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lobby - Page 2205

  • De la déliquescence de la société occidentale…

    Mohawk Nation News

    29 Juillet 2013

    url de l’article: http://mohawknationnews.com/blog/2013/07/29/straight-up/

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71

    Que feriez-vous si un vieil homme envoyait des photos de son pénis en érection à votre fille adolescente, avec en sus quelques invitations suggestives pour avoir des relations sexuelles avec elle ? C’est comme suggérer qu’un père viole sa fille. L’ancien député Anthony Weiner, un riche politicien faisant campagne pour la mairie de New York donne l’exemple. L’ancien gouverneur de l’état de New York, un autre vieillard, a été pris la main dans le sac de solliciter une jeunette de 22 ans. Il démissionna et devint une star des médias. Tous deux commirent des crimes contre des femmes.

    Les dirigeants sont en train de démanteler les Etats-Unis et le Canada légalement, socialement, politiquement, commercialement et moralement. Le Canada est en phase d’être donné à l’empire américain (NdT: Il n’est pour l’heure qu’un des satellites majeurs de l’empire, mais la fusion du Canada et du Mexique avec les Etats-Unis est prévue avec le projet d’Union Nord-Américaine, les commandements militaires de ces nations sont déjà sous contrôle américain avec le NORAD). Le premier ministre Harper démantèle tout ce qui peut l’être de façon à ce que les banquiers internationaux puissent avoir accès direct à nos ressources.

    Des membres de la famille royale aux liens consanguins sont mis en vitrine, l’armée de l’air et la reinette sont partout en photo. Charles et Camilla seront sans doute installés comme roi et reine du Canada. La classe laborieuse continue de servir de mineurs et d’extracteurs de ressources.

    Anthony Weiner est une mise à l’épreuve pour un empire mourant, un empire de parasites qui volent tout et ne produisent rien, un empire de l’escroquerie générale et d’une société pourrie se décomposant. Des milliers d’années de morale, de normes décentes et d’intelligence sont foulées au pied. Le voyeurisme sexuel attaque les femmes et les enfants en premier lieu, il s’en suit le massacre de l’humanité.

    Les épouses de Spitzer et Weiner ont pris parti pour leur homme. Elles ont pardonné à leur mari parce qu’elles se moquent bien des autres. La vanité, le statut social et être la femme d’un maire ou d’un PDG est bien plus important. Elles font partie du problème et sont tout aussi coupables. La culpabilité et la corruption commencent de manière interne. Les collaborateurs sont protégés. La société dépourvue de morale ne se préoccupe plus de la politique. Weiner nous dit: “Je peux être aussi décadent que je le veux.”

    Les dirigeants ont promu le pénis et la pornographie pour être les représentants du pouvoir, de la guerre et du statut social. Cette strate décadente de la société doit être éliminée de la race humaine ou nous allons tous plonger. Ceci doit être la toute dernière classe exploiteuse autorisée à régner.

    Auparavant, des hommes poursuivaient le perpétrateur, l’attrapaient, l’attachaient à un arbre et le castraient. Les femmes le fouettaient avec des branches de saule rouge devant les gens. Chacun fait son choix. Nos communautés ont la responsabilité de prendre soin de nos femmes et de nos enfants. Les masses font confiance en leur police, leurs politiciens, leur députés et sénateurs, dont beaucoup commettent des indécences. Si les gens ne confrontent pas Weiner, c’est qu’ils sont d’accord avec lui.

    Weiner, Spitzer, l’ancien président Bill Clinton et bien d’autres ont contribué à ouvrir la porte de cette société écœurante. Ces modèles sont promus à dessein. Maintenant d’autres psychopathes peuvent approcher et attaquer des jeunes filles qui refusent leurs avances. Nos garçons et filles doivent résister même si leurs parents sont trop occupés dans un système qui rend les jeunes filles si vulnérables. Un coup-monté contre la prostitution enfantine se déroule en ce moment dans 74 villes des Etats-Unis.

    Comme l’a si bien chanté Frank Zappa au sujet du contrôle planifié par le gouvernement:

    “I am the tool of the Government/And industry too/For I am destined to rule And regulate you.”

    “Je suis l’outil du gouvernement/et de l’industrie aussi/car je suis destiné à vous diriger et vous réglementer.”

    “I’m the Slime”.

