Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1866

  • La CEDH suspend l’exécution de Vincent Lambert

    INFO LE FIGARO - Vincent Lambert : la Cour européenne suspend la décision du Conseil d’État

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), saisie par les parents et deux frères et sœurs opposés à l’arrêt des soins de Vincent Lambert, a pris dès ce soir des mesures provisoires qui suspendent la décision du Conseil d’Etat. 

    Cette décision a été communiquée aux requérants.

    Les 17 juges du Conseil d’État avaient un peu plus tôt dans la journée ordonné l’arrêt de l’alimentation de Vincent Lambert, devenu tétraplégique après un accident de la route en 2008.

    La Cour européenne, par sa décision, oblige ainsi l’hôpital à réalimenter Vincent Lambert pour le maintenir en vie. Elle interdit également son déplacement du CHU de Reims où il est actuellement hospitalisé. Cette partie de la famille craint en effet que les autres membres fassent déplacer Vincent Lambert en Belgique où l’euthanasie est légale, et où réside désormais son épouse Rachel.

    La CEDH va désormais devoir juger le dossier sur le fond. Ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-CEDH-suspend-l-execution-de

  • Fellaghas et Viets dans le défilé du 14 juillet : il faut maintenant passer à la vitesse supérieure ! (Présent 8131)

    Répétons-le : malgré quelques optimistes qui ont pu crier « victoire », la présence de militaires FLN et viets sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain est toujours programmée. On nous dit qu’ils ne seront pas « nombreux » et juste « symboliquement » présents. Quel symbole ! Car, « nombreux » ou pas, le drapeau FLN et le drapeau viet flotteront sur la plus belle avenue du monde.

    La place me manque ici pour citer tous les communiqués et toutes les initiatives d’élus et d’associations patriotiques(1). A commencer par l’Union nationale des Combattants (UNC) : « N’est-ce pas une insulte pour les familles de ceux que les terroristes ont massacrés ? » Ou encore l’association Rhin et Danube, qui annonce qu’elle ne participera pas aux cérémonies du 14 juillet : « Nous prenons cette décision en mémoire de nos camarades et de leurs familles assassinés après les accords de cessez-le-feu. » Et aussi le Comité pour le rétablissement de la vérité historique sur l’Algérie française (VERITAS), qui a adressé une lettre ouverte à Kader Arif le mtourni, secrétaire d’Etat chargé de la mémoire (sic), etc.

    Mention spéciale, une fois de plus, à nos amis de Jeune Pied-Noir qui, à grands frais, ont passé une annonce d’une page – « Non au défilé des armées algériennes et vietminh le 14 juillet » – dans Valeurs actuelles. Jeune Pied-Noir demande par ailleurs qu’un hommage solennel soit rendu, ce 14 juillet, à un grand patriote français, Alain Mimoun.

     

     

    Une n°8131 de "Présent"

    Une n°8131 de “Présent”

    D’aucuns, qui ne représentent souvent qu’eux-mêmes, souhaitent des mesures plus radicales. A savoir une manifestation de protestation, une manifestation de masse. Mais, à supposer que cela soit possible, combien serions-nous ? A ce propos, deux petites histoires à méditer.

     

    En 1961, Roger Holeindre, créateur du maquis Algérie française « Bonaparte » à partir de Tébessa, disposait de deux cents noms. Des durs, des velus, des tatoués : « On est prêt, Roger, quand c’est le moment, tu comptes sur nous ! » Le jour où Roger leur dit : « C’est le moment, on y va », il ne se présenta que huit volontaires sur les deux cents répertoriés…

    Lors de la première guerre du Golfe, Michel Rocard, alors Premier ministre, vint visiter les troupes sur le terrain. Devant un aréopage d’officiers supérieurs et subalternes, il dira : « Moi, à l’époque de la guerre d’Algérie, j’étais dans le camp d’en face. » C’est-à-dire dans le camp de ceux qui tiraient sur l’armée française. Il ne se trouva personne, pas même un petit sous-lieut’ pour – je ne dis même pas pour lui retourner une mandale – toussoter, histoire de signifier sa réprobation…

    Le 14 juillet, il y aura des officiers gamellards pour se mettre au garde à vous devant le drapeau vert du FLN et le drapeau rouge des Viets. Et, ce jour-là, qui peut croire que les boutefeux d’aujourd’hui (genre « Armons-nous et partez ») viendraient grossir les rangs d’une manifestation contre laquelle les flics régimistes, qui ont sauvagement gazé des familles, chargeront sans états d’âme ?

    Il n’en reste pas moins qu’il n’est jamais trop tard et qu’il faut rester mobilisé. En continuant de marquer les (ir)responsables à la culotte : lettres à Hollande et à Fabius (qui vient de faire la danse du ventre à Alger), pétitions, interpellations d’officiers supérieurs et de députés, harcèlement des élus, etc. Il est encore possible – mais ça urge – d’empêcher que ce 14 juillet s’inscrive dans l’histoire de France comme celui de la honte et de la trahison des nôtres tombés face aux Fells et aux Viets.

