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  • L'immigration noire africaine : un phénomène qui s'ampliphie

    C’est le mérite de l’Institut de géopolitique des populations d’avoir consacré son colloque du 23 avril 2009 à « L’Afrique en Europe : causes, conséquences, perspectives ». La situation migratoire française se caractérise ainsi :

    - l’immigration maghrébine se poursuit ;

    - l’immigration chinoise commence ;

    - l’immigration noire africaine s’amplifie.

    L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an

    Les  chiffres parlent d’eux-mêmes :
    – Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».
    – Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres. En prenant en compte la deuxième génération, il estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM).
    Or cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent.
    Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres, 20%, du reste de l’Afrique non maghrébine.
    Et la féminisation de cette immigration s’accentue :
    – parce que les femmes sont désormais concernées par l’immigration de travail (clandestine ou non) dans les services à la personne ;
    – parce qu’elles utilisent de plus en plus souvent le subterfuge de la demande d’asile politique ;
    – parce que l’ « immigration nuptiale » les concerne au premier chef.

    Or il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de trois enfants par femme pour les primo arrivantes).
    Ceci est préoccupant : car, comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie (180.000 personnes concernées en France) et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
    Le principe de précaution devrait donc conduire à interrompre ce processus migratoire.
    Nous présentons ici la communication de Jean-Yves Le Gallou :

    « L’immigration noire africaine : un phénomène qui s’amplifie. »

    Pour introduire cette communication, permettez-moi quelques remarques liminaires :
    L’immigration noire, une immigration moins connue que l’immigration maghrébine.

    1/ Travail, famille, nuptialité : les trois vagues d’immigration

    D’abord l’immigration noire africaine est moins bien connue, moins documentée en tout cas, que l’immigration maghrébine ; celle-ci est de loin (je laisse ici de côté l’immigration européenne, bien sûr) la plus nombreuse et la plus ancienne. Il est toutefois intéressant de tirer brièvement des leçons historiques de cette immigration maghrébine.

    Cette immigration maghrébine a connu trois vagues successives :

    – une vague d’immigration de travail, à la fin des années 1960 et au début des années 1970 ; immigration pour partie régulière et pour partie clandestine ; la partie clandestine étant rapidement régularisée ;

    – une vague d’immigration familiale dans la foulée des décisions prises par le couple exécutif Giscard/Chirac (1) en 1975 ; les épouses, les enfants, les mères et les soeurs sont alors venus rejoindre en France les hommes précédemment immigrés ;

    – une vague d’immigration nuptiale, à partir des années 1992/95 ; arrivés à l’âge de se marier, beaucoup d’immigrés de la seconde génération (surtout les jeunes hommes d’ailleurs) vont chercher leur conjoint dans le pays d’origine de leurs parents et le font ensuite venir en France.

    L’immigration maghrébine reste en 2007 (2) la première immigration : avec 60.501 titres de séjour, soit très précisément le tiers des 180.736 nouveaux titres de séjour délivrés. Pour près des trois quarts (72%), ces droits au séjour sont accordés au titre de l’immigration nuptiale ou familiale.

    Or, loin de mieux s’intégrer au fur et à mesure que la durée de sa présence s’accroît, cette immigration maghrébine se rapproche, au contraire, et de plus en plus, de sa culture d’origine ; et ses revendications communautaires se multiplient : constructions de mosquées, exigences de repas hallal, pratique de plus en plus impérative du Ramadan, demandes de cimetières confessionnels.
    (« Les Musulmans en France, une minorité de plus en plus nombreuse et de plus en plus visible »http://www.polemia.com/article.php?id=1713

    2/ Immigration : les médias-mensonges rendent les faits difficiles à objectiver

    Ma deuxième remarque préliminaire soulignera la difficulté qu’il y a à apprécier objectivement les faits en matière d’immigration. Avec la complicité d’experts complaisants, l’opinion est constamment abreuvée de médias-mensonges, parfois contradictoires d’ailleurs. Ainsi, pour l’immigration maghrébine hier et pour l’immigration noire aujourd’hui, deux discours médiatiques se sont succédé :

    Premier discours : l’immigration est arrêtée et les immigrés s’ « intègrent » ; la première affirmation joue sur la confusion entre « étrangers » et « immigrés ». Or, quand il entre 180.000 étrangers supplémentaires (comme en 2007) et que 150.000 résidents étrangers accèdent à la nationalité française, le solde statistique du nombre des étrangers est quasiment nul ; mais la réalité de l’immigration, elle, a progressé ; surtout que, loin de s’assimiler à la société d’accueil, une large majorité des immigrés non européens se regroupent par affinités ethniques et civilisationnelles.

    Dans un deuxième temps, le média-mensonge s’inverse : les mêmes qui affirmaient que l’immigration est arrêtée se mettent brutalement à grossir les chiffres des « minorités visibles », c’est-à-dire non européennes, pour revendiquer pour elles des places au soleil.

    Ceci rend difficile une appréciation sereine de la réalité. Je vais pourtant m’efforcer de répondre à la question suivante : Combien y a-t-il de Noirs africains en France ?

    570.000 immigrés sub-sahariens, en 2004 ?

    Côté INED et INSEE, la tendance est toujours à l’euphémisation du phénomène migratoire. Paru en janvier 2009, le numéro 452 de Population et sociétés (3) titre « Les migrations d’Afrique sub-saharienne en Europe : un essor encore très limité » ; et d’affirmer qu’en 1999, clandestins compris, il y aurait eu en France 450.000 immigrés (c’est-à-dire étrangers et Français nés étrangers à l’étranger) sub-sahariens (4).

    Population et sociétés note toutefois une forte accélération du phénomène migratoire :

    – les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans » ;
    – et « entre 1994 et 2004 la part des immigrations en provenance d’Afrique sub-saharienne est passée de 10% à 17% de l’ensemble des entrées », notamment du fait de nombreuses régularisations.

    Toutefois, ces chiffres ne représentent manifestement qu’une partie de la réalité : Le Monde du 25 novembre 2008 annonce que « fort de ces 100.000 ressortissants installés dans l’Hexagone, Bamako a toujours refusé (…) de signer l’accord sur l’immigration concertée que Paris lui propose avec insistance ». Il est vrai que Montreuil est la deuxième ville malienne du monde…

    1,1 million de Noirs africains, 2 millions de Noirs

    En fait, les statistiques officielles sur les « immigrés » ne représentent pas la réalité ethnoculturelle pour au moins trois raisons : elles sous-estiment le nombre des clandestins ; elles ne prennent pas en compte la seconde génération immigrée, née en France et binationale, française au regard du Code de la nationalité française, noire africaine au regard du Code de la nationalité du pays d’origine ; enfin, elles ignorent la troisième génération.

    Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres (5). En partant des statistiques de l’INED et de l’INSEE mais en prenant en compte la deuxième génération, Abbas Bendali estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM) ; soit, si l’on accepte la terminologie du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), 2 millions de Noirs présents en métropole.

    L’immigration noire africaine représenterait donc 3% de la population métropolitaine. Mais plus encore que son nombre en valeur absolue, c’est la dynamique de son développement qui doit être prise en compte :
    – c’est cinquante fois plus qu’en 1960 ;
    – et c’est une immigration qui se renforce rapidement.

    Plus de 40.000 entrées légales par an

    Observons d’abord que l’INED et l’INSEE estiment entre 9 et 11% le pourcentage d’immigrés, présents en France, en provenance d’Afrique sub-saharienne ; or, en 2004, ces mêmes immigrés représentaient 17% des entrées légales nouvelles.

    Des entrées qui semblent en voie d’accélération rapide. Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres 20% du reste de l’Afrique non maghrébine. Ce rapport, qui est encore disponible sur Internet (6) mais dont la version papier a été pilonnée, n’a pas d’équivalent aussi détaillé pour 2007 et 2008.

    La dynamique de l’immigration clandestine africaine

    Une partie de ces nouveaux immigrés légaux est issue de la clandestinité. Or celle-ci puise sa source :

    – dans les entrées de court séjour, non suivies de départ ; or le nombre de visas accordés à des ressortissants des pays africains, hors Maghreb, s’établit à un niveau élevé : 306.234 (7) en 2007, un chiffre voisin de celui accordé aux ressortissants des pays du Maghreb (337.734) ;

    – dans les demandes de statut d’asile politique ; statut refusé dans 80 à 90% des cas mais créant des « déboutés du droit d’asile » rarement reconduits à la frontière ; or les demandeurs d’asile africains sont très nombreux : 7.075 en 2007 (8) en prenant seulement en compte les principaux pays concernés : la Mauritanie, le Soudan, la Corne de l’Afrique, la Guinée Conakry, le Nigeria, l’Angola, la Côte d’Ivoire et surtout les deux républiques du Congo. Un phénomène qui semble avoir pris une ampleur supplémentaire en 2008 : sur les dix premiers mois de 2008, le nombre total de demandes reçues par l’Office français pour la protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a progressé de 15,4% par rapport à l’année précédente ; et les progressions les plus fortes concernent, là aussi, des pays d’Afrique : les Comores (par 15 fois), le Mali (par 6 fois), la Guinée (par 1,27 fois) (9).

    Le séjour irrégulier : une voie pérenne d’immigration

    S’agissant de l’Afrique Noire, le séjour irrégulier est une voie importante d’une immigration qui tend à devenir pérenne et croissante :

    – d’abord parce que les clandestins finissent souvent par être régularisés (à hauteur de 30.000 régularisations annuelles) : cette politique encourage la venue de nouveaux clandestins ;

    – ensuite parce que, dans le souci d’obtenir plus facilement des gouvernements africains des autorisations de réadmission (des clandestins reconduits à la frontière), le gouvernement français a négocié des accords avec certains pays  (le Gabon, le Sénégal, le Congo, le Bénin, le Burkina Faso) ; ces accords ouvrent de nouvelles voies d’immigration légale. Or il est faux de croire que les régularisations et l’immigration légale tarissent les flots d’immigrés clandestins ; en effet, la main d’oeuvre clandestine reste la plus docile et la moins payée, elle est donc économiquement la plus compétitive. Ainsi le gouvernement Jospin procéda de 1997 à 1999 à de nombreuses régularisations d’étrangers clandestins, en particulier africains ; cela s’accompagna d’une poursuite des entrées clandestines et d’un taux de chômage important des résidents légaux : à hauteur de 36,80% en 1999 pour les Africains des ex-colonies françaises (10).

    Une féminisation croissante de l’immigration africaine

    L’immigration africaine, qui est pour partie une immigration de travailleurs (clandestins ou non), reste à majorité masculine. Elle est toutefois plus fortement féminisée que l’immigration maghrébine à ses débuts, pour au moins trois raisons :

    – Les emplois occupés dans le bâtiment ou la restauration sont principalement masculins ; il n’en va pas de même dans les services à la personne (ménagers ou de soins) ; il y a là un important volant d’emplois africains féminins. D’ailleurs, les campagnes médiatiques en faveur de la régularisation des clandestins qui ont longtemps été centrées sur les hommes concernent désormais les femmes : Ana Azaria, présidente de Femmes-égalité, a triomphalement annoncé, le 8 mars dernier, la régularisation de 93 « travailleuses sans papiers » (11) et souligne que les demandes pour les emplois de gardes d’enfants et des personnes âgées étaient élevées ;

    – Les femmes sont de plus en plus nombreuses à être candidates à l’asile politique (plus de 35% des demandeurs), en particulier parmi les demandeurs en provenance de pays africains ; de nombreuses femmes font valoir leur demande d’asile au titre de la « protection subsidiaire » et avancent des risques de mariage forcé, de mariage polygame ou d’excision pour les fillettes, une « protection subsidiaire » qui pourrait avoir des conséquences démographiques considérables si les déclarations de Nicolas Sarkozy en date du 29 mai 2007 étaient mises en oeuvre : « A chaque femme martyrisée dans le monde, je veux que la France offre sa protection en lui donnant la possibilité de devenir française. »

    – enfin, l’ « immigration nuptiale » est la troisième cause de féminisation de l’immigration ; par « immigration nuptiale » nous entendons les « conjoints de Français » qui rejoignent leur épouse (ou plus généralement époux) en France, l’époux français étant généralement un binational qui a choisi de se marier avec un ressortissant du pays d’origine de ses parents. En 2005 plus de 80% des 13.974 (12) bénéficiaires africains (hors Maghreb) d’un titre de séjour « vie privée et familiale » étaient dans ce cas. Cette « immigration nuptiale » est en pleine explosion : ainsi, de 1994 à 2005, le nombre des mariages entre un Français et un(e) ressortissant(e) du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Mali ou du Sénégal a progressé de 288% (13). Ceci se conclut souvent par des accessions à la nationalité française : de 2003 à 2007, 13.989 Malgaches, Camerounais(es), Sénégalais(es) et Ivoirien(nes) ont ainsi accédé à la nationalité française.