    http://resistance71.wordpress.com/

  • D’une colonisation l’autre. Vers la guerre civile, de Emil DARHEL

      « Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux ».
    Entretien avec Emil Darhel à propos de son livre D’une colonisation l’autre. Vers la guerre civile… (propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
    Que nous apprend votre livre ?
    Que les Français sont dans une situation particulièrement pénible : ils baignent dans le formol depuis des décennies. C’est assez confortable a priori. Ils sont gentiment bercés par le complexe médiatico-politique. Mais ce formol est un peu particulier… Au lieu de les préserver en tant que Peuple, il les fait disparaître au profit d’autres peuples. L’écrivain Renaud Camus parle de “grand remplacement”. L’expression est particulièrement bien trouvée. Mon livre veut faire sortir nos compatriotes de leur état comateux. Les informations réunies dans « D’une colonisation l’autre » concernant la démographie, la criminalité, les intentions plus ou moins assumées des partis politiques traditionnels, etc. sont jusqu’à présent et pour la plupart d’entre elles restées hors de portée du grand public. Pourtant, lorsqu’elles sont recoupées, on peut voir quel avenir se dessine pour notre pays, et il est loin d’être “désirable”, si je peux me permettre cette allusion au slogan ringard d’une candidate socialiste…
    L’actualité semble apporter de l’eau à votre moulin…
    Tout à fait : entre Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République qui nous dit que les Blancs ont tout intérêt à lécher les babouches des nouveaux arrivants car ces derniers ne se priveront pas, quand ils en auront le pouvoir, de faire payer les premiers pour toutes leurs exactions (lesquelles ? on se le demande encore !), et Rokhaya Diallo, chroniqueuse pour la télévision, qui n’y va plus par quatre chemins et qui affirme à la télévision (sur France Ô) que “lorsqu’un pays s’interroge autant sur ce qu’il a été, c’est qu’il sent qu’il est en train de changer et que le rapport de force est en train de s’infléchir”, nous ne sommes plus dans le délire paranoïaque de suprémaciste blanc…
    Reprochez-vous aux néo-français leur manque flagrant d’intégration ?
    C’est une question à double tranchant… On peut effectivement déplorer leur manque d’intégration. D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, on ne parle que de cela en insistant sur le fait que le fameux “modèle d’intégration à la française” ne fonctionne plus. On notera d’ailleurs que, là encore, c’est la faute des Français de souche et non celle des immigrés si ces derniers ne s’intègrent pas… Mais on oublie systématiquement que ce modèle d’intégration ne peut fonctionner que si deux conditions sont remplies : il faut que les nouveaux arrivants aient la volonté de s’intégrer, mais il faut aussi et surtout que leur culture soit intégrable. Une légende particulièrement tenace voudrait que la France soit une terre de mélange depuis des siècles. C’est totalement faux. Mais les vagues récentes d’immigration de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, beaucoup plus réduites que le tsunami actuel, remplissaient ces deux conditions.
    Aujourd’hui, la grande majorité des nouveaux arrivants n’ont pas la volonté de s’intégrer, mais – et c’est beaucoup plus intéressant à mon sens – ils n’en ont pas les moyens. Leur culture est insoluble dans la nôtre. Et comme ils sont très nombreux, ils sont de plus en plus revendicatifs. Faut-il le déplorer ? Je ne crois pas. C’est plutôt une chance pour nous ; il ne pourra pas y avoir de cinquième colonne. Il y a déjà deux camps : celui de mesdemoiselles Bouteldja et Diallo, et le nôtre. Malheureusement pour les indécis, ils devront choisir.
    Vous parlez de culture. Pensez-vous à l’Islam ?
    Pas seulement, mais il est évident que l’Islam est particulièrement problématique. Le plus étonnant, c’est que l’Islam a été perçu comme une menace depuis le VIIe siècle en Europe et dès 721 en France, avec la première grande bataille de notre histoire contre les musulmans à Toulouse. Aujourd’hui, nous devrions considérer cette religion comme une chance pour nous, mais elle n’est pas comme les deux autres grandes religions monothéistes. Tout est dans Le Coran. L’Islam est un projet de société. Les progressistes ne pouvant occulter les revendications toujours plus grandes des musulmans pour modifier en profondeur notre société, ils ont inventé le concept d’Islamisme. Seulement l’Islamisme n’existe pas, il n’y a que des musulmans. Le caractère ochlocratique [du grec “Okhlos”, foule, multitude, et “kratos”, pouvoir, autorité] des populations musulmanes fait qu’elles ne peuvent absolument pas s’intégrer à une population non musulmane et qu’il ne peut y avoir que deux solutions : soit la population indigène non-musulmane résiste et combat, politiquement d’abord, puis physiquement si cela ne suffit pas, et sa terre restera le Dar Al Kufr, “domaine des incroyants”, soit elle cède et sombre dans le Dar Al Islam, “la maison de la soumission”. Pour le moment, nous sommes dans le Dar al Harb, “domaine de la guerre”. C’est pour le moment un conflit de basse intensité, mais cela reste une guerre…
    Justement, la probabilité d’une guerre civile, que vous semblez anticiper, est-elle vraiment envisageable ?
    J’aimerais préciser que ce que je crains n’est pas ce que je souhaite. Mais effectivement, je pense que le contexte économique actuel ne fait qu’augmenter ce risque. Il n’y a qu’à voir la situation des immigrés en Grèce aujourd’hui… La plupart des Occidentaux n’ont pas vraiment de conscience nationale : “Peu importe ce qui se passe dans mon pays tant que ma vie personnelle n’en est pas affectée”. Quand ils ne manquent de rien, ils balaient les discours qui risqueraient de gâcher leur plaisir. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui les Français s’accrochent encore aux programmes à la fois lénifiants et grotesques des candidats socialistes qui promettent de mettre au pas les marchés financiers, de créer des millions d’emplois aidés et d’abaisser l’âge légal de départ à la retraite… Les électeurs veulent y croire et sont prêts à ne pas accorder d’importance au reste du programme du Parti socialiste, c’est-à-dire le droit de vote des étrangers, les régularisations massives et le “changement de civilisation” cher à Madame Aubry… Quand le réel aura frappé, tout cela sera oublié. Certains en feront forcément les frais. Mais il n’est pas trop tard, et il suffit que certaines décisions soient prises pour que la disparition de notre civilisation soit évitée, et sans aucune violence.¢
    D’une colonisation l’autre, Emil Darhel, Éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 130 pages, 18 euros.

