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lobby - Page 1662

  • L'Europe accule les gouvernements rétifs à l'échec

    L'analyse économique de François Reloujac dans Politique Magazine d'avril.

    "Il ne se passe pas un jour sans que les médias n’évoquent le « Grexit » (la sortie de la Grèce de l’euro), les tribulations du gouvernement français face à une Commission européenne qui la somme de respecter ses engagements financiers et la « politique non conventionnelle » suivie par la BCE. Le point commun à tous ces sujets ? La décomposition avancée de l’Europe.

    Les débats autour de la situation en Grèce montrent à quel point l’absence de solidarité entre les états européens – assumée par les divers gouvernements et alimentée par les médias – est patente. On a beaucoup glosé sur le manque d’honnêteté des Grecs lorsqu’ils sont entrés dans la zone euro et sur la façon dont les partis successivement au pouvoir ont utilisé la monnaie unique en vertu de leurs intérêts partisans jusqu’au moment où le peuple s’est révolté, pour l’instant uniquement dans les urnes. On a beaucoup moins fait allusion aux décisions européennes qui ont nui (l’euro fort), ou nuisent encore (l’embargo russe décrété dans le cadre de la crise ukrainienne), à l’économie grecque. Mais depuis qu’un gouvernement improbable est sorti des urnes, menaçant l’establishment politique, l’Union européenne a décidé de jouer la politique du pire. Le 10 mars dernier, le commissaire Dijsselbloem déclarait ainsi cyniquement que « s’il y a une pression sur la liquidité de l’état grec, cela pourrait accélérer la mise en œuvre des réformes » imposées par la « Troïka », quoiqu’elles aient déjà montré leur nocivité absolue.

    En fait la Commission européenne a peur. Peur que l’exemple grec ne devienne contagieux, à commencer par l’Espagne prochainement. Il faut donc, par tous les moyens, acculer le gouvernement Tsipras à l’échec. Tout le monde s’y met, hors de Grèce. Des chaînes de télévision qui rediffusent d’anciens reportages sur l’actuel ministre grec de l’économie en détournant le sens de ses positions. Jusqu’aux journaux les plus importants qui déforment sciemment les mesures proposées par le gouvernement grec, notamment pour lutter contre la fraude fiscale. Le but est toujours le même : déconsidérer ce gouvernement aux yeux de l’opinion publique européenne et pousser le pays vers la sortie de l’UE Même la Banque centrale européenne s’y est mise en imposant à la Grèce des mesures spéciales qui vont au-delà de ce que prévoit le respect des traités.

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    Paula Corbulon

  • Pierre Lellouche : « La CEDH installe un gouvernement des juges européens »

    Le proposition de loi de Pierre Lellouche à l’Assemblée nationale a peu de chance d’être adoptée. Elle consiste à renégocier les compétences de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Le député UMP conteste notamment cette « tour de Babel » qui réécrit le droit français et s’est illustrée dans le dossier de Djamel Beghal, le mentor des frèresKouachi.

    Cette initiative aura, au moins, le mérite – espérons le ! – de soulever un certain nombre de problématiques importantes concernant la souveraineté du droit français bafoué au profit de juridictions supranationales.

    Pierre Lelouche s’est livré lors d’un entretien sur ce sujet au journal Marianne

    En voici un extrait :

    Vous considérez que la CEDH entrave la France dans sa lutte contre le terrorisme ?

    La CEDH laisse les terroristes qui sont condamnés et quelque soit leur nationalité se prévaloir de la saisine directe de la Cour pour faire en sorte qu’ils ne puissent être ni déchus de leur nationalité quand ils sont double-nationaux ni être expulsés. Ce que prévoit pourtant la loi. L’affaire la plus choquante est celle de Djamel Beghal.

    La CEDH ne voulait pas qu’il soit expulsé de France, donc nous l’avons abrité en attendant qu’il soit condamné pour une autre affaire. Ce Monsieur Beghal a été hébergé aux frais du contribuable et il a pu recevoir les frères Kouachi mais aussi Monsieur Coulibaly qui se sont illustrés avec les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.

    Ce n’est qu’un exemple, je passe sur les « malheureux » pirates somaliens du Ponant dont la Cour a estimé qu’ils avaient passé trop de temps en prison. Tout cela pourrait presque prêter à sourire. Mais cela donne quand même l’impression que dans cette tour de Babel qu’est la CEDH, on ne connaît pas la même réalité que la nôtre, nous qui sommes confrontés à des flux de terroristes en Europe, que nous devons arrêter, condamner et, au besoin, expulser.

