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lobby - Page 1964

  • La gauche devient totalitaire !

    Le hollandisme en détresse devient agressif. Plus l’Etat dévoile ses faiblesses, plus il sort ses gourdins.
    La police de Manuel Valls a montré plusieurs fois sa brutalité, quand il s’est agi de réprimer par la violence les soutiens familiaux à la Manif pour Tous. L’enrôlement d’Anna, jeune russe candidate à la naturalisation, pour espionner ces contestataires, est digne des méthodes du KGB. La gauche affaiblie se poutinise.
    Et la justice de Christiane Taubira est atteinte à son tour, quand des magistrats décident de placer sur écoutes, sur un vague prétexte, Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, durant près d’un an. Ce scandale est autrement plus grave que le soupçon de violation du secret de l’instruction et de trafic d’influence qui a résulté de ces méthodes utilisées contre le grand banditisme.
    Selon Le Point.fr, Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, a tenté dimanche soir, à Bordeaux, de mettre fin à ses jours car il ne supportait pas de voir son nom sali au détour de ces procédures inquisitoriales.
    Ce lundi, sur Europe 1, Me Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, s’est insurgé contre ces violations du secret professionnel de l’avocat. “Quand les libertés publiques sont atteintes, c’est la démocratie qui s’écroule”, a-t-il estimé, soutenu par de nombreux confrères, droite et gauche confondues.
    Cette radicalisation de la Police et de la Justice s’observe aussi dans les médias dévoués au pouvoir socialiste. La chasse à l’homme, ouverte contre Sarkozy et ses proches, est la partie la plus spectaculaire d’une traque lancée plus généralement contre tous ceux qui prétendent contester les bienfaits du progressisme à l’agonie. Les écrivains mis à l’index, les journalistes indésirables complètent les cibles de la gauche sectaire.
    Dimanche, Anne Hidalgo (PS) a refusé de débattre avec Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP). “Jusqu’où ira la violence d’Etat ?”, questionne L’Opinion de ce jour. De fait, l’addition des atteintes aux libertés fondamentales devient préoccupante. Gaspard Koenig, patron du think-tank Génération Libre, en cite quelques-unes ce matin : le droit de propriété avec la loi Duflot, la liberté d’entreprendre avec l’amendement VTC (voitures de tourisme avec chauffeur), la liberté de circulation avec les menaces de déchéance de nationalité pour les exilés fiscaux, les libertés individuelles avec la pénalisation de la prostitution, la liberté d’expression avec l’affaire Dieudonné, etc. Sans oublier la permanente pesanteur de la pensée lisse.
    La gauche, qui s’alarme d’un “retour aux années trente”, ne voit rien de son propre attrait pour des pratiques totalitaires.
    Ivan Rioufol
    http://francelibre.tumblr.com/post/79304948062/la-gauche-devient-totalitaire#.UyAy0l4sRXY

  • Nice : la ville aux mosquées et aux djihadistes

    Philippe Vardon, diplômé en droit et sciences politiques, publie ce mercredi L’Imam Estrosi, un livre-enquête sur l’islamisation de Nice et les rapports que le député-maire (UMP) de Nice entretient avec l’UOIF. Il répond à Minute :

    E"[I]l y a bien aujourd’hui à Nice dix-huit lieux de culte musulmans. J’en donne la liste précise en annexe de mon livre. Il ne s’agit pas forcément de petites mosquées (en opposition à la fameuse Grande Mosquée que les musulmans de Nice réclament depuis des années), puisque certaines peuvent accueillir plusieurs centaines de personnes! En ajoutant à ces dix-huit mosquées, celles, actuellement en travaux, dont l’ouverture est prévue à l’est et l’ouest de la ville, nous arrivons donc à vingt. Tout cela s’inscrit dans une certaine logique, car, après avoir affiché pendant quelque temps son soutien au projet de mosquée centrale et « clairement identifiée », la municipalité estrosiste est désormais favorable à « davantage de lieux de taille raisonnable ».

    En qualifiant Estrosi d’imam, n’allez-vous pas un peu trop loin ?

    L’imam est littéralement « celui qui conduit », et avec Christian Estrosi, on se trouve dans ce schéma. C’est notamment par son entremise que la majorité des mosquées niçoises sont aujourd’hui gérées par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (Umam), association faisant partie de la fameuse Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont la proximité avec les Frères musulmans est de notoriété publique. C’est sur cette association qu’Estrosi s’appuie pour contrôler l’islam à Nice. [...]

