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  • Mahomet : prophète ou gourou manipulateur ?

    C’est dans ce contexte que serait né Mahomet, en 570, à La Mecque, petite ville caravanière de cette région, au sein de la tribu des Qoréchites. Orphelin très tôt, il est recueilli par son grand père, puis par son oncle, les chefs de la tribu. Vers l’âge de 9 ans, alors qu’il accompagne son oncle lors d’une expédition caravanière en Syrie, un moine chrétien, Bahira, reconnaît en lui un futur prophète. Mais en attendant qu’il le devienne, Mahomet doit subvenir à ses besoins. Il trouve à s’embaucher comme caravanier et sillonne l’Arabie et le Moyen Orient. Il épouse sa patronne Khadija, une riche veuve. Il aura d’elle quatre filles.

    Vers 610, alors qu’il s’était retiré pour méditer dans une grotte à l’écart, une voix se fait entendre, l’ange Gabriel apparaît. Il lui révèle la parole d’Allah, c’est-à-dire quelques versets du Coran qu’il lui enjoint de réciter (les premiers versets de la sourate 96). Gabriel est le messager d’Allah (« le dieu », c’est-à-dire Dieu), le dieu unique, le créateur du monde et du premier homme Adam. Il s’était révélé par la suite à Abraham et à toute une série de prophètes – Noé, Moïse, Jésus pour les principaux… Mais ceux qui avaient écouté ces prophètes prêcher la parole divine, c’est-à-dire les Juifs et les chrétiens, s’étaient égarés. Ils avaient reçu de leurs prophètes des livres sacrés (la Torah et l’Evangile), et auraient dû suivre leurs commandements. Toutefois, ils avaient falsifié leurs écritures et s’étaient dévoyés. D’où la nécessité pour Allah de parachever sa révélation en envoyant un dernier prophète pour rappeler le monde à l’ordre et fonder à nouveau la vraie religion. Celle qui corrige toutes les révélations précédentes dévoyées, judaïsme et christianisme, en donnant aux nouveaux croyants les justes et ultimes commandements pour vivre selon le plan d’Allah. Et dans ce plan figure notamment la mission de convertir la terre entière pour que lui, Allah, soit enfin satisfait de voir toute l’humanité se soumettre et se conformer à sa divine volonté, lui obéir en tout, du lever au coucher, entre époux et entre amis, dans la paix et dans la guerre, dans tous les actes de la vie quotidienne.

    Mahomet s’en ouvre à sa femme. Celle-ci le présentera à son cousin Waraqa, un prêtre présenté comme chrétien, et tous deux conforteront Mahomet dans la validité de sa révélation. Convaincu de la nécessité de la proclamer – illettré comme la plupart de ses contemporains, il ne pouvait pas l’écrire – il devient prédicateur. Il prêche alors le dieu unique aux polythéistes de La Mecque.

    Le Coran céleste lui est révélé mais Mahomet finira par être chassé de La Mecque. Accompagné de ses adeptes, il trouve refuge à Yathrib, une cité prospère établie dans une oasis du désert à 400 km environ au nord de La Mecque, peuplée de tribus juives et arabes. Ainsi prend fin la période mecquoise de la vie de Mahomet. La date de sa fuite est retenue pour le début du calendrier musulman : l’année 622 sera le début de l’ère de l’Hégire (l’exil, l’émigration), la première année des nouveaux temps islamiques.

    Sa nouvelle ville d’accueil sera rebaptisée par la suite Médine. S’y ouvre donc la période médinoise de la vie de Mahomet. Il conclut un pacte avec ses hôtes arabes et juifs (également appelé « Constitution de Médine »), et s’entend bien avec eux, comme le montre leur conduite bienveillante initiale à son égard. Il continue de prêcher en divulguant verset après verset la révélation d’Allah, parole qui l’établit alors comme chef politique. Durant tout ce temps, l’ange Gabriel continue en effet de se manifester régulièrement à lui. Pour subvenir aux besoins de la communauté et face à l’hostilité des Mecquois et des sceptiques, Mahomet, le prophète pacifique devenu maître religieux de Médine, se mue désormais en chef de guerre : malgré ses premières réticences, la révélation de nouvelles sourates lui enjoint d’user de toutes les violences, de prôner la guerre sainte, et de faire mener expédition sur expédition contre les caravanes de La Mecque (des razzias). Il élimine ses adversaires politiques, ses contradicteurs et ses caricaturistes.