    Or, la jurisprudence de cette Cour fait que l’Etat a abdiqué sa compétence en matière de sécurité nationale comme dans d’autres, ce qui relève selon moi, d’un déni démocratique qui va contribuer au divorce entre les Européens et la machine européenne car ce système est tyrannique puisqu’il n’y a aucun recours possible une fois que la Cour a rendu un arrêt.

    http://fr.novopress.info/

  • L’UE autorise la mise sur le marché d’un médicament coupe-faim aux effets secondaires alarmants

    Il n’y a que les profits immédiats qui intéressent le gouvernement d’occupation bruxellois. Les technocrates se moquent de la santé des européens.
    Même la France s’alarme de la mise sur le marché de cette nouvelle molécule… N’ayant plus de souveraineté nous sommes obligés d’accepter l’AMM de l’UE sous peine de sanctions.

    Le médicament anti-obésité américain Mysimba a été approuvé la semaine dernière par la Commission européenne, en dépit d’une forte opposition de la France, a indiqué jeudi l’agence du médicament ANSM. Le médicament en question, produit par le laboratoire californien Orexigen Therapeutics, est appelé Mysimba en Europe et Contrave aux États-Unis. Il associe deux molécules, la naltrexone et le bupropion (autrefois appelé amfébutamone), utilisé dans le sevrage tabagique.

    L’ANSM avait réclamé un réexamen par Bruxelles du dossier de ce coupe-faim, qui avait déjà reçu un avis favorable de l’Agence européenne du médicament (EMA) pour sa commercialisation en Europe en décembre dernier, mais elle n’a été suivie que par l’Irlande, l’Autriche et l’Italie. « L’autorisation de mise sur le marché a finalement été octroyée jeudi dernier au niveau européen » a indiqué Joseph Emerich, directeur des médicaments en cardiologie à l’ANSM.

    L’agence française avait justifié son opposition par une « efficacité limitée sur la perte de poids » et des problèmes de sécurité. Elle évoquait en particulier des »incertitudes sur des risques » d’ordre neuropsychiatrique (dépression, suicide…) et cardiovasculaires, sur le long terme, de ce produit. M. Emerich a ajouté jeudi que la tolérance du médicament était limitée, puisque50% des personnes ayant participé à un essai clinique avaient abandonné en cours de route en raison d’effets indésirableset que les résultats définitifs de cet essai n’étaient pas encore connus.

    Source : Le Figaro

    http://www.contre-info.com/lue-autorise-la-mise-sur-le-marche-dun-medicament-coupe-faim-aux-effets-secondaires-alarmants#more-37407

  • Lycée Averroes : le prof de maths soutient les terroristes du Hamas

    Lu sur L'Observatoire de l'islamisation :

    "Le professeur de mathématique du Collège-Lycée Averroès (UOIF) soutient ouvertement les terroristes du Hamas, alors que l'école Averroès est sous contrat avec l'Etat (donc subventionnée par les contribuables), et que le Hamas vient d'être maintenue sur la liste des organisations terroristes de l'UE..."

    586974794 (2)

    Nous finançons les études de ceux qui vont nous faire la guerre...

    Joachim Véliocas transmet également la retranscription d'un prêche de ce professeur de mathématiques, qui est également imam, et dont les propos sont sans ambiguïté : un appel au jihad.

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • EEELV au bord de la scission: l'écologie politique (encore) divisée

    Les écologistes ne font jamais autant parler d'eux que lorsqu'ils lavent leur linge sale en public. Ce samedi 4 avril, la conférence-débat organisée par le club Repères écologistes sur le thème "Quelle responsabilité pour les écologistes?" se jouera à guichets fermés à l'Assemblée nationale.

    A en croire certains de ses organisateurs, ce colloque ouvert à toutes les formations écologistes de France et de Navarre pourrait être l'acte fondateur d'une confédération rassemblant tous les écolos Valls-compatibles. Au risque de provoquer une scission à EELV entre les partisans "gauchistes" d'un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon (option validée par les militants) et les apôtres "opportunistes" d'un retour au gouvernement (scénario soutenu par les sympathisants). Voilà qui explique un peu mieux ce soudain intérêt médiatique pour un colloque où devraient se côtoyer jeunes loups et vieilles gloires de l'écologie politique.

