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lobby - Page 1664

  • Marine Le Pen n’a aucun des attributs requis pour adhérer au front des républicains

    Comment expliquer que, malgré ses résultats très prometteurs du premier tour, le FN n'ait pu gagner un seul département ?

    Les commentateurs politiques font des résultats des élections départementales des analyses bon marché et convenues telles que : la gauche a perdu parce que divisée, l’UMP a confortablement gagné parce qu’alliée au centre, le FN s’est enraciné et s’est stabilisé à 25 %. Tout est dit.

    Après avoir mélangé, sur la table électorale, torchons rouges et serviettes bleues, les voilà prêts à passer aux délices des chaises musicales ministérielles, sans mettre en exergue une analyse plus fine et bien cachée par les principaux partis.

    En y regardant de plus près, on peut pourtant y déceler une évidence : l’arrivée au pouvoir de la droite nationale, hors circonstances exceptionnelles, n’est pas pour demain ! Sinon, comment expliquer que, malgré ses résultats très prometteurs du premier tour, le FN n’ait pu gagner un seul département ? Avancer que le parti de Marine Le Pen n’avait jusqu’alors qu’un seul conseiller, que ces élections favorisent sortants et notables locaux, ou que le scrutin majoritaire le pénalise ne suffit pas.

    Première conclusion : dans la voiture d’un tripartisme annoncé, le FN aura souvent la place du mort, à cause du « ni-ni » et du front républicain de l’UMPS. C’est ce que confirmait, ravi, Pierre Laurent sur i>Télé : « Le PC, avec 2 % des voix, a beaucoup plus d’élus que le FN ! » CQFD.

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  • Mais enfin ces valeurs de la République rabachées par nos gouvernants, c’est quoi ?

    S’il y a en France un mot utilisé en toute circonstance et dans tous les discours c’est bien celui de valeurs : celles de l’islam, de la laïcité, de la gauche, de la droite, du football, de la pétanque, etc., etc. C’est un mot-clef type répété et ressassé ad nauseam par tous, sans plus de précision.

    Manuel Carlos Valls Galfetti, préposé à Matignon sous le nom de Manuel Valls, est un fervent usager de ce concept vague. Après les attentats récents il a annoncé, le 22 janvier, de nouvelles mesures pour mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l’école.

    Comme le dit 24heuresactu.com : « Chaque semaine Manuel Valls joue à l’Assemblée nationale sa pièce favorite : “Les valeurs de la République”. Avec dans le rôle principal : Manuel Valls. Dialogue et adaptation de Manuel Valls. Tremblottes et postillons de Manuel Valls. Production : l’impôt des Français. »

    C’est ainsi que, le 10 mars dernier, cet énergumène (Personne exaltée qui parle, gesticule avec véhémence, excitée, selon le dictionnaire Larousse) s’en est pris avec la violence verbale d’un forcené à Marion Maréchal Le Pen à qui il a promis de stigmatiser le FN et d’affirmer à nouveau les valeurs de la République. Cependant, une fois de plus, il a omis de préciser ce que sont celles-ci.

    Pour La-Croix.com, le 22 janvier 2015, « Le débat national devrait éclairer ce que sont ces “valeurs de la République” (liberté, égalité, fraternité), cette laïcité, cet enseignement moral et civique que les professeurs devront proposer à leurs élèves. »

    Face à la vacuité du discours de nos dirigeants, à leur comportement, et à leurs actes, il importe de dénoncer ce que recouvre aujourd’hui dans notre pays ce concept qu’ils emploient à tout bout de champ. Il faudrait un livre. Bornons-nous dans le cadre de cet article à l’essentiel et à ce qui blesse le plus.

    Leçons de morale républicaine, tricherie, corruption et mépris du peuple.

    Pour ce qui concerne la vie politique intérieure, ce qui est le plus grave du point de vue de la démocratie – autre mot-clef martelé sans cesse – est le mépris puis la limitation et bientôt le refus du suffrage universel. L’exemple le plus flagrant est celui de la Constitution européenne refusée par le peuple français à une large majorité et qui lui a été refourguée avec cynisme par un chef d’Etat vassalisé grâce à un vote presque unanime du Parlement.

    Le PS et les autres partis de gauche ont réuni environ un tiers des suffrages exprimés au premier tour de l’élection de 2012. Ils étaient donc loin de réunir ne serait-ce que la majorité de l’opinion française. C’est la raison pour laquelle la victoire de Hollande au second tour à une courte majorité, si elle lui donnait à l’évidence le droit de gouverner, ne lui donnait pas la légitimité d’imposer des bouleversements de la société et de la famille française au nom d’un programme idéologique qui n’a rien à voir avec l’intérêt national qui constitue la dernière de ses préoccupations. C’est encore plus vrai aujourd’hui, au vu de la confiance que lui accorde l’opinion.

    Que Hollande ait été élu grâce au vote musulman constitue un fait reconnu. Malgré le rejet aussi bien de sa politique que de sa personne, il entend bien le renouveler grâce à une grande complaisance à l’égard des musulmans et de l’immigration et des naturalisations massives au mépris de la population des Français de souche.

