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lobby - Page 1667

  • Le mépris du peuple et L'insécurité culturelle : les livres que doit lire Manuel Valls

    Alexandre Devecchio voit dans les résultats des départementales la preuve de la rupture entre la gauche et le peuple. Il conseille au Premier ministre la lecture de deux essais qui analysent ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire.

    « Ce soir, les formations républicaines ont tenu leur place. Ce soir, l’extrême droite, même si elle est trop haute, n’est pas la première formation politique de France », a martelé Manuel Valls après le premier tour des départementales. Et de souligner : « Je m’en félicite car je me suis personnellement engagé. Quand on mobilise la société, quand on mobilise les Français, ça marche ». Une autosatisfaction qui ne doit pas masquer la réalité de ce scrutin. Certes, la déroute de la gauche a été moins lourde que ne le prévoyaient les sondages et le Premier ministre obtient un sursis politique jusqu’aux régionales. Mais le PS reste le grand perdant de la soirée. Avec moins de 20% des suffrages exprimés selon CSA, il est évincé d’environ 500 cantons dès le premier tour. Quant au FN, il obtient le meilleur score de son histoire et s’enracine dans les territoires de la France périphérique. Les classes populaires, raison d’être de la gauche, se détournent de celle-ci au profit du parti de Marine Le Pen. Entre les deux tours, Manuel Valls a pourtant décidé de persévérer dans l’incantation antifasciste qualifiant le « Ni-ni » de Nicolas Sarkozy de « faute morale et politique ». Si cette stratégie peut s’avérer payante dans l’immédiat, elle ne règle pas le problème de fond : la gauche a perdu le peuple. Pour certains observateurs, cette troisième défaite du PS après celle des européennes et des municipales est synonyme de mort lente. Manuel Valls, le 5 mars dernier, déplorait le silence des intellectuels. On lui conseillera de lire deux essais qui tentent d’analyser ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire : Le mépris du peuple, comment l’oligarchie a pris la société en otage de Jack Dion (Les Liens qui libèrent) et L’insécurité culturellede Laurent Bouvet (Fayard). [....]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-mepris-du-peuple-et-L

  • Le bal des pleureuses ou la surenchère victimaire du devoir de mémoire

    La place accordée aux victimes dans le système judiciaire tend également à transformer le procès pénal en vendetta. Il ne s’agit plus de juger un acte, un crime ou un délit, compte tenu des circonstances atténuantes ou aggravantes qui l’ont entouré, mais de faire droit à la douleur des victimes, lesquelles bien entendu trouvent toujours que les peines prononcées ne sont pas à la hauteur des souffrances qu’elles ont endurées. L’acte de justice, dès lors, ne vise plus tant à punir un coupable qu’à renforcer le statut moral de la victime. 

         « Morale de névrosés, et encore morale d’esclaves, écrit Romaric Sangars. Autrefois on se vantait des prouesses de ses ancêtres, pas de leurs humiliations. Ces dernières, on avait même tendance à vouloir les oublier au plus vite plutôt que d’exhiber partout ses plaies en vue de culpabiliser l’adversaire, ou le simple voisin. Résultat : il devient impossible d’avoir un débat franc et loyal au bal des pleureuses. Tout propos est inconvenant. La moindre apostrophe est obscène. Il est loin le temps où l’on s’injuriait pour le plaisir d’aiguiser la langue, où l’on poussait facilement au duel et où, le bras en écharpe, il arrivait qu’on trinque ensuite avec son adversaire. C’est que la liberté et la responsabilité qu’elle implique, voilà qui entraînait assez naturellement une forme de désinvolture supérieure. L’homme libre a les moyens de se l’autoriser. Seul le zombie se crispe à la première égratignure. » 