    [N]otre ville est tout particulièrement touchée par les départs de jeunes musulmans vers la Syrie. Des réseaux envoyant des apprentis djihadistes s’entraîner en Afghanistan et en Indonésie y ont été démantelés, une enquête a été menée sur une base de soutien logistique aux islamistes tchétchènes. Je rappelle aussi qu’en 2009, à l’issue d’une manifestation protestant contre les bombardements israéliens sur Gaza, plusieurs centaines d’émeutiers avaient affronté les forces de l’ordre dans le centre ville, certains criant « Allah Akbar »! [...]

    Michel Janva

  • Dans les coulisses des Bobards d’Or

    La cinquième cérémonie des Bobards d’Or s’est déroulée ce soir mardi à Paris. Cette cérémonie parodique récompense les meilleurs désinformateurs, journalistes et médias. Les nominés seront dévoilés ce mercredi sur le site des Bobards d’Or.

    Dans les coulisses des #Bobards d’or

    Entrez dans les coulisses des Bobards d’or est vivez en quelques instants les derniers préparatifs de cette cinquième cérémonie présidé par Jean-Yves Le Gallou Président de Polémia, et toute son équipe

    http://fr.novopress.info/

  • NKM a déjà perdu Paris et Nicolas Miguet ne pourra rien y changer…

    Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, les carottes sont déjà cuites et son équipe se prépare psychologiquement à connaître un fiasco retentissant au soir du premier tour des élections municipales. La question à l’ordre du jour, c’est plutôt de savoir comment limiter la casse. Mais ici encore, l’inconstance de NKM assure le désastre. Mais qu’est-ce qui a pris à l’UMP de confier Paris à la plus gauchiste de ses représentants ?

    Hélène Delsol (nièce de la philosophe Chantal Delsol et de Charles Million) devait attirer les voix des défenseurs de la famille dans le IIe arrondissement. Elle est virée suite au lobbying de Catherine Michaud, présidente de Gay Lib (ex-lobby LGBT au sein de l’UMP passé à l’UDI où il garde au final sa même capacité de nuisance).

    Dans le IIIe arrondissement, Marie-Laure Harel sera tête de liste avec le soutien d’une fine équipe composée de Gay Lib, de Roselyne Bachelot, de NKM et des filles de Cécilia Attias, ex-épouse d’un certain Nicolas Sarkozy.

    Tous ces copinages entre NKM et Gay Lib ne lui garantiront même pas l’électorat du quartier du Marais car, de ce côté-là, Anne Hidalgo est bien mieux introduite et peut compter sur plus de relais communautaires.

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  • Pédophilie sur internet : l’explosion des chiffres – par Laurent Glauzy

    Il y a dix ans, dans l’article Pedofilia on line raddoppiata negli ultimi due anni, (La pédophilie sur Internet a doublé ces deux dernières années), la journaliste italienne Mariangela Berretti menant la lutte contre la pédophilie, montrait déjà l’incroyable explosion des sites pédopornographiques sur Internet. La « toile » allait rapidement devenir un support idéal pour la propagation de la perversité.

    En 2004, ils atteignaient à l’échelle mondiale le triste chiffre de 19 246. Ces statistiques sont en constante progression. Car, en 2003, 17 016 sites pédopornographiques étaient déjà dénombrés, contre 9 989 en 2002. Entre 2003 et 2004, la croissance enregistrée est donc de 92,67 %. En Italie, en 2004, 89 sites pédophiles étaient dénombrés, contre environ dix mille aux États-Unis.

    Cette augmentation exponentielle est également observée quant au nombre de visiteurs de ces sites. L’Italie se trouve parmi les dix principaux pays abritant des sites signalés comme pédo-criminels.

    En 2004, la nature des sites à caractère pédophile s’établit comme suit dans le monde :

    -  10 108 sites liés aux affaires commerciales de la pédophilie,

    -  7 858 sites des groupes ou de communautés pédophiles,

    -  1 280 sites personnels pédopornographiques.

    Ces prédateurs recourent à l’infiltration systématique à partir de sites de paiement permettant la distribution de matériel illégal comme les films. De 2003 à 2004, les pays où fut enregistrée la progression la plus importante de en nouveaux sites pédophiles furent la Suisse (14 600 %), le Japon (917,57 %) et l’Australie (634,09 %).

    En 2001, dans un rapport de l’Eurispes-Telefono Azzurro (un des organismes principaux de la défense de la petite enfance en Italie) établi pour le ministère de la Communication dévoile que, sur 65,4 % des adolescents qui utilisent l’ordinateur, 56,4 % s’en servent pour jouer aux applications vidéo, centre d’appât essentiel, avec les forums de discussion, pour les pédophiles.