    Le tripatouillage par Valls, le héraut des valeurs républicaines, de la structure des cantons et du mode électoral départemental n’a eu pour objet que d’assurer de bons résultats à son parti. Il en résulte un sérieux désordre institutionnel et une aggravation des finances publiques territoriales. Cette manipulation du suffrage universel est inscrite dans les gènes de la gauche et les exemples historiques sont nombreux.

    La gauche s’est toujours posée en donneuse de leçons de morale. La famille socialiste fournit pourtant un nombre impressionnant de voyous et de corrompus. Citons quelques cas : J.C. Cambadélis pour recel d’abus de confiance, J.M. Ayrault pour délit de favoritisme, H. Désir pour recel d’abus de biens sociaux, J.P. Huchon pour prise illégale d’intérêts dans des marchés publics, R. Navarro, sénateur de l’Hérault, pour abus de confiance. Nous connaissons la situation délictuelle des socialistes dans le Pas-de-Calais, département où les socialistes ont volé les pauvres qu’ils prétendent défendre, et dans les Bouches-du-Rhône, à la suite des révélations médiatiques de G. Dalongeville, ancien maire d’Hénin-Beaumont, lui-même condamné, les dirigeants de ces départements ayant bénéficié d’une grande indulgence de la part du secrétaire général du PS de l’époque. Rappelons que, sans l’affaire du Sofitel, ce serait DSK qui serait aujourd’hui à l’Elysée.

    En face on n’est pas de reste, A. Juppé étant un excellent exemple. C’est Pierre Bédier qui a notre faveur : condamné en 2008 à 18 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour corruption passive et abus de biens sociaux, il est redevenu le président UMP du Conseil général des Yvelines en 2013 et sera probablement réélu aux élections départementales de mars 2015.

    Le suffrage universel ne doit pas être une valeur républicaine au vu de la condamnation de Sylvie Andrieux, député des Bouches-du-Rhône qui achetait des voix dans les banlieues de Marseille grâce à des subventions financées par l’argent public et versées à des associations communautaires fictives. Cette pratique est en réalité fréquente. Sur I-Télé, Razzi Hammadi, député de Seine-Saint-Denis et ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, a dénoncé les « lâchetés » des élus locaux face à la montée du communautarisme, avant d’avouer que « certains (élus locaux) ont négocié les mosquées contre des voix ».

    La France est peu ou mal gouvernée et suradministrée. Communes, communautés de communes et d’agglomérations, cantons, arrondissements, départements et régions s’entassent les uns sur les autres et pèsent lourdement sur les finances publiques par la multiplication des recrutements de personnels, leur absentéisme et le nombre des élus que la parité des conseillers départementaux ne fait qu’accroître. En fait, les collectivités territoriales sont les mamelles nourricières d’un monde politique parasite, notamment de gauche, et de son clientélisme.

    Enfin, les revenus, retraites et privilèges des élus nationaux pèsent lourd. Il y a en France 577 députés et 348 sénateurs, sans parler des sinécures du Conseil économique et social. Par comparaison, aux USA on compte 435 représentants et seulement 100 sénateurs pour une population cinq fois plus élevée. A titre d’exemple, ce 19 mars, à l’unanimité du Parlement les parlementaires se sont octroyé un privilège supplémentaire : celui-ci permet de doubler l’indemnité dite de « fin de mandat » que perçoit un élu battu à sa propre réélection, pendant six mois après avoir quitté son poste. Le rapporteur du texte est un député PS prévoyant.

    L’avènement de Big Brother.

    Les valeurs républicaines déboucheront-elles un jour sur une tyrannie républicaine, en fait une tyrannie des forces de gauche ? Ce n’est peut-être pas encore le cas mais nous en prenons le chemin. N’oublions pas que le pouvoir actuel n’est pas celui d’une social-démocratie classique et respectueuse des opinions et de l’opposition. C’est celui d’une extrême gauche fanatisée fortement présente au sein du PS et d’écologistes rouge vif qui pèsent par leur chantage permanent sur Hollande et son gouvernement.

    Le système est très organisé. Les lois mémorielles scélérates sont destinées à museler les opinions sur les grands sujets sociétaux. Les médias de propagande, vigilants, dénoncent et organisent la traque en cas de propos jugés condamnables. Des associations, faibles en nombre mais fortes en subventions publiques, se portent parties civiles. La justice, partiale et politisée, condamne sans faiblir comme dans le cas d’un grand hebdomadaire : Valeurs actuelles. Bientôt les condamnations seront pénales.

    D’ailleurs, la politisation de la justice constitue visiblement une valeur de la République. Rappelons-nous le Mur des cons du Syndicat de la magistrature qui arborait d’une manière abjecte le visage du général Schmitt, père d’une malheureuse jeune femme massacrée dans un train de banlieue par une chance de la France.

    En réalité, comme l’a si bien montré Laurent Obertone, c’est une société et un système politique du type Big Brother que les tenants de ces valeurs républicaines mettent en place.

    La porte ouverte à l’immigration à l’insu des Français.

    D’eux-mêmes les gouvernants républicains ont ouvert les portes à la submersion de la France par l’immigration du tiers-monde. Depuis plus de dix ans c’est l’équivalent d’une ville comme Rennes qui entre chaque année dans notre pays. A terme ce sera mécaniquement le Grand Remplacement du peuple français et sa disparition.

    Jamais, sur une question aussi existentielle pour une des plus grandes cultures de l’histoire humaine, ils n’ont demandé aux Français leur avis par référendum. Ils savent trop bien quelle serait la réponse et ces grands démocrates préfèrent l’éviter.

    Il en va de même de l’insécurité qui, parfois, pourrait prendre la forme d’une guérilla. Laurent Obertone l’a exposée avec talent dans France Orange mécanique, nous n’y reviendrons pas. Un seul exemple cependant : il y aurait 300 viols par jour en France. 300 !! Et cela n’émeut ni le ministère de la Justice ni les associations féministes.

    Que font les tenants des valeurs républicaines ? Ils mettent en place des lois laxistes qui encouragent les criminels et abaissent et humilient encore plus les victimes. Face aux crimes, ils regardent ailleurs et se défilent en racontant des fariboles. Dans certains cas d’assassinats commis par des allogènes, musulmans ou non, ils affirment d’emblée que les criminels sont des blonds aux yeux bleus même s’ils portaient un casque de moto. Il arrive même que les médias les rebaptisent avec des noms chrétiens.

    Vers la préférence étrangère et la disparition du peuple français.

    A plusieurs reprises nous avons entendu la gauche réfuter le principe de la préférence nationale comme étant contraire aux fameuses valeurs républicaines. En fait c’est la préférence étrangère qui, à leurs yeux, en fait partie, au mépris et au détriment de notre peuple et des Français de souche. Au plan concret c’est le cas de l’ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées, ex minimum vieillesse) dont bénéficient des milliers d’étrangers sans avoir cotisé ou de l’Aide médicale d’Etat (AME) qui permet aux clandestins d’être soignés dans notre pays.

    Malika Sorel a décrypté la feuille de route du gouvernement Ayrault pour lutter contre les discriminations à l’occasion d’un entretien avec leFigaro.fr le 6 février 2014 :

    « Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. Cela se lit très bien au travers de plusieurs mesures comme, entre autres, la mesure 29 : “Cette démarche conduira le gouvernement à promouvoir l’obtention du Label Diversité par l’ensemble des administrations publiques (…). A retenir en particulier : la mise en place de classes préparatoires intégrées, la formation des membres de jury de concours sur les stéréotypes, le développement des recrutements hors concours (…)”. De nombreuses mesures sont destinées à donner la préférence aux personnes d’origine extra-européenne. Ce qui se traduira mécaniquement par le fait que des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. »

    En réalité, il s’agit d’en finir avec le modèle républicain d’intégration et de faire table rase de l’identité française au profit d’un communautarisme qui est très exactement le contraire du principe deux fois séculaire de la République une et indivisible. C’est particulièrement patent dans le cas de la religion. Que devient le principe fondamental de laïcité quand les collectivités locales – Bordeaux, Marseille – financent la construction de mosquées ? Ce principe n’est devenu qu’un prétexte pour faire disparaître la religion catholique et la civilisation chrétienne de notre pays.

    La gabegie, l’autodestruction de l’Etat providence et la ruine des Français.

    Depuis près de quarante ans, la gouvernance républicaine, de gauche comme de droite, se confond avec une sur-fiscalisation des personnes comme des entreprises, des déficits abyssaux des finances publiques et de la balance des paiements et une montée angoissante de la dette. La gabegie est générale, particulièrement dans les collectivités territoriales. La fraude sociale, estimée par le rapport Tian à 20 milliards €, est évaluée par un magistrat spécialisé, Charles Prats, à plus de 50 milliards € par an.

    Sous couvert des grands principes de l’Etat providence que les tenants des valeurs républicaines bafouent et au bout du compte détruisent, la France régresse dans le classement des économies nationales et est tiersmondisée aux plans économique, industriel et financier. L’appauvrissement, qui trop souvent devient clochardisation, s’étend à une partie de plus en plus importante de la population française. Depuis de nombreuses années et de plus en plus, nos grandes industries appartiennent au capitalisme étranger et financent les retraites américaines.

    La double vassalisation de la nation française avant sa disparition.

    Au plan international, en près de 20 ans, notre pays, autrefois si soucieux de sa souveraineté et de son indépendance nationales, est devenu le vassal d’un vassal. Les clefs de l’Europe ont été laissées à l’Allemagne qui en est devenue le maître et à qui les ministres républicains vont, la corde au cou, demander un délai supplémentaire pour réduire des déficits auxquels ils sont et seront incapables de remédier. Parmi les valeurs républicaines de nos gouvernants figure l’humiliation.

    Mais l’Allemagne, elle-même, est à la botte du grand suzerain, les Etats-Unis, qui dominent Bruxelles, imposent leurs directives de politique internationale comme les sanctions contre la Russie, exigent notre participation à leurs guerres et s’emploient à organiser une grande fusion des économies occidentales au travers d’un Traité transatlantique qui menace en fait les fondements de notre culture.

    Ce à quoi tendent les tenants des valeurs républicaines comme Hollande et Valls, c’est à la dissolution de la France, ou de nos provinces, dans un grand magma atlantique sous l’autorité de Washington et de la FED. C’est ce que veut dire le concept de politique de peuplement qu’a osé proférer Valls dans l’indifférence bienveillante de la fausse droite. Au fond, la disparition de la France leur semble constituer un progrès. A côté d’eux et de leurs comparses, Pierre Laval ferait figure de patriote intègre.

    De quel droit donnent-ils des leçons aux Français sur la République et sur leur pays ?

    Le préposé à Matignon a, le 22 mars, adjuré la « droite » de ne pas commettre de faute morale et politique, histoire de ne pas perdre trop de sièges de conseillers départementaux. Mais de quel droit donne-t-il des leçons de morale politique ? Qui est-il pour le faire ?

    Il n’a pas une minute de travail productif à se reprocher : maire d’Evry, il a laissé une situation financière difficile, malgré une nette augmentation de la pression fiscale qui est devenue l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. Enfin, il est loin d’avoir observé la vérité lorsqu’il se présentait comme un pauvre immigré méritant, fils d’opposants au franquisme.

    Surtout, il ne se rend pas compte du caractère grotesque de son comportement de donneur intraitable de leçons aux Français de souche sur la France, la République et la démocratie alors qu’il a été naturalisé français de fraîche date comme Sergio Coronado, Esther Benbassa, Najat Vallaud-Belkacem ou Eduardo Rihan Cypel.

    En définitive.

    A peu près tous les Français admettent les principes fondamentaux de la République qui se confondent dans leur esprit avec la France et y sont attachés : liberté, égalité des droits, respect de la constitution, existence d’un Parlement, responsabilité du gouvernement devant celui-ci, etc. Il est à craindre que l’escroquerie politique que constitue le dévoiement du concept de valeurs républicaines n’amène nombre de citoyens français à se dégoûter de la vraie République et à s’éloigner de celle-ci. L’abstention est déjà un signe fort. Rappelons également les résultats de la 5e édition de l’enquête annuelle intitulée « Baromètre de la confiance politique » dont l’intégralité a été publiée par Valeurs actuelles :

    –75% des Français ne font plus confiance à l’Etat ni à la République ;

    –50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays un homme fort qui n’ait pas à se préoccuper du Parlement et des élections.

    Jean Raspail a écrit que la patrie était trahie par la République. Celle-ci n’est qu’un régime politique et institutionnel. Que les escrocs des « valeurs républicaines » y prennent garde afin d’éviter que ce régime ne soit sacrifié pour sauver les valeurs de notre vraie mère qui est la France, notre patrie.

    André Posokhow, Consultant pour Polémia, 29/03/2015

    http://www.polemia.com/mais-enfin-ces-valeurs-de-la-republique-rabachees-par-nos-gouvernants-cest-quoi/

  • RATP : "Cette neutralité est une complicité avec celui qui massacre"

    Sur le Figarovox, l'abbé Grosjean dénonce la "neutralité" de la RATP :

    "[...] Annoncer que ce concert était offert au profit de ces chrétiens d'Orient est «une information se situant dans le contexte d'un conflit armé à l'étranger et (…) le principe de neutralité du service public qui régit les règles de fonctionnement de l'affichage par Métrobus, trouve en effet dans ce cas à s'appliquer

    Vous avez bien lu. Pour la RATP, les Chrétiens d'Orient sont juste un camp face à l'autre, un camp pour lequel on ne peut pas prendre parti.[...] Entre Daesh et ses victimes, elle veut rester «neutre». Cette neutralité-là est impossible.Cette neutralité est une complicité avec celui qui massacre, contre l'innocent qui est massacré. Cette neutralité rappelle celle de Pilate et de tous ceux qui l'ont suivi depuis 2000 ans, se lavant les mains des massacres commis, et fermant les yeux sur le sort des victimes, pour ne pas faire de vagues ni perdre leur poste.Cette neutralité est indigne d'un groupe comme la RATP, elle révolte sans aucun doute nombre de ses agents qui ont pleuré avec tous nos compatriotes les victimes de l'horreur terroriste. Cette neutralité-là est une insulte à la France, qui a toujours mis sa fierté à défendre les droits de l'homme, et particulièrement des minorités persécutées, partout dans le monde.Plutôt que de reconnaître humblement et simplement une erreur d'appréciation, la RATP s'enfonce et finit par justifier l'injustifiable.Quel aveuglement et quelle mépris a-t-il fallu à celui qui a donné l'ordre de rayer de l'affiche cette mention des Chrétiens d'Orient! Et à ceux qui ont rédigé ce communiqué? Pensaient-ils faire taire la voix des persécutés, réduire au silence la communauté chrétienne, et au delà des Chrétiens, tous ceux qui sont émus par le sort des minorités martyrisées en Orient, en invoquant le principe de «neutralité»? [...]

