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lobby - Page 1964

  • Sécurité européenne. Le danger n’est pas la Russie, c’est l’Otan

    Dans l'espèce de frénésie qui s'empare ces jours-ci des médias français, face aux évènements d'Ukraine, pour condamner les réactions de défense de la Russie, pourtant menacée d'encerclement, personne le souligne que le plus grand danger pour la sécurité de l'Europe ne sont pas « les chars russes », mais l'offensive menée depuis des années par l'Otan pour faire reculer l'influence de la Russie, voire la dissuader militairement.
    Il y a deux jours c'était le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui appelait la Russie « à la retenue » autrement dit qui la menaçait d'une réaction militaire de l'Otan. C'est le même qui écoute sans réagir les appels à intervention venant de l'actuel gouvernement occidental de l'Ukraine. C'est le même qui depuis des mois travaille à consolider, en Europe même, des bases de missiles (le BMDE ou Ballistic Missile Defence in Europe) lesquelles sont directement tournées vers la Russie pour désarmer une frappe en retour de celle-ci en cas d'agression. Ce sont, avec le soutien implicite du Secrétaire général, les plus anti-russes des membres de l'Otan, qui multiplient les intrusions, au coeur même de la Russie, par le biais d'associations et d'organisations visant à mener une véritable guerre civile interne contre les institutions.
    Mais l'Otan, cela ne fait de secret pour personne, a toujours été le faux- nez européen des Etats-Unis. Ce faut nez était peut-être acceptable pour les Européens du temps où le stalinisme menaçait l' « Occident ». Aujourd'hui, cette menace, contrairement aux propos des va-t-en guerre, n 'existe plus. Cependant, pour l'Amérique du lobby militaro-diplomatique, la Russie, nous l'avons souvent écrit ici, continue à être présentée comme un danger, du fait qu'elle possède l'arme nucléaire. Les Etats-Unis voudraient être les seuls à disposer de la bombe, au service de leur entreprise pour dominer le monde. Il leur faut donc, quels que soient les risques pour l'Europe, placée en première ligne, provoquer de plus en plus la Russie dans l'espoir qu'elle finira par envoyer les chars, non seulement en Ukraine, mais dans les pays de l'Union européenne limitrophes. Alors les Etats-unis pourront anéantir militairement la Russie, prétendument en toute légitimité.
    Dans l'immédiat, Obama, fort de l'appui des gouvernements européens membres de l'Otan, menace aujourd'hui la Russie de rétorsions économiques. Il invite ces gouvernements, au mépris de leur intérêt évident, à boycotter le prochain G8 devant se tenir à Sotchi et à ne plus acheter de pétrole aux Russes (?). Il fait par ailleurs tout ce qu'il peut pour pousser les membres de l'Otan à refuser le dialogue avec Moscou, à soutenir les plus extrémistes des européophiles en Ukraine et en Crimée, à refuser à tous prix une partition de l'Ukraine qui serait pourtant le seule solution pour ramener le calme dans ce pays divisé. Bien tranquille à Washington, Obama peut le faire sans risques. Ce serait moins risqué pour lui qu'affronter en Asie le nouvel ennemi que s'est donné le lobby militaro-diplomatique américain, la Chine.
    Mais pourquoi les quelques voix clairvoyantes qui avaient demandé, en France comme dans d'autres pays européens, une sortie de l'Otan, ne sont-elles pas plus écoutées ? Pourquoi ces mêmes voix qui demandent, en substitution au prétendu parapluie de l'Otan, la mise en place d'une véritable force de défense européenne, pouvant permettre à l'Union de choisir ses alliées et ses adversaires en toute indépendance, sont-elles de plus en plus inaudibles ? Pourquoi en France le gouvernement socialiste ne se distingue-il aucunement des autres dans l'acceptation de la servilité ? Parce que l'Amérique ne le veut pas, et aussi parce que, dans l'Union européenne, les intérêts politiques et économiques inféodés au grand allié atlantique se sont donné pour mission, avec un esprit collaborationniste qui devrait évoquer des souvenirs dans les pays de Vichy et de Sigmaringen, de suivre en tous points ce que demande Washington.