    Alain Sanders

    (1) Le Collectif « Non au 19 mars 1962 », Gilbert Collard, Louis Alliot, le CNC, l’Anfanoma, le Cercle algérianiste, Mohammed Bellebou (France Harkis), etc.

    http://fr.novopress.info/170435/fellaghas-viets-defile-du-14-juillet-il-faut-maintenant-passer-vitesse-superieure-present-8131/

  • BNP Paribas : le fruit amer de la servilité française

    Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National
    L’accord en passe d’être conclu entre la justice américaine et la banque française BNP Paribas, autour d’un contentieux obscur sur des activités prétendument illégales dans des pays étrangers, est une menace directe et grave contre les intérêts des salariés de la banque mais aussi des déposants français, clients de BNP Paribas.
    Cet accord semble en effet prendre les formes du scénario le plus sombre envisagé, soit une amende extravagante supérieure à 8 milliards de dollars, des sanctions contre les dirigeants du groupe et surtout une interdiction temporaire de fait d’exercer sur le territoire américain.
    Ces sanctions, si elles devaient se confirmer, démontreraient la soumission totale de notre pays aux États-Unis.
    Les dirigeants français ont ainsi été incapables de défendre les intérêts de la France, sur ce dossier comme sur d’autres, et manquent donc gravement à leur devoir de protéger nos concitoyens, en l’occurrence des millions de déposants et les salariés du groupe.
    Cela n’étonnera pas vu le degré de servilité de notre pays devant la puissance américaine depuis les présidences Sarkozy et Hollande.
    Le Front National demande que le Président de la République prenne ses responsabilités et fasse preuve d’une plus grande fermeté, en condamnant cette parodie de justice et en exerçant à son tour des pressions sur les intérêts économiques américains en France, à commencer par ceux de l’affaire Alstom.

    http://www.frontnational.com/2014/06/bnp-paribas-le-fruit-amer-de-la-servilite-francaise/

  • Irak, Afghanistan : mourir pour rien : De la prétendue intangibilité des frontières

