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lobby - Page 1867

  • Sens Commun dans le viseur de la direction provisoire de l'UMP

    Lu ici :

    "Sens commun, un mouvement d'anciens de la Manif pour tous au sein de l'UMP, est aussi dans le viseur de la direction provisoire. En cause : cet accord convenu à l'automne 2013 entre Sens commun et l'ex-patron du parti Jean-François Copé autorisant chaque adhérent de Sens commun à obtenir de facto une carte de l'UMP. "Cet accord passé est anormal. Pour adhérer à l'UMP, on doit y adhérer directement. On n'a pas à rougir d'appartenir à ce parti", explique une source haut placée."

    Cette direction provisoire ferait mieux d'y réfléchir à 2 fois. En effet,

    • les 2 tiers des électeurs de droite sont contre la dénaturation du mariage
    • les 3 quarts sont contre l'adoption par un couple de même sexe (donc, de facto, contre la loi Taubira)
    Un million de Français ont manifesté à plusieurs reprises contre cette loi. Il n'y avait que quelques milliers de personnes à la dernière gay pride parisienne. Le calcul est donc vite fait... sauf par la direction "provisoire" de l'UMP.

    Michel Janva

     
  • Sens Commun dans le viseur de la direction provisoire de l'UMP

    Lu ici :

    "Sens commun, un mouvement d'anciens de la Manif pour tous au sein de l'UMP, est aussi dans le viseur de la direction provisoire. En cause : cet accord convenu à l'automne 2013 entre Sens commun et l'ex-patron du parti Jean-François Copé autorisant chaque adhérent de Sens commun à obtenir de facto une carte de l'UMP. "Cet accord passé est anormal. Pour adhérer à l'UMP, on doit y adhérer directement. On n'a pas à rougir d'appartenir à ce parti", explique une source haut placée."

    Cette direction provisoire ferait mieux d'y réfléchir à 2 fois. En effet,

    • les 2 tiers des électeurs de droite sont contre la dénaturation du mariage
    • les 3 quarts sont contre l'adoption par un couple de même sexe (donc, de facto, contre la loi Taubira)
    Un million de Français ont manifesté à plusieurs reprises contre cette loi. Il n'y avait que quelques milliers de personnes à la dernière gay pride parisienne. Le calcul est donc vite fait... sauf par la direction "provisoire" de l'UMP.

    Michel Janva

     
  • Drépanocytose : la carte de France du Grand Remplacement mise à jour

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    La drépanocytose est une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes : elle ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord. (source

    Les chiffres (officiels) du dépistage permettent de dévoiler une partie des fameuses « statistiques ethniques » toujours interdites en France. En effet, du fait des particularités ethniques de la maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concerne que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (il est par exemple systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte). 

    Les données disponibles permettent ainsi d’appréhender dans toute son ampleur la réalité de la substitution démographique actuellement en cours (c’est aussi la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel (aussi inutile que coûteux) afin d’éviter « la stigmatisation » [voir cet article] (la drépanocytose est parfois appelée « la maladie des Noirs » [source]). 

    Nous disposons à ce jour de trois séries de chiffres : 2005 -2010-2012. Deux cartes ont été publiées pour 2005 et 2010. Nous n’avons les chiffres de 2012 par région que sous forme de liste. 

    Fdesouche a regroupé ces trois séries en une seule carte, que nous présentons ci-dessus. 

    Comment comprendre la carte : en Ile-de-France, en 2012, 65,5 des nouveaux-nés ont été dépistés, car considérés comme « à risque ». Signification : en 2012, en Ile-de-France, 65,5% des nouveaux-nés avaient un ou deux parents « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord ». Ce chiffre s’élevait à 60 % en 2010 et à 54% en 2005. 

    Note : les chiffres de Paca / Corse et Pays-de-Loire /Poitou-Charente restent ambigus en raison du regroupement de zones

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Politisation de la justice : qui sont les « collabos » ?