         L’outil privilégié de la surenchère victimaire, c’est le « devoir de mémoire ». La mémoire s’inscrit sur fond d’oubli, car on ne peut se souvenir qu’en sélectionnant ce qui ne doit pas être oublié (un tel devoir n’aurait aucun sens si l’on se souvenait de tout). La mémoire est donc éminemment sélective. Étant de l’ordre du souvenir ou du témoignage, et subsidiairement de la visée instrumentaliste, elle est aussi éminemment subjective, et c’est en cela qu’elle contredit l’histoire, qui exige au contraire l’approche objective, la mise à distance et le décentrement du regard. L’un des points culminants du « devoir de mémoire » est l’imprescriptibilité du « crime contre l’humanité », notion qui est à la fois vide de sens – seul un extraterrestre pourrait, en toute rigueur, commettre un crime contre l’humanité (et c’est d’ailleurs bien comme des « extraterrestres », au sens de la métaphore, que les auteurs de tels crimes sont régulièrement présentés) – et en contradiction totale avec la tradition culturelle européenne, qui fait de l’amnistie la forme judiciaire de l’oubli. On connaît les critiques formulées par Paul Ricœur contre le « devoir de mémoire », auquel il proposait de substituer le devoir d’oubli. 

         Mais la furie du Bien n’épargne évidemment pas l’histoire. Qu’elles créent ou non de nouveaux délits pénaux, qu’elles soient répressives ou purement proclamatoires, les « lois mémorielles » (loi Gayssot interdisant la contestation de conclusions du procès de Nuremberg, loi reconnaissant le génocide arménien contesté par les Turcs, loi Taubira qualifiant la traite négrière de crime contre l’humanité) entrent dans ce cadre qui conjugue « repentance » et victimologie. Elles donnent à entendre que la loi est apte à décider de la vérité historique, ce qui est une aberration. Elles nourrissent des « repentances » publiques qui, en incitant à ne se remémorer le passé que comme crime, fonctionnent comme autant d’avertissements rétroactifs et de mythes incapacitants. 

         Cela, toutefois, n’est encore qu’un aspect de la réglementation et de la judiciarisation dévorantes qui caractérisent l’empire du Bien. 

         Comme l’a montré Christopher Lasch, tout ce qui relevait naguère de la convivialité naturelle, des rapports sociaux organiques, d’une certaine spontanéité guidée par l’expérience, est aujourd’hui affaire, d’abord de recettes et de techniques dispensées et popularisées par les « experts », ensuite de recours devant la justice. L’intervention autoritaire de la loi (et des tribunaux) devient nécessaire, par exemple, dès que la coexistence quotidienne des fumeurs et des non-fumeurs dans les lieux publics ne trouve plus spontanément sa solution dans la civilité commune. La judiciarisation, en d’autres termes, s’étend en proportion que disparaissent des conditions d’existence commune qui permettaient autrefois de régler les litiges sans les soumettre au juge. Ce phénomène contribue à réduire la vie sociale et politique à des techniques procédurales. Le droit devient plus que jamais une morale de substitution. Tout peut désormais être objet de procès, comme en témoignent les grotesques « class-actions » jugées par les tribunaux américains. 

         Dans de telles conditions, le délire procédural et réglementaire ne peut que s’étendre. On compte actuellement en France plus de 10 500 lois, 120 000 décrets, 7 400 traités, 17 000 textes communautaires et plus de 60 codes différents dont certains sont perpétuellement modifiés (en 2006, le Code des impôts a subi en moyenne six modifications par jour ouvrable !). En 1970, le Recueil des lois, qui recense les lois publiées par l’Assemblée nationale, comptait 620 pages. Il en compte aujourd’hui plus de 35 000 ! En outre, depuis les années 1970, plus d’une centaine de mesures législatives et réglementaires ont été adoptées qui, soit restreignent les libertés civiles ou la liberté d’expression, soit créent des restrictions sécuritaires ou pseudo-morales aux comportements. 

