Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2203

  • Violences d'Act-Up : la Manif pour tous porte plainte

    Communiqué de presse :

    "Nouveau dérapage d'Act Up : La Manif Pour Tous porte plainte et attend une réaction ferme des pouvoirs publics 

    La Manif Pour Tous annonce son intention de porter plainte pour injures publiques après l'action indigne menée par les extrémistes d'Act Up cet après midi. Des insultes, des jets de liquide rouge imitant du sang et des attaques personnelles ont visés notamment la Présidente de La Manif Pour Tous sur son lieu de travail.
    Ces faits sont particulièrement scandaleux compte tenu du fait qu elle travaille pour une fondation reconnue d'utilité publique qui, notamment, accueille des malades. La porte d'entrée du service de consultation des enfants et adultes atteints par ces maladies a été détériorée volontairement par les activistes d'Act Up. 
    La Manif Pour Tous dément les accusations d Act Up puisqu elle n'a jamais organisé de manifestation devant l'ambassade de Russie.  Elle rappelle d'ailleurs que, le 26 mai, elle organisait une manifestation nationale contre la loi Taubira qui a rassemblé plus d'un million de personnes sur l'esplanade des Invalides et dans les environs. 
    Par ailleurs, apolitique et aconfessionnelle, La Manif Pour Tous a toujours exprimé clairement son opposition a toute forme d'homophobie que ce soit au cours de ses manifestations ou dans toutes ses prises de paroles publiques.
    Face à ces insultes et à ce nouveau dérapage dont sont malheureusement adeptes les activistes d'Act Up, La Manif Pour Tous porte plainte pour injures publiques auprès du Procureur de la République. L'action ayant été menée sous l'œil de caméras, La Manif Pour Tous attend des condamnations très fermes des pouvoirs publics à l'encontre d'Act Up. Ces dérives outrancières et mensongères doivent cesser".
  • Discrédit total des forces de l'ordre : la justice relâche les délinquants, faute de place en prison

    Lu ici

    "Conséquence directe de la surpopulation carcérale ou simple dysfonctionnement de la justice ? Trois délinquants ont été remis en liberté jeudi 1er août au motif que la prison de Chartres, où ils devaient être emprisonnés, manquait de place. C’est en tout cas ce qu’affirme un commandant de police dans un rapport envoyé le même jour à sa hiérarchie. Il y raconte comment, alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à exécuter la mise sous écrou des voyous, le « substitut du procureur » a demandé leur libération « sans délai » parce que « la maison d’arrêt de Chartres était pleine ».

    Dans sa lettre, le policier dénonce la schizophrénie de la justice qui délivre les mises en exécution d’écrou et empêche leur application. Pour lui, ces« instructions iniques » sont « lourdes de conséquences ». Soulignant les effets néfastes sur la motivation des forces de l’ordre, il décrit le« sentiment d’impunité » des « délinquants chevronnés » qui  « franchissent la porte du commissariat moins de deux heures après avoir été interpellés ».

    Des critiques aussitôt relayées par le syndicat Synergie Officiers, qui parle de « grave dysfonctionnement ». De son côté, le parquet de Chartres a démenti avoir reçu l’instruction de ne plus enregistrer d’écrou jusqu’au 1er septembre, comme l’aurait laissé entendre le substitut".

    http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/

  • Les Veillées de la semaine

    LUNDI 5 AOUT 
    Luxembourg : 21h devant la Bibliothèque nationale
    Mazamet : 20h sq. Tournier
    Villefranche-sur-Saône : 21h pl. des Arts

    MARDI 6 AOUT
    Beauvais : 21h30 devant la Mairie
    Bourg-en-Bresse : 21h30 devant la Grenette
    Bourges : 20h45 près de la Mairie 
    Carcassonne : 21h sq. Gambetta
    Carpentras : 21h devant Saint-Siffrein
    Chambéry : 19h sur les marches du Château 
    Cholet : 21h pl. Travot
    Gap : 21h pl. Alsace-Lorraine
    Jérusalem : 19h30 devant le Consulat
    Limoges : 21h pl. d'Aine
    Luçon : 21h15 pl. Sochet des Touches
    Mâcon : 20h45 quai Lamartine
    Metz : 21h place d'Armes
    Moulins-sur-Allier : 21h pl. d'Allier
    Orléans : 21h30 devant la Mairie
    Périgueux : 20h30 bd Montaigne sur la place entre BNP et LCL
    Saintes: 21h pl. M. Foch
    Saumur : 20h30 pl. Bilange

    MERCREDI 7 AOUT
    Cognac : 21h pl. François Ier
    Grenoble : 21h pl. de Verdun
    Les Sables d'Olonne : 21h devant le Palais de Justice
    Marseille : 21h devant l'Hôtel de Ville (Vieux Port)
    Morlaix : 21h30 devant la Mairie
    Niort : 21h15 : en haut pl. de la Brèche
    Saint-Raphaël : 20h30 espace Delayen en bord de mer
    Toulouse : 21h30 derrière le Capitole
    Valence : 21h près de la Mairie / Halles si pluie

    JEUDI 8 AOUT
    Alençon : 20h30 pl. de la Magdelaine
    Annecy : 21h30 pl. de la Mairie
    Avignon : 21h30 pl. du Palais des Papes
    Brie-Comte-Robert : 19h30 devant la Mairie
    Châteauneuf de Galaure : 20h45 devant la salle des fêtes
    Le Puy-en-Velay : 21h pl. Cadelade
    Montélimar : 21h sur les Allées Provençales
    Pau : 21h pl. Clémenceau
    Romans-sur-Isère : 21h Kiosque, pl. Jules Nadi
    Saint-Nazaire : 21h en bord de mer face Sous Préfecture
    Toulon : 21h pl. de la Liberté
    Vannes : 21h au pied des Remparts

