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  • Sclérose : des chansons pour la Manif

    "On n’a pas besoin d’inventer la vérité. On a tout vu, on y était.
    Et tes vidéos falsifiées ! Il faut même t’apprendre à compter ! (...)

    Tu mens aux jeunes avec la théorie du genre"

    Il est le chanteur de l'ancien groupe "Sclérose" qui produisait du rock français dans les années 80. Sur son site, il propose des chansons inspirées de La Manif qu'il a créées depuis la première manif du 23 octobre 2012. Il a joué avec des amis normands Porte Maillot le 13 janvier et Place Patton le 24 Mars.

    Il sera bien sûr à Paris le 26 Mai. Il retravaille son titre "On ne lâche rien !" ci-dessous pour cette grande manif.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les opposants au Mariage pour tous dénoncent les violences policières à Lyon à travers les “apéros pour tous”

    Lyon-300x210.pngDepuis mercredi les opposants au mariage pour tous se rassemblent autour des “apéros pour tous” afin de dénoncer les violences policières dont ont été victimes de nombreux manifestants dans la soirée de mardi ou devant la préfecture du Rhône la police les matraqua au cri de “fracassez les”

    Mardi 23 avril les forces de l’ordre déployées pour encadrer les manifestations d’opposition à la loi Taubira employèrent des moyens brutaux et indignes d’une grande démocratie afin de disperser des manifestants. Voici quelques éléments marquants de cette soirée:

    - Devant l’Université Lyon 2 des membres des forces de l’ordre insultèrent clairement de “fils de pute” des manifestants pacifiques devant des dizaines de témoins médusés.

    - Place Bellecour tandis que des manifestants organisaient un sitting pacifique plusieurs manifestants reçurent des coups de matraques sans aucune sommation préalable. ICI sur cette vidéo à 0:30 secondes.
    Plus tard place Louis Pradel les forces de l’ordre distribuèrent coups de boucliers et coups de matraques aux manifestants.

    - C’est près de la préfecture que la violence a été la plus extrême, après un nouveau sitting pacifique devant la préfecture, la police chargea l’avant du cortège et utilisa du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Un groupe de quelques manifestants, tous des jeunes hommes, furent matraqués à de multiples reprises au cri de “fracassez les” par les forces de l’ordre. Cette agression fut sauvage et sans aucune sommation face à des manifestants non violents. Au moins 5 manifestants ont de nombreuses séquelles et envisagent des plaintes suite à ce dérapage inadmissible.

    Suite à ces violences un “apéro pour tous” a été organisé mercredi place de la république et a rassemblé plus de 100 personnes. Les manifestants ont symboliquement bloqué quelques minutes la rue Childebert afin de dénoncer ces violences policières. Hier soir en marge du rassemblement des veilleurs place Louis Pradel se sont une cinquantaine de manifestants qui se sont à nouveau rassemblés autour d’un “apéro pour tous” pour protester contre ces violences.

    http://fr.altermedia.info

  • L’athéisme politique grotesque de François Hollande

    Le site internet de France 3 Haute-Normandie évoque l’inauguration du festival Normandie impressionniste, dimanche 28 avril à Rouen et suggère que le président de la République, François Hollande, aurait refusé de s’exprimer devant un tableau représentant une scène à caractère religieux : « Découvrant que François Hollande devait prononcer un discours devant une immense toile représentant une scène à caractère religieux, et devant l’impossibilité technique de déplacer ce tableau à la taille XXL, les autorités avaient demandé aux employés du musée de tendre une immense bâche bleue », peut-on y lire. Le tableau en question ? Le Martyre de sainte Agnès, de Joseph-Désiré Court.

    En décembre dernier déjà, le président de la République avait fait décrocher un portrait de l’Abbé Pierre du mur d’un centre Emmaüs où il donnait une conférence de presse. L’Elysée avait alors invoqué « des raisons techniques » : le cadre aurait provoqué « un reflet gênant pour les caméras ». Peu crédible.

    Le musée des Beaux-Arts de Rouen explique qu’il s’agit cependant d’un « dispositif normal » pour le président qui « parle toujours devant une grande toile bleue ». Sauf que François Hollande s’est déjà exprimé devant des décors plus chargés qu’un simple fond uni. Ainsi, le 12 mars dernier à Dijon,  il s’était exprimé devant l’imposante Etude pour les gloires de la Bourgogne, d’Henri-Léopold Lévy, laquelle orne la salle des Etats de l’Hôtel de Ville. Vraiment pas crédible.

    Décidément, il semble que la République ne reconnaisse absolument rien au dessus d’elle. Le Bon Dieu est sans doute un concurrent trop sérieux pour elle qu’elle se sente en danger chaque fois qu’une trace ou un témoignage de notre Histoire lui rappelle la Foi du peuple français ! Concurrence insupportable que celle d’une religion qui a façonné l’âme française, d’un Dieu qui a fait de la France sa fille aînée…malgré François Hollande, sans doute.

    http://www.contre-info.com/

  • Déconnectée du réel, la gauche s’est marginalisée

    Cyril Brun constate que de gauche, l'épicentre de la vie politique est en train de virer de bord :

    "[...] Depuis des mois, des hommes de gauche et de droite se rendent comptent qu’ils ont les mêmes intérêts, la même vision de la société et de l’essentiel. C’est autour de cet essentiel que se fixe désormais le nouvel épicentre de la vie politique pulvérisant le traditionnel « droite/gauche socio-économique ». Comme en 1792, c’est bien autour  d’une vision différente de la civilisation que se rassemblent ou se déchirent les Français. Nos politiques, toutes mouvances confondues, ne semblent pas avoir pris la mesure de ce changement. Les primaires UMP à la mairie de Paris, la valse des candidats autour de la question du mariage pour tous, le montrent bien.