    Cette féminisation globale de l’immigration africaine est lourde de conséquences démographiques car elle concerne principalement des jeunes femmes en âge d’être mères et avec un taux de fécondité, y compris en France, élevé (de l’ordre de 3 enfants par femme) (14).

    Les difficultés d’intégration de l’immigration noire africaine

    Dans Immigration : l’illusion de l’intégration, Polémia a montré que, loin de s’intégrer, beaucoup d’immigrés avaient tendance à se réenraciner dans leur culture et leur civilisation d’origine. Cela a été amplement démontré s’agissant des immigrations maghrébines :http://www.polemia.com/article.php?id=1730.
    Ceci est vrai aussi des populations noires africaines.

    Celles-ci contribuent, comme beaucoup de Maghrébins, au développement de l’islam et aux revendications identitaires islamiques : même si tous les Africains noirs ne sont pas musulmans – certains étant animistes, d’autres chrétiens, parfois catholiques, de plus en plus souvent baptistes –, néanmoins l’immigration africaine noire est l’une des causes du développement en France des sectes protestantes baptistes et de l’islam des banlieues.

    La polygamie concerne 180.000 personnes en France

    Certaines ethnies africaines apportent avec elles des pratiques qui ne vont pas sans poser de problèmes familiaux et sociaux ; tel est le cas de la polygamie qui concerne entre 8.000 et 15.000 ménages selon le ministère des Affaires sociales, 10.000 selon l’INED en 1995 ; de 10.000 à 20.000 selon le ministère de l’Intérieur ; des chiffres sous-estimés puisqu’en avril 2008 le Secrétariat général de l’immigration estime à 180.000 le nombre de personnes vivant en France dans des familles polygames (15). Un ministre de la République, Gérard Larcher, aujourd’hui président du Sénat, attribua même aux enfants des familles polygames une responsabilité majeure dans les émeutes de l’automne 2005. Quelle qu’ait été la réalité des faits, il est clair que la polygamie africaine ne va pas sans créer des difficultés aux bailleurs sociaux et aux habitants des HLM.

    L’excision : une pratique africaine présente en France

    D’autres ethnies africaines, venant du Mali, de Guinée, du Soudan ou de la Corne de l’Afrique ont apporté avec elles la pratique de l’excision qui heurte profondément les sensibilités européennes.

    Selon la revue de l’INED, Population et sociétés (16), « le nombre de femmes concernées en France reste mal connu ; les mutilations sexuelles touchent des migrantes mais aussi des enfants nés en France de parents originaires des pays où l’excision est encore pratiquée (…). Le seul chiffrage possible concerne la population adulte âgée de 18 ans ou plus. Moyennant quelques hypothèses, on peut estimer qu’il y a en France, en 2004, environ 50.000 femmes adultes excisées ». Et il reste courant que des fillettes nées en France soient encore aujourd’hui excisées, soit en France, soit dans le pays d’origine de leurs parents. Une dizaine d’hôpitaux et de cliniques françaises proposent même des chirurgies réparatrices. Le gouvernement a d’ailleurs lancé, le 14 avril 2009, une campagne nationale de communication pour lutter «contre les mariages forcés et les mutilations sexuelles». Malheureusement, la campagne gouvernementale contre ces « gestes de barbarie », commence par l’énoncé d’une contrevérité : fustigeant ces «archaïsmes» et ces «pratiques d’un autre âge», Valérie Letard, secrétaire d’Etat à la Solidarité, n’hésite pas à affirmer (17) : « Mariages forcés et mutilations sexuelles (…) ne sont pas l’apanage d’une culture particulière (…). Je me refuse à stigmatiser une catégorie sociale et religieuse. » Ce qui est évidemment un déni de réalité car ces pratiques mutilantes sont ethniquement identifiées comme étant celles de certaines populations d’Afrique Noire.

    Constances et diversités des cultures africaines

    Indépendamment de la polygamie et des mutilations sexuelles, la culture africaine présente des particularités qui, sans être spécialement choquantes pour un esprit européen, n’en posent pas moins des problèmes de cohabitation des mentalités.

    Ainsi la revue officielle du ministère de l’Intérieur, Civique (18), n’hésite pas à légender ainsi une photo : « Les prostituées africaines par peur de la magie ne parlent pas aux policiers. » Et dans une étude publiée par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, M. Kabangu Muanza (19), docteur en psychologie du travail, souligne les traits principaux de la culture africaine. Il évoque notamment : l’esprit communautaire, la domination masculine, la parenté élargie (plus sociale que biologique), l’oralité, le rapport incertain au temps. Tous ces traits sont en soi respectables mais leur confrontation avec la société française individualiste, de règle écrite, à parenté réduite et à maîtrise du temps ne sont pas sans poser des problèmes : tant dans les rapports de voisinage que d’emploi.

    A fortiori par rapport aux normes légales : ainsi l’exigence d’un séjour régulier, limité dans le temps, fondé sur des écrits authentiques et n’ouvrant des prestations qu’à des individus dûment répertoriés, se comprend bien dans une logique française ; beaucoup plus mal dans une logique africaine. La clandestinité pénalement répréhensible au regard des lois françaises n’est pas forcément comprise de la même manière par beaucoup d’immigrés africains. D’où de nombreuses fraudes sociales et la sur-occupation de nombreux appartements créant évidemment des conflits avec la population d’accueil.

    Immigration noire africaine, irrespect de la loi et violences

    Selon les statistiques pénitentiaires, au 31 décembre 2006 il y avait dans les prisons françaises 1.827 étrangers africains (hors Maghreb) (20) détenus, soit 3% de la population pénale. Or, selon les statistiques officielles, les étrangers noirs africains ne représentent que 0,6% de la population française. Ils ont donc un taux de détention cinq fois supérieur à la moyenne des résidents français. Toutefois ces chiffres mesurent imparfaitement la situation. En effet, toujours selon les statistiques pénales, les étrangers non européens représentent moins de 15% des détenus… alors que plus de 50% des prisonniers sont musulmans (21). Dans les faits, les prisons françaises sont très fortement occupées par les immigrés de la seconde, voire de la troisième génération, juridiquement français grâce à la bi-nationalité mais principalement d’origine maghrébine ou noire.