  • Cambridge: une employée de cantine scolaire licenciée pour avoir servi par erreur du porc à une élève musulmane

    Lu sur Fdesouche :

    • L’employée de cantine d’une école primaire limogée au motif d’avoir servi accidentellement du porc à une fillette musulmane
    • Alison Waldock agée de 51 ans a présenté ses excuses pour son erreur dès que l’erreur ait été constatée
    • Elle a dit qu’il lui était difficile de garder traçabilité de tous les desiderata alimentaires de plus de 40 élèves à partir des listes qui lui ont été fournies.
    • Mais en dépit de 11 années de travail en tant que cantinière , elle a néanmoins été licenciée de l’école primaire de Cambridge

    Alison Waldock, 51 ans, a donné du Gammon (l’équivalent de la souris d’agneau pour le porc) à une fillette de sept ans après que celle-ci ait montré du doigt son choix de plat sur les menus de la cantine.

    Le chef d’établissement a repéré l’erreur et est intervenu avant que la fillette ne mange la totalité de sa viande qui est interdit de par sa religion.

     

    Mais les parents de la fillette ont été informé de l’erreur et ont porté plainte contre l’entreprise de restauration qui fournit les plats à l’école.

    Mlle Waldock a été suspendue de toutes ses fonctions et a été licenciée pour faute grave.

    Mlle Waldock a déclaré hier qu’elle avait fait une erreur non-intentionnelle qui a été rejetée bien qu’elle ait supplié ses employeurs de lui laisser garder son emploi.
    « L’école ainsi que la société de restauration font de moi un bouc émissaire » a ajouté cette mère de deux enfants.
    « J’adorais mon travail et je n’avais jamais eu de problèmes auparavant »

    L’erreur s’est passée à l’école primaire de la Reine Edith à Cambridge où la proportion d’élèves issus de minorités ethniques est « bien supérieure à la moyenne » selon le dernier rapport Ofsted. Le site internet de l’école informe également que les familles des élèves parlent plus de 28 langues.

    Mlle Waldock confirme que l’élève avait effectivement demandé de la viande. « J’ai demandé : Tu veux du Gammon?  Et elle a répondu « oui » alors je lui ai servi dit-elle. »

    « Il y a certes une liste de tendances alimentaires mais les élèves ne portent pas de badges ou d’autocollants et nous ne pouvons les connaître tous par coeur. Je respecte toutes les croyances, les religions des enfants ainsi que les choix de repas. C’était juste une erreur. Je pense qu’être virée pour ça est vraiment très sévère. »

    Les parents de la jeune fille Zahid et Rumana Darr ont affirmé que l’école leur ait dit que Mlle Waldock n’était pas directement concernée par l’erreur (rejetant l’erreur sur la société de restauration)

    Mme Darr 33 ans a déclaré: « L’employée de cantine ne se souciait guère des impératifs de son travail »

    Mais Mlle Waldock a répondu : « Ce n’est pas vrai. Si je voyais les parents aujourd’hui, je leur dirais que je suis vraiment désolée de ce qui est arrivé »

    Un groupe de militants musulmans a déclaré que «virer une employée de cantine pour voir servi par inadvertance de la viande de porc est toutefois une sanction excessive»

    Le Groupe communautaire Muslims4UK dit également que la majorité des parents musulmans se montrent «compréhensifs» vis à vis de l’erreur accidentelle.

    Le responsable de l’UKIP Nigel Farage a promis de prendre fait et cause pour Mlle Waldock.

    « Je suis sincèrement désolé pour elle. Si elle avait servi du Gammon à un végétarien aurait-elle été virée? Je ne le crois pas. »

    http://www.contre-info.com

  • La mondialisation met-elle la démocratie en danger?

    La mondialisation économique se traduit sous nos yeux par un éloignement croissant entre les citoyens et les vrais décideurs politiques et économiques. Le récent sondage OpinionWay – Youth Diplomacy révèle que 52% des Français pensent que “la politique n’a plus de sens à l’heure de la mondialisation“. Les gouvernements nationaux restent pourtant les seuls légitimes représentants politiques des citoyens nationaux.

    Problème: leur souveraineté. Le pouvoir pour agir au nom du peuple, s’érode à mesure qu’ils perdent le contrôle sur les flux économiques et financiers… Cette impuissance, loin d’être totale, ni complètement nouvelle, est devenue visible.

    Les masses populaires commencent à en prendre conscience. Alors que les révolutions européennes de 1848 étaient la conséquence de la famine, les malaises actuels se nourrissent de cette prise de conscience politique.

    À l’instar de mouvements tels qu’Occupy Wall Street ou les Printemps Arabes, cette situation pourrait générer révoltes et conflits du fait du hiatus existant entre les décisions économiques qui se prennent à un niveau mondialisé et les décisions politiques, qui restent le plus souvent au niveau “local”.

    Les différences d’échelle entre les décisions politiques et les décisions économiques

    Plus grave encore, cette impuissance est génératrice d’une baisse de la qualité de la vitalité démocratique dans la vie des peuples. Le niveau des abstentions dans beaucoup d’élections politiques est à cet égard un indice de cote d’alerte.

    Cette impuissance des États-nations ne leur permet plus d’assumer, ce qui, aux yeux des citoyens, leur donnent du sens: les 3 T, Totems, Tabous et Taxes, fondé sur le besoin de protection, et les avantages pour tous de la division du travail. Quand l’État méconnaît ou ne peut plus satisfaire ces deux finalités, et ne sait plus ni récompenser, ni punir, ni protéger, le système dérive inexorablement vers la tyrannie…

    La tyrannie peut prendre des formes variées, parfois violentes, souvent plus insidieuses, à base de népotisme et de corruption, mais il faut prendre conscience qu’elle nous menace tous à moyens termes, même dans nos pays développés si nous n’arrivions pas à maîtriser le découplage entre forces politiques et forces économiques.

    De l’État- nation trop faible à un embryon de gouvernance mondiale, encore imparfaite

    Il ne s’agit pas du tout ici de mettre en concept moderne de l’État-régulateur qui s’est intelligemment substitué à celui de l’État ultra-interventionniste aux diverses formes de dirigismes bureaucratiques. Le problème aujourd’hui c’est que l’État-Nation n’est plus en mesure de réguler un marché à dimension globale. D’où l’importance des régulateurs internationaux qui fleurissent (G20, FMI, Comité de Bâle…) et commencent à constituer un embryon de gouvernance mondiale. Une philosophe politique, qui, malgré les efforts de consultation enclenchés envers la société civile, reste encore très éloignée des citoyens.

    Une autre conséquence de l’impuissance visible des politiques, c’est qu’elle stimule le développement d’un individualisme, germe de l’incivisme et signe que le lien social est menacé. Que faire?

    Il faut bien entendu rester réaliste, mais il faudrait au moins en revenir à une plus grande qualité de la décision démocratique dans la vie des peuples. En quelque sorte une réhabilitation de la citoyenneté, autrement dit d’une appartenance effective à des collectivités de niveaux certes différents, quartier ou ONG, communes, régions, Nation, ensembles continentaux, mais emboîtées entre elles sans rupture. Il faut assumer le continuum de “l’ultra-local” au “supra-national”.

    Ainsi deux pistes s’ouvrent en particulier à nous :

    Le niveau européen est le seul capable de représenter à armes égales les Nations européennes dans le “concert” des grands ensembles économiques mondiaux. Par conséquent, il conviendrait de développer une vraie citoyenneté européenne, donc de rendre vraiment responsables les instances bruxelloises devant le Parlement européen…

    Mais par ailleurs la citoyenneté est “multi-niveaux” et commence dès l’échelon du quartier et des mouvements associatifs, pour “remonter” vers des niveaux plus larges, régionaux, nationaux, voire mondiaux, car elle s’appuie sur le principe de la consultation préalable des personnes concernées par une situation donnée, tout en étant très formatrice pour aborder progressivement des questions plus vastes. La citoyenneté peut ainsi progresser par “cercles concentriques”.

    C’est en soi aussi le problème de la gouvernance mondiale, car s’il existe déjà de nombreuses institutions transnationales, il reste à développer l’esprit de citoyenneté au niveau mondial. En d’autres termes le sens de la citoyenneté ressenti par chacun ne doit surtout pas se figer sur des préoccupations locales, mais peut en revanche servir de tremplin en s’inspirant utilement des expériences concrètes pour aborder des questions plus vastes… Il reste à substituer la démocratie à la diplomatie.

    Huffington Post   http://fortune.fdesouche.com

  • Revenir sur la loi Taubira : L'UMP se cherche

    Entre les partisans de l'Union Civile, ceux qui souhaitent revenir sur le volet de l'adoption, et ceux qui pensent soumettre la question au peuple par référendum, les avis sont nombreux et divergents au sein de l'UMP quant à l'atitude à adopter en cas de retour au pouvoir en 2017.

     

    Beaucoup reconnaissent que les promesses ne sont pas forcément tenues. Pour Thierry MAriani, par exemple :

     

    "Quand nous sommes dans l'opposition, nous prenons des engagements qui ne sont pas suivis de faits une fois aux affaires"

     

    Malgré cela, Geoffroy Didier, co-fondateur de laDroite Forte estime :

     

    "Ce combat n'est pas un fond de commerce. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles."

     

    Quoiqu'il en soit, derrière ces hésitations demeure le spectre du Front National dont l'ascension semble gêner la droite :

     

    "La montée du Front national est autant due à la radicalisation de certains de nos électeurs qu'à notre incapacité à tenir nos promesses [...] À force de faire campagne à droite et de gouverner au centre, voilà le résultat."