    Mais en face, dans le peuple, c’est bien là que se trouve le clivage et c’est bien pour cela que des gens jusque-ici de droite feront tomber Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres déçus d’une fausse gauche, réclament la démission de François Hollande. Le personnel politique en place actuellement, s’il veut rester dans la course, devrait prendre acte d’un tel changement. Le peuple de France, quant à lui, s’il veut se faire entendre et trouver des représentants qui se battent pour leurs convictions profondes devrait lui aussi prendre conscience de ce revirement, car au fond, s’il descend si massivement dans la rue c’est bien pour cela ! A lui peut-être de trouver dans ses rangs ceux qui, d’un côté comme de l’autre, se battront pour eux et en leur nom. Une nouvelle donne, un nouvel échiquier, avec des couleurs plus tranchées, du rouge vif au bleu foncé, appellent un nouveau personnel politique de part et d’autre de ce nouvel épicentre qui n’est autre que l’Homme lui-même, vu à gauche comme un jouet irréel et à droite comme une valeur en prise sur le réel. Autour de ce clivage peuvent très bien se retrouver une droite sociale, une droite libérale, une droite nationale, une droite européenne. Mais toutes ces droites ne franchiront désormais plus la ligne la plus essentielle, celle qui protège l’Homme réel. Du reste, les récents sondages recensés dans le Valeurs Actuelles du 18 avril 2013 montrent que le peuple de France est majoritairement  de cette droite-là. Déconnectée du réel, la gauche (ancienne et nouvelle donne) s’est marginalisée, tandis que la droite, nouvelle version, celle du respect de l’Homme réel rassemblerait selon les thèmes 53 à 92 % des Français. Ce qui signifie qu’un programme politique fondé sur les valeurs traditionnelles respectant la dignité de l’Homme réel, et donc aussi sa fragilité, pourrait se traduire par un plébiscite du peuple."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Créationnisme, cet autre révisionnisme (2/2), par Laurent Glauzy

    « La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science et de l’esprit, en est la lumière véritable ». Fernand Crombette

    Le créationnisme condamne les thèses évolutionnistes de Darwin publiées en 1859 dans De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle.

    créationnisme

    Le Darwinisme et les montages de la science

    Philip Stott démontre que les darwinistes sont des scientifiques – faussaires. Son accusation repose sur les hommes de Piltdown, de Nebmska et sur la fameuse Lucy[3]. Il dévoile que Lucy n’est que le résultat d’un assemblage fantaisiste de divers ossements consolidés avec du plâtre. Aux Etats-Unis, d’éminents scientifiques ont révélé ces supercheries. Le Dr A.E. Wilder Smith, titulaire de trois doctorats d’université et le Dr Malcolm Bowden, paléontologiste affirment que l’homme de Piltdown conservé au British Muséum a été réalisé à partir d’un crâne d’homme et d’une mâchoire de singe. A la suite d’un voyage à Java entrepris en 1891, le néerlandais Eugène Dubois réalise un trucage semblable, l’homme de Java. Peu avant sa mort, il avoue sa « fabrication scientifique ». Cette pseudo-découverte, présentée comme le chaînon manquant entre l’homme et le singe, n’est que l’assemblage d’un tibia d’homme avec le crâne fossilisé d’un gibbon géant. Le tout est conservé aux Pays-Bas au Musée d’histoire naturelle de Leyde. La fabrication d’Eugène Dubois était cependant nécessaire pour donner une impulsion aux dogmes de Darwin : lorsqu’il compose son œuvre, le monde scientifique ne dispose pas de squelettes fossilisés démontrant la théorie de l’évolution des espèces et de l’homme.

    Dans une lettre du 18 décembre 1860 adressée à Friedrich Engels, Karl Marx évoque le livre de Darwin comme « la base naturelle historique de leurs idéologies »[4]. Faut-il, par ce truchement, appuyer la tradition talmudique selon laquelle le non-Juif (goy) est un animal à apparence humaine et détruire la vision chrétienne scientifique[5]? Le mensonge de l’homme des cavernes s’inscrit dans cette évidence. Au début du XXe siècle, les livres font l’archétype d’un homme vivant nu, velu, primitif et voûté. Très rapidement, le Pr Rudolf Virchow, anthropologiste ayant enseigné à l’Université de Berlin et fondateur de la pathologie cellulaire, rejette ce portrait. En 1872, étudiant les ossements de l’Homo neanderthalensis, il explique qu’il ne s’agit que d’un homme moderne, un Homo sapiens qui a souffert de rachitisme et d’arthrite[6]. Les évolutionnistes taisent le fait que la taille du crâne de l’homme de Neandertal était de 10 à 15 % supérieure à celle de l’homme contemporain[7]. Serions-nous dans le cas d’une évolution à l’envers, une involution ? Le Sacramento Union se rallie à l’évidence : « L’homme de Neandertal n’aurait pas pu être le singe velu que nous avions imaginé »[8].
    D’après le préhistorien Jean Clottes qui débuta sa carrière au ministère de la culture comme directeur des antiquités préhistoriques pour la région Midi-Pyrénées, avant de devenir conseiller scientifique pour l’art préhistorique, 5 % des peintures rupestres préhistoriques constituent de véritables chefs-d’œuvre montrant des perspectives de profondeur, de pesanteur ou de légèreté et des mouvements, que même l’homme contemporain serait en mal de reproduire. L’homme des cavernes aurait donc pu être un homme avancé comme nous l’avons exposé à propos des géants. D’ailleurs, Jean Clottes pense qu’il est une erreur d’affirmer que le silex, donnant trop peu d’étincelles[9], ne pouvait pas servir à allumer un feu. L’homme de la préhistoire connaissait alors certainement des moyens plus évolué pour allumer un feu.

