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lobby - Page 1864

  • L'idéologie qui cherche à amalgamer l’hydratation à de l’acharnement

    Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre, médecin et membre du Conseil Famille et Société, analyse la décision (suspendue par la CEDH) du Conseil d’Etat d’arrêter le traitement de Vincent Lambert :

    "M. Vincent Lambert est un homme de 38 ans victime d’un traumatisme crânien à la suite d’un accident. Son état correspond à ce que les médecins appellent l’état pauci-relationnel qu’on appelle aussi état de conscience minimale qui est à distinguer d’un état végétatif permanent.M. Lambert n’est pas en fin de vie. Il s’agit seulement de savoir si on arrête sa vie en supprimant l’alimentation et l’hydratation. La première question qui se pose est de savoir si le fait de nourrir et de faire boire constitue un traitement ou un soin.

    Certains affirment que, s’il s’agit d’un traitement, l’alimentation et l’hydratation peuvent être considérées comme un acharnement thérapeutique si elles sont maintenues. En revanche, s’il s’agit d’un soin, le fait de lui donner à boire et à manger n’entre pas dans le cadre une obstination déraisonnable mais d’une attention à autrui qui est le propre de l’humanité. Certes, M. Lambert ne peut pas boire et manger tout seul étant donné son état de conscience voilà pourquoi le médecin qui le suit avait décidé d’arrêter.

    La deuxième question est de savoir si ce que l’on fait en donnant à manger et à boire est vraiment au bénéfice de la personne soignée. Par exemple, il arrive que certains patients puissent faire une fausse route à la suite d’une alimentation invasive. Dans ce cas, cette alimentation lui est plus nuisible qu’utile. Tant que la personne n’est pas en fin de vie et que son alimentation et son hydratation lui sont plus bénéfiques que nuisibles, le fait de l’arrêter devient alors un acte grave puisqu’il entrainera inéluctablement et délibérément sa mort.

    Il est impossible actuellement de dire ce qu’un patient peut vivre encore de relations interpersonnelles dans un état de conscience minimale. Celles qui se tissent encore révèlent la profondeur de notre humanité qui est à l’origine de sa dignité. 

    L’Académie Nationale de Médecine a rappelé que le droit des patients d’avoir accès à l’alimentation ne peut être conditionné par leurs capacités relationnellesCette position rejoint celle de l’Église qui persiste à défendre la dignité immuable de l’homme. Cette dignité ne vient pas d’un droit octroyé par un tiers : la société, les médecins ou les juges.

    Enfin, il faut savoir que le cas de M. Vincent Lambert est un cas particulier à partir duquel il est difficile de légiférer. Il y a plus de 1500 personnes qui sont dans le même état. Ce que l’on va décider pour lui va-t-il impacter sur les autres patients ? On a voulu donner aux juges la décision finale. Or, s’il appartient aux juges de dire le droit, ils n’ont pas autorité pour définir le bien ou le mal. 

    L’Église, protectrice de la vie et de la dignité, estime qu’« un patient en « état végétatif permanent » est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles »."

    Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, réagit de son côté :

    "Qu’est-donc cette idéologie qui cherche à amalgamer l’hydratation d’un frère souffrant à de l’acharnement ? Un trait de civilisation élémentaire n’est-il pas depuis toujours de prodiguer le verre d’eau à autrui, humecter ses lèvres, serait-il notre pire ennemi ? En quoi serait-il inconvenant de le faire à un proche en état « pauci-relationnel »? Ce que l’on nomme  « l’affaire Lambert » fait, hélas, dire de nombreuses aberrations. L’essentiel est d’être près de celui que l’on aime jusqu’au bout. Présence humble et aimante. Les mains vides en offrande d’une affection partagée. Le plus fragile serait-il devenu indigne d’être accompagné ? Le fait que les proches de Vincent se déchirent, le fait qu’une instance supérieure ne se suffise pas à en discerner et juger, tout cela doit rendre humble devant la complexité et la douleur. Ces limites humaines et institutionnelles attestent que la vie est toujours plus grande que ce que nous en disons. Elle est un don ! Ne vouloir ni acharnement, ni suicide assisté, consiste à choisir la voie étroite d’une fidélité palliative. Redisons-le avec la force de l’amour."