    VENDREDI 9 AOUT
    Aiguilles-en-Queyras (05) : 21h30 pl. du 19 mars 1961
    Ajaccio : 21h cours Napoléon
    Bordeaux : 21h30 pl. Pey-Berland
    Boulogne-sur-Mer : 21h jardin éphémère devant la Mairie
    Caen : 21h45 pl. Saint-Pierre
    Chartres : 21h portail sud Cathédrale
    Cherbourg : 20h30 sur les marches du Théâtre
    Colmar : 21h Koïfhus
    Fréjus : 21h bord de mer, face passage du Micocouliers
    Le Havre : 21h30 pl. Perret
    Londres : 21h30 Hyde Park près de l'Ambassade
    Nîmes : 21h30 face à la Maison Carrée
    Saint-Brieuc : 21h devant centre commercial des Champs
    Saint-Dizier : 21h pl. de l'Hôtel de Ville
    Sélestat : 21h devant la Mairie

    SAMEDI 10 AOUT
    Tréguier : 21h pl. de la Cathédrale

    DIMANCHE 11 AOUT
    Ancenis : 21h près du pont/statue Joachim du Bellay
    Dijon : 20h30 pl. de la Liberté
    Dreux : 20h30 devant la Sous-Préfecture
    Vernon : 21h devant la Mairie

    NB1 : Si vous avez des précisions à apporter ou souhaitez annoncer une veillée, merci d'écrire à veilleurs.paris@gmail.com ou dans les commentaires.

    NB2 : gardez le contact avec les Veilleurs en vous inscrivant à la newsletter : http://www.les-veilleurs.eu/wp/formulaire-newsletter/

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Pire que « Prism » : la NSA peut espionner tout le monde avec Xkeyscore

    L’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) dispose d’un outil, appelé « XKeyscore », qui permet aux agents du renseignement américain d’accéder à l’historique de navigation et de recherche, aux contenus des courriels, et aux conversations privées sur Facebook, selon des documents publiés le 31 juillet par le Guardian.
    Si l’existence de XKeyscore était déjà connue, ces documents en détaillent le fonctionnement et les capacités.

     

    A l’aide d’une interface très simple d’utilisation, les personnes habilitées peuvent rechercher dans le corpus de données amassé par la NSA le contenu des courriels, des numéros de téléphone ou encore des messages privés échangés sur Facebook et croiser les informations obtenues selon la langue, le type de logiciel utilisé ou le pays dans lequel l’internaute ciblé se trouve. Le tout en ne justifiant que « vaguement » leur recherche, selon le Guardian.

     

    Source & détail    http://www.contre-info.com/

     

  • Solidarité avec les maires attachés à leur liberté de conscience / On ne lâche rien

    La Manif pour tous communique :

    "Tous solidaires des maires et maires adjoints attachés à leur liberté de conscience

    Le Collectif des maires pour l’enfance, association membre du collectif La Manif Pour Tous, a saisi le Conseil d’Etat d’une demande d’annulation de la circulaire du ministre de l’intérieur relative aux sanctions applicables aux officiers d’état civil qui refuseraient de marier deux personnes de même sexe.

    La Manif Pour Tous est partenaire de cette saisine et invite tous les maires et les maires adjoints à la soutenir également.

    La Manif Pour Tous invite tous ses militants et sympathisants à aller voir leurs maires et adjoints pour qu’ils participent à cette action.

    L’Objectif ?

    Obtenir la reconnaissance du droit à l'objection de conscience 

    • C’est un témoignage de mémoire : nous avons entendu ce que François Hollande a dit à propos de la liberté de conscience lors du dernier congrès des maires à Paris !
    • C'est un témoignage de la mobilisation toujours active des maires !
    • Et c’est un témoignage de solidarité aux officiers d’état civil confrontés à un cas de conscience !

    Comment soutenir ?

    C’est très simple : il s’agit d’inviter les maires et maires adjoints (et eux seuls) à déposer un mémoire dit « en intervention. »  

    Le mémoire est déjà rédigé. Pour les maires et leurs adjoints, il n’y a qu’à signer la dernière page :

    ·         C’est gratuit,

    ·         C’est facile (pas besoin de solliciter une délibération du conseil municipal. La qualité de maire ou adjoint suffit),

    ·         C’est une démarche personnelle (elle n’engage pas l’ensemble du conseil municipal),

    ·         C’est sans risque (pas de sanction possible) et cela ne préjuge pas de la décision qui sera prise si une demande de mariage est déposée dans la commune. 

    D’ores et déjà, plus de 300 officiers d’état civil ont signé ce mémoire, dont Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance et porte parole de La Manif Pour Tous, Philippe Brillault, maire du Chesnay et porte-parole de La Manif Pour tous, Xavier Lemoine, Maire de Montfermeil, Jean-Michel Colo, maire d’Arcangues, Jean-Yves Clouet, maire de Mésanger, Clotilde Lebreton, maire de Challains la Potherie et Michel Villedey, maire de Thorigné d’Anjou.

    Quelle marche à suivre ?

    • Télécharger le mémoire en cliquant ici
    • Le maire ou l'adjoint signe, date et tamponne le mémoire. (Un exemplaire par personne)  
    • Envoyer très rapidement le mémoire, soit par courrier (MPE, BP 110, 92253 La Garenne-Colombes cedex), soit par fax (02 35 87 88 46), soit par mail (scanné) : appel@mairespourlenfance.fr  
    • Informer le pôle élus de La Manif Pour Tous lorsqu’un maire ou un adjoint signe le mémoire : elus@lamanifpourtous.fr

    MERCI A TOUS. ON NE LÂCHE RIEN !

    IMPORTANT :

    Nous ne souhaitons pas que les mémoires arrivent directement au Conseil d'Etat, d'où les coordonnées indiquées. Cela permet de garder une visibilité sur le nombre des mémoires déposés, d’identifier les maires mobilisés sur ce sujet, et de s’assurer que les mémoires sont complets et dans les bonnes formes"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Etats-Unis : ils recherchent « cocotte-minute » et « sac à dos » sur internet, la police débarque !

    NEW YORK (NOVOpress) – Nouvel exemple du flicage d’internet par le pouvoir américain. Pour avoir tapé sur Google les mots-clés « sac à dos » et « cocotte-minute », un couple de New-Yorkais a vu débarquer chez lui six policiers, tôt le matin du 31 juillet.

    Les agents ont fouillé les pièces, le jardin, le garage… Ils ont feuilleté les livres dans la bibliothèque et demandé au père de la famille s’il possédait des bombes.