  • Jacques Sapir : Urgence UKRAINE

    (1) Le mouvement de contestation du pouvoir du Président Ianoukovitch, mouvement dont la base était une révolte contre la corruption bien plus qu’une volonté d’adhésion à l’union Européenne, a été débordé par des éléments ultra-nationalistes, dont certains appartiennent à des groupuscules fascisants.

    Ces éléments ont délibérément cherché l’affrontement, en tirant sur les forces de sécurité, faisant prendre des risques inconsidérés aux autres manifestants qui étaient pris en otage. Ces militants portent une large part de responsabilité dans les morts de la place Maidan. Leur nombre oscille entre 10000 et 20000 ; ils étaient minoritaires dans le mouvement de protestation, mais ils sont devenus politiquement dominants au fur et à mesure que la situation se dégradait et que montait la violence des affrontements. Ce sont eux qui ont cherché à prendre d’assaut le Parlement, provoquant la réaction des forces de sécurité, et déclenchant la séquence des événements qui a conduit à la fuite de Ianoukovitch.

    (2) Il faut ici rappeler que le Président et le Parlement ont été régulièrement élus. Mais, ces élections (2010) avaient permis de mesurer combien la politique ukrainienne était marquée par une division entre des populations russes (et russophones) regroupées à l’est du pays et des population ukrainophonnes, dont une partie habite les régions qui, avant 1914, étaient soit dans l’empire Austro-Hongrois soit étaient en Pologne. L’Ukraine est un pays neuf, dont l’existence est fragilisée par ces divisions. Ces dernières ont été renforcées par les évolutions économiques de ces dix dernières années, qui ont vu les relations avec la Russie se développer rapidement. L’Ukraine de l’Est, russophone, vit mieux que l’Ukraine de l’Ouest. Pour cette dernière, l’Union européenne représente un pôle d’attraction important, même s’il est probablement imaginaire compte tenu de la situation économique actuelle de l’UE. [...]

    La suite sur RussEurope

  • Jacques Testart : avec la PMA, les êtres humains sont sélectionnés comme des bovins

    Le "père" du premier "bébé-éprouvette" est "athée et de gauche". Il le rappelle fort opportunément dans son interview parue dans le JDD d'hier. Si cela l'empêche de développer une pensée totalement cohérente, Jacques Testart ne reste pas moins l'un des principaux scientifiques à mettre régulièrement en garde contre les dérives eugénistes qui découlent des progrès techniques, et notamment de sa propre découverte. Quelques extraits :

    • La fécondation in vitro :

    "Presque un tiers des FIV sont pratiquées sans indications médicales et sont donc abusives. À condition d'attendre un peu, beaucoup de couples pourraient fabriquer un enfant dans leur lit. (...) Les FIV coûtent cher car les labos qui commercialisent les hormones de synthèse injectées aux femmes pour booster l'ovulation les facturent à un prix exorbitant pour notre Sécu surendettée."

    • L'insémination artificielle :

    "Au-delà de la détresse de ces enfants sans origine, la médicalisation de l'insémination artificielle a ouvert la porte à l'eugénisme. Cet "appariement des couples reproducteurs", selon les mots de ses promoteurs, rappelle la sélection pratiquée sur les bovins. Dans le secret, sur des critères non transparents, les médecins choisissent le donneur qui convient pour chaque receveuse avec une obsession de la qualité de l'enfant qui rappelle l'eugénisme, une vieille pulsion humaine. Il ne s'agit pas d'une politique d'État, mais d'un eugénisme mou et démocratique, sans souffrance."

    • Le diagnostic préimplantatoire

    "Un jour, vos petits seront choisis pour éviter la myopie", ai-je écrit en 1986 alors que la génétique était balbutiante. La réalité a dépassé mes craintes. Au Royaume-Uni, on peut faire un DPI sur un embryon conçu par FIV pour éviter le strabisme, aux États-Unis pour choisir le sexe de son futur enfant. (...) [En France], on peut désormais éliminer non seulement des embryons porteurs du gène de telle pathologie mais aussi ceux avec des risques statistiques de cancer. Or nous portons tous des facteurs de risque pour plusieurs maladies graves."