    Michel Janva

  • Vers la GPA à petits pas

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "La Fondation Jérôme Lejeune note que l’arrêt de la CEDH dans les affaires Mennesson et Labassee contre France condamne la France à reconnaître la filiation biologique (en l’espèce la filiation de l’enfant avec le père biologique) des enfants nés par mère porteuse (GPA). Cependant cet arrêt :

    • ne condamne pas la France à reconnaître une filiation artificielle (en l’espèce la filiation de l’enfant avec la femme du père biologique qui n’a ni donné son ovocyte ni porté l’enfant)
    • ne vaut pas condamnation de la France à légaliser les contrats de mères porteuses en eux-mêmes.
    Pour autant, la Fondation déplore cette décision qui lève sur le plan symbolique et psychologique certains obstacles à la légalisation des contrats de mères porteuses.
    A cette occasion, elle observe que les techniques de procréation artificielle autorisées (parmi lesquelles s’inscrira peut être la GPA) sont toutes contraires à « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Pour la plupart dérivées des techniques vétérinaires et transposées à l’homme, elles sont dépourvues de tout lien avec l’art médical qui considère l’être humain comme un sujet et non comme un objet."

    Michel Janva

  • FEMEN ou l’art de se mettre au service de l’impérialisme

    Le groupe d’origine ukrainienne Femen, présenté en Occident comme un groupe féministe à l’avant-garde de la lutte contre le patriarcat et le fascisme, a pris ces derniers mois une part active dans le mouvement ayant servi à renverser le gouvernement de l’ex président ukrainien Viktor Ianoukovytch, qui a cédé la place au gouvernement fascisant actuel issu des violences de la place Maïdan.
    Afin de leur assurer une certaine médiatisation, les Femen se revendiquent du sextrémisme, féminisme radical qui se veut selon Inna Chevchtchenko, une des cofondatrices du mouvement, « un nouveau type d’activisme féminin qui est certes agressif mais encore non-violent, provocateur mais délivrant un message clair ». Les Femen sont devenues internationalement connues pour avoir organisé des actions volontairement provocatrices.
    Le 12 février 2013, les Femen se sont ainsi exhibé seins nus dans Notre-Dame de Paris pour fêter à leur manière la démission du pape Benoît XVI.
    Le 3 avril de la même année, trois membres du mouvement féministe ont brûlé un drapeau dit « salafiste » (en fait, un drapeau noir barré de la profession de foi des musulmans) devant la Grande Mosquée de Paris, en exhibant sur leur torse dénudé l’inscription : « Les femmes arabes contre les islamistes », « Liberté pour les femmes », et « Merde à vos morales ». Les FEMEN entendaient dénoncer l’Islam intégriste.
    Le lendemain, les Femen ont organisé une action coup de poing dans différentes villes d’Europe. À Berlin, six militantes ont manifesté la poitrine nue devant le plus ancien lieu de culte musulman de la capitale allemande, la mosquée Ahmadiyya, scandant en cœur « Freedom for women » ou encore « Fuck islamism ».
    Ces formes de lutte qui sont à des années lumières des pratiques des mouvements féministes ont atteint leur apogée le 2 mai 2014 lorsqu’une des membres du groupe a posé devant la maison des syndicats d’Odessa que les putschistes de Kiev venaient d’assiéger après y avoir mis le feu à l’aide de cocktails Molotov. Trente-huit personnes, essentiellement des militants antifascistes, perdirent la vie dans cet incendie.
    Le discours des Femen n’a pas résisté longtemps à l’épreuve des faits : leur apparente radicalité sert à accréditer des groupes ouvertement au service de l’impérialisme. Il faut absolument tenir éveillé notre sens critique dans cette affaire et dénoncer comme il convient toute récupération du patrimoine féministe et antifasciste.
    La presse occidentale présente les Femen comme un groupe féministe courageux, n’hésitant pas à protester avec véhémence contre certains rassemblements du Front national et d’autres mouvements se revendiquant de l’extrême-droite. Ce qui n’est pas suffisant pour les classer péremptoirement comme antifascistes. Car les Femen ont officiellement dit leur soutien à une alliance politique en Ukraine avec le parti Svoboda, un parti nationaliste, et fréquentent à l’occasion des skinheads.
    Loin de tomber dans le panneau, des étudiantes de Birmingham créèrent en avril 2013 le mouvement Muslim Women Against Femen (Femmes musulmanes contre les Femen). Elles considèrent à juste titre que les Femen sont islamophobes et impérialistes. Ce groupe lancera notamment une campagne sur Internet dont le slogan « Muslimah Pride » (Fière d’être musulmane) interpelle face à l’indécence de celles qui s’autoproclament féministes.
    En France, on ne voit pourtant pas les choses sous le même angle. Olivier Ciappa est l’auteur du nouveau timbre Marianne que François Hollande dévoila le 14 juillet 2013. S’il a choisi Inna Chevchtchenko comme modèle principal, « c’est parce qu’il est évident que la Marianne de 1789 aurait été une Femen. Parce qu’elle a les seins nus … Mais aussi en raison des valeurs qu’elle défend. Les Femen ne militent pour rien d’autre que la liberté, l’égalité et la fraternité. Il n’y avait pas pour moi de meilleur symbole ». La nominée réagira rapidement sur Twitter : « désormais, tous les homophobes, extrémistes, fascistes devront lécher mon cul pour envoyer une lettre ».
    Ces pseudo-rebelles soutenues par un des pays phares de l’impérialisme occidental sont bel et bien protégées par le système. Difficile de croire qu’elles n’en sont pas un des rouages. Elles en sont en tout cas les idiotes utiles. Et ça, tout le monde en conviendra aisément…
    Capitaine Martin

