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I-Media n°47 - Les liaisons dangereuses de Mathieu Gallet et sortie de scène de Jean Roucas
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Le jour où les multinationales feront les lois par Roberto FIORINI
La doctrine libérale n’aime pas les lois, règlements et autres textes ou organisations qui l’empêchent de mener à bien son œuvre de prédation. Rien ne doit entraver le libre fonctionnement du marché, leur refrain est bien connu. Avec le marché transatlantique qui se construit une nouvelle étape de la dictature économique va se mettre en place. (Voir plus en détail dans le numéro 57 de la revue de Terre et Peuple l’article sur ce sujet, intitulé « Le marché transatlantique qui va soumettre l’Union Européenne aux U.S.A. »)
Une phrase anodine donne pourtant le vertige dans cet accord transatlantique, car elle rappelle les mesures similaires que les marchands ont déjà tenté de faire passer avec l’A.M.I. (Accord multilatéral sur l’investissement) fin des années 90 pour régler les litiges entre les États et les multinationales : « l’accord devrait viser à inclure un mécanisme de règlement des différends investisseur – État efficace et à la pointe, assurant la transparence, l’indépendance des arbitres (1) ».
Vous lisez bien, avec cet accord, les multinationales pourraient remettre en cause les lois du pays qui les accueillent ! Potentiellement de nombreux champs d’intervention de l’État et de sa législation seraient touchés.
Un tribunal arbitral, indépendant de toute souveraineté populaire
Ce nouveau tribunal arbitral « indépendant », qui devra naître, permettrait, par exemple, à une multinationale de traîner un État en justice dès lors que des réglementations de cet État créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.
Pour citer un exemple, les lois en matière de protection des salariés pourraient être annulées si elles sont plus sévères que dans d’autres pays où l’investisseur est établi. Là bas il n’y a pas de S.M.I.C., alors je ne vois pas pourquoi je devrais payer des salaires plus élevés ici que là bas.
Aux U.S.A. on peut licencier sans préavis, alors pourquoi tolérer qu’en France on ne puisse pas en faire autant. Aux U.S.A. on peut mettre sur le marché des produits tels les O.G.M., dont les européennes ne veulent pas, et demain qu’est ce qui empêcherait Monsanto, de porter l’affaire devant les tribunaux, et en plus d’avoir gain de cause, d’empocher des millions d’indemnités, payées par les contribuables, pour avoir fait entrave au sacro-saint commerce !
Ainsi les « investisseurs » pourraient exiger l’annulation des lois nationales, et obtenir des États une indemnisation financière du préjudice subi. C’est déjà le cas entre le Canada, le Mexique et les U.S.A., où ce genre de tribunal arbitral existe.
Concrètement, ce tribunal indépendant signifie l’abdication des États en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Le pouvoir économique des États sera démantelé petit à petit et l’ensemble des réglementations sociales et environnementales auront vocation à être remises en cause par les entreprises. La loi pourra changer en fonction des intérêts des entreprises et de leurs actionnaires. Exit le bien-être des peuples : retour au début de l’ère industrielle !
Le pouvoir ne sera plus du tout politique mais exclusivement économique
La dictature de l’économique sur le politique sera alors totale. Cela veut dire très concrètement que le bien-être sera sacrifié à tous les facteurs économiques, et que ceux-ci prévaudront dans l’avenir pour structurer notre monde. Et l’individualisme régnera en maître absolu face aux solidarités nécessaires pour combattre cette « machine à tuer les peuples ».
L’État serait alors réduit à un gardien de la propriété privée; une structure qui défendra les richesses des nantis. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?
Cela vous semble incroyable, mais cela se joue en ce moment, et on pourrait se demander comment nous sommes en arrivés là ?
Le traité de Lisbonne permet à l’U.E. de ne plus consulter les peuples
En Europe cela a été rendu possible par le traité de Lisbonne, qui a donné à l’U.E. la possibilité de signer des accords commerciaux au nom des États membres.
Et on doit alors se souvenir que c’est Sarkozy qui a permis de valider le traité constitutionnel européen, traité que le peuple sondé par référendum en 2005 avait refusé. À peine élu en 2007, il réunissait le congrès dès février 2008 (Parlement et Sénat, autant de traîtres), faisait modifier la constitution et ratifiait le traité. Il fallait que le traité constitutionnel soit validé par chaque État pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur.