    Outre le cercle des parlementaires pro-gouvernement d'EELV (le sénateur Jean-Vincent Placé, les députés Denis Baupin, François de Rugy, François-Michel Lambert, Barbara Pompili et Véronique Massoneau), l'ancien vert/Modem Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), l'ancienne ministre Corinne Lepage (Cap21), l'ex-cofondateur des Verts Antoine Waechter (Mouvement écologiste indépendant) et Yves Pietrasanta (Génération Ecologie) devraient tous être au rendez-vous.

    Cerise sur le gâteau des frondeurs pro-Valls d'EELV, la numéro un de leur parti, Emmanuelle Cosse, a également confirmé sa présence.

    Une coalition encore floue qui reste à définir

    "C'est le plus grand rassemblement du monde écologique depuis très, très longtemps. On va enfin pouvoir dépasser les querelles de boutiques", s'enthousiasme le député Vert François Michel Lambert. Encore faut-il que tout le monde tombe d'accord sur la nature de ce rassemblement.

    "J'aimerais qu'on aille vers une formation politique qui en réunirait peut-être plusieurs autres", plaide Jean-Luc Bennahmias, ex-Vert, ex-Modem et fondateur du Front démocrate, parti centro-écologiste ouvertement pro-Hollande. "Si c'est pour réaffirmer nos valeurs communes, d'accord. Mais pas question de se lancer dans des accords d'appareil", tranche à l'avance Corinne Lepage, ex-Modem et patronne de Cap21, visiblement agacée par la tournure qu'a pris ce qui devait être à l'origine une simple réunion "d'écologistes pragmatiques".

    Prudents, les organisateurs ne prononcent jamais le mot "parti" et prennent soin de renvoyer les accusations de scission à leurs ennemis de l'aile gauche d'EELV. "Ce ne sera pas un parti politique, plutôt une alliance dont la forme reste à définir. Un OPNI, objet politique non identifié", jure François-Michel Lambert. "Il s'agit de faire en sorte que la famille de l'écologie politique puisse discuter ensemble, on met en place un dialogue", renchérit Denis Baupin, vice-président EELV de l'Assemblée nationale et initiateur de ce rendez-vous. Et d'ajouter: "Je ne pense pas qu'EELV doive se cantonner à discuter avec des groupuscules du Front de gauche".

    Un double jeu de bluff entre aile gauche et aile droite d'EELV

    Une petite phrase qui résume bien le climat de tension actuel chez les Verts où chaque faction est engagée dans un jeu de bluff stratégique totalement illisible.

    D'un côté, l'aile gauche du parti et Cécile Duflot prônent la rupture avec le PS et un rapprochement avec le Front de Gauche dans le cadre d'une nouvelle "formation progressiste". Des rencontres de travail, les "chantiers de l'espoir" doivent bientôt réunir le PCF, le PG et EELV. Et déjà, certains, comme le porte-parole écolo Julien Bayou, réclament des primaires de l'espoir en vue de présenter un candidat unique en 2017.

    La conférence de ce samedi 4 avril se veut une riposte autant qu'un avertissement de l'aile droite d'EELV, dominée par une frange des parlementaires écologistes. Leur objectif: brandir la menace d'une scission pour ramener à la raison "ceux qui veulent s'engager dans une impasse avec le Front de Gauche".

    Contre-bluff de Cécile Duflot qui affirme ne pas redouter du tout le spectre d'une scission, alors même qu'elle marquerait l'échec d'Europe Ecologie Les Verts, projet qu'elle a elle-même porté en tant que secrétaire nationale.

    Ecartelée, Emmanuelle Cosse tente une solution médiane

    Ce divorce stratégique entre les partisans d'une rupture et ceux du ralliement est un défi de taille pour l'actuelle numéro un des écologistes, Emmanuelle Cosse, bombardée à la tête d'un parti où les querelles d'appareil sont légions. Ecartelée entre son amie Cécile Duflot, avec laquelle elle siégeait au conseil régional d'Ile-de-France, et les pragmatiques d'EELV, dont son conjoint Denis Baupin, la secrétaire nationale d'EELV préconise une solution médiane: parler avec tout le monde, PS et Front de Gauche, puis privilégier un accord sur le fond avec le mieux-disant écologiste.

    "J'en ai assez qu'on instrumentalise chaque réunion politique. J'irai porter le même message dans tout autre type de réunion, comme les chantiers de l'Espoir avec le Front de gauche", s'étrangle-t-elle dans une interview accordée à L'Obs.

