fut pas leur surprise le soir de l’élection du diable en personne… Désormais, ces mêmes médias semblent concentrés sur une autre mission : pourrir au maximum l’administration et l’action de leur Président, ce qui est tout de même assez incroyable.
En France, c’est encore pire, l’hostilité ne se justifiant que de très loin. Pendant la campagne, nos médias se sont montrés d’une extrême partialité pour une élection pourtant étrangère. Cette fois, ils se sont contentés de surfer sur la polémique en suivant aveuglément leurs confrères américains, montrant que la claque de novembre dernier ne leur avait pas servi de leçon. Bien peu déontologique, surtout pour un médias, Le Monde, qui s’est depuis peu érigé en autorité morale du journalisme, auto-proclamé chasseur de « fake news » avec son tristement célèbre Décodex…
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L'hypocrisie du Syndicat de la Magistrature
Le Syndicat de la Magistrature a dénoncé hier :
"Les manœuvres de déstabilisation de la justice, elles, ne connaissent pas de trêve ! La version polie parle de « retenue » ou de « pause » tandis que la version outrancière recycle, dans un discours plaqué, le « gouvernement des juges », les « cabales d’Etat » et fantasme les atteintes à la séparation des pouvoirs. Ceux qui les invoquent se croient autorisés à détourner à leur profit les principes démocratiques, non sans les dégrader sévèrement.
Rétifs à l’égalité devant la loi, certains membres de la classe politique prétendent se construire une immunité pénale et c’est par l’intimidation qu’ils veulent l’imposer. Que l’autorité judiciaire ose faire son travail, enquêter sur les infractions à la loi pénale qui lui ont été dénoncées, constitue pour eux un crime de lèse-candidat.
Au mépris affiché pour la justice viennent de s’ajouter des menaces édifiantes : après avoir refusé de se rendre à sa convocation, Marine Le Pen promet, si elle accédait au pouvoir, de demander des comptes aux policiers et aux juges en guise de représailles.
En démocratie, la loi est la même pour tous et l’autorité judiciaire est chargée de son application, en toute indépendance, dans le respect des règles procédurales et des droits de la défense. N’en déplaise à certains, la séparation des pouvoirs n’est pas l’impunité organisée au profit des élus et de ceux qui aspirent à l’être.
Ces attaques délétères contre la justice et la démocratie doivent cesser : il est grand temps que la retenue change de camp."
Sic. En matière de retenue, le Syndicat de la Magistrature a sans doute oublié son « mur des cons », sur lequel sont affichées, dans le local du SM, les photos de diverses personnalités publiques - hommes politiques, intellectuels ou journalistes, majoritairement de droite - de hauts magistrats ou de syndicalistes policiers. On y trouve également des photos de divers parents de victimes, dont le père d'Anne-Lorraine Schmitt, violée et tuée par un récidiviste. Le 17 février 2014, la présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, est mise en examen pour injures publiques. En septembre 2015, elle est renvoyée devant la justice pour « injures publiques ». Elle se pourvoit en cassation contre cette décision. Le 29 novembre 2016, la Cour de cassation rejette son pourvoi.
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La Manif Pour Tous humiliée : le coup de gueule de Ludo
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Tous les coups sont permis
Réalisés après l’annonce du ralliement de François Bayrou à Emmanuel Macron, les nouveaux sondages Kantar Sofres Onepoint pour LCI et Odoxa-Dentsu Consulting pour France 2 diffusés hier, indiqueraient que si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu ces prochains jours, François Fillon, avec 19 à 20% des voix serait éliminé du second tour au profit du candidat préféré de Bruxelles, de la finance internationale et des cénacles mondialistes, Emmanuel Macron (25%). Ce dernier ne semble pas pâtir, et cela peut tout de même surprendre, de ses bourdes et de la vacuité de plus en plus visible de son discours. Marine Le Pen maintient sa première place et continue même à progresser avec 27% des voix. Dans ce climat de fin de règne et de dynamique nationale, il n’y a rien d’étonnant à ce que le Système multiplie les attaques, tous azimuts, contre le camp national et patriotique. On le voit bien sûr avec les persécutions judiciaires orchestrées contre le FN par certaines instances bruxelloises et relayées en France par le pouvoir socialiste. Hier à Nantes, Marine a d’ailleurs appelé solennellement les magistrats à « ne pas contrecarrer la volonté du peuple ». « L’Etat de droit est le contraire du gouvernement des juges. Les magistrats sont là pour appliquer la loi, pas pour l’inventer, pas pour contrecarrer la volonté du peuple, pas pour se substituer au législateur ».