    Hier, suite à la plainte déposée par le mouvement guyanais Walwari fondé en 1993 par la militante indépendantiste Christiane Taubira, le procureur du  tribunal correctionnel de Cayenne , « à l’issue de l’audition de trois témoins et des six avocats deWalwari, a requis la condamnation de Anne-Sophie Leclere à quatre mois de prison ferme. Une peine assortie d’une inéligibilité de cinq ans et d’une amende de 5 000 euros » (France-Guyane).  Rappelons-le, Mme Leclere, résidant dans le département des Ardennes, a été exclu du FN en décembre dernier pour ses propos et son photomontage racistes sur Mme Taubira . Le Front National avait fait une requête en récusation à l’encontre du juge Stéphane Rémy qui présidait cette audience à Cayenne, ce dernier étant membre du syndicat de la magistrature, connu pour ses prises de positon d’extrême gauche et son militantisme anti-FN. Le premier président de la cour d’appel de Guyane avait rejeté cette demande….Sans y voir, bien sûr, une relation de cause à effet, notons que le FN avait obtenu en mars dernier que Madame Françoise Martres, présidente du syndicat de la magistrature, soit mise en examen par Madame Zimmermann juge d’instruction à Paris, pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National suite à l’affaire du « mur des cons » figurant dans les locaux du SM. Sur celui-ci, certaines personnalités apparaissaient affublées de la flamme du Front National et une affichette ainsi libellée: « amuse-toi à coller une petite flamme sur le front des cons fascistes » figurait  parmi les photographies.

     Guillaume Faye le souligne comme beaucoup d’autres dans un article  publié le 7 juillet  sur son blog J’ai tout compris, « l’existence d’un syndicat ouvertement politisé (le Syndicat de la magistrature) qui transgresse le champ professionnel du syndicalisme, comme l’enseignement à couleur idéologique soixante-huitarde dispensé à l’ENM (École nationale de la magistrature) pèsent lourdement sur l’impartialité d’une partie du corps juridictionnel– pas de son ensemble, évidemment ».

     S’arrêtant sur l’affaire Sarkozy pour évoquer plus largement les dérives de la justice, Guillaume Faye  note que si « la politisation de la justice (ou plutôt des juges) a toujours existé » celle-ci  s’exerçait  «  dans le respect des textes de lois. Les lois ont certes une certaine élasticité, mais là, on ne respecte plus les textes ni les habitudes judiciaires : (…) Parmi tous les commentaires de droite (ses rivaux)  ou de gauche (ses ennemis) sur les déclarations médiatiques de Nicolas Sarkozy contre les juges qui le poursuivent, le plus inquiétant est cette idée, parfaitement totalitaire :  on n’a pas le droit de critiquer la justice.  Mais bien sûr que si, on en a le droit ! Non seulement la justice de son propre pays, dans son ensemble, mais les juges individuellement ! Où sont les textes de loi qui l’interdisent ? ».

     « La justice n’est pas un pouvoir, c’est une autorité  souligne encore M Faye. Le seul pouvoir, c’est la représentation nationale issue du suffrage universel, qui se divise en deux : le pouvoir parlementaire législatif et le pouvoir présidentiel (et gouvernemental) exécutif. Pour que la justice fût un pouvoir, il faudrait l’élection des juges. Cette sacralisation de la justice a des effets pervers, car elle tend au gouvernement de juges non élus qui peuvent transgresser la loi en toute impunité. Les procès staliniens, iniques, se fondaient sur des décisions judiciaires, apparemment indépendantes de celles du Parti communiste et de l’État ».

     «Il existe une très grave dérive de la Justice en France (…) : les juges ont tendance à se croire autonomes, hors de contrôle. Ils interprètent la loi, donc la violent, dans un sens (laxisme)  ou dans un autre (acharnement répressif) en fonction de leurs convictions politiques ou idéologiques ».