    Comme les évolutionnistes, les préhistoriens font table rase de ces observations, tout comme sont soigneusement évincées du débat scientifique les explications attribuant aux peintures rupestres et à l’art pariétal une notion surnaturelle et une croyance chamaniste. Cette position est pourtant défendue par des scientifiques comme Fernand Crombette[10], par l’anthropologue sud-africain David Lewis-Williams et par Jean Clottes[11]. Par leur attitude négationniste, les évolutionnistes ôtent toute une grandeur spirituelle à l’homo sapiens sapiens et à ses prédécesseurs. Dans l’édition de 1972, Le Petit Larousse mentionne au mot « préhistoire » et au sujet de l’art pariétal (p. 737) que « ces œuvres sont sans doute les témoins de pratiques magiques qui permettaient de s’assurer un contrôle sur les forces mystérieuses de la nature : la présence fréquente de signes et de figures abstraites à proximité des animaux peut être interprétée comme l’indice d’envoûtements effectués au profit des chasseurs. Mais on a pu considérer, de plus, que chaque caverne ornée constituait une combinaison de signes dont le déchiffrage, très délicat, serait un élément essentiel pour la connaissance de l’homme préhistorique en nous livrant des clés sur les mythes qu’il avait pu élaborer ». L’édition de 1980, ne mentionne plus cette partie de définition essentielle. Tout ceci démontre que la préhistoire n’est qu’une caricature à géométrie variable servant les dogmes débiles de l’athéisme et de l’évolution.
    Ces hommes de la préhistoire sont sans doute les contemporains des saintes Ecritures. Et d’aucuns seraient alors bien surpris d’apprendre que la Bible parle de ces hommes qui pratiquent la magie dans les cavernes : « On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l’Eternel et l’éclat de sa majesté ».
    (Isaïe II, 19)

    Les « profondeurs de la poussière » ne symbolisent-elle pas l’obscurantisme et l’idolâtrie conduisant effectivement à la terreur de l’Eternel ?
    Une terre et un univers très jeunes ?

    Les créationnistes pensent que la terre n’a pas 4,5 milliards d’années. Ils lui donnent un âge compris entre 6 000 et 10 000 ans, comme l’expose la lecture de la Genèse. Par cette datation, complétée par la description du Behemoth, les créationnistes avancent la plausibilité de cas comme celui du Loch Ness. Car si la terre est si jeune, certaines espèces pourraient ne pas être éteintes. Sur le plan scientifique, le Dr Russel Humphreys observe que la désintégration des comètes est trop rapide, l’eau et les sols marins manquent de vase et de sel, l’inclinaison des couches géologiques est trop forte pour que la terre et l’univers aient plusieurs milliards d’années[12]. Dans De mythe van de evolutie, afin de démontrer la relative jeunesse de notre planète, Ph. Stott reprend le témoignage de Neil Amstrong adressé au journaliste Bob Hope. L’astronaute explique qu’avant la mission d’Apollo XIII, les chercheurs de la NASA redoutaient qu’une importante épaisseur de poussière ne recouvre la surface de la lune. Le Dr Harold S. Slusher, géophysicien, établit le calcul suivant. Sachant que sur la lune 14,3 milliards de tonnes de poussières interplanétaire se déposent chaque année, nous obtiendrions alors une épaisseur de 300 à 330 mètres pour 4,5 milliards d’années. Or, l’épaisseur de la poussière sur l’astre est de 3 à 7 centimètres : la lune aurait alors environ dix mille ans. Cette évaluation est d’autant plus pertinente que les créationnistes et les évolutionnistes pensent de manière unanime que la lune et la terre ont le même âge.
    L’observation du soleil est également très révélatrice. Son diamètre diminue de 1,5 mètre par heure. A cette vitesse, il y a vingt millions d’années, sa surface aurait touché celle de la terre. Le Dr Melvin A. Cook, physicien-chimiste et déjà nominé pour le prix Nobel, arrive aux mêmes statistiques grâce à l’étude du taux d’hélium contenu dans l’atmosphère. Si la terre avait 4,5 milliards d’années, son atmosphère serait saturée en hélium. C’est loin d’être le cas !