Parallèlement aux attaques contre le FN dans l’affaire dite des assistants parlementaires, une nouvelle offensive a été lancée ces derniers jours avec la mise en examen du dirigeant de la société Riwal, Frédéric Châtillon, prestataire de service du FN. Certes, ce n’est pas une surprise, le 22 février lors de son passage au JT de TF1, Marine avait prévenu les Français que les coups bas, les manips médiatiques ne faisaient que commencer… Car il s’agit de tout faire pour porter au pouvoir le « candidat des assurances » ou celui « des banques et des médias » relevait encore la présidente du FN hier. « Voyez avec quel zèle les puissances d’argent prennent ouvertement parti pour Emmanuel Macron, comme Pierre Bergé qui met son journal Le Monde à son service… »
Les supplétifs du Système que sont les milices d’extrême gauche sont également entrées dans la danse, chargées par le pouvoir de créer un climat anxiogène de violences autour de la campagne du FN et des déplacements de sa candidate. Le but poursuivi est assez limpide: faire peur aux Français en brodant sur le thème plus ou moins subliminal du voyez ce qui vous attend si Marine gagne la présidentielle… ». Ce fut la cas cette fin de semaine avec la mise à sac du centre-ville de Nantes lors de la manifestations organisée notamment à l’appel de l’Union démocratique bretonne (UDB) et des zadistes de Notre-Dame des Landes. «11 policiers et gendarmes ont été blessés et contusionnés». Parmi eux, un gendarme a été brûlé au deuxième degré aux jambes. Il a été hospitalisé », a précisé un communiqué de la gendarmerie.
Hier, un bus transportant des frontiste a été attaqué par des zadistes sur la RN137, à proximité de Notre-Dame-des-Landes, la route ayant été coupée pour empêcher l’arrivée au Zénith de Nantes où Marine a tenu une réunion qui a battu tous les records d’audience sur cette terre de l’ouest réputée rétive au vote FN… Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a «condamné avec la plus grande fermeté les violences commises»; ce qui ne mange pas de pain mais ne lève pas les interrogations légitimes sur le maintien de l’autorisation accordée à cette manifestation d’extrême gauche, - a fortiori en plein état d’urgence-, dont il était évident qu’elle serait le théâtre de débordements et d’exactions.
La palme de l’hypocrisie pourrait être aussi attribuée à François Fillon qui dans un communiqué a accusé « solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie », « ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes ». Mais le candidat de la droite libérale s’est aussi signalé en établissant un parallèle particulièrement malhonnête entre l’action des milices d’extrême gauche et la réunion publique de M Macron à Toulon le 18 février « perturbé » dit-il (pacifiquement) par un rassemblement de Pieds Noirs et de militants FN protestant contre les propos scandaleux de l’ex ministre de l’Economie sur la colonisation.
Si Bernard Cazeneuve fut un ministre très inefficace dans la lutte contre la délinquance et très peu apprécié par les policiers et gendarmes lors de son passage place Beauvau, il entend utiliser son nouveau costume de ministre de l’Intérieur pour lutter lui aussi activement contre le Front National. Le site de BFMTV souligne que M. Cazeneuve « va mettre à profit ses dernières semaines à Matignon pour enchaîner les déplacements thématiques contre le Front National. » « Ma responsabilité est de tout faire pour démontrer aux Français que les propositions du FN sont des impasses dissimulées derrière des mensonges », affirme-t-il dans le Journal du dimanche. « Pour moi la priorité c’est le rassemblement pour faire barrage au Front National» précisant qu’il se déplacera en province (avec l’argent des contribuables ? s’interroge Bruno Gollnisch) pour « souligner les dégâts causés par le FN », «le « populisme dangereux et mortifère » comme il la affirmé pareillement dans Le Parisien.
