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lobby - Page 1717

  • Intégration : la promotion d'une laïcité combattante échouera

    Frédéric Gautier, directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris,écrit dans Le Figarovox :

    "[...] L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

    La promotion de la «laïcité» est aujourd'hui présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile. Ce discours échouera tant qu'il ne sera que la définition d'une «règle du jeu» visant à assurer une coexistence pacifique, car méconnaître la soif spirituelle de notre jeunesse continuera de faire le lit des quêtes radicales dévoyées. Il conviendrait bien mieux de proposer à nos jeunes, par les programmes scolaires, par les projets éducatifs, des schémas d'identification susceptibles de leur faire aimer la France, toute son Histoire depuis 20 siècles… et de se reconnaître citoyens d'une France qui ne peut être réduite à celle de Charlie Hebdo. Ce qui suppose de réfléchir autrement à bien d'autres conditions qu'éducatives et scolaires…"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les élus locaux, par électoralisme, ont préféré la paix sociale à l’unité nationale…

    Nous assistons à un énième reniement des élus locaux jusqu’au prochain recommencement de l’explosion sociale dans nos quartiers.

    L’« heure d’après », celle censée réveiller l’indolence des responsables politiques. À vrai dire, comme une évidence, je n’ai trouvé que le diktat de l’oubli. Entendre « Je ne vois rien. Tout va bien. »

    Triste constat que je fais au sortir de cette énième commission politique Citoyenneté et sécurité de ma ville d’Oyonnax, où je siège en tant que chef d’opposition du groupe divers droite.

    J’aurais aimé voir en cette conseillère municipale, prostrée devant moi, qu’elle agisse en tant qu’élue et républicaine. Pas en qualité de citoyenne de confession musulmane issue des quartiers. Entendre des propos de révolte, d’indignation. La nuance est bien trop importante pour être négligée et ramène au cœur de la problématique : l’abandon du patriotisme au détriment de l’individualisme identitaire.

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  • Tous à Paris le 25 janvier pour défendre la vie !

    Communiqué de Renaissance catholique :

    "À l’occasion du vote de la loi dénaturant le mariage, Christiane Taubira avait tout à fait opportunément rappelé que la mesure proposée n’était pas anecdotique mais constituait "une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation".

    À l’origine de toutes les réformes sociétales en cours se trouve le nouveau regard qu’une société sécularisée et matérialiste pose sur les plus faibles de ses membres : enfants à naître ou encore dépendants de leurs parents, malades incurables, vieillards en fin de vie, etc. L’avortement est, légalement, devenu un droit de la femme réduisant à néant le droit à la vie de l’enfant conçu et celui du père à voir vivre son enfant ; le mariage, dit pour tous, privant chaque enfant du droit d’avoir un père et une mère, a de plus ouvert la porte à la PMA et à la GPA, les débats en cours à l’Assemblée nationale sur l’euthanasie visent à faciliter l’élimination physique des malades en fin de vie car, au-delà des envolées lyriques sur "mourir dans la dignité", ce que chacun a bien en tête c’est que ce sont les six derniers mois de la vie qui sont les plus onéreux. Plus d’euthanasies c’est aussi, et surtout pour beaucoup, moins de déficit de la Sécurité Sociale. Alors que les puissants du jour s’avèrent incapables de définir ce que serait une vie digne d’être vécue ou indigne d’être prolongée, notre foi nous donne une réponse à la fois simple et lumineuse. La dignité de la personne humaine s’enracine dans sa création à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dotée d’une âme spirituelle et immortelle, d’intelligence et de volonté libre, la personne humaine est ordonnée à Dieu et appelée, en son âme et en son corps, à la béatitude éternelle. Même les corps les plus meurtris restent les réceptacles matériels de cette dignité et ont droit à toute l’attention et aux soins qu’exigent des temples du Saint-Esprit. Que notre société laïcisée soit devenue incapable de comprendre un tel langage est sans doute un cruel, mais réaliste, constat. Il n’est cependant pas interdit de penser que notre civilisation a trop été marquée par le christianisme pour ne pas accepter de s’interroger sur le fait que la valeur d’une société se mesure sans doute, en définitive, à la place qu’elle accorde aux plus faibles de ses membres.