         Citons pêle-mêle les lois sur le port de la ceinture de sécurité, l’instauration du permis à points, les mesures antisectes, la loi Gayssot créant le délit de « contestation de crimes contre l’humanité » (13 juillet 1990), l’assimilation au « racisme » de discriminations fondées sur les mœurs (loi du 25 juillet 1985), l’abandon du principe « d’interprétation stricte » en matière pénale (un même délit sera plus sévèrement puni s’il est commis dans une « intention discriminante », loi du 1er mars 1994), la création du délit de « harcèlement sexuel » et de « violation délibérée d’une obligation de prudence », l’assimilation de l’excès de vitesse à une « volonté consciente et délibérée de causer un dommage à autrui » (nouveau Code pénal), l’autorisation de poursuivre pour « recel » un journal produisant des documents couverts par le secret professionnel (arrêt de la Cour de cassation du 3 avril 1995), l’interdiction de la « préférence nationale », l’interdiction de la publicité pour le tabac (directive européenne du 13 mai 1998), la loi de juin 1998 instituant le « délit de bizutage », celui-ci portant « atteinte à la dignité humaine », la loi (10 juillet 1991) autorisant l’interception des communications téléphoniques par les services autorisés, la suppression de la prescription des délits de presse sur Internet (arrêt de la Cour d’appel de Paris du 15 décembre 1999), la mise en place d’un numéro vert « contre les discriminations », l’obligation faite aux fournisseurs d’accès et aux hébergeurs de sites internet d’en contrôler le contenu (loi du 1er août 2000), l’introduction dans le droit français des principes de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, l’adoption d’une loi (29 janvier 2001) portant reconnaissance officielle du « génocide arménien de 1905 », la loi (12 juin 2001) autorisant la dissolution des mouvements « sectaires », la loi (3 février 2003) visant à aggraver les peines punissant les délits de droit commun lorsque ceux-ci revêtent un caractère « raciste, antisémite ou xénophobe », l’élargissement des possibilités de constitution des fichiers nominatifs par les services de police et de gendarmerie (loi du 18 mars 2003), la création du délit de « racolage passif » pour les prostituées, l’adoption dans le droit français des dispositions de la Convention de la cybercriminalité (28 janvier 2004), la multiplication des caméras de surveillance et des radars automatiques, l’obligation faite aux grandes entreprises de présenter au moins une fois par an un rapport sur leur situation en matière de « diversité » (janvier 2007), l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la mise en place d’une plate-forme d’écoute et d’interception des courriels, SMS et appels sur téléphone mobile rattachée à l’Unité de coordination de lutte antiterroriste (2 mai 2007), l’accord passé par l’Union européenne avec les États-Unis autorisant les autorités de ce pays à conserver pendant quinze ans diverses données privées relatives aux passagers des compagnies aériennes (29 juin 2007), etc. On en passe, mais le mouvement s’accélère. Il faut maintenant s’attendre à l’interdiction de la prostitution, avec poursuites judiciaires contre les clients des prostituées [qui a eu lieu depuis la publication de cet ouvrage], voire l’interdiction pénale de gifle et de la fessée. 

    Alain de Benoist, Les démons du bien

    http://www.oragesdacier.info/2015/03/le-bal-des-pleureuses-ou-la-surenchere.html

  • Communication et manipulation électorales : Valls à 4 temps

    Jamais l’Establishment soi-disant républicain n’aura autant navigué en république bananière. Le pouvoir politico-médiatique a donné dimanche dernier une nouvelle et parfaite illustration de sa capacité à manipuler des chiffres pour manipuler les masses.

    J .H. d’Avirac décrypte ce marketing de la manipulation mené tambour battant par l’Elysée, Matignon, leurs complices et la cohorte de conseillers et communicants, rivés sur les petites carrières personnelles du jour d’après dans un pays tout simplement à la dérive.
    Polémia

    1er temps : « Le FN à 30% !?… »

    Objectif : Tout mettre en œuvre, avec la complicité des médias et de leurs prestataires de services, pour accréditer l’idée d’un tsunami FN à quelques semaines des élections départementales.

    Comment pouvait-on sérieusement imaginer un tel résultat (30%) dans un contexte où le Front a réalisé un score historique (25%) aux européennes, devenant le premier parti de France… une élection qui lui était traditionnellement et structurellement favorable, contrairement aux départementales dans lesquelles il ne bénéficie d’aucun ancrage et d’un seul sortant !!

    Grâce à la baguette magique du redressement statistique dont usent et abusent les sondeurs sous influence, les pronostics paraissaient pourtant inattaquables et convergents…

    Mais au fond quel bénéfice politique cherchait-on à extirper de ce chaudron ?