    Stalactites et stalagmites[13]

    Dans le Yorkshire, à Knaresborough, une cascade surnommée Petrifying Well défie toutes les certitudes des scientifiques évolutionnistes[14]. Après une immersion de trois à cinq mois, il a été observé la pétrification de divers objets comme un parapluie, un ours en peluche ou un chapeau. Le Dr Monty White, chimiste et biologiste s’est rendu sur place : « J’observais un incroyable spectacle géologique ».
    Depuis 1630, cette cascade constitue une attraction pour les touristes. L’eau de source y est particulièrement riche en minéraux. Le dépos est composé de carbonate de calcium et d’une grande quantité d’autres minéraux. La durée de pétrification dépend de la taille et de la porosité de l’objet immergé. Les plus connus qui ont été entièrement transformés par ce processus dans le Petrifying Well sont un chapeau de l’époque Victorienne et un bonnet qui furent plongés dans la cascade en 1853.
    Cette expérience démontre que le processus de formation des stalactites et des stalagmites trouvent son explication dans la composition de l’eau riche en minéraux comme celle de Petrifying Well. Sous le mémorial Lincoln à Washington, des stalactites ont grandi de cinq pieds (environ 1,50 mètre) en moins de cinquante ans[15]. Des grottes ouvertes aux Etats-Unis et en Australie depuis l’époque de la ruée vers l’or montrent aussi des stalactites et des stalagmites ayant atteint d’importantes tailles en seulement cent cinquante années. Certaines d’entre elles sont de véritables merveilles n’ayant pas eu besoin de millions d’années pour se former. Selon la Genèse, le Déluge recouvrit la terre d’eau il y a environ 4 200 ans. A la fin du ce cataclysme planétaire, la boue qui était en suspension dans l’eau s’est déposée au fond. Ensuite l’eau s’est engouffrée dans les fosses océaniques qui venaient de s’affaisser. Après le Déluge, les sédiments se sont asséchés et durcis. A différents endroits, des cavités se sont formées dans le calcaire. Ensuite, l’eau de pluie, qui est légèrement acide, a traversé le calcaire en dissolvant celui-ci. Les gouttes l’ont déposé au plafond des grottes, en formant les stalactites. Enfin, des stalagmites se sont formées sur le sol des grottes et ont parfois rencontré des stalactites, formant ainsi des colonnes. Ce ne sont pas des millions d’années qu’il faut pour la formation des stalactites, mais des millions de gouttes d’eau !

    La génération spontanée

    Concernant la création de la cellule, l’argumentation évolutionniste repose sur une terre âgée de 4,5 milliards d’années et un univers de 10 milliards d’années. Cette théorie permet sans doute d’enfouir l’origine de l’homme, fruit supposé de la génération spontanée dans l’incommensurabilité des longues périodicités. Pourtant, la génération spontanée est facilement démentie en 1668 par l’Italien Francesco Redi. A l’aide de morceaux de viande mis sous cloche, il démontre que des asticots ne naissent pas spontanément de la viande avariée, mais proviennent des œufs pondus par des mouches. Pasteur abondera dans ce sens en affirmant que les êtres vivants ne peuvent pas être engendrés par de la matière stérile. C’est la loi de la biogenèse.
    Les moyens de datation comme le carbone-1416 laissant accroire à des âges aussi précis que lointains, sont très contestés. Ph. Stott relate une expérience de datation conduite en 1967 sur de la lave provenant de l’éruption du volcan Hualaleï à Hawaï survenue en 1801. Les résultats sont consternants. Aucun n’approche une estimation de cent soixante six ans. Le potassium-argon fournit un intervalle de soixante à cent soixante millions d’années, et le second, à partir de l’uranium, estime l’âge de la lave à trois milliards d’années.
    Contrairement aux créationnistes, les évolutionnistes ont droit à beaucoup d’égards. Les dynasties les plus influentes comme les Rockefeller et Carnegie, recensées dans Les 13 lignées sataniques de Robin de Ruiter, étaient parmi celles qui ont concédé des supports financiers au développement du Darwinisme aux Etats-Unis ».

    Laurent Glauzy  http://lacontrerevolution.wordpress.com

    3 Philip Stott, De mythe van de evolutie (Le mythe de l’évolution), Christian Press, 1993.

    4 Marx and Engels Letters, vol. II, p. 456.

    5 Dans Jewish Supremacism (2003), David Duke retranscrit dans le chapitre The Talmud : A jewish-Supremacist Doctrine, plusieurs passages mentionnant la haine du Talmud envers le goy. Baba Mezia 114a-114b : « Seulement les juifs sont des humains. Les Gentils sont des animaux ».

    6 Unlocking the Mysteries of Creation, p. 135.

    7 Idem.

    8 Journal californien le Sacramento Union du 16/9/81 dans l’article intitulé : Neanderthal Man.

    9 Disque compact La Préhistoire en Ariège, en long, en large et en travers, 2005.

    10 Cf. : F. Crombette, Synthèse préhistorique et esquisse assyriologique.

    11 Dans Les Chamans et la préhistoire (1996), ces deux spécialistes expliquent que seuls les chamans osaient s’aventurer au fond des grottes. Ils se mettaient en transe pour se livrer à des rites magiques et passer d’un monde à l’autre.

    12 Science et Foi n°65 du 3trimestre 2002.

    13 Extrait de l’article intitulé Ce chapeau de pierre qui ridiculise les évolutionnistes (Libre journal de la France Courtoise n°356 du 21/07/05).

