
Réaction d’Alliance Vita à l’annonce du président de la République :
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Réaction d’Alliance Vita à l’annonce du président de la République :
Le wokisme est né sur les campus américains, a gagné l’Angleterre et le continent européen. Son berceau deviendra-t-il son tombeau ? L’heure est à la contre-offensive. Et dans le monde anglo-saxon, la résistance s’organise. L'ouvrage de la journaliste Sylvie Perez "En finir avec le wokisme" en dresse la chronique. Comment contrer la déferlante woke ? Comment répondre à ses dérives ?
Guillaume Drago *
Le président de la République vient de confirmer sa volonté de « graver dans notre Constitution la liberté des femmes de recourir à l’IVG », selon ses propres termes, de façon à la rendre « irréversible ». Cette volonté déjà affirmée le 8 mars dernier lors de la Journée de la femme intervient à un curieux moment, à l’heure de deux conflits majeurs, en Europe et au Moyen-Orient, suscitant une tension mondiale et décuplant le risque terroriste. Le citoyen peut légitimement s’interroger sur l’ordre des priorités présidentielles. Il existe pourtant une raison conjoncturelle qui explique la parole dominicale du président.
« La politique de la France se joue-t-elle dans les banlieues ? » La question est posée dans le titre de l’article de Frédéric Sirgant évoquant les prises de position d’Emmanuel Macron sur le conflit Israël-Hamas, prises de position qui ne peuvent faire abstraction de la réalité sociétale de notre pays. Mais en lisant nombre de vos commentaires de la semaine écoulée, c’est à se demander si, finalement, il y a encore une politique de la France !
Selon des informations concordantes, l’AFP aurait donné consigne à ses rédacteurs de ne pas utiliser le mot « terroriste » au sujet du Hamas. Désormais, massacrer en masse des centaines de femmes et des enfants pare qu’ils sont juifs, des personnes âgées en les brûlant et les égorgeant, exterminer à l’arme blanche ou par le feu des civils désarmés pendant une fête ou dans les maisons, aller chercher des nouveau-nés pour les torturer devant leurs parents ne relèverait donc plus du terrorisme. Bref, répandre la terreur n’aurait plus de rapport avec le terrorisme. Mais dès lors, pourquoi qualifier de terroristes les tortionnaires de Charlie Hebdo, de la porte de Vincennes, du Bataclan ou de Nice? Et les auteurs du 11 septembre 2001? Nous voilà au cœur du problème, un organisme chargé en principe d’informer qui se transforme en officine idéologique de nature extrémiste et totalitaire, sur un mode orwellien, justifiant implicitement, par le choix des mots ou leur bannissement, les pires atrocités commises. Confondre l’information et la propagande, qui plus est banalisant une tuerie de masse: nous voici de nouveau au coeur de l’esprit totalitaire.
MT
Michel Festivi
Depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste Hamas, soutenu par la République islamique d’Iran, LFI s’est jointe à toutes les manifestations de soutien à ces tueurs de femmes et d’enfants. Notre Danièle Obono nationale, a refusé mordicus de considérer le Hamas comme une organisation terroriste, il faut signaler d’ailleurs que l’AFP, dans ses dépêches aussi désormais.
27/10/23
Le traitement du conflit a donné lieu à l’envoi mardi dernier d’une note de service de la direction de l’AFP intitulée « consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas » à laquelle Le Figaro a pu avoir accès. On y lit notamment que le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais qu’il faut parler de « combattants du Hamas » et pas d’ « islamistes du Hamas ».
Le qualificatif « terroriste » est « proscrit » s’agissant du mouvement palestinien pour les journalistes de l’AFP, dont la « mission », précise la même note, est de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ». Les rédacteurs sont autorisés à mentionner que l’organisation palestinienne est « qualifiée de “terroriste” par les États-Unis, l’Union européenne et Israël ». Si les circonstances les conduisent à utiliser le terme « crimes de guerre », il leur est conseillé de « rappeler que selon des experts juridiques interrogés par l’AFP les deux camps pourraient être accusés de crime de guerre ».
Joint par Le Figaro Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP, a justifié le non-emploi du qualificatif de terroriste en nous expliquant que le « mot a perdu son sens ». Selon lui, « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. Nous privilégions les faits dont nous pouvons témoigner nous-mêmes. La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur ».