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lobby - Page 1639

  • Loi Renseignement : Valls dénonce les "pressions" de la société civile

     


    Valls dénonce des "pressions" sur les députés... par LCP 

    Pour Manuel Valls, les nombreuses associations, personnalités et simples citoyens qui ont appelé les députés à voter contre le projet de loi Renseignement ont mis une "pression" à laquelle "heureusement peu de députés ont été sensibles". Ils ont succombé à une autre pression : celle du Premier ministre. 

    "Chacun a pu le constater hier (lundi), il y a eu beaucoup de pression", a condamné Manuel Valls mardi soir, après l'adoption de la loi renseignement par 438 voix contre 86. Le Premier ministre faisait allusion à la manifestation organisée à l'appel de nombreuses organisations de la société civile près de l'Assemblée nationale, et de l'opération "24 heures avant 1984" qui visait à convaincre un maximum de députés de voter contre le texte (ils n'ont été que 86).

    "Mais je constate que peu de parlementaires, heureusement, ont été sensibles à ces pressions", s'est-il aussitôt réjoui. "C'est une très large majorité qui vient apporter le plus net démenti. Sur ce type de texte notamment, c'est important que les forces politiques se retrouvent ; celles qui ont gouverné, ou celles qui gouvernent le pays. Souvent sur ce type de texte, c'est la notion-même de responsabilité, c'est l'idée que l'on se fait de l'exercice du pouvoir, et c'est l'idée-même du sens de l'État qui sont en cause. Et c'est pour cela que je me réjouis de cette très large majorité qui nous conforte dans l'action de sécurité, dans la lutte contre le terrorisme, qui conforte l'action du gouvernement".

    Ainsi donc pour Manuel Valls, lorsque des citoyens expriment leur inquiétude et leur opposition au texte, et appellent les députés à y faire barrage, il s'agit de"pressions".

    Mais alors s'il s'agit de pressions, comment qualifier l'attitude du Premier ministre qui s'est rendu en personne à l'Assemblée nationale pour défendre lui-même le projet de loi lors de l'ouverture des débats parlementaires, en reconnaissant qu'il "est exceptionnel qu’un Premier ministre présente un texte devant la représentation nationale" mais qu'il le fait "pour insister sur son importance" ? Ne sont-ce pas des pressions ? 

    Comment qualifier ce même discours qui prévenait les députés que "la menace terroriste est aujourd’hui – ai-je besoin de le rappeler ? – le défi le plus redoutable, un défi auquel nous devrons faire face pendant longtemps, très longtemps" ? Manière de dire que les députés qui voteraient donc seraient complices par négligence des prochains attentats.

    Comment qualifier l'attitude du Gouvernement qui diffuse un vrai/faux pour le moins simpliste, ou qui déforment gravement ce que dit la jurisprudence européenne ? Peut-être pas des pressions, non. Mais des mensonges.

    "Un mensonge d'État", comme l'a qualifié l'avocat des avocats, Pierre-Olivier Sur.
     
  • Tenez bon, Robert Ménard ! Le pays réel est derrière vous !

    Ça suffit ! Une telle hypocrisie est insupportable !

    La bien-pensance a trouvé un nouvel os à ronger : en cause, les déclarations chocs de Robert Ménard, maire de Béziers, relatives à ce que la presse appelle « le fichage des enfants musulmans ». Les chiens sont lâchés, la meute est déchaînée !

    Retour sur les faits : lundi 4 mai, sur le plateau de « Mots croisés », Robert Ménard déclare que 64,6 % des élèves des écoles de sa ville sont musulmans. Plus tard, il indique : « Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardon de vous dire que le maire a, classe par classe, les noms des enfants. Je sais que je n’ai pas le droit mais on le fait. » Le lendemain, chez Bourdin (BFM TV), il explique : « Il faut aider les enfants […] d’origine musulmane, maghrébine » car « quand dans des écoles, vous avez plus de 80 % d’enfants qui sont d’origine musulmane, maghrébine, vous n’intégrez plus personne. Qui en paie le prix ? Les enfants en question. »

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  • 6 mois de prison ferme pour le président de SOS Racisme 80

    Jacques Ebosse-Modiou Nyambe est président de SOS Racisme à Amiens depuis 2002, jusqu’à une scission en 2005, qui l’oblige à créer une nouvelle structure, SOS Racisme 80. Le secrétaire vit au Royaume-Uni, la trésorière est une femme de paille. L’argent afflue du conseil régional mais aussi d’Amiens Métropole. Sans aucun contrôle.