    • L'eugénisme ou le clonage social

    "Je suis de gauche et athée. L'embryon n'est pas ma préoccupation. Ce qui m'inquiète, c'est la fabrication à venir d'un enfant sur mesure. Avec de possibles dégâts psychologiques. Comment le meilleur des bébés, bientôt choisi grâce à des calculs de probabilité complexes, pourrait-il ne pas avoir mention très bien au bac ? Plus grave, tous les enfants vont finir par se ressembler puisque leurs génomes seront de plus en plus normalisés. C'est du clonage social. On s'oriente vers une perte de diversité qui peut s'avérer dangereuse à très long terme. Comme l'a montré Darwin, l'espèce ne survit que par la diversité, car il y a toujours des individus capables de résister à un sort malheureux. De plus, certaines pathologies qu'on élimine sont couplées à des gènes de résistance à d'autres maladies. En voulant se prémunir de tout, on va au-devant de catastrophes. Surtout si ce tri est pratiqué à grande échelle quand on disposera d'ovules en abondance."

    • Les risques à venir

    "Les travaux sur les cellules souches reprogrammées permettent de prévoir la création prochaine d'ovules par centaines à partir de cellules de peau. Avec la fin de la pénurie d'ovules, le coût des FIV baissera et leur nombre augmentera. Surtout, il n'y aura plus d'épreuves médicales pénibles pour limiter l'accès à la FIV et au DPI. En prime, les femmes pourront se faire stériliser pour s'affranchir de la contraception… Au moment voulu, il leur suffira de commander au laboratoire un enfant, et pourquoi pas sur mesure, après sélection par les biogénéticiens. Les bébés fabriqués dans des lits seront moins nombreux que ceux issus des éprouvettes."

    Louise Tudy

  • "Héro" et Eros (31/08/2012)

    Il semblera plus facile, désormais, pour un chameau de rentrer par le chas d'une salle de shoot qu'à un moustique de pénétrer (si l'on ose dire) dans un bordel de Barcelone.

     

    Nos socialistes, décidément jamais en panne d'une sottise ("les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît", disait Audiard), reviennent à la charge avec leur lubie obsessionnelle des "salles de shoot".

     

    C'est au député Jean-Marie Le Guen, médecin de son état, que revient la rosette de la crétinerie. Sous prétexte que "la consommation d’héroïne augmente à Paris et que le nombre de seringues utilisées dans les distributeurs automatiques progresse de 7% au premier semestre 2012 par rapport à la même époque en 2011", ce Diafoirus suggère tout bonnement d'ouvrir des salles de drogue où l'on se camerait tranquillement avec la bénédiction des pouvoirs publics. Soigner le mal par le mal, en quelque sorte. C'est l'observation de bon sens que formule Jean-Paul Garraud, ancien Député et membre du collectif de la Droite populaire: "injecter en toute sécurité et sous surveillance médicale de l’héroïne acquise illégalement par les toxicomanes afin, dit on, de mieux les sevrer. De l’héroïne pour guérir de l’héroïne ? Intéressant… De l’héroïne, que l’Etat ne peut quand même pas acquérir directement à moins de traiter avec les cartels de la drogue et de devenir un Etat dealer… De l’héroïne acquise grâce à divers trafics et infractions par les toxicomanes dont les personnels des centres, sous tutelle du Ministére de la Santé, devront vérifier la qualité de la « blanche » avant de l’injecter aux intéressés… Tout ceci évidemment financé par le contribuable via des associations « branchées », des collectivités territoriales, comme la région Ile de France ou la Mairie de Paris qui y sont déjà tout à fait prêtes" (Le Salon beige).

     

    Ce que nous proposent cette gauche rose-rouge-verte exhale l'odeur fétide de la mort. Les mêmes, en revanche, poussent des cris d'orffraies quand on leur propose de réouvrir les bordels, mesure de santé publique bien moins dangereuse et bien plus prophylactique que ces enfers artificiels asseptisés. A l'heure où la plupart des pays d'Europe reviennent à une législation plus drastique, la France, elle, ferait le choix d'ouvrir un peu plus les vannes de la permissivité à l'égard de produits stupéfiants dont l'extrême nocivité n'est plus à démontrer.

     

    Une politique sensée de santé publique viserait plutôt à considérer les drogues comme des poisons et leurs usagers comme des malades à prendre en charge. La réouverture des lupanars participerait d'une logique similaire, sauf qu'il s'agirait, ici, de ne pas perdre de vue que le proxénétisme resterait une activité criminelle, tout en protégeant les prostituées.