    14 Creation n°24 (juin 2002).

    15 Unlocking the Mysteries of Creation, p.53 et Dr Moris dans Scientific Creationism, p. 156

  • Créationnisme, cet autre révisionnisme (1/2), par Laurent Glauzy

     « La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science et de l’esprit, en est la lumière véritable ». Fernand Crombette

    Le créationnisme condamne les thèses évolutionnistes de Darwin publiées en 1859 dans De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle.
    créationnisme
     
    Les observations des créationnistes dans les domaines de la géologie, de l’astronomie, prouveraient que la création de la terre est indissociable des plans de Dieu. Ainsi, pour certains d’entre eux, la terre serait le centre de notre système solaire, tandis que les autres planètes, comme Jupiter, Mars, graviteraient autour d’un point proche du soleil. C’est le schéma géocentriste. Les géocentristes pensent que la thèse officielle de l’héliocentrisme (le soleil centre du système solaire), tout comme celle de la relativité d’Einstein, ne sont pas fondées.
    Le géocentrisme et la religion
    Sous le titre « Saint Thomas d’Aquin était géocentriste », le bulletin n° 5 de juin 2001 Aux Amis du Christ Roi de France, avance : « On peut raisonnablement se demander si Galilée était cabaliste et s’il a pris dans le Zohar l’idée de ses recherches. (…) Le débat du géocentrisme et de l’héliocentrisme est essentiel car nous sommes au cœur du différend entre les fidèles de Jésus-Christ et ses ennemis. De ces deux théories naissent deux systèmes philosophique et religieux contradictoires, comme l’a bien démontré le Père Meinvielle dans De la Cabale au progressisme. Le géocentrisme a été longtemps celui de la civilisation chrétienne. L’héliocentrisme est un enseignement issu de la Cabale ».
    A cet effet, David Drach (dit le Chevalier Drach), rabbin converti au catholicisme au cours du XIXe siècle, affirme dans « De l’harmonie entre l’Eglise et la Synagogue » que la sainte Cabale des grands prêtres hébreux enseignait le double mouvement (annuel et diurne) de la terre. Etienne Couvert affirme : « C’est bien un culte solaire que Copernic et Galilée pratiquaient. Ce fut à la lumière de ces textes que les juges du saint-Office ont condamné Galilée »1.
    Le géocentrisme et la science
    Le CESHE mentionne dans « Galilée avait-il tort ou raison ? » que « les expériences de Michelson (premier prix Nobel scientifique amé -ricain) faites en 1887 et en 1924, prouvent définitivement que la terre est quasiment fixe par rapport à l’éther dans son mouvement annuel et ne tourne donc pas autour du soleil ». Le géocentrisme est également défendu par Yves Nourrissat, l’autrichien Helmut Posch dans Das wahre Weltbild nach Hildegard von Bingen (La vraie conception du monde selon Hildegard von Bingen) (1998), l’astronome protestant danois Tycho Brahe dont Kepler est l’élève et aussi Fernand Crombette. A l’époque de la Grèce antique, Aristote considère l’univers comme géocentrique. Tous ces noms montrent que l’héliocentrisme n’est pas une évidence partagée par tous les grands scientifiques. Il peut être sujet à contestation.
    Le Loch Ness, explication biblique ?
    Le créationnisme comprend la cryptozoologie qui est l’étude d’animaux inconnus et non répertoriés par la science. Sous le nom de « Behemoth », le Livre de Job (XXXX, 10) produit la description d’un monstre laissant penser à un dinosaure. C’est une des raisons pour lesquelles, les antidarwinistes soutiennent en outre la plausibilité du monstre du Loch Ness. Tous ne soutiennent pas que Nessie nage dans les profondeurs du loch écossais, mais que son existence peut trouver moult arguments, surtout depuis que des apparitions semblables auraient été constatées dans les lacs d’Italie du Nord, au lac Champlain (entre le Québec et les Etats-Unis), au lac Titicaca ou encore en Norvège.
    La revue Leviathan étudie ce dernier cas : « Une équipe de scientifiques qui était sur les traces du Loch Ness, a récemment rejoint les rives du Fjord de Roemsjoen. Des témoins affirment avoir aperçu un monstre semblable à celui du Loch Ness. Les récits de ce genre ne sont pas rares dans ce coin de Norvège. Les premiers remontent au XVIIIe siècle. Cette nouvelle a même été diffusée par la BBC et The Sunday Herald du 12 juillet 2002. Il y a quelques années, de tels témoignages avaient conduit plusieurs expéditions scientifiques au Congo, dans la forêt équatoriale de Mokele Mbembe. Pour les créationnistes, ces monstres ne seraient rien d’autres que les survivants des derniers dinosaures, des rescapés du Déluge »2.
    Des œuvres d’art représentent des dragons. Ce sont des mosaïques romaines, un sceau minoen datant de 1 600 ans av. J.-Ch. Le folklore sioux fait état d’un oiseau géant abattu par la foudre. Des dessins dans les grottes du grand canyon et les drakkars des Vikings reproduisent ces drôles d’animaux. Toutes les cultures anciennes les mentionnent. S’agit-il de simples légendes ? Y a t-il vraiment 70 millions d’années que les dinosaures ont disparu ?
    D’anciens livres comme Historia Animalium au XVe siècle enseignent que ces créatures préhistoriques existent mais sont extrêmement rares. Au XVIe siècle siècle, le naturaliste Ulysses Aldrovandus évoque l’histoire d’un berger appelé Battista qui aurait tué en 1572 un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus près de Bologne. En 1977, au Japon, un bateau de pêche a pris dans ses filets une énorme carcasse ressemblant à celle d’un Plésiosaure (dinosaure marin comme le Loch Ness). Dans les années 1980, assisté par une équipe de géologues, le Dr Clifford Wilson témoigne avoir trouvé au Mexique et au Texas des empreintes de dinosaures et d’hommes datant d’une époque « récente » sur des plaques de craie. Dans After the flood, Bill Cooper consacre deux chapitres répertoriant quatre-vingt-un lieux de Grande-Bretagne où l’homme et les dinosaures se seraient « côtoyés ». Il relate le cas d’un reptile énorme qui aurait vécu dans le Suffolk en 1405 : « A côté de la ville de Bures, à Sudbury, est apparu un genre de dragon qui provoqua une grande panique parmi les villageois. C’était une bête qui avait un corps énorme, une Crète au-dessus de la tête, des dents pointues et une énorme queue ». Un autre paragraphe mentionne un témoignage concernant des empreintes de reptiles volants trouvées au Pays de Galles à la fin du XIXe siècle dans les bois bordant le château de Penlin. Ces récits rappellent étrangement ceux de l’aigle de Haast éteint au XVe siècle en Nouvelle-Zélande abordé en introduction du présent livre.
    Concernant Nessie, le plésiosaure du Loch Ness, B. Cooper développe que l’Ecosse compte plusieurs lochs où d’autres monstres auraient été aperçus. Le Loch Monar où depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de quarante témoignages ont été enregistrés. Les défenseurs du Loch Ness affirment que certaines photographies ont déjà été reconnues comme exactes par le corps scientifique, avant d’être officiellement considérées comme fausses. Par exemple, publiées dans le Spiegel du 30 juillet 1979, les photographies de Frank Searle sont à présent controversées. Pour avoir soutenu la théorie de l’existence du monstre du Loch Ness, certaines personnes ont perdu leur profession. Dans les années cinquante, Gordon Atwater doit partir du Hayden Planetarium et le zoologiste Denys Tucker est contraint de quitter le peu respectable British Museum. Dans The Enigma of Loch Ness (1991), le Pr Henry Bauer note l’importance et le sérieux de tels sujets.
    1 Etienne Couvert, La gnose contre la foi, Editions de Chiré, 1989.
    2 Leviathan n° 26 de janvier 2003 dans l’article Op zoek naar Nessie in Noorwegen (A la recherche de Nessie en Norvège).
  • Les faux-semblants de la prétendue laïcité – Par Eric Delcroix