    C'est l’organisme Tracfin, dépendant du ministère de l’Économie, qui estime en 2014 que beaucoup trop d’argent liquide est retiré régulièrement du compte de SOS Racisme. Et ouvre l'enquête qui aboutit à cette condamnation.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • À Béziers, Robert Ménard démontre la réalité du Grand remplacement

    Robert Ménard persiste et signe. Le maire de Béziers a souhaité comptabiliser les enfants « de confession musulmane » en se basant sur leurs prénoms, dans les établissements scolaires de sa ville. « Je sais que je n’ai pas le droit, mais on le fait », a-t-il déclaré lundi soir sur le plateau de « Mots Croisés » sur France 2.

    Pour Bernard Cazeneuve, « un tel fichage est interdit par la loi. Ficher des enfants selon leur religion, c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire » (sic).
    De son côté, le parquet de Béziers a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour « fichage illégal ».

    Robert Ménard n’en démord pas :

    Je fais le tour des écoles et je constate ce qu’il en est. Pour les aider. (…) Dans certaines écoles, il y a plus de 80 % d’enfants immigrés, presque 100 %, là vous n’intégrez plus personne ! (…) Les 2/3 des élèves en maternelle et primaire, dans le public, sont des enfants issus de l’immigration : c’est trop ! Quand vous avez une majorité de mamans qui ne parlent pas français, quand vous n’avez pas les codes de l’école, vous êtes pénalisé.

    Ceux qui aujourd’hui dénoncent l’initiative de Robert Ménard sont les mêmes qui tentent, par tous les moyens, de cacher la réalité du Grand Remplacement…

    http://fr.novopress.info/

  • Pédophilie dans l'éducation nationale : omerta et déni

    Ce qui se passe est très grave : même sur des faits avérés reconnus comme tels par des experts, les accusations de pédophilie sur de très jeunes enfants sont en général classées "sans suite", sauf lorsque l'auteur avoue, et la justice laisse au contact des jeunes victimes de véritables prédateurs. Un danger aggravé par les "activités périscolaires", où l'on embauche les gens sur CV, sans aucune garantie. Omerta et déni dans l'Education nationale, qui joue avec le feu et fait peu de cas de l'intégrité des enfants.

     

    Marie Bethanie

  • Caron vs Fourest : Gôche contre gôche …oui mais la mienne lave plus blanc !

    C’est mon deuxième article sur Caroline Fourest en moins d’une semaine. Ce n’est cependant pas par gourmandise. Il se trouve qu’elle fait paraître un livre ces jours-ci et qu’elle est de ceux que l’on voit partout en de telles occasions. Et une fois de plus, l’opportunité nous est offerte d’expérimenter les porte-à-faux de la gauche, les impensés de sa générosité fanatique.

     

    amedi 2 mai, Caroline Fourest était l’invitée de Laurent Ruquier. Face à elle, Aymeric Caron campait le méchant de service, comme à son habitude. Il paraissait assez remonté contre l’invitée qui, en retour, n’a pas mâché ses mots. D’après Caroline Fourest, Aymeric Caron fait partie d’une gauche « idiote et aveugle », il fait de surcroît « les poubelles d’Internet ». Et la même d’asséner après coup : « il faut le dire quand un petit con est un petit con ». À la dernière phrase près (être chatouilleux quant à sa propre légitimité, est-ce une forme de connerie ?), on a presque envie de lui répondre que c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Lorsque l’on passe son temps à « twitter » pour dénoncer les pensées brunâtres que l’on prête aux uns, les bondieuseries dont se rendent coupables les autres, on ne vient pas reprocher à certains d’en faire autant. Sauf à vouloir désarçonner la concurrence. En réalité, Caron et Fourest ont, comme disait l’autre, « un numéro de cirque : y’en a un qui épluche les oignons et l’autre qui pleure ».