    S’étant ainsi renforcé, Mahomet peut s’emparer de La Mecque. Il y entre en 629 à l’occasion de la trêve d’Hudaybayyiah, puis prend définitivement la ville en 630. La Kaaba est nettoyée des idoles païennes et devient ce cube vide orné de cette pierre noire que nous voyons encore aujourd’hui. La Mecque gagne définitivement son statut de ville sainte. Les conquêtes continuent dans le Hedjaz, de nouveaux territoires sont gagnés, des populations se convertissent à cette nouvelle religion, l’islam, Juifs et chrétiens conservant cependant une certaine liberté de culte. L’Arabie s’unifie dans une même langue, une même religion et s’identifie peu à peu à l’oumma, la communauté des croyants musulmans. La conquête et les conversions continuent ainsi de s’étendre jusqu’au Moyen Orient. En 632, Mahomet meurt le 8 juin 632, à Médine, et y sera enterré.

    Le Coran révélé à Mahomet : une supercherie ?

    Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé pour eux de petits manuels, des florilèges des principaux textes de leur Torah, de leur évangile, de leurs coutumes, de leurs lois, de leurs rites de pureté, de leur circoncision… Il fallait en effet des aide-mémoires à cette époque où l’enseignement était essentiellement su et transmis par cœur : les aide-mémoires capitaux ont été constitués par des traductions en arabe des lectionnaires utilisés par les judéonazaréens eux-mêmes. Un lectionnaire est un livre liturgique qui présente des lectures et commentaires de textes sacrés, comme en ont toujours les chrétiens. Le lectionnaire judéonazaréen présentait donc des extraits de la Bible, ancien et nouveau testament – du moins ce que les judéonazaréens en acceptaient – en fonction du calendrier (samedi, dimanche, jours de fête). En langue syro-araméenne, les chrétiens appelaient ce lectionnaire « qor’ôno » (ce qui se transpose en arabe par «qur’ân », c’est-à-dire « coran »). S’est donc constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit comme aide-mémoire. Cette propagande visait en particulier la foi chrétienne des Arabes en l’attaquant sous l’accusation d’associationnisme, c’est-à-dire en prétendant que les chrétiens donnent à Dieu des « adjoints » (la trinité).

    Le Coran si compliqué s’éclaire. La compréhension des mécanismes de manipulation du texte par le discours musulman permet effectivement de décrypter la signification alambiquée que la tradition s’efforce de lui donner. Sa lecture « judéonazaréenne » est nettement plus simple et l’on voit ainsi une tout autre histoire apparaître : l’endoctrinement des Arabes par les judéonazaréens, l’explicitation de la religion judéonazaréenne aux néophytes arabes, l’embrigadement dans le projet messianiste, les exhortations pour la conquête de Jérusalem, les aléas des batailles, la reprise en main dans les moments de découragement … Pour qui sait le lire, le Coran reflète encore, partiellement, l’histoire authentique de ses origines. Le grand secret de l’islam est encapsulé dans le Coran. Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien qu’il soit dit représenter le pivot de la foi musulmane, sa révélation (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mahomet, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîra), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi. La plupart des musulmans au cours de l’Histoire n’ont jamais lu le Coran (et c’est toujours aussi vrai aujourd’hui). Sa diffusion de masse n’est qu’un phénomène récent. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient pas. Rappelons que les Maures débarqués en Espagne au 8e siècle semblaient ignorer le Coran.

    à suivre

    https://infocomnet.wordpress.com/2015/05/15/islam-deviance-judeo-chretienne-ou-imposture-historique/

  • TVL : Grand Angle - Pierre-Yves Rougeyron: "L'Euro est un rêve mortifère !"