    « Etre mort pour rien » en Irak ? Cette interrogation a été soulevée par des commentateurs américains après la prise de contrôle du Nord de ce pays par le groupe « Etat islamique en Irak et au Levant » ( EIIL ). L’objectif initial des USA, lors de la troisième guerre du Golfe persique ( 2003 ), était de trouver des armes de destruction massive. En leur absence, l’établissement en Mésopotamie d’un régime démocratique était devenu un nouvel enjeu, lequel semble à son tour pour le moins compromis… Il faut cependant raison garder : on n’a encore jamais vu le succès d’une rébellion minoritaire contre un gouvernement, dès lors que celui-ci était soutenu par une identité de conviction ( ici le Chiisme ) et par l’essentiel de la communauté internationale. 
    Le succès apparent de l’EILL d’Abu Bakr « al-Baghdadi », connu aussi sous l’acronyme ISIS (Islamic State in Iraq and Syria – or al-Sham ) attend donc d’être confirmé dans la durée, car pour l’instant la capitale, symbole du pouvoir, reste aux mains de l’Etat irakien. La problématique est ailleurs, puisque bien des analystes commencent à envisager sérieusement une partition de l’Irak, avis qui est loin d’être partagé par les Occidentaux. Or le principe de l’intangibilité des frontières relève du Droit international ( utipossidetis ). L’Occident, que ce soit sous les auspices de l’OTAN ou de l’Organisation des Nations Unies ( ONU ), doit-il accepter le sacrifice de ses soldats au nom de ce principe, dès lors qu’il s’avère inopérant ?
    Le constat de la défaillance des Etats
    Les USA souhaitaient faire disparaître des « Etats-voyous » ( Rogue States ) ; aujourd’hui quelques-uns d’entre eux sont devenus des Etats en faillite ( Failed States ), tout aussi dangereux. D’autres Etats, plus favorablement connus, sont dans une situation fragile, à l’exemple du Liban ou du Soudan du Sud. Apparemment, là où a été engagée une armée américaine, sans que la doctrine Powell soit respectée, les dégâts sont immenses. En 1975, le régime de Saigon tombait face à l’offensive des communistes vietnamiens ; demain peut-être tomberont les régimes en place à Kaboul et à Bagdad, face aux Talibans et aux Djihadistes…
    Le contraste est saisissant sur les rives du Tigre et de l’Euphrate, entre ce qu’était l’Etat irakien, lors de la toute première guerre du Golfe, et ce qu’il est devenu aujourd’hui. L’Iran s’est défendu contre l’armée irakienne pendant une décennie ( 1980-1988 ) ; le gouvernement de Saddam Hussein maintenait une cohérence nationale, en ayant recours à une forte contrainte, à l’emploi d’armes chimiques ( notamment contre les Kurdes à Halabja ), et grâce au large soutien des pays arabes et occidentaux. Trente ans après, la République islamique d’Iran envisage de venir au secours de l’Etat irakien, aujourd’hui plus chiite que national, face à une menace au sein de laquelle il est difficile d’identifier les parts respectives du fondamentalisme wahhabite et du nationalisme sunnite. L’Iran des ayatollahs est toujours là, l’Irak du parti Baas a disparu. Le cadre régional reste cependant identique, avec l’affrontement entre Chiites et Sunnites, le désir du peuple kurde de disposer d’un territoire, et le regard attentif de la Turquie sur les confins du plateau anatolien... Israël, au cœur de l’orage, ne sait pas encore quelle attitude adopter bien que le maintien d’un axe avec l’Arabie Saoudite et les USA, dirigé contre l’Iran, soit encore sur la table.
    Si la guerre contre le terrorisme n’a pas été un succès, peut-être est-ce dû pour partie à l’affaiblissement des Etats qualifiés de « nationaux », déstabilisés par des forces religieuses, ou ethniques, sources d’une plus forte, et plus proche, identité. Il est temps de changer d’optique ; l’intangibilité des frontières devrait être remise en question, dès lors qu’elle apporte plus d’inconvénients que d’avantages. Certes, toucher aux Etats pose quelques difficultés ; il suffit de constater les réactions, soit en France, face au projet des nouvelles régions, soit dans les nations d’Europe confrontées aux désirs d’autonomie, voire d’indépendance, de la Catalogne, de l’Ecosse ou du Donbass.
    Une intangibilité de principe peu conforme aux réalités
    Le principe de l’utipossidetis définit, pour une nouvelle entité souveraine, des frontières superposables aux limites ( souvent administratives ) du territoire dont elle provient. Il a été appliqué lors des décolonisations : l’Afrique, avec la déclaration du Caire du 22 juillet 1964, l’a privilégié en sacrifiant ainsi l’autodétermination des peuples. C’est sur ce principe, plus connu sous le terme d’intangibilité des frontières, que les sécessions biafraise ( 1967-1970 ) et katangaise ( 1960-1963 ) ont été respectivement réduites par le Nigeria et le Congo. A l’inverse, c’est aussi sur celui-ci, que la république autonome de Crimée a conservé ses limites en se séparant de l’Ukraine pour rejoindre la Fédération de Russie.
    De manière sanglante ou non, légale ou illégale, de facto ou de jure, bien des frontières ont été modifiées, au-delà des simples rectifications compatibles avec le principe d’intangibilité. Il suffit de citer la Jordanie ( qui a perdu l’Ouest du Jourdain ), l’Erythrée qui s’est séparée de l’Ethiopie, et le Soudan où un nouvel Etat a été créé, trois situations créées ou résolues par la guerre. L’Europe n’y a pas échappé ; si elle restée longtemps en paix, c’est pour éviter un affrontement Est-Ouest au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Les accords de Yalta, par le « nettoyage ethnique » qui en a résulté en Pologne et en Bohême, ont sans doute prévenu certains antagonismes. Depuis la chute du Rideau de fer, seule la Tchécoslovaquie s’est scindée librement, respectant les principes de l’utipossidetis. Là où les frontières n’ont pas été modifiées et où les peuples sont restés, les conflits ont perduré et les organisations étatiques ont été en échec, comme en Bosnie, pays où les populations croates et serbes n’ont pas été autorisés à se fédérer avec la Croatie ou la Serbie. Quant à la Crimée, elle vient d’être perdue par l’Ukraine en se rattachant à la Fédération de Russie, même si la communauté internationale ne l’a pas encore reconnu. Si ce détachement n’a pas été sanglant, il n’en est pas de même dans le Donbass… Il n’est pas certain que le prix Nobel de la Paix reçu par l’Union européenne en 2012 soit tout à fait mérité.