    La grande presse française s’est émue de la condamnation par la Cour pénale d’Istamboul à dix mois de prison avec sursis du pianiste turc de renommée internationale Fazil Say, pour blasphème. Or, en présence d’un tel cas, jamais les journalistes du Système ne semblent remarquer que nombre de personnes sont condamnées en France, sous l’empire de la « république laïque », tout pareillement pour blasphème… Peut-être plus ici que là-bas, puisque l’on peut lire dans le Figaro (16 avril, page 29) que « les procès pour blasphème ne sont pas très courants en Turquie (…) Mais les plaintes se multiplient, et la censure rôde ».

    En revanche, cela fait belle lurette que les plaintes, procès et condamnations de ce type se multiplient en France, à l’initiative de la LICRA, du MRAP, de la Ligue des droits de l’homme ou du Parquet…

    Les propos qui ont valu à Fazil Say sa condamnation

    Si l’on en crois toujours le Figaro, l’un des propos qui ont valu sa condamnation au pianiste virtuose consistait en ceci : « Je ne sais pas si vous vous en êtes aperçus, mais, s’il y a un pou, un médiocre, un magasinier, un voleur, un bouffon, c’est toujours un islamiste ». La correspondante du quotidien français, Laure Marchand – tout comme vraisemblablement la majorité de ses lecteurs – ignore manifestement que la phrase incriminée qu’elle cite… tomberait en France sous le coup de la loi Pleven. C’est en effet bien ce que permet l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881 modifiée par la loi du 1er juillet 1972, contre notamment la provocation à la haine religieuse – la haine contre les agnostiques ou athées relevant toujours de la liberté d’opinion.

    La différence, c’est que l’on peut supposer que la loi turque sur le blasphème – l’article 216 du Code pénal turc, selon la même source – défend la religion musulmane, alors que la loi française défend l’essence religieuse, quelle que soit la religion considérée pourvu, en pratique, qu’elle soit monothéiste.

    Aussi a-t-il fallu à notre législateur inventer le concept de « secte », pour éliminer de cette essence républicaine sacrée les religions sans reconnaissance sociale certaine, oubliant au passage qu’une religion n’est jamais qu’une secte qui a réussi… « Selon que vous serez puissant ou misérable », etc. Le poète a toujours raison…

    Les faux-semblants de notre laïcité « républicaine »

    Il est loisible à tout un chacun de dire que telle idéologie rend ses adeptes pervers. Vous pouvez donc publiquement vous en prendre, par exemple, au communisme en disant qu’il rend méchant, pour rester poli. En revanche, si vous faites de même avec, par exemple, l’islam (horresco referens), pour rester dans le cadre de notre turquerie de l’instant, vous serez condamné à de la prison et à une amende. Tel quel, pianiste ou pas, comme Fazil Say avec ses juges stambouliotes !

    Mais du fait de leur multiplication, les lois idéologiques et moralisantes qui ont ruiné les efforts d’impartialité de notre droit sont nimbées de flou artistique aux yeux d’une presse bien pensante, acquise à l’ordre moral antidiscriminatoire. Etre islamophobe, c’est du racisme ; être judéophobe, pire encore ; être christianophobe, seulement un peu moins risqué…

    Nous sommes là bien évidemment en plein délit d’opinion, mais il n’est pas de mise de le dire : la République c’est le Bien, la liberté, la tolérance et bien d’autres choses encore plus suaves. Question de non-dit, question d’éducation, question de conditionnement, tout simplement.