  • Le Conseil d'Etat a inventé l'assassinat compassionnel

    Extrait d'une tribune de Thibaud Collin dans Le Figaro :

    "[...] L'arrêt du Conseil d'Etat du 24 juin reprend l'article R.4127-37 du code de la santé publique exigeant du médecin qu'il s'efforce «de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l'assister moralement. Il doit s'abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n'ont d'autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie.» Le problème se concentre ici sur la question de l'artificiel. C'est bien sûr en créant une analogie avec l'acharnement thérapeutique que le maintien de la nutrition et de l'hydratation artificielles apparaît comme déraisonnable parce que disproportionné et inutile. Mais disproportionné et inutile au regard de quel critère ? Le Conseil d'Etat répond que «l'alimentation et l'hydratation artificielles constituent un traitement inutile dès lors qu'il a pour seul but, en l'espèce, de maintenir artificiellement la vie». Phrase extraordinaire qui aurait ravi Molière! Si le but de l'artifice est l'artifice, dit en substance le Conseil d'Etat, il est alors inutile. Bien sûr, puisque la même chose est alors moyen et fin! Or l'utilité est un rapport entre un moyen et autre chose que lui-même, à savoir la fin. Cette phrase en raison de sa circularité est donc en réalité absurde, inconsistante ; mais elle révèle en creux le déni de la vie qu'opère la raisonnement du Conseil d'Etat.

    En effet, l'hydratation et la nutrition artificielles relèvent simplement de l'assistance à personne dépendante. Mon bébé non plus ne peut se nourrir tout seul. Certes, il a devant lui la promesse d'une vie autonome, riche de potentialités ce qui ne semble pas être le cas de Vincent Lambert.

    Quelle est la mesure de la pratique médicale? Il est bien évident que la médecine est un art ordonné au recouvrement de la santé qui en elle-même est naturelle. La médecine pallie donc les manques de la nature. Que se passe-t-il lorsque la médecine est confrontée à ses propres limites dans les cas de maladies incurables, de handicaps etc.? Ne pouvant plus agir directement sur l'état de santé, la médecine prend alors comme repère un nouveau critère: le confort du patient et/ou sa volonté mais aussi le coût financier pour la société, l'état psychique des proches etc. Dans cette logique, la vie d'une personne humaine n'apparaît plus comme en soi indisponible ; puisqu'elle est jugée en fonction de critères extrinsèques, dès lors en concurrence. Mais qui ne voit que l'on plonge alors dans l'arbitraire le plus radical? La matrice calculatrice s'abat alors inéluctablement sur la vie humaine pour décréter que la dépendance, la fragilité, la non-productivité autorisent sa suppression.