     

    A défaut d'idées claires sur la dénaturation du mariage, voilà de la clairvoyance sur un constat d'échec des politiques passées.

    Carole d'Hombelois   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Béatrice Bourges à L'Action Française : "La civilisation est en danger de mort."

    Il n’est pas exagéré de dire que nous avons assisté depuis l’hiver dernier à un sursaut historique du peuple français dans ses fondements, à savoir la famille. Comment analysez-vous ce sursaut face au mariage gay ?

    Béatrice Bourges - Oui, je pense que l’on peut vraiment parler de sursaut historique. Depuis huit ans, je me bats sur ces sujets. J’ai d’ailleurs écrit en 2008 un livre intitulé "L’homoparentalité en question, Et l’enfant dans tout ça" (Editions du Rocher). Je peux donc constater l’évolution de la société française sur ce sujet. Jamais je n’aurais pu imaginer que cela prenne une telle ampleur et s’installe dans la durée.

    Le Français ont pris conscience de la gravité de la situation. Ils se sont rendu compte de ce qui se cachait derrière cette loi. Ils ont compris qu’il s’agissait, non pas d’un sujet qui ne concernait que quelques personnes, comme on tentait de le leur faire croire, mais que notre civilisation était en danger de mort. C’est la famille qui est la pierre d’angle de la société. Lorsqu’elle est mise en danger, c’est toute la société qui s’effondre. Depuis de très nombreuses années, la famille est attaquée de façon très violente par les gouvernements successifs qui ont contribué à sa lente destruction. Ce dernier coup qui lui a été porté a été celui de trop et c’est ce qui a provoqué le réveil du peuple. 

    Pourriez-vous nous faire un court historique de la Manif pour tous dont est issu le Printemps français ?

    L’aventure a commencé très précisément le 5 septembre 2012, lorsque nous avons, à un très petit nombre, décidé de faire une réunion fondatrice d’opposition au futur projet de loi « Mariage pour tous ». Une quarantaine de « têtes de réseaux » ont pris part à cette réunion qualifiée « d’historique », tant les participants venaient d’horizons variés. Cela a permis d’identifier les forces en présence et même pour certains de se reparler, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis des années. Cette réunion a été le détonateur de cet immense mouvement qui s’est levé depuis. Nous hésitions à cette période sur la stratégie à tenir. Assez vite, nous avons eu les remontées du terrain et nous avons senti qu’une grande manifestation s’imposait. Cela a commencé par des manifestations régionales le 17 novembre (ce sont les Lyonnais qui en ont été les initiateurs), puis le 13 janvier a eu lieu cette immense manifestation parisienne dont le nombre a été complètement sous estimé par la Préfecture, ce qui a contribué à la mobilisation encore plus forte des Français.

    Toutes choses étant égales par ailleurs, il semble que nous assistions en 2013 à la levée en masse d’une France du refus comme les pays de l’Est ont produit à la fin des années 1980 des peuples du refus. Comme si avec le mariage gay, les Français avaient décidé de se lever contre cette dernière provocation d’une idéologie totalitaire issue de Mai-68...

    Je suis tout à fait d’accord.

    En fait, cette loi, mortifère pour notre civilisation a été comme une énorme claque qui a fait sortir le peuple de sa léthargie.

    L’idéologie totalitaire issue de Mai 68 a fait des ravages colossaux, dans tous les domaines. Le libéralisme libertaire a anéanti la France. Mais, dans un instinct de survie, les Français sortent, comme un peu hébétés, d’une hibernation qui a duré plus de 40 ans.

    A la différence cependant de certains autres mouvements de contestation, je pense que nous sommes plus « pour » que « contre ». C’est vrai, nous refusons cette société fondée sur une idéologie soixante huitarde de l’individualisme et de l’hédonisme comme valeurs absolues. Mais nous travaillons déjà à la reconstruction d’une nouvelle société fondée sur le respect de l’intérêt général associé au respect des personnes. C’est ce que l’on appelle le Bien commun.

    Le gouvernement sous estime complètement ce qui est en train de se passer. Il a tort et son réveil sera douloureux.

    Pourriez-vous nous présenter le Printemps français que le pouvoir et les media aux ordres ont cherché à criminaliser ? Vous avez dit que c’était avant tout un état d’esprit et qu’on ne pouvait dissoudre un état d’esprit. [...]

    Propos recueillis par François Marcilhac - La suite dans L’AF 2868

    http://www.actionfrancaise.net

  • La Syrie voit pour la première fois une proposition de cessez-le-feu émaner de l’opposition

    La Syrie voit pour la première fois une proposition de cessez-le-feu émaner de l’opposition

    10/07/2013 – 15h30
    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Le chef, fraîchement élu de la coalition nationale de l’opposition syrienne, Ahmad Jabra; a appelé, avant-hier, à une halte au feu dans les combats de Homs pendant la durée du ramadan. Un piège ?

    La ville tenue par les rebelles est encerclée par l’armée et sous le feu nourri des forces gouvernementales selon les médias occidentaux.