  • Quand les Académiciens se paient Hollande et Vallaud-Belkacem

    La remise en cause de la réforme de Najat Vallaud-Belkacem par les Académiciens contraint le président de la République à une réponse politique sur un débat auquel tous les Français s’intéressent.
    À l'Académie française, sous les ors et dorures du quai Conti, les luttes idéologiques et politiques furent bien souvent féroces, et elles le demeurent encore. Il y a un flanc droit (que l'essayiste Marc Fumaroli incarne avec délice), un centre (que l'historien Pierre Nora représente avec finesse) et une aile gauche (par exemple Danielle Sallenave et sa démarche pesante). Les uns et les autres se sont encore étripés au sujet de la récente élection d'Alain Finkielkraut au fauteuil de l'ultra droitier Félicien Marceau. D'aucuns, dans l'illustre compagnie, considéraient en effet le philosophe par trop ... réactionnaire. Ce fut un affrontement violentissime, comme on n'en connut plus depuis l'intronisation du vichyste Paul Morand en 1968. De Gaulle avait refusé de le recevoir à l'Élysée ainsi que le veut le protocole et le poète-résistant Pierre Emmanuel avait sur le champ claqué la porte. L'affaire Finkielkraut s'avéra parfois d'une violence identique- ce qui est, notons-le au passage, d'une rare injustice. Mais au moins l'épisode nous rappelât que l'Académie ne se tient jamais bien éloignée des affaires de la cité.
    D'ailleurs, elle vient de le signifier à nouveau. D'un seul bloc, à l'unanimité, toutes tendances et sensibilités confondues, l'Académie française a massacré sans plus de manières, le projet de loi de la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, valant réforme du collège et de ses programmes. Pas un mot outré ; pas une phrase spectaculaire ou excédée; rien de tout cela. Une exécution, voilà tout. D'autant plus meurtrière que la manière et les mots, choisis, y sont. En cela, les Académiciens demeurent d'une stricte fidélité à leur rôle tel que le cardinal de Richelieu, le fondateur de la compagnie, l'avait lui-même défini avec la plus grande simplicité :"défendre la langue française". Alors ils s'exécutent, en faisant preuve d'un sens politique particulièrement avisé.
    Une exécution
    Leur attaque en effet n'a rien d'hautaine, encore moins de nombriliste ou de corporatiste. Les Académiciens défendent un bon apprentissage du français, lequel, selon eux serait mis en cause, et gravement, par cette réforme, pour"éviter l'aggravation des inégalités". Et c'est précisément pour cette raison- une volonté de défendre les plus démunis, les défavorisés de la culture et de l'enseignement, que cette mise en cause de "gauche" titrée non sans goût de la provocation "Pour une vraie égalité des chances", touche de plein fouet un gouvernement en principe lui aussi de "gauche". Et ils insistent, les Académiciens, avertissant sans relâche le président Hollande, le premier ministre Valls et la ministre de l'Éducation Nationale Vallaud-Belkacem : "le redressement du système scolaire devra résister à la tentation de la facilité qui n'a jamais eu d'autre résultat que l'aggravation des inégalités. L'exigence constitue le principe fondateur de l'école de la République. Elle doit le rester ou le redevenir". Que les princes du quai Conti délivrent une leçon "d'égalité" aux gouvernants socialistes, voilà qui ne manque pas de piquant.
    Une difficulté très directement politique
    Saluons la précision des mots; ils ont été choisis et chacun a pour fonction de faire mal. C'est d'ailleurs réussi. Florilège académique :
    -"Ce n'est pas une réforme de plus, c'est un coup fatal porté à la langue française". -"Le patrimoine littéraire constitue un élément essentiel de l'enseignement de la langue française. L'Académie regrette vivement la disparition quasi complète, concernant la classe de 6ème, de toute référence à des textes, des œuvres ou des courants littéraires".
    -"Réduire la place des humanités, matrice de notre civilisation, mettre le latin et le grec sur un pied d'égalité avec les langues régionales est aussi un mauvais coup porté à la langue française".
    -"Ces projets posent en fait le principe d'un effacement des disciplines traditionnelles au profit de "thématiques interdisciplinaires dont l'objet est le plus souvent ponctuel, dicté par l'actualité ou directement appelé par l'environnement immédiat des élèves".
    Rincé, le projet de Najat Vallaud-Belkacem - elle s'en moque, paraît-il, puisque le texte a été passé en force, vite fait (mal fait).
    Interpellé, le chef de l'État puisque, de par sa fonction, François Hollande est officiellement le "protecteur de la compagnie". Cette fois, la fameuse "compagnie" lui provoque une difficulté très directement politique. Car la remise en cause des projets de Najat Vallaud-Belkacem n'a rien de réactionnaire ni de conservatrice. A l'inverse, les Académiciens français insistent tant et plus sur la reconstruction d'une école républicaine, fidèle à ses valeurs, à ses principes et qui de la sorte accélère "l'égalité des chances" plutôt que "l'aggravation des inégalités". Le président est piégé puisqu'il ne pourra rester sans réaction ni commentaire. D'autant moins que les Académiciens ne sont pas manchots en ... politique. Les explications de l'un d'entre eux, Marc Fumaroli, mettent en avant une dialectique parfaitement au point: "Tout cela relève d'un esprit au-dessus des partis, ce sont des questions d'ordre national qui intéressent tous les Français, quelle que soit leur couleur politique, quelles que soient leurs préférences idéologiques. L'état de la langue est un point sur lequel les Français sont d'accord et pour lequel tous se passionnent".