    Pierre Mongin, président de la RATP, se retrouve ce jour devant trois questionsauxquelles il doit répondre pour faire cesser le trouble:

    -valide-t-il ce communiqué ou reconnaît-il une erreur bien regrettable mais du coup pardonnable? 

    -pense-t-il qu'on puisse être «neutre» devant le massacre des chrétiens persécutés? Entre Daesh et ses victimes, la RATP peut-elle revendiquer un principe de neutralité?

    -serait-ce le mot «chrétiens» qui gêne certains, comme pourrait le laisser penser, dans un premier temps, le recours à l'argument de la laïcité?

    Il faut espérer qu'il aura à cœur de nous rassurer et de réparer ce scandale, avant qu'il ternisse pour nous tous la joie de Pâques!"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les modèles sont mortels: exemple avec la Finlande

    L’affaire de la Grèce prend la tournure à laquelle il fallait s’attendre: après deux ou trois ans d’austérité qui ont vu son PIB régresser d’un tiers et après le retour à la case départ, c’est-à-dire à l’année de l’entrée dans l’Euro, les Grecs en ont par-dessus la tête et finissent par s’y prendre mal avec des dirigeants qui jouent les enfants terribles et des habitudes de ne pas payer leurs impôts qui deviennent déplaisantes.

    Ils n’ont pas raison de prendre leurs partenaires pour des abrutis. Ils n’ont pas raison de ne faire de réformes que celles qui ne coûtent pas trop chères aux contribuables. Mais les autres pays de l’Eurozone, n’ont pas raison de ne pas écouter les messages que passent mal les Grecs. Les Allemands, en premier, ont tort d’afficher des airs offusqués à la manière de la vieille tante sans enfants qui ne supporte pas le bruit de la marmaille des autres.

    On le sait, l’Allemagne se prend pour un modèle. Elle n’est pas la seule en Europe à avoir eu cette idée. Pour autant, l’Allemagne devrait se souvenir que les modèles sont des denrées fragiles et qu’il suffit de quelques mois pour que s’inversent des tendances qu’on croyait écrites dans le marbre. L’exemple de la Finlande devrait sonner douloureusement dans l’oreille de sa grande sœur en méritocratie. 

     

    La Finlande, ce pays qui ne ressemble pas à la Grèce

    Si on devait comparer les Finlandais avec les Grecs, on dirait qu’ils sont parfaitement opposés. Les souvenirs du passé démarrent quelques siècles après JC en Finlande et quelques millénaires avant en Grèce. La Grèce a une belle collection de temples grecs, en Finlande, il y a une gare centrale en granit (On a les Parthénon qu’on peut!). Enfin, on sait qu’il y a en Finlande autant de lacs qu’il y a d’îles en Grèce! La Finlande serait en creux ce que la Grèce est en bosse?

    Une autre différence? Le village du Père Noël est en Laponie. La Finlande serait le pays du Père Noël et des cadeaux aux petits comme aux grands? Ne nous leurrons pas ! Voici une autre différence avec les Grecs: la Finlande n’est pas le pays qui aura offert à l’Humanité des cadeaux qui secouent les civilisations. Le village du Père Noël est un coup touristique.

    Selon certains linguistes, le mot “cadeau” n’existerait pas dans les langues finno-ougriennes ! L’installation du père Noël ne peut donc qu’être récente. La preuve? Son peu d’effet sur le comportement social des Finlandais. Les Espagnols l’ont bien compris. Pas de cadeaux à attendre des Finlandais. Revenons en arrière: l’Espagne est à genoux, son système bancaire a explosé en plein vol, ravagé par une crise immobilière monstre comme les subprimes avaient ravagé le système bancaire britannique après avoir démoli l’américain.

    Les Finlandais ne connaissent pas les “cadeaux”

    L’Europe de l’Euro s’est mobilisée et a voulu mettre en place des mécanismes de sauvegarde de même qu’elle était intervenue au secours de l’Irlande et de son système bancaire tout aussi désastreusement atteint. A peine ces idées avaient-elles cheminé que la Finlande excipait de son sens des responsabilités, de son respect total à l’égard des obligations européennes et particulièrement celles qui étaient attachées à son inclusion dans l’Eurozone. Elle parla fort et haut des pays du Sud, cigales quand elle avait toujours su demeurer fourmi.