    Lors des émeutes de 2005 (à la suite de la mort accidentelle de deux jeunes immigrés entrés frauduleusement dans un transformateur électrique) comme de 2007 (à la suite de la mort dans une collision de la route de deux jeunes immigrés conduisant illégalement une mini-moto), les jeunes Noirs africains furent nombreux parmi les émeutiers. L’un des ministres du gouvernement Villepin, Gérard Larcher, fit indirectement allusion à l’origine raciale de beaucoup d’émeutiers en parlant « d’enfants de polygames ».

    La réalité est effectivement là : dans les émeutes qui bouleversèrent les banlieues en 2005 (affaire de Clichy-sous-Bois) et en 2007 (affaire de Villiers-le-Bel) beaucoup de jeunes originaires d’Afrique Noire jouèrent un rôle important. Tout comme dans les bagarres de bandes et les agressions de lycée, ce qui explique l’évocation fréquente dans les faits divers d’armes exotiques comme la machette. Il y a là incontestablement un souci majeur en termes de sécurité publique qu’un nouveau dispositif législatif ne parviendra pas à régler.

    Immigration noire africaine : emprise physique des bandes et domination psychologique

    Même si le phénomène est difficile à quantifier, tout concourt à créer le sentiment d’une domination physique africaine dans les banlieues et les transports publics.

    Il y a d’abord, dans les collèges, une plus grande précocité physiologique des jeunes Africains par rapport à leurs condisciples européens. Il y a aussi le regroupement fréquent des jeunes Africains en bandes. Certes, il arrive que certaines bandes soient ethniquement mixtes mais elles ont comme chef un immigré d’origine dans la quasi-totalité des cas.

    A cela il faut ajouter le recrutement préférentiel par les grandes surfaces commerciales de vigiles d’origine africaine. Tout se passe comme si, au nom de « l’antiracisme », un Blanc pouvait difficilement surveiller un Noir alors qu’a contrario un Européen pouvait difficilement se soustraire au contrôle d’un Africain, sauf à courir le risque de s’exposer à l’accusation de racisme.

    Ajoutons qu’il y a souvent une relation entre les vigiles et les bandes, les supermarchés et les sociétés de sécurité recrutant parfois leurs gardiens parmi les groupes susceptibles de les spolier, et dont ils achètent ainsi la « protection », renforçant de fait l’emprise des bandes sur les territoires, et au-delà même de leurs territoires puisque les magasins situés dans les quartiers à large majorité européenne sont aussi souvent « protégés » par des agents de sécurité noirs. A contrario, les jeunes Blancs se trouvent de fait éliminés des métiers de la protection et de la sécurité et n’ont pas l’occasion d’acquérir les techniques de défense.

    Ce déséquilibre est renforcé par les images véhiculées par les médias : notamment lors des spectacles sportifs qui mettent délibérément en avant les joueurs issus d’Afrique, sans que cela soit techniquement justifié. Ainsi, lors de la Coupe du monde de 2002, l’équipe de France principalement composée de joueurs noirs avait été éliminée par l’équipe du Danemark exclusivement composée de joueurs européens.

    L’impact des vedettes sportives est ensuite démultiplié par les images publicitaires qui les marchandisent. Ainsi, alors que la société européenne se féminise (22), tout est fait pour associer l’image du Noir et celle de la virilité, les attitudes viriles des jeunes Blancs, quand elles subsistent, étant souvent l’objet d’une stigmatisation de la part des médias et de l’appareil d’Etat, au nom, là encore, de la lutte contre le racisme. Les rares bandes ethniques blanches, vite qualifiées de « skinheads », sont l’objet d’une répression sélective particulièrement sévère.

    Immigration noire : culpabilisation et emprise sur les esprits 

    La présence en France d’une population noire de plus en plus nombreuse s’accompagne d’une culpabilisation croissante des Français au nom du souvenir de la colonisation et de l’esclavage. Député de Guyane, Christiane Taubira a même fait voter une loi mémorielle sur le modèle de la loi Gayssot. Et le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) s’est constitué sur le modèle du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France). Les éléments les plus actifs, ou les plus visibles médiatiquement, de la population noire développent désormais une logique victimaire culpabilisatrice et revendicatrice.

    Ils bénéficient aussi de puissants relais politiques et médiatiques. Signataire de l’ « appel pour l’égalité réelle des chances », Carla Bruni-Sarkozy affirme : « Oui, il faut faire émerger l’immense potentiel de la nouvelle France. Pendant des années j’ai été une marraine de SOS-Racisme, j’ai aimé cette société multiculturelle, cette mini-France des potes. (…) La reconnaissance des cités par le pouvoir ne suffit pas. Les gens des cités doivent devenir le pouvoir, eux aussi. » (23)

    La politique de discrimination positive y contribue, notamment dans le domaine médiatique. C’est ainsi qu’en septembre 2006, Harry Roselmack fut choisi comme présentateur du Journal du soir de TF1, en tant que Noir. Dans le prolongement de cette logique, la politique de discrimination positive est intensément pratiquée au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Michel Boyon, son président, se félicite ainsi de sa composition : « Aujourd’hui, cinq de ses membres [du CSA] sont des femmes : trois sont issues de la diversité » (24). Effectivement, Christine Kelly et Emmanuel Gabla ont été choisis en tant que Noirs. Représentants 3% de la population française, les Noirs détiennent ainsi 22% de la représentation au CSA. Une situation dont le CRAN et le Club Averroès se sont félicités.

    Certains toutefois trouvent qu’il faut aller plus loin encore. Claire Frachon, coordinatrice de l’ouvrage Médias et diversité, explique ainsi au site français Afrik.com : « Il faut (…) encourager les fictions. Encourager (…) des comédies qui mettent en scène des personnages issus de la diversité et qui traitent avec humour des sujets sensibles (…). Il faudrait donc faire changer les contenus. » (25). La volonté de prise de contrôle des esprits est ainsi clairement affichée.