     

    L’affaire tourne au grotesque ensuite. Car la police a demandé s’il y avait une cocotte-minute au domicile du couple. Le père a répondu négativement, mais indiqué qu’ils avaient un appareil pour cuire, notamment, le riz. Les agents ont alors demandé si l’engin pouvait être utilisé pour fabriquer une bombe. L’homme a dû préciser que sa famille s’en servait pour cuire le quinoa. Pour le prouver, il a communiqué la recette à ses visiteurs matinaux pour préparer cet aliment ! Les policiers ont reconnu qu’ils effectuaient de telles intrusions une centaine de fois par semaine… Les Etats-Unis, la plus grande démocratie au monde ?

    http://fr.novopress.info

  • Ecoeurant : une immigrée explique qu’elle n’a pas besoin de payer son appartement

  • Face à la résurgence de la "bête immonde", le GODF demande l’aide de François Hollande

    Lu ici :

    "S’inquiétant de "la résurgence de la bête immonde", José Gulino, Grand Maître du Grand Orient de France, aurait saisi le chef de l’Etat pour l’alerter "sur la montée de l’anti-maçonnisme et des violences d’extrême droite". Le Grand Maître cite notamment des manifestations du Printemps français devant son siège, des dégradations sur des locaux, une stèle profanée et des arbres vandalisés…

    Non, ce n’est pas possible ! le chef de file des franc-maçons demande officiellement le soutien du socialiste François Hollande ?

    Au premier degré, cela semble une blague, tant les franc-maçons ont toujours su au fil des siècles faire avancer les idées de gauche et surfer d’une révolution à l’autre…

    Au second degré, la question est plutôt de savoir qui est la "bête immonde" ;
    Le petit pois au milieu de sa Macédonie, ou la représentation d’une bête à pieds fourchus rappelant curieusement certaines figures de l’anti-christiannisme ? Mais alors, les franc-maçons, auraient-ils peur du grand Satan, eux qui de tous temps ont combattu Dieu et la religion ? Peut-être François Hollande pourrait-il aider les franc-maçons à chercher la réponse du côté des fils de la Veuve et de leur dévotion au Grand Architecte de l’univers ? Non, il ne s’agit pas d’un nouvel Etre suprême glorifié dans les temples maçonniques mais bien d’une conception de la laïcité dressée en divinité depuis longtemps.

    Au 33 ème degré, José Gulino m’aura bien fait sourire ; Que Dieu veille sur lui…"