    On peut cependant s’interroger sur cette proposition très politique qui force Bachar Al‑Assad à justifier de la poursuite des actions militaires alors qu’il est sur le point de reprendre cette importante ville. Homs (Hims en arabe sur la carte ci-dessus) est la troisième ville du pays, et un centre industriel majeur.

    Cette proposition sous ces atours pacifistes semble un piège dangereux tant pour le camp fidèle au régime que plus généralement pour la population notamment chrétienne qui risque de payer son absence de soutien à l’un et à l’autre camp.

    Crédit carte : The World Factbook, domaine public.

    http://fr.novopress.info

  • Une mise au point à propos de Nelson Mandela

    Lettre adressée le 20 juillet 2013 à la « Gazetta di Parma ».
    Un fidèle lecteur de Polémia, citoyen italien francophone, a écrit à son journal régional, comme il le fait régulièrement pour s’étonner et même s’insurger  contre certains événements politiquement choquants, pour rappeler qui a véritablement  été Nelson Mandela, dans sa lutte contre l’apartheid. Nous ignorons si sa lettre a été publiée, mais le félicitons pour son courage sinon son audace.
    Polémia

    Monsieur le Directeur,

    Il est déconcertant de voir avec quelle hypocrisie et quels mensonges on a célébré ces derniers jours le « Mandela Day » en l’honneur de Nelson Mandela, ex-président de l’Afrique du Sud, avec un déferlement de louanges et une vénération qui sont à la limite du blasphème.
    Si l’on observe les faits avec réalisme et objectivité, il est clair qu’on a présenté au monde une image fausse de Mandela. Il est difficile de déterminer quel aura pu être la part d’ingénuité chez certains journalistes perroquets et la part de la propagande capitaliste et communiste dans la construction de cette image en tout point erronée. Cet homme n’a absolument pas l’amour de la paix, de la justice et de la liberté comme on le croit, mais il n’est qu’un tyran, un délinquant de droit commun. Il n’a pas été emprisonné sans raison à Robben Island, et ce n’était pas parce qu’il était un simple opposant de l’apartheid. Il a été emprisonné pour avoir projeté un renversement de l’Etat, causant de ce fait la mort violente de milliers de personnes innocentes (Noirs compris). C’était un crime qui prévoyait la peine de mort, et il aurait dû s’estimer heureux que ledit régime d’apartheid ne l’ait pas appliquée.
    Dans son autobiographie intitulée Le Long Chemin vers la liberté, il a reconnu avoir été personnellement l’instigateur de la bombe de Church Street qui a éclaté à 16h 30 le vendredi 20 mai 1983 et entraîné la mort de 19 personnes et 217 blessés.
    Ensuite ce sont les pays occidentaux comme l’Angleterre, l’Amérique et les Pays scandinaves qui ont financé les mouvements terroristes en Afrique du Sud. Ces derniers ont aussi participé activement, en liaison avec le réseau communiste international, à la construction de l’image de Mandela, en le présentant comme l’homme qui allait sauver la nation, l’arrivée du Messie Noir.
    Le soutien actif apporté à l’ANC par les pouvoirs occidentaux ont eu pour résultat de réduire pratiquement à néant, partout dans le monde, la moindre critique contre la campagne de violences de l’ANC. Le degré d’implication de l’Occident est confirmé par le fait que le siège de l’ANC ne se trouvait pas dans un pays communiste mais à Londres, depuis toujours capitale des intrigues et des mensonges internationaux organisés par les pouvoirs politiques et financiers forts.
    Salutations.
    Gian Franco Spotti, Italie, 20/07/2013
    http://www.polemia.com

  • Délinquance et immigration : Le laxisme a un coût (arch 2009)

    LA VIDÉO montrant quatre Jeunes agressant un blondinet aux cris de « sale Français » a été largement évoquée dans notre dernier n°. Mais revenons un instant sur cette affaire pour en analyser la seule dimension économique.
    « Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » (Platon). Ces sages paroles résonnent d'une tonalité cruelle à l'heure où des bandes ethniques tiennent en laisse une masse hébétée, atone, qui courbe l'échine devant des "incivilités" qui, en d'autres temps, auraient mené leurs auteurs devant des instances autrement plus musclées que nos hésitants tribunaux. Il est à noter que, bien entendu, les agresseurs ne risquent en réalité pas grand-chose, ce qui explique que - sous couvert d'anonymat - de nombreux conducteurs d'autobus aient témoigné sur diverses radios (Europe Un ou RTL notamment) : de telles agressions de Français deviennent le lot quotidien de populations vivant sous le joug de bandes d'encapuchonnés triomphants, voilà les faits constatés, quotidiennement par les agents de la RATP. Il est également à noter que si ces terreurs étaient arrêtées et aussitôt fusillées pour l'exemple, les agressions cesseraient mystérieusement dans les quinze jours. Mais c'est un autre débat que ne résoudra pas le numéro de va-t'en guerre, auquel Nicolas Sarkozy s'est livré mardi à Nice où il a prétendu régler le problèmes des bandes - ou plutôt des gangs.