    C’est à un enjeu de civilisation que nous sommes conviés par le collectif " En marche pour la vie ", le dimanche 25 janvier à 13h30 place Denfert-Rochereau jusqu’à la Place Vauban (lieu changé ce soir pour raisons de sécurité). Dans ce combat eschatologique pour la défense de la vie humaine innocente de la conception à la mort naturelle la protestation grave voire meurtrie ainsi que la prière de réparation et de demande ont toute leur place.

    Cette démarche se concrétisera dans la veillée de prières pour la défense de la vie le samedi 24 janvier en l’église Saint-François-Xavier (place du Président-Mithouard 75007 Paris, M° Saint-François-Xavier) de 20 h 30 à 21 h 45 et le chapelet médité en fin de cortège avec SOS Tout-Petits le 25 janvier. Nous y serons !

    Michel Janva

  • Apartheid ou mauvaise gestion des flux d'immigration ?

    Dans FigaroVox, le géographe Laurent Chalard estime qu'en dénonçant un "apartheid" en France, Manuel Valls a été pour le moins maladroit :

    "Il fait référence à un contexte historique et géographique très particulier, l'Afrique du Sud, qui n'a strictement rien à voir avec la France, et qui, si l'on suit sa définition stricto sensu, laisserait entendre que l'Etat français est responsable de cette situation, ayant volontairement «parqué» certaines populations dans des territoires réservés (nos grands ensembles étant nos bantoustans) et les empêchant de participer au reste de la vie de la société à travers une législation spécifique suivant l'origine ethnique des individus. Cette interprétation erronée risque de renforcer les processus de victimisation et de déresponsabilisation déjà à l'oeuvre parmi les personnes censées subir ce soi-disant «apartheid». Elle viendrait conforter l'idée d'une politique de domination coloniale des élites dirigeantes, qui ne ferait que renforcer les tensions existantes."

    La fracture ethnique agrave les fractures territoriales et sociales préexistentes, comme l'a démontré le géographe Christophe Guilluy :

    "Cependant, cette dissociation socio-spatiale de plus en plus forte entre les communautés n'est pas tant le produit d'une volonté politique de l'Etat que le simple résultat d'un effet démographique. La population d'origine extra-européenne augmentant régulièrement du fait d'une natalité plus élevée, d'une structure par âge plus jeune et de flux d'arrivées continus, il s'en suit que s'en forment mécaniquement de fortes concentrations, d'autant plus que, pour une raison logique, les nouveaux arrivants préfèrent s'installer dans des quartiers où sont déjà présents des membres de leur communauté, alors que les «autochtones» ont tendance à les quitter. Or, à long terme, ce processus favorise le développement du communautarisme, les contacts entretenus par les personnes d'origine non européenne avec le reste du pays, en-dehors des services publics, étant de plus en plus limités au fur et à mesure de leur accroissement numérique.

    Le problème de la ségrégation socio-spatiale et ethnique en France est donc avant tout une question démographique de gestion des flux d'immigration et de leurs conséquences sociales et territoriales."

    Et de conclure :

    "s'il y a une mauvaise compréhension du processus réellement à l'origine de la fragmentation de la société française, les remèdes seront forcément inadaptés."

    Louise Tudy

  • Le prétendu pacte républicain

    Nul ne peut sérieusement ignorer le handicap qu'inflige à ce malheureux pays ce que ses bénéficiaires appellent le modèle social français. Ce reliquat mythique résulte en effet d'un mélange de pillages et de gaspillages. La plupart ont été scellés à partir des lois d'inspiration communistes, la majorité d'entre elles ayant été votées en 1946 : du statut de la fonction publique imposé par Maurice Thorez à la création d'EDF-GDF par Marcel Paul, en passant par le statut du fermage inspiré par Waldeck Rochet etc.