    Ce principe d’intangibilité est tellement présent dans les esprits qu’une tribune récente et brillante ( 13 juin 2014 ) d’un homme politique français, auteur en février 2003 d’un célèbre discours aux Nations-Unies, ne mentionne à aucun moment des solutions impliquant une modification des frontières. L’actuel ministre français des Affaires étrangères, par principe hostile à tout renforcement de l’Iran, vient de déclarer ( 18 juin ) que l’unité de l’Irak devrait être préservée à tout prix… Il ne manque plus que l’avis d’un ex-nouveau philosophe, dont les interventions se sont jusqu’ici traduites par la poussée d’une herbe toujours plus « verte », faisant presque regretter le cheval d’Attila…
    Chacun chez soi ?
    En fait, demander à un Etat de disparaître ou de se transformer en abandonnant une partie de lui-même revient à lui faire accepter une sécession. La volonté de séparation doit-elle être encouragée ou combattue ? La Russie ( face aux Tchétchènes ) et la Chine ( face aux Tibétains ou aux Ouïghours ) ont clairement choisi leur voie. On peut comprendre aussi que les USA y soient réticents, à la fois pour des raisons relevant des relations internationales, mais aussi parce que leur nation s’est construite sur une guerre civile ( 1861-1865 ), la plus coûteuse de leur histoire en vies humaines, visant au maintien de l’Union face à la sécession des Etats du Sud.
    La reconnaissance, sous la forme d’un Etat souverain, d’un territoire lié à un peuple a au moins deux avantages, l’un à usage interne, et l’autre à usage externe. D’abord l’acceptation d’une appartenance, laquelle se décline de l’élémentaire vers le complexe ( et non pas l’inverse ) : l’individu est d’abord proche de son village, de son terroir avant d’accepter d’être rattaché à une province, un Etat, une Union ou une Alliance. Ensuite, une territorialisation réduit les sources de conflit avec l’extérieur, ce qui est bien pour le voisinage, et, en cas de problème, on sait à quel responsable reconnu s’adresser… Au contraire, la non-prise en compte de l’identité individuelle ou collective induit le terrorisme ( ce qui l’explique, mais ne l’excuse pas ), dont les cibles vont être ceux qui sont responsables de la situation, soit en étant parties prenantes, soit en étant juges. Supprimer un motif de revendication, et donc de ressentiment, est une méthode de prévention ou de traitement bien plus efficace que l’affrontement, ou pire le pourrissement. La sortie d’une crise passerait donc par l’éclatement d’un Etat incapable d’assurer sa souveraineté sur son territoire.
    Pour en revenir à l’Irak, la dissociation entre trois entités sunnite, chiite et kurde satisferait certains acteurs, mais en inquièterait beaucoup d’autres. Elle a été défendue par le président de l’Irak, le Kurde Jalal Talabani,( aujourd’hui en retrait pour des raisons de santé ), mais n’était pas plus recevable autrefois qu’elle ne le serait aujourd’hui par les autres partenaires. Par sa constitution, l’Irak est déjà un Etat unique, souverain, indépendant et fédéral ( Art. 1 ) ; les Kurdes y trouvent de nombreux avantages, ce qui explique leur soutien au gouvernement actuel. Ni la Turquie, ni l’Iran ne sont très favorables à la notion de « Kurdistan » ( la majorité du peuple kurde vit dans ces deux pays ) ; quant aux pays arabes du Golfe, ils ne veulent à aucun prix d’une extension du chiisme iranien sur la Mésopotamie. En résumé, le désordre, créé par l’intervention américaine n’est pas prêt de disparaître. Pour être juste, la politique revancharde envers les Sunnites du premier ministre chiite Nouri al-Maliki n’a pas amélioré les choses, au point que ce dernier est peut-être devenu un obstacle à tout règlement négocié. Oui, le monde devient bien dangereux, et on comprend qu’il est plus aisé de maintenir que de rompre l’intangibilité des frontières… Quelle que soit l’option choisie, le risque de mourir, pour rien ou non, sera présent ; autant que ce soit contre des barbares...
    Les actions menées depuis des décennies par l’Occident, la Turquie et les pays arabes du Golfe persique ont concouru, en Irak et en Syrie, à la disparition des régimes issus des anciens partis Baas. Ces partis avaient à l’origine une triple caractéristique : socialiste, laïque, et nationaliste. Aujourd’hui les groupes islamistes fondamentalistes qui veulent les remplacer échappent à ceux qui les ont soutenus, lesquels s’inquiètent enfin d’un potentiel « Djihadistan ». Bien que la faiblesse de l’Etat irakien, mal gouverné par Nouri al-Maliki, soit apparente depuis de longs mois, l’Occident semble aujourd’hui découvrir ce qu’il a contribué à enfanter. Les forces qui séparent s’affrontent à celles qui réunissent ; combien de temps faut-il pour construire, détruire et reconstruire ? Emotion et morale court-circuitent la raison et le bon sens ; une guerre doit d’abord être pensée avec la tête. Idéalisme et raison ne sont pourtant pas incompatibles chez un dirigeant, comme le montrent les paroles d’Abraham Lincoln en janvier 1838, un quart de siècle avant la guerre de Sécession américaine. « La passion nous a aidé, mais elle ne peut faire davantage. Elle sera notre ennemi dans l’avenir. La raison, froide, calculatrice, sans passion, doit apporter demain tous les éléments de notre existence et de notre défense ».