Michel Sapin a précisé qu’il n’y aurait donc pas de référendum populaire sur le marché transatlantique; désormais les peuples n’ont plus à être consultés, et la dictature démocratique se poursuit. L’accord sera simplement validé au niveau européen par les ministres collabos des 28 pays de l’U.E.
Aux U.S.A. où le traité n’est pas très populaire non plus, Obama envisage lui aussi de passer en force : face à la grogne des parlementaires hostiles au tribunal arbitral et aux répercutions locales de cet accord, Barack Obama tente d’utiliser une procédure accélérée, pour éviter tout débat. « Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier (2). »
Le socle du gouvernement mondial, organisé autour de l’O.T.A.N.
Voilà ce que précise le mandat des eurocrates au point 1, intitulé « Nature et la portée de l’Accord » :
« 1. L’accord contiendra exclusivement des dispositions sur les zones commerciales et liées au commerce applicables entre les Parties. L’accord devrait confirmer que le traité transatlantique de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement est basé sur des valeurs communes, notamment la protection et la promotion des droits de l’homme et de la sécurité internationale. »
Que vient faire la sécurité internationale dans un traité de commerce ???
Le point 7, lié aux objectifs du traité va même jusqu’à évoquer la définition de normes mondiales : « 7. L’objectif de l’accord est de réaliser le potentiel inexploité d’un véritable marché transatlantique, générant de nouvelles opportunités économiques pour la création d’emplois et la croissance grâce à un accès accru aux marchés, une plus grande compatibilité de la réglementation et la définition de normes mondiales (3). »
Rien ne prouve que le libre-échange généralisé soit un facteur de croissance; on est ici dans l’invocation quasi mystique et religieuse. Or, le libre-échange n’est pas neutre : c’est une doctrine économique, parmi d’autres possibles, dont les avantages et désavantages doivent faire l’objet de débats et ne peuvent être imposés sans autre forme de procès, au moins en démocratie, puisqu’on nous dit que nous y sommes. En tout cas on nous dit que ce qui sortira d’ici servira de normes mondiales, et pourrait avoir vocation à s’imposer à tous… la gouvernance mondiale est toute proche !
Le projet initial voté par le parlement européen en mai 2008 dit aussi que le projet est aussi politique qu’économique : « souligne qu’un partenariat transatlantique étroit est l’instrument clé pour façonner la mondialisation dans l’intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d’un ordre mondial équitable en matière politique et économique (4) ».
Bref c’est un projet économique qui induit un projet politique, et aboutira à la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis du monde de l’argent.
Il est important d’informer autour de vous en citant vos sources.
Roberto Fiorini, secrétaire général de Terre et Peuple et militant syndicaliste
1 : cf. Mandat de négociation des commissaires européens, cf. http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-le-mandat-definitif-de-negociation-de-la-commission-europeenne-traduit-en-francais/
3 : cf. http://www.reporterre.net/spip.php?article5446
4 : cf. Résolution R.C. B6-0209/2008
• D’abord mis en ligne sur Terre et Peuple, le 28 février 2014.
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Complotisme, conspirationnisme ? Enquête de la télé russe
Qui s’écarte de la vérité officielle imposée par la pensée unique est catalogué complotiste, conspirationniste,… La télévision russe analyse le phénomène.
Le conspirationnisme vu de Russie – Alain Soral… par ERTVhttp://www.medias-presse.info/complotisme-conspirationnisme-enquete-de-la-tele-russe/28582
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Le Maire UMP d’Étampes, Franck Marlin, se lance dans l’islamisation massive
[Mise à jour au 03/04/2015] Samedi 4 avril 2015 à 10h00 aura lieu la cérémonie de pose de la première pierre de cette mosquée par Franck Marlin, député Maire UMP d’Étampes, en présence de Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, et d’un représentant de la Préfecture.