Populisme dont il pourrait après tout aussi faire le reproche au Parisien qui a eu le front de faire état que la famille de Théo, ce jeune homme sérieusement blessé après un contrôle de police le 2 février àAulnay-sous-Bois, « est au coeur d’une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie. Les interrogations portent sur une somme de 678 000 euros», perçue « entre janvier 2014 et juin 2016 par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés» (une usine à gaz socialiste parmi d’autres). «Une affaire qui embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat».
Toutes choses qu’un François Hollande s’est bien gardé de dire aux Français quand, devant les caméras, il tressait des louanges à la famille de Théo Luhaka ou pire encore peut-être, dont il n’était même pas au courant en allant au chevet du jeune homme, omettant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche ces derniers mois. Nous l’avons dit, pour fustiger les Français qui entendent rester eux mêmes, « cette putain de France » décrite comme « raciste », dixit Oulaya Amamra sacrée meilleur espoir féminin à la cérémonie des Césars pour son rôle dans le film Divines (sic), toutes les arnaques et tous les coups s(er)ont permis.
https://gollnisch.com/2017/02/27/tous-les-coups-sont-permis/
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Ingrid Riocreux : un décryptage acerbe de la presse et de son langage
Par Nicolas Vidal - Agrégée de lettres et maître de conférences à l’Université, Ingrid Riocreux a jeté un pavé dans la mare médiatique avec cet essai passionnant. Selon elle, les médias décryptent, analysent et orientent l’actualité selon un canevas idéologique. Le propos est dense, corrosif et brillant. Ingrid Riocreux nous explique plus en détails en quoi les enjeux manichéens voulus par une certaine partie de la presse ouvre un débat profond sur la démocratie et le libre arbitre.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre, Ingrid Riocreux? Y-a-t-il un événement en particulier qui a déclenché l’envie de vous exprimer sur ce sujet ?
J’ai commencé à écrire ce livre quand je donnais des cours de rhétorique à de futurs journalistes, à la Sorbonne. Comme je voulais rendre mon propos le plus concret possible, j’ai décidé de prendre des exemples dans l’actualité et je me suis aperçue qu’il existait une véritable langue des médias, une manière de parler propre aux journalistes, avec ses formules toutes faites, sa syntaxe, et ses mots porteurs d’un pré-pensé qui conditionne notre compréhension du monde. Cela dit, bien avant d’entreprendre l’écriture de ce livre, il y a bien un événement qui a représenté pour moi une prise de conscience de la puissance de conditionnement des médias. J’appartiens à ce qu’on a appelé la « génération 21 avril ». En 2002, j’étais en classe de première. A la maison, nous n’avions pas la télévision et je ne m’intéressais pas du tout à l’actualité. Or, quand Jean-Marie Le Pen s’est retrouvé au second tour, j’ai vu mes camarades devenir dingues ! Ils pleuraient, ils accusaient ceux qui ne venaient pas aux manifs d’être des complices du fascisme. Comme ils savaient que je n’avais pas la télé, ils se sentaient investis d’une mission à mon égard et m’expliquaient « Le Pen, il est comme Hitler ! ». Or, déjà au collège, les copines avaient essayé de m’expliquer la guerre du Kosovo comme ça : « Tu dois comprendre que Milosevic, il est comme Hitler ! ». Le caractère systématique, abusif et abêtissant de la nazification médiatique m’est apparu à travers le discours des autres, bien avant que je me mette à suivre l’actualité. Et cela m’a vaccinée à vie ! -
Me Frédéric Pichon : « La gauche, depuis 1793, est intrinsèquement totalitaire »
Me Frédéric Pichon, président du Collectif des avocats libres et avocat de Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, qui fait l’objet de multiples poursuites judiciaires, a accordé un entretien au quotidien Présent sur la restriction de la liberté d’expression en France. Il demande l’abrogation des « lois liberticides » comme la loi Pleven. C’est cet entretien, réalisé par Louis Lorphelin, que nous publions ci-dessous.