    Depuis quelque 20 ans cet héritage a été érigé en une sorte de constitution non écrite, supposée inviolable, et ceci en très grande partie par la faute des équipes chiraquiennes. On doit par exemple se souvenir de la proclamation inepte et solennelle d'un Chirac, à peine élu président avec les voix de la droite, qui assimilait en septembre 1995 la sécurité sociale à l'identité française.

     Or, la triste et digne commémoration, chaque 21 janvier, par une poignée de fidèles de la mort de Louis XVI, devrait nous donner l'occasion d'évoquer l'origine du mal.

     On doit se défier en effet de cette imposture qui confond la France et le régime républicain.

    En relever le contre-sens suppose certes un minimum de courage intellectuel.

    La lucidité commande d'abord de bien marquer à quel point le mot "liberté" qu'on a beaucoup entendu revendiquer ces jours derniers, sans d'ailleurs que cette prétendue "liberté" abstraite ne se réfère à la moindre responsabilité, mérite quelques éclaircissements.

    Car le jacobinisme français revendique d'autant plus fort sa passion de la "liberté" qu'il la viole quotidiennement dans la pratique.

    Cette fausse tradition identifie la liberté à la Terreur jacobine. C'est elle qui situe en 1789 l'acte de naissance assigné à ce pays. C'est elle qui efface de la sorte aussi bien la construction des cathédrales, que la littérature classique ou le mobilier Louis XVI ou le théâtre du Grand Siècle. C'est elle qui interdira pendant un siècle aux jurandes et fraternités ouvrières la liberté concrète de se former. (1)⇓

    C'est elle qui a terriblement déchiré l'armée française dans les années qui ont précédé 1914. (2)⇓

    C'est elle qui a institué sous le nom usurpé de "laïcité" une législation laïciste dans un esprit de persécution attaché à déchristianiser la France. (3)⇓

    C'est elle qui prolongera l'horrible première guerre mondiale dans le seul but de détruire la monarchie austro-hongroise et d'instituer deux États factices.

    C'est elle qui se bat bec et ongles pour le monopole scolaire de fait, et contre le droit à l'apprentissage et à l'acquisition des métiers. (4)⇓

    Régime rassembleur si riche de symboles, la royauté prouve, au contraire, dans toutes les démocraties du Nord, qu'elle garantit infiniment mieux les libertés que ne le fait notre misérable Ve république. Souvenons-nous à ce sujet du discours de son fondateur en 1958 : "de la république qui va naître on dit qu'elle sera la cinquième, en réalité c'est toujours la même."

    On doit donc se réjouir qu'il existe encore des associations désintéressées qui raniment la flamme de la vérité, de la conscience historique française.

    Pour ceux qui l'ignoreraient un nombre considérable de Français se reconnaissent dans cette fidélité dès lors qu'on leur permet de l'exprimer. La preuve en a été administrée lors de l'immense et belle manifestation du 21 janvier 1993 organisée par Jean Raspail. La foule était si nombreuse place de la Concorde que la préfecture de police s'en affola.

    À ceux qui nous parlent de "pacte républicain", comme ils parlent de "modèle social" demandons simplement de nous montrer ce texte et de nous dire qui l'a écrit, qui l'a signé, sinon du sang du malheureux roi, du sang de la Vendée, du sang des Nantais ou des Lyonnais, et de tous les martyrs de cet affreux événement qu'un Mélenchon célèbre encore.