    En 2008, dans Violence et pornographie, les ravages, Benoît Bemelmans, auteur par ailleurs de La médaille miraculeuse, mène une véritable enquête. Il révèle que dans le monde entier, pour 2006, les revenus de la pornographie sur Internet sont de 97 milliards de dollars. Cette même année, 429 adolescents entre 13 et 14 ans ont répondu à une enquête de façon anonyme de l’Université d’Alberta au Canada : 90 % des garçons et 70 % des filles déclarent avoir eu accès à un média ayant un contenu sexuel explicite au cours des douze derniers mois.

    Le Washington Post du 1er juillet 2004 révèle que 40 millions d’Américains visitent des sites Internet pornographiques. Environ 10 % reconnaissent avoir développé une véritable dépendance envers la pornographie sur ce support. Et, plus de 11 millions d’adolescents américains voient régulièrement de la pornographie sur Internet qui est bien devenu une « toile meurtrière » pour nos enfants.

    Laurent Glauzy 

    http://www.contre-info.com/pedophilie-sur-internet-lexplosion-des-chiffres-par-laurent-glauzy#more-31853

  • Afrique du Sud, la question raciale

    Au mois d’avril 1994, porté au pouvoir par une opinion mondiale littéralement sidérée par la pensée unique, Nelson Mandela avait annoncé la fin de la question raciale, prophétisant même l’accession d’une société dans laquelle les races ne constitueraient plus un critère de fractionnement.

    Vingt ans plus tard, après trois présidents noirs - Nelson Mandela, Thabo Mbeki et Jacob Zuma -, la question raciale qui n’a pas été résolue est toujours au cœur de la vie politique, sociale et même religieuse sud-africaine. En dépit des discours lénifiants du politiquement correct, l’idéologie n’a donc pas davantage fait disparaître les races que la pluie les rayures des zèbres.

    En Afrique du Sud comme partout ailleurs en Afrique, là où les sociétés sont hétérogènes, le réel finit toujours par rattraper les idéologues. La base de la question est que la démocratie, cette ethno-mathématique électorale, faisant que les plus nombreux sont assurés de détenir le pouvoir, les peuples minoritaires sont donc devant un choix :

    - Soit ils acceptent le système et ils n’ont alors que deux options, la soumission et (ou) l’émigration ;

    - Soit ils le refusent et dans ce cas, ils n’ont que trois solutions :

    1) La guerre, comme le font périodiquement les Touaregs du Mali.

    2) La séparation comme le tentèrent maladroitement les Blancs en Afrique du Sud avec l’apartheid.

    3) La négation des réalités comme le font les 10% de Tutsi au Rwanda, ce qui leur permet de dire qu’ils ne dominent pas les 90% de Hutu puisque les ethnies n’existent pas étant donné qu’elles ne seraient qu’un fantasme européen.

    Avec le recul du temps, et compte tenu de l’hétérogénéité des populations, la seule solution à la question raciale sud-africaine était soit un éclatement du pays en grandes zones ethno-raciales, soit une cohabitation confédérale dans un cadre de séparation, chaque population ayant les mêmes droits et les mêmes devoirs dans sa propre sphère politique et territoriale.

    Le Parti national tenta de mettre en place cette dernière politique, mais il le fit d’une manière inégalitaire dans le cadre rigide de l’apartheid qui n’était en définitive qu’une forme de suprématisme blanc quand, pour ses concepteurs il s’agissait tout au contraire d’un ethno-différentialisme.

    A partir de 1994, avec l’ANC au pouvoir, ce fut la plus mauvaise des options qui fut imposée aux peuples d’Afrique du Sud : celle de la démocratie majoritaire dans le cadre d’un quasi système de parti unique. Résultat : l’ethno-mathématique électorale a fait des peuples minoritaires, en l’occurence les Blancs et les métis du Cap, des citoyens de seconde zone. Avec en plus le non-dit du ressentiment lié à l’apartheid qui condamne les premiers à être les éternels boucs émissaires des échecs successifs des gouvernants.

    Aujourd’hui, victimes d’un racisme d’Etat comme nous le démontrons dans ce numéro spécial, ceux des Blancs qui le peuvent fuient l’Afrique du Sud ; certains allant même jusqu’à demander l’asile politique à l’étranger.

