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lobby - Page 1865

  • Vincent Lambert : les révélations de sa mère

    Condamné à mort par le Conseil d’Etat français, Vincent Lambert vient d’obtenir un sursis de la part de la Cour européenne, le temps que celle-ci – qui a été saisie – examine le dossier…

    Dans l’entretien video ci-dessous, la mère de Vincent Lambert révèle deux faits stupéfiants.
    « Avant de partir pour Paris, le père et la mère de Vincent Lambert sont allés lui rendre visite et lui ont dit « Papa et Maman sont à côté de toi. » Vincent Lambert a alors TOURNE LA TETE vers eux.
    Par ailleurs, dans le dossier médical, le docteur Kariger a écrit qu’il ne voulait pas que la famille soit au courant.
    Une affaire très différente de la version médiatique »

    http://www.contre-info.com/

  • Des livres sur l'art de la guerre du Jihâd à Carrefour

    On y lit des choses aussi sympathiques que ceci :

    "Toute sorte de jihad tend à proscrire toute autre adoration que celle de Dieu, l'Unique" (…)

    "Le mérite du jihad et de la mort en martyr pour la Cause de dieu est exprimée en termes nets dans les annonces véridiques divines et dans les hadith authentiques du Prophète (S.B sur lui) qui font du jihad l'oeuvre la plus méritoire et l'acte de dévotion le plus distingué"

    "L'art de la guerre, non seulement en vue de repousser les éventuels assauts de leurs ennemis, mais aussi pour être en mesure d'assurer la suprématie de la parole de Dieu" page 628 d'une édition Ennour 2011.

    "se doter de toutes sortes d'armements et de se perfectionner dans l'art militaire, non seulement défensif, mais aussi offensif(…)"

    Michel Janva

  • Fabrice Hadjadj : « Nous assistons au développement du meurtre par compassion »

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le cas Vincent Lambert relance le débat sur l’euthanasie. Pour le philosophe Fabrice Hadjadj, ce débat révèle la tendance de nos sociétés libérales à refuser la faiblesse et la dépendance, qui nous rappellent le tragique de notre condition.

    Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l’Institut européen d’études anthropologiques Philanthropos. Son dernier essai, Puisque tout est en voie de destruction, a été publié chez Le Passeur Éditeur (avril 2014).

    LE FIGARO. - Le rapporteur du Conseil d’État préconise de laisser mourir Vincent Lambert, en état végétatif depuis 2008. Que penser de cet avis ?

    Fabrice HADJADJ. - Je n’en sais pas assez sur le cas de Vincent Lambert pour dire s’il s’agit d’euthanasie ou de refus de l’acharnement thérapeutique. Trois remarques toutefois s’imposent. La première concerne la confusion progressive du métier de médecin et de celui de tueur à gages, parce que, pour ne pas avouer ses limites, on se met à confondre supprimer la douleur et supprimer la personne. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Fabrice-Hadjadj-Nous-assistons-au

  • 6 mois de prison ferme requis contre un Hommen

    Dans l'affaire des Hommens de Roland Garros,le procureur général a réclamé hier contre les 4 protagonistes 12 mois de prison avec sursis plus 6 mois fermescontre l'un d'entre eux. La soit disant justification juridique s'appuyant essentiellement sur le fait de considérer comme arme au sens de l'article 132-75, les fumigènes dont la durée est inférieure à 30 secondes.

    Rappelons qu'au sens de cet article une arme est un objet pour tuer ou blesser, et que l'action des Hommens toute spectaculaire qu'elle a été a bien pris toutes les précautions pour ne blesser personnes. Comme le montre les vidéos l'opération a duré quelques secondes et s'est déroulé sans aucune violence et avait pour but d'attirer l'attention de la presse internationale sur le fait qu'il existait un mouvement de résistance en France contre cette loi alors même que la presse française boudait tous les articles sur ce thème. D'un point de vue communication l'opération a d'ailleurs été parfaitement réussi puisque plus de 10'000 articles ont été publiés dans le monde entier à la suite de cette action non violente.

    A la suite de cette action 8 hommens ont été mis en garde à vue. Au bout de 24 heures, 4 d'entre eux ont été libérés tandis que pour 4 autres la garde à vue a été prolongée. Ces quatre hommens ont ensuite été déferrés au parquet pendant 18 heures devant être jugés en comparution immédiate. Finalement, la comparution immédiate n'a pas eu lieu et ils ont été libérés en attendant d'être jugé un mois plus tard. Lors du procès qui a eu lieu le 18 juillet, pour un très grand nombre de raisons juridiques la procédure a été annulée.