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  • Faire du FN son ennemi politique héréditaire est suicidaire pour l'UMP

    De Denis Tillinac sur Atlantico à propos de la charte proposée par le FN pour le 3ème tour des départementales :

    Charte_departementale"Il y a un minimum de connivence entre les deux électorats. C'est un phénomène  que Sarkozy, en qualité de président de l'UMP, devrait prendre en considération. Je ne trouve pas que ce soit une bonne idée de définir le FN comme un ennemi  privilégié. C'est un adversaire, au même titre que le PS. Nous sommes dans un  faux ni-ni. On menace d'exclusion immédiate quelqu'un qui ferait le moindre  accord avec le FN. Or, lors des législatives partielles du Doubs, Juppé  et NKM ont appelé à voter socialiste contre le FN – rompant alors le ni-ni. Je  n'ai pas entendu dire qu'ils étaient exclus. Faire du FN son ennemi  politique héréditaire est suicidaire pour l'UMP (...)

    Des ententes locales sur des propositions claires n'ont rien  de scandaleuses. Je rappelle quand même que Jean-Pierre Soisson a gouverné la  région Bourgogne pendant trois mandats avec des voix du FN, cela n'a pas empêché  Mitterrand de le nommer. Jacques Blanc a gouverné le Languedoc-Roussillon  pendant trois ou quatre mandats avec les voix du FN de façon revendiquée, ça n'a  pas gêné grand monde.

    Evidemment Marine Le Pen joue un jeu tactique en les mettant  dos au mur. L'UMP doit avoir l'intelligence de ne pas se laisser piéger pour faire plaisir à trois journalistes de gauche indignés qui dénonceront une  alliance avec le fascisme. Son électorat est plus près du FN que du PS.D'un  autre côté, l'électorat FN préfère voter, à tout prendre, pour l'UMP plutôt que  pour le PS. C'est une réalité fondamentale (...)

    La diabolisation ne marche plus. On a l'impression que même  Hollande y renonce. Il a reçu deux fois Marine Le Pen. Il ne faudrait pas que l'UMP soit la dernière à tomber dans  ce panneau grossier. Le FN est un parti comme les autres, il participe aux  élections, il n'a jamais contesté le verdict des urnes même quand il lui était  défavorable. En cela, le FN est aussi républicain que le PS ou l'UMP.

    Il y une frontière politique et stratégique. Marine Le Pen  veut la peau de l'UMP et Sarkozy veut la peau du FN. Ce sont des questions de  pouvoir. La porosité que les observateurs remarquent entre les deux électorats  est une évidence.

    Oui, gouverner avec le PS serait une faute politique et morale. Lâcher tous les électeurs qui ne supportent pas l'idéologie socialiste serait très mal vu. Surtout qu'aucun élu cantonal FN n'est en mesure d'accéder à la présidence. S'il y a une négociation raisonnable sur un programme  départemental, ça ne me paraît pas attenter à l'ordre républicain (...)"

    Philippe Carhon

  • Ça fonctionne encore ?

    Il fallait si attendre, l’ubuesque enquête déclenchée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz, visant le statut des assistants des députés du FN  a été instrumentalisée avec gourmandise en France.  Saisi le 11 mars à la suite d’une dénonciation émanant des rangs de l’oligarchie euromondialiste bruxelloise -certains murmurent même  que Manuel Valls ne serait pas étranger à cette manœuvre  opportunément déclenchée en pleine période électorale-, le parquet de Paris  a ordonné, le 24 mars  une enquête préliminaire visant le Front national, pour «  abus de confiance ». En toute impartialité bien sûr, qui se permettrait d’en douter avec un ministre  de la Justice comme Christiane Taubira… Qu’est-il en fait  reproché aux  assistants  FN ? Tout simplement  de ne pas travailler au profit  de  l’Union dite  «européenne » mais bel et bien pour les  idées patriotiques défendues par le FN c’est-à-dire pour la France…le crime des crimes! Cette enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Bruno Gollnisch a fait justice de ces accusations infondées et stupides, des méthodes indignes utilisées pour mouiller le Front   en intervenant  dans l’hémicycle du parlement  le 11 mars –voir la vidéo en ligne sur ce blogue.

     C’est devant ce même Office anticorruption de la police judiciaire  à Nanterre (Hauts-de-Seine),  que trois proches de Nicolas Sarkozy responsables de la campagne présidentielle de ce dernier en 2012,  ont été placés en garde à vue ce matin dans le cadre de  l’enquête Bygmalion sur un système présumé de fausses factures. Soit l’ex directeur de campagne Guillaume Lambert, actuellement  préfet de Lozère, l’ex trésorier le député UMP Philippe Briand, et l’avocat de l’UMP Philippe Blanchetier. M. Sarkozy était lui, ce matin également,  interrogé par des juges au pôle financier du TGI de Paris. Il s’agissait cette fois pour le président de l’UMP de répondre aux questions dans  l’affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après l’invalidation de ses comptes de campagne lors de cette même présidentielle  mais qui avaient été réglées par l’UMP.