    « Ipsos » facto, l’attention du citoyen devait se détourner des vrais problèmes et du désastre socialiste.

    « Ipsos » facto, l’épidémie de peste brune ainsi prophétisée et scénarisée allait assurer une mobilisation puissante de l’électeur modéré (jusqu’alors abstentionniste car exaspéré par les turpitudes des notables de la politique).

    « Ipsos » facto, l’atterrissage du dimanche soir se focaliserait sur l’absence de raz de marée FN, voire, soyons fous, sur sa régression !

    2e temps : L’UMP et « ses alliés », le PS et « ses alliés », puis le FN !

    Objectif : En access prime time (19h-20h30), au maximum de l’audimat sur les chaînes nationales et les chaînes d’information, afficher la surprise d’un tiercé truqué qui masque la réalité de la déroute socialiste.

    A 20h00, sur une grande chaîne nationale du service public… estimations :

    –l’UMP et « ses alliés » : 32%, le PS et « ses alliés » : 26%, le FN 24%…

    On ira même jusqu’à cumuler un « total droite » amalgamant par exemple Debout La France à l’UMP/UDI/Modem et un « total gauche » (Front de gauche, EELV, divers extrême gauche accolés au PS !)… les bons vieux blocs ainsi hâtivement reconstitués minoraient instantanément la percée FN et relativisaient la performance de l’union de la droite.

    3e temps : Manuel Valls à 20h15

    Objectif : Capitaliser avant toute analyse et critique sur ce tiercé provisoire dans le créneau le plus favorable en terme d’audiences… ce moment si fort où le ressenti prime sur le réel : séquence émotion, séquence grand frisson… évidemment pour les cons.

    Il s’agissait de faire de la prétendue relégation du Front en 3e position une victoire personnelle du premier ministre, grand pourfendeur de l’Hydre. Il s’agissait enfin de lever l’hypothèse d’une déroute totale mortifère pour l’avenir politique de notre ambitieux Inquisiteur en relativisant la défaite du PS.

    Le ton était affirmé, calculé, travaillé, un peu de Mai 1981, un zeste de « l’esprit du 11 Janvier », un brin Charlie, Manu le Sauveur joue le rassembleur improbable d’une gauche pourtant éparpillée comme jamais.

    4e temps : Commenter les chiffres réels et fustiger la « faute morale » de l’UMP

    Objectif : Installer coûte que coûte, avec la complicité des commentateurs, l’idée que le FN n’est pas le premier parti de France, cultiver la confusion et mobiliser pour le deuxième tour sur les « Valeurs républicaines ».

    En réalité, les chiffres « officiels » se révéleront implacables et accablants :

    • accablants pour les estimations des instituts de sondage en premier lieu : UMP et ses alliés 29,2%, FN 25,2%, PS et alliés 21,8% ;
    • ils le seront tout autant pour les journalistes et commentateurs de tout poil qui persistent (tous quasiment sans exception) à comparer des blocs non comparables ou non homogènes.

    Dans les alliés de l’UMP, UDI et Modem représentent ensemble de 6 à 9%, ce qui ramène automatiquement le parti de Nicolas Sarkozy à 23% !

    De facto (et non plus « Ipsos » facto), que l’on s’en réjouisse ou pas, le FN demeure incontestablement le 1erparti de France. Il réalise même la prouesse d’engranger 400.000 voix supplémentaires par rapport aux européennes sur ce scrutin qui, martelons-le, ne lui est traditionnellement pas favorable !

    Il totalise enfin 10 points de plus qu’aux dernières cantonales : un véritable exploit.

    Quant au PS, débarrassé de ses poissons pilotes eux-mêmes de plus en plus rachitiques, PRG et Verts, par ailleurs de plus en plus hostiles à sa politique, il réalise un « plus bas » historique qui d’ores et déjà conforte l’idée de son exclusion probable du 2e tour de la présidentielle.

    Voilà donc démontée une fois de plus cette entreprise de manipulation dans laquelle nos dirigeants sont passés maîtres à défaut de maîtriser l’exercice du pouvoir.