    Alors quoi, sexiste Aymeric Caron ? Certainement pas, il était tout aussi virulent et sournois face à des gens comme Zemmour, Naulleau, Dupont-Aignan ou Asselineau sans que Caroline Fourest ne s’en soit émue. Et il n’a pas épargné non plus Natacha Polony, ex-consœur, plus droitarde il est vrai. Pourquoi donc s’en est-il pris rageusement à quelqu’un qui travaille pour la même crèmerie ? Parce qu’une scission s’est opérée au sein de la gauche ces trente dernières années, scission dont Fourest et Caron témoignent dans leurs échanges. Et ce qui est particulièrement hypocrite chez Fourest, c’est qu’elle récolte aujourd’hui ce qu’elle a semé hier. Bien entendu, elle n’est pas nommément responsable de ce dont je vais faire état plus bas au sens où elle n’a rien initié ; lorsque la gauche est arrivée au pouvoir et que sa schizophrénie est devenue manifeste, Fourest, Caron, et moi-même d’ailleurs, étions encore tous trois au jardin d’enfants, elle jouant aux cowboys, nous autres à la marelle. Toutefois, elle est responsable car ses combats perpétuent le long processus de déracinement qui rend de nos jours la France incapable de faire face aux dangers qui la menacent et qu’elle couve. [....]

    La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Caron-vs-Fourest-Goche-contre

  • 64,6% enfants de confession musulmane à Béziers

    Robert Ménard a osé mener l'enquête et révéler sur France 2 ce chiffre exorbitant, il doit être exécuté.

    Le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, a ouvert une enquête préliminaire pour «tenue illégale de fichiers en raison de l'origine ethnique».

    La Cnil a dit «regarder de près» les déclarations de Monsieur Ménard.

    Manuel Valls, procureur politique (et accessoirement Premier ministre), a déclaré :

    «Honte au maire de Béziers. La République ne fait aucune distinction parmi ses enfants».

    Le député PS de l'Hérault Sébastien Denaja ne s'embarrasse pas :

    «Robert Ménard renoue ici avec les pires pratiques de Vichy et du pétainisme». «La loi n'autorise pas la création de tels fichiers. J'invite donc les parents à porter plainte et demande à ce qu'une enquête soit ouverte. La question de la responsabilité se pose aussi pour les fonctionnaires qui se sont prêtés à l'exercice…».

    Toutefois, la mairie a démenti l'existence d'un «fichage des enfants, musulmans ou non».

    «La mairie ne constitue pas et n'a jamais constitué de fichiers des enfants scolarisés dans les écoles publiques de la ville». «Le seul fichier existant à notre connaissance recensant les élèves des écoles publiques de la ville est celui de l'Éducation nationale».

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mise en échec d'une nouvelle tentative d'affaiblir le mariage

    La Manif pour tous avait lancé l'alerte et le gouvernement, fait profil bas : "Les amendements qui concernent la famille en général n’[...] ont pas leur place"dans la proposition de loi relative à la protection de l'enfance, avait prévenu le ministère. Qu'importe ! Voilà quelques jours, Erwann Binet, l'ancien rapporteur de la loi Taubira, déposait un amendement visant à étendre la possibilité d'adopter aux concubins et aux pacsés. Aujourd'hui, alors qu'il devait être examiné en commission à l'Assemblée, l'amendement a été retiré.

    Les principaux griefs de la Manif pour tous contre cet amendement :

    " (...)« C’est un scandale, aussi bien sur le fond que sur la forme » dénonce Anne-Claude Vénot, Présidente de l’Agence Européenne des Adoptés. « Comme son nom l’indique, la proposition de loi « Protection de l’enfant » (...) vise à renforcer la protection des enfants, et en particulier des orphelins. Avec l’amendement Binet, c’est l’inverse » poursuit Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. (...)

    Les enfants ayant vécu le drame de l’abandon ou de la mort de leurs parents ont particulièrement besoin de retrouver un foyer qui soit le plus stable et pérenne possible. Est-il envisageable, dans cette optique, de mettre sur le même plan le mariage et d’autres types d’unions, notamment celles qui ne reposent pas sur la volonté explicitée de l’engagement ? En outre, l’amendement d’Erwan Binet aurait pour conséquence de fragiliser encore davantage le mariage en relativisant la reconnaissance sociale de l’engagement des époux."