  • La Grèce a officiellement fait défaut sur sa dette vis-à-vis du FMI

    Alors que le délai de remboursement accordé à la Grèce par le Fonds monétaire international (FMI) prenait fin ce mardi soir à minuit, Athènes a fait défaut sur sa dette. Et devient ainsi le premier pays développé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis de l'institution de Washington.

    Au terme d'une journée riche en rebondissements, la Grèce a fait défaut sur sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI), ce mardi. Comme attendu, Athènes n'est pas parvenu à honorer le remboursement de 1,5 Mds€ dû avant minuit (heure de Paris), ce mardi, à l'institution de Washington.

    Dans le courant de la journée, le gouvernement grec s'était avoué incapable de rembourser, demandant soudainement (et in extremis) l'extension pour deux ans de l'aide européenne et la reprise des négociations, mais aussi un report du paiement dû au FMI. Le première requête à donné lieu à une réunion de l'Eurogroupe, qui reprendra ses discussions ce mercredi. La seconde sera examinée par le conseil d'administration du FMI «en temps utile». 

    Athènes demande une extension du plan d'aide européen... Dans le courant de l'après-midi, après avoir reconnu qu'elle ne réglerait pas l'échéance qui échoit ce mardi minuit, la Grèce a soudainement demandé l'extension pour deux ans de l'aide européenne et la reprise des négociations, créant une confusion totale chez ses créanciers. Dans un communiqué intitulé «requête au MES» (mécanisme européen de stabilité), le gouvernement de la gauche radicale d'Alexis Tsipras a affirmé souhaiter «rester à la table des négociations». Plus particulièrement, Athènes demande un accord sur deux ans «pour la couverture complète de ses besoins financiers et la restructuration de la dette». Dans la foulée, l'Eurogroupe s'est réuni en urgence lors d'une téléconférence extraordinaire. Les ministres des Finances de la zone euro, qui ont discuté par téléphone de cette nouvelle demande de la Grèce, reprendront leurs travaux mercredi matin. Mais selon le ministre slovaque des Finances, la zone euro a d'ores et déjà refusé d'étendre le programme d'aide financière à la Grèce.