    Cette élection digne d’une république bananière aura propulsé dans l’arène des candidats qui ne savent même pas quelles seront leurs compétences, leurs moyens et leur champ d’action. Tout cela sur fond de réforme territoriale en trompe l’œil qui, rappelons-le, devait, il y a tout juste un an, rapporter plus de 20 milliards d’euros et dont on sait à présent qu’elle coûtera de 5 à 10 milliards au contribuable !

    Tout cela sur fond de redécoupage cantonal fait à la va-vite sur un coin de table avec un petit prisme politicien parisien (comme, du reste, la fusion des régions). Tout cela bien évidemment sans toucher au nombre d’élus et en ajoutant même de nouvelles strates, véritables usines à gaz (métropoles, Scot, PETR…).

    Et pour clore l’affaire une belle opération de marketing politique, un peu grossière malgré tout, où l’on régénère la marque-épouvantail « extrême droite » pour mieux occulter l’incapacité de nos gouvernants à profiter des signes positifs que nous renvoie à présent l’économie mondiale et pour mieux faire oublier la crise identitaire redoutable qui s’annonce dans notre pays.

    Inquisitions, gesticulations liberticides, stratégies de diversion, culte du « panem et circenses », autant de pas malheureux dans cette valse à quatre temps devenue un lourd et pathétique numéro de claquettes qui fleure bon la fin d’un règne, la fin d’un monde.

    Jean Henri d’Avirac, 25/03/2015

    http://www.polemia.com/communication-et-manipulation-electorales-valls-a-4-temps/

  • C’est officiel : nous sommes les valets des États-Unis d’Amérique

    Dans son édition anglophone, l’AFP a publié un article titré « La France remplace le Royaume-Uni comme allié militaire principal des États-Unis ».

    On peut lire : « La France a joué des coude pour devenir le partenaire clef européen de l’armée américaine à la place de la Grande-Bretagne. Les liens croissants entre les deux armées ont été mis en évidence ce mois-ci lorsque le plus haut gradé français, le général Pierre de Villiers, a accueilli son homologue américain, le général Martin Dempsey, à bord du porte-avions de la France, le Charles de Gaulle. Le fleuron français, qui est arrivé dans le Golfe en février pour participer à des frappes aériennes sous commandement américain sur le groupe État islamique, opère sous commandement américain – une première pour les forces navales françaises. »

    Comme le souligne le Réseau Voltaire : « Depuis la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan, la France a participé activement à la destruction de la Jamahiriya arabe libyenne et à la tentative de destruction de la République arabe syrienne. En outre, elle combat au sol les touaregs du Mali et a offert au Pentagone son porte-avion Charles-De-Gaulle pour intervenir en Irak. »

    Conclusion

     

    La République a mis son nez :

    – En Libye : c’est désormais la guerre civile.
    – En Syrie : c’est la guerre civile et il y en a probablement pour des années de guerre et des centaines de milliers de morts avant que de nouvelles frontières se dessinent,
    – Au Mali : la guerre n’est toujours pas terminée.

    Elle est pas belle la paix fraternelle républicaine ?

    http://www.contre-info.com/cest-officiel-nous-sommes-les-valets-des-etats-unis-damerique#more-37290

  • Pendant les élections, les libertés continuent de disparaître

    Un billet d'humeur lu sur Contrepoints, qui revient sur la restriction des libertés que notre gouvernement met en place au titre fallacieux de la lutte contre le terrorisme :

    "Vous n’avez rien compris aux élections départementales 2015 ? Vous n’êtes pas seul ! Chacun s’est revendiqué vainqueur d’un scrutin à forte abstention, grâce à des chiffres pleins d’amalgames pour masquer le fait que le Front National est bien le premier parti de France. Et surtout, les candidats se sont donc présentés à un scrutin devant déboucher sur des assemblées départementales dont on ne connaît rien des futures attributions, puisque la création des grandes régions devrait aboutir à une réorganisation de la répartition des missions publiques !

    Enfin, peu importe. Ils appelleront ici ou là au Front Républicain, à la mobilisation générale,la vérité c’est que les électeurs voteront pour des partis qui proposeront soit encore plus de dépense publique départementale, soit  encore plus de dépense publique départementale.[...]