     Autre sujet d’inquiétude à l’UMP, après l’ex ministre de l’Intérieur de  Sarkozy, Claude Guéant, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, faux et usage de faux, c’est au tour de son fils, François  Guéant, d’être dans le collimateur, mis en garde à vue lundi dans l’affaire dite du   financement illégal (présumé)  de la campagne sarkozyste de 2007  par la Libye de Mouammar Kadhafi  qui fait planer sur le système Sarkozy les soupçons de corruption active et passive, trafic d’influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, blanchiment, complicité et recel de ces délits

     Très proche ami de Jean-François Copé, l’homme d’affaires Ziad Takieddine aurait servi d’intermédiaire dans cette affaire. Ce dernier  estimant être lâché  par ses anciens copains de l’UMP, a affirmé qu’il « existe des preuves » d’un financement illégal.

     Autre figure de l’UMP,  le député-maire de Draveil (Essonne),  Georges Tron, ex ministre de Sarkozy,  tombeur du  PS dans le département présidé jusqu’alors  par Jérôme Guedj, a  fait parler de lui ces dernières heures par sa volonté de  succéder à  M. Guedj à la tête de  l’exécutif départemental. M. Tron conteste   ainsi le résultat du mini-primaire qu’il a mis en place, puisque la droite locale l’a finalement écarté lundi, par 15 voix contre 12, au profit de François Durovray, maire UMP de Montgeron.

     Une mise à l’index, du moins une volonté de ne pas  trop mettre dans la lumière M. Tron qui s’explique par  son possible renvoi aux assises suite aux accusations de  viol et d’agressions sexuelles formulées à son   encontre  par deux de ses ex employées municipales. Cela ne mange pas de pain,  le maire de Draveil se justifiait de cette affaire en arguant qu’il s’agissait d’un complot du FN. De manière toute aussi délirante il affirme aujourd’hui qu’il postule la présidence du Conseil départemental pour « lutter contre l’extrême droite »… au motif que François Durovray, est proche du député « souverainiste »   Nicolas Dupont-Aignan !

     Une  bête immonde qui a le dos large mais qui sert beaucoup aux pontes de  l’UMP pour se dédouaner de leurs échecs ou de leurs turpitudes. Après  la levée de son  immunité parlementaire le mois dernier, le député-maire UMP de Levallois (Hauts-de-Seine), Patrick Balkany, a fait très fort dans ce registre décidemment inépuisable. Dans une enquête visant également son épouse Isabelle, M. Balkany a ainsi été mis en examen en octobre pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale,  soupçonné d’avoir monté un système d’évasion fiscale.

     Comme moyen de défense, M. Balkany  avait évoqué  « le déferlement insensé de mensonges » et « la violence du déchaînement des médias », «  une sorte de justice en place publique qui rappelle les plus sombres heures de notre histoire ».Il fallait oser la  comparaison. A la décharge de M. Balkany,  ce type de dérive intellectuelle et sémantique a été  fortement banalisé,  encouragé depuis des décennies  par toutes celles et ceux  qui instrumentalisent les drames du passé au nom de leurs intérêts et leurs croisades actuels.

     Le comble du grotesque, de la mauvaise farce a  été atteint ces dernières heures par le couple médiatique Beate et Serge Klarsfeld , actuellement en tournée de promotion de leurs  Mémoires. Occasion offerte d’attaquer de nouveau le  FN  car  a affirmé M Klarsfeld à l’Afp «  Marine Le Pen peut arriver au pouvoir à la faveur de la présidentielle ».  Or, «  on aimerait qu’il y ait un grand parti de centre-droit et un grand parti de centre-gauche et que les extrêmes soient les plus réduits possibles ».

     Le couple Klarsfeld était  invité  de Jean-Pierre Elkabbach  sur  Europe1 mardi. M Klarsfeld a  tenu des propos d’une violence aussi consternante qu’ahurissante : «  le parti nazi les a eu aussi (ses voix)  librement le FN est porteur d’un fascisme à la française, de changer la mémoire de ce qui s’est passé pendant la guerre: Marine Le Pen n’a pas rompu avec son père».

     Le combat d’un couple. « On va se battre pour que Marine Le Pen ne gagne pas et ne devienne pas présidente de la République française », a renchéri Beate Klarsfeld. « Si la catastrophe se produisait, on continuerait le combat de l’extérieur », a prévenu Serge Klarsfeld.

     Une saillie  abracadabrantesque note Bruno Gollnisch,  qui vise à conforter ce  système en place en diabolisant la seule force politique porteuse d’une  alternative crédible. . Prisonnier de  ses gimmicks et de ses formules usées jusqu’à la corde, en plein déni du réel, le couple Klarsfeld est à l’image d’une caste démonétisée, réduite à faire appel à leurs services  pour conserver leurs avantages pitoyables. Indigne et pitoyable. 

    http://gollnisch.com/2015/04/01/ca-fonctionne-encore/

  • Jean Roucas n’est pas Charlie

    Jean Avril prit pour pseudonyme le nom du quartier de Marseille où il avait grandi : le Roucas-Blanc. Il fit rire la France entière avec « Le Bébête Show » et avec ses « Roucasseries ». Depuis quelque temps, on le voit moins à la télé, et certains de ses spectacles ont été déprogrammés à Gardanne, Livry-Gargan, Coutances, Saint-Maximin et Saint-Pierre-des-Corps. Récemment, Jean Roucas jouait dans une pièce à Paris mais, hier, Jacques Mailhot, directeur du théâtre des Deux-Ânes, a décidé de « mettre fin à sa participation dans les plus brefs délais ».