    ... et fait défaut sur sa dette vis-à-vis du FMI. Lors de cette téléconférence, la Grèce a par ailleurs demandé au FMI un report du remboursement de quelque 1,5 Mds€ dû d'ici minuit ce mardi. «Nous avons déposé au FMI une demande afin qu'il prenne l'initiative de reporter le paiement au mois de novembre», a confirmé le vice-Premier ministre grec Ioannis Dragasakis, au cours d'une intervention télévisée. Athènes utilise ainsi une disposition de la charte du FMI qui permet «à la demande d'un Etat-membre» et sans vote de «reporter» la date d'un remboursement dans la limite de 3 à 5 ans. Le conseil d'administration du Fonds se réunira «en temps utile» pour approuver ou non ce report. En attendant, la Grèce a fait défaut sur sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international, en n'honorant pas le remboursement dans le délai imparti. Athènes devient ainsi le premier pays développé à accumuler des arriérés de paiement vis-à-vis du FMI et n'a désormais plus accès aux ressources financières de l'institution qui, de son côté, essuie le plus grand défaut de son histoire.

    Vers une suspension du référendum ? Selon le Premier ministre de Malte, Jospeh Muscat, Athènes a proposé de suspendre son référendum si les négociations reprenaient avec l'Union européenne. Le quotidien Die Welt, qui ne cite pas ses sources, affirme pour sa part que le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a indiqué à ses partenaires de l'Eurogroupe, lors de la téléconférence de ce mardi soir, que la Grèce était prête à suspendre son référendum «si ses collègues des finances s'entend(aient) rapidement avec lui». Une source européenne proche des discussions a par ailleurs indiqué qu'Athènes n'excluait pas une telle suspension. «Le gouvernement grec cherchera jusqu'au bout à obtenir une solution viable à l'intérieur de l'euro», précisait le communiqué des services du Premier ministre grec diffusé dans l'après-midi. Dans la journée, la chancelière Angela Merkel avait fait savoir que l'Allemagne n'était pas prête à discuter d'une nouvelle demande d'aide d'Athènes avant la tenue d'un référendum en Grèce dimanche.

    Manifestation à Athènes en faveur du «oui». Alors que se tenait la téléconférence de l'Eurogroupe, au moins 20 000 personnes, selon la police, étaient rassemblées à Athènes pour soutenir le «Oui» au référendum. Ces manifestants, la plupart hostiles au gouvernement de gauche radicale du parti Syriza, se sont réunis sur la place du Parlement à l'appel d'une initiative baptisée «Nous restons en Europe». Ils ont également exprimé également leur crainte d'une sortie de la Grèce de la zone euro en cas d'échec du gouvernement à s'accorder avec ses créanciers UE et FMI.

    Les marchés européens restent très méfiants. Les Bourses européennes ont clos la séance de ce mardi en baisse, toujours méfiantes sur la situation en Grèce malgré de possibles tractations de dernière minute. Au lendemain d'une séance de très nette baisse, la Bourse de Paris a de nouveau perdu du terrain. L'indice CAC 40 a perdu 79,62 points à 4790,20 points (-1,63%). La veille, il avait chuté de 3,74%, déjà plombé par les incertitudes grecques. Parmi les autres marchés européens, Francfort a lâché 1,25% et Londres 1,50%. L'euro aussi s'affichait lui aussi en recul, ce mardi. Aux environs de 23 heures (heure de Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1139$, contre 1,1247$ lundi à la même heure.

     

    source : Le Parisien ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFVZEAVkZbavdkoSC.shtml

  • Nouveaux droits pour les étrangers qui entrent en France

    Le projet de loi relatif au «droit des étrangers en France» arrive en commission des lois à l'Assemblée ce mercredi. Il accorde de nouveaux droits aux étrangersqui entrent en France, que ce soit de manière légale ou illégale.

    Sous Nicolas Sarkozy, un «contrat d'accueil et d'intégration» d'une durée d'un an avait été instauré. Le ministre de l'Intérieur veut aujourd'hui le remplacer par un «parcours d'accueil et d'intégration» pouvant aller jusqu'à cinq ans. La carte de séjour sera valable jusqu'à quatre ans (après douze mois de séjour), elle doit remplacer la carte d'un an, renouvelable chaque année. À l'issue de cette carte, l'étranger aura accès à une carte de résident de dix ans...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le véritable danger, c’est l’islamophobie !