À la veille de Pâques, c’est une véritable provocation pour les chrétiens, et une semaine après les élections départementales, élément que Franck Marlin a bien caché aux électeurs du binôme UMP qu’il soutenait en étant suppléant. Selon les informations dont nous disposons, la presse locale n’aurait pas été conviée à cette cérémonie. Communautarisme et volonté de bafouer la laïcité non assumés ? Il est à noter que des logements sociaux sont prévus juste en face de la nouvelle mosquée.
Étampes comptera désormais 2 mosquées et également une école coranique. D’où viennent les financements ?
29/11/2014 – ÉTAMPES (NOVOpress)
Au moment où une grande partie de la classe politique s’inquiète de la montée de l’islamisme radical, au moment où des milliers de “Français” partent faire le Djihad en Irak et en Syrie, après avoir été radicalisés en France, dans les prisons, dans les mosquées, au moment où Nicolas Sarkozy durcit son discours sur l’immigration (au moins dans les mots, jamais dans les actes), le Maire UMP de la ville d’Étampes semble vouloir développer le communautarisme dans sa ville, une ville déjà illustrée dans l’observatoire du Grand Remplacement, une ville ou récemment, une maire-adjointe a encouragé la bi-nationalité.En effet, le permis de construire pour une mosquée de 400 m² au sol et de 8 mètres de haut vient d’être signé et accordé par le maire.
Elle a été demandée par une association musulmane et sera implantée au cœur d’un quartier où de nombreux logements sociaux sont en construction. Que deviendra “Etampes – Ville Royale” dans 5 ou 10 ans ? Un Sarcelles-bis ? Une nouvelle ville de non-droit ? Une ville ou l’identité aura encore été piétinée par un élu…
http://fr.novopress.info/179091/maire-ump-detampes-franck-marlin-se-lance-lislamisation-massive/
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La lutte contre le racisme et l’antisémitisme, arme de destruction massive des libertés publiques par Nicolas BOURGOIN
Droite du travail, gauche des valeurs. La politique du gouvernement Hollande semble se résumer à deux axes en apparence opposés mais en réalité convergents : mise aux normes mondialistes de l’économie française, pénalisation toujours plus forte du « racisme et de l’antisémitisme » sous couvert de lutte contre le djihadisme. Pendant que le gouvernement Hollande s’active à dépouiller les travailleurs français de leurs dernières protections face à la violence de l’économie de marché, il fait mine de protéger les personnes supposées vulnérables à la discrimination ethnique ou religieuse par une législation toujours plus stricte. Dans les deux cas, la méthode est similaire : passage en force et autoritarisme. Le but également : cette compassion victimaire (d’ailleurs à géométrie variable) sert le projet mondialiste en disqualifiant les oppositions à sa politique.
Il y a des hasards de calendrier qui en disent long. Cette semaine a vu le passage en force de la loi Macron, sans doute la réforme la plus libérale votée sous la Ve République, ainsi que l’annonce par la garde des Sceaux d’un énième projet de loi contre le racisme et l’antisémitisme.
La mécanique est bien rodée : surfer sur l’émotion collective provoquée par un événement dramatique pour faire passer une nouvelle loi liberticide. La dernière en date ne fait pas exception. La profanation d’un cimetière juif de Sarre-Union par cinq mineurs qui ont saccagé 250 tombes ainsi que les agissements de certains supporters de Chelsea qui ont empêché un homme noir de monter dans le métro ont servi de prétexte à un énième durcissement pénal. Le nouveau projet de loi de Christiane Taubira fait des actes racistes et antisémites des circonstances aggravantes dans de multiples infractions. Il crée en outre une plate-forme dédiée aux personnes victimes de ces actes et donne la possibilité à celles-ci de se regrouper et d’agir ensemble. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme, décrétée par François Hollande « grande cause nationale » après les attentats du mois de janvier, faisait déjà l’objet d’une priorité expresse : par sa circulaire du 12 janvier 2015, Christiane Taubira avait demandé aux procureurs de la République de « faire preuve d’une extrême réactivité dans la conduite de l’action publique envers les auteurs d’infractions racistes ou antisémites » en insistant pour qu’une réponse pénale « systématique, adaptée et individualisée » soit apportée à chacun de ces actes. En clair : tolérance zéro pour ce type d’infraction, attitude qui contraste singulièrement avec le traitement réservé à la délinquance classique, un champ largement délaissé par le gouvernement.