Présent : En quoi l’éventuelle condamnation de Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine et convoquée le 1er mars prochain devant la 17e chambre, serait-elle un cap franchi dans la restriction de la liberté d’expression en France ?
Me Frédéric Pichon : Jusque-là, la loi Pleven n’était censée réprimer que la provocation à la haine supposée contre les personnes à raison de leur religion ou de leur race. On pouvait en revanche critiquer les religions. Mme Tasin est poursuivie pour avoir critiqué l’islam. On franchit donc un cap dans cette affaire puisque c’est la possibilité même d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie. Ce qui est particulièrement grave.
Vous parlez de l’arsenal juridique comme du « harcèlement » et « d’une arme de guerre contre toute pensée alternative. » N’est-ce pas un peu fort ?
Lorsque votre client est convoqué quatre fois dans la même semaine chez les policiers ou dans le bureau du juge, je n’hésite pas à appeler cela du harcèlement ou de l’intimidation. Quand on perquisitionne votre client pour une caricature de Mme Hidalgo, ça n’est pas tellement Charlie. Lorsqu’on menace une cliente qui habite au fin fond de la Normandie de la faire venir de force dans le bureau du juge pour une caricature de Cazeneuve, je dis qu’on perd le sens de la mesure.
D’autant que, encore une fois, le parquet n’était pas obligé de poursuivre dans certains cas puisque ce sont des plaintes simples qui ont été déposées. Or, en matière de presse, seule une plainte avec constitution de partie civile ou une citation directe peut lancer l’action publique. En choisissant de poursuivre sur la base de plaintes bancales sur le plan juridique, la section AC4 du parquet, qui pourtant connaît parfaitement le droit de la presse, agit en connaissance de cause.
Vous parlez d’un « deux poids deux mesures » dans le processus judiciaire, et d’une collusion entre la justice et certaines associations. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Il suffit de voir la jurisprudence qui concerne le racisme anti-français et anti-chrétien et la comparer avec les autres types de discrimination pour s’en rendre compte. Quand Jean-Paul Agon ou Anne Lauvergeon se sont vantés d’avoir fait de la discrimination positive, non seulement ils n’ont pas été condamnés, mais la 17e chambre a même condamné l’Agrif (association qui lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) pour procédure abusive. A l’inverse, il suffit que la Licra fasse le moindre signalement pour que le Parquet, tel un bon élève, engage immédiatement des poursuites permettant ainsi d’économiser des frais de consignation aux « ligues de vertu ».
Quelles seraient les solutions pour un débat plus serein en France ?
La solution n’est pas judiciaire. Ça n’est pas en cassant le thermomètre que l’on va arrêter la fièvre. Une société multiculturelle est une société multiconflictuelle. Or, je crois à la phrase de Saint-Exupéry : « Aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction. »
Pour construire un véritable avenir, il faudrait que la France n’ait pas peur de son ombre, qu’elle assume fièrement son passé, qu’elle l’enseigne aux nouveaux arrivants en imposant le respect. Or, la gauche n’a cessé de dévaloriser notre histoire aux yeux de ces populations nouvelles. Comment imposer le respect, quand Macron déclare que la colonisation française a été un crime contre l’humanité ?
Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui, selon vous, le maintien de ces lois liberticides ?
La gauche, depuis 1793, est intrinsèquement totalitaire. Quant à la droite libérale, elle reste sur une posture défensive lorsqu’elle ne prend pas les devants de peur de passer pour réac ou ringarde. C’est sous la droite que la plupart des lois liberticides ont été votées.