    Elle n'est pas la seule à défendre une stratégie d'alliance axée sur un programme précis. La plupart des Europe Ecologie venus en 2009 dans le sillage de Daniel Cohn-Bendit (Pascal Durand, Yannick Jadot, José Bové...) tout comme le député Christophe Cavard ou encore l'ancienne ministre Dominique Voynet privilégient un accord sur le fond capable de réconcilier tout le monde.

    "J'aimerais que nous, écologistes, retrouvions l'esprit d'ouverture qui avait présidé à la naissance d'Europe-Ecologie et qui m'avait d'ailleurs fait adhérer", se désole Emmanuelle Cosse, très attaquée depuis que son nom s'est mis à circuler parmi les ministrables potentiels. "Qu'on arrête avec ce discours radical contre les social-traîtres et celui qui s'enchante d'être dans une majorité! Il faut un contrat et des politiques concrètes", renchérit son prédécesseur, l'eurodéputé Pascal Durand.

    François Hollande a-t-il intérêt à diviser les écolos ?

    Seront-ils entendus? Toute la question est de savoir qui a intérêt à faire exploser le mouvement écologiste. Cécile Duflot? Elle y perdrait un parti contre un accord fragile avec un Jean-Luc Mélenchon dont beaucoup d'écologistes critiquent les positions internationales. Les députés pro-gouvernement? En cas de scission, le groupe pourrait littéralement disparaître à l'Assemblée nationale. La coprésidence de François de Rugy et Barbara Pompili est d'ores et déjà contestée en interne.

    Même François Hollande n'aurait aucun intérêt à scinder EELV en deux en débauchant telle ou telle personnalité. '"Eclater EELV pour éclater EELV ne suffit pas à faire une dynamique", prévient le sénateur écolo Ronan Dantec. "Je ne vois pas l'intérêt de diviser les Verts en laissant une partie s'échapper chez Mélenchon", confirme un cadre du Parti socialiste qui mise sur une inflexion de "l'intransigeance" de Cécile Duflot et un remaniement réintégrant les écolos avant ou après les régionales de décembre.

    Pas très glorieux tout cela? "Qu'ils se dépatouillent. Je ne mettrai pas le petit doigt dans ce panier de crabes", se désespère Corinne Lepage.

    Geoffroy Clavel Le HuffPost :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklEFFZpkyZpHZEHU.shtml

  • Ça dysfonctionne tous les jours à l'Education nationale

    Jeudi, à l'ouverture du procès d'un ex-instituteur de Perpignan, âgé de 60 ans, appelé à comparaître pour "agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité" (pour des attouchements sur trois élèves, alors âgés de 6 et 7 ans), le président a déclaré :

    "On n'est pas là pour juger l'Éducation nationale, même si les rapports montrent depuis 1996 que tout le monde savait qu'il avait des soucis d'alcoolisation et de comportement avec les enfants.

    L'enseignant avait été mis en examen en 2011 après les révélations de deux élèves de CP sur les méthodes de leur maître.

    Si son casier judiciaire ne porte trace d'aucune condamnation, il avait déjà fait l'objet de nombreuses alertes et rapports de l'inspection académique.Pourtant, l'instituteur avait été honoré d'un 18/20 et avait été maintenu "à titre exceptionnel" à son poste. Deux ans plus tard, il écopait d'une mise à pied après un signalement du procureur relatif à une plainte pour attouchements. Il serait entré dans le dortoir de jeunes filles d'un établissement où il était veilleur de nuit. L'affaire a été classée sans suite et il a continué son cursus. En 2009, une nouvelle inspection s'avère "catastrophique". Qu'importe. A quelques années de la retraite, "névrotique" "addict à l'alcool", il est nommé à l'école Boussiron pour y couler tranquillement sa vie d'instituteur en fin de carrière.

    L'avocat d'une victime a dénoncé :

    "Il manque de responsables à la barre de ce tribunal. L'Éducation nationale était au courant et n'a rien fait. Elle aurait pu l'empêcher".

    Michel Janva

  • Chrétiens d'Orient : la RATP devra s'expliquer devant le Sénat

    Lu ici :

    "Le président du Sénat Gérard Larcher (UMP) a annoncé aujourd'hui que le Sénat allait auditionner des responsables de la RATP, qui a demandé que des affiches annonçant l'organisation d'un concert organisé en faveur des chrétiens d'Orient ne fassent pas référence à ceux-ci.