    Laurent Mercoire

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EupFFFpppZmdjRHPuT.shtml

  • L’aveu

    Les médias s’en font l’écho avec une  délectation maligne.  Le FN  n’a pas  réussi finalement à former de groupe au Parlement européen avec ses alliés -Néerlandais  du PVV, Belge du Vlaams Belang, Autrichiens du  FPÖ, Italiens de la Ligue du Nord- faute d’avoir pu réunir  avant ce 24 juin au moins deux députés de deux autres nationalités pour atteindre le quorum requis de sept pays. Pour autant,  si Marine  ne pourra  présider un groupe   pour la première session qui débute le 1er juillet, Florian Philippot a eu parfaitement  raison de préciser que celui-ci  peut toujours voir le jour « dans les cinq ans » car «il n’y a pas de date butoir » pour le constituer. En attendant les députés nationaux feront tout leur possible « pour peser », « pour faire des majorités afin de faire barrage aux transferts de souveraineté par exemple ».

    Reste qu’avec ou sans groupe,  le FN fait peur et/ou dérange, suscite en tout cas une avalanche d’analyses plus ou moins tordues ou spécieuses.  Creusant la veine complotiste à relent paranoïaque Vincent Jauvert, dont le blog est hébergé sur le site du  Nouvel obs , a fait très fort le 31 mai dernier. Sous le titre « Vladimir Poutine, grand frère des fachos », ce dernier explique que les nationalises élus au Parlement européen  sont tous, peu ou prou,  desagents de Moscou  stipendiés par Poutine!

    A l’appui de sa thèse,  il cite le député FN  Aymeric Chauprade : «Puisque les Américains ont réussi à contrôler les partis favorables à l’UEil est logique que Moscou cherche à faire contrepoids avec nous».  « En se présentant comme le défenseur de l’identité chrétienne et des valeurs traditionnelles de l’Europe, il (Poutine, NDLR) nous a lancé un signal fort, estime Aymeric Chauprade. L’affaire du Mariage pour tous (a servi) de catalyseur à ce rapprochement ».

    Autre preuve, croit-il savoir,  Marine Le Pen a été reçue plusieurs fois  au plus haut niveau àMoscou, alors qu’elle fut  largement boudée lors de son déplacement  à Washingtonpendant la campagne présidentielle. Et  « en  mai 2013, une délégation de l’Alliance européenne des Mouvements nationaux conduite par Bruno Gollnisch et le fasciste (sic)  italien Valerio Cignetti, (fut)  l’hôte de la commission de la Douma, chargée… des droits de l’homme ».

    « En échange de ces soutiens répétés, le Front National reçoit-il des subsides de Moscou ?  Aymeric Chauprade assure que non ». « Au Parlement européen, tout ce beau monde votera, à l’évidence, dans le sens des intérêts russes et défendra la position de Moscou, assure le politologue Péter Krekó » cité par l’auteur de l’article. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que les députés frontistes défendrons tout simplement ce pour quoi  les électeurs ont voté  FN ! A savoir un  programme politique  de défense des souverainetés et des identités  nationales,  des valeurs familiales et morales, de refus du mondialisme qui, c’est vrai, peut  rejoindre des préoccupations ou des combats qui sont ceux de l’actuelle  majorité présidentielle en Russie.

     Mais vis-à-vis du FN,  la présomption d’innocence n’existe pas et on lui prête toujours (souvent) de sombres arrière-pensées. Exemple parmi d’autres de cette tournure d’esprit,  le bloggeur « socialo-chevènementiste » Elie Arié, hébergé  sur le site de Marianne,   nourrit une  curieuse fixation  sur Bruno Gollnisch. Dans un article mis en ligne le 30 mai,   il a tenté d’apporter la preuve  du  supposé  antisémitisme du député frontiste  au motif  qu’il « préfère  parler de notre  civilisation helléno-chrétienne  plutôt que  judéo-chrétienne », et qu’il revendique la liberté de recherche historique !

     Dans la même veine délirante, Marianne se fait aussi l’écho des propos de la vice-présidente PS du Conseil régional d’Ile-de-France, Michèle Sabban. Celle qui avait hurlé au complotcontre Dominique Strauss-Kahn, qu’elle défendit bec et ongles lors du scandale du Sofitel , crie  aujourd’hui pareillement à l’infamie au motif  que  ce journal a le culot de publier  une vérité la concernant.