    L’immigration noire apparaît ainsi en pleine expansion : démographique et psychologique, sociologique et politique. On comprend, dans ces conditions, qu’à peine nommé ministre de l’Immigration M. Besson ait pu, dans l’une de ses toutes premières déclarations, parlé de « l’invasion venue d’Afrique » (26). Un lapsus révélateur !

    Un changement de politique est-il possible ?

    Oui : mais à condition de revenir au réel et de changer de paradigmes idéologiques. Voici les lignes de force qui devraient être retenues :

    – Regarder la réalité honnêtement ;
    – Appliquer le principe de précaution aux politiques migratoires ;
    – Eviter l’intégration à rebours et protéger les « minorités majoritaires » ;
    – Affirmer sans complexe les valeurs civilisationnelles de la majorité des Français.

    Jean-Yves Le Gallou
    Institut de géopolitique des populations
    Communication du 23 avril 2009 http://www.polemia.com

    Notes : (1) Voir Yves-Marie Laulan, Le Couple Giscard-Chirac/ Deux années de plomb qui amorcent le déclin : 1974/1976 :http://www.polemia.com/article.php?id=1850(2) Rapport au Parlement du Comité interministériel de contrôle de l’immigration pour 2007 :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000036/0000.pdf(3) http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/pop_so(4) Compte tenu des différences de définition statistique nous évoquerons dans cette étude les Africains hors Maghreb comme sub-sahariens ou nous distinguerons hors Maghreb les ressortissants des ex-colonies françaises et les autres Africains.(5) http://www.afrik.com/article16248.html(6) http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/KhhYbZSh(7) Rapport au Parlement, op. cit. (8) Rapport au Parlement, op. cit.(9) Rapport annuel de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) :http://www.ofpra.gouv.fr/documents/Rapport_OFPRA_2007_BD.pdfhttp://www.ofpra.gouv.fr/documents/OFPRA_Rapport_2005.pdf(10) INSEE, Recensement de population.(11) AFP, 9 mars 2009.(12) Haut Conseil à l’Intégration. Rapport statistique pour 2005 :http://www.hci.gouv.fr/IMG/pdf/RAPPORTStat2006.pdf(13) Rapport au Parlement sur le contrôle de l’immigration pour 2007 :http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000232/0000.pdf(14) « Des indices de fécondité différenciés selon les communautés d’origine : facteurs et conséquences », par Philippe Bourcier de Carbon : http://www.polemia.com/article.php?id=1272(15) Selon Francis Etienne, directeur de l’Immigration, déclaration devant les anciens élèves de l’ENA, le 23 mars 2009.(16) N° 438, octobre 2007.(17) http://www.travail-solidarite.gouv.fr/actualite-presse/breves/presentation-campagne-communication-lutte-contre-mariages-forces-excision.html(18) Numéro de juin/juillet 2008.(19) « L’immigration africaine en France : ses diversités et ses constantes culturelles »http://casnav.scola.ac-paris.fr/util/telechargement.php?chemin=conf&Fichier_a_telecharger=immigration_africaine.pdf(20) Statistiques pénitentiaires.(21) Selon Pascal Clément, garde des Sceaux, le 16 septembre 2006.(22) Voir Eric Zemmour, Le Premier Sexe :http://www.polemia.com/article.php?id=1196(23) Le Journal du dimanche, 8 novembre 2008 :http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200845/carla-bruni-sarkozy-il-faut-aider-les-elites-a-changer_163651.html(24) Le Figaro, 3 février 2008.(25) http://www.afrik.com/article16286.html(26) Le 25 janvier 2009 :http://www.liberation.fr/politiques/0101314791-l-invasion-venue-d-afrique-le-vilain-lapsus-d-eric-besson

  • Mini «Orange mécanique» dans le TGV Paris-Sud-Est

    Le titre est du Progrès de Lyon :

    "Après 48 heures de garde à vue, les « potes » de Levallois-Perret affichaient, lundi, dans le box des comparutions immédiates des gueules d’ange alors que samedi ils ont mis en émoi toute une rame TGV et pour deux d’entre eux se sont rebellés contre les policiers de la PAF (Police aux frontières).

    Partis tôt de la gare Lyon à Paris, la bande comptait aller piquer une tête dans la grande bleue. Direction Montpellier sans billet en poche mais joints au bec. Malheur à ceux qui dans le wagon ont émis quelques protestations. Sous l’effet du cannabis, de la toute-puissance mais aussi de l’alcool, les garçons de vingt ans déjà connus pour des incivilités ont vite réglé le problème à leur façon.

    Baladeur arraché des oreilles d’un passager, termes orduriers adressés à une femme et même une gifle envoyée à une jeune fille. Quand les contrôleurs ont montré le bout de leurs casquettes ils ont été accueillis avec une bordée d’injures et de menaces.

    Face à une situation ne pouvant qu’empirer la décision initiale d’effectuer une exfiltration en gare de Nimes a été abandonnée et c’est tout le TGV qui a été détourné sur Lyon.

    L’interpellation par les agents de la PAF ne s’est faite sans heurts et la garde à vue n’a pas été non plus un long fleuve tranquille. Avec au final des condamnations allant de 1 à 3 mois de prison sans maintien en détention donc aménageables."

    Il vaut donc mieux traumatiser les passagers d'un train que de contester la loi Taubira.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le transport au service des individus

    Malgré toutes les réserves qu'elle appelait dès 2007, l'opération Vélib, "plus volés que jamais" (1)⇓, "une réussite et un cauchemar" (2)⇓ compte pour la seule ville de Paris plus de 240 000 abonnés. Ce succès quantitatif démontre au moins, à ceux qui en douteraient, que le besoin de transports est avant tout individuel.

    Le rôle des pouvoirs publics, locaux et nationaux, devrait et pourrait se limiter à l'entretien des voies et au code de la route. Mais les politiques ont progressivement, tout au long du XXe siècle, considéré qu'il leur incombait d'intervenir systématiquement dans la gestion des entreprises de transport collectif, puis dans la rééducation des populations en faveur des moyens de déplacements que l'État contrôle.

    C'est ainsi, par exemple que furent nationalisés à partir des années 1930 les chemins de fer, les métros, la plupart des lignes d'autobus, au point que dans l'esprit d'une large partie du public, ces "grandes conquêtes du front populaire" semblent des institutions irréversibles, incontestables, aussi intouchables que la représentativité de leurs syndicats est supposée "irréfragable".