     «L’idée même d’ indépendance de la justice est perverse affirme encore l’essayiste. Les juges n’ont pas à être  indépendants ou alors ils deviennent dictateurs. L’appareil judiciaire doit se soumettre absolument aux lois votées par le peuple et le Parlement et ne pas les interpréter à sa guise. De même, les procureurs, les juges du parquet, qui requièrent, ont à tenir compte des instructions du pouvoir élu qui les a nommés.  Un justiceindépendante signifie un corps de fonctionnaires qui échappe à tout contrôle et finit par agiren fonction de ses intérêts propres (corporatisme) ou d’une idéologie (politisation) ; dans les deux cas, il y a rupture de l’impartialité et sortie de l’ État de droit ».

     Pour ce qui est du SM, de nombreux médias, et notamment dernièrement  Valeurs actuelles etMinute, ont pointé la collusion de fait de ce syndicat avec le pouvoir socialiste. En mars 2013,  Nicole Maestracci, figure du syndicat de la magistrature, a été nommée au Conseil constitutionnel par François Hollande. En juin de l’année dernière, ce sont notamment  Pierre Delmas-Goyon et Didier Marshall, tous deux membres du SM, à qui le ministère de la Justice a confié le soin d’un rapport sur les juges et les juridictions du XXIe siècle. Quant à  la suppression des peines plancher une des « mesures fortes » portée par Christiane Taubira, il s’agit d’une vieille  revendication de ce syndicat.

     Fin juin, sur le site Atlantico, le journaliste Benoit Rayski, rappelant l’épisode du « mur des cons », indiquait à ses lecteurs que c’était à juste titre que le Trésorier et  l’avocat du FNWallerand de Saint-Just avait demandé la récusation d’un juge de Créteil, Matthieu Bonduelle, membre du SM, au motif que « le magistrat est  juge et partie ». «Il doit en effet s’occuper de la plainte en diffamation déposée contre un (…) élu FN par un (…) élu UMP ». « Il est possible, en tout cas souhaitable, que Me Wallerand de Saint-Just obtienne satisfaction. Le bon sens plaide en sa faveur (…) ».

     M. Rayski souligne encore que Christiane Taubira «a dans son cabinet une chargée de mission nommée Sihem Souid. Celle-ci a, il y a quelques jours, envoyé des tweets hystériques et infâmes concernant le juge Bilger, dont Mme Taubira n’est pas la tasse de thé. C’était assez gracieux. Réac ! Facho ! Fils de collabo ! A notre connaissance, Melle Souid fait toujours partie du cabinet de la Garde des Sceaux ».

     Mais il est vrai, constate encore Bruno Gollnisch que Sihem Souid à toutes les « qualités » de la  « collabo » rêvée aux yeux du ministre de la « justice ». Nous le rappelions sur ce blog, Mlle Souid, fonctionnaire et journaliste gravitant dans l’orbite du PS, fut l’auteure en 2010 d’un livre très controversé, « Omerta dans la Police », dans lequel elle dénonçait le racisme qui régnerait en son sein. Sihem Souid fut  sanctionnée en 2011 «pour avoir participé au Jury des Ya bon Awards ! et se (vengea) en accusant des policiers de viols, avant d’être elle-même  accusée de vol… . Le CV adéquat pour travailler auprès du ministre de la Justice? »

    http://gollnisch.com/2014/07/09/politisation-justice-les-collabos/

  • Robert Ménard et Elie Aboud unis pour l'honneur des Pieds-noirs

    Lu dans Minute :