    Et si nous professons notre scepticisme à l'endroit de ce prétendu pacte, serons-nous privés du droit de payer des impôts ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  cf. Vers un ordre social chrétien par René de La Tour du Pin. 
    2.  cf. L'Affaire des Fiches par Jean Bidegain. 
    3.  cf. Le Laïcisme contre la liberté par Émile Flourens 
    4.  cf. Socialisme maçonnique par AG Michel 
  • Il faut savoir désigner l'ennemi

    Une situation nouvelle est apparue. Elle se dégage dès maintenant à quelques jours des attentats ignobles de Paris, et plus encore après l'immense et pacifique rassemblement du 11 janvier.

    Il existe bien des manières l'envisager.

    En ce 20 janvier, tout ce qui se dit ou prétend se mesurer dans l'opinion publique, en terme des cotes de popularité par exemple, doit être tenu pour essentiellement mouvant. La situation évoluera encore, bien entendu.

    Nous sommes en guerre. Certes puisque les autorités publiques enregistrent cet état de choses.

    Or, nous savons, depuis Thucydide, que "la guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté."

    J'ai pu noter diverses analyses, arrêtées, elles, au 19 janvier. On pourrait les juger, en apparence, divergentes parmi les gens dont j'estime le point de vue. Chacun apporte son lot de réflexions.

    Parmi toutes les opinions pertinentes entendues, l'une m'a particulièrement frappé. Elle va à contre-courant : sans approuver le moins du monde la dimension sanglante des crimes commis dans les bureaux de Charlie Hebdo au ailleurs, certains se refusent à gérer en quoi que ce soit la confrontation pourtant évidente du monde occidental, dont nous dépendons, et ce qu'on appelle en France "l'islamisme radical". (1)⇓

    Certains esprits tordus veulent à tout prix nous convaincre que cet ennemi n'aurait absolument "rien à voir" avec ce dont il se réclame lui-même. Et pour mieux le prouver, ils voudraient que l'on construise aux frais de l'État les lieux de culte qui n'existaient pas en 1905, tout simplement parce que cette prédication ne se connaissait aucun adepte, à la même époque, en France métropolitaine.

    Plus grave, au discours, fort applaudi, du chef du gouvernement le 13 janvier à l'Assemblée nationale, ont succédé des interventions beaucoup plus incertaines du chef de l'État. Certes, on conviendra qu'il peut advenir que même ce personnage dise la vérité. Une fois de plus, cependant, lors de son discours à l'institut du Monde arabe il a montré le défaut de sa cuirasse. Ce 15 janvier, en effet, accompagné de la si décorative Mme Pellerin, M. Hollande était accueilli par Jack Lang en personne, aujourd'hui président de cet organisme parisien copartagé par 22 états du proche orient. Il s'agissait pour lui d'ouvrir en vedette américaine un forum consacré au "Renouveau du monde arabe". Et on a entendu les mêmes rengaines : "refuser les amalgames et les confusions". Elles étaient assorties des mêmes menaces : "l’ordre républicain doit être exercé fermement face à ceux qui s’en prennent à tous les lieux de culte." Bigre. On y répétait aussi que "les conflits du Moyen-Orient n’ont pas leur place ici", – et pourtant ils ne se privent pas impunément de la prendre – sans oublier le mot d'ordre "l’islamisme radical n’a rien à voir avec l’islam".

    Ça vient d'où alors ? Des excès de la démocratie chrétienne peut-être ?

    Le discours présidentiel est retombé ces jours derniers dans l'hérésie majeure, celle qui consiste, pour un gouvernant, non seulement à ne pas désigner l'ennemi, mais bien plus à refuser de le nommer. Car cette désignation peut être considérée comme la tâche régalienne essentielle. Tel est même son "but spécifique". (2)⇓

    Le "terrorisme", comme la finance dénoncée au Bourget en 2012 dans une rhétorique similaire, pas plus que le vague et confus "totalitarisme", cela ne désigne personne. Le général Malik, théoricien pakistanais de cette méthode de guerre, en fait l'arme par excellence de son pays en conflit permanent dirigé contre l'Inde. Nous ignorons ce qu'en pense le président de la république, nous ignorerons longtemps encore, je le crains, s'il en pense même quelque chose.