    Louise Tudy

  • Réforme Belkacem - la fronde s'organise

    Cela a mis du temps mais la révolte anti-Belkacem semble désormais bien enclenchée. Commentaires véhémente sur les réseaux sociaux, indignations dans les rangs d'associations de parents d'élèves, messages d'indignation émanant de certaines sociétés de professeurs, réactions syndicales (à l'exception des "syndicats" décandentistes inféodés au pouvoir socialiste), appels à la résistance lancés par des associations de défense d'une Ecole française de qualité, articles de presse, appel à la grève le 19 mai prochain, montée au créneau d'intellectuels (comme, par exemple, Régis Debray) ou d'hommes politiques (y compris de gauche, comme, par exemple, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault ou encore, l'ancien ministre de la Culture, puis de l'Education, Jack le Fripé — qui a osé lire : le fripier, hein, qui a osé ?)... partout il est question de la réforme du collège — et de la levée de boucliers qu'elle a fini par susciter —, dont les grandes lignes ont été annoncées par le ministre de l'Education nationale, voilà quelques semaines.

    RIVAROL peut s'enorgueillir d'avoir été l'une des premières voix à dénoncer le caractère pernicieux et foncièrement malfaisant des mesures voulues par Najat Belkacem et ses sbires. Il est vrai que contrairement à la presse dite de droite, presse bourgeoise et conservatrice (au mauvais sens du terme), laquelle ne réserve généralement à la question scolaire qu'un souci mineur, quand il n'est pas carrément marginal, la rédaction de RIVAROL sait (comme le savent aussi malheureusement les "Rouges" actuellement au pouvoir en France) que la politique scolaire et éducative constitue aujourd'hui le cœur stratégique de la construction de la société de demain. En détruisant la famille, les socialo-libertaires cherchent non seulement à exterminer une cellule sociale qu'ils ont en horreur, parce qu'elle est à la fois naturelle et chrétienne, mais d'abord à renforcer le rôle d'enrôlement d'une Ecole entièrement soumise à leur idéologie, à leurs fantasmes et à leurs perversions. Pour eux, l'éducation des jeunes Français (lesquels, au reste, sont peu à peu remplacés par des jeunes de Fiance, c'est-à-dire des jeunes vivant sur la terre de France, cette terre qu'ils veulent d'autant moins maternelle qu'ils l'exigent nourricière), c'est d'abord leur embrigadement en vue de la construction d'individus conformes à leur vision de l'humanité et de la société.

    LE MATAMORE ET LA MAURESQUE

    C'est la raison pour laquelle l'indifférence dont l'immense majorité des parlementaires UMP-UDI a fait montre après la publication des principaux axes de la réforme ainsi que la mollesse, le manque de pugnacité et l'indigence argumentative qui ont caractérisé les réactions de ceux qui ont bien voulu s'intéresser au sujet, sont à la fois affligeants, atterrants et criminels. Quant aux autres retardataires, disons à leur décharge que s'ils ont montré autant de retardement à l'allumage, c'est parce que l'experte en manipulation et en dissimulation qui parade du côté de la rue de Grenelle les a roulés dans la farine, en celant habilement les visées de fond de sa réforme dans un fatras de mesurettes qui fleurent plus la réformette, la retouche de forme, que le renversement révolutionnaire.

    C'est que la Barbie beur est rouée comme souvent le sont les personnes de sa... qualité. Comme sa comparse Taubira, elle est rusée comme un petit... sage. Sa méthode lui a plutôt réussi jusqu'à présent. Elle a su se rendre indispensable auprès de Hollande et de Valls. Ce dernier remmène partout lorsqu'il se déplace. Le matamore ne peut plus se passer de sa mauresque. Charmant tableau : celui de la revanche sur Isabelle la Catholique et Philippe III d'Espagne. Belkacem, c'est la louloute qui sait montrer patte blanche. C'est le loukoum dans la bergerie. Pour parvenir à ses fins — réaliser son ambition d'être un jour à la tête de l'Etat et déconstruire la société française traditionnelle (ceci étant la condition de cela) —, elle sait y faire. Elle embobine comme personne. Elle sourit tout le temps. Elle a la lèvre cajoleuse. Elle parle doucement, posément. Simplement. On l'écoute et l’on se dit qu'une bouche pareille ne saurait mentir. Ses yeux désarçonnent en même temps qu'ils harponnent. Son regard, on le croit enjôleur quand il est d'abord enrôleur. Aguicheur en diable, il est un composé de provocation libidineuse et d'intransigeance idéologique. Mélange de suavité intéressée et de placidité coruscante. A la façon de ces filles qui officient dans les bars à hôtesses.