    L'agression militaire musulmane eut lieu trois siècles avant la première croisade, point de départ considéré habituellement, implicitement, par un stupéfiant tour de passe-passe historico-chronologie, du conflit entre le christianisme et l'islam.

    « Le véritable danger n’est pas le djihadisme, mais l’islamophobie. » À l’heure des comptes, il se trouvera bien une officine « anti-phobique » pour asséner quelque obscénité que ne renierait pas le premier petit malfrat venu, confronté aux images de vidéo-surveillance de son méfait au commissariat du coin. « Vous reconnaissez-vous sur les images ? », lui demande le préposé à l’ordre public chargé de prendre la déposition. « Non », lui répond le petit malfrat avec un aplomb que ne renierait pas l’officine en question, ici, le Collectif contre l’islamophobie en France.

    L’auteur musulman de la première décapitation référencée en France vient en effet d’adopter ce système de défense au bénéfice de sa religion. S’étant de notoriété publique « radicalisé » au contact de milieux « salafistes », précédemment dans le collimateur, à cet effet, des instances de renseignement français, affichant la tête de sa victime entre deux drapeaux de type « État islamique », notre psychotique perturbé vient ainsi de nier toute motivation religieuse à son acte.

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  • Loi Renseignement : la boîte à outils pour apprendre à protéger votre vie privée, en chiffrant vos données et communications