     En l’espèce elle   reproche   à Marianne  d’avoir révélé la semaine dernière  qu’elle « occupe, depuis dix ans, un logement social d’une surface de près de 70 m2 dans le XIIIe arrondissement de Paris contre un loyer mensuel de 1 218 euros. Le comble : c’est elle qui, aujourd’hui, transmet les dossiers des demandeurs de logements sociaux aux bailleurs franciliens car la Région possède un droit réservataire sur quelque 9 700 HLM ». Le journal  précise que cette  information a été publiée après vérification, « information connue et tue depuis des mois par une bonne partie de l’exécutif régional, tous bords confondus »…c’est beau la solidarité…

     Or, Michèle Sabban, en dévouée citoyenne et gardienne du temple de la raison, ne défend pas uniquement sa petite personne assure-t-elle mais toute la classe politicienne. Certes, elle accuse Marianne  de s’immiscer  dans sa «vie personnelle »  par le biais  d’ « attaques infondées et injustes », mais en agissant ainsi alerte-elle «on  se retrouvera dans les urnes avec un Front National encore plus présent, encore plus puissant. »

     Bruno Gollnisch  constate avec une certaine stupéfaction l’aveu de Mme Sabban, d’une  bêtise et naïveté confondante.  Demander publiquement aux médias de taire les  turpitudes des nantis du Système au motif que la publicité de celles-ci  favoriserait la prise de conscience des Français, une  révolte populaire portée par le Mouvement national, il fallait tout de même oser !  

    http://gollnisch.com/2014/06/24/laveu/

  • Petite guerre sainte, grande guerre sainte….

     Bruno Gollnisch ne peut que constater que le FN avait (encore) vu juste en prévenant des conséquences potentiellement catastrophiques de l’élimination du régime laïque de  Saddam Hussein en 2003 par la coalition de l’Otan emmenée par les Etats-Unis. Plus de dix ans après, les faits parlent d’eux-mêmes:  les attentats meurtriers sont  quotidiens ; le chaos règne sur l’ensemble du territoire (dans une moindre mesure jusqu’à maintenant  au Kurdistan irakien) ; les chrétiens d’Irak ont fui massivement le pays,  le règne des clans et le conflit entre  sunnites et chiites ont  eu raison de l’avènement d’une démocratie qui était le but affiché par Washington, propagande  en direction des naïfs pour légitimer sa guerre d’agression ;  une dictature chiite (les chiites sont majoritaires en Irak) a  succédé au pouvoir autoritaire des nationalistes du parti Baas…

     Samedi,  les insurgés sunnites regroupés sous la bannière de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris le contrôle d’un des trois postes-frontière avec la Syrie. Cette offensive éclair est la conséquence directe de la politique menée par le premier ministre irakien, le chiite  al-Maliki , qui en écartant les  sunnites  du pouvoir a renforcé  les rangs des   djihadistes,  contre lesquels une armée irakienne  faible et certainement  infiltrée  n’oppose qu’une médiocre résistance.

     Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry était hier    au Caire, d’où il a exhorté   les dirigeants irakiens à constituer un gouvernement d’union nationale, à  dépasser les fractures confessionnelles. L’idéologie de l’EIIL « est une menace non seulement pour l’Irak mais aussi pour la région tout entière » a-t-il déclaré avant d’affirmer, avec  un culot  qui laisse pantois, que l’Amérique  n’était « pas responsable » de la situation en Irak ! 

     Barack Obama a affirmé de son côté  que son allié jordanien était aussi potentiellement  menacé par l’offensive djihadiste, en omettant de préciser ce que tout le monde sait, à savoir  que c’est un autre Etat  « ami »  de Washington,  en l’occurrence  l’Arabie Saoudite,   qui soutient   les combattants  sunnites qui se battent en Irak et en Syrie…

     Dans ce contexte,  le président américain a annoncé  l’envoi de « 300 conseillers militaires  » à Bagdad, spécialisés dans la « lutte contre le terrorisme ». Pour autant,  une implication  massive des forces armées des Etats-Unis en Irak  pour tenter d’ éradiquer l’EIIL apparaît  inenvisageable. En tout premier  lieu parce qu’ une large fraction  des citoyens et les militaires américaines eux-mêmes y sont résolument hostiles. Le  retrait des troupes yankees  de ce pays  était une des promesses  de campagne du  candidat Obama.  Le « coût  » humain et financier  de la guerre en Irak pour les Etats-Unis parle de lui-même :  4500 morts au combat, des dizaines de milliers de blessés et de soldats souffrant de troubles psychologiques post-traumatiques et  une facture de 3000 milliards de dollars .

     Dans « l’Orient compliqué » les  grilles de lecture simplistes ne sont pas de mise.  Comme le rappelle  très justement Pascal Nari dans l’Action française, si  les djihadistes (environ vingt mille hommes)  sont majoritairement islamistes,  il y a aussi dans leurs rangs « de nombreux ex-militaires du régime bassiste de Saddam Hussein » ,  « les opérations sur le terrain semblent être menées  par les officiers de l’armée de Saddam Hussein ». Combattent également  des  musulmans d’obédience  sunnite, membres des « tribus », qui ne sont pas forcément « islamistes »,  « qui se sont soulevés contre le  régime à dominance chiite de Bagdad installé par Washington »…  et soutenu par (…) Téhéran ».