    Le second point d’accord entre tous ces partis politiques soi disant en concurrence, c’estsur la lutte anti-terrorisme et la supposée nécessité de réduire nos libertés au profit de la sécurité.

    Loi_cazeneuve_terrorisme

    Cliquer pour agrandir

    Sur ce point, il n’y a pas de débat, puisque « l’opposition » UMP-UDI a décidé de voter, à l’Assemblée Nationale, la loi sur le renseignement portée et défendue par Manuel Valls et son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Sarkozy a affirmé que l’UMP voterait la loi sur le Renseignement si elle « n’est pas dénaturée dans le cadre du débat parlementaire » (vive l’autonomie et la liberté de vote des députés …!). Quand à l’opinion de l’UDI, elle est à ce jour inconnue. La seule opposition politique au projet de loi renseignement semble émaner du Parti Libéral Démocrate (ainsi que quelques courageux députés isolés comme Laure de la Raudière, UMP), qui dénonce la violation des libertés ainsi que la fin de la protection de la vie privée des Français.[...]

    On nous rétorque « les gens honnêtes n’ont rien à cacher ».Si de tels propos émanaient de Vladimir Poutine, de Robert Mugabe ou de Kim Jong-Il, ne hurlerait-on pas ? Ne dirait-on pas que ces propos sont dignes de ceux de la RDA ou de l’URSS ?[...]

    Quant aux Français qui adhèrent à ce genre de déclarations, pourquoi ne vont-ils pas jusqu’au bout de la logique de transparence en publiant sur leur mur Facebook leur numéro de carte bleue, un extrait de casier judiciaire, leur feuille d’impôts ou le montant et les motifs de leurs dernières amendes ?

    Même les politiciens refusent de publier leurs avis d’imposition, c’est dire![...]

    Et même si vous pensez que vous êtes une personne normale, ne vous y méprenez pas : vous ne savez absolument pas ce qui sera interdit ou considéré comme déviant dans le futur.Qui, par exemple, aurait pu penser que manifester contre le mariage pour tous puisse être considéré par le pouvoir comme étant le signe d’une proximité avec des mouvements « réac », « facho » et donc digne d’une répression policière violente, pour ne prendre que cet exemple?[...]

    Sans même évoquer la théorie des 6 degrés (nous sommes tous reliés à 5 maillons relationnels les uns des autres),pensez-vous que surveiller l’ensemble des Français aurait pu éviter l’attentat de l’Hyper Casher et la tuerie de Charlie Hebdo?[...]

    Enfin, puisque son objet est la lutte contre le terrorisme, voyons les choses au moins sur le plan factuel : que recherchent les terroristes ? Certainement pas des victoires militaires contre un pays comme la France, cela parait difficile. Ce qu’ils recherchent, outre le fait de convaincre des nouveaux soutiens, ce sont des victoires symboliques, telles que l’altération de notre mode de vie. Restreindre les libertés civiles en Occident est un objectif des terroristes. Ne leur offrons pas cette victoire."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le mensonge de masse de l’Éducation nationale

    Condamnée à accueillir et enseigner à la grande masse de la médiocrité, l’université sélectionne naturellement par l’exigence que n’a plus le lycée : en deuxième, puis en troisième année, il ne reste à peu près que des étudiants qui sont à leur place.

    Il s’appelle Ayoub, Adrian ou Kenny. Mais ce pourrait tout aussi bien être Lætitia ou Héloïse. Il a décroché un bac au rabais après un parcours moyen dans un système scolaire médiocre qui n’est plus capable de transmettre les bases de la pensée, du raisonnement et du français.

    Ce bac est son premier diplôme universitaire. Il ne sanctionne pas un parcours scolaire mais constitue, théoriquement, un examen de sélection à l’entrée de l’université (c’est pourquoi les jurys de bac sont, normalement, présidés par un universitaire qui doit attester, par sa présence, que le bachelier fraîchement diplômé a les compétences requises). Il est donné à plus de 85 % des lycéens après que les correcteurs ont reçu la consigne de bien réfléchir avant de mettre une note inférieure à 8/20 (même si elle vaut allègrement 2/20). C’est ainsi que l’Éducation nationale ment à ces jeunes et leur fait croire qu’ils ont le niveau pour poursuivre des études « supérieures ».