    Dans le même esprit quand on prétend "penser" les futures métropoles, on fait essentiellement dessiner par des architectes urbanistes des schémas de transports collectifs. Et, pour les réaliser, on évalue des investissements colossaux à la charge des contribuables.

    Gorgées de subventions, toutes ces institutions, soigneusement protégées par des barrières anti-concurrentielles sont devenues des gouffres financiers. Aucun économiste sérieux ne peut douter que cette évolution se révèle par nature incorrigible et que, par conséquent, toutes les litotes et les demi-mesures destinées à enrayer ou masquer le désastre sont vouées à l'échec.

    Quand on entend, par exemple, le président de la SNCF (3)⇓ parler de "bénéfices" on doit s'interroger sur son sens de l'arithmétique, peut-être même sur son bon sens. Les utilisateurs captifs de son monopole ne devraient pas ignorer, par exemple, que les TER sont surfacturés à leurs autorités régionales. Les lecteurs les plus distraits des gazettes le savent en revanche : tous les échafaudages financiers et toutes les usines à gaz comptables seront menacés, à échéance proche, par la raréfaction des financements.

    La concurrence s'impose par nature. Telle municipalité a-t-elle entrepris, comme dans le Paris de M. Delanoé, de matraquer l'automobile, de stigmatiser son usage, de supprimer 90 000 places de stationnement, etc. ? Elle se trouve confrontée à une augmentation "imprévue" du nombre des motos et autres deux-roues.

    Certes, entre-temps, les clients du commerce parisien et les artisans se raréfiant, assurent à ces politiques utopiques un résultat tangible – malheureusement négatif.

    Et la pollution augmente du fait même des difficultés de la circulation.

    Il se peut, de la sorte, que l'on soit allé trop loin, ou trop vite, dans les années 1960, pour "adapter la ville à l'automobile." Il est en revanche indéniable que la démagogie et l'idéologie inverses aggravent depuis 10 ans les difficultés de l'existence de nos compatriotes : il est temps, par conséquent, de revenir à la raison en laissant les Français plus libres de leurs déplacements, et l'initiative privée développer l'offre de transport et de stationnement.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. Libération du 13 août. 
    2. cf. Le Monde du 14 août. 
    3. M. Guillaume Pépy, 55 ans, célibataire, ancien élève de l'École alsacienne et de l'École nationale d'administration, promotion Louise Michel 1984.
  • Ecosse : 45 000 euros d’amende pour « diffamation homophobe »

    Aux fous !

    « Une cour écossaise a condamné à une forte somme de dommages et intérêts – quelque 45.000 euros ! – David Shuttleton, pour avoir posté sur Twitter un message qualifiant une promotrice lesbienne du « mariage » homosexuel de « danger pour les enfants ».
    L’antiquaire qui réside à Barrhead, près de Glasgow, avait été poursuivi pour diffamation par Jaye Richards-Hill qui est non seulement militante homosexuelle mais enseignante et conseillère du secrétaire écossais à l’Education Mike Russell.
    Shuttleton est également, selon la presse, l’auteur de plusieurs messages au Premier ministre Alex Salmond et au vice-Premier ministre Nicola Sturgeon faisant état de sa préoccupation par rapport à la place occupée par Mme Richards-Hill dans les instances éducatives officielles écossaises.
    L’énormité des dommages accordés résulte d’une application automatique de la loi, estime David Shuttleton, consécutive à des erreurs procédurales dans la présentation de sa défense : il entend faire appel de ce jugement par défaut, se disant confiant le voir réformé.
    Il souligne cependant « le scandale absolu » du pouvoir accordé aux homosexuels au sein de la société : « C’est un abus absolument scandaleux de nos lois », a-t-il déclaré à la presse locale, qualifiant ceux qui montrent ainsi leur désaccord avec sa campagne anti-gay de « normalphobes ».
    Au-delà d’un jugement aberrant par le montant des dommages accordés, il reste en effet la recevabilité de la procédure et le principe de protection légale du lobbying homosexuel qui autorisent la traque judiciaire de ceux qui ne sont pas d’accord. C’est la logique de la pénalisation de l’homophobie et il faut bien comprendre que toute la machinerie est en place.
    Et si Shuttleton peut espérer voir sa condamnation judiciaire réduite ou même annulée, il est déjà condamné par la presse écossaise. Les médias le qualifient d’« imbécile égaré », de « sectaire », de « fou », de « chrétien fanatique homophobe raciste », tandis que Jaye Richards-Hill est présentée comme « parent et enseignante respectée », « militante de premier plan pour le droit au mariage des couples gays ».
    Elle a selon la presse écossaise « épousée » sa partenaire lesbienne en Afrique du Sud, après avoir participé à une parodie de mariage avec la jeune femme lors d’une manifestation pour le « mariage » homosexuel devant le Parlement écossais l’an dernier. »
    Source : Jeanne Smits
  • Nigéria : malgré les persécutions, les chrétiens restent courageux

    Lu sur le site de l'AED :

    "Malgré la menace permanente émanant d’actes terroristes de l’organisation islamiste « Boko Haram », les fidèles du diocèse de Maiduguri, au nord du Nigeria, sont « très courageux et n’ont pas peur », d’après Mgr Oliver Dashe Doeme, évêque de Maiduguri, dans une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse. Son diocèse a beau avoir été sévèrement touché par les violences perpétrées contre les chrétiens, les croyants témoignent « publiquement de leur foi avec beaucoup de courage ». Même peu après les attentats terroristes contre des églises, les gens continuent de venir « en grand nombre » aux offices religieux.

    La fidélité de ses prêtres est aussi pour lui « un grand appui » affirme l’évêque qui poursuit : « Malgré le danger de mort et les menaces permanentes, nos prêtres restent dans leurs paroisses et continuent d’assurer leur service ». Le nombre de vocations est également très réjouissant. Actuellement, 30 aspirants à la prêtrise vivent au séminaire de Maiduguri. Dernièrement, son diocèse a célébré l’ordination de huit prêtres. [...]"