    Larcher demande à la RATP de revenir sur sa décision et de rétablir l'affiche telle qu'elle se présentait initialement. Il demande aussi à l'État, "au titre de sa tutelle sur la RATP, de mener l'enquête sur les circonstances ayant conduit à une telle décision absurde et sans fondement".

    Administrateur du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) et présidente du groupe d'études sur les chrétiens d'Orient de l'Assemblée Nationale, Valérie Pécresse a de son côté interpellé "solennellement" vendredi Ségolène Royal pour qu'elle intervienne comme ministre des Transports auprès de la RATP, afin qu'elle revienne sur sa décision."

    Louise Tudy  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un élu FN s'oppose à une subvention au Planning Familial

    Au conseil municipal du Mans, qui a eu lieu hier jeudi 2 avril, Emmanuel Dubois, élu FN au Conseil Municipal du Mans, s'oppose à une subvention accordée au Planning Familial (point 9 de l'ordre du jour).

    Le Maine Libre rapporte les propos de l'élu, propos qui ont choqué les tentants de la cuture de mort.

    Michel Janva

  • I-Media n°47 - Les liaisons dangereuses de Mathieu Gallet et sortie de scène de Jean Roucas

  • Le jour où les multinationales feront les lois par Roberto FIORINI

    La doctrine libérale n’aime pas les lois, règlements et autres textes ou organisations qui l’empêchent de mener à bien son œuvre de prédation. Rien ne doit entraver le libre fonctionnement du marché, leur refrain est bien connu. Avec le marché transatlantique qui se construit une nouvelle étape de la dictature économique va se mettre en place. (Voir plus en détail dans le numéro 57 de la revue de Terre et Peuple l’article sur ce sujet, intitulé « Le marché transatlantique qui va soumettre l’Union Européenne aux U.S.A. »)

    Une phrase anodine donne pourtant le vertige dans cet accord transatlantique, car elle rappelle les mesures similaires que les marchands ont déjà tenté de faire passer avec l’A.M.I. (Accord multilatéral sur l’investissement) fin des années 90 pour régler les litiges entre les États et les multinationales : « l’accord devrait viser à inclure un mécanisme de règlement des différends investisseur – État efficace et à la pointe, assurant la transparence, l’indépendance des arbitres (1) ».

    Vous lisez bien, avec cet accord, les multinationales pourraient remettre en cause les lois du pays qui les accueillent ! Potentiellement de nombreux champs d’intervention de l’État et de sa législation seraient touchés.

    Un tribunal arbitral, indépendant de toute souveraineté populaire

    Ce nouveau tribunal arbitral « indépendant », qui devra naître, permettrait, par exemple, à une multinationale de traîner un État en justice dès lors que des réglementations de cet État créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.

    Pour citer un exemple, les lois en matière de protection des salariés pourraient être annulées si elles sont plus sévères que dans d’autres pays où l’investisseur est établi. Là bas il n’y a pas de S.M.I.C., alors je ne vois pas pourquoi je devrais payer des salaires plus élevés ici que là bas.

    Aux U.S.A. on peut licencier sans préavis, alors pourquoi tolérer qu’en France on ne puisse pas en faire autant. Aux U.S.A. on peut mettre sur le marché des produits tels les O.G.M., dont les européennes ne veulent pas, et demain qu’est ce qui empêcherait Monsanto, de porter l’affaire devant les tribunaux, et en plus d’avoir gain de cause, d’empocher des millions d’indemnités, payées par les contribuables, pour avoir fait entrave au sacro-saint commerce !

    Ainsi les « investisseurs » pourraient exiger l’annulation des lois nationales, et obtenir des États une indemnisation financière du préjudice subi. C’est déjà le cas entre le Canada, le Mexique et les U.S.A., où ce genre de tribunal arbitral existe.

    Concrètement, ce tribunal indépendant signifie l’abdication des États en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Le pouvoir économique des États sera démantelé petit à petit et l’ensemble des réglementations sociales et environnementales auront vocation à être remises en cause par les entreprises. La loi pourra changer en fonction des intérêts des entreprises et de leurs actionnaires. Exit le bien-être des peuples : retour au début de l’ère industrielle !

    Le pouvoir ne sera plus du tout politique mais exclusivement économique

    La dictature de l’économique sur le politique sera alors totale. Cela veut dire très concrètement que le bien-être sera sacrifié à tous les facteurs économiques, et que ceux-ci prévaudront dans l’avenir pour structurer notre monde. Et l’individualisme régnera en maître absolu face aux solidarités nécessaires pour combattre cette « machine à tuer les peuples ».