    "Robert Ménard n’a pas cédé, Elie Aboud non plus. A eux deux, ils ont représenté, en mars dernier, 81,62 % des électeurs biterrois! La gauche locale peut toujours s’époumoner, elle n’existe plus. Début juin, le communiste Aimé Couquet, « leader isolé d’une opposition atone face à Ménard » comme le décrit cruellement « Le Monde », a écrit à Robert Ménard pour exiger qu’il fasse enlever du cimetière la plaque rendant hommage à quatre fusillés de l’OAS: Jean Bastien-Thiry, Roger Degueldre, Albert Dovecar et Claude Piegts. « N’oubliez jamais leur sacrifice » y lit-on. Apposée en 2003 sur la stèle érigée par l’Anfanoma [Association nationale des Français d’Afrique du Nord, d’Outre-Mer et de leurs amis] à la mémoire des Français tombés en Algérie pour la France, cette stèle rend la gauche hystérique depuis qu’elle l’a découverte, en 2008. [...]

    Cent cinquante pieds-noirs étaient présents ainsi… que la fanfare des pompiers – qui ont joué La Marseillaise et Les Africains – et des policiers en uniforme, alignés de part et d’autre de la stèle! Et c’est ensemble que le maire et le député, ceints de leur écharpe tricolore, ont déposé une gerbe devant la stèle. Alain Algudo, président des associations de rapatriés du Grand Biterrois, dit avoir « vécu un rêve éveillé. » Et dans son discours, Robert Ménard, dont le père fut membre de l’OAS et « qui, ce jour là, a échappé à la mort de justesse » ainsi qu’il l’a confié, très ému, n’a pas cherché la réconciliation avec l’Algérie, mais plutôt la réconciliation de la France avec son histoire, parlant, à propos des criminels algériens du 5 juillet 1962 à Oran, de « joie sauvage des instincts primitifs » et d‘« enivrement de la vengeance aveugle et du meurtre collectif ». Le maire de Béziers a également eu cette phrase, à propos de l’Algérie: « C’est la France qui a donné une existence à ce qui n’était qu’une juxtaposition de tribus vaguement gouvernées par les Turcs. »

    Elie Aboud n’a pas bronché quand Robert Ménard a asséné: « Le 5 juillet 1962 est un jour de deuil. C’est aussi un jour de honte pour tous ceux qui ont couvert ces assassinats de leur silence », ajoutant: « Pour les pieds noirs, c’est la triple peine. Egorgés par les tueurs du FLN. Chassés de leur sol natal. Condamnés à perpétuité par la bien-pensance de la gauche et la lâcheté de la droite. » Elie Aboud n’a pas tourné les talons quand Robert Ménard a accusé directement la politique gaulliste d’abandon et d’indifférence: « Nous sommes ici pour dire que, oui, les Français d’Algérie ont, eux aussi, un droit à la mémoire. Que leurs souffrances sont d’autant plus insupportables qu’elles leur ont été infligées à cause de la passivité de leur propre Etat, de leur propre gouvernement. » Robert Ménard a failli ne pas pouvoir prononcer la fin de son discours: « C’est en pensant à leur histoire, c’est en songeant à leurs sacrifices et à leur exemple, que je conclurai par le seul cri digne d’un Français, digne de l’histoire de l’Algérie française, de son oeuvre et de ses morts: Vive la France! » Le maire de Béziers était en larmes."

    Michel Janva

  • Lugan censuré par l’Elysée

    Le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter "L’interaction religieuse, culturelle, historique et géopolitique entre les cinq pays de l’Afrique du Nord et ceux de la bande sahélo-tchadienne" aux Attachés de Défense français en poste dans la quinzaine de pays concernés, plus le Nigeria.

    Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à nos AD une nécessaire vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives. Quelques jours avant la date prévue, un ordre comminatoire téléphoné depuis l’Elysée contraignit les organisateurs à décommander la prestation bénévole qui m’avait été demandée dans l’urgence et pour laquelle, compte tenu de l’actualité et des enjeux, j’avais annulé des engagements prévus de longue date.

    Alors que la complexité des situations locales et régionales nécessite une connaissance de plus en plus "pointue", non idéologique et basée sur le réel, la présidence de la République, avec un sectarisme d’un autre temps, a donc privé les Attachés de Défense français d’une expertise à la fois internationalement reconnue et nécessaire à la bonne compréhension des zones dans lesquelles ils servent...