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  • Le devoir d’objection de conscience

    Mgr Jacques Suaudeau, docteur en médecine et directeur scientifique de l’Académie pontificale pour la Vie, a rédigé un petit ouvrage fort à propos sur L’objection de conscience ou le devoir de désobéir. S’appuyant sur les Saintes Ecritures et l’Histoire de l’Eglise, l’auteur écrit :

    O« Le témoignage des Apôtres devant le Sanhédrin, et leur défense au nom de la loi divine qui prime sur la loi humaine, fournissent la structure de l’objection de conscience spécifique qui conduira certains au martyre. Elle s’articule sur les points suivants :

    1. Les lois divines priment sur les lois humaines.
    2. Le croyant doit obéir aux lois humaines, fondements de la cité, garantes de la solidarité et de la paix sociale, et aux autorités qui ont été placées par la providence divine aux postes qu’elles occupent (Rm 13, 1-7). Les martyrs ne mettent pas directement en question les institutions impériales ; ils acceptent les décisions des tribunaux ; ils ne se dérobent pas s’ils sont arrêtés ; ils ne désertent pas.
    3. Ce n’est que lorsque la loi humaine contredit  formellement la loi divine que le croyant peut se trouver dans la situation de désobéir. Ce revirement possible implique l’autonomie de la religion, en tant qu’office de Dieu, par rapport à l’Etat et à l’office du législateur. Or cette autonomie des offices divins et de l’Etat l’un par rapport à l’autre est une notion absolument étrangère à la mentalité de l’antiquité païenne où le service de la Cité (pour les Grecs) ou de la Res publica (pour les Romains) sont un tout. […]
    4. En choisissant d’obéir à Dieu plutôt qu’aux lois des empereurs, les disciples du Christ, non seulement obéissent à leur conscience en manifestant leur liberté d’enfants de Dieu (base religieuse et personnelle de l’objection de conscience), mais encore transmettent la vérité précise sur Dieu (ils enseignent le nom de Jésus), devoir évangélique et impératif moral de proclamer la vérité contre les errances du paganisme. Ils portent témoignage (marturein) devant les tribunaux, ce qui :
      • Renforce la valeur de l’enseignement qu’ils ont pu donner avant d’être arrêtés (on ne croit que les témoins) ;
      • Est un mode d’évangélisation actuel des païens qui assistent au procès et se trouvent édifiés par l’attitude cohérente des accusés ;
      • Conforte dans leur foi les autres chrétiens qui auraient été décontenancés si les accusés avaient profité des offres compatissantes des juges qui leur permettaient de sauver leur vie sans renier formellement le Christ, en effectuant par exemple une pseudo offrande (et l’on retrouve ici la responsabilité pour autrui précédemment notée dans le martyr d’Eléazar, et qui est une composante non négligeable de l’acte de désobéissance civile).
    5. Ce témoignage est rendu possible par la force et l’aide de l’Esprit Saint. […]
    6. Le croyant ne peut se dérober à ce devoir de conscience, justement parce que le don de l’Esprit Saint lui est fait lorsqu’il comparaît devant ses juges, selon les promesses faite à ses disciples par le Seigneur lui-même, de son vivant terrestre. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les banques se retirent du négoce des matières premières physiques

    « L’univers secret et fermé du négoce physique a mis à mal l’image policée des enseignes financières. »
    L’amende de 410 millions de dollars (309,1 millions d’euros) versée le 30 juillet par la banque JP Morgan Chase pour solder les poursuites de manipulation des prix de l’électricité aux États-Unis devrait accélérer le retrait annoncé de l’établissement américain du négoce des matières premières.
    À l’image de JPMorgan, les principaux intermédiaires financiers présents dans le trading de matières premières physiques se séparent aujourd’hui de cette activité à la fois risquée et trop consommatrice en fonds propres.
    En 2006, la banquière Blythe Masters avait reçu comme mission de son PDG, Jamie Dimon, de bâtir de toutes pièces une organisation destinée à faire de JPMorgan la banque leader du négoce des matières premières. Le défi était énorme : chasser du pinacle le leader Goldman Sachs et son challenger, Morgan Stanley.
    Pour ce faire, la responsable avait racheté les opérations de trading de Bear Stearns et une partie de celles d’UBS et de Royal Bank of Scotland, ainsi qu’une société britannique d’entrepôts. En investissant des milliards de dollars dans des hangars, oléoducs, mines ou usines, JPMorgan était devenu numéro deux mondial. Si, dans le pétrole, Goldman Sachs avait conservé son leadership, JPMorgan s’est imposé dans l’industrie des métaux et du gaz naturel.
    Aujourd’hui, Blythe Masters est tombée de son piédestal, comme en témoigne l’annonce, le 27 juillet de la cession de ses opérations de vente des matières premières physiques. Les concurrents de JPMorgan ne sont pas en reste. Goldman Sachs, Morgan Stanley, Deutsche Bank et UBS cherchent aussi à réduire leur présence ou à se séparer d’un négoce physique de moins en moins rentable.
    Une étude récente réalisée par le cabinet de conseil londonien Coalition montre que les revenus des banques tirés du négoce physique sont passés de 14 milliards de dollars en 2008 à 6 milliards de dollars en 2012.

    Spéculation et manipulations
    Comment expliquer un tel recul ? Il y a quelques années, l’achat de sites industriels ou d’infrastructures de transport et de logistique permettait aux banques de se procurer des informations précieuses sur l’offre et la demande. Ces renseignements étaient transférés aux traders, en particulier ceux spéculant sur les contrats à terme liés à des matières premières, alimentant ainsi les profits des banques.
    Depuis la crise, les contraintes réglementaires s’appliquant aux banques se sont renforcées. Les régulateurs et les banques centrales exigent désormais qu’elles augmentent leurs fonds propres. Or, les activités de trading sont grandes consommatrices de capitaux. Aux États-Unis, l’interdiction de la quasi-totalité des opérations des banques sur compte propre ainsi que le resserrement des contrôles des risques ont diminué l’attractivité du secteur.
    Si la Réserve fédérale américaine examine l’abandon de l’autorisation donnée, il y a une décennie, aux banques de posséder des actifs de matières premières physiques, c’est aussi en raison des scandales à répétition qui ont frappé la profession. Argent, pétrole, électricité, gaz naturel, aluminium… ont été éclaboussés par de sombres affaires de manipulation des cours, de délits d’initiés ou d’escroqueries. L’univers secret et fermé du négoce physique a mis à mal l’image policée des enseignes financières.
    Enfin, les banques sont soumises à la rude concurrence des négociants spécialisés en matières premières. Les Glencore, Trafigura ou Cargill disposent d’un réseau d’influence considérable et de moyens techniques, humains et financiers à la hauteur de leurs ambitions.
    Marc Roche, Correspondance Londres, Le  Monde 1/08/2013