    Cette logique s'est installée dans notre société depuis 1975 puisque c'est elle qui gouverne l'interruption dite «médicale» de grossesse. On peut en effet tuer un fœtus atteint d'une maladie incurable ou d'un handicap, et ce jusqu'à la veille de sa naissance, pour lui éviter une vie que l'on juge insupportable, indigne, bref non-conforme aux standards d'une vie humaine épanouie. Cette exclusion des personnes dépendantes et handicapées de la communauté humaine se retrouve aujourd'hui. A quoi sert la vie de Vincent Lambert? A rien, répond le Conseil d'Etat. Puisqu'elle est inutile, il s'agit par «compassion» de le libérer lui-même de cette inutilité. Le Conseil d'Etat trente-trois ans après l'abolition de la peine de mort a ainsi inventé l'assassinat compassionnel. Oser rappeler que l'honneur d'une société réside dans sa capacité à assister les personnes en grande dépendance, c'est alors faire preuve d'obstination déraisonnable. Cet arrêt est un signal supplémentaire à toute la société française qu'un être humain n'a pas un droit inaliénable à la vie en tant que tel. Ce droit est conditionné à toutes sortes de facteurs. Cet effroyable rétrécissement de la raison humaine n'est que la réactualisation d'une logique bien connue de fabrication de rebut humain. Belle illustration de la barbarie en costume!"

    Michel Janva

  • Les participants à l’assemblée 2014 du groupe Bilderberg

    Le groupe Bilderberg, l’une des plus puissantes officines mondialistes, a tenu son assemblée annuelle au Danemark, du 29 mai au 1er juin.

    Voici la liste des participants :

    Copenhague, 29 mai-1er juin 2014

    Président

    France Castries, Henri de Pdg AXA Group

    Participants :

    Allemagne Achleitner, Paul M. Président du Conseil de surveillance de la Deutsche Bank AG
    Allemagne Ackermann, Josef Ancien Pdg de la Deutsche Bank AG
    Royaume-Uni Agius, Marcus Président non-exécutif de PA Consulting Group
    Finlande Alahuhta, Matti Administrateur de KONE ; président d’Aalto University Foundation
    Royaume-Uni Alexander, Helen Président d’UBM plc
    États-Unis Alexander, Keith B. Ancien commandant de l’U.S. Cyber Command ; ancien directeur de la National Security Agency
    États-Unis Altman, Roger C. Directeur exécutif d’Evercore
    Finlande Apunen, Matti Directeur du Finnish Business and Policy Forum EVA
    Allemagne Asmussen, Jörg Ministre du Travail et des Affaires sociales
    Hongrie Bajnai, Gordon Ancien Premier ministre, leader du parti Ensemble 2014
    Royaume-Uni Balls, Edward M. Chancelier fantôme de l’échiquier
    Portugal Balsemão, Francisco Pinto Président de Impresa SGPS
    France Baroin, François Député (UMP), maire de Troyes
    France Baverez, Nicolas Associé Gibson, Dunn & Crutcher LLP
    États-Unis Berggruen, Nicolas Président de Berggruen Institute on Governance (Council for the Future of Europe)
    Italie Bernabè, Franco Président de FB Group SRL
    Danemark Besenbacher, Flemming Président du Carlsberg Group

     

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  • Nouvel ouvrage contre le mariage gay

    Alors que la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples gays fêtent ses un an d’existence, on voudrait nous la vendre comme le nouveau sacro-saint dogme auquel il serait interdit se s’opposer et que tous devraient accepter tacitement. C’est peut être aller un peu vite en besogne pour les pseudo moralistes socialistes qui croient pouvoir manipuler la pensée du peuple en la matière aussi facilement qu’ils avaient manipulés medias et sondages pour en arriver à faire adopter la Loi Taubira. Depuis à coups de « Vie d’Adèle » ou de femme à barbe remportant l’eurovision, nous sommes obligés de nous conformer à cette nouvelle religion étrange nommée confusion des genres.

    L’ouvrage Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous revient sur le long débat qui agita entre l’automne 2012 et le printemps 2013 la société française sur le projet qui aboutit finalement au mariage homosexuel. Il s’agit là d’un livre militant, sans aucune complaisance pour les manipulateurs agissant avec leurs complices ultra minoritaires du lobby LGBT dans une incroyable entreprise d’humiliation de millions de personnes qui manifestèrent contre cette loi inique.