    Jean Roucas a-t-il détourné de l’argent vers la Suisse ou le Maroc ? A-t-il eu des rapports sexuels avec des mineures ? A-t-il été complice de Coulibaly ? A-t-il précipité un Airbus sur une montagne ? Non, Jean a posté un tweet. À l’instar de Dieudonné ou de Richard Millet, Jean ne bénéficie pas du joker Charlie, Jean n’est pas de gauche : la liberté d’expression ne s’applique pas à lui. Depuis 2013, Jean Roucas soutient le Front national, le parti qu’il est légal, voire obligatoire, de stigmatiser selon monsieur Manuel Valls, Premier ministre.

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  • Comme la RATP, le Pakistan a banni les chrétiens. Les voici en enfer.

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    Lahire

  • Des « artistes et intellectuels français non-blancs » exigent des assises culturelles

    Toujours dans une même rhétorique empreinte d’ordres (il faut, l’État doit, nous exigeons, il y a urgence à), les desiderata dits antiracistes chantent leur ritournelle aux accents d’harcèlement d’un ton, de plus en plus, revendicatif.

    C’est, cette fois, des « artistes et intellectuels descendants de colonisés et d’esclaves » qui disent au gouvernement par journal interposé : « Il faut convoquer des assises culturelles pour encourager les diversités en France. »

    Ils se qualifient également comme artistes et intellectuels français non-blancs. La saugrenuité de la situation est que parmi les signataires se trouve Rokhaya Diallo. Cette dernière s’était montrée indignée parce qu’Éric Zemmour lui avait dit : vous appartenez à la race noire, j’appartiens à la race blanche.

    « L’uniformité ethnique du paysage culturel français est au cœur des préoccupations de la ministre de la culture, nous révèlent-ils. Sur 15 centres chorégraphiques nationaux, quatre sont dirigés ou codirigés par des non-blancs. Mais sur les 35 centres dramatiques nationaux, aucun(e) directeur(trice) n’est noir(e), arabe ou asiatique. Les deux scènes nationales de Guadeloupe et de la Martinique, habités majoritairement par des Noirs, sont dirigées par des artistes africains, démontrant comiquement le racisme du pays. A ceci les directeurs de théâtres et centre dramatiques nationaux (blancs) répondent par des préparations aux grandes écoles de théâtre en direction des diversités ».

    Voici donc des statistiques ethniques qui sont pratiquées en toute illégalité et qui provoqueraient un tollé déchirant s’ils étaient pratiqués par des « artistes et intellectuels français non-noirs ».

    C’est aussi l’occasion d’en demander plus, toujours plus au nom de son origine étrangère :

    Qui mieux que nous qui travaillons depuis des années sur notre histoire peut contribuer à aider le pays à renouer avec des histoires dont elle s’est mutilée ? Nous qui connaissons le récit du chasseur et celui du lion ? Nous qui sommes conscients que la richesse de notre pays – et par là nos acquis sociaux – est le bénéfice des douleurs infligées à nos ascendants. C’est nous que les institutions doivent envoyer sur le terrain. Nous devons être nommés à la direction des structures situées sur les territoires où vivent les classes populaires. Nous devons être artistes associés des scènes, théâtres, centres chorégraphiques nationaux. Nous refusons de continuer à être le public impuissant d’événements censés nous célébrer dans lesquels nous ne sommes pas conviés à nous exprimer. Il faut des assises culturelles où nous puissions proposer.

    http://fr.novopress.info/184951/des-artistes-et-intellectuels-francais-non-blancs-exigent-des-assises-culturelles/

  • Le gouvernement lutte contre le terrorisme... identitaire

    Pour lutter contre le terrorisme, Christiane Taubira avait déjà annoncé un renforcement de l'arsenal contre... le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie.

    Dans la même veine, Bernard Cazeneuve a refusé aujourd'hui d'exclure les réseaux sociaux de la surveillance massive, sans contrôle judiciaire, que permettra le projet de loi sur le renseignement... et le ministre de préciser sa cible : les mouvements identitaires.


    Cazeneuve refuse d'exclure les mouvements... par LCP 

    Sait-on jamais, les frères Kouachi pourraient faire des émules parmi des identitaires racistes, antisémites et homophobes. Et qui sait, peut-être un jour chez d'autres mouvements utilisant les réseaux sociaux, qui menaceraient les "valeurs de la République". Des personnes qui envisageraient une manifestation susceptible, d'après le gouvernement, de menacer la paix sociale par exemple. Mieux vaut être prévoyant. Surtout quand on est Charlie.

    Louise Tudy