    Télécharger la lettre.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend

    Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi tranquillement proférée.
    Cet article est erroné sur le fond (on s’en doute) et dans plusieurs détails.
    Depuis, par le truchement d’amis communs et via des contacts directs (mails, coups de téléphone) avec le directeur de publication de Charlie Hebdo (Charb) et l’auteur de l’article (Eric Simon), nous avons tenté d’obtenir, non pas un « droit de réponse », mais un simple correctif, afin qu’une meute sans morale qui s’acharne sur LGS depuis le mois de mars 2011 ne puisse se prévaloir de Charlie Hebdo pour poursuivre sa cabale diffamatoire accompagnée d’actions pour nous empêcher de participer à des salons du livre ou de donner des conférences, sous peine de « coups de manche de pioche.
    Après 15 jours de réflexion, un discret entrefilet (22 août, p. 3) de Charlie Hebdo qualifie l’accusation infamante de simple mise « en cause » qui « n’était pas une attaque » contre les deux administrateurs du GS, mais une simple « mise en garde contre la porosité qui existe trop souvent entre les sites fachos et les sites de gauche ».
    Bref, l’accusation de rouge-brunisme n’est pas retirée, les informations erronées de l’article d’Eric Simon sont validées et l’adjudant auto-chargé de la revue de détail invite LGS à faire « le ménage ». Cette corvée étant « parfois difficile » nous bénéficierons du renfort (non sollicité) d’une escouade. En effet, nous avons appris par ailleurs que M. Propre (Eric Simon) a monté à Charlie Hebdo une équipe (diplômée es-plumeaux et balayettes) renforcée d’éléments extérieurs « en France et à l’étranger » (sic) pour continuer à débusquer la poussière sous les tapis du GS.
    C’est d’autant plus inutile que, dans un mail à un des administrateurs diffamés, Eric Simon ne voit plus en LGS un site rouge-brun : « Pour le moment, j’en reste au confusionnisme. », dit-il, contredisant (en privé) ses écrits ( publics).
    Dans ce contexte de « confusionnisme » avéré de Charlie Hebdo, il nous est malheureusement impossible de différer plus longtemps notre propre mise au point.
    L’article que vous allez lire est le premier d’une série qui vise, non pas à entretenir une querelle de cour de récréation, mais (au-delà même de Charlie Hebdo) :
    - à poser des questions de fond, relatives au droit à publier sur Internet des analyses sur l’impérialisme,
    - à défendre notre liberté d’expression qui ne peut, n’en déplaise aux modernes Torquemada, être plus limitée pour nous que pour l’ensemble des autres médias et en premier lieu que celle des incultes politiques qui nous dénigrent.
    Au passage, nos assaillants apprendront que nous ne comptons pas nous cantonner dans une posture de défense, mais que nous sommes fondés à jeter un oeil dans leurs poubelles.
    LGS
    Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend
    Charlie Hebdo, c’est comme les couches-culottes : à une certaine époque de sa vie, on trouve ça bien et on est content que ça existe.
    Rappel historique
    Mais je me souviens qu’en juin 2002, le rédacteur en chef du journal satirique français Charlie Hebdo nous expliquait comment la gauche pouvait s’en sortir. Dans un article fleuve publié en plusieurs parties et intitulé « Pour aller à gauche, c’est par où ? », Philippe Val avait décidé dans la deuxième partie de s’en prendre à Noam Chomsky. Ici, les contre-vérités se sont enchainées au rythme d’un scandale boursier à New York. Chomsky y fut qualifié « d’amoureux des sectes », « il est gaga, (...) il empoisonne la réflexion de gauche en nourrissant une théorie du complot ne flattant que les instincts fascistes et visant à faire porter à un ’Autre’ les responsabilités des malheurs du monde ». Ou encore « il est évident que jamais, contrairement à ce que pense Chomsky, les citoyens n’ont disposé d’autant d’informations ». Pas mal. Sauf que Chomsky est, et dit, à peu près tout le contraire. Sans oublier ce bijou : « le style (de Chomsky) est à l’usage des enfants du CM2 ». Pas mal pour le rédacteur en chef d’un journal qui fait dans le pipi-caca-prout.
    En septembre 2007, dans sa chronique radiophonique sur France-Inter, Philippe Val – sous l’emprise de la jalousie ? – revient encore à l’attaque et lance « Chomsky-Ben Laden, même combat ! ». Non, ce n’était pas de l’humour.
    Participant à un colloque du patronat en 2007, il se défendra en proférant ce Voltairisme à l’usage des enfants de CM2 : « dialoguer ou débattre, ce n’est en aucun cas être complice », et que l’essence même du dialogue était de réunir deux interlocuteurs de points de vue différents. (cf Wikipedia). On en pleurerait, tellement c’est beau.
    Voilà tout le style de Philippe Val : pondre des articles supposés étaler une connaissance encyclopédique mais qui ne font en réalité que clapoter dans un jacuzzi.
    Défenseur ardent de toutes les guerres de l’OTAN, toutes, il a quand même fini par être récompensé pour sa fidélité légendaire. Et c’est ainsi qu’il fut promu en mai 2009 (« bombardé » aurais-je envie de dire...) à la direction de France-Inter. Car ce n’est pas le tout que d’être un vendu, encore faut-il savoir se vendre.
    Deux heures après sa nomination à France Inter, il renvoyait Frédéric Pommier qui faisait la revue de presse. En juin 2010, les humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte sont licenciés de France Inter. Quatre mois plus tard, l’humoriste Gérald Dahan est licencié à son tour, au lendemain d’une chronique critique envers Michèle Alliot-Marie.
    France-Inter est donc actuellement dirigée par un type capable de balancer à la fois « Chomsky-Ben Laden, même combat » et les derniers intervenants qui présentaient un quelconque intérêt sur cette radio (à l’exception de l’émission Là-bas si j’y suis, évidemment). Comment la situation pourraient-elle être pire que ça ?
    Philippe Val a dirigé Charlie Hebdo de 1992 à 2009, soit 17 ans. 17 ans de propagande gaucho-impérialiste. 17 ans de complicités avec toutes les opérations d’assassinat à ciel ouvert de l’OTAN. 17 ans qui n’ont apparemment pas gêné plus que ça le reste de cette joyeuse équipe de soudards (à quelques rares exceptions près).
    Mais Charlie Hebdo, c’est comme les couches-culottes : à une certaine époque de sa vie, on trouve ça bien et on est content que ça existe. Puis un jour on grandit et on est plutôt content de s’en passer.
    Retour au présent
    Pourquoi parler de Charlie Hebdo ? Dans le numéro daté du 8 août 2012, un article intitulé « Les soutiens bruns de Damas », annoncé en couverture (« Syrie. Cette extrême droite qui soutient Damas ») et signé Eric Simon, nous refait le coup de désigner Le Grand Soir, et nommément ses deux administrateurs, comme des relais de l’extrême-droite.
    Sont également citées « des personnalités » telles que Michel Collon (salut Michel, ça va ? Qu’est qu’on rigole, non ?) qui, « avec l’intellectuel Jean Bricmont se sont fourvoyées à tel point que la CGT les a interdit de conférence à Paris en novembre 2011. »
    Voilà une technique que l’on reconnaît immédiatement : le "petit" mensonge qui vient se glisser, ni vu ni connu. Bricmont n’a jamais été "interdit", et Michel Collon, qui devait donner une conférence à la Bourse de Travail de Paris, en fut empêché suite à une campagne d’affiches émanant de milieux "anarchistes". On commence déjà à deviner les sources d’inspiration de Charlie Hebdo. Avec Ornella Guyet, les anticonspis-truc et Rudy Machin-chose, et maintenant Charlie Hebdo, ce n’est même plus une technique, c’est devenu un style.