Si l’intention est louable, on peut s’interroger sur sa finalité. Et sur cette question, les dérives de la lutte anti-djihadiste sont riches d’enseignement : pour simplement avoir refusé la minute de silence après les attentats de Charlie Hebdo ou avoir posté un message provocateur sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes – parfois des collégiens – ont été inculpées d’« apologie du terrorisme », innovation juridique de la loi Cazeneuve votée en novembre dernier, passible de 7 années d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Ces excès ont suscité l’inquiétude des associations de défense des Droits de l’Homme. Et pour cause : nul futur terroriste derrière les barreaux mais de simples citoyens déclarés coupables d’avoir déserté la mobilisation générale pour la « guerre contre le terrorisme ». De façon similaire, l’accusation d’antisémitisme sert surtout à disqualifier, et parfois même à criminaliser, les oppositions à la politique israélienne ou à la soumission de la France au lobby pro-israélien. Sous les tirs croisés de ces deux armes juridiques Yvan Benedetti, ancien dirigeant de L’Œuvre française, se voit poursuivi pour « apologie du terrorisme » et « antisémitisme » à cause de simples messages postés sur le réseau social Twitter. Il faisait déjà l’objet d’une mise en examen depuis novembre dernier pour reconstitution d’une organisation dissoute.
L’antisémitisme deviendrait-il synonyme de contestation de l’ordre dominant ? Il est en tout cas assimilable à la critique d’Israël selon Manuel Valls pour qui la « haine du juif » se nourrit de l’anti-sionisme. Dominique Reynié, politologue assermenté au micro de France-Inter identifiait même le Front de Gauche à un « foyer d’expression de l’antisémitisme ». Les électeurs de Marine Le Pen et les Français musulmans, victimes de la politique mondialiste du gouvernement socialiste, étaient pour l’occasion mis dans le même sac. Et sans surprise, la réponse consistant une fois de plus à museler Internet, en particulier les réseaux sociaux et les plates-formes de partage de vidéos où « se retrouvent ces publics-là ».
Outre une réduction drastique de la liberté d’expression publique, cette chasse aux sorcières aura pour conséquence de banaliser l’antisémitisme en l’assimilant de facto à une simple critique du système dominant. Dénoncer la mainmise de la finance internationale sur l’économie française, contester le pouvoir des banques, ou encore défendre la cause des peuples opprimés par l’impérialisme sioniste ou étasunien vaut excommunication. Le vrai antisémitisme est très minoritaire en France comme le montrent les études d’opinion mais il pourrait bien se développer à la faveur de ces campagnes à répétition qui visent à criminaliser l’expression d’opinions ou d’analyse dissidentes et qui finiront à force de durcissements par ne laisser au citoyen que deux options : se soumettre ou devenir un délinquant d’opinion.
Nicolas Bourgoin
• D’abord mis en ligne sur le blogue de Nicolas Bourgoin, le 20 février 2015.
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147 morts au Kenya : "ils ont fait sortir les musulmans des classes et abattu les chrétiens"
Le Figaro ne fait aucune référence à la religion des 147 morts. Le Time, lui ne se prive pas.
Une intention de prière dans cette nuit eucharistique.
Qu'ils reposent en Paix.
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Loi sur le renseignement : la surveillance de masse approuvée par les députés
Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril. Mercredi soir – soit un 1er avril -, le projet de loi sur le renseignement a été adopté à l’unanimité par la commission des lois de l’Assemblée nationale, dans un hémicycle quasiment vide.
Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les députés ont ainsi validé la mise en place d’une surveillance de masse des citoyens français.
Voici donc quelques dispositions qui font froid dans le dos :
Avec ce projet de loi, les enquêteurs et agents pourront effectuer en toute légalité des “interceptions de sécurité” portant sur les contenus des courriels et des conversations téléphoniques, uniquement s’ils sont en lien direct avec l’enquête. Le texte prévoit aussi le recours à de nouvelles technologies permettant aux agents de poser micros, balises, caméras espions partout où ils l’estiment nécessaire. Ils pourront également capter en direct de ce qui est tapé sur un clavier en temps réel.