    La justice française peut y aller sans crainte : les condamnés, réputés « racistes » par une singulière extension du terme due à la loi Pleven, ne doivent pas espérer quelque mobilisation que ce soit contre les persécutions « républicaines ». En tout cas surveillez votre langage car aujourd’hui, ici et maintenant, des oreilles ennemies nous écoutent. Comme à Istamboul.

    Vérité en France, erreur en Turquie : les valeurs républicaines sont vraiment toutes en nuances.

    Eric Delcroix http://fr.novopress.info

    Voir aussi : http://www.brightsfrance.org/forum/viewtopic.php?f=35&t=2641

  • Interview du Printemps Français et de l'Action Française à Beaune par Dijonscope

    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours" (lien du journal)

    Interview du Printemps Français Beaunois et de l'AF
    Article de Jérémie Lorand sur Dijonscope
    Le Printemps Français, un "combat de tous les jours"
    Un foulard autour du cou pour l'un, un bracelet "La manif pour tous" pour l'autre, Baudouin et Stanislas attendent sur une terrasse du centre-ville de Beaune, en Côte-d'Or. Dans moins de deux heures, le Parlement va adopter définitivement le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Mais en cet après-midi du 23 avril 2013, jour de la Saint-Jean, les deux jeunes ne veulent pas déposer les armes et comptent bien eux aussi terrasser leur propre dragon, celui incarné par le mariage pour tous.
    Dans quelques jours, ils organiseront d'ailleurs un premier sit-in qui doit même recevoir le soutien du député-maire UMP de la ville, Alain Suguenot. Mais, cette action n'est que la face immergée de l'iceberg : Ils sont déjà montés à Paris à plusieurs reprises pour défiler et ont rejoint, depuis le 24 mars le très controversé et fantasmatique mouvement du "Printemps français"...
    Entre les Champs et les lacrymogènes
    À l'analogie avec le printemps arabe dont le mouvement reprend quelques codes comme le poing levé sur le logo, Stanislas préfère celle du Printemps de Prague : "L'issue des révolutions du printemps arabe est assez mitigé alors que le modèle de Pragues est la preuve que tout régime autoritaire peut tomber par une volonté populaire". Communicant, l'étudiant de 19 ans en Prépa Lettres à Aix-en-Provence l'est assurément. Tout comme il est déterminé dans son combat.
    Et il trouve un nouvel écho ce 24 mars 2013. Au 50, rue de la Grande Armée. "La répression des manifestants qui veulent défiler sur les Champs Élysée est très forte, c'est pour cette raison que l'on dit que le mouvement est né entre les Champs et les gaz lacrymogènes", se souvient-il." Contrairement à La Manif pour tous, dont nous sommes issus, nous considérons que la France entre dans une crise politique. Nous nous battons pour un nouvel humanisme et contre la répression policière qui s'établit faisant perdre à la France son aspect démocratique".
    Pour la porte-parole du Printemps français, par ailleurs présidente du Collectif pour l'enfant, le mouvement est avant tout un état d’esprit... Et son apparition, tardive, dans l'histoire de la lutte en fait un ovni de la contestation. S'y mêlerait militants d'extrême droite, catholiques traditionalistes, ou encore identitaires.
    La transgression en ligne conductrice
    Cette image, Stanislas veut s'en débarrasser. Il pointe d'ailleurs ouvertement les médias coupables, selon lui, de nourrir ces fantasmes pour "discréditer et disqualifier l'opposition" au projet de loi et "éviter les débats de fond". "Est-on extrémiste lorsque l'on possède des idées un peu plus fortes que celles que le système politique peut accepter ?", s'interroge Baudouin. À 17 ans, le lycéen est un des piliers de la section locale de l'Action Française, soutien du mouvement qui se revendique d'un certain Mohandas Karamchand Gandhi...
    Voilà quatre ans, qu'il a rejoint ce mouvement, motivé et même conseillé par ces parents. "Nous sommes une dizaine, nous aimons bouger, créer des événements", concède-t-il. Ce qui colle parfaitement à l'ADN du Printemps Français, qui a percé médiatiquement en multipliant les actions coup-de-poing telles que les réveils matinaux de défenseur du texte de loi (Lire ici LeMonde.fr).
    "Dans la charte du printemps français se retrouve le principe de transgression", précise Stanislas. "Il y a cependant une différence entre légalité et légitimité. Cela signifie que les militants sont prêts à effectuer des actions illégales si elles sont légitimes et nécessaires". À condition de ne pas franchir la ligne jaune établie par le principe de non-violence.
    Ainsi, il a quelques jours, les militants ont accroché durant une heure des banderoles au-dessus de l'autoroute A6 avant que les forces de l'ordre ne demandent leur retrait. "Ils ont été très réglos, nous l'avons donc fait. Le but n'est pas d'aller à l'affrontement".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage"
    Ce précepte de non-violence, Stanislas va le défendre durant tout notre entretien. Revenant à plusieurs reprises sur les échauffourées qui ont émaillé les rassemblements des "antis", à Paris. "Il ne devrait pas être dangereux de défiler à Paris, nous ne devrions pas avoir peur des répressions policières", assure-t-il lorsqu'on lui demande si la place d'un enfant est bien dans un cortège, face à des CRS. "La famille traditionnelle est le socle de la nation et nous gagnons en crédibilité en allant manifester de la sorte".
    "L'amour est une condition insuffisante pour justifier le mariage", ajoute l'étudiant. "Une des notions inaliénables est le don de la vie. Ce principe ne serait pas respecté par les homosexuels. Mais, au-delà du mariage c'est essentiellement la question de l'adoption et de la procréation médicalement assistée qui cristallise les tensions : "Le mariage est une question anthropologique, une question de nature", considère Stanislas. "Le droit d'avoir un père et une mère devrait être inaliénable. C'est pour cette raison que nous devons rester mobilisés pour éviter que la PMA ne soit présentée dans quelques mois".
    Pour Baudouin, il faut suivre le modèle de l'école libre, sous François Mitterrand : "La loi peut être adoptée [Ce qui est désormais le cas, ndlr] sans que le décret d'application ne paraisse. Le gouvernement doit se rendre compte qu'au-delà des Parisiens, il y a 55 millions de Français, qui peuvent être contre et surtout qu'il ne défend pas des idées personnelles".
    L'hypothèse d'une abrogation de la loi en cas de changement de majorité est toujours jugée plausible par les deux militants même si des députés, comme l'UDI François Sauvadet, considère que cette option relève du mensonge. "En démocratie, tous les coups sont permis", se contente de répondre Stanislas. "On leur donne la main et ils prennent le bras", mime-t-il en évoquant la possibilité d'un pacte d'union civile un temps brandi par l'UMP.
    "Nous nous battons par amour de la famille"
    Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Claude Bartolone refermait plus de 136 heures de débat. "Ce qui m'a choqué c'est l'intolérance des pro-mariage", note Stanislas. "Comme je suis de l'Action Français, je suis un nazi, un fasciste pour beaucoup de personnes", poursuit Baudouin. "Le débat est donc assez difficile..." Et face aux différentes agressions à caractère homophobe de ces derniers jours, Stanislas se défend : "Nous sommes un mouvement pro-famille, pro-mariage, en aucun cas homophobe. Nous ne nous battons pas par haine des homosexuels mais bien par amour de la famille".
    Les deux jeunes dénoncent là aussi des actions "marginales" et "stigmatisantes", "aussi condamnables qu'un viol ou qu'une agression mais qui reste au stade du fait-divers". De citer le cas de Baudouin, agressé "par des militants d'extrême gauche", à Dijon et à Paris, à coup de matraque télescopique. "L'homophobie a été générée par le gouvernement", martèle Stanislas. "Les photos du ministère ont même été truquées pour sous-estimer le nombre de manifestants (les 700.000 pétitions ont été balayées d'un revers de main). Tout ceci exaspère les Français"
    "Les médias ne parlent par exemple jamais de ces homosexuels qui entrent dans des églises pour choquer les pratiquants", clame Baudouin. Car durant le débat, la religion aura occupé une place prépondérante. Et si Stanislas se revendique athée, Baudouin reconnait que la religion l'a aidé à avoir ces convictions sans pour autant réellement le pousser : "La religion peut et doit critiquer. Mais l'influence de l'Église sur ce débat a été minime. Nous n'avons jamais entendu les évêques de France".
    En novembre 2012 pourtant, le diocèse de Dijon publiait un petit fascicule proposant "un discernement et des repères", sur le mariage justement. Sauf que dans ce document, le diocèse y associait mariage et polygamie... "La notion de famille est présente dans chaque pays, quelle que soit la religion. C'est une chose tellement évidente et naturelle qu'elle s'impose à nous. La religion peut très bien la défendre mais elle est avant tout dans l'ordre des choses. C'est une reproduction génétique entre un père, une mère".
    "S'ils s'aiment, ils n'ont pas besoin du mariage pour s'aimer", ajoute Baudouin. 331 voix plus tard, le texte sera définitivement adopté. Reste désormais une nouvelle étape : le Conseil constitutionnel. "C'est désormais un combat de tous les jours, pas un dimanche par mois", assure Stanislas...