    Les auteurs de ce pamphlet, car c’en est un, sous le pseudonyme de Wolf Patriotic entendent lutter contre l’oubli de ces mois de luttes intenses car ce qui est à craindre est bien le syndrome du PACS, une lutte qui s’oubliera d’elle même et qui permettra à ceux qui veulent détruire la famille de progresser encore vers de nouvelles étapes : ils affûtent déjà leurs armes et leurs futurs projets : GPA et PMA, motivés qu’ils doivent être par leur dernière victoire sociétale.

    Et nous demain, serons nous assez fort pour demander l’abrogation pure et simple de cette loi scélérate ? Ce serait en tous cas le seul moyen de contrarier un peu les plans de ceux qui nous prépare une société de genre indifférencié, une société dans laquelle les enfants croiront que d’autres enfants peuvent naître de deux pères, de deux mères, que le dernier chanteur transsexuel à la mode est un modèle pour l’humanité. Est-ce de cela que nous voulons pour la société de demain. Résistons. Osons leur dire non !

    Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous

    Edition Bookelis

    ISBN : 979-10-227-0831-9

    Pour commander cet ouvrage au tarif militant (13 Euros au lieu de 15 Euros), précisez Tarif Militant renseignements : fetesetpatrimoineal@laposte.net

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/nouvel-ouvrage-contre-mariage-gay_110666.html

  • Soumis

    Sur son  blog,  l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol  estimait hier  que le retour de Nicolas Sarkozy (dans la course pour la présidentielle en 2017) est « entravé par le FN ».  Appelant implicitement de ses vœux une union des droites  contre la gauche,  il affirme que « l’erreur qui démange la droite centriste serait de continuer à décréter le FN infréquentable en dépit des nouveaux électeurs qui le rejoignent : ce serait là le meilleur moyen de radicaliser une frange de plus en plus importante d’un électorat qui en a assez d’être méprisé ». Par ailleurs, « les réalités politiques obligent à plus de modestie vis-à-vis du FN et, probablement, à des compromis ou des rapprochements ». Ainsi, «  si les divergences (entre l’UMP et le FN)  ne manquent pas sur le plan économique (son idéologie antilibérale  contredit son pragmatisme sociétal), des convergences existent sur les risques du communautarisme, de l’immigration de masse, de l’oubli de soi, etc. Sarkozy   ne pourrait surprendre que s’il décidait de jeter des ponts, en rompant avec l’ostracisme qui n’accorde d’ouvertures qu’à la gauche. Son savoir-faire politique peut l’en rendre capable. Mais il lui faudrait alors affronter, nonobstant d’éventuelles suites judiciaires dans des affaires en cours, le tribunal médiatique et ses inquisiteurs. Chiche ? »

     Est-ce à dire que les divergences sur le plan économique entre l’opposition  nationale  et les partis européistes de droite, pour faire court, sont surmontables ?  Il est clair en tout cas que lagauche bruxelloise, dans son exercice du pouvoir, se livre à des avancées que ne renieraient pas de nombreux dirigeants de l’UMP.  Sous la plume de Laurent JauffretMinute se penche dans son dernier numéro  sur le reportage daté de 2012 « Le plan de bataille de financiers »  produit par La coopérative industrielle, Les mutins de Pangée, le journal Fakir et le site la-bas.org, le site non officiel de l’émission de Daniel Mermet Là bas si j’y’ suis.

     Si tout  ce petit monde évolue clairement  dans les eaux  de l’extrême gauche , ledit reportage n’en démasque pas moins le double langage, les mensonges du PS. A l’appui de sa démonstration, le journaliste  évoque les propos de  Nicolas Doisy , chief economist deChevreux, filiale de courtage de la Corporate investment Bank,  « qui conseille des centaines de fonds de pension ». « Dans une note confidentielle destinée aux opérateurs de marché il avait tenu à rassurer ces derniers quant à l’impossibilité pour François Hollande de tenir sa promesses de brider la finance (..) que le bonimenteur avait promis au peuple ».