    Cela n'a pas empêché le parquet, c'est-à-dire le gouvernement de faire appel et s'en même s'être prononcé sur la régularité de la procédure de se lancer dans un procès qui a eu lieu hier 24 juin, en disant qu'il se prononcerait en même temps sur la régularité de la procédure. Contre toute attente on a donc vu le réquisitoire aberrant d'hier demander des peines dénuées de toute mesures sans parler de leur manque de fondement juridique de celle ci.

    On retrouve donc 4 jeunes hommes  qui ont commis le crime suprême de vouloirdéfendre le droit des enfants de manière un peu spectaculaire, suspendus à un peine de prison avec sursis pour les uns et 6 mois ferme pour un autre. Ils auraient du plutôt empoisonner des personnes âgées...

    C'est une liberté fondamentale qui est retirée aux citoyens qui risquent des peines de prisons simplement pour le fait d'exprimer leur indignation de manière non violente mais jugée un peu trop médiatique par le gouvernement. Le gouvernement a d'ailleurs pris soin de faire tenir ce procès de manière la plus discrète possible et à ce jour aucun article de presse n'est paru pour mentionner ce procès et encore protester contre ce réquisitoire choquant au vue de libertés fondamentales.

    Le délibéré est fixé au 23 septembre 2014, soit dans 3 mois.

    Michel Janva

  • La révolution contre la famille

    Le bouleversement du droit de la famille depuis un demi-siècle n'est pas le fruit d'une évolution naturelle, mais d'une volonté révolutionnaire.

    « La famille a changé. Ce qui pouvait passer il y a trente ans pour une péripétie est désormais reconnu comme une véritable mutation. » Cette citation est tirée d'un rapport intitulé Couple, filiation et parenté aujourd'hui, rédigé en 1998, à la demande de Martine Aubry et d'Elisabeth Guigou, par la sociologue Irène Théry.

    Cette dernière, aujourd'hui membre du Haut Conseil de la famille, a remis en 2014 au gouvernement un autre rapport intitulé Filiation, origines, parentalité, dont le contenu sulfureux a été rendu public en avril - après les municipales... La seule comparaison entre la situation qui existait en 1998 et celle que nous connaissons permet de constater à quel point et avec quelle rapidité, " en effet, le droit de la famille - sinon la famille elle-même -, a changé. Voilà seize ans seulement, le PACS n'existait pas encore et Irène Théry, en proposant d'élaborer un « statut du concubinage » devant permettre de reconnaître légalement l'existence d'un « couple homosexuel » concubin, paraissait audacieuse...

    Un constat universel

    Le bâtonnier François Bedel Girou de Buzareingues, qui ne partage pas les positions idéologiques d'Irène Théry, constatait lui aussi la rapidité et l'importance de ces changements, lors d'une conférence donnée à l'Académie des sciences et lettres de Montpellier, en janvier 2006 : « Il faudrait des heures et même des journées entières pour reprendre ce que, ces dernières années, le législateur, avant ou après toute jurisprudence, a transformé et modifié du livre I du code civil consacré au droit des personnes, tant en ce qui concerne la nationalité et le nom, les actes de l'état civil, la filiation, les mineurs, l'autorité parentale, le mariage, le divorce, les successions, les libéralités pendant le mariage, le concubinage... »

    À propos du droit de la famille, il estimait qu' « il ne reste plus grand-chose de cette législation, tirée en partie du droit romain et aussi du vieux droit français et qui a été une des pierres angulaires de notre société pendant deux siècles ».

    Mais, comme le demandait le bâtonnier, s'agit-il d'« une simple évolution ou d'une véritable révolution » ?

    L'individu contre la famille

    Dans son rapport de 1998, Irène Théry apportait un début de réponse à cette question en insistant sur le « caractère fortement idéologique de la question familiale » : depuis deux siècles, écrit-elle, « le débat social sur la famille demeure marqué par l'opposition entre "familialistes" et "individualistes" (...) entre la famille et l'individu, deux valeurs entre lesquelles il faudrait choisir ».

    C'est dans cette alternative que s'inscrivent les bouleversements qui se sont produits et continuent de se produire. Selon la sociologue, la famille fut d'abord « affirmée comme une exception justifiée aux valeurs de la démocratie », ce qui s'exprimait par la promotion d'un seul modèle familial, « patriarcal, hiérarchique et autoritaire » ; mais après un siècle et demi de débat, la référence à « l'individu » a conduit à remettre progressivement en cause ce modèle, « au nom des valeurs de liberté et d'égalité ».