    Pour avoir accès au numéro, il vous faut vous abonner à l’Afrique Réelle pour l’année 2014 :

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Afrique-du-Sud-la-question-raciale

  • Municipales : ces candidats de "droite" qui ne se sont pas opposés à la dénaturation du mariage

    Guillaume Bernard écrivait dans une chronique récente :

     

    "Que peuvent donc espérer faire les cathos dans le cadre des élections ? Ne pouvant emporter à eux seuls un scrutin, ils sont en mesure de le faire basculer. Ils ne peuvent espérer peser sur la politique qu’à la condition de devenir un électorat flottant, c’est-à-dire susceptible de changer sa participation (vote ou abstention) ainsi que son bulletin (blanc ou exprimé) en fonction des enjeux (circonstances) et de l’offre (candidats, programmes). Leur poids ne sera pris en considération que le jour où de possibles faux « amis » ne seront plus certains d’obtenir leurs suffrages sous prétexte d’un « ennemi » commun."

     

    Parmi ces faux amis, nous pouvons lister les personnalités politiques de "droite" qui ne se sont pas opposées à la loi Taubira. Et pour cela, il n'y a rien de plus simple que de se reporter à leur vote.

     

    Lors du vote sur la loi Taubira, outre la quasi-totalité de la gauche, les députés de droite qui ont voté pour sont :

     

    • MBenoist Apparu : candidat à la mairie de Châlons-en-Champagne (51). Le maire sortant Bruno Bourg-Broc, dont Benoist Apparu est l'adjoint, ne se représente pas.
    • Franck Riester : candidat sortant à la mairie de Coulommiers (77)
    • Jean-Louis Borloo : n'est pas candidat
    • Philippe Gomès : n'est pas candidat
    • Yves Jégo : candidat sortant à la mairie de Montereau-fault-Yonne (77)
    • Sonia Lagarde : candidate à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) contre la gauche sortante
    • Jean-Christophe Lagarde : candidat sortant à Drancy (93)

     

    Auxquels il faut ajouter ceux qui se sont abstenus :

     

    • Nicole Ameline : n'est pas candidate
    • Nathalie Kosciusko-Morizet : tête de liste à Paris et candidate dans le XIVe
    • Pierre Lellouche : n°2 sur la liste UMP du 8e arrondissement de Paris
    • Bruno Le Maire : dernier sur la liste UMP de Guy Lefrand à Evreux
    • Édouard Philippe : candidat sortant au Havre

    Au Sénat, ceux qui ont voté pour sont :

    • Christian Cointat : n'est pas candidat
    • Jacqueline Farreyrol : n'est pas candidate
    • Fabienne Keller : candidate à Strasbourg contre la gauche (elle l'avait été en 2008)
    • Chantal Jouanno : n'est pas candidate (elle le sera aux européennes)
    Et ceux qui se sont abstenus sont :
    • Alain Fouché : n'est pas candidat
    • Yann Gaillard : n'est pas candidat
    • Roger Karoutchi : n'est pas candidat
    • Alain Milon : 3e sur la liste UMP à Sorgues (84)
    • Vincent Capo-Canellas : candidat sortant au Bourget (93)

    Michel Janva

  • Exclu TVL : Farida Belghoul annonce des soirées de veilleurs musulmans et catholiques