    INVASION ET RAPINES
    Comment le pouvoir en place a-t-il ces dernière années lutté contre la criminalité dans les banlieues ?
    Tout d'abord, il faut dire que l'immigration, que cela plaise ou non, est en soi pathogène : une étude officielle, fondée sur les documents de la DCSP et de la DCPJ en 2004, estimait que 60 à 70 % des délinquants étaient issus de l'immigration récente, et de « confession musulmane ». Selon cette même étude: « Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes ». Depuis, la proportion de délinquants issus de l'immigration a encore augmenté (50 à 80 % de musulmans dans les prisons franciliennes). Comment expliquer la délinquance spécifiquement liée à l'immigration, phénomène constaté dans la plus part des pays européens ? Selon le docteur Patrick Huerre, expert auprès des tribunaux, c'est le contexte familial et social qui en réalité prévaut : ainsi montre-t-il, au terme de quinze ans de diagnostics effectués sur les viols et agressions sexuelles en réunion, que 52 % des agresseurs étaient d'origine maghrébine, et 20 % issus de l'Afrique noire.
    Mais surtout, la plupart des délinquants étaient en échec scolaire, et dans des familles éclatées, caractéristiques d'une assimilation ratée. Pour des raisons économiques liées au prix de l'immobilier en centre-ville, les immigrés vivent souvent dans des banlieues qui se paupérisent et se transforment en ghettos où peu à peu le non-droit règne. Plus l'immigration est importante, plus ces zones s'étendent, fort logiquement.
    Il existe aujourd'hui des centaines de cités dans toute la France où ni police, ni services sociaux, ni même services d'urgence (pompiers, Samu, etc.) ne peuvent plus pénétrer. L'accumulation par strates de populations analphabètes, non intégrées, parlant mal ou pas notre langue, désœuvrées et sans emploi, a créé des conditions de vie précaires qui mènent les deuxième et troisième générations à la délinquance, Les Jeunes qui peuplent ces cités sont pris en charge par ce qu'on nomme pudiquement l'économie parallèle, soit le trafic de drogues, les vols, et autres, le tout sous la coupe de bandes organisées, selon un schéma bien connu des services de police, Et la réponse quasi unique des gouvernants au problème posé a été depuis trente ans des subventions, encore des subventions, ou la création à jet continu d'organismes étatiques divers, ce qui est idiot sur le plan économique, mais surtout pervers : la ville rieuse où chacun vit en harmonie ne reçoit aucune aide gouvernementale, quand la cité hantée par des bandes racistes va connaître une pluie d'argent public. Plus la délinquance sévit, plus le maire et son équipe seront récompensés ! Sans parler, en outre, des pratiques tribales maghrébo-africaines qui s'y déroulent : lors d'une conférence de presse tenue le 13 mars dernier, la sous-ministre Valérie Létard a rappelé - sans proposer aucune solution - que la France comptait près de 55 000 femmes excisées et 70 000 femmes mariées de force chaque année !
    Nous allons montrer que depuis trois décennies, les gouvernements fi' ont tenté de résoudre la violence, le trafic, les braquages, et le racket dans les banlieues que par la création de dizaines de comités Théodule, ou via l'injection d'argent public à fonds perdus: vacances, centres culturels, MJC, terrains de foot, équipement divers, souvent saccagés l'année même de leur édification. N'aurait-il pas été plus judicieux, par exemple, de conditionner ces investissements au retour préalable de la paix civile ? Par peur de choquer les bobos du VIe, des quartiers entiers de la périphérie (mais aussi, de plus en plus souvent, certains quartiers des métropoles où abondent les HLM) ont été progressivement abandonnées, malgré les subventions démentes dont ils ont été l'incessant objet. Quant à la malheureuse population honnête, et souvent modeste, qui ne peut en déménager par manque de moyens, elle est devenue l'otage de criminels, dans l'indifférence des élites verbeuses qui sollicitent nos suffrages avec leurs remèdes à la Docteur Knock.