    Quand leurs dirigeants défaillent il revient aux citoyens de prendre une partie de leur destin en main, et pour commencer, de saisir au moins la nature des périls auxquels le pays se trouve confronté.

    Il faut savoir désigner l'ennemi, mais M. Hollande ne le sait pas...

    JG Malliarakis  http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1.  cf. discours de Manuel Valls à l'Assemblée nationale. À noter que les spécialistes américains parlent plutôt d'islam "politique" pour le distinguer de l'aspect purement "religieux". Cette distinction préempte l'hypothèse que la pensée musulmane s'apprête à construire au XIVe siècle de l'Hégire quelque chose qui ressemblerait à la séparation du spirituel et du temporel théorisée dans le monde catholique au XIIIe siècle de l'ère chrétienne par saint Thomas d'Aquin (1225-1274). 
    2.  cf. "Qu'est-ce que la Politique" par Julien Freund, Sirey 1965, coll. Points/Politique n°21, Seuil 1967. 
  • L'Agrif face à la haine de la France

    Bernard Antony raconte le procès de l'Agrif contre "Nique la France", hier. Extraits :

    "[...] Le procès va durer six heures, dont une demi-heure environ pour nous qui avons porté plainte, et le reste, pour l’essentiel, pour la défense de Nique la France, dans laquelle on peut hélas inclure la prise de parole de madame le procureur Annabelle Philippe (oui, je parle encore ainsi, n’acceptant pas l’atroce féminisation des titres qui sont du genre neutre et s’en portaient bien, plus élégamment dans le génie de notre langue).

    La présidente, madame Sirdé, m’invitera à m’exprimer sur notre plainte, courtement et uniquement sur les questions. Qu’est-ce que j’entends par « Français de souche » ? Je lui réponds que ce sont les poursuivis qui emploient ce concept. Je dénonce autant que j’en ai le temps leur vieille ficelle dialectique marxiste-léniniste consistant à opposer un soi-disant bloc « de noirs, d’arabes et de musulmans », « les réprimés », les « discriminés » aux « blancs », les « dominateurs », les » colonialistes », les « racistes ».

    Comme si d’ailleurs, madame, tous les noirs et tous les arabes étaient musulmans ! Comme si tous les musulmans se sentaient opprimés par la France ! Je lui exprime l’indignation de nos adhérents Français patriotes d’origine africaine ou maghrébine devant cette dialectique de guerre civile.

    La salle gronde, ça ne nous impressionne pas. [...]

    Nique la France a prévu une grosse salve de cinq témoins. Tous auront en commun d’évoquer que la réaction de cette admirable marque s’est produite au moment de l’affreux débat sur l’identité nationale, voulu par un pouvoir dégoulinant de racisme : celui de Nicolas Sarkozy, de Brice Hortefeux et des autres, rappelant les années les plus noires de notre histoire. À les entendre, somme toute, Sarko, c’était quasiment Hitler et Hortefeux une sorte de Goebbels !

    [...] Dans sa plaidoirie, Jérôme Triomphe s’efforcera, point par point, de revenir à l’objet du procès, ces mots d’incitation à la haine dont on a pu encore tragiquement vérifier qu’ils n’étaient pas anodins. Non, il n’est pas innocent de faire par la photo l’éloge des tueurs d’Action Directe ! Il fait mouche en citant les appels incendiaires pas si anciens de certains rappeurs contre Charlie-Hebdo. Il conclut sa plaidoirie sur un texte d’Houria Bouteldja, avertissant que si les blancs ne se rallient pas tout de suite à son antiracisme, « demain il sera trop tard, demain tous devront payer ! ».