    http://actionfrancaise.beaune.over-blog.com/

  • La gauche a déjà perdu

    Selon Ivan Rioufol :

     

    "Ce qui s’annonce est historique : le magistère de la gauche, qui assène ses vérités depuis des lustres, est mortellement touché par l’insoumission de citoyens qui rejettent la pensée obligée. Les socialistes paniqués hurlent au fascisme, au déferlement de haine, à la république en danger. Ils dénoncent les vociférateurs et les factieux, jettent des anathèmes, ordonnent que cesse la contestation du mariage homosexuel, adopté mardi. Mais leurs éreintements tombent à plat. Il suffisait, dimanche à Paris, d’observer la force paisible des milliers de manifestants, mobilisés in extremis, pour se convaincre du grotesque de la dramatisation. Manuel Valls, venu passer en revue ses troupes surarmées, tel un Bonaparte avant l’assaut, s’est félicité lundi d’avoir "contenu les groupuscules". Le ministre de l’Intérieur n’est plus à une désinformation près."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les veilleurs en marche au ministère de la famille

    A Paris, les veilleurs se sont levés des Invalides et, avec leur bougie, ont emprunté les rues parisiennes.

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    Ils ont remonté le Boulevard Latour Maubourg

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    Ils sont devant le ministère de la famille.

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    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/