    Dès lors, à titre préventif et sans préjuger de l'avenir, il me semble important d’apprendre à protéger sa vie privée. Ceci passe par le chiffrement de ses communications, qu’il s’agisse d’échanges sur Internet ou via SMS, et cela peut se faire au moyen de différents outils à la fois efficaces et légaux. 
    Bien évidemment, les « vrais méchants » que sont les terroristes, djihadistes, gangsters et autres trafiquants connaissent et utilisent déjà ces outils : vous vous doutez bien qu'ils n'ont pas attendu ce billet de blog pour les découvrir.... 
    Une boîte à outils pour protéger votre vie privée 
    Anonymat sur Internet 
    Pour protéger votre identité sur Internet et notamment sur le web, vous pouvez combiner l’utilisation d’un réseau privé virtuel, ou VPN, et de TOR, un système d'anonymisation qui nécessite l’installation d’un logiciel spécifique, TOR Browser. Je ne vous donne pas de référence particulière en matière de VPN, car l'offre est pléthorique. Pour faire votre choix, je vous engage à consulter les sites spécialisés UnderNews et VPNblog qui vous donneront une vision exhaustive de ce qui est disponible. 
    MAJ : un lecteur m'a indiqué l'existence de La Brique Internet, un simple boîtier VPN couplé à un serveur. Pour que la Brique fonctionne, il faut lui configurer un accès VPN, qui lui permettra de créer un tunnel jusqu'à un autre ordinateur sur Internet. Une extension fournira bientôt aussi en plus un accès clé-en-main via TOR en utilisant la clé wifi du boîtier pour diffuser deux réseaux wifi : l'un pour un accès transparent via VPN et l'autre pour un accès transparent via TOR. 
    Chiffrement des données 
    Pour chiffrer le contenu de vos données, stockées sur les disques durs de vos ordinateurs ou dans les mémoires permanentes de vos smartphones, vous pouvez mettre en œuvre des outils tels que LUKS pour les systèmes Linux ou TrueCrypt pour les OS les plus répandus : même si TrueCrypt a connu une histoire compliquée, son efficacité ne semble pas remise en cause par le dernier audit de code effectué par des experts. 
    Je vous signale aussi que l’ANSSI - Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information - signale d’autres outils alternatifs comme Cryhod, Zed !, ZoneCentral, Security Box et StormShield. Même si l'ANSSI est un service gouvernemental il n'y a pas de raison de ne pas leur faire confiance sur ce point :-) 
    Chiffrement des e-mails et authentification des correspondants 
    GPG, acronyme de GNU Privacy Guard, est l'implémentation GNU du standard OpenPGP. Cet outil permet de transmettre des messages signés et/ou chiffrés ce qui vous garantit à la fois l'authenticité et la confidentialité de vos échanges. Des modules complémentaires en facilitent l’utilisation sous Linux, Windows, MacOS X et Android. 
    MAJ : un lecteur m'a signalé PEPS, une solution de sécurisation française et Open Source, issue d'un projet mené par la DGA - Direction générale de l'armement - à partir duquel a été créée la société MLState. 
    Messagerie instantanée sécurisée 
    OTR, Off The Record, est un plugin à greffer à un client de messagerie instantanée. Le logiciel de messagerie instantanée Jitsi, qui repose sur le protocole SIP de la voix sur IP, intègre l’outil de chiffrement ZRTP. 
    Protection des communications mobiles 
    A défaut de protéger les métadonnées de vos communications mobiles, qu’il s’agisse de voix ou de SMS, vous pouvez au moins chiffrer les données en elles-mêmes, à savoir le contenu de vos échanges : 
    RedPhon est une application de chiffrement des communications vocales sous Android capable de communiquer avec Signal qui est une application du même fournisseur destinée aux iPhone sous iOS. 
    TextSecure est une application dédiée pour l’échange sécurisé de SMS, disponible pour Android et compatible avec la dernière version de l’application Signal. Plus d’information à ce sujet sur le blog de Stéphane Bortzmeyer
    MAJ : un lecteur m'a indiqué l'application APG pour Android qui permet d'utiliser ses clés GPG pour chiffrer ses SMS. 
    Allez vous former dans les « cafés Vie Privée » 
    Si vous n'êtes pas geek et ne vous sentez pas capable de maîtriser ces outils sans un minimum d'accompagnement, alors le concept des « cafés Vie Privée »est pour vous : il s'agit tout simplement de se réunir pour apprendre, de la bouche ceux qui savent le faire, comment mettre en œuvre les outils dont je vous ai parlé plus haut afin de protéger sa vie privée de toute intrusion, gouvernementale ou non. 
    Tout simplement, il s’agit de passer un après-midi à échanger et à pratiquer la cryptographie. Pour cela sont proposés des ateliers d'une durée minimum de 1 heure, axés autour de la sécurité informatique et de la protection de la vie privée. 
    Et comme le disent avec humour les organisateurs, « les ateliers sont accessibles à tout type de public, geek et non-geek, chatons, poneys, loutres ou licornes. ». Bref, le « café Vie Privée » est à la protection de la vie privée ce que la réunion Tupperware était à la cuisine :-) 
    Voilà, vous avez je l’espère suffisamment d’éléments pratiques pour commencer à protéger votre vie privée... en espérant vraiment que le Conseil Constitutionnel abrogera les points les plus contestables de cette loi et nous évitera d’avoir à déployer un tel arsenal sécuritaire. 

  • Les attaques se multiplient…

    Les fatwas et autres appels à la guerre contre l’occident et plus particulièrement la France, lancés par l’Etat Islamique, semblent avoir été entendus. En effet depuis des semaines déjà se multiplient les actes d’hostilité contre tout ce qui symbolise notre culture et nos racines.
    Les quelques millions de musulmans présents sur notre sol ne sont certes pas coupables de ces forfaits, mais constituent un vivier favorable à ces attentats, qui vont du simple tag anti-chrétien, à la détérioration de monuments religieux, croix de cimetière, injures et agressions, jusqu’à des crimes sanglants comme à Besançon ou saint Quentin Falavier, tout dernièrement.

    Nos apprentis terroristes ont été ainsi dispensés d’aller se battre en Syrie ou en Irak, pour porter le Djihad en Occident. Pour l’instant c’est encore du « bricolage » mais il y a de fortes chances qu’à la faveur de l’arrivée de nouveaux réfugiés, quelques individus plus aguerris, puissent prendre bientôt la tête de petits groupes de guérilla susceptibles de semer des troubles plus conséquents. Leur but est d’allumer le feu un peu partout en Europe et de peser ainsi un peu plus sur nos gouvernants qui jusqu’à aujourd’hui n’ont été capables d’exercer une répression sévère que contre les mamans et les enfants en poussette de la Manif Pour Tous.