     Selon  M.  Doisy, interrogé par les auteurs de ce  reportage le 19 mars 2012, Hollande  « qui allait  être élu quelques semaines plus tard,  ne pouvait  faire autrement que de libéraliser le marché du travail ou selon ses mots, de  réduire substantiellement un certain nombre de garanties dont bénéficient jusqu’à présent les titulaires de CDI (…) et imposer plus de flexibilité aux travailleurs. Ce fut effectivement le cas quelques mois plus tard  avec l’accord sur l’emploi signé le 11 janvier 2013 ».

     Passé largement inaperçu du fait de l’attention médiatique  qui s’est focalisée  sur la bataille autour du Mariage pour tous  (une diversion pour occulter cette trahison, faire passer  cette pilule là selon certains),  « un employeur peut donc, désormais depuis cette loi se fonder sur les compétences professionnelles de son salarié pour le licencier, ce qui est la porte ouverte aux critères subjectifs ».

     « C’est regrettable pour François Hollande mais la nécessité d’une libéralisation du marché du travail est le résultat de l’appartenance de la France à la zone euro. Aussi ne peut-on avoir l’une sans avoir l’autre écrivait Nicolas Doisy dans sa note ». Quant au pacte budgétaire européen, « il  estimait qu’il serait politiquement intelligent que les partenaires européens de la France permettent à François Hollande de prétendre qu’il leur a arraché quelques concessions, même si c’est faux en réalité. La demande de renégociations du traité serait alors utilisée pour tromper le public français en lui faisant accepter de réformes convenables dont celle du marché du travail ».

     Et Julien Jauffret de noter  que « la situation est aujourd’hui  beaucoup plus simple qu’on ne le croit parfois: une bande de prédateurs qui se prend pour la nouvelle race des seigneurs a décidé de réduire en semi-esclavage une bonne partie de la planète pour son profit exclusif».

     Si le  Front National est de très loin le plus cohérent dans sa dénonciation de toutes les perversités du  mondialisme  sur le plan économique, identitaire,  social  comme sociétal,   il n’a certainement pas échappé à M. Rioufol que le  « libéralisme » à la sauce européiste est incompatibles avec la défense de nos intérêts nationauxLibéralisme incarné par Jean-Claude Juncker, ex-Premier ministre du Luxembourg,   désigné  à la présidence de laCommission européenne par le Parti populaire européen (PPE) auquel appartient l’UMP,avec le soutien du Parti socialiste européen (PSE) …Pour faire bon mesure le socialisteMartin Schulz, alias « Papa Schulz , »a obtenu le soutien des mêmes pour  la présidence de l’UE. La boucle est bouclée…

     

     Dans une tribune publiée  sur le site du Nouvel Obs, l’inénarrable  Dominique Sopo,  président du SOS racisme, dénonce rituellement  le FN et sa « matrice » de haine » (sic). Il   appelle à une énième mobilisation contre le camp patriotique, tout en concédant que  « la gauche qui est aujourd’hui au pouvoir « , «  a trahi ses électeurs » que «  les deux années qui viennent de s’écouler auront été des années de renoncements ».

     Mais très significativement, M. Sopo se garde bien de pointer les véritables trahisons de la gauche euromondialiste dont nous évoquions plus haut un échantillon. Non la gauche aurait failli à sa « mission » en « (refusant) d’engager les combats du progrès en matière d’égalité », « d’ initier une nouvelle page dans la conquête de l’égalité ». «  Droit de vote des étrangers, remise d’un ticket lors des contrôles policiers, politique de lutte contre les discriminations, relance de la politique de la Ville, politique de la jeunesse : comment la gauche au pouvoir a pu abandonner ces combats ? »

     Il est évident que le poids électoral du FN a permis en effet de freiner  les manifestations les plus visibles, perceptibles aux yeux de l’opinion  de son  immigrationnisme  échevelé, et de son  laxisme délirant.  Un récent sondage n’indiquait-il pas également que 79% des Français estimaient qu’il y avait  « trop d’immigrés » en France ?

     Pour autant M. Sopo sait parfaitement qu’au sein de notre démocratie confisquée,  le projet  multiculturaliste, de disparition des identités nationales,  reste plus que jamais la mauvaise boussole qui guide les dirigeants de la caste politico-médiatique.