    La réforme du collège est une étape essentielle dans le parcours politique de l'actuel ministre de l’Education nationale. Mais peut-être — en tout cas, il faut l'espérer — un premier faux-pas d'importance. Voulant donner des gages à la fois à la gauche pédagogiste, à la gauche égalitariste, à la gauche immigrationniste, à la gauche éducationniste, à la gauche islamisationniste..., Mme Belkacem ne pensait pas se mettre à dos autant de Français concernés par la question scolaire. Elle s'imaginait que son discours farfelu sur les vertus de l'interdisciplinarité — qui n'est qu'une façon habile de maquiller à la fois l'échec de la politique de recrutement en nombre suffisant de professeurs compétents et l'échec flagrant, en terme de réussite scolaire, du plus grand nombre, des politiques éducatives des dernières décennies —, que ses prises de position contre les pratiques pédagogiques anciennes qui font que les « élèves s'ennuient », que sa proposition d'en finir avec les options et les sections prétendument élitistes et anti-égalitaires, que le mirage de la deuxième langue obligatoire dès la classe de 5e, que ses éloges de la pédagogie du projet et des bienfaits de l'évaluation des compétences plutôt que des connaissances, suffiraient à susciter l'enthousiasme de toutes les forces progressistes du pays.

    UNE ROUSTE D'OUTRE-RHIN

    C'était compter sans le sursaut des Français de bon sens, lesquels ont fini par voir clair dans le jeu funeste de Najat Belkacem. D'où l'entrée en résistance de milliers de parents de future collégiens, inquiets de l'avenir de leurs enfants, et de milliers de professeurs inquiets de l'avenir de leurs élèves et scandalisés de se voir enrégimentés au service d'une cause qui n'est pas la leur, ni professionnellement ni civiquement. Les derniers à avoir réagi — mais peut-être est-ce de là que viendra le salut ? — sont ceux, Français attachés à l'excellence pédagogique, qui demeurent soucieux à la fois de la pérennisation de l'enseignement de la langue -allemande en France et des bonnes relations (échanges culturels, économiques...) entre la France et l'Allemagne.

    C'est que la suppression des classes "bilangues" et des sections « Voie européenne » fait peser la menace de sa disparition sur l'enseignement de l'allemand (et de l'italien), lequel est déjà devenue la portion congrue de l'offre linguistique faite aux collégiens français(1). A cette fronde s'ajoute celle d'une soixantaine de parlementaires membres du groupe d'amitié France-Allemagne, présidé par un député socialiste. Parmi eux, l'ancien ministre de l'Education nationale, l'UMP Luc Châtel, qui rappelle au ministre les termes du traité de l'Elysée de 1963 et le fait que l'Allemagne est toujours notre premier partenaire commercial.