    Robert Massis

    http://lactionpolitique.hautetfort.com/index-6.html

  • La police : un nid de franc-maçons, un exemple avec le haut gradé et corrompu Jean-Yves Adam,

    Le contrôleur général de la police Jean-Yves Adam a été mis en examen, le 7 février, pour « corruption, violation du secret professionnel, banqueroute et abus de biens sociaux  ». Rien que ça.

    Ayant débuté sa carrière aux renseignements généraux, il fut notamment directeur du premier district de la Direction de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) de la Préfecture de police de Paris (avec 2000 policiers sous ses ordres).
    Comme l‘a indiqué l’Express (7 fév. 2014), « il a pu échapper aux poursuite judiciaires pendant plusieurs années grâce à ses « amitiés fraternelles » . Autrement dit, grâce à des complicités nouées avec des policiers franc-maçons. »
    Immatriculé sous le numéro 59022 à la Grande Loge Nationale Française, ce membre de la loge Les noces de Cana puis de la très secrète Loge zéro, il en était jusqu’à ces jours derniers l’un des puissants dirigeants en tant qu’« Assistant Grand Porte-Glaive de la GLNF » (c’est-à-dire le procureur de la justice maçonnique ! ).

     

    Source Faits & Documents n°372

    http://www.contre-info.com/

  • Denis Tillinac : “Je suis Français de souche” (vidéo)

    Invité samedi dernier de l’émission “On n’est pas couché”, l’écrivain Denis Tillinac a affirmé : “Je suis Français de souche”. Une sortie pour le moins étonnante et honorable – surtout lorsque l’on se souvient du délire qui a suivi la sortie du même terme par Alain Finkielkraut lors de l’émission “Des paroles et des actes” – et qui n’a pas plus à l’un des autres invités, le rappeur Mat Bastard (sic) : “Quand j’entends votre discours, j’ai les boules, ça fait hyper peur […] vous êtes ethno-centré, mais sortez de votre campagne, allez sur Internet”.


    Denis Tillinac vs Caron & Polony [T V] Ruquier par warrant

    http://fr.novopress.info/

  • BHL à Kiev (Ukraine) : "L'Europe doit protéger l'Ukraine" de Poutine / 2 Mars 2014

  • Le bide des Césars ou le rejet de la classe médiatique

    Lu sur Figarovox :

    "Selon des chiffres médiamétrie, la cérémonie des César a attiré 300.000 téléspectateurs de moins que l'année dernière. Une audience en baisse que l'écrivain Christian Combaz attribue au rejet de plus en plus massif d'une certaine élite médiatique."

    Extrait de la tribune de Christian Combaz :

    "Les récompenses du cinéma français n'attirent plus, à ce qu'on dit, que la moitié du public d'il y a deux ou trois ans. La soirée des Césars, cette année, ne fut que la quatrième audience de la soirée.

     [...] Quel que soit le domaine considéré, qu'il s'agisse de faire inviter un spectacle, un auteur, un conférencier, par le Conseil Général de la Seine et Marne ou l'Institut français de Madrid, l'imagination ne déborde plus jamais du cadre consensuel. On voit circuler systématiquement les mêmes personnages qui véhiculent une pensée recommandée, parce que les programmes, les récompenses, sont soumis à la cooptation de gens qui se flairent comme les chiens de meute, et qui doivent des comptes au gardien du chenil s'ils veulent que leur pâtée soit reconduite.

    On se demande par quel miracle le Cinéma français échapperait à cette damnation puisqu'il s'agit d'un Art où, par le biais des financements et des avances sur recettes, le rôle de la pâtée est déterminant. Consensualité idéologique, équation personnelle irréprochable, reconnaissance générale de la Profession, tout concourt à donner une prime à ceux qui pensent bien, mais le décalage s'accentue chaque année entre eux et le public, lequel, pour sa part, pense de plus en plus mal.

    En tout cas on peut l'en soupçonner lorsqu'il applique, aux Césars, aux modalités du vote, le même genre de méfiance que celui qui l'anime lorsqu'il a connaissance d'un appel d'offres à la Mairie de sa ville. L'idée selon laquelle tout, dans la France d'aujourd'hui est simulacre de démocratie, de pluralisme, d'équité, l'idée que les soumissionnaires des marchés publics ne sont pas traités de manière égale, l'idée que certains élus ont ouvert les enveloppes, l'idée que la Mairie est moins aveugle que les auditions de The Voice quand il s'agit de choisir des prestataires de services ou des terrains constructibles, cette idée est très généralement partagée.