  • Petit manuel de la massification bon marché

    Moins de moyens, moins de débouchés et toujours plus d’étudiants ! La massification de l’enseignement supérieur est un désastre commandité, avec force autosatisfaction, par des idéologues de ministère… et dont les étudiants sont comme toujours les premières victimes. Voici un constat qui n’est pas neuf n’étonnant guère que les aveugles et ceux pour qui l’histoire s’est arrêtée en 68. Mais si l’idéologie est coupable de l’effondrement de l’Université, après celui de l’École, il serait bien naïf de penser qu’elle est encore seule aux commandes. Face au désastre, c’est le cynisme qui, sous couvert de bien-pensance altruiste, mène des centaines de milliers d’étudiants à l’abattoir social.
    En effet, devant ce naufrage, l’État n’a pas trouvé de meilleurs moyens que de se désengager, financièrement et symboliquement de l’Université. Après la LRU, portée par l’inénarrable Valérie Pécresse, la dernière loi sur l’Enseignement supérieur et la recherche conduite par Madame Fioraso semble n’être qu’une dérobade de plus face au problème. Sous prétexte d’autonomie (mot-valise signifiant en novlangue énarchique « liberté, modernité, désendettée »), l’État place les universités face à des choix insolubles, engendrés par la baisse sans précédent des dotations financières. Certes, le ministère annonce des créations de postes, mais se garde bien de dire qu’il ne s’agit en réalité que d’autorisations de création… que les établissements ne sont plus aujourd’hui en état de payer ! De plus, la non-prise en compte dans les dotations d’État de l’augmentation mécanique des salaires des personnels conduit les universités à un endettement croissant et automatique. « Cachez-moi ces chiffres que je ne saurais voir », se gaussent en cœur les Tartuffes du ministère ! Si Mesdames Pécresse et Fioraso pavoisent en rhétorique, l’université elle fait face à une bien triste arithmétique. Pour faire honneur à cette, merveilleusement moderne, idée d’autonomie, elle doit prendre des mesures dont on peut douter qu’elles soient compatibles avec les objectifs de massification de l’enseignement.
    D’abord la réduction de la masse salariale. De nombreux postes, soi-disant créés par le ministère, ont ainsi étaient abandonnés faute de moyens. Le non-remplacement des professeurs et des personnels retraités a également été monnaie courante ces dernières années. Si le ministère avait promis 1000 postes en 2013, bien peu ont effectivement vu le jour. La plupart des universités ont préféré récupérer la masse salariale correspondante sans les pourvoir, de manière à éponger l’augmentation automatique des salaires ou le déficit d’autres lignes budgétaires.
    Toutefois, comme il faut bien, malgré tout, faire cours, les universités font appel à de la main-d’œuvre précaire. Des enseignants ont ainsi été recrutés en CDD, ou même en CDI… Les postes d’ATER ne laissent plus aux doctorants le temps de préparer leurs thèses et beaucoup n’assurent qu’un salaire sur 10 mois. Ceci s’accompagne d’une intensification de pratiques à la marge du droit du travail (contournement de la loi Sauvadet, cumul des heures complémentaires, incitation à l’auto-entrepreneuriat…).
    L’offre de formation a de son côté été réduite comme peau de chagrin, en supprimant des options, des enseignements, en surchargeant les TD. Cette politique « de modernisation » a fait l’objet d’un beau consensus au sein de l’UMPS, les deux grands partis ne se distinguant en l’espèce que par leur capacité à bâillonner l’UNEF…
    Dans le même temps, il a été exigé de l’Université qu’elle pallie les carences de l’enseignement secondaire, et même primaire. Ainsi les universités ont été contraintes de mettre en place des cours d’orthographe et de syntaxe… La concurrence des grandes écoles et l’ouverture d’une offre d’enseignement en langues étrangères vont également les forcer à proposer des formations renforcées en anglais… Tout ça au détriment des enseignements fondamentaux !
    La massification de l’enseignement ne peut alors être qu’un désastre pour les étudiants. Pour les plus faibles, elle n’est qu’un mirage que se chargeront de dissiper les redoublements ! Loin d’être une chance, « l’université pour tous » bon marché est un crime contre les étudiants commis avec plus de cynisme que de bonne conscience. Ce sont eux qui perdent temps, argent et estimes d’eux même dans un système dont l’absence de sélection ne dure que jusqu’aux examens partiels. La conjoncture nuit aussi aux bons étudiants qui voient la qualité des enseignements s’effriter, et la valeur de leur diplôme fondre comme neige au soleil. Face à ce constat, la droite et la gauche n’ont plus qu’une politique, celle du pire. Sans moyen supplémentaire ou remise en cause de la politique de massification, c’est vers le sacrifice social de centaines de milliers de jeunes que nous mène l’UMPS. S’il est un niveau qui baisse plus vite que celui des étudiants, c’est peut-être bien celui des ministres de l’Enseignement supérieur.
    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAuVFlAVyzeWuTOjq.shtml
    Source : Collectif Marianne : Benoît Michelet :

    http://www.collectifmarianne.fr/petit-manuel-de-la-massification-bon-marche-3/

  • Si la droite remporte Paris, les subventions aux LGBT ne diminueront pas

    GayLib a organisé vendredi 7 mars un «apéro politique» en présence de Roselyne Bachelot, de Nathalie Kosciusko-Morizet et de la candidate à la mairie du IIIe Marie-Laure Harel.

    Marie-Laure Harel a dénoncé «le manque cruel de courage de la gauche» qui n’a pas ouvert la PMA aux couples de femmes. Sic. La candidate UMP s’est également prononcée en faveur de la GPA.

    «On n’a pas été très progressistes à droite sur le mariage. Je suis déçue par la position de l’UMP, mais le mariage n’est pas la seule raison pour laquelle on choisit un parti. Nous sommes en train de faire chez nous le travail que d’autres ont fait à gauche il y a 10 ans

    Elle a précisé que si la droite remporte la municipalité, les subventions aux associations LGBT ne diminueront pas, mais seront réparties autrement. 

    Michel Janva