    J’ai attendu des explications. Comme elles ne sont pas venues j’ai donc décidé de publier ce communiqué afin que le public sache que des héritiers de la "section des piques" gravitent dans l’entourage immédiat du chef de l’Etat d’où ils lancent les "colonnes infernales" de la pensée sur les esprits libres. Le prochain numéro de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront au début du mois d’août contiendra le texte de mon intervention censurée qui sera naturellement amputé des éléments confidentiels que je réservais à l’auditoire spécifique auquel elle était destinée. Les "tchékistes" de l’Elysée le découvriront en primeur puisque la présidence de la République est abonnée à l’Afrique Réelle et qu’elle reçoit mes communiqués...

    Ce communiqué est destiné à être repris et largement diffusé

    Vu sur le blog de Bernard Lugan

  • Projet de loi espagnol sur l’avortement : équilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant

    Jeudi et vendredi 3 et 4 juillet se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par« L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille » et parrainée par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP). Ils y discutaient du nouveau  « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte » émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr. Nicolás Jouve), un médecin (Dr. Ana Martin), un philosophe (Pr. Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Center for Law and Justice) à Strasbourg, a tout d’abord souligné le fait que, bien que reflétant une position encore minoritaire en Europe, ce projet de loi s’incrit parfaitement dans le cadre de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg) et respecte de même toutes les normes européennes et internationales. De fait, nulle convention internationale ne créerait un droit à l’avortement. Le projet de loi espagnol propose au contraire de garantir le respect du droit à la vie dans le cadre des conventions internationales. Il a ensuite exposé comment l’avortement ne doit plus être considéré dans une perspective juridique unilatérale, mais bilatérale, et plus encore multilatérale.

    La notion de ‘droit à l’avortement’ doit être mise en cause car elle implique de considérer l’avortement comme un droit positif et subjectif unilatéral ne prenant en compte qu’un seul intérêt, celui de la mère. Une telle approche conduit à nier l’existence ou la valeur de l’enfant à naître contre lequel un tel droit s’applique. Ce fut la perspective dans laquelle s’inscrivait la loi espagnole adoptée par le précédent gouvernement. Cette approche unilatérale du droit à l’avortement est idéologique car elle est fondée sur la négation d’une parcelle de la réalité (l’enfant) et tend à y faire primer la volonté pure d’un tiers (de la mère). Comme toute approche idéologique, son application intégrale serait destructrice : s’il existait réellement un droit à l’avortement, il faudrait alors supprimer toutes les limites, et l’autoriser sans condition de délai.

     

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    Michel Janva

  • Entretien avec Emmanuel Ratier à propos de Manuel Valls et du coup d’Etat franco-français…

    Médias-Presse-Info pose quelques questions à Emmanuel Ratier…

  • Emeute du ramadan à Lyon

    Dimanche en fin d'après midi, des échauffourées ont eu lieu près de la place Bahadourian, où les familles faisaient leurs emplettes avant la rupture du jeûne du ramadan. 5 policiers en patrouille ont été pris à parti.

    Michel Janva

  • L'épidémie d'Ebola «hors de contrôle» selon MSF

    La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone comptent «60 foyers actifs» de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola, aujourd'hui «hors de contrôle» et qui menace de se propager à d'autres zones, a indiqué lundi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

    Cette épidémie «est d'une ampleur sans précédent de par sa répartition géographique, de par le nombre de cas et le nombre de victimes», a affirmé MSF dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.

    «60 foyers actifs ont également été identifiés dans ces trois pays», a ajouté MSF, sans préciser la répartition géographique de ces foyers.

    «L'épidémie est hors de contrôle. Avec l'apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel», a averti le docteur Bart Janssens, directeur des opérations de MSF.

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