    En dépit de cette progressivité, il s'agit donc bien d'une révolution, par laquelle l'individualisme démocratique aurait triomphé de la communauté familiale en brisant sa structure traditionnelle - la liberté individuelle étant utilisée comme pied de biche pour desceller et disjoindre les pierres vivantes de la famille, cimentées par l'amour, mais aussi par l'usage et le temps.

    Un « nouveau régime » du couple

    En cassant la norme - but réel des réformes entreprises - au nom de la liberté individuelle et de l'égalité, le législateur et le gouvernement, auteur des projets de loi, veulent-ils se mettre au service des personnes, ou de l'idéologie révolutionnaire qui prétend invariablement recréer l'homme sur de nouvelles bases ? L'un des arguments qu'ils resservent le plus volontiers porte sur la nécessité d'adapter la loi aux faits et aux changements qui marquent la société ; mais on se trouve devant le dilemme de la poule et de l'œuf : le politique suit-il ou précède-t-il le changement ?

    Se contente-t-il d'en constater les effets ou lui donne-t-il son impulsion ?

    Dans le rapport publié en avril dernier, Irène Théry apporte partiellement la réponse : « La famille, en effet, n 'est jamais un simple réseau de relations interpersonnelles, qu'elles soient faites de liens charnels et/ou de liens affectifs, écrit-elle. Elle est toujours aussi, d'abord, une institution inscrite au sein d'un système symbolique de parenté. » C'est pourquoi il est si important de présenter le modèle familial traditionnel non plus comme la norme, mais comme un choix parmi d'autres, alors qu'il continue à concerner la grande majorité des couples.

    Dans le rapport publié en 2014, la sociologue triomphe : « Une véritable métamorphose de la conjugalité a été mise en œuvre. Notre société a substitué au modèle du mariage traditionnel (par hypothèse hétérosexuel et procréatif, fondé sur la hiérarchie entre hommes et femmes et idéalement indissoluble) un nouveau droit du couple : égalitaire, commun et pluraliste. Mariés, pacsés et concubins, de sexe différent et de même sexe, cohabitent désormais au sein du droit civil de la famille. L'institution en 2013 du mariage des couples de personnes de même sexe a parachevé cette grande mutation. Même si une société évolue toujours et qu'une transformation n'est jamais achevée, il est clair que les bases d'un "nouveau régime " du couple au XXIe siècle sont désormais posées. Les questions encore suspens en matière de conjugalité consistent principalement à en tirer toutes les conséquences. »

    Le gouvernement est pour l'instant trop faible pour imposer ces « conséquences » à la société française, après le grand mouvement deprotestation contre la loi de dénaturation du mariage ; mais ses opposants auraient tort de baisser la garde.

    Eric Letty monde & vie 11 juin 2014

  • [Bordeaux] Farida Belghoul - Abbé Horovitz : une conférence sous le signe de l’engagement | Action...

    L’AFE Bordeaux organisait via le Cercle Jean-Baptiste Lynch une conférence avec Farida Belghoul et l’abbé Horovitz sur la théorie du genre à l’école.

    Deux petites surprises sont venues égayer la soirée ! 

    L’Athénée municipal ouvrait ses portes hier soir au comité des Journées de Retrait de l’École (J.R.E.) et au cercle Jean-Baptiste Lynch pour une conférence sur la théorie du genre à l’école.

    Devant 180 personnes, les intervenants, Farida Belghoul et l’abbé Horovitz, ont par leur analyse et leurs coups de boutoirs verbaux, dessiné une nouvelle fois les contours des futurs combats à venir pour les J.R.E.

    Si Farida Belghoul a plutôt insisté sur le bras de fer qu’elle avait entamé avec le gouvernement, l’abbé Horovitz, assez logiquement, a développé une vision plus spirituelle, très pertinente, sur le Mal, et de son rôle dans la « destruction de la création divine ». Il a également développé le rapport au devoir d’obéissance, qui n’est pas nécessairement vertueux. Il a aussi appelé les catholiques à se réveiller, à s’engager pour ces nobles causes. Les figures de Sainte Jeanne et de Saint Louis ont été évoquées à plusieurs reprises. La Fédération Autonome de Parents d’Élèves Courageux va se structurer encore un peu plus dès la rentrée prochaine, Farida a appelé à l’action, à la mobilisation, pour le succès de ce projet.