    Faut-il s'attendre demain à des mesures de représailles de la part de l'Allemagne, lesquelles affaibliraient la renommée de la langue française parmi nos cousins et voisins d'outre-Rhin ? Parfaitement justifiées si Valls et Belkacem s'obstinaient dans leur réforme à rejeter en bloc (pour toutes les autres raisons déjà évoquées en plus de celles développées dans ces lignes), elles affaibliraient considérablement la renommée de notre langue en Europe. En tout cas, elles semblent à craindre à en juger par la froide pertinence du ton constatée dans un article paru récemment dans la Frankfurter allgemeine(2) : « Der aus Marokko stammenden Ministerin sind die Klassen mit intensivem Deutschangebot zu elitär und zu beliebt bei Eltern aus dem Burgertum... "La" ministre originaire du Maroc considère que les classes qui proposent un apprentissage intensif de la langue allemande sont trop élitistes et par trop appréciées par les parents d'élèves issus de la bourgeoisie. Elles leur reprochent d'être cause de ségrégation sociale. [...] Contrairement à ce qui se pratique en Allemagne, en France tous les collégiens sont mélangés dans le cadre d'un enseignement unique... » Et de citer minutieusement toutes les réactions hostiles au projet ministériel (notamment celles des présidents du Goethe-Institut de Paris et du deutsch-französisches Jugendwerk (DFJW), l'Office franco-allemand pour la jeunesse), et de mettre l'accent sur la trahison qu'il constitue des promesses que se sont faites, au plus haut niveau, Paris et Berlin, en 2013, lors de la célébration du cinquantième anniversaire du traité de l'Elysée. L'article se clôt par cette "chute" pleine d'ironie : « Auch Latein- und Altgrie-chischunterricht [...] sind Vallaud-Belkacem ebenfalls "zu elitär". L'enseignement du latin et du grec ancien sont également "trop élitistes" pour Vallaud-Belkacem. » Les Allemands l'ont compris — mieux que beaucoup de Français : la jeune protégée de Hollande et de Valls présente un danger non seulement pour la culture française mais désormais aussi pour l'amitié et la coopération franco-allemande. Mobilisons-nous en masse, dans les prochains jours, pour obliger la petite Najat, à revoir sa copie, voire à retourner dans ses foyers, où eue pourra réviser ses classiques. Où elle pourra apprendre la langue de Nietzsche, dont nous nous souvenons parfaitement du conseil de la vieille femme dans Ainsi parlait Zarathoustra : Wenn du zum Weibe gehst, vergiss di Peitsche nicht ! Ce qui, en traduction libre, peut s'énoncer ainsi : Quand tu t'approches, de Belkacem, n'oublie pas le fouet !

    J.-P. R. Rivarol du 23 avril 2015

    1) Dans certaines académies, l'enseignement de l'allemand dans les collèges publics a purement et simplement disparu.

    2) Le 15 avril dernier, sous la plume de Michaela Wiegel.

  • Les aides à la presse ont coûté plus de 2 milliards d’euros en 2013

    Par Alexis Constant.

    Le Point

    Montant des aides publiques à la presse française en 2013 : plus de 2 milliards d’euros. Le journal le plus subventionné est L’Humanité : 0,61 centime par exemplaire en 2013.

    La presse française reçoit chaque année plus de 2 milliards d’aides publiques. D’abord, des aides directes (aides à la diffusion, au pluralisme, à la modernisation) qui se sont élevées à 373 millions d’euros en 2013 (dont 120 millions pour les abonnements de l’État à l’AFP), d’après les crédits de paiements du projet de loi de finance 2013, qu’a analysés le financier et ex-journaliste Benjamin Dormann dans son essai «Ils ont acheté la presse» (Éditions Jean Picollec).

    aides par numéro

    A ce montant, s’ajoute une ribambelle de soutiens indirects pour un montant de 1,9 milliard en 2013. Des aides fiscales, ensuite : l’État accorde à la presse un taux « super réduit » de TVA à 2,10 % sur les ventes, un régime spécial des provisions pour investissements (certaines dépenses peuvent être retranchées du bénéfice imposable des entreprises), et une exonération de taxe professionnelle.

    Des aides sociales : exonération de charges sociales pour les vendeurs colporteurs, prise en charge de 50 % des cotisations assurance des correspondants de presse… Toujours prompts à se féliciter de la « justice » fiscale, les journalistes bénéficient d’un régime dérogatoire qui leur permet de déduire 7 650 euros par an de leur revenu imposable et d’un abattement de 20 % sur les cotisations sociales.

    Des aides postales, enfin : 143 millions d’euros ont été versés en 2013 à La Poste pour la distribution de la presse « en zone peu dense ». La Poste a également touché la même année 470 millions pour compenser le déficit dû aux tarifs postaux préférentiels dont bénéficie la presse écrite. Ce trou financier est compensé par les contri- buables.

    Les soutiens à la presse ont été créés au XIXe siècle afin d’encourager « la libre communication des pensées entre les citoyens ». On se demande quelle est leur légitimité actuelle, puisqu’à quelques exceptions près, tous les medias ânonnent aujourd’hui les mêmes versets du politiquement correct.

    Les enquêtes du contribuable

    http://www.fdesouche.com/594495-les-aides-la-presse-ont-coute-plus-de-2-milliards-deuros-en-2013