    Arrivé sans but en fac, Kenny est très vite largué. Immature, il ne comprend pas que son cours en amphi n’est que 50 % des connaissances à acquérir et qu’il a beaucoup de travail personnel à fournir. Ses copies sont bourrées de fautes d’orthographe, de conjugaison et de contresens. Son raisonnement est quasi inexistant et son écriture déplorable. Il confond souvent causes et conséquences. Est incapable de bâtir un raisonnement structuré et argumenté. Sa capacité d’expression orale est d’une médiocrité désespérante. Son vocabulaire se limite à 150 mots.

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  • L’armée israélienne reconnait appuyer Al-Qaïda en Syrie

    Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.

    Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne la semaine écoulée, un journaliste du Wall Street Journal présent sur le Mont Bental (une partie du Plateau du Golan occupé) a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaeda et les soignaient dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.

    Au mois d’août dernier, le Front al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du sud-ouest de la Syrie et a, depuis cette date, illégalement occupé la majeure partie du Plateau du Golan.

    Et comme je l’ai souligné dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs sur la présence de liens et contacts et même l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaeda depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du Wall Street Journal confirme la thèse.

    A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaeda : «Nous ne les contrôlons pas ni leur demandons qui ils sont. Une fois le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]. »

    Un autre responsable militaire, lui aussi resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un « accord » entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaeda là-bas, ainsi qu’une « familiarité des forces d’Al-Qaeda sur le terrain. »

    Selon les populaires théories du complot, Al-Qaeda et l’État Islamique (aussi connu comme ISIS ou EI) ont été créés par les services de renseignements israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est sans doute vrai que l’invasion de l’Irak conduite par les USA et la Grande-Bretagne en 2003 et le régime d’occupation volontairement sectaire qui s’en est suivi ont créé les conditions optimales dans lesquelles Al-Qaeda en Irak (devenue plus tard EI) s’est formée et a bien prospéré.

    Et c’est justement dans cette optique que j’avais précédemment loué le travail du journaliste chevronné Patrick Cockburn qui a su démontrer cela de la manière la plus convaincante dans son nouveau livre The Rise of Islamic State [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]

    Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaeda en Syrie. C’est une alliance tactique destinée principalement et surtout à laisser le pays saigner jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.

    Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens au fil des derniers mois au sujet du front Nosra. Vous serez étrangement surpris en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’ « Al-Qaeda modérée » si on veut.

    « Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaeda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes dans une même coalition, » confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec The Wall Street Journal. Herzog a été chef d’État-major du Ministre Israélien de la Défense et est également membre de l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques considéré comme le premier groupe de lobby israélien aux États-Unis.

    Le Front Nosra « est totalement concentré sur la guerre en Syrie et ne nous voit pas, » a-t-il prétendu, « Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le sud, c’est là où le front porte toute son attention sur nous. »

    Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence soutiennent le gouvernement Syrien. Ils combattent sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne pour anéantir Al-Qaeda, l’ « État Islamique » et les autres groupes de rebelles sunnites.

    Et il convient de signaler que bien avant que le check point de Quneitra ne tombe entre les mains d’al-Nosra, c’est-à-dire avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaeda.

    En juin dernier, le porte-parole de l’armée, le Lieutenant-colonel Peter Lerner avait, dans un entretien téléphonique, confié à Foreign Policy que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens au cours des quatorze derniers mois. « Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence. » Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au Wall Street Journal, il a précisé : « Nous ne faisons aucun contrôle ou examen pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent.

    Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : « Les blessés sont à la fois des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils dans cette région à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés en Israël. »

    Foreign Policy indique que bien avant juin 2014, plus précisément en mars 2013 : « Quelques 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes quant à l’avancement des groupes extrémistes dans la région. »

    « Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharqi. »

    « D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs qui flottaient et qui étaient apparemment associés aux groupes militants disséminés dans les parties centre et sud de la zone de séparation, y compris trois positions des forces armées syriennes capturées par des membres armés de l’opposition. »

    Tout porte donc à croire que l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie s’est poursuivie deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne àal-Qaeda en Syrie a fini par être confirmée.