    L’avocat Henri Braun, militant d’extrême-gauche, avocat de la défense qui parle donc en dernier, prendra tout son temps, sans qu’on puisse l’interrompre pour répliquer à ses énormités, à ses mensonges et à ses fantaisistes allégations. Étalant vaniteusement sa pseudo-culture historique dans d’incroyables mélis-mélos, il va mener un double réquisitoire contre la France et contre l’humble rédacteur de ces lignes. Il peut, selon le droit de l’avocat en plaidoirie, proférer à peu près n’importe quoi. En pareil cas, je m’efforce de rester « zen ». J’y arrive car cela fait partie du combat. [...]

    On me posait ce matin la question de savoir si nous étions sortis abattus de ces heures de lynchage idéologique. Moins que jamais ! Car plein de notre mépris pour toute cette vieille engeance gauchiste de trahison et qui joue la victimisation alors qu’avec mesdames Taubira, Belkacem et les autres, et tout le gouvernement, et toute la médiacrassie, et toute la culturocrassie, elle est au pouvoir.

    PS : On me communique les pétitions circulant contre l‘AGRIF, avec toute la vociférosphère de tous les témoins pré-cités, les Olivier Besancenot, Eva Joly et autres. Ça me met de bonne humeur. Et je me verse un coup de Brouilly."

    Michel Janva

  • La mère de Vincent Lambert ouvrira la Marche pour la vie

    Communiqué de La Marche pour la vie :

    "A l'heure où le débat sur la fin de vie s'ouvre à l'Assemblée Nationale à l'initiative du Président de la République François Hollande, la Marche pour la Vie entend dénoncer la menace qui pèse sur les plus vulnérables (personnes âgées, malades et handicapées) : la légalisation de gestes euthanasiques.

    Préoccupée par le destin du jeune Vincent Lambert dont la vie dépend d'une décision de la CEDH, la Marche s'ouvrira avec Madame Viviane Lambert, mère de Vincent, Maitre Jérôme Triomphe, avocat de ses parents, Professeur Xavier Ducrocq, neurologue, membre du comité d'experts qui a examiné Vincent Lambert.

    Cette présence de proches de Vincent Lambert vise à rappeller à la conscience collective la valeur de la vie humaine et l'urgence de la protéger d'une culture de mort. C'est pourquoi, la grande mobilisation nationale Marche pour la Vie appelle les citoyens à manifester ce dimanche 25 janvier à 13h30 place de la Bastille."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valls et son “apartheid” (Présent 8277)

    Présentant mardi ses vœux aux journalistes, le Premier ministre n’a pas hésité à employer l’expression « d’apartheid territorial, social et ethnique » pour évoquer la situation catastrophique des banlieues françaises. Une expression à la fois anachronique et géographiquement inappropriée qui, non contente de montrer l’inculture de ceux qui nous gouvernent, abonde dans le sens de la culpabilisation de notre pays.

    Valls et son “apartheid” (Présent 8277)« Les mots ont un sens »

    Ce n’est pas la première fois que Valls se hasarde à cette comparaison. En 2005 déjà, au lendemain des émeutes qui avaient mis à feu et à sang les banlieues, celui qui était alors maire d’Evry établissait ce parallèle douteux dans son livreLa Laïcité en face. Depuis, il nous le ressert régulièrement, expliquant notamment en 2009, sur la chaîne Direct 8« qu’un véritable apartheid s’est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l’occasion des émeutes de banlieues ». Mardi, le Premier ministre est donc revenu à la charge en déclarant que « ces derniers jours ont souligné beaucoup des maux qui rongent notre pays » et « qu’à cela, il faut ajouter toutes les fractures, les tensions qui couvent depuis trop longtemps et dont on parle peu, (…) la relégation périurbaine, les ghettos, (…) un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays ».

     

    Des mots qui ont, bien sûr, suscité de vives réactions dans la classe politique. Ainsi le député UMP Philippe Gosselin, jugeant ces propos « vraiment excessifs », a-t-il rappelé que « les mots ont un sens » et que « la France aujourd’hui ne connaît pas l’apartheid que pratiquaient les dirigeants de l’Afrique du Sud ». Et de son côté, Florian Philippot a estimé pour le FN que le Premier ministre « a tenu des propos aussi irresponsables qu’insultants pour notre pays », ajoutant que Valls « ne peut ignorer que ses propos ne feront que jeter de l’huile sur le feu ».