     Il  va de pair avec la soumission (par conviction ou intérêt)  de ce gouvernement et  nos élitesaux autres diktats de la   ploutocratie planétarienne. Pour répondre encore  aux interrogations de M. Rioufol,  force est de constater affirme  Bruno Gollnisch que dans le domaine de la politique d’immigration également,  la droite sarkozyste au pouvoir  s’est acharnée à décevoir et à mentir  aux  Français .  « Laisser faire, laisser passer », l’inoxydable slogan de toutes les démissions…

    http://gollnisch.com/2014/06/26/soumis/

  • 2004 : le bidonnage Nouchet, la diabolisation au nom de « l’homophobie »

    Le 16 janvier 2004, un autre fait divers servira de rampe de lancement idéologique aux biens-pensants pour criminaliser certaines opinions par le biais de l’amalgame et du mensonge. Un trentenaire, Sébastien Nouchet, est ce jour-là aspergé d’essence et brûlé au troisième degré, « uniquement parce qu’il est homo », selon la presse. « Tu vas crever, sale pédé », lui aurait lancé un des trois attaquants cagoulés, avant de le transformer en torche humaine. 

         « L’affaire Nouchet » provoque une vague d’émotion médiatique. Des manifestations « anti-homophobie » sont immédiatement organisées par les associations homosexualistes (Act-Up, Inter-LGBT, etc.) et certaines formations politiques (les Verts, le PCF). 

         Jacques Chirac, alors président de la République, envoie une lettre de soutien à Sébastien Nouchet et à son compagnon, imité par son Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Le Garde des Sceaux, Dominique Perben, met la pression sur le parquet pour que les auteurs de cette agression soient retrouvés et sévèrement punis. Il reçoit personnellement la mère de Sébastien Nouchet et le compagnon de celui-ci. Le 23 juin 2004, un projet de loi contre « l’homophobie » est élaboré en conseil des ministres, et soumis à l’Assemblée nationale. A la sortie du conseil, le ministre de la Justice déclare : « J’ai été bouleversé par ce qui était arrivé à Sébastien Nouchet. Cette loi, c’est au fond quelque par la loi Nouchet pour faire prendre conscience à chacun qu’il est hors de question de s’en prendre comme ça à des minorités quelles qu’elles soient ». 

         La loi créant le délit « d’homophobie » est adoptée le 30 décembre 2004. Un mois plus tard, le député du Nord Christian Vanneste, qui s’oppose aux revendications homosexualistes et au « mariage gay », en fait le premier les frais. Estimer que la base d’une famille, c’est un homme et une femme, est dorénavant considéré comme une agression contre les homosexuels, presque du même type que les brûler à l’essence ! Poser la question de l’adoption d’un enfant par deux personnes du même sexe devient nauséabond au regard de la loi ! Les poursuites, puis les condamnations dont le député du Nord est l’objet en première instance et en appel, signent le début de la fin de sa carrière politique. Parce qu’il a affirmé ce que les sociétés ont affirmé de tout temps, parce qu’il a fait preuve de simple bon sens dans une époque qui marche sur la tête, l’homme se retrouve soudain au ban de l’humanité ! 

    L’affaire est oubliée mais la loi reste... 

    Et même si la Cour de cassation finit par juger que le député du Nord n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression, rien n’y changera. L’homme est diabolisé dans les médias et le restera. 

         Quant à « l’affaire Nouchet », elle se terminera par un flop. Non-lieu en première instance en 2006, confirmé en appel en 2007, et une vérité obscène : il n’y a jamais eu d’agresseurs, mais un dépressif ayant une dizaine de tentatives de suicide à son actif qui a voulu faire parler de lui. Un dénonciateur de vent. Un menteur qui a cherché un peu de lumière. Un mythomane sur lequel s’est fabriquée la loi. 

         Deux vraies victimes, pourtant, figurent dans l’affaire : l’innocent détenu injustement à la suite des accusations mensongères de Nouchet ; la liberté d’expression réduite une fois de plus par une loi liberticide votée, comme la loi Gayssot, à la suite d’un montage médiatique vide et mensonger. 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/2004-le-bidonnage-nouchet-la.html

  • Message de Nikolaos Michaloliakos après les élections européennes (25 mai 2014)