    Alors quand vient l'heure d'attribuer des récompenses, le côté convenu de l'affaire frappe de plus en plus les esprits, rappelle toujours quelque entente secrète qu'on a subie dans son propre milieu. Lorsqu' on parle désormais de la Profession les gens n'ont plus aucun respect pour ce genre de collégialité qui n'a plus rien à voir avec les compagnons menuisiers. Ils y voient surtout une sorte de syndicat de défense de certains privilèges cachés, aux prix de la réaffirmation d'une poignée de convictions qui plaisent au Ministère."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/le-bide-des-c%C3%A9sars-ou-le-rejet-de-la-classe-m%C3%A9diatique.html

  • Quand NKM vire LMPT de ses listes

    Nathalie Kosciusko-Morizet et la « droite des valeurs » font deux, on le savait.
    Nathalie Kosciusko-Morizet et la « droite des valeurs » font deux, on le savait. Mais il y a les hommes politiques, et les gens dont ils s’entourent… c’est cette différence qui aurait pu faire balancer le cœur des électeurs attachés à la famille en cas de duel probable entre les deux lionnes.
    Cette différence, c’était par exemple Ian Brossat pour Hidalgo, homosexuel militant récemment marié aux idées aussi charmantes que la destruction du Sacré-Cœur pour en faire un « espace dédié à la solidarité », versus Hélène Delsol pour NKM, engagée dans la Manif pour tous.

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  • Rumeur sur le genre : quand le Pr Money accusait... l'extrême-droite

    Michel Onfray dénonce l'idéologie du genre :

    "Je découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida.

    En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille la thèse cardinale de la Théorie du Genre.  Le problème des Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée.

    Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas John / Joan ».

    Or David/Brenda grandit douloureusement. Sa voix mue à l’adolescence ; il est attiré par les filles. Le médecin veut lui imposer une vaginoplastie ; il refuse. Money contraint les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le désir de David. A treize ans, David menace de se suicider si ses parents continuent à lui imposer les visites à Money. A quinze ans, le jeune homme  arrête son traitement hormonal et se fait prescrire de la testostérone. Il subit une mastectomie et deux opérations de phalloplastie. Ses problèmes identitaires le détruisent. Il boit. Il suit un traitement médical pour schizophrénie.

    Devant sa détresse ses parents lui révèlent enfin la vérité. Brenda redevient ce qu’il était : David. Il épouse une femme. Mais ne trouve ni la paix, ni la sérénité. Il se suicide en 2002 par une overdose de médicaments. Son frère Brian met fin lui aussi à ses jours en 2004. Silence de Money qui avait publié Homme & Femme, Garçon & Fille en 1972 en racontant l’histoire qui prouvait selon lui la validité de ses hypothèses. Précisons qu’il défendait par ailleurs la pédophilie et stigmatisait l’hétérosexualité comme une convention à déconstruire…

    En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de biologie reproductrice de l’université de Hawaï, découvre la falsification et la dénonce. Money réplique et dénonce… une conspiration de l’extrême-droite et des mouvements anti-féministes ! Ses partisans épousent son délire : les vrais souvenirs de David sont présentés comme relevant du « syndrome des faux souvenirs »… Autrement dit : le menteur dit vrai ; l’homme qui dit vrai, ment – mais ne le sait pas ! Effet de l’inconscient… Dénégation du réel une fois de plus chez cet homme qui croyait plus juste ses délires que la réalité qui, si la raison ne l’avait pas déserté, lui prouvait pourtant la nature délirante de ses théories.

    Judith Butler fait le tour du monde en défendant ces délires. La presse de la bienpensance française de gauche lui ouvre largement ses colonnes. De la même façon que le réel a montré les erreurs de Marx & de Lénine, de Freud & de Lacan, mais qu’il y a toujours des marxistes & des freudiens, le réel a montré en 2002 que la théorie du genre était une fiction dangereuse, mais  quantité de gens souscrivent à cette nouvelle déraison – dont Najat Valaud-Belkacem. Un jour viendra où l’on fera le compte des ravages effectués par cette sidérante idéologie post-moderne. Quand ? Et après quels considérables dommages ?"

    Michel Janva