    La suite sur le blog de l’Action française Eudiante Bordeaux

     
  • AME : « Ici, on soigne gratis ! » Jusqu’à quand ?

    Le budget alloué à l’AME (aime médicale de l'État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé.   

    Marisol Touraine l’a avoué tout à trac, le 3 juin dernier devant les sénateurs : oui, le budget alloué à l’AME (aime médicale de l’État), permettant aux étrangers en situation irrégulière de voir leurs soins médicaux prix en charge, s’est littéralement envolé, augmentant en un an de près de 30 % (soit une hausse de 156 millions d’euros). Oui, de véritables filières existent, filières organisées qui usent et abusent du système.

    Alors, Le Parisien a enquêté. Il a enquêté, dit-il, malgré la préfecture de police, claquemurée dans son silence ; il a enquêté malgré les Hôpitaux de Paris, « magnifique exemple de langue de bois ». Et les résultats qu’il a livrés dans son édition de lundi sont édifiants : filières chinoises, tchétchènes, géorgiennes (des repris de justice trentenaires, ayant contracté une forme grave de la tuberculose en prison, nécessitant des mois voire des années de traitement, expliquent ainsi benoîtement qu’en Géorgie, on propose « un protocole France »), consultations fictives, prescriptions gonflées de médicaments, et bien sûr… croissance exponentielle du nombre de clandestins.

    Lire la suite

  • Une Manif pour Tous le 5 octobre ?

    C'est ce que vient d'annoncer Albéric Dumont à Tours.

    Michel Janva

  • « Bâtir le foyer blanc » de Arthur Kemp

    « En tout cas, qu’Arthur Kemp soit remercié pour avoir sonné le tocsin.»

    Alors que, des deux côtés de l’Atlantique, les pays occidentaux sont submergés par ce que Valéry Giscard d’Estaing a appelé « l’immigration-invasion » – qu’il a lui-même favorisée avec le décret sur le regroupement familial –, que faire, face au « changement de peuple » et au « grand remplacement » tant redoutés par Renaud Camus ? Seul recours préconisé, tant qu’il en est encore temps, par le Britannique Arthur Kemp : Bâtir le foyer blanc .

    À la mi-juin, on apprenait que la préfecture de police de Paris avait réservé 5.400 chambres d’hôtel pour les demandeurs d’asile, dont les foyers sont saturés suite au déferlement de Moyen-Orientaux et surtout d’Africains sur les côtes de l’Italie où, de plus, la marine de ce pays sauve chaque mois du naufrage plus de mille boat-people… Pendant ce même temps, fi de toute sensiblerie, la marine thaïlandaise, au contraire, repousse à coups de canon les embarcations de Rohingyas, ces musulmans d’origine bengalie qui, persécutés et parfois massacrés en Birmanie par la majorité bouddhiste oublieuse de la fameuse non-violence prônée par l’Eveillé, tentent à tout prix de quitter le Myanmar pour accoster au Siam.

    La fin du « peuple souverain »

    L’effrayant différentiel démographique entre les Occidentaux et les peuples du Tiers-Monde ainsi que la décolonisation le plus souvent bâclée qui a engendré dans la plupart des pays désormais indépendants effondrement économique,  chômage, misère et retour aux guerres religieuses ou tribales, ont attiré vers l’Europe, le Canada et l’Australie des masses d’immigrants. De leur côté, les Etats-Unis subissent un afflux d’Antillais et de Latinos au détriment des Blancs qui devraient se retrouver minoritaires au milieu de ce siècle. Déjà, Barack Obama n’a-t-il pas été réélu bien que 62% des White-Anglo-Saxon-Protestants (WASP) aient voté contre lui ?

    Autant dire qu’à moyen terme les Français (qui cohabitent nolentes volentes avec 14 millions d’allogènes), les Néerlandais (dont 20% sont d’origine « non occidentale »), les Britanniques (dont le nombre diminue de 8% tous les dix ans), les Allemands (qui accueillaient déjà en 2007 plus de 13 millions de non-Germaniques), etc., perdront toute souveraineté politique, ceux qui sont « chez eux chez nous », naturalisés et donc électeurs, étant alors en mesure d’imposer les dirigeants de leur choix.

    C’est dans cette perspective qu’Arthur Kemp exhorte à Bâtir un foyer blanc.