    « Si l’analyse anti-impérialiste permet de débusquer les raisons cachées des guerres « justes » ou « humanitaires » du camp occidental, elle peut facilement dérailler si elle défend l’innommable commis par le camp d’en face. Si, en outre, elle laisse reprendre ses thèses par les sites d’extrême-droite, jusqu’à finir par s’inviter les uns chez les autres, la messe est dite. C’est ce qui est arrivé à des sites comme legrandsoir.info de Maxime Vivas et Victor (sic) Dedaj, qui publient aussi bien des articles d’Infosyrie que des (sic) contributions de Ginette Skandrani (…) voire des discours de Kadhafi ou Bachar el-Assad... »
    Le journaliste de Charlie Hebdo n’a même pas su orthographier correctement mon prénom, c’est vous dire si son enquête fut méticuleuse. Même pour calomnier ? Surtout pour calomnier, tu rigoles ou quoi ? Mais faire du copier/coller, Eric, c’est pas bien, même pour un journaliste de Charlie Hebdo. Si vous pouviez faire corriger la coquille à ceux (et celle) qui vous ont inspiré, merci d’avance.
    Figure imposée : la vérité, rien que la vérité
    LGS n’a jamais défendu « l’innommable commis par le camp d’en face ». A l’heure où le camp occidental n’avait pas sifflé le signal de l’hallali, à l’heure où Bashir Al Assad jouissait de la considération de notre gouvernement (et donc de notre presse), LGS dénonçait un deal « innommable » passé entre les USA et les tortionnaires au pouvoir en Syrie.
    Par ailleurs, LGS « laisse reprendre ses thèses par les sites d’extrême-droite » ? Oui, et par des sites inconnus de divers pays et par pas mal de sites de la vraie gauche. Charlie Hebdo sait comment interdire la reproduction d’articles en copyleft ? Est-ce qu’Eric Simon ne serait pas en train de nous dire : « Taisez-vous et faites taire » ?
    Alors voyons-voir : le nombre phénoménal d’articles d’Infosyrie repris par le Grand Soir s’élève à 2 (si j’ai bien compté) et dont le contenu est irréprochable – à mes yeux. Les (ah, un pluriel ?) contributions de Mme Skandrani s’élèvent à... 1 (au contenu irréprochable - oui, oui, nous sommes au courant maintenant, merci). Quant aux « discours de Kadhafi ou Bachar el-Assad », réunis il doit y en avoir 3 ou 4 (en comptant les interviews). Ces « discours » n’ont pas été publiés « comme ça », pour le fun, mais en pleine période d’agression militaire ouverte contre la Libye et la Syrie. Charlie Hebdo voudrait que l’on s’abstienne de donner la parole aux dirigeants en exercice de pays en proie à une agression militaire, ou de reprendre des informations qui contre-balanceraient un tant soit peu le rouleau-compresseur médiatique. Où est la surprise pour un hebdomadaire qui a soutenu toutes les guerres de l’OTAN ?
    Charlie Hebdo ne dit rien sur les articles repris par Le Grand Soir (et qui se sont révélés plus exacts que pas, soit-dit en passant), mais nous sert un laïus sur l’administrateur du site Infosyrie. Ancien du GUD (« ancien », c’est bien, non ?) et autres affirmations qui demanderaient toutes à être vérifiées, vu la qualité et la précision habituelle de ce genre d’article. Mais tout ça au final pour dire quoi ? Rien. Aucun commentaire sur le contenu, sinon que le patron, ben il est pas de « notre bord » (en ce qui concerne l’anti-impérialisme, il me semble que Charlie Hebdo non plus n’est pas de « notre bord », en tous cas pas du mien). Mais Charlie annonce quand même une bonne nouvelle : Le Grand Soir et l’extrême-droite « s’invitent les uns chez les autres ». C’est une bonne nouvelle parce que ça voudrait dire que l’ « extrême-droite » se gauchise au contact du Grand Soir. Sacré service que nous rendons à l’humanité, qui en sera certainement reconnaissante, et Charlie avec sans doute.
    Pardon, on me souffle dans l’oreillette que c’est forcément le contraire. Mince, la contagion à sens unique (je parle évidemment d’une poignée d’articles sur une dizaine de milliers, mais quitte à jouer à ce petit jeu, jouons le jusqu’au bout...).
    Et par la grâce de ces mêmes lois mystérieuses, Charlie Hebdo, soutien indéfectible à toutes les guerres impérialistes et violations du droit international, ne saurait être, et en aucun cas, taxé de passerelle avec les fascistes néoconservateurs américains, parce que là, ça ferait « confusionniste ».
    Si tu cherches de l’eau dans un désert, il te faut marcher jusqu’au puits (dicton arabe, mais pas vraiment parce que je viens de l’inventer)
    Les lecteurs (vous comme moi) n’auraient donc pas le droit de savoir ce que pourraient bien avoir à répondre les dirigeants des pays bombardés par nos forces militaires « humanitaires ». Donner à lire une intervention d’un responsable syrien ou libyen est « rouge-brun ». Pour ne pas être rouge-brun, il faut donc s’abstenir de donner à lire. Et pour celui qui « oserait » le faire (car on en est là...), il y a une punition à la clé.
    La situation est donc celle-ci : lorsque l’Occident attaque ou menace d’attaquer un pays dirigé par un salaud, toute information émanant peu ou prou du pays en question sera interprété comme un signe de ralliement au salaud en question et, par association, fera de vous un salaud. Donc un rouge-brun. Donc un antisémite. Donc une cible. Bonjour l’ambiance « USA post 11/9 ».
    Encore un peu, et Charlie Hebdo dira qu’on est des mauvais Français et nous reprochera notre manque de patriotisme. Philippe Val n’est plus à la tête de Charlie Hebdo, mais son esprit rôde encore dans les locaux. Suis-je le seul à ressentir des frissons ?
    Énoncée à voix haute, claire et intelligible, voilà ce que ça donne :
    1) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, il est interdit de donner la parole aux agressés.
    2) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, il faut imposer un black-out sur toutes les informations ou interventions en provenance du pays ciblé – sauf celles qui vont dans le sens ou servent le discours dominant.
    3) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, le seules « informations » issues du pays sont celles qui seront sélectionnées, filtrées, charcutées et commentées par les commentateurs officiels et attitrés du pays agresseur.
    4) Lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, toute tentative de relayer in extenso, sans tripatouillages ou coupures, des informations provenant du pays agressé ou toute tentative de contre-balancer a minima la campagne de propagande sera qualifiée de rouge-brunisme (en attendant le jour où ils emploieront le mot « trahison »).
    5) Pour toutes les raisons qui précèdent, lorsqu’un pays est attaqué par l’Occident, toute la presse – y compris « rebelle », « anar », etc. – s’alignera.
    Check-list : Irak, Afghanistan, Libye, Syrie... oui, ça marche et ça se vérifie à tous les coups. En une seule formule : 1) + 2) + 3) + 4) + 5) = propagande.
    Voilà : nous ne sommes même plus dans une situation où un journal nie faire de la propagande (ce qui est de "bonne guerre", ha, ha !), mais dans une situation où il la réclame, l’exige, tape du pied et se roule par terre devant ceux qui refusent de s’y plier.
    Suis-je le seul à ressentir des frissons ?
    Faites ce que je fais, pas ce que je dis que je fais