    « Renforcer les processus de victimisation »

    En fait, comme le rappelait très justement le géographe Laurent Chalard, cité par leFigarovox, ces propos « sont particulièrement maladroits », parce que le Premier ministre « fait référence à un contexte historique et géographique très particulier (…) qui n’a strictement rien à voir avec la France et qui, si l’on suit sa définition stricto sensu, laisserait entendre que l’Etat français est responsable de cette situation, ayant volontairement “parqué” certaines populations dans des territoires réservés (nos grands ensembles étant nos bantoustans) et les empêchant de participer au reste de la vie de la société à travers une législation spécifique suivant l’origine ethnique des individus ». Une « interprétation erronée », ajoutait-il, qui « risque de renforcer les processus de victimisation et de déresponsabilisation déjà à l’œuvre parmi les personnes censées subir ce soi-disant apartheid ».

    Franck Delétraz

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  • Genre : les Blancs et les hommes doivent parler les derniers !

    C’est la dernière trouvaille d’une équipe d’activistes féministes de l’université Dalhousie de Halifax au Canada : pour en finir avec le racisme et la misogynie, il faut imposer de nouveaux rites dans l’enseignement. Les Blancs et les hommes doivent s’exprimer les derniers ! Dans les discussions en classe, en d’autres termes, les femmes et les Noirs doivent avoir la parole en premier.

    Une « règle consciente » pour contraindre les hommes à parler les derniers !

    Sans surprise, ce nouvel avatar du politiquement correct nous vient d’un programme d’études de genre. Il paraîtrait que les femmes et les filles sont éduquées – « socialisées » – dans notre monde pour ne pas parler les premières. « Fabriquer une règle consciente, délibérée, qui soit explicite, selon laquelle “non, les hommes n’ont pas le droit de s’exprimer les premiers”, est certainement une manière forte d’agir sur ce problème », assure Jacqueline Warwick, professeur de musicologie et ancienne coordinatrice du programme d’études de genre de Dalhousie.

    Les hommes, grands perdants du genre

     

    Et tant pis pour les réalités. Les hommes parlent certes moins au cours de la journée, mais se lancent plus facilement que les femmes, ils ont moins peur de se tromper. Dans le même temps on leur reproche de ne pas assez communiquer. Les femmes parlent davantage, nous disent encore les sociologues.

    Vrai ou pas, ce qui se joue dans le cadre des études de genre est bien de l’ingénierie sociale : modifier ce qui existe pour obtenir un résultat différent, quitte à perdre l’identité (et même pour perdre l’identité). Les femmes n’ont-elles aucune envie de répondre les premières, préférant prendre la mesure de ce qui se dit ? Elles n’en auraient plus le droit.

    Les hommes et les Blancs seraient-ils supérieurs ?

    Le plus drôle, c’est que de tout temps, dans les assemblées de réflexion civilisées, c’est au plus jeunes, aux moins instruits, aux petits nouveaux qu’on donne la parole en premier, afin qu’ils ne soient pas intimidés ou influencés par les prises de positions de ceux qui ont plus de sagesse et d’expérience : question de sincérité et de réel intérêt pour ce que les plus inexpérimentés diront. En réclamant que les hommes parlent après les femmes, ces féministes canadiennes à la petite semaine affirment tacitement une préséance des hommes sur les femmes, des Blancs sur les Noirs.

    Pour ce qui est de parler le premier ou le dernier, tous les couples savent l’avantage de celui – ou celle ! – qui a le dernier mot. On pourrait peut-être faire une loi ?

    Source : Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/genre-les-blancs-et-les-hommes-doivent-parler-les-derniers#more-36407