    Asa Winstanley

    Source : Memo Middle East monitor ; traduit par Info-Palestine.eu

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukZEEAulVJeaYQvbR.shtml

  • Tentative d’incendie criminel à la Traboule : Impunité totale pour l’extrême gauche à Lyon ?

    Dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de 3h30 du matin, trois personnes cagoulées ont tenté d’incendier la Traboule, la maison de l’identité lyonnaise, en plaçant une poubelle incendiée devant l’entrée. Cette tentative intervient après une longue série de dégradations auxquelles nous avons dû faire face ces derniers mois.

    Cette tentative d’incendie, revendiquée par le groupe GALE (Groupe Antifasciste Lyon et ses Environs), montre le vrai visage de l’extrême gauche, prête à éliminer ses opposants politiques par tous les moyens afin de les faire taire. Il est important de rappeler que plusieurs familles, qui n’ont pas de lien avec notre mouvement, habitent au-dessus de notre maison de l’identité et auraient pu être tuées dans cet incendie criminel.

    Dans un communiqué de presse, Génération identitaire appelle à la dissolution du groupe GALE :

    Suite à la plainte que nous avons déposée, nous demandons au préfet de prendre ses responsabilités et de dissoudre ce groupe extrémiste qui appelle publiquement au meurtre de policiers et qui a tenté cette nuit de commettre l’irréparable. Notons que cela intervient à la veille des élections départementales, et que de plus, ce samedi 21 mars, ce groupe défile aux côtés de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), proche des Frères Musulmans, classée comme organisation terroriste par certains pays comme par exemple les Émirats Arabes Unis.

    Face à l’union des islamistes et des milices d’extrême gauche, Génération Identitaire ne recule pas et ne se taira pas.

    http://fr.novopress.info/184516/tentative-dincendie-criminel-traboule-impunite-totale-lextreme-gauche-lyon/

     

  • Le Grand Orient reçu au Sénat pour définir l’éducation de nos enfants

    La commission sénatoriale chargée du thème « Service public de l’éducation, repères républicains [sic] et difficultés des enseignants » a invité Daniel Keller en sa « qualité de Grand Maître du Grand Orient de France ».

    La tête de file de la plus importante obédience maçonnique de France était reçue avec tous les égards pour livrer sa vision de l’éducation laïque, ce qui démontre une fois de plus à quel point cette République est animée par la pensée maçonnique.

    Daniel Keller a donc estimé que « le Temple du Savoir » ne peut pas faire bon ménage avec les croyances religieuses. Il s’est d’ailleurs offusqué que l’Espagne vienne de rétablir des cours sur le Créationnisme.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • La « droite républicaine » : une droite de gauche

    Les barons de la « droite républicaine », sans idées, sans programme, sans vision politique, n’ont plus pour convictions qu’un fatras de subterfuges.

    Dimanche 22 mars au soir, après l’annonce des résultats du premier tour des élections départementales, Nicolas Sarkozy, chef victorieux d’une coalition de circonstance, a plusieurs fois parlé de la « droite républicaine ». L’expression est devenue le point de ralliement de ceux qui veulent continuer à se dire de droite sans risquer qu’on les assimile au Front national.

    Le Front national qui, dans l’énoncé, occupe par déduction le rôle de la droite non républicaine. La droite française se trouve depuis des années dans la délicate situation de devoir composer avec un appareil médiatique tout à fait acquis aux idéaux de gauche portés par des journalistes militants. Et puisqu’on ne mène une carrière politique qu’à la condition d’avoir les faveurs des médias, il faut, tout en voulant être de droite, montrer régulièrement son allégeance aux idéaux traditionnellement de gauche. C’est ainsi, par exemple, qu’un Alain Juppé a renoncé, en direct à la télévision il y a quelques mois chez David Pujadas, à tout ce qui aurait pu donner à son parti une sève de droite.

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