    Le plus cocasse est que tous ces donneurs de leçons et moralistes n’ont et n’auraient - allez, soyons honnêtes - n’oseraient rien dire si le Monde ou Libération ou tout autre média appartenant à un grand groupe capitaliste hyper-soucieux du pluralisme publiaient des interventions de Kadhafi ou Bashir el-Assad ou Dieu sait qui. Non, non : eux seuls sont habilités à le faire, à décider lesquelles, à décider quels extraits, à commenter des phrases choisies sorties du contexte et à décider quand et où... Oui, on connaît la musique. Mais pas nous et pas vous. Pourquoi ? Parce que. Parce que quoi ? Parce que, quoi.
    Alors, Charlie Hebdo : votre conception effarante et effrayante de "l’information", gardez-la pour vous, roulez-la en forme de suppositoire et mettez-la où vous voulez.
    Guerre humanitaire : une éruption soudaine, inattendue et violente de bonté ?
    Sans oublier une certaine loi de la nature : dans tout conflit, c’est plutôt l’agresseur qui recourt au mensonge. Pourquoi ? Parce que l’agresseur veut la guerre et cherchera donc des raisons pour la faire, quitte à les inventer. En réalité, l’agresseur est pratiquement obligé de les inventer. Pourquoi ? Et bien parce que les justifications pour une guerre d’agression – selon le Tribunal de Nuremberg et selon le droit international – sont au nombre d’un chiffre très très proche de zéro. Et lorsque la loi ne convient pas, il y a pas trente-six solutions : il faut la respecter, la changer ou la violer. L’Occident, en particulier, est un adepte de la troisième.
    Oui, je sais : il y a la « guerre humanitaire ». On ferait des guerres « humanitaires ». Comme d’autres feraient de la « torture thérapeutique » ?. Risible, bien-sûr, mais pour la beauté du débat, admettons un instant ce concept de « guerre humanitaire ».
    Par conséquent : Il existerait un espace-temps (ici et maintenant apparemment) où des pouvoirs politiques seraient « forcés » par des événements « particulièrement tragiques » à faire une guerre pour des « raisons humanitaires ». La cavalerie légère volant au secours de la veuve et de l’orphelin. Le petit garçon au fond de moi aime bien cette image. L’adulte, lui, lève un sourcil en entendant que les responsables politiques actuels seraient prêts à commettre le « crime des crimes » (toujours selon Nuremberg et le droit international) pour venir au secours d’une population (« étrangère » qui plus est) dont jusqu’à présent ils se fichaient éperdument.
    Etrange « charge émotionnelle » et « application de principes » de la part de dirigeants politiques qui sont par ailleurs incapables de prendre la moindre mesure « humanitaire » lorsqu’il s’agit des sans papiers, des Palestiniens, des personnes âgées, de qui vous voulez. Ils sont pourtant là, sous leurs fenêtres, ou pas très loin. Ces mêmes responsables politiques qui pourraient sauver pour des raisons « humanitaires » les 10.000 enfants qui meurent de faim par jour et pour un prix inférieur à un seul missile de croisière. Nan, trop compliqué. Allons plutôt bombarder un pays pour montrer toute l’étendue de notre « bonté ».
    En résumé : les salopards qui nous gouvernent auraient des crises d’humanisme tellement fortes qu’ils sont capables de tout, y compris de commettre l’irréparable, pour accomplir le bien. Elle est étrange, cette détermination - si soudaine, si inattendue, une véritable révélation - qui n’apparaît que lorsqu’il s’agit de faire la guerre, loin de préférence, dans un rapport de forces totalement déséquilibré de préférence (parce qu’il y a des limites chez eux, même aux principes), là où personne ne peut vraiment contrôler ce qui se passe, et qu’on ne retrouve jamais en temps de paix...
    Oui, soudain, les voilà qui sont « bons », et « attentionnés », et « inflexibles », et « soucieux » du bien-être d’une population. Tellement soucieux qui si un membre de la population se présente à la frontière pour un bout de pain, ils le renverront chez lui avec ces mots d’encouragement : « rentrez chez vous, on va bientôt vous envoyer des secours » (sur la gueule).
    Oui, soudain, dans toutes les tribunes, les mots « intolérables » et « inadmissibles » leur sortent de la bouche, comme des colombes de la manche d’un prestidigitateur.
    Oui, une véritable métamorphose. Mais qui ne dure, hélas, que le temps d’une guerre. Et qui disparaît, comme par enchantement, une fois la bête repue. A croire que toute leur posture n’aura été créée et tenue que pour la circonstance.
    Mon Dieu que je suis mauvaise langue !
    Le tout par des gens qui vous expliqueront avec tout le sérieux du monde et la main sur le coeur - de préférence autour d’un dîner bien arrosé - combien ils sont contre la peine de mort, critiquant au passage les pays qui l’appliquent encore (jusqu’à là, tout va bien) et qui enchaînent aussitôt qu’il faut faire la guerre, c’est-à-dire appliquer la peine de mort à une échelle industrielle, mais cette fois-ci sans procès, sans jugements, sans discrimination, contre une population très majoritairement innocente de tout crime.
    Mon Dieu que je suis pinailleur !
    Soutenir le fascisme suprême au nom d’un antifascisme de salon
    Le Grand Soir ferait trop dans l’anti-impérialisme ? Comme peut-on être trop contre le crime des crimes ? Comment peut-on être trop contre « le stade suprême du capitalisme » ?
    Le gant de velours du marché ne marchera jamais sans une main de fer derrière - McDonald ne peut prospérer sans McDonnell Douglas, le fabricant (de l’avion de guerre) F15. - Thomas L. Friedman "A Manifesto for a fast World" - New York Times Magazine, 28 Mars, 1999
    Je croyais que la guerre était plutôt de droite et la paix plutôt de gauche. Je croyais que le respect du droit (y compris international) était plutôt de gauche et sa violation plutôt de droite. Je croyais que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes était plutôt de gauche et l’ingérence plutôt de droite. Je croyais que la censure était plutôt de droite et la liberté d’expression plutôt de gauche. Je croyais que l’aveuglement idéologique était plutôt de droite et l’ouverture d’esprit plutôt de gauche. Je croyais que c’étaient nos actes et nos prises de position qui définissaient notre positionnement politique. Je croyais que s’endormir dans son lit et se réveiller dans un monde où toutes les valeurs étaient étrangement inversées n’arrivait que dans les romans de science-fiction.
    Je trouve même totalement indécent que l’on n’ait rien d’autre à nous opposer, sinon que le président syrien ne serait pas l’Abbé Pierre (comme si nous ne le savions pas. Comme si n’avions pas nous-même rappelé que la Syrie, il y a encore peu, servait de centre de torture décentralisé pour les Etats-Unis - pas très reconnaissants, comme à leur habitude) ou que le responsable de tel site ne serait pas du même bord politique. Remarquez, ça pourrait être une autre bonne nouvelle parce que si ce n’est que ça, on va arranger ça ici et maintenant : « Le président de la Syrie est un salaud et le patron d’Infosyrie pue de la gueule. » Ca vous va ? Tout le monde est content ? On peut aller à la manifestation maintenant et tenter d’arrêter le massacre - où allez-vous encore nous trouver une autre excuse à la con ? Genre : l’ancien du GUD a l’haleine fraîche. Eric Simon pourra trancher puisqu’il se vante d’avoir discuté avec lui (il a le droit ! Pourquoi ? Parce que la Sainte Inquisition a tranché ainsi : à Charlie Hebdo, on peut, au Grand Soir, ce serait sacrilège).