    Kemp a de l’expérience. Né en Rhodésie, que les scélérats accords de Lancaster House signés à Londres en décembre 1979 devaient transformer en tyrannie bantoue sous la férule de l’inamovible boucher Robert Mugabé, il est convaincu que « c’est la séparation géographique, et non la ségrégation, qui est la seule solution politique à même de sauver la civilisation occidentale ». D’où la nécessité pour ceux qu’il nomme les Européanistes, par opposition aux Européens passifs et qui « ne méritent pas tous d’être sauvés », de se regrouper et de construire leur avenir dans les vastes zones agricoles et très peuplées du Midwest, en ce qui concerne les Etats-Uniens et, pour nous, dans les immenses étendues de la Russie, voire de la Sibérie où, compte tenu de la faible natalité locale, cet apport serait le bienvenu.

    À priori tentant, ce projet ambitieux et même révolutionnaire, qui n’est pas sans rappeler celui des Amish de Pennsylvanie, est-il réaliste ?

    D’une part, il n’est pas sûr que des Californiens par exemple acceptent de renoncer aux charmes de leur Etat pour s’installer au Nebraska, ni que des Provençaux ou même des Bretons envisagent de bon cœur un déménagement aux environs d’Irkoutsk. Il est vrai que le programme ne s’adresse qu’aux « purs » pour lesquels est primordiale la survie biologique, mais Arthur Kemp passe un peu (trop ?) rapidement sur la diversité culturelle et linguistique des peuples européens. « La langue : cela dépendra probablement de la localisation du ou des territoires », écrit-il. « De fait, la langue et la nationalité ne devraient pas revêtir une importance capitale. Toutes les ethnies et cultures sont des produits de la race, et presque tout peut être recréé ultérieurement du moment que la race est inaltérée. » De même considère-t-il comme des « sujets secondaires » le type de gouvernement et le système économique à adopter dans « l’Etat que nous envisageons ».

    De plus, les exemples d’exode qu’il cite, Israël et le Volkstadt blanc d’Orania en Afrique du Sud, peuvent être contestés. Avec ses 10.000 habitants exclusivement afrikanders, l’autarcique Orania est une incontestable réussite économique mais elle n’attire qu’une infime minorité des descendants des Boers, et les Bantous environnants, comme le Pouvoir noir, risquent de ne pas respecter longtemps ce sanctuaire. La même question de pérennité se pose d’ailleurs pour l’Etat sioniste qui, en outre, a bénéficié depuis près d’un siècle d’un extravagant soutien économique, financier, militaire et politique, sur lequel ne pourrait évidemment compter le Foyer blanc, catalogué et diabolisé d’emblée comme « raciste » bien que sa constitution ne soit nullement attentatoire aux principes de l’ONU, comme le souligne l’auteur.

    L’idée est cependant à creuser, en se gardant de tout romantisme comme de tout scepticisme. En tout cas, qu’Arthur Kemp soit remercié pour avoir sonné le tocsin et, après Christopher Caldwell (1), Michèle Tribalat (2) et bien sûr Jean Raspail (3) dont il conseille la lecture, contribué à éveiller nos consciences au pire péril qu’aura jamais eu à affronter l’Europe : celui de la submersion et du naufrage de sa civilisation, sans égale dans l’histoire de l’Humanité.

    Camille Galic, 23/06/2014

    Arthur Kemp, Bâtir un foyer blanc, préface de Philippe Baillet, Editions Akribeia 2014, 128 pages,15 €, à commander chez l’éditeur, www.akribeia.fr.

    Notes :

    (1)Une révolution sous nos yeux – Comment l’islam va transformer la France et l’Europe » de Christopher Caldwell

    (2) « Assimilation / La fin du modèle français » de Michèle Tribalat

    (3)Le « Camp des Saints » (de Jean Raspail) plus que jamais assiégé

    À noter chez le même éditeur la parution de Sachsenhausen-Vorkouta, court mais passionnant récit de Gerhart Schirmer, ancien colonel de la Bundeswehr après avoir passé dix années dans les camps de concentration soviétiques où les prisonniers de guerre, obligés par exemple de construire des chambres à gaz factices, connurent d’effroyables conditions d’internement (106 pages avec plans et attestations, y compris de détenus juifs), 13 euros.

    http://www.polemia.com/batir-le-foyer-blanc-de-arthur-kemp/

  • Roland Hélie : Les nationalistes français contre le traité transatlantique