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    Voici quelques étapes de cette course à l'échalote. Juin 1983 : création du Conseil national de prévention de la délinquance (CNPD). La loi du 22 juin inscrit le droit au logement parmi les droits fondamentaux ... Novembre 1983 : lancement de la mission Banlieue 89, sous la houlette des architectes Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, pour « lutter contre l'enclavement des quartiers défavorisés ». Juin 1984 : création du Comité interministériel pour les villes (CIV) et du Fonds social urbain (FSU), en liaison avec le programme gouvernemental « Mieux vivre dans la ville ». Février 1985 : circulaire du Premier ministre qui met en place les « contrats d'action de prévention pour la sécurité dans la ville » (CAPS). Octobre 1988 : création d'un Conseil national des villes (CNV), d'un Comité interministériel des villes et du développement social urbain (ClV), et d'une Délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (DIV), qui reprend les activités de Banlieue 89 : quatre cents quartiers en difficulté sont recensés. Janvier 1989 : démarrage du « dixième plan gouvernemental » : 400 conventions DSQ (développement social des quartiers) sont signées. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance le Programme développement solidarité (PDS) en faveur des quartiers. Novembre 1989 : circulaire sur la politique de prévention de la délinquance ; création de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). Mars 1991 : émeutes dans la cité des Indes, à Sartrouville ; création d'un « Comité d'évaluation de la politique de la ville ». Mai 1991 : violents incidents au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie; création de la section « violences urbaines » aux Renseignements généraux (RG) ; début de l'opération « Quartiers lumières ». Jumet 1991: loi d'orientation pour la ville (LOV), dite aussi « loi anti-ghettos ». Le gouvernement définit les premiers grands projets urbains (GPU) en faveur de quartiers situés en banlieue parisienne, ainsi qu'à Vénissieux, Marseille, Roubaix et Tourcoing. Septembre : création du service national ville (SNV), dans le cadre duquel des appelés du contingent seront affectés dans les quartiers jugés sensibles. Mai 1992 : circulaire du ministère de l'intérieur sur les plans locaux de sécurité (PLS), qui prévoient l'accroissement de la présence policière dans les banlieues. Juillet 1993 : le gouvernement annonce la mise en place d'un « plan de relance pour la ville ». Février 1994: création d'un « Fonds interministériel d'intervention pour la politique de la ville » (FIV) Mai 94 : circulaire gouvernementale relative à la « politique de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité en milieu urbain » ; discours de Mme Veil (ministre) devant le Conseil national pour l'intégration des populations immigrées (Cnipi). Juin 1994 : mise en place des 214 contrats de ville concernant 750 communes et 1 300 quartiers ; lancement du programme Européen Urban (1994-1999) en faveur des quartiers défavorisés - 8 sites français sont sélectionnés. Janvier 1996 : le Premier ministre Alain Juppé annonce un « pacte de relance pour la ville » axé sur le développement économique et l'emploi. Mai 1996 : création des emplois de ville, qui concernent les jeunes de quartiers âgés de 18 à 25 ans (ils seront remplacés l'année suivante par les emplois-jeunes). Novembre 1996 : la loi sur la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville institue 750 zones urbaines sensibles (ZUS). Le gouvernement crée également des zones franches urbaines (ZFU) afin d'attirer les entreprises dans certains quartiers en difficulté grâce à des exonérations fiscales et sociales. Juin 1998 : assises nationales des ZEP à Rouen ; le comité interministériel des villes (CIV) définit les priorités du gouvernement en matière de politique urbaine l'accent est mis notamment sur les notions de pacte républicain et de cohésion sociale. Mars 1999 : le ministre de l'Intérieur Chevènement signe une circulaire visant à renforcer la lutte contre les violences urbaines. Décembre 1999 : le CIV entérine le programme gouvernemental de rénovation urbaine et de solidarité ; 50 grands projets de ville (GPV) sont créés, et 30 opérations de renouvellement urbain (ORU)sont engagées. Décembre 2000 : promulgation de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU), qui soumet à un prélèvement les communes comptant moins de 20 % de logements sociaux ; circulaire gouvernementale portant création d'un fonds de revitalisation économique (FRE), destiné à relancer les activités dans les quartiers. Octobre 2001 : Le ClV décide de consacrer près de 10 milliards de francs de subventions nouvelles d'ici à 2006, d'accorder 25 milliards de francs de prêts à taux réduit en faveur des personnes vivant dans les quartiers difficiles et d'accélérer les démolitions de barres HLM. Novembre 2001 : loi relative à la lutte contre les discriminations. Le FAS devient le Fasild (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). Juillet 2002 : décret relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance ; les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD) sont remplacés par les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Janvier 2003 : M. Borloo rend publique la liste des 41 nouvelles zones franches urbaines (ZFU) qui verront le jour en janvier 2004. Mars 2003 : promulgation de la loi pour la sécurité intérieure (LSI), qui renforce considérablement les moyens de la police judiciaire et élargit les pouvoirs de contrôle par le croisement et l'extension des fichiers d'infractions ou d"'incivilités" (parmi lesquelles on trouve les rassemblements dans les halls d'immeubles). Août 2003 : loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite loi Borloo, consacrée à la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Novembre 2003 : lancement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) et de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) ; installation de l'Observatoire national de la délinquance (OND). Octobre 2004 : installation de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) au sein de la Délégation interministérielle à la ville (DlV). Janvier 2005 : promulgation de la loi relative à la programmation pour la « cohésion sociale ».
    On pourrait continuer ainsi des pages durant. Des milliards d'euros de subventions absurdes ont été déversés dans le tonneau des Danaïdes qu'est l'immigration à robinets ouverts.
    Epargnons au lecteur - qui a déjà forgé son opinion sur ces questions - la litanie des initiatives récentes sarko-fillonesques, aussi plates que ce qui précède, et avec des résultats semblables. Les délinquants se rient des mollassons ; en revanche, ils craindraient probablement ceux qui leur rendraient la politesse à coup de pied dans le fondement.
    Hélas, l'électeur semble s'accommoder fort bien d'être traité en paria dans sa propre maison. A lire les résultats invariables de l'UMPS aux élections, il ne semble pas que le temps du Karcher, promis par le faux dur Sarko, soit pour demain.
    Aussi est-il logique, au fond, que le tabassage de Français soit désormais la règle, passé minuit.
    Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 2009