    L’extrême-droite ferait de l’entrisme ? De l’entrisme dans quoi ? Le désert laissé par la gauche ? Et ce serait la faute du Grand Soir ? On entre dans une salle d’autant plus facilement qu’elle est vide. C’est plus difficile lorsqu’elle est pleine à craquer.
    En réalité, ce n’est pas le Grand Soir qui alimente des « passerelles vers l’extrême-droite », mais des journaux comme Charlie qui se la jouent « contestataires/libertaires » à longueur de semaine et qui, au moment le plus crucial, tombent - presque « naturellement » - du côté le plus sombre, laissant le champ libre, et même ouvrant la voie, à d’autres. Charlie Hebdo fait partie de cette presse, à l’instar de Libération, qui est devenu au fil du temps une véritable fabrique de « gauche réactionnaire » et qui fait dire à un de ses journalistes (conversation téléphonique avec un des administrateurs du Grand Soir) : « l’anti-impérialisme me fait gerber ».
    Heureusement que le Grand Soir est là pour sauver (un peu) l’honneur de la gauche française. Mais nous ne sommes pas seuls. Nous avons avec nous la quasi-totalité de la gauche latino-américaine, nord-américaine, asiatique et africaine. Alors, être « isolés » au sein de la gauche française, appelons ça « une position pas très confortable », mais sans plus.
    Ce qui me fait penser à ce qu’Ignacio Ramonet (que j’apprécie beaucoup) avait écrit lors de la guerre contre la Libye – intervention qu’il a soutenue (eh oui...). En référence à l’opposition de la gauche latino-américaine à cette intervention, il a écrit que cette dernière avait commis « une erreur historique ». Curieux qu’il ne se soit pas demandé si, a contrario, ce n’était pas la gauche française, et lui avec, qui avait commis l’erreur historique en question.
    Lorsque Charlie Hebdo se promène la braguette ouverte
    Mais revenons à nos moutons (sic) de Charlie Hebdo : Charlie Hebdo, n’a apparemment rien à dire sur le fond de ce que nous publions et serait bien incapable de trouver un seul texte, une seule ligne, qui aille à l’encontre de notre ligne rédactionnelle – qui est ce qu’elle est, que ça plaise ou non. Nous, nous parlons de guerre et de paix, eux nous parlent du slip d’untel ou untel qui dépasserait alors qu’eux-mêmes se promènent la braguette grande ouverte. Exemples ?
    Acrimed rappelle que (extraits) :
    Une brève du 18 avril 2007 signale que « sur 38 collaborateurs de Charlie Hebdo : 18 votent Royal , 9 votent Voynet, 3 votent Buffet, 3 votent Besancenot, 3 votent Bayrou , 1 vote Bové, 1 vote blanc. » Soient 21 collaborateurs qui votent à « droite » et 16 à gauche. Charlie Hebdo, de droite ? Oui, si l’on en croit Philippe Val lui-même, puisque ce dernier, en juin 1998 écrivait que « la vraie droite aujourd’hui, c’est le PS. » Neuf ans plus tard, le 9 février 2007, il lâche chez Pascale Clark sur Canal+ (« en aparté ») : « Je voterai pour le candidat de gauche le mieux placé. » Le mieux placé ? Comprendre Ségolène Royal.
    (...) Sur les principales questions internationales, Charlie hebdo reproduit peu à peu les positions dominantes. Ainsi sur le Kosovo. Alors que dans les années 70, Cabu s’insurgeait « contre toutes les guerres » et collectionnait les procès intentés par l’armée, en 1999, il soutient, avec toute l’équipe de Charlie Hebdo, exception faite de Siné et Charb, l’intervention militaire de l’OTAN au Kosovo. Dans le n°361 de Charlie Hebdo (19 mai 1999), en lieu et place de la chronique de Charb, un texte de Riss (qui n’écrit pas d’ordinaire) reproche même aux pacifistes d’être des collabos ! De même sur le traité constitutionnel européen : si d’autres voix que celle de Philippe Val se font entendre, c’est lui qui conduit une campagne véhémente et caricaturale contre les partisans du « non » au référendum.
    (...)
    Ce glissement politique de gauche à droite, de la paix vers la guerre, de la subversion vers l’orthodoxie, s’est fait progressivement, mais sûrement. On voit ainsi disparaître, dans le silence quasi-général, des signatures talentueuses (Cyran, Camé, Boujut,…) au profit de plumes conventionnelles et/ou médiatiquement plus « reluisantes » : le dessinateur Joan Sfar, l’ex-patron de France Inter Jean-Luc Hees, le sociologue médiatique Philippe Corcuff (lui même acculé à démissionner [16]), Renaud Dély venant de Libération, Philippe Lançon du même, Anne Jouan du Figaro, etc.
    (...)
    ...l’évolution conjointe des positions politiques et du positionnement médiatique n’a pas été sans effet sur les pratiques journalistiques de l’hebdomadaire, et, au premier chef, de Philippe Val lui même : calomnies et mensonges (notamment sur Noam Chomsky), fausses rumeurs (par exemple sur le Forum social européen), diffamations de membres de l’Observatoire français des médias, refus des droits de réponse, que nous avons plusieurs fois relevés ici-même ...
    (...)
    Charb a estimé, le 16 juillet 2008, que Siné avait porté – c’est un comble - « atteinte » aux « valeurs essentielles » de Charlie Hebdo. Et c’est pourtant le même Charb qui dans sa chronique « Charb n’aime pas les gens » datée du 30 juillet 2008 écrit : « Personne n’a dit que Siné était antisémite (…) parce que ça n’a jamais été le sujet du débat. Aurait-on travaillé durant seize ans avec un antisémite ? Moi, non. » Si cela n’a jamais été le sujet du débat, alors pourquoi Philippe Val, dans son éditorial du même jour se pose la question et ressort une affaire vieille de 26 ans ? « Antisémite, Siné ? Ce n’est pas à moi d’en juger. Mais au lendemain de l’attentat de la rue des Rosiers, en 1982, c’est lui-même qui déclarait sur la radio Carbone 14 : "Je suis antisémite et je n’ai plus peur de l’avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs… Je veux que chaque juif vive dans la peur, sauf s’il est pro palestinien. Qu’ils meurent." »
    (...)
    Une histoire de Charlie Hebdo http://www.acrimed.org/article2960.html
    Etc.
    Lorsque le dessinateur "de gauche" Plantu touche officiellement un chèque de 10.000 euros de la dictature brune-brune islamiste du Qatar, tout le showbiz, chasseurs de rouges-bruns et Charlie Hebdo réunis regardent ailleurs. Vous appelez ça de la pudeur, de la honte ou de la complicité ?
    (Tiens, et soudain je pense à cet autre ancien dessinateur vedette du journal le Monde, Konk, qui a fini par rejoindre l’extrême-droite.)
    Lorsque Charlie "de gauche" Hebdo publie à trois reprises et interviewe à domicile une des sommités du "rouge-brunisme" en France, membre du FN qui plus est à l’époque, vous appelez ça du journalisme, de l’autisme ou de j’aurais-mieux-fait-de-fermer-ma-gueule-isme ?
    Et on trouve tout ça sans même vraiment chercher.
    Le problème, Charlie, c’est que vous ne savez même plus où vous en êtes pour venir faire les marioles autour de Grand Soir. On en rirait si ce n’était pas aussi pathétique. Alors le jour où Le Grand Soir examinera à la loupe certains médias comme ces derniers aiment tant le faire pour nous, il va y avoir de sacrées surprises. En attendant, Charlie Hebdo a bien fait de ne pas employer le mot « confusionnisme » parce que là, ils auraient eu l’air vraiment ballots...
    Eh oui, Charlie Hebdo, c’est comme les couches-culottes : à une certaine époque de sa vie, on trouve ça bien et on est content que ça existe. Puis un jour on grandit et on est plutôt content de s’en passer. Et avec le recul, même si on n’en a pas honte, on n’en est pas forcément fiers pour autant.
    « alors, on rajoute une couche ou on en reste là ? »