     Quant  aux armes lourdes (artillerie, chars, hélicoptères…)  dont disposent  les insurgés, elles  proviennent  de   la débandade de l’armée officielle qui déserte sans combattre. Mais aussi en partie de la Libye « livrée au chaos par la chute  de son ancien régime » voulue par l’Otan, notamment le trio infernal Juppé-BHL-Sarkozy, et « en grande partie des armes et munitions fournies par les Etats-Unis, la France  et  quelques autres aux insurgés syriens ».

     « Etrange situation malgré toutes les mises en garde » note encore Pascal Nari, « l’Occident, prétendant armer les partisans de la démocratie en Syrie, a, de fait, mis en place une armée d’islamistes fanatisés qui s’insurgent maintenant  contre ses propres intérêts et mettent les pays musulmans à feu et à sang, avant d’’attaquer, de l’intérieur, les pays de l’Europe occidentale et surtout la France . Si bien  que désormais des émissaires de Washington et d’autres capitales occidentales prennent langue avec Damas,  demandent son aide. Hier ils prétendaient renverser Bachar el-Assad et le traduire devant la justice internationale.Aujourd’hui on le courtise»

     Sans renversement de la situation   militaire sur le terrain, l’Irak , pays créée de toute piéce par la France et la Grande-Bretagne au lendemain de la Première Guerre mondiale  « en application du fameux accord Sykes-Picot de 1916 »,  se dirige vers l’implosion, la partition. « Les  affrontements  ont toutes le chances de continuer (…). Un nouveau foyer de  tension  extrême qui  déstabilisera encore davantage la région, et aussi le marché pétrolier ».  Il semble en effet « peu probable que le Premier ministre al-Maliki, marionnette corrompue aux méthodes dictatoriales,  puisse former un gouvernement d’union nationalecomme le lui demande le secrétaire d’Etat John Kerry qui n’y croit sans doute pas lui-même».

     Ce conflit qui ravage l’Irak, et plus largement les menées des combattants islamistes, sont là pour nous rappeler que l’objectif final des théoriciens du djihad  est la poursuite du vieux rêve de  l’installation du « califat »,  d’un gouvernement musulman mondial sunniteEt que  le concept même d’Etat nation, « invention »  européenne,  est considéré comme   impie. Etat qui dans la forme moderne que nous lui connaissons ne peut fonctionner dans les pays arabes de cette région  que quand il s’incarne par la domination, par la force ou l’adhésion populaire,  d’un clan, d’une famille , d’une tribu, d’un groupe…

     Les djihadistes  ne reconnaissent que la validité de l’Oumma, la communauté des musulmans par essence transnationale,  ce qui suppose d’abattre en premier lieu   les rivaux  chiites. Peut-on douter de la résolution des adeptes du djihad,  concept de  « guerre sainte » déjà analysé assez finement avant-guerre par Julius Evola dans « Révolte contre le monde moderne »,  laquelle  suscite aussi   l’incompréhension des opinions « hédonistes » et « décadentes » « occidentales »?

    Citons ici Jacques Baud,  colonel d’état-major  dans l’armée suisse,  analyste stratégique, spécialiste du renseignement et du terrorisme. Dans son ouvrage « Djihad, l’asymétrie entre fanatisme et incompréhension » (2009)  il écrit qu’ « Il découle de la définition même duDjihad et de l’importance donnée à l’intention de l’action, une notion de la victoire fondamentalement différente que celle généralement comprise en Occident. Alors qu’en Occident la victoire est associée à la destruction de l’adversaire, dans l’Islam, elle est associée à la détermination à ne pas abandonner le combat. Nul ne peut vaincre un adversaire plus fort que lui, mais il est de son devoir de tenter de le faire. Ainsi, dans l’Islam,dans le Grand djihad comme dans le Petit djihad, c’est la même notion de la victoire : essentiellement une victoire sur soi-même, une victoire sur la facilité apparente et sur le découragement. La victoire reste donc associée à l’essentiel : le maintien de la foi ».

     L’ère de la fin de l’histoire  entérinée par le triomphe mondial de  la démocratie marchandesous pavillon etats-uniens,  promise avec  la chute du Mur de Berlin par Fukuyama, n’est certainement pas pour demain…

    http://gollnisch.com/2014/06/23/petite-guerre-sainte-grande-guerre-sainte/

  • Réchauffement climatique : l’énorme mensonge révélé

    Une découverte absolument hallucinante vient d'être faite aux Etats-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c'est du lourd !   

    Le lobby climatique a rangé ceux qui n’admettent pas ses conclusions dans un gros tiroir sur lequel on a collé l’étiquette « climatosceptiques », juste pour éviter d’y écrire « débiles profonds ».

    Les scientifiques – pas tous, mais la très grande majorité – refusent catégoriquement d’admettre que leurs théories ne sont que ça – des théories – et veulent toujours en faire des vérités. Il suffit d’un petit recul de quelques dizaines d’années pour s’amuser des variations immenses de leurs « vérités définitives ». Tenez, par exemple, j’ai gardé chez moi une encyclopédie du cosmos qui date de mon adolescence – elle a donc environ 30 ans – et à peu près tout y est périmé !