    L’État serait alors réduit à un gardien de la propriété privée; une structure qui défendra les richesses des nantis. Mais n’est-ce pas déjà le cas ?

    Cela vous semble incroyable, mais cela se joue en ce moment, et on pourrait se demander comment nous sommes en arrivés là ?

    Le traité de Lisbonne permet à l’U.E. de ne plus consulter les peuples

    En Europe cela a été rendu possible par le traité de Lisbonne, qui a donné à l’U.E. la possibilité de signer des accords commerciaux au nom des États membres.

    Et on doit alors se souvenir que c’est Sarkozy qui a permis de valider le traité constitutionnel européen, traité que le peuple sondé par référendum en 2005 avait refusé. À peine élu en 2007, il réunissait le congrès dès février 2008 (Parlement et Sénat, autant de traîtres), faisait modifier la constitution et ratifiait le traité. Il fallait que le traité constitutionnel soit validé par chaque État pour que le traité de Lisbonne puisse entrer en vigueur.

    Michel Sapin a précisé qu’il n’y aurait donc pas de référendum populaire sur le marché transatlantique; désormais les peuples n’ont plus à être consultés, et la dictature démocratique se poursuit. L’accord sera simplement validé au niveau européen par les ministres collabos des 28 pays de l’U.E.

    Aux U.S.A. où le traité n’est pas très populaire non plus, Obama envisage lui aussi de passer en force : face à la grogne des parlementaires hostiles au tribunal arbitral et aux répercutions locales de cet accord, Barack Obama tente d’utiliser une procédure accélérée, pour éviter tout débat. « Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier (2). »

    Le socle du gouvernement mondial, organisé autour de l’O.T.A.N.

    Voilà ce que précise le mandat des eurocrates au point 1, intitulé « Nature et la portée de l’Accord » :

    « 1. L’accord contiendra exclusivement des dispositions sur les zones commerciales et liées au commerce applicables entre les Parties. L’accord devrait confirmer que le traité transatlantique de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement est basé sur des valeurs communes, notamment la protection et la promotion des droits de l’homme et de la sécurité internationale. »

    Que vient faire la sécurité internationale dans un traité de commerce ???

    Le point 7, lié aux objectifs du traité va même jusqu’à évoquer la définition de normes mondiales : « 7. L’objectif de l’accord est de réaliser le potentiel inexploité d’un véritable marché transatlantique, générant de nouvelles opportunités économiques pour la création d’emplois et la croissance grâce à un accès accru aux marchés, une plus grande compatibilité de la réglementation et la définition de normes mondiales (3). »

    Rien ne prouve que le libre-échange généralisé soit un facteur de croissance; on est ici dans l’invocation quasi mystique et religieuse. Or, le libre-échange n’est pas neutre : c’est une doctrine économique, parmi d’autres possibles, dont les avantages et désavantages doivent faire l’objet de débats et ne peuvent être imposés sans autre forme de procès, au moins en démocratie, puisqu’on nous dit que nous y sommes. En tout cas on nous dit que ce qui sortira d’ici servira de normes mondiales, et pourrait avoir vocation à s’imposer à tous… la gouvernance mondiale est toute proche !

    Le projet initial voté par le parlement européen en mai 2008 dit aussi que le projet est aussi politique qu’économique : « souligne qu’un partenariat transatlantique étroit est l’instrument clé pour façonner la mondialisation dans l’intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d’un ordre mondial équitable en matière politique et économique (4) ».

    Bref c’est un projet économique qui induit un projet politique, et aboutira à la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis du monde de l’argent.

    Il est important d’informer autour de vous en citant vos sources.

    Roberto Fiorini, secrétaire général de Terre et Peuple et militant syndicaliste

     1 : cf. Mandat de négociation des commissaires européens, cf. http://www.contrelacour.fr/marche-transatlantique-le-mandat-definitif-de-negociation-de-la-commission-europeenne-traduit-en-francais/

     2 : cf. http://www.sudouest.fr/2014/05/06/le-tafta-ce-traite-qui-fait-polemique-est-il-un-deni-de-democratie-total-1545708-705.php

    3 : cf. http://www.reporterre.net/spip.php?article5446

     4 : cf. Résolution R.C. B6-0209/2008

    • D’abord mis en ligne sur Terre et Peuple, le 28 février 2014.

    http://www.europemaxima.com/?p=4250