    Viktor Dedaj  http://www.voxnr.com

    Source : Le Grand soir :: lien

  • La question raciale est aujourd’hui centrale

    Raymond Cartier et le problème noir
    Raymond Cartier est surtout connu pour avoir laissé son nom au « cartiérisme », doctrine selon laquelle il ne faut pas gaspiller l’argent public pour les pays du tiers monde : « Plutôt Corrèze que Zambèze ». Mais ce grand journaliste avait aussi publié, dans les années soixante, plusieurs articles prophétiques pour alerter les Français sur le problème noir dont il observait les prémices dans notre pays.
    Hélas, Raymond Cartier n’a pas été écouté ! Au contraire, en 1972, nous avons eu la loi Pleven, loi liberticide expressément conçue pour étouffer les voix hostiles à l’immigration. Et nous avons assisté à l’explosion démographique, en France, des populations noires issues d’Afrique et des Antilles.
    Cartier craignait que la République fût ébranlée par les coups de boutoir du communautarisme. Nous y sommes : les activistes du CRAN revendiquent un régime de faveur pour les noirs au nom de la prétendue discrimination « positive » chère à Sarkozy. Aujourd’hui, la question raciale est devenue centrale.
    Mais Cartier n’avait pas prévu que le cosmopolitisme deviendrait l’idéologie dominante. Il ne pouvait imaginer que les gens n’oseraient pas contester les dogmes destructeurs de l’antiracisme officiel. Comment peut-on régler un problème que l’on n’a même pas le droit de désigner ?

    Le fonds génétique, socle de l’identité
    Or, l’existence des races est un fait. Rappelons l’essentiel de la question raciale, telle qu’elle se présente generaliter.
    1. L’espèce humaine est divisée en cinq grandes races : la race blanche (caucasoïdes), la race jaune (mongoloïdes), la race noire (négroïdes), plus deux autres qu’il faut distinguer de la précédente, la race hottentote (khoïsanoïdes, en Afrique du sud) et la race australienne (australoïdes, en Océanie et Asie du sud). Ces cinq races se sont séparées il y a au moins un million d’années, selon la théorie polycentrique (énoncée, avec des variantes, par Weidenreich, Coon et Wolpoff).
    2. Les sociétés sont des systèmes bioculturels, en sorte que le fonds génétique des peuples, donc, en particulier, la race des hommes qui les composent, est le socle de leur identité (Voir, à cet égard, le livre du Club de l’Horloge, La Politique du vivant).
    3. Si des hommes d’une autre race arrivent en masse dans le territoire d’un peuple, les conséquences sont toujours dramatiques. Première hypothèse : les immigrés sont absorbés par métissage : le peuple d’accueil tombe alors en décadence et perd son identité. Seconde hypothèse : les immigrés ne se mélangent pas avec les indigènes (il s’agit de nous, en l’occurrence…) ; les antagonismes raciaux se développent alors inéluctablement au sein de cette société multicommunautaire. Troisième hypothèse : une partie des immigrés se mélange avec les indigènes, qui perdent peu à peu leur identité, avec leur homogénéité ; une autre partie des immigrés forme une ou plusieurs communautés séparées et hostiles.

    L’inversion des flux migratoires
    Ce dernier scénario, qui cumule les inconvénients, est celui qui se dessine en France. Pour sauver notre patrie, il faut s’employer à remplacer les dirigeants politiques actuels, indignes des responsabilités qu’ils exercent. L’étape suivante consistera à inverser les flux migratoires pour que la proportion des noirs diminue dans notre pays. Répétons après le général de Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
    Henry de Lesquen
    Président de Voix des Français-Renaissance 95
    12 Mai 2009 http://www.polemia.com/