    Il faut ici rappeler que contrairement aux légendes anticléricales, la raison de la condamnation de Galilée est précisément qu’il refusa de présenter sa théorie comme une théorie. Il insistait pour l’introduire comme « La Vérité ». L’Église ne lui demandait rien d’autre que de préciser « c’est ma théorie ». Il refusa, persuadé que son vieil ami devenu pape allait le soutenir. Il passa même par des extrémités douteuses pour obtenir l’imprimatur du Dialogue, en ne présentant au censeur que la préface et la conclusion. Bref, de l’escroquerie intellectuelle… Il fut condamné.

    Or, une découverte absolument hallucinante vient d’être faite aux États-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c’est du lourd !

    Les données météo américaines du XXe siècle qui ont été utilisées pour « prouver » le réchauffement ont été… fabriquées de toutes pièces !!!

    Oui, vous avez bien lu !

    Lire la suite 

  • [Vidéo] Mondial/Algérie : "A Lyon, c’était des scènes de guérilla urbaine" (RMC)

    Dans Bourdin direct, un policier relate de nombreux débordements à Lyon mais aussi à Marseille et Paris, suite à la victoire de l’Algérie sur la Corée du Sud. Il regrette l’omerta des médias sur le comportement scandaleux des supporters algériens. 

    Via FdeSouche

  • La "charte d'épouvante" d'EIIL à Mossoul

    Deux jours après avoir pris Mossoul, les jihadistes distribuaient une "charte"instituant la terreur: 

    Charte EIIL

    "C’est une charte d’épouvante que l’Etat islamique en Irak et au Levant, Daech comme on l’appelle dans la région qui est son acronyme en arabe, a fait distribuer à Mossoul après la conquête de la ville, le 11 juin. Seize articles terrifiants qui organisent la vie du million et demi d’habitants que compte actuellement la ville.

    Dans son article 5, elle promet à ceux qui «détruisent la terre», entendez ceux qui s’opposent à la volonté de Dieu, «l’exécution, la crucifixion, l’amputation des bras ou (et) des jambes, ou l’exil», avant, bien sûr, la géhenne éternelle.

    Dans son article 8, elle interdit l’usage de l’alcool, du tabac et des drogues. Les femmes devront sortir le visage et le corps complètement couverts par un niqab, à la condition que «le déplacement soit nécessaire», autorisé par le père, le frère ou le mari, et accompagné de l’un d’eux.

    L'article 10 interdit désormais toute manifestation publique, sous prétexte qu'elles sont contraires à l'islam. 

    L'article 13 s’adresse, lui, aux statues auxquelles elle promet la destruction du fait qu’elles étaient adorées avant l’islam. Il se fonde notamment sur la destruction par Mahomet de 360 statures à La Mecque et sur la sourate Al-Maeda : «O les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez.».Ce qui fait craindre que Daech s’attaque au site archéologique de Ninive, l’un des plus beaux du Moyen-Orient."

    Marie Bethanie

  • N’oublions pas les royalistes, les premiers résistants !

    La paix revenue, on taira ou minimisera souvent l’engagement de ces monarchistes dans la Résistance et, à quelques rares exceptions près, leurs noms ne figurent guère dans les manuels d’Histoire. 

    A la Libération, les gaullistes et les communistes, avec les Francs-tireurs et partisans (FTP), tentèrent de s’accaparer l’exclusivité de la Résistance. C’était oublier un peu vite que c’est à l’autre extrême de l’échiquier politique, à l’initiative de militants royalistes, que se créèrent les tout premiers mouvements de résistance de la France Libre ! Ce phénomène a souvent été occulté par l’histoire officielle jusqu’au livre de François-Marin Fleutot en 2000 Des royalistes dans la Résistance. On y découvre notamment l’engagement royaliste de Daniel Cordier, ancien Camelot du roi, entré dans la Résistance dès juin 1940, puis secrétaire de Jean Moulin, auquel il consacrera une biographie en plusieurs volumes pour défendre la mémoire de son ancien patron.

    Dans cet ouvrage sur la résistance royaliste, l’auteur convoque solennellement la mémoire des monarchistes qui payèrent de leur vie leur engagement dans la Résistance : Honoré d’Estienne d’Orves, descendant du général vendéen Charles d’Autichamp, fusillé à la prison du Cherche-Midi, Jacques Renouvin, chef des groupes francs de Combat, mort à Mauthausen, Raymond Toublanc, membre du réseau royaliste de l’Anjou, longuement torturé par la Gestapo à Angers, avant de mourir en déportation… [...]

    Jose Meidinger - La suite sur Boulevard Voltaire