La CNIL et de nombreuses associations ont fait part de leurs craintes. Sur les pouvoirs accordés aux services de renseignement, même le juge antiterroriste Marc Trevidic a jugé leur champ “extrêmement large”.
http://fr.novopress.info/185069/loi-renseignement-surveillance-masse-approuvee-les-deputes/
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La Commission européenne enterre l'initiative citoyenne européenne
"En réponse aux critiques qui s’accumulent à propos de l’« initiative citoyenne européenne », la Commission européenne a répondu qu’elle ne changerait rien. Bref, que la chose allait mourir de sa belle mort, sans qu’il y ait besoin de sédation profonde… Conformément à ce qui était prévu, mais cela elle ne le dit pas.
[...] Cette innovation démocratique majeure du traité de Lisbonne était censée permettre la participation des citoyens au processus de décision européen. C’était une exigence pour rapprocher les citoyens de Bruxelles, pour combler le « déficit démocratique » dont souffre l’UE, etc. [...] Selon le traité de Lisbonne, l’« initiative citoyenne européenne » devait être mise en place dès l’entrée en vigueur du traité, mais la Commission avait encore mis deux ans et demi pour mettre au point le dispositif, en faisant croire que c’était une grande concertation entre le Conseil, le Parlement, et les citoyens, alors qu’elle décidait de tout toute seule (comme d’habitude).
Caril fallait faire en sorte qu’il soit impossible qu’une initiative citoyenne puisse aboutir à une remise en cause de quelque diktat que ce soit de la Commission, tout en faisant miroiter le progrès démocratique majeur de la chose.
On voit, trois ans plus tard, le résultat. 51 initiatives ont été enregistrées par la Commission. Sur ces 51, il y en a… deux qui ont abouti. Qui ont abouti… à rien.
La première a étécelle du « droit à l’eau »(gestion publique de l’eau) qui demandait une proposition de loi reconnaissant le droit humain à l'eau, ou l'engagement formel de ne lancer aucune initiative incitant à libéraliser ce service, et la confirmation que les services d'eau et d'assainissement seraient exclus du Partenariat transatlantique. L’initiative citoyenne a effectivement pour finalité d’obliger la Commission a élaboré un projet de loi.Mais la Commission a répondu par de bonnes paroles strictement verbales…
La deuxième a été « Un de nous », l’initiative visant à protéger l’embryon humain,notamment en interdisant toute activité qui conduise à détruire un embryon.La Commission a répondu que c’était déjà « réglementé »…Les organisateurs ont porté plainte devant la Cour européenne de Justice, qui a obligé la Commission à formuler une nouvelle réponse. Celle-ci vient de le faire, ce même 31 mars. Elle répond… qu’elle a le droit de répondre comme elle l’entend. Sic.
Comme, le même jour, la Commission fait savoir qu’elle ne changera rien au processus, on voit que la preuve est faite que c’était une mauvaise farce, et qu’il faut être singulièrement optimiste, ou plutôt inconscient, ou avoir du temps à perdre, pour tenter de nouvelles initiatives.
D’ailleurs les demandes ont déjà chuté de façon spectaculaire l’an dernier."
Cette vaste fumisterie avait été décryptée par le même Daoudal dès 2009.
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Manuel Valls perd encore ses nerfs à l'Assemblée
Suite à une question du député UMP Marie-Louise Fort sur la pédophilie d'un directeur d'école :
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Les Etats‑Unis s’impliquent toujours plus dans le conflit en Ukraine
290 parachutistes américains débarqueront en Ukraine le 20 avril pour une durée de 2 mois. Leur mission sera de former la garde nationale ukrainienne, celle composée de volontaires qui ont combattu les rebelles prorusses.
Cette annonce a été faite par le ministre ukrainien de l’Intérieur : Arsen Avakov. Il a ajouté aussi que « Nos partenaires américains fourniront des équipements militaires spéciaux et des moyens de liaison ». A cela viendront s’ajouter 75 millions de dollars d’équipements militaires ainsi que 230 véhicules.
Cela ne conforte pas les accords de Minsk qui faisaient miroiter une paix. Au contraire, cela attise l’idée d’un conflit alimenté par les Etats‑Unis.
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