    Voir article Polémia : Comment les banques gagnent de l’or en stérilisant des matières premières

    http://www.polemia.com/les-banques-se-retirent-du-negoce-des-matieres-premieres-physiques/

  • Ni pardon, ni oubli

    Jérémie avait 22 ans, l’âge de tous les espoirs et de tous les rêves. D'après les premiers éléments de l'enquête, il aurait payé du prix de sa vie le fait d’avoir eu le malheur de croiser un prétendu déséquilibré, Ali Hamadou, connu des services de police, c'est-à-dire ayant déjà un casier judiciaire bien fourni pour de véritables actes crapuleux, pas pour avoir roulé à 92 km/h sur une route nationale, participé aux Veilleurs ou fait de l’affichage sauvage.

    Chaque fois qu’un jeune Français meurt sous les coups d’un voyou « déjà connu des services de police », notre sang se glace, car n’importe qui pourrait être à la place de Jérémie et n’importe quelle famille pourrait avoir à vivre la perte d’un enfant. La liste de ces français innocents ne fait que s’allonger chaque jour un peu plus. Et les chiffres de vente de « La France Orange Mécanique » ou les scores d’audience de Fdesouche démontrent que de plus en plus de Français en sont bien conscients.

    Chaque fois qu’un jeune français est tué par un délinquant, les politiques appellent à « la retenue », à « refuser les amalgames » et à « se méfier des discours populistes ». La même « retenue », le même « refus des amalgames » et la même « méfiance des discours populistes » qu’après la mort accidentelle de Clément Méric ? Lorsque toute la putasserie politico-médiatique s’est étalée dans les rues de Paris, à l'Assemblée Nationale, sur nos écrans de télé et les unes de nos journaux?

    Chaque fois qu’un jeune français meurt dans de telles conditions, c’est la France qu’on assassine un peu plus. Jérémie devrait être le mort de trop. Le mort de trop à Marseille, ville « la plus malhonnête de France » d’après Lucien Rebatet et qui ne se bonifie pas avec le temps, le mort de trop de tous ces français, honnêtes, qui n’aspirent qu’à pouvoir se rendre chez une amie sans risquer de trouver la mort aux abords de ses gares toujours mal fréquentées.

    La mémoire de Jérémie doit vivre, comme celle des autres victimes de la « violence ordinaire », pour se souvenir qu’en France, on trouve des excuses aux criminels, on fait une minute de silence pour un militant de la gauche radicale à l’Assemblée Nationale, on moleste des mères de familles catholiques, on gaze des gosses, on vient chercher de pseudo-terroristes chez eux à 6h30 du mat’ sans preuve, on met des pays étrangers à feu et à sang pour des contrats pétroliers et qu'on ne fait rien contre le grand remplacement, la destruction de notre économie et toutes les formes d’insécurités qui en découlent.

    Pour le peuple français aussi, c’est ni pardon, ni oubli.

    Le Cercle Non Conforme 

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/08/14/ni-pardon-ni-oubli-5140240.html

  • Act Up pris au piège de la provocation

    Des Hommen ont versé hier soir du faux sang et collé des affiches sur un bâtiment hébergeant les locaux d'Act Up, en réplique à l'action similaire de l'association visant la Fondation Jérôme-Lejeune. Intitulés des affiches : "Act Up pornophile", "Act Up handiphobe", "Act Up s'attaque toujours aux plus faibles". Dans un communiqué, les Hommen expliquent :

    "Aujourd'hui, les extrémistes lâches d'Act Up s'en prennent aux enfants handicapés. Désormais, les Hommen ne laisseront plus les handiphobes d'Act Up agir impunément".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage gay : lettre ouverte d’Alain Dubrulle à François Hollande

    Alain Dubrulle, Principal honoraire du Collège Gambetta à Cahors, opposé à la dénaturation du mariage a écrit une « Lettre ouverte » à François Hollande. Le bon sens près de chez nous. La voici dans son intégralité.
    Il y a cinquante-trois ans et demi, lorsque mon épouse et moi-même nous sommes mariés, nous avons souscrit aux termes d’un contrat parfaitement clair, qui ne laissait place à aucune ambiguïté, et qui était prévu pour durer jusqu’à la fin de nos jours. Aussi, aujourd’hui – six enfants, dix-neuf petits enfants et quatre arrière-petits-enfants plus tard – sommes-nous surpris d’apprendre que, sans nous consulter, les termes du contrat ont été complètement modifiés, et ses objectifs totalement dénaturés. Nous avons donc décidé, mon épouse et moi-même, d’un commun accord, d’entamer une procédure de divorce, le mariage civil ayant perdu pour nous toute signification. Notre mariage religieux, qui conserve, lui, tout son sens pour l’éternité, suffira à assurer notre bonheur et celui de notre famille.
    En tant qu’ancien membre de l’enseignement public, professeur de philosophie, puis pendant trente ans chef d’établissement, commandeur des Palmes Académiques, je suis personnellement très attaché aux principes de la laïcité – la vraie -, et je déplore que par votre projet du « mariage pour tous » un coup fatal soit porté à l’une des institutions les plus représentatives de notre code civil, laïque et républicain. Le mariage civil perdant, par cette tromperie, beaucoup de sa valeur, c’est le mariage religieux qui sera revalorisé aux yeux de nombreux citoyens. Sans doute est-ce d’ailleurs pour cette raison que vos partisans se sont opposés à la suppression de l’obligation du mariage civil avant tout mariage religieux : laisser le choix serait peut-être trop dangereux !
    On peut comprendre, Monsieur le Président, que vos échecs personnels en ce domaine vous conduisent à attacher peu d’importance et de considération au mariage. Mais en arriver à modifier le code civil contre l’avis d’une majorité des citoyens et à imposer au pays, comme première dame de France, une concubine ou une maîtresse – on ne sait pas trop quel terme choisir – n’est pas, pour moi, le fait d’un Président normal.
    N’espérant pas vous avoir convaincu, mais la conscience libérée d’un grand poids, le respect n’interdisant pas, mais supposant au contraire la franchise, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir agréer l’expression de mon plus profond respect.¢