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  • La mairie de Perpignan vote une 2e mosquée

    A Perpignan, lors de la séance du Conseil Municipal du jeudi 25 juin, le maire Jean-Marc Pujol et toute la majorité Républicains ont voté la vente d'un terrain situé à l'ouest de la ville dans le quartier Mailloles: la parcelle en question, d'une superficie de 2400 m2 cédée pour un prix modique de 144 000€ (soit 60€ le M2 constructible!) à l'ASSATE (Association arabo-turque de l'Ensoleillée) permettra, en lieu et place de la petite salle de prière existante, la construction d'une grande mosquée et de salles de prières sur une emprise de près de 1000 m2.

    Ce vote fait suite à une promesse électorale de Jean-Marc Pujol lui-même, lors de sa campagne des municipales de 2014...

    Seuls les 12 élus du Groupe FN/RBM (présidé par Louis Aliot) se sont opposés dans sa forme à cette transaction, mettant notamment en alerte les pouvoirs publics sur la provenance des fonds nécessaires à la construction de cette nouvelle Grande Mosquée Perpignanaise.

    Michel Janva

  • Crise grecque et acharnement "thérapeutique" du système financier

    De Guillaume de Prémare, d'Ichtus, à propos de la crise grecque :

    "Il est vrai que le peuple grec n’est pas l’innocent aux mains pures. Il a péché par insouciance, cru trop longtemps que pourrait perdurer cette folie qui consiste à vivre à crédit de manière démesurée, le cas échéant en comptant sur la solidarité supposée de ses voisins de l’Union. Rattrapé par la réalité, il est entré dans une phase d’intenses souffrances. Mais cette insouciance grecque n’est-elle pas la nôtre aussi, à un degré peut-être moindre ? Croyons-nous que nous soyons, en France, à l’abri d’un scénario comparable, dans sa nature sinon dans son ampleur ? Comme les choses seraient simples s’il s’agissait simplement d’un « mauvais élève » qui a triché aux dépens des autres et mis ainsi en danger un système prospère et pérenne. Non, le fond de l’affaire n’est pas là, il est bien plus large : non seulement ce système économique et financier n’est pas pérenne, mais encore est-il fou et prédateur, pas seulement à l’échelle de l’Union européenne, mais à l’échelle mondiale. Nous le savons au fond de notre conscience mais nous acceptons, selon les mots du pape, « son empire sur nos êtres et nos sociétés ». Le pape est pourtant explicite quand il écrit, au paragraphe 61 de Laudato si’ : « Il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parce que nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine ». Mais peut-être avons-nous peur de ce que pourrait-être la vie sans ce « système mondial », sans la dette, sans cette incessante injection massive de liquidités fabriquées, éventuellement sans l’Euro etc.

    [...] Haro sur les Grecs, haro sur la Grèce : le processus du bouc émissaire est en marche. Ce n’est pas raisonnable car le problème de fond est ailleurs : l’affaire grecque est le symptôme d’un dérèglement global. [...] Ce système est en soins intensifs depuis 2008, sous perfusion, en situation active d’acharnement thérapeutique. Et la poursuite de cet acharnement se pratique au prix d’une tyrannie : quand un « patient » mal en point demande l’arrêt de soins dépourvus de sens, on voudrait les lui imposer. [...]

    Ce qui se passe avec la Grèce est à observer avec attention : c’est un laboratoire vivant d’une tentative de retour du politique face à l’économique, face au technocratique. Que Tsipras échoue ou réussisse, il y aura des leçons à tirer pour tous les pays aujourd’hui soumis à « la dictature d’une économie sans visage », parce qu’il n’y aura pas de solution sans un retour puissant du politique. [...]"

    Michel Janva

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