Il y a derrière tout ça un manque réel de courage politique. A cela s’ajoute le puissant poids politique des lobbies que peu d’hommes politiques ont le courage de dénoncer. Il faut donc changer de paradigme et abolir ces lois.
Entretien paru dans le quotidien Présent
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Johan Livernette - Présentation de la franc maçonnerie, 300 ans d'imposture
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Tout faire pour barrer la route à Marine Le Pen : même la violence
Il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent.
Onze policiers et gendarmes ont été blessés, et des dégradations importantes en centre-ville ont été commises à l’occasion de heurts, parfois extrêmement violents, qui ont émaillé la manifestation organisée à Nantes, samedi après-midi, contre la venue de Marine Le Pen. À l’appel de la CGT et de l’Union syndicale solidaires et des jeunes communistes, environ 2.000 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la tenue du meeting prévu, ce dimanche, par la candidate du Front national à l’élection présidentielle.
Selon un scénario désormais bien connu, à peine le cortège de la manifestation parti, plusieurs centaines d’individus, cagoulés et casqués, appartenant à l’extrême gauche, s’en sont rapidement pris aux forces de l’ordre ainsi qu’au mobilier urbain, aux magasins et aux édifices publics, lors de véritables batailles rangées. Si de tels comportements ont souvent été observés par le passé lors de la tenue de réunions ou de rassemblements du Front national, ils prennent désormais une autre signification et une tout autre dimension.
En effet, il apparaît clairement qu’après avoir « neutralisé » le candidat de la droite parlementaire à l’élection présidentielle en usant des moyens les plus détestables, les forces socialo-gauchistes farouchement opposées à une possible victoire de Marine Le Penen mai prochain – et des forces de droite d’un façon générale – ont décidé de la combattre par tous les moyens. Sur le terrain judiciaire tout d’abord, en lançant juges et policiers aux basques de celle qui fait la course en tête dans les sondages depuis maintenant plusieurs mois.
C’est ainsi qu’après avoir saturé l’espace médiatique avec l’affaire Penelope, c’est maintenant au tour des assistants parlementaires du FN à Bruxelles d’occuper des pans entiers de l’actualité.
Comme cela a été le cas pour François Fillon, il s’agit d’appliquer le constat cher à Voltaire selon lequel : Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. »
C’est ensuite en coupant l’herbe sous le pied de la présidente du parti frontiste lors de ses déplacements à l’étranger, afin qu’aucun dirigeant européen ne la reçoive. Par ces manœuvres méprisables et ignominieuses, la gauche encore au pouvoir entend ainsi discréditer la réelle dimension politique de Marine Le Pen aux yeux des Français. Enfin, jouant sur toutes les peurs, et afin d’accréditer la thèse selon laquelle l’arrivée au pouvoir de la candidate du FN serait synonyme de chaos, voire même de guerre civile, des manifestations (telle celle de Nantes) sont subtilement orchestrées et manipulées dans l’espoir de voir un maximum d’électeurs renoncer à leur vote en faveur de la dirigeante frontiste.
Tous ces procédés, dignes des pratiques mises en œuvre par les partis extrémistes au pouvoir dans certains pays lors de la première moitié du 20e siècle, sont profondément antidémocratiques. Ils sont destinés à occulter les nombreux échecs de ceux, droite et gauche confondues, qui gouvernent la France depuis plusieurs décennies. Ils veulent se substituer aux programmes de gouvernement ineptes et voués au fiasco, de politiques qui ne visent plus que leurs intérêts personnels. Ils entendent, enfin, tromper les Français et diriger leur choix électoral, fût-ce au prix de la tromperie et du déshonneur.
Face à de telles méthodes, il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent. Si un sursaut, qui ne sera possible que dans l’union des droites, n’intervient pas rapidement, le changement qui était promis et tant attendu en mai prochain sera définitivement compromis.
http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/faire-barrer-route